L'Heure des Pros (Émission du 21/04/2025)

CNEWS

Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

Transcript

00:00:00Bonjour à tous et bienvenue en ce lundi de jour férié.

00:00:04Vous êtes peut-être encore en train de nous écouter lors que vous êtes en vacances.

00:00:09Soyez les bienvenus ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNUS jusqu'à 10h30.

00:00:14L'image du pape François affaibli, mobile, sur son fauteuil, le visage pâle, le souffle court,

00:00:20aura marqué ce dimanche de Pâques.

00:00:22François a 88 ans et comme ses prédécesseurs, le pape ne s'agenouille que devant Dieu et ne se couche que pour mourir.

00:00:28S'il a adressé quelques mots aux fidèles lors de la bénédiction Urbi et Torbi,

00:00:33c'est Mgr Diego Raveli qui a lu l'essentiel de son message.

00:00:37Le pape a demandé un cessez-le-feu à Gaza.

00:00:39La semaine sainte est terminée, chacun remarque un nouvel élan pour l'église de Rome

00:00:43qui a rassemblé ce dimanche des millions de Français dans ces lieux de culte,

00:00:47de la cathédrale Notre-Dame de Paris jusqu'à la plus petite chapelle de France

00:00:51où parfois des prêtres ont baptisé ce qu'on nomme les catéchumènes, les nouveaux venus.

00:00:57Parmi les catholiques, 77% des Français affirment être les enfants de cette histoire millénaire.

00:01:03En ces temps de changement, l'église romaine incarne une permanence, un repère, une identité,

00:01:08toute chose mise à mal par un présent qui aime déconstruire et imposer de nouvelles règles.

00:01:13Je lisais que cet élan pour Jésus-Christ est perçu comme une radicalité par le journal Le Monde

00:01:20qui osait un parallèle avec les intégristes islamiques.

00:01:24Vous verrez que bientôt, du Monde à Télérama, en passant par France Inter,

00:01:30être catholique sera étiqueté comme un label d'extrême droite.

00:01:33On me souffle à l'oreille que c'est parfois déjà le cas.

00:01:36Mon Dieu, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font.

00:01:40Joyeuse bague à tous.

00:01:41Il est 9h, Chana Luston.

00:01:42Bonjour Pascal, bonjour à tous.

00:01:55Emmanuel Macron est arrivé à Mayotte ce matin.

00:01:58C'est la première étape d'une tournée de cinq jours dans l'océan Indien.

00:02:01L'occasion pour le chef de l'État de faire un point sur la reconstruction de l'archipel

00:02:06quatre mois après le passage du cyclone Chido.

00:02:09Emmanuel Macron présidera ce soir, depuis son avion, un conseil des ministres exceptionnel en visioconférence

00:02:14où un projet de loi-programme sur la refondation de Mayotte sera présenté.

00:02:19Le match Saint-Etienne-Lyon interrompu pendant 45 minutes.

00:02:23Un arbitre a été touché au crâne par un projectile jeté depuis les tribunes.

00:02:29Un individu a été interpellé à la sortie du stade Geoffroy Guichard.

00:02:32Il est actuellement en garde à vue.

00:02:34La Saint-Etienne assure que le club agira avec la plus grande fermeté

00:02:38pour que cet acte ne reste pas impuni.

00:02:41Et puis, Donald Trump espère un accord entre l'Ukraine et la Russie dans la semaine.

00:02:46La tension entre les deux pays est à son comble.

00:02:48Ils s'accusent mutuellement de poursuivre les attaques malgré la trêve de Pâques

00:02:52annoncée samedi par Vladimir Poutine.

00:02:54Vladimir Zelensky affirme que les forces russes ont violé le cessez-le-feu plus de 2000 fois.

00:02:59Il a proposé de prolonger cette trêve pendant 30 jours.

00:03:02Voilà pour l'essentiel de l'information.

00:03:03C'est à vous, Pascal.

00:03:04Merci, Shanna.

00:03:05Elisabeth Lévy est avec nous ce matin.

00:03:07Sarah Salman, Olivier Delagarde, que vous entendez sur la revue de presse à 8h45.

00:03:14Un thomas bonnet que j'ai écouté ce matin.

00:03:17C'était très intéressant de parler de M. Ballanche comme vous en avez parlé.

00:03:20On en reparlera avec vous, bien évidemment, puisqu'il n'y a eu aucune réaction,

00:03:23notamment du gouvernement.

00:03:25Et on pense à Samuel Paty.

00:03:26On se dit qu'il faut qu'il y ait un mort pour que les institutions réagissent.

00:03:32Et c'est dommage.

00:03:32Il n'y a aucune leçon, en fait.

00:03:33Exactement.

00:03:34Et après, il y a un mort et tout le monde vient pleurer.

00:03:37Mais il y a un professeur d'université qui est attaqué.

00:03:40Pas un mot.

00:03:41Il y avait hier le ministre de...

00:03:43Il y a un petit matin, il était invité d'une radio de service public.

00:03:45Pas un mot.

00:03:46Aucune question.

00:03:47C'est-à-dire qu'il est 9h02.

00:03:49Vous n'avez aucune réaction du gouvernement sur ce qui se passe dans une université française.

00:03:53Bravo.

00:03:54Franchement, bravo.

00:03:55Mais les mêmes viendront dire, quand Samuel Paty est mort,

00:03:58les mêmes montront au créneau pour dire, notre bras ne tremblera pas.

00:04:02Bien évidemment.

00:04:03Nathan Devers.

00:04:04Bonjour.

00:04:05Je voulais vous commencer cette émission par une carte postale.

00:04:08Figurez-vous, une carte postale d'un ami que vous connaissez,

00:04:10qui s'appelle Jean-Louis Burga.

00:04:11Jean-Louis Burga est venu régulièrement dans notre émission.

00:04:15Mais avant de voir cette carte postale, je voudrais...

00:04:17Peut-être qu'on ne voit pas tout de suite les images.

00:04:20Donc, je voulais vous lire...

00:04:22Attendons, peut-être, avant de voir ces images, peut-être Marine Lançon.

00:04:25Je voulais vous lire ce qu'a écrit Jean-Louis Burga,

00:04:30qui est venu régulièrement nous voir,

00:04:32qui est une personnalité qui penche plutôt à gauche, comme chacun sait,

00:04:35et qui vit aujourd'hui à Calvi,

00:04:36et qui a été extrêmement sensible à ce qui se passe dans les rues de Calvi,

00:04:41et qui m'a envoyé, vendredi soir, ces images-là.

00:04:44J'ai dit, mais on va les passer à l'antenne, aussi simplement.

00:04:47Il m'a dit, d'accord, mais tu liras avant ce que je t'écris.

00:04:51Donc, je lis avant ce qu'il m'a écrit.

00:04:52C'est lui qui parle, c'est une carte postale.

00:04:55Je reste agnostique et anticlérical, écrit-il,

00:04:57mention obligatoire avant de dire la suite.

00:04:59J'exécute.

00:05:00Mais je dois reconnaître que seule la religion permet aujourd'hui une telle communion populaire.

00:05:04Ici, à Calvi, où je vis désormais,

00:05:06la semaine pascale rassemble une grande partie de la ville,

00:05:08toutes générations confondues,

00:05:10et mes amis corses m'affirment que la fréquentation des cérémonies

00:05:13augmente d'une année sur l'autre,

00:05:14que les jeunes sont nombreux, les confrères est actives et généreuses.

00:05:17J'observe, j'écoute les corses depuis maintenant une trentaine d'années,

00:05:20et je suis désormais persuadé que seule la puissance d'une culture,

00:05:25la force des traditions, permettent de vivre ensemble.

00:05:29Vous vous rendez compte, c'est un homme qui a fait du chemin

00:05:30par rapport à ses engagements, il était au Parti communiste,

00:05:35l'ami Jean-Louis Burga, quand il avait 20 ou 25 ans.

00:05:40Et il continue, il me dit,

00:05:41dans toutes les villes et villages corses,

00:05:44la semaine sainte rassemble chaque année les confrères religieuses

00:05:47qui défilent dans les rues,

00:05:48suivies par une grande partie de la population,

00:05:50c'est ce que vous allez voir tout à l'heure.

00:05:51Ici, on voit la cérémonie de vendredi soir,

00:05:53célébrant le chemin de croix du Christ.

00:05:55Des hommes pieds nus portent une lourde croix,

00:05:57une statue de la mère du Christ, pleurant son fils,

00:05:59ce qui marque les visiteurs néophytes comme moi,

00:06:02conclut-il, c'est le recueillement et le sérieux

00:06:05qui figent les visages au cours de ces cérémonies nocturnes

00:06:08de plusieurs heures.

00:06:09Et bien moi, j'ai voulu commencer cette émission par ce témoignage

00:06:11parce que je le trouve absolument formidable.

00:06:14Et maintenant, on peut voir effectivement ces images

00:06:16et écouter cette procession.

00:06:18D'abord, il y a cette procession qui est organisée,

00:06:40organisée bien sûr par l'Église,

00:06:44et puis après, vous allez voir tous les habitants de Calvi qui sont présents.

00:06:51Et c'est vrai, ce que dit notre ami Jean-Louis,

00:06:54ce qui est tout à fait frappant lorsqu'on voit ces images,

00:06:58c'est le recueillement, c'est combien cette foi traverse.

00:07:02Et on l'avait vu lorsque le pape est arrivé en Corse.

00:07:04C'est les différentes corporations,

00:07:08c'est comme à Séville, là où...

