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00:00évidemment avec nous autour de la table, place à une start-up. Cette start-up
00:03met au service de la dentisterie l'intelligence artificielle et vous allez voir, ça peut faire des miracles.
00:09Europe 1, la France bouge. La pépite. Vous êtes la pépite de ce soir Didier
00:14Ernstwein, vous êtes le fondateur et le président de OuiDiagnostics.
00:18C'est une start-up qui est née il y a cinq ans, en plein pendant le Covid, il fallait le faire à chaque fois. J'ai beaucoup
00:24d'admiration pour ces entrepreneurs qui se lancent alors qu'on a des gros problèmes à gérer.
00:29Donc vous, à l'origine, Didier, vous êtes
00:34spécialisé en chirurgie. Vous êtes chirurgien maxillofacial, un chirurgien de la tête, estomato.
00:40Vous avez travaillé pendant une quinzaine d'années à l'hôpital ? Oui,
00:43j'y travaillais encore. Et vous y travaillez encore ? Vous continuez à opérer ? Oui.
00:47D'accord, très bien. En plus de votre activité à l'hôpital, vous avez dit tiens j'ai pas assez de boulot, je vais monter une start-up.
00:51Je m'ennuyais la nuit.
00:53Donc, en plus de votre activité à l'hôpital, vous vous êtes installé en ville et vous avez créé votre cabinet
00:59en libéral, en tant que chirurgien
01:02maxillofacial.
01:04Vous aimez beaucoup la techno, la technologie, la tech. J'adore ça.
01:08Voilà, vous vous ennuyez la nuit, vous vous êtes dit il faut que j'invente un truc pour aller encore plus loin. Je crois qu'il y a,
01:12tout de même, avant d'arriver à Dewey Diagnostics,
01:15ça part d'un mail d'un confrère
01:18trois ans avant
01:19la création de l'entreprise, en 2017, où il vous demande des conseils sur une radio.
01:24Oui, c'est exactement l'histoire.
01:26J'étais en train de regarder
01:28comment mon ordinateur était capable de classer mes photos en disant c'est ta femme, tes enfants, enfin voilà.
01:34Et ce qu'on fait tous avec notre smartphone tous les jours, on s'en rend même plus compte en réalité.
01:40On est en fin 2017 et
01:43j'étais encore à mon bureau et je regardais comment ça fonctionnait.
01:47Je suis tombé sur un truc, ça m'intéressait. Et au même moment, j'ai un mail qui arrive, on a les petites notifications
01:53avec les mails, et je regarde le mail et c'est un confrère qui m'envoie la radio en me disant mais je pense que c'est pour toi.
01:59Qu'est-ce que t'en penses ?
02:01Et je regarde.
02:03Et c'est un faux ami, en fait. C'était pas une indication opératoire.
02:07Je me suis dit quand même c'est bête, c'est un truc assez rare, mais c'est assez typique.
02:11Et c'est dommage que l'ordinateur soit capable de reconnaître ma femme.
02:17Ce qui n'est quand même pas un truc fondamental. Et que, par contre,
02:21le même système ne soit pas efficient pour déterminer ce qu'il y a sur cette radio. Et l'idée, elle est partie de là.
02:30Il a fallu chercher. Parce qu'à ce moment-là, c'est pas très loin
02:362017-2018, mais à ce moment-là, les compétences sont là.
02:38On ne parle pas d'intelligence artificielle en 2017-2018.
02:40Il y en a très très peu. C'est vraiment le début, c'est vraiment le belbussiment de tout ça.
02:46Et trouver les compétences a été compliqué.
02:48Donc, je crois que vous avez identifié une personne à Centrale.
02:52Vous êtes allé à l'école Centrale. Vous avez dit je vais aller voir du côté des ingénieurs
02:55pour présenter cette idée d'intelligence artificielle qui pourrait donc analyser une radiographie.
03:01Et là, vous avez rencontré Hugues Talbot.
03:03C'est ça.
03:04C'est ça ? C'est devenu votre associé ?
03:05Oui, c'est notre associé.
03:08Et donc, je suis arrivé, j'ai présenté notre idée à Hugues.
03:12C'était pas un projet complètement ficelé.
03:14C'était vraiment, qu'est-ce qu'on peut faire ?
03:16Est-ce qu'il y a quelque chose ?
