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Maître Isabelle Colombani, l’avocate de Philippe Vedovini, le grand-père d’Émile, a répondu aux questions des journalistes ce mercredi, notamment sur la prolongation de la garde à vue de son client.  

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Transcription
00:00On va reprendre ce marathon judiciaire et on va voir un petit peu les questions qui vont être posées, les réponses qui vont être apportées.
00:08Il a coopéré hier, est-ce qu'il a répondu aux questions d'enquête ?
00:11Il n'y a aucun souci là-dessus, coopération totale.
00:13Vous êtes surprise par la prolongation de 4 heures supplémentaires ?
00:16Non, elle était tout à fait prévisible. Dans ce genre de dossier, vu la qualification, la prolongation est quasiment de droit.
00:25La suite, vous l'envisagez comment ? Soit ce soir, il est remis en liberté, soit il est déféré.
00:30Soit ils sont présentés devant le magistrat instructeur demain. On le saura en fin de soirée.
00:38Vous savez, ça fait 30 ans que j'exerce. C'est une profession où on vit un peu des montagnes russes. Nous sommes formés pour ça.
00:45Maître, est-ce qu'il y avait des tensions entre les grands-parents et leurs enfants ?
00:48Alors, je ne rentrerai pas dans les explications du dossier parce que je suis tenue au secret de l'instruction.
00:52Dans quel état d'esprit ? Vous disiez que c'était compliqué.
00:55C'est forcément compliqué quand on est placé en garde à vue. Je n'ai pas passé la nuit avec lui, je vous le confirme. Je ne sais pas, je verrai ce matin.
01:04Hier, il y a eu 3 auditions. La dernière a fini avant minuit. Est-ce que vous attendez avoir le même marathon aujourd'hui ?
01:10Oui, c'est ce qu'il va falloir, à peu près 2 ou 3 auditions.
01:13Cela veut dire que les questions des enquêteurs sont encore nombreuses aujourd'hui ?
01:18Je ne sais pas. Je ne les connais pas à l'avance et je ne peux pas vous en dire plus. Je suis désolée.
01:22Il y aura des confrontations aujourd'hui ?
01:24Je ne sais pas. Cela fait partie effectivement de ce qui est décidé entre les enquêteurs et les juges d'instruction.
01:31Ce n'a pas été le cas. Il n'y a pas eu de confrontation.
01:33N'oubliez pas que nous sommes dans des gardes à vue décidés par des juges d'instruction.
01:36Donc, on ne peut pas savoir à l'avance ce qui va se passer.
01:40Ce n'est pas du tout le même fonctionnement que dans le cadre d'une enquête préliminaire.
01:43Est-ce que ce sont eux qui ordonnent aux enquêteurs ?
01:45Voilà. Merci beaucoup.
01:47Je vous remercie.

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