00:07:10Séville, c'est tout à fait spectaculaire, ce qui se passe.

00:07:13Olivier Delagarde.

00:07:14La semaine sainte à Séville, c'est un truc absolument incroyable.

00:07:17Plus que l'Église, c'est les corporations qui s'organisent

00:07:20pour défiler ensemble,

00:07:23et d'ailleurs tout au long de l'année,

00:07:25pas seulement pendant la semaine sainte.

00:07:26Mais pendant la semaine sainte, ça prend évidemment une dimension

00:07:28tout à fait particulière et impressionnante.

00:07:32Alors vous avez vu effectivement tous les habitants de Calvi

00:07:35qui étaient juste derrière cette procession.

00:07:39Moi, il y a une phrase que je trouve clé,

00:07:42et c'était pourquoi le modèle français était l'assimilation.

00:07:44Ce que dit notre ami Jean-Louis,

00:07:46je souscris à ce qu'il dit.

00:07:48Je suis désormais persuadé que seule la puissance d'une culture,

00:07:50la force des traditions, permettent de vivre ensemble.

00:07:53C'est-à-dire que la société multiculturelle,

00:07:55nous dit Jean-Louis,

00:07:57elle ne peut pas fonctionner.

00:07:58D'où l'assimilation.

00:08:00C'est terrible d'ailleurs.

00:08:01Je voulais relever la même phrase que vous.

00:08:02Ce qui est intéressant, c'est que les Allemands ne le font plus.

00:08:06Mais il y a une période où ils avaient ce qu'ils appelaient

00:08:09une culture de référence.

00:08:11Life culture, quelque chose comme ça.

00:08:13À laquelle on demandait aux arrivants de s'intégrer.

00:08:16Je crois qu'ils ont plus ou moins renoncé à cette idée

00:08:18avec les nouveaux arrivants.

00:08:21Et bon, je m'arrête parce que je voulais exactement,

00:08:23j'avais été frappé par cette phrase.

00:08:24Et ce qui était intéressant, c'est qu'elles viennent de lui.

00:08:28Parce que lui, comment dire, Jean-Louis, vous l'avez souvent écouté dans nos émissions.

00:08:32Il y a eu tout un chemin qu'il a parcouru, tout un chemin intellectuel,

00:08:36où il se rend compte qu'aujourd'hui, le modèle français de l'assimilation était le meilleur.

00:08:39Mais je voudrais ajouter un mot.

00:08:40Il a dit aussi qu'il restait anticlérical.

00:08:42Et je voudrais aussi rappeler que ce que j'aime aussi dans la France,

00:08:46c'est que c'est une culture chrétienne.

00:08:49Il y a aussi l'anticléricaline, les bouffeurs de Dieu,

00:08:52en font partie depuis bien longtemps, depuis le Chevalier de la Barre et bien avant même.

00:08:57Et je pense qu'il ne faut pas oublier cela non plus.

00:09:00Et ce qui est vraiment intéressant dans la situation qu'on vit,

00:09:04c'est qu'on attaque le catholicisme à un moment où en réalité,

00:09:07il n'est plus une puissance politique.

00:09:08Je salue Stéphane Leca qui travaille à Ajaccio et qui me dit

00:09:14« Est-ce que Jean-Louis Bergadi est exact ?

00:09:16La ferveur populaire autour de nos traditions pascales est toujours aussi forte.

00:09:19À Sartène, il y avait des milliers de fidèles pour le célèbre Katenachiu.

00:09:23À Ajaccio, l'évêque a baptisé 225 nouveaux chrétiens adultes le dimanche de Pâques.

00:09:29C'est vrai que la Corse, aujourd'hui, on l'avait vu, je le répète,

00:09:32avec le voyage du pape, est un territoire où l'identité peut-être chrétienne est la plus forte de France.

00:09:39Oui, et ce qui est intéressant dans la carte postale de Jean-Louis Burga que vous avez lue,

00:09:43c'est le fait qu'il dise qu'il reste agnostique,

00:09:46qu'il a eu toute une vie d'agnostique avec les engagements que vous avez rappelés,

00:09:49on est plus que dans l'anticléricalisme,

00:09:51et qu'à un certain moment de sa vie, il éprouve le besoin d'une transcendance,

00:09:56d'une espérance ou en tout cas une forme d'admiration devant le phénomène religieux.

00:09:59Je crois que c'est un peu le miroir de ce qu'on a appelé la mort de Dieu.

00:10:04Nietzsche, dans Le Guet Savoir, quand il constate ou quand il annonce le phénomène de la mort de Dieu,

00:10:09il dit Dieu est mort, mais il ajoute son ombre continue de vivre.

00:10:13L'ombre de Dieu, c'est une métaphore, c'est le besoin de croire en Dieu,

00:10:16c'est le besoin d'être dépassé par quelque chose,

00:10:18le besoin pour l'homme d'avoir une transcendance, d'avoir une perspective qui soit plus grande que lui.

00:10:23Et on peut se poser la question de savoir,

00:10:26la mort de Dieu a été vécue en France de façon vraiment particulière.

00:10:31On est un des quatre pays les moins religieux du monde,

00:10:34et en l'espace de deux, trois générations,

00:10:36on a vu le phénomène religieux sinon disparaître,

00:10:40du moins vraiment diminuer, et en particulier chez les catholiques.

00:10:42Pourquoi vous dites qu'on est un des quatre pays les moins religieux du monde ?

00:10:45C'est statistiquement vrai, on est un des pays où il y a quasiment 65-70% de gens

00:10:50qui disent ne pas croire dans un Dieu d'une religion.

00:10:53Alors on peut dire des moins religieux, ou des plus athées, ou des plus agnostiques,

00:10:56ça dépend comment on formule la chose,

00:10:57mais en tout cas on est quatrième pays le moins religieux du monde.

00:10:59La question est de savoir par quoi on a remplacé ces valeurs suprêmes ?

00:11:02Est-ce qu'on les a remplacées par une autre transcendance ?

00:11:04On ne les a pas remplacées, précisément.

00:11:07Oui, exactement.

00:11:08On ne les a pas remplacées par communistes à une époque ?

00:11:10Il y a eu les grandes idéologies qui fonctionnaient comme des religions,

00:11:13et depuis leur mort dans les années 90...

00:11:15Il y a eu cette religion laïque, la religion de la laïcité,

00:11:20qu'on entend très souvent, mais évidemment elle n'a pas remplacé la religion catholique.

00:11:27Et la religion, même étymologiquement, une des deux étymologies,

00:11:30c'est ce qui crée du lien religaré sur nos lactances.

00:11:33Qu'est-ce qui nous relie aujourd'hui ?

00:11:34Est-ce que ce n'est pas une société de consommation un peu nihiliste ?

00:11:37Est-ce que ce n'est pas la virtualité fausse, désincarnée des réseaux sociaux ?

00:11:41Vous voyez ce que je veux dire ?

00:11:42Sauf que nos amis corses, ils savent ce qui les relie.

00:11:48Ils ont bien compris ce qui les relie.

00:11:49Ils ont tout préservé.

00:11:51Leur identité, leur langue, leur territoire.

00:11:55Ils sont montés au créneau dans les années 70

00:11:57pour empêcher que ça devienne la Costa Brava.

00:12:00Ils ont tout fait pour tout garder.

00:12:03Et parfois, quand tu vas en Corse, tu dis

00:12:04« J'aurais bien aimé que la métropole fasse la même chose,

00:12:08et qu'elle garde son identité de la même manière. »

00:12:10Il y a quand même un regain de la religion chez les jeunes.

00:12:13Quand on observe la hausse des baptêmes chez les personnes adultes,

00:12:18alors ça s'explique aussi parce qu'il y a moins de baptêmes

00:12:20chez les enfants et chez les nouveau-nés.

00:12:21Mais ça montre quand même qu'il y a un regain de la religion.

00:12:24Oui, alors vous dites religion,

00:12:27et c'est aussi peut-être une volonté de prolonger,

00:12:31alors peut-être spiritualité aussi,

00:12:32mais c'est aussi peut-être volonté de prolonger une histoire

00:12:35qui est malmenée, d'appartenance.

00:12:37Tout ça, c'est des mots qui sont les mêmes.

00:12:39Il y a une appartenance aussi nationale à travers le renouveau,

00:12:43à travers l'adhésion aux faits chrétiens,

00:12:45ou le retrouvaille avec ce fait chrétien,

00:12:47qui à mon avis, d'un point de vue religieux,

00:12:49reste extrêmement mineur et minoritaire,

00:12:52et je crois que la tendance qu'a décrite Nathan est réelle.

00:12:55Mais il y a une dimension française

00:12:56dans le fait de retrouver l'Église,

00:12:58de retrouver ses rituels, etc.

00:13:00Il y a aussi une défense de la civilisation française.

00:13:02– Mais vous avez parfaitement raison.

00:13:03– C'est les jeunes quand même, en ce moment,

00:13:05et on le voit, il y a une très bonne tribune dans le FIARO,

00:13:09sur la contre-culture catholique qui est en train peut-être de se créer.

00:13:14Il n'y a pas que les baptêmes.

00:13:16Le frat, la semaine dernière, réunit plus de 14 000 lycéens à Lourdes,

00:13:20pour la première fois depuis 1908,

00:13:22on a refusé du monde.

00:13:23– Il y avait les meilleurs.

00:13:25– Et si j'ai un instant...

00:13:26– Olivier Delagarde.

