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Coup de théâtre dans le dossier Émile. Ce jeudi matin, à 4h45, soit à 1h25 de la fin de cette mesure, la garde à vue de Philippe Vedovini, le grand-père maternel, a été levée. Il ressort libre de la caserne de la gendarmerie Donadieu, à Marseille, où il était entendu depuis près de 48 heures, simultanément avec son épouse, Anne, dont la garde à vue a également été levée, tout comme celles de leurs deux enfants majeurs auditionnés, eux, à la gendarmerie de Roquevaire.
"Les enquêteurs ont fait leur travail, a commenté son avocate, Me Isabelle Colombani. Ils avaient beaucoup de questions à nous poser. On a répondu à leur intégralité. Dès les obsèques d'Émile (le 8 février 2025), on avait dit que l'on voulait participer à l'œuvre de vérité. C'est un soulagement pour eux (Philippe et Anne Vedovini, NDLR)."
Et une surprise eu égard aux interrogations que cristallisait son client. "Je n'ai jamais été inquiète, coupe Me Colombani. Ce n'était pas une sérénité feinte. Je pensais qu'on pouvait s'expliquer sur tous les points. Il y avait un besoin de parler et d'être entendu."
48 heures de garde à vue, des perquisitions au domicile de La Bouilladisse, la saisie de sa voiture et d'une remorque pour les chevaux : tout ça pour ça, serait-on tenté de dire.
"La décision de garde à vue appartient au magistrat instructeur, rappelle Me Isabelle Colombani. Il y a parfois des actes qu'on ne peut faire que dans le cadre d'une garde à vue qui est une mesure temporaire restrictive de liberté. On a été amené à s'expliquer et les réponses ont été apportées."
Une fois les formalités effectuées et après 17 heures d'audition, Philippe Vedovini ressort libre.

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00:00Au bout de 17 heures d'audition aujourd'hui, la garde à vue est levée, ça veut dire que les
00:11enquêteurs ont fait leur travail. On a pu constater qu'il y a eu énormément de travail effectué que
00:18nous on ne pouvait pas savoir et aujourd'hui ils avaient depuis hier beaucoup de questions à nous
00:24poser. On a répondu à l'intégralité des questions. Je considère que dans des dossiers comme ça,
00:30un avocat ne fait pas faire droit au silence même si on n'a pas accès au dossier et c'était le but,
00:37on l'avait dit dès les obsèques des milles, qu'on voulait participer à l'œuvre de vérité. Je vous
00:44avoue que c'est un soulagement pour eux, pour l'avocat aussi. Très honnêtement, ça fait deux
00:49jours que vous me voyez, je n'ai jamais été trop inquiète et ce n'était pas une sérénité feinte.
00:56Je pensais qu'on pouvait s'expliquer sur tous les points. Il y avait peut-être des zones d'ombre
01:02à lever mais après je ne peux pas vous en dire plus. Je crois savoir que monsieur le procureur
01:06de la République fera un communiqué demain et lui choisira peut-être de donner plus d'éléments
01:12que ce que moi je peux faire.

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