03:17Comment on peut avancer dans ce sens-là ?
03:19Voilà mon idée, voilà ce que j'ai vu.
03:21Qu'est-ce que vous en pensez ?
03:23Donc, je lui raconte, j'explique bien, je montre des images.
03:26Alors, ça tombe bien parce que Hugues est spécialiste dans l'imagerie médicale,
03:29dans le traitement de l'imagerie médicale.
03:31Alors, pas que médicale, mais il connaît particulièrement bien ça.
03:35Il était à Centrale en tant qu'étudiant ?
03:37Ah non, non, non, il est prof.
03:38Prof, d'accord.
03:39Il est enseignant à Centrale.
03:40Il travaille à l'imagerie.
03:41Voilà.
03:42Il fait partie des gens qui connaissent bien le sujet.
03:45Qui sont à la pointe de tout cela.
03:47Donc, vous commencez à travailler sur ce projet ?
03:49Oui.
03:50On vous décourage beaucoup.
03:51Moi, ça m'a frappé.
03:53Beaucoup de vous disent, mais c'est pas possible.
03:55Enfin, c'est souvent le cas quand on veut monter sa boîte.
03:57Mais au moment où j'ai l'idée, ça n'existe pas.
04:00Ouais, c'est ça.
04:01Et donc, comme ça n'existe pas,
04:05mes copains, tous les gens à qui j'en parle,
04:08pas tous, mais presque,
04:09me disent, on n'en a pas besoin,
04:11on sait lire une radio,
04:13t'es vraiment sûr,
04:15tu crois vraiment que les gens vont payer pour ça.
04:18Les gens, c'est les médecins ?
04:19Oui.
04:20Pour aller plus loin ?
04:21Ça peut être les médecins, les dentistes,
04:23les assureurs aussi,
04:25parce que dans certains pays, ça intéresse les assurances.
04:28Mais ça ne vous décourage pas ?
04:31Moi, je pense qu'il y a un vrai sujet
04:34et quand on regarde,
04:37à ce moment-là, il y a déjà quelque chose qui sort un peu,
04:40c'est la mammographie.
04:41La mammographie, on a les fractures qui arrivent juste après
04:44pour la lecture des radios urgences.
04:46Et je me dis, non,
04:48il y a un truc et c'est intéressant.
04:51Et puis, dans mon usage personnel au quotidien,
04:54moi, je m'aperçois que je suis un être humain
04:57et je ne suis pas infaillible.
04:59Et ça, c'est un vrai sujet.
05:01Et donc, vous répondez à cela
05:03à travers Oui Diagnostics.
05:06Vous allez pitcher maintenant, pendant une minute,
05:08pour vraiment qu'on comprenne ce que c'est.
05:10Et puis ensuite, on va vous poser des questions
05:12et puis Marie-Georges, surtout, va travailler le dossier.
05:14Vous êtes prêt, Didier ?
05:15Allez, c'est à vous !
05:16Oui Diagnostics, c'est quoi ?
05:18Oui Diagnostics, c'est une société fondée en 2020
05:21qui traite avec des algorithmes
05:24d'intelligence artificielle
05:26les radiographies dentaires.
05:28Notre système est hébergé en France,
05:31il a été créé en France
05:33et il est hébergé sur un cloud souverain,
05:35ce qui est une exception.
05:37On est maintenant un dispositif médical
05:40de classe 2A,
05:41on a été marqué CE
05:43et on a eu notre marquage en janvier.
05:45Là aussi, on est très très pionnier.
05:48Il y a très peu de gens
05:50qui peuvent revendiquer ça aujourd'hui
05:52sur le territoire européen.
05:54Et puis, on a axé tout notre développement
05:56dans la lecture globale
05:58de la radiographie dentaire.
06:00Pas uniquement des dents,
06:01parce qu'on parle aujourd'hui de la santé buccodentaire,
06:03mais il y a toute la bouche,
06:04il ne faut pas l'oublier, autour des dents.
06:06Et on a voulu créer quelque chose
06:09qui soit dans des valeurs médicales
06:11avec une espèce d'excellence,
06:13on va le dire comme ça,
06:15et qui soit très intégré
06:17dans le workflow du dentiste
06:19pour que l'exercice
06:21soit le plus sécurisé possible.
06:23Merci Didier Ernenwein,
06:25président fondateur de Oui.

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