00:13:27– Ce qui s'est passé samedi soir,

00:13:29il se trouve que j'étais à la vigile pascale,

00:13:30à l'église de la Trinité,

00:13:32il se trouve que je suis parrain d'un jeune catéchumène.

00:13:34Il y avait 34 catéchumènes qui se faisaient baptiser

00:13:37ce soir-là dans cette église.

00:13:38L'église était bondée, il y avait quelque chose comme 1500 personnes.

00:13:42À un moment, le prêtre a pris la parole pour dire

00:13:43« On va vous demander de ne pas faire de photos,

00:13:45de ne pas prendre de films. »

00:13:47Alors, évidemment, il dit,

00:13:48la première raison, c'est pour garder

00:13:50l'émotion, évidemment.

00:13:53Mais la deuxième raison,

00:13:54c'est que certains des catéchumènes

00:13:56risquent en fait des gros problèmes,

00:13:59risquent des persécutions.

00:14:02Et c'est le mot qu'il a utilisé

00:14:03parce que 10% des baptisés

00:14:06viennent, sont d'origine musulmane.

00:14:09Et eux risquent d'être persécutés

00:14:12si l'on sait qu'ils ont été baptisés.

00:14:14Ça, c'est dans la France de 2025.

00:14:16On risque d'être persécutés

00:14:18si on est baptisé.

00:14:19L'image du pape, elle est évidemment très forte.

00:14:23Il est arrivé hier et je le disais,

00:14:25c'est l'image du pape souffrant, affaibli,

00:14:28immobile, le visage pâle.

00:14:30Bon, c'est la mission du pape

00:14:32que d'aller jusqu'au bout précisément

00:14:34de son pontificat.

00:14:36Seul Benoît XVI avait renoncé.

00:14:38Mais c'est vrai que lorsqu'on le voit,

00:14:40chacun comprend que c'est un homme

00:14:42extrêmement âgé et fatigué,

00:14:44bien sûr.

00:14:46Mais je le disais,

00:14:47un pape ne se couche que pour mourir.

00:14:50La séquence Urbi et Torbi,

00:14:52hier, il a dit quelques mots,

00:14:54mais c'est évidemment le cardinal,

00:14:57non, il n'est pas cardinal d'ailleurs,

00:14:58Mgr Digo Ravelli,

00:14:59qui avait pris la parole.

00:15:00Je vous propose de l'écouter,

00:15:02le pape François.

00:15:32Péni, la foule,

00:15:42et qui est resté donc quelques instants

00:15:46au balcon de la place Saint-Pierre,

00:15:49où il faisait beau d'ailleurs hier à Rome.

00:15:52Mgr Chauvet était avec nous ce matin,

00:15:54il a écrit un journal d'un curé de Paris

00:15:56aux éditions Fayard,

00:15:58et il a parlé de cette séquence

00:16:01que nous vivons actuellement.

00:16:04Moi, vous savez, depuis 40 ans,

00:16:06j'entends dire,

00:16:07oh, l'église, elle est fichue,

00:16:09oh, c'est fini, c'est la fin de l'église.

00:16:12Eh bien, ce n'est pas tellement la fin de l'église,

00:16:14parce que le bon Dieu est là

00:16:15et on a traversé des heures difficiles.

00:16:18Je pense que tout le monde le sait.

00:16:22Elles sont derrière nous.

00:16:24Je pense que l'église a été courageuse.

00:16:26Elle a fait tout ce qu'il fallait.

00:16:28Et en tout cas, quand on parle des jeunes,

00:16:30moi, je leur dis,

00:16:32mais vous rentrez dans une église

00:16:33un petit peu fragile,

00:16:34il dit qu'importe.

00:16:36Nous, c'est le Christ qui nous intéresse.

00:16:38Alors, les baptêmes,

00:16:39et c'est intéressant,

00:16:40ce qu'on appelle les catéchumènes,

00:16:42vous voyez le sujet d'Alice Sommerer.

00:16:43La fête de Pâques

00:16:46est le moment de l'année

00:16:47consacrée au baptême des adultes.

00:16:49Un cheminement spirituel

00:16:51vers lequel ils sont de plus en plus nombreux

00:16:53à se tourner.

00:16:54C'est le cas de Justesse,

00:16:55cette mère de famille de 42 ans

00:16:57qui a mûrement réfléchi sa décision.

00:16:59Quand on devient chrétien,

00:17:01on fait le cas d'épicamina adulte,

00:17:03on sait pourquoi on le fait.

00:17:05On sait pourquoi on le fait.

00:17:06Il y a moins de questionnements,

00:17:08il y a un sens.

00:17:09Les enfants qui se font baptiser,

00:17:11souvent, ils ne savent pas,

00:17:12ils le font parce que les parents

00:17:13leur ont dit de faire.

00:17:14Hier soir, dans cette paroisse,

00:17:1523 fidèles ont reçu le baptême.

00:17:17Ils ont pour la plupart

00:17:18entre 20 et 30 ans.

00:17:20Une fierté pour le père de la paroisse

00:17:21qui constate une jeunesse

00:17:23en quête de sens.

00:17:24Le mercredi décembre,

00:17:25on a vu beaucoup de jeunes

00:17:25qui se sont venus,

00:17:27apparemment parce qu'il y a eu

00:17:27les réseaux sociaux

00:17:28qui ont poussé à.

00:17:29Mais on sent bien

00:17:30que les jeunes sont en quête,

00:17:31ils se posent des questions

00:17:32et il y a un désir profond

00:17:33de trouver du sens à la vie.

00:17:34Cette année,

00:17:35la vigile pascale a été célébrée

00:17:36dans le palais des sports

00:17:37en raison du nombre de fidèles.

00:17:39Après les différentes lectures

00:17:41et une homélie,

00:17:41c'est le grand moment

00:17:42pour Justesse.

00:17:43Les catéchumènes sont plongées

00:17:44dans les fonds baptismaux

00:17:45et en ressortent

00:17:46sous le chant de l'Alléluia.

00:17:53Un moment d'émotion

00:17:54que Justesse a du mal à retenir.

00:17:56Alors il n'y a pas d'émotion

00:17:57qui est descriptible.

00:18:00Quand on est dans les eaux

00:18:01du baptême,

00:18:02on sent que Christ

00:18:02vraiment nous attendait

00:18:04et qu'il nous prend dans ses bras

00:18:05et qu'il dit

00:18:06enfin tu es là.

00:18:07Comme Justesse,

00:18:08ils sont plus de 10 000

00:18:09à s'être fait baptiser en 2025

00:18:11selon la Conférence des évêques.

00:18:13Un formidable témoignage

00:18:14de cette jeune fille,

00:18:16de cette jeune femme,

00:18:16Justesse,

00:18:17et un formidable sujet

00:18:18d'Alice Sommerer

00:18:19qui fait effectivement,

00:18:22qui contredit la parole

00:18:23de M. Léomon

00:18:24qui est un député

00:18:25de la France Insoumise

00:18:25qui souhaiterait lui

00:18:26interdire

00:18:28ou en tout cas supprimer

00:18:29quelques jours fériés.

00:18:31Mais pas n'importe lesquels,

00:18:32uniquement s'ils sont chrétiens.

00:18:33Il va en rajouter d'autres

00:18:34dans la foulée.

00:18:34L'idée c'est quand même

00:18:35de continuer à avoir des jours

00:18:36à travailler.

00:18:37Il souhaite effectivement...

00:18:39En fait,

00:18:40c'est très marrant

00:18:40parce que c'est la même manière,

00:18:43c'est toujours la même chose.

00:18:44Qu'est-ce qu'ont fait

00:18:44les révolutionnaires

00:18:45en 92 ou 93 ?

00:18:47Ils ont changé le calendrier

00:18:48c'est quelle année

00:18:48quand ils ont fait

00:18:49Vantoze, Pluvio, etc.

00:18:51Donc tu veux changer

00:18:51des choses

00:18:52de manière artificielle,

00:18:54tu décrètes

00:18:54qu'il y a des nouveaux mois

00:18:56et lui pareil,

00:18:57il décrète.

00:18:58Mais c'est exactement les mêmes.

00:18:59Ça t'attaque à des symboles.

00:19:01Il y a des différences

00:19:02de nature,

00:19:02mais il y a des différences

00:19:03de degrés,

00:19:04mais pas de nature

00:19:05entre les gens

00:19:06de 1791-1990

00:19:08et de la terreur.

00:19:09Et eux,

00:19:09c'est les mêmes.

00:19:10Eux,

00:19:10ils veulent remplacer quand même.

00:19:11Eux,

00:19:12ils veulent remettre

00:19:13des nouveaux.

00:19:14Parce que l'idée,

00:19:15c'est évidemment...

00:19:16Mais c'est les mêmes.

00:19:17C'est les mêmes.

00:19:19C'est-à-dire que tu veux

00:19:20changer une histoire,

00:19:21décréter une nouvelle histoire.

00:19:23Alors écoutez ce qu'il dit,

00:19:24M. Léomant.

00:19:25Il peut venir d'ailleurs

00:19:25sur ce plateau.

00:19:26Il ne viendra pas.

00:19:27Pourquoi pas témoigner ?

00:19:30Ici, déjà ?

00:19:31Oui.

00:19:32Le 1er mai,

00:19:33moi, c'est un jour

00:19:34qui est un jour sacré

00:19:35pour nous.

00:19:36C'est la fête des travailleurs.

00:19:39Il ne faut pas changer la loi.

00:19:39Déjà, moi,

00:19:40s'il faut supprimer

00:19:41des jours fériés,

00:19:42il y en a un certain nombre

00:19:43d'autres qui sont associés

00:19:44à la question de la religion

00:19:45qu'on pourrait éventuellement

00:19:46modifier.

00:19:47Il y a quand même

00:19:48d'autres jours à modifier.

00:19:49Non, mais moi,

00:19:50je laisse libre.

00:19:51Moi, je propose

00:19:51d'en rajouter.

00:19:52J'ai déposé, moi,

00:19:53une proposition...

00:19:53Vous voulez rajouter des jours fériés ?

00:19:54Moi, j'ai déposé

00:19:55une proposition de loi

00:19:56pour faire un jour férié en plus

00:19:58le 18 mars,

00:19:58qui est le point de départ

00:20:00de la commune de Paris.

00:20:01Oui.

00:20:02Et je voulais vous faire écouter...

00:20:04Je voulais vous faire lire,

00:20:05effectivement,

00:20:06parce que ça va dans le même sens.

00:20:07Le journal Le Monde.

00:20:09Et j'ai écouté

00:20:10notre ami Elliot Deval

00:20:11tout le week-end

00:20:12qui a souligné

00:20:13ce papier dans Le Monde.

00:20:15Les catéchumènes,

00:20:16une jeunesse catholique

00:20:17en quête de radicalité.

00:20:18Comment l'espace médiatique,

00:20:19l'espace journalistique,

00:20:20souvent, je vous parle de ça,

00:20:21récupère cela ?

00:20:23Par effet de mimétisme

00:20:25avec l'islam...

00:20:26Comment peut-on écrire

00:20:28des choses aussi bêtes ?

00:20:29Je vous assure,

00:20:30mais comment peut-on

00:20:31écrire des choses aussi bêtes ?

00:20:33Par effet de mimétisme

00:20:34avec l'islam,

00:20:34autant que par volonté

00:20:35d'affirmation identitaire,

00:20:37des jeunes qui demandent

00:20:37le baptême sont souvent

00:20:38à la recherche de cadres stricts

00:20:39dans leurs pratiques

00:20:40religieuses et quotidiennes.

00:20:41Mais, je vous assure,

00:20:43à ce niveau de bêtises,

00:20:45de non-connaissances,

00:20:46qu'est-ce qu'on fait ?

00:20:47Ce n'est pas de la bêtise,

00:20:48c'est de l'idéologie.

00:20:49Ils sont dans la croix-gigne

00:20:50de ce qu'ils font,

00:20:50ce n'est absolument pas

00:20:51de la bêtise.

00:20:52Ils savent très bien

00:20:52ce qu'ils font.

00:20:52Vous pensez que les catéchumènes

00:20:54sont par effet de mimétisme

00:20:55avec l'islam ?

00:20:56Non, mais ils savent

00:20:58que ce n'est pas vrai.

00:20:59Ce n'est pas possible

00:20:59pour le monde de se dire

00:21:01qu'il y a un renouveau

00:21:01du christianisme

00:21:02parce qu'il y a un point

00:21:03de départ qui est...

00:21:04Mais pourquoi c'est possible

00:21:06de dire qu'il y a un renouveau

00:21:06de l'islam pour le monde ?

00:21:08Il y a un point de départ

00:21:08qui est acquis,

00:21:11c'est-à-dire que Dieu

00:21:11n'existe pas.

00:21:12Mais pourquoi ?

00:21:13Mais ce n'est pas vrai.

00:21:14Il n'y a pas de doute.

00:21:15Mais ce que vous dites,

00:21:16à partir de ce moment-là...

00:21:16Olivier !

00:21:17Si vous voulez,

00:21:18ce n'est pas possible

00:21:18de constater ce qu'il voit.

00:21:20Mais ce n'est pas vrai

00:21:21ce que vous dites

00:21:21puisqu'il n'y a pas la même chose

00:21:23avec l'islam.

00:21:24Enfin, entendez ce que je vous dis.

00:21:25Ça, c'est autre chose.

00:21:26Et donc,

00:21:27ce n'est pas une question

00:21:27de religion.

00:21:28Le Dieu des catholiques

00:21:29n'existe pas pour lui.

00:21:30Ça, c'est tout.

00:21:31Franchement, je ne suis pas sûr

00:21:34que ce soit une question théologique.

00:21:36Je vous rappelle

00:21:36que le monde a été fondé

00:21:39par des catholiques de gauche.

00:21:40Je suis d'accord,

00:21:41mais Boeve Mery,

00:21:41ça fait longtemps.

00:21:42C'est terminé quand même,

00:21:43Mery.

00:21:43Non, mais oui,

00:21:43mais bien sûr.

00:21:44Donc, le monde a été fondé

00:21:47par...

00:21:47Il est terrible.

00:21:48Vous avez vu,

00:21:49on ne peut pas l'arrêter.

00:21:50Oui.

00:21:50Par des cathos de gauche

00:21:52et d'extrême-gauche.

00:21:53Donc, je ne crois pas

00:21:54que leur problème

00:21:55ce soit le Dieu.

00:21:57Leur problème est évidemment

00:21:58de mettre tout le monde

00:21:59à égalité.

00:22:01Et surtout,

00:22:02ils le font de façon malveillante.

00:22:03Mais ils sentent quelque chose.

00:22:05Ils sentent qu'il y a

00:22:06effectivement quelque chose

00:22:08comme une inspiration

00:22:09patriotique, identitaire,

00:22:11française, civilisationnelle.

00:22:13Vous voulez ?

00:22:13Et que la dimension chrétienne

00:22:14en fait partie ou pas.

00:22:15D'ailleurs,

00:22:16ça dépend des gens.

00:22:17Mais ils sentent

00:22:17qu'il y a quelque chose

00:22:18derrière ça.

00:22:19Et ça ne leur plaît pas,

00:22:20ça ne leur fait pas.

00:22:20Pardon.

00:22:21Vous avez entendu le carillon.

00:22:23Et si Gilles William Golnadel

00:22:24était là,

00:22:25il vous dirait

00:22:25que c'est la haine

00:22:26de l'homme blanc.

00:22:27Bien aussi bête que cela,

00:22:29c'est en tout cas

00:22:30souvent son analyse.

00:22:31Jean-Pierre Foucault.

00:22:32Oui, Pascal Praud,

00:22:33bonjour.

00:22:33Est avec nous.

00:22:34Jean-Pierre Foucault,

00:22:35bonjour.

00:22:36Bonjour, cher Pascal.

00:22:37J'ai quatre affirmations.

00:22:40à vous proposer.

00:22:42D'accord, j'écoute.

00:22:44Laquelle

00:22:44de ces affirmations

00:22:46est fausse ?

00:22:47Oui.

00:22:48Marseille

00:22:48est la plus belle ville du monde.

00:22:51Vraie.

00:22:52Jean-Pierre Foucault

00:22:53est le plus grand

00:22:54animateur du monde.

00:22:56Faux.

00:22:57Le PSG gagnera

00:22:58la Ligue des Champions

00:22:59cette année.

00:23:01Faux.

00:23:02Non, vrai,

00:23:03si vous voulez.

00:23:04Doma Hill

00:23:04a 83 ans.

00:23:07Bon, il y en avait

00:23:08qu'une qui était fausse.

00:23:10Vous avez dit faux, faux.

00:23:11Il y en avait qu'une

00:23:12qui était fausse.

00:23:12Bon, ça va Jean-Pierre Foucault ?

00:23:13Écoutez, ça va très bien.

00:23:14Je suis là en tant que stagiaire

00:23:15pendant une petite semaine.

00:23:17Ne vous inquiétez pas,

00:23:18à l'issue de la semaine,

00:23:19je reviendrai l'année prochaine.

00:23:20Quel exemple

00:23:20pour la jeune génération ?

00:23:22Quel exemple ?

00:23:22Un indi de Pâques,

00:23:23vous êtes là derrière le micro.

00:23:25Quel exemple

00:23:25que vous donnez

00:23:26à la France entière ?

00:23:27Merci beaucoup.

00:23:28Vous serez là à 11h sur Europe 1,

00:23:30Pascal ?

00:23:30Si tout va bien,

00:23:31mais nul ne sait

00:23:32ni le jour d'une heure,

00:23:33comme vous le savez bien.

00:23:36Mais a priori,

00:23:37je vais tenir encore

00:23:37une heure et demie.

00:23:38Merci 9h22.

00:23:40Merci Jean-Pierre Foucault

00:23:41qui évidemment,

00:23:42d'abord on salue Thomas Hille

00:23:43que vous connaissez,

00:23:44qui a pris quelques jours

00:23:45de vacances avec Anissa.

00:23:47On les salue tous les deux

00:23:48et c'est donc Jean-Pierre

00:23:48qui est dans ce rendez-vous

00:23:50entre 9h30 et 11h

00:23:54chaque matin

00:23:54sur Europe 1.

00:23:56Vous êtes d'ailleurs peut-être

00:23:56à l'antenne d'Europe 1

00:23:57en train de rentrer déjà.

00:23:58Comme il ne fait pas très beau,

00:23:59il y a pas mal de gens

00:24:00qui peut-être reviennent

00:24:01dans leur ville

00:24:02ce lundi de Pâques.

00:24:05Qu'on les salue s'ils nous écoutent.

00:24:07Il va y avoir beaucoup

00:24:07d'embouteillages

00:24:08et nous allons marquer.

00:24:10Mais non mais c'est vrai.

00:24:10Qu'est-ce que vous croyez ?

00:24:12Mais non mais c'est

00:24:12quasiment la pire journée

00:24:16de l'année sur les routes.

00:24:17Il y avait 1000 kilomètres

00:24:19de bouchons vendredi.

00:24:20Mais oui.

00:24:20Mais ce matin c'était un luxe

00:24:21d'arriver à l'émission

00:24:22sans embouteillage.

00:24:24Dans Paris,

00:24:24c'était un mirage,

00:24:25une hallucination.

00:24:26Mais ça c'est formidable.

00:24:28Effectivement,

00:24:28dans Paris,

00:24:29les Parisiens sont partis

00:24:31donc ils sont tous

00:24:31à la Renardière.

00:24:32Nous allons marquer une pause

00:24:35et nous revenons

00:24:36et on parlera notamment

00:24:37d'Emmanuel Macron

00:24:38qui est à Mayotte.

00:24:42Vincent Delahe est avec nous.

00:24:43Vous êtes sénateur

00:24:44union centriste de l'Essonne.

00:24:45Bonjour.

00:24:46Je vous ai invité

00:24:46parce que vous avez parlé

00:24:47de l'électricité.

00:24:48Parce que je n'arrive pas

00:24:49à savoir,

00:24:50j'ai des informations

00:24:51contradictoires.

00:24:52J'ai l'impression

00:24:52que ça monte.

00:24:53C'est-à-dire que moi,

00:24:54je ne vais pas parler

00:24:55de ma propre facture

00:24:56mais j'ai regardé

00:24:57ma facture

00:24:58et la plus tôt.

00:25:00pour fournisseurs.

00:25:01Moi,

00:25:01j'ai regardé également,

00:25:02ça a beaucoup monté.

00:25:03Voilà.

00:25:03J'ai le droit

00:25:04de dire mon fournisseur

00:25:05ou pas ?

00:25:05C'est Engie.

00:25:07Moi,

00:25:07c'est Total Énergie.

00:25:09D'accord.

00:25:09On va dire la troisième.

00:25:11Mais j'ai des informations

00:25:13contradictoires

00:25:13parce qu'on me dit

00:25:13que ça n'augmente pas partout.

00:25:15Donc,

00:25:15j'ai l'impression

00:25:17qu'il y a beaucoup de gens

00:25:19qui m'ont appelé,

00:25:19qui me laissent des messages

00:25:20en me disant

00:25:21parler d'électricité,

00:25:22parler d'électricité,

00:25:23ça explose.

00:25:24Et puis,

00:25:24quand je demande vraiment,

00:25:25on me dit

00:25:25non,

00:25:26finalement,

00:25:26ça n'explose pas tant.

00:25:27C'est très variable.

00:25:28Voilà,

00:25:28vous allez nous expliquer

00:25:29tout à l'heure.

00:25:30Mais Sommayal Abidi

00:25:31pour le moment

00:25:31est avec nous

00:25:32et nous rappelle les titres.

00:25:37Bonjour Pascal,

00:25:38bonjour à tous.

00:25:39Emmanuel Macron

00:25:39est arrivé à Mayotte,

00:25:41première étape

00:25:41de sa tournée

00:25:42de cinq jours

00:25:42dans le sud-ouest

00:25:43de l'océan Indien.

00:25:45Le président va rencontrer

00:25:46les officiels

00:25:47et par les reconstructions

00:25:48de l'île

00:25:48quatre mois

00:25:49après le passage

00:25:49dévastateur

00:25:50du cyclone Chido.

00:25:52Puis,

00:25:52le chef de l'État

00:25:53se rendra à la Réunion

00:25:54Madagascar

00:25:54et enfin à l'île Maurice.

00:25:57L'Ukraine accuse la Russie

00:25:58d'avoir repris ses frappes aériennes.

00:26:00C'est ce qu'indiquent ce matin

00:26:00des responsables régionaux ukrainiens.

00:26:03Le sud et l'est du pays

00:26:04ont été visés

00:26:05alors que Vladimir Poutine

00:26:06avait promis

00:26:06une trêve pascale,

00:26:08trêve que les deux pays

00:26:09en guerre

00:26:09s'accusent mutuellement

00:26:10d'avoir violé.

00:26:12Et puis,

00:26:12après la Corrèze

00:26:13et la Dordogne,

00:26:14la Gironde

00:26:14également placée

00:26:15en vigilance orange crue.

00:26:17Depuis samedi,

00:26:17le niveau des eaux

00:26:18ne cesse de monter.

00:26:19L'épisode plus vieux persiste

00:26:21qui devrait entraîner

00:26:21des pics de cru

00:26:22et fait redouter

00:26:23le pire aux autorités

00:26:25qui appellent à la plus grande prudence.

00:26:28Merci Somaï.

00:26:28On termine avec le chapitre

00:26:30si j'ose dire religion.

00:26:32Antoine Léoman

00:26:33qui propose de supprimer

00:26:35des jours fériés.

00:26:35Il y a eu pas mal de réactions.

00:26:36Notamment Gilbert Collard

00:26:37qui a dit

00:26:38c'est LFI qu'il faut supprimer.

00:26:39Ça reposera.

00:26:40C'est plutôt drôle.

00:26:41Emmanuel Brisson

00:26:42qui a dit

00:26:43cette extrême gauche

00:26:44qui rêve d'effacer nos racines

00:26:45et piétiner notre identité chrétienne.

00:26:46Qu'elle sache une chose,

00:26:47nous défendrons la France

00:26:48quoi qu'il en coûte.

00:26:50Jour férié en France,

00:26:51vous avez effectivement

00:26:52le lundi de Pâques

00:26:53vous avez le jeudi de l'Ascension

00:26:5540ème jour à partir

00:26:56du dimanche de Pâques

00:26:57vous avez le lundi de Pentecôte

00:26:58jour férié évidemment

00:26:59en lien avec

00:27:01la chrétienté

00:27:03il y a l'Assomption

00:27:04le 15 août

00:27:05le 1er novembre

00:27:07et puis Noël.

00:27:09Donc vous avez en fait

00:27:096 jours

00:27:11fériés

00:27:126 jours pour 2000 ans d'histoire.

00:27:14Convenez que c'est pas

00:27:15c'est pas...

00:27:16Et d'ailleurs le lundi de Pâques

00:27:17ne correspond à rien

00:27:19on pourrait même dire

00:27:21que le lundi de Pâques

00:27:22on ne fait rien

00:27:23de manière religieuse

00:27:25c'était simplement

00:27:26qu'on donnait

00:27:27un jour férié

00:27:28pour récupérer

00:27:29du dimanche de Pâques

00:27:30mais ça ne correspond à rien

00:27:31dans la liturgie.

00:27:32Jusqu'au 19ème siècle

00:27:33c'était 8 jours

00:27:34fériés qui suivent le Pâques

00:27:36la tête de l'empereur

00:27:37Constantin

00:27:38et puis ça a été

00:27:39renégocié par Napoléon

00:27:41au moment du Concordat

00:27:42et Pissette a négocié

00:27:44donc on accorde

00:27:45juste un jour

00:27:46le lundi de Pâques

00:27:47qui suit le dimanche de Pâques.

00:27:49C'était intéressant

00:27:50parce qu'Antoine Léomant

00:27:50quand il parlait

00:27:51de la fête des travailleurs

00:27:52il disait

00:27:53c'est un jour sacré

00:27:54donc on sort jamais du sacré

00:27:55on peut même

00:27:56quand on sort d'une religion

00:27:58en tout cas

00:27:59dans une société

00:27:59le sacré se déplace

00:28:01il se redéfinit

00:28:02il change d'objet.

00:28:03Mais le sacré

00:28:04le sacré

00:28:05ça peut être personnel

00:28:06pour vous

00:28:06le sacré

00:28:07c'est peut-être

00:28:07le banc

00:28:08sur lequel vous avez

00:28:10un jour rencontré

00:28:11votre fiancé

00:28:12et qui devient

00:28:13un banc

00:28:14sacré

00:28:14parce que ce jour-là

00:28:15vous êtes embrassé

00:28:17pour la première fois

00:28:18c'est vrai

00:28:18la mairie de Paris

00:28:19l'a enlevé

00:28:20mais non mais bien sûr

00:28:21mais ce que je dis

00:28:22est vrai

00:28:22il y a des gens

00:28:23qui gardent

00:28:24par exemple

00:28:24qui gardent

00:28:25un paquet de cigarettes

00:28:27que l'autre a touché

00:28:28que sais-je

00:28:29vous avez raison

00:28:30le sacré

00:28:33évidemment

00:28:33parce qu'elle

00:28:34c'est un peu

00:28:35du fétichisme

00:28:35mais pourquoi

00:28:37vous dites ça

00:28:38je plaisante

00:28:39un tout petit peu

00:28:39il y a des dates

00:28:40qui sont sacrées

00:28:41il y a des couples

00:28:42le jour où

00:28:42ils se sont sacrés

00:28:43le jour où

00:28:45ils se sont rencontrés

00:28:46c'est une date

00:28:47pour eux sacrée

00:28:48oui

00:28:48le sacré

00:28:50il y a quand même

00:28:50une dimension

00:28:51normalement collective

00:28:52mais pas toujours

00:28:57mais quand c'est chacun le sien

00:28:58vous voyez bien

00:28:59qu'on ne fait pas non plus

00:29:00une société

00:29:00avec chacun son sacré

00:29:01c'est pour ça

00:29:02qu'on essaye

00:29:03de créer des sacrés

00:29:04collectifs

00:29:04on peut avoir les deux

00:29:06on peut avoir

00:29:06des sacrés collectifs

00:29:06on était exemple Pierre Foucault

00:29:07tout à l'heure

00:29:07sacrée soirée

00:29:09donc voilà

00:29:09non mais comprenez

00:29:11ce que je veux dire

00:29:11il y a aussi une part

00:29:12parfois chacun a son

00:29:13une part de sacré

00:29:15en lui

00:29:15forcément je suis sûr

00:29:16que vous avez

00:29:16quelque chose de sacré

00:29:17en vous

00:29:17qui n'appartient qu'à vous

00:29:18un endroit

00:29:20un moment

00:29:20un livre

00:29:22je n'en sais rien

00:29:23bon

00:29:23pour terminer tout à fait

00:29:25sur ces chapitres là

00:29:27à Liège

00:29:27des centaines de corans

00:29:28ont été retrouvés

00:29:29par les habitants

00:29:30samedi matin

00:29:30dans les boîtes aux lettres

00:29:31sur les voitures

00:29:32fait signaler

00:29:33dans la matinée

00:29:33du samedi 19 avril

00:29:34des corans

00:29:35rédigés en français

00:29:36déposés sur les pare-brises

00:29:37de voitures

00:29:38je voulais qu'on écoute

00:29:39Claude Moniquet

00:29:40qui est intervenu

00:29:41sur ce sujet

00:29:42on n'avait pas vu ça

00:29:44quand même

00:29:45depuis un certain temps

00:29:46en Europe

00:29:46le fait que ça se produise

00:29:48aujourd'hui

00:29:50face au week-end

00:29:51il y a quelques jours

00:29:52semble être une indication

00:29:54que ces salafistes

00:29:55qui se sont quand même

00:29:56qui s'étaient faits

00:29:57plus discrets

00:29:58publiquement

00:29:59depuis les attentats

00:30:00de 2015

00:30:02à aujourd'hui

00:30:03d'ailleurs

00:30:04en fait

00:30:05ils sont en train

00:30:06de réinvestir

00:30:07le territoire public

00:30:09et ils ne vont certainement

00:30:11pas s'arrêter là

00:30:11on aura sans doute

00:30:14d'autres

00:30:14on peut avoir

00:30:15d'autres distributions

00:30:16de corans

00:30:16on peut avoir

00:30:17des prêches publiques

00:30:18on peut avoir

00:30:18des appels

00:30:19à la prière

00:30:19en public

00:30:20on peut avoir

00:30:20une série de choses

00:30:21qui se passeront

00:30:22dans les jours

00:30:24les semaines

00:30:25et les mois à venir

00:30:26en Europe

00:30:26y compris en France

00:30:27Vincent Delahaye

00:30:28donc avec nous ce matin

00:30:29est sénateur union centriste

00:30:30de l'Essonne

00:30:31et on parlera

00:30:31dans une seconde

00:30:32de l'électricité

00:30:33mais je voulais

00:30:33qu'on voit

00:30:33les images

00:30:34de Mayotte

00:30:35alors il y a toujours

00:30:36un côté

00:30:36cérémonie

00:30:39des écrouelles

00:30:40le président de la république

00:30:42qui se déplace

00:30:43quelque part

00:30:43et on l'a vu tout à l'heure

00:30:44ces images

00:30:45où il serre la main

00:30:46des gens

00:30:48il touche

00:30:49j'ai envie de dire

00:30:50les uns les autres

00:30:51il va peut-être faire

00:30:53quelques miracles

00:30:54en tout cas

00:30:56il est intervenu ce matin

00:30:57pour tout dire

00:30:58c'est quand même

00:30:59assez courageux

00:30:59d'aller à Mayotte

00:31:00parce qu'il risque

00:31:01de se faire

00:31:03réprimander

00:31:04parce que rien n'a été fait

00:31:05en clair

00:31:05rien n'a été fait

00:31:06rien ne sera fait

00:31:07si on espère

00:31:08que ça sera fait

00:31:09mais rien n'a été fait

00:31:10ni sur le plan

00:31:10de l'immigration

00:31:11ni sur le plan

00:31:12de la reconstruction

00:31:12il y a quand même

00:31:13la loi

00:31:13qui a été adoptée

00:31:14au parlement

00:31:15sur le durcissement

00:31:16du droit du sol

00:31:16qui n'a pas encore

00:31:17été promulguée

00:31:17on attend le conseil constitutionnel

00:31:19qui va la retoquer

00:31:21il y a une loi d'exception

00:31:22donc là

00:31:23il n'y a que des coups

00:31:25à prendre

00:31:25franchement

00:31:26il avait été le cas

00:31:27au mois de décembre

00:31:27rappelez-vous

00:31:27il avait été mal mené

00:31:28il y retourne

00:31:30il y retourne

00:31:30il ne s'est rien passé

00:31:31entre décembre et aujourd'hui

00:31:32donc c'est sûr

00:31:32que les coups à prendre

00:31:33sont évidents

00:31:33bon alors je voudrais

00:31:34qu'on l'écoute

00:31:35au pied de la passerelle

00:31:37sur ce qu'il a dit

00:31:38il y a quelques minutes

00:31:39sur l'engagement

00:31:40j'avais pris l'engagement

00:31:43en décembre dernier

00:31:44à l'issue de Chido

00:31:45de pouvoir

00:31:46revenir quelques mois

00:31:48plus tard

00:31:49j'avais promis

00:31:49de revenir au printemps

00:31:52pour faire un point

00:31:54sur cette première étape

00:31:55de réponse à l'urgence

00:31:56aux côtés

00:31:57de toutes les populations

00:31:58et puis de préparation

00:32:00de la reconstruction

00:32:00c'est ce que je suis venu faire

00:32:02aujourd'hui

00:32:03accompagné

00:32:04du ministre d'Etat

00:32:05aux Outre-mer

00:32:06de la ministre de l'Agriculture

00:32:07du ministre de la Santé

00:32:08du ministre délégué

00:32:10aux affaires étrangères

00:32:11aux côtés des élus

00:32:12et je veux ici

00:32:13en arrivant

00:32:15d'abord rendre hommage

00:32:16à la force de résistance

00:32:18de tout le peuple

00:32:19maorais

00:32:19de tous nos compatriotes

00:32:21qui ont su

00:32:22durant tous ces mois

00:32:23résister à des conditions

00:32:25extrêmement difficiles

00:32:26Le président de la République

00:32:27qui s'est posé il y a quelques heures

00:32:29il y a une heure de décalage

00:32:31entre Mayotte et Paris

00:32:32écoutons ce qu'il a dit

00:32:33également sur l'urgence

00:32:34La période a été stabilisée

00:32:37je dirais qu'on a répondu

00:32:38à l'urgence extrême

00:32:40maintenant je suis là

00:32:41pour faire le constat

00:32:41de ce qui est bien fait

00:32:42ce qui n'est pas assez bien fait

00:32:44pour donner un coup d'accélérateur

00:32:45mais également avec

00:32:47les ministres

00:32:48le préfet

00:32:48le général Facon

00:32:49qui a été désigné

00:32:50à cet effet

00:32:51pouvoir donner le cap

00:32:53des prochains mois

00:32:54et de la reconstruction

00:32:55à l'issue de ce déplacement

00:32:56nous tiendrons

00:32:57un conseil des ministres

00:32:58dans l'avion

00:32:59qui permettra

00:33:00après la lecture

00:33:01donc au conseil d'Etat

00:33:02de passer en conseil des ministres

00:33:04une loi organique

00:33:05et une loi de programmation

00:33:07pour la reconstruction

00:33:08de Mayotte

00:33:08qui sera

00:33:09qui contiendra

00:33:11des dispositions

00:33:12pour lutter

00:33:13contre l'immigration clandestine

00:33:15accélérer les délais

00:33:16de reconstruction

00:33:16mais également

00:33:18une programmation

00:33:18en termes de travaux

00:33:21justement

00:33:21pour Mayotte

00:33:22Thomas il reste quelques heures

00:33:24c'est symbolique bien sûr

00:33:25mais c'est quand même

00:33:26le président de la république

00:33:27qui va dans un territoire

00:33:28qui a été abîmé

00:33:29mais il repart ce soir

00:33:30il repart ce soir

00:33:31il fera un conseil des ministres

00:33:32depuis l'avion

00:33:33pour parler

00:33:34de cette loi

00:33:34qui va permettre

00:33:35la reconstruction rapide

00:33:36la reconstruction évidemment

00:33:37c'est le fait

00:33:38de ne pas avoir recours

00:33:38aux bidonvilles

00:33:39mais on l'a vu

00:33:39les récits qui nous parviennent

00:33:40de Mayotte

00:33:41montrent qu'il y a déjà

00:33:42des bidonvilles

00:33:42qui sont de retour

00:33:43alors que la promesse

00:33:43du président

00:33:44c'était justement

00:33:44de ne plus en avoir

00:33:46sur l'archipel

00:33:47la question aussi

00:33:48c'est de l'immigration

00:33:49on verra

00:33:49je pense qu'il y aura

00:33:50des questions sur ce sujet

00:33:51lorsqu'il y aura des échanges

00:33:52avec les habitants

00:33:52c'est un enjeu politique aussi

00:33:54parce que je vous rappelle

00:33:55que Marine Le Pen

00:33:55s'est rendue à Mayotte

00:33:56il y a quelques semaines aussi

00:33:58elle a fait une vidéo

00:33:58il y a quelques jours

00:33:59justement pour dire

00:34:00les promesses ne sont pas

00:34:00suivies des faits

00:34:01attention ça peut être

00:34:02un motif de censure

00:34:03du gouvernement

00:34:04et la reconstruction

00:34:05écoutez le président

00:34:06de la république

00:34:06sur la reconstruction

00:34:07nous ne sommes pas

00:34:09je l'avais très clairement

00:34:10dit il y a 4 mois

00:34:11nous ne sommes pas

00:34:13au moment d'une reconstruction

00:34:14plein et entière

00:34:14là on a fait face

00:34:15à l'urgence

00:34:16on a rétabli les réseaux

00:34:17on a tout fait

00:34:18pour que les écoles

00:34:18soient réouvertes

00:34:19on est à 95%

00:34:20et on est maintenant

00:34:22au début

00:34:23d'une reconstruction

00:34:24durable de Mayotte

00:34:25et la reconstruction

00:34:26durable de Mayotte

00:34:27pour qu'il n'y ait plus

00:34:27les bangas

00:34:28on le sait très bien

00:34:29c'est que nous arrivions

00:34:31à avoir des opérations

00:34:32pérennes de lutte

00:34:33contre l'immigration

00:34:34clandestine

00:34:34ce qu'on a fait

00:34:35avec l'opération requin

00:34:36en février dernier

00:34:37qu'on arrive au décasage

00:34:39et à la reconduite

00:34:40beaucoup plus efficacement

00:34:41et qu'on ait aussi

00:34:42des coopérations

00:34:42encore plus efficaces

00:34:43dans toute la sous-région

00:34:44et donc c'est ce qui doit

00:34:45être fait dans les mois à venir

00:34:46je n'ai aucune naïveté

00:34:47à cet égard

00:34:48le discours qu'il prend là

00:34:50on peut le prendre

00:34:51et le remettre dans 4 mois

00:34:52ça sera exactement pareil

00:34:53non mais donnez le cap

00:34:54les gens en ont marre

00:34:54des phrases

00:34:55oui je suis d'accord

00:34:56Sarah Saban

00:34:56on est suffisamment dur

00:34:58sur les 8 ans

00:35:00d'Emmanuel Macron

00:35:01pour souligner

00:35:02qu'il arrive à Mayotte

00:35:04le bout d'un processus

00:35:05qui est enclenché

00:35:06il y a quelques années

00:35:07c'était en 2024

00:35:08en 2023

00:35:09il y avait déjà eu

00:35:10de graves incidents à Mayotte

00:35:11on nous a dit

00:35:11cette fois vraiment

00:35:12il y a une prise de conscience

00:35:13énorme

00:35:14et on va faire table rase

00:35:16et tout reprendre

00:35:16donc là

00:35:17il faut arrêter

00:35:18de s'auto-congratuler

00:35:19en disant

00:35:19c'est formidable

00:35:20il a fait un alerte

00:35:20non mais il ne l'aurait pas fait

00:35:22ça aurait été pareil

00:35:22alors sans auto-congratulation

00:35:24Olivier de la Garde

00:35:24c'était un général

00:35:25qui était à la manœuvre

00:35:28pour la reconstruction

00:35:28c'est étonnant

00:35:29c'était également

00:35:30un général

00:35:31qui était à la manœuvre

00:35:32pour Notre-Dame

00:35:33la chose militaire

00:35:35tout d'un coup

00:35:36devient

00:35:36la chose militaire

00:35:38devient plus à la mode

00:35:39que la haute administration

00:35:42enfin voilà

00:35:42je vous propose

00:35:43de ne pas mettre

00:35:44trop de générants

00:35:44quand même

00:35:45pour gouverner le pays

00:35:46pas tout de suite

00:35:47je vous propose

00:35:48je ne sais pas

00:35:49si c'est une bonne idée

00:35:50c'est assez étonnant

00:35:51parce qu'a priori

00:35:51ce n'est pas leur boulot

00:35:52mais c'est par contre

00:35:53ce qui est très intéressant

00:35:53c'est qu'il y a un sondage

00:35:54dans le Figaro ce matin

00:35:55qui montre que les français

00:35:56perdent confiance en la justice

00:35:57et au contraire

00:35:57ont de plus en plus confiance

00:35:58de l'armée

00:35:59c'est intéressant

00:35:59le parallèle à Mayotte

00:36:00précisément

00:36:00parce que je vous rappelle

00:36:01l'opération Wambushu

00:36:02qui avait été diligentée

00:36:03par Gérald Darmanin

00:36:04avait été tuée dans l'oeuf

00:36:05par une magistrate

00:36:07qui se trouve

00:36:07était membre du syndicat

00:36:08de la magistrature

00:36:09donc on voit bien là

00:36:10le parallèle

00:36:11qui s'exerce à Mayotte

00:36:12bon est-ce qu'on peut

00:36:14la confiance des français

00:36:15d'ailleurs dans la justice

00:36:1648% des français

00:36:17quand même

00:36:17ils font son confiance

00:36:19contre 63%

00:36:21il va partir pour la réunion

00:36:24après le président

00:36:25de la république

00:36:25et puis vous avez vu

00:36:26qu'il était accompagné

00:36:27de son épouse Brigitte

00:36:28ce qui n'est pas toujours

00:36:29le cas d'ailleurs

00:36:29ça sera aussi à Lille-Maurice

00:36:32pour la première visite

00:36:32d'un président français

00:36:33depuis les années 90

00:36:34ah bon ?

00:36:35oui c'était Chirac

00:36:37ah non Mitterrand

00:36:38Mitterrand 93

00:36:40parce que Chirac

00:36:41connaissait le coin

00:36:42oui Jacques Chirac

00:36:43effectivement

00:36:44cette affaire d'électricité

00:36:46monsieur Delay

00:36:47d'abord pourquoi

00:36:47vous êtes un spécialiste

00:36:49de l'électricité ?

00:36:50c'est parce que

00:36:50ça intéresse beaucoup

00:36:51les français

00:36:52qu'on s'est dit

00:36:53que les prix évoluaient

00:36:55beaucoup

00:36:55qu'on se demandait

00:36:55si on avait assez

00:36:56de production d'électricité

00:36:57à un moment donné

00:36:58et que j'ai souhaité

00:36:59au Sénat proposer

00:37:00une commission d'enquête

00:37:01l'an dernier

00:37:02sur le sujet

00:37:03sur la production

00:37:04la consommation

00:37:04qui était passionnante

00:37:05on en a passé ici

00:37:06où on entendait

00:37:07M. Progliaux

00:37:08mais c'était passionnant

00:37:09de les écouter

00:37:10tout à fait

00:37:10bon est-ce que

00:37:11alors moi je lis

00:37:13par exemple

00:37:13Eric Herlin

00:37:14qui est un intervenant

00:37:15que je suis sur

00:37:16les réseaux Twitter

00:37:17il dit

00:37:17le prix de l'électricité

00:37:18commence à décoller

00:37:19lorsqu'on installe

00:37:19les éoliennes et le solaire

00:37:20aucune utilité

00:37:22mais une facture

00:37:22multipliée par deux

00:37:23stop ou encore

00:37:24ça c'est vrai ou pas ?

00:37:26c'est pas faux en tout cas

00:37:27à un moment donné

00:37:30on avait un prix de l'électricité

00:37:31qui était très bas

00:37:32grâce au nucléaire

00:37:33et depuis pas mal d'années

00:37:35on a donné

00:37:36on a souhaité développer

00:37:37les énergies renouvelables

00:37:38dites renouvelables

00:37:39qui sont en fait intermittentes

00:37:40parce que quand il n'y a pas de vent

00:37:41il n'y a pas de soleil

00:37:41il n'y a pas d'électricité

00:37:43et on a mis

00:37:44beaucoup de moyens dessus

00:37:45et ces moyens

00:37:45ils se retrouvent dans la facture

00:37:46ils se retrouvent dans la facture

00:37:48notamment par le bien

00:37:49d'une taxe

00:37:49qui s'appelle

00:37:50l'assise sur l'électricité

00:37:51qui a été baissée

00:37:52car l'électricité

00:37:53a énormément augmenté

00:37:54ces dernières années

00:37:54mais qui a été remise

00:37:55à son niveau

00:37:56à 32 euros

00:37:57donc en fait

00:37:57on a une électricité

00:37:58qui subit

00:37:59le coût

00:38:00des énergies renouvelables

00:38:02qu'on a voulu développer

00:38:03et qui subit en plus

00:38:04une fiscalité

00:38:07qui est très importante

00:38:07mais on est fou

00:38:08d'avoir fait ça

00:38:09en fait on a fait n'importe quoi

00:38:11comme dans tellement de domaines

00:38:12parce qu'on n'est pas rationnel

00:38:13Pascal on n'est pas rationnel

00:38:15et où on n'est pas rationnel

00:38:16ou on est idéologue

00:38:17on est idéologue

00:38:18il y a les deux

00:38:18mais quand on est idéologue

00:38:20souvent on n'est pas rationnel

00:38:21mais est-ce qu'on peut faire marche

00:38:23moi je suis

00:38:26les éoliennes

00:38:27c'est une horreur

00:38:28une horreur

00:38:29la baie de la Baule

00:38:29est un scandale

00:38:31il y a des beaux lois

00:38:32qui nous écoutent

00:38:32c'est une honte

00:38:33les pêcheurs

00:38:34la biodiversité est attaquée

00:38:37c'est d'une laideur absolue

00:38:39et ça ne sert à rien

00:38:40est-ce que ce que je dis

00:38:41est vrai ou pas ?

00:38:43en grande partie

00:38:43qu'est-ce qu'il faut ?

00:38:45et ça coûte

00:38:46et ça coûte

00:38:47en grande partie

00:38:48si elles n'existaient pas

00:38:49ce serait pareil

00:38:50notre rapport

00:38:51de la commission d'enquête du Sénat

00:38:53a conclu qu'il fallait arrêter

00:38:55de soutenir fortement

00:38:56les énergies renouvelables

00:38:57qu'on les laisse vivre leur vie

00:38:59si elles peuvent vivre leur vie

00:39:01tant mieux

00:39:01mais il faut se concentrer

00:39:03sur le nucléaire

00:39:03on a lâché le nucléaire

00:39:04pendant des années

00:39:05et si on veut avoir

00:39:06une électricité

00:39:07relativement bon marché

00:39:08et qui nous permette

00:39:09d'être compétitif

00:39:10au niveau international

00:39:11il faut se concentrer sur le nucléaire

00:39:12l'histoire du marché

00:39:13de l'électricité

00:39:14auquel je ne comprends rien

00:39:15et les français avec

00:39:16est-ce qu'il faut sortir

00:39:17du marché de l'électricité

00:39:18je crois que c'est

00:39:19Mme Le Pen qui demande

00:39:20ça

00:39:20ou est-ce que

00:39:21quel est notre intérêt ?

00:39:23parce que d'abord

00:39:23est-ce qu'on peut l'expliquer

00:39:24en deux mots

00:39:25ce marché de l'électricité ?

00:39:25c'est aussi un peu idéologique

00:39:28c'est-à-dire qu'on était

00:39:29des libéraux en Europe

00:39:31moi je suis libéral

00:39:32mais l'Europe a voulu

00:39:33être libérale

00:39:34et dire

00:39:34le marché de l'électricité

00:39:35c'est un marché comme les autres

00:39:36ce qui n'est pas tout à fait le cas

00:39:37parce que l'électricité

00:39:38ne se stocke pas

00:39:38et ce n'est pas un produit

00:39:40comme les autres

00:39:41mais on a voulu en faire

00:39:42un produit comme les autres

00:39:42et on a voulu du coup

00:39:44avoir des fournisseurs

00:39:45alternatifs

00:39:45de la concurrence

00:39:47en fait il y avait EDF

00:39:48qui dominait le marché

00:39:49et on a dit

00:39:50il en faut d'autres

00:39:51donc pour en avoir d'autres

00:39:52on a suscité des vocations

00:39:55et on a dit à EDF

00:39:56vous allez vendre

00:39:57votre électricité

00:39:58parce que c'est EDF

00:39:59qui produisait

00:39:59globalement

00:40:00vous allez vendre

00:40:01votre électricité

00:40:02à bas prix

00:40:02donc on a fait

00:40:04un dispositif

00:40:05qui s'appelle

00:40:05l'AREN

00:40:05mais qui faisait

00:40:06que EDF vend

00:40:07et continue à vendre

00:40:09jusqu'à la fin de l'année

00:40:09aux fournisseurs alternatifs

00:40:12dès un prix d'électricité

00:40:13très bas

00:40:14donc c'est EDF

00:40:15qui en fait finance

00:40:15une partie des fournisseurs

00:40:17alternatifs

00:40:17et après

00:40:18pour le prix d'électricité

00:40:19vous posiez ENGIE

00:40:20ou d'autres

00:40:21il y a différents contrats

00:40:22vous avez les contrats

00:40:23réglementés

00:40:24c'est 70% des français

00:40:25à peu près

00:40:25qui ont des contrats

00:40:26réglementés

00:40:26ça c'est assez facile

00:40:28à voir

00:40:29après vous avez

00:40:3030% qui restent

00:40:31à peu près 11 millions

00:40:32de français

00:40:33dont vous êtes

00:40:33qui ont des contrats

00:40:35qui peuvent varier

00:40:36en fonction

00:40:37d'un certain nombre

00:40:37de dispositifs

00:40:38et pourquoi vous dites

00:40:38que moi j'ai un contrat

00:40:40non réglementé

00:40:41qu'est-ce que vous en savez ?

00:40:42j'en sais rien

00:40:42vous êtes chez ENGIE

00:40:45parce que les contrats

00:40:46réglementés sont principalement

00:40:47chez EDF

00:40:47principalement chez EDF

00:40:49c'est-à-dire que si par exemple

00:40:50la SNCF

00:40:52alors j'avais été convaincu

00:40:54par la CGT

00:40:54pour le coup

00:40:55que c'était un monopole

00:40:56naturel

00:40:57la SNCF

00:40:59que c'était pas utile

00:41:00d'avoir des concurrences

00:41:01parce que sur les petites lignes

00:41:02franchement

00:41:02il n'y aura jamais

00:41:03donc je trouvais

00:41:04que c'était une bonne idée

00:41:05bon

00:41:06de la même manière

00:41:07est-ce que si l'EDF

00:41:09avait le monopole

00:41:10en France

00:41:11de l'électricité

00:41:12qui est un monopole

00:41:13naturel

00:41:14et nous

00:41:15on n'est pas des idéologues

00:41:16c'est un monopole naturel

00:41:18vous êtes un libéral

00:41:19mais pas un idéologue

00:41:19est-ce qu'on paierait moins cher

00:41:20notre électricité ?

00:41:22alors c'est pas impossible

00:41:23c'est pas impossible

00:41:24je suis désolé

00:41:25je suis un peu normand

00:41:27mais je peux pas vous dire

00:41:28oui forcément

00:41:29on le paierait moins cher

00:41:30mais on a voulu avoir

00:41:31des fournisseurs alternatifs

00:41:32normalement ça aurait dû être

00:41:33aussi des producteurs alternatifs

00:41:35c'est-à-dire qu'on a voulu avoir

00:41:37des gens qui s'intéressent

00:41:38à l'électricité

00:41:38et qui en même temps

00:41:39produisent de l'électricité

00:41:40en fait aujourd'hui

00:41:41le principal producteur

00:41:43ça reste EDF

00:41:44et donc à partir de ce moment-là

00:41:45effectivement

00:41:46avoir un monopole

00:41:47ça ne serait pas complètement

00:41:47est-ce que l'électricité

00:41:49augmente oui ou non

00:41:49parce que

00:41:50ça dépend de l'électricité

00:41:51ça dépend des contrats

00:41:52il y a des gens qui disent

00:41:53ma facture explose

00:41:54alors moi je reçois

00:41:55depuis qu'on parle

00:41:57vous voyez sur mon texto

00:41:59sur mon portable

00:42:01il y a une dame

00:42:02qui me dit

00:42:03j'ai 60 euros de plus

00:42:05j'ai doublé en 3 ans

00:42:06j'arrive à 3000 euros

00:42:07par an

00:42:08de gaz et d'électricité

00:42:09donc doublé

00:42:10en 3 ans

00:42:11j'ai une autre personne

00:42:12qui dit

00:42:12pourquoi on ne sort pas

00:42:13du calcul du prix de l'Europe

00:42:14comme l'Espagne et le Portugal

00:42:15les Allemands feraient-ils

00:42:16la même chose pour nous ?

00:42:18voilà une bonne question

00:42:19le prix de l'électricité

00:42:20il dépend de pas mal de choses

00:42:21notamment 3 choses

00:42:23il dépend du coût de production

00:42:25il dépend du coût de distribution

00:42:26et il comprend la fiscalité

00:42:28les tarifs réglementés

00:42:30ils ont baissé de 15%

00:42:32au début de l'année

00:42:32au 1er février 2025

00:42:34ils ont baissé de 15%

00:42:35ils auraient dû baisser de plus

00:42:37pourquoi ils n'ont pas baissé de plus ?

00:42:39parce qu'on a réaugmenté la fiscalité

00:42:41donc comme on a réaugmenté la fiscalité

00:42:43ça aurait dû baisser de 25%

00:42:44ça n'a baissé que de 15%

00:42:45mais on a dit

00:42:46on baisse de 15%

00:42:47moi je me suis opposé

00:42:48à cette augmentation de la fiscalité

00:42:49mais pourquoi certaines factures montrent ?

00:42:51moi j'ai doublé

00:42:52par exemple en un an

00:42:54la même facture sur la même période

00:42:56il faut regarder votre contrat

00:42:58il faut regarder votre contrat

00:42:59regardez mon contrat

00:43:01c'est-à-dire ?

00:43:01parce que votre contrat

00:43:02il peut

00:43:03si c'est pas un tarif réglementé

00:43:04si c'était un tarif réglementé

00:43:06il aurait dû baisser au 1er février

00:43:07s'il n'a pas baissé au 1er février

00:43:08mais comment je sais

00:43:08s'il est réglementé ou pas ?

00:43:10il y a plein de gens

00:43:10qui ne sont même pas au courant

00:43:11comment je sais

00:43:13que c'est réglementé ou pas ?

00:43:14parce que

00:43:15quand vous signez un contrat

00:43:17vous regardez quand même

00:43:18ce qu'il y a dedans

00:43:18mais j'ai jamais signé de contrat

00:43:20vous ne signez pas de contrat

00:43:21vous ne prenez pas d'abonnement

00:43:22vous ne prenez pas d'abonnement

00:43:23vous ne prenez pas d'abonnement

00:43:23pour votre électricité ?

00:43:24vous avez signé un contrat ?

00:43:26je crois que

00:43:26rappelez-vous

00:43:28de l'introduction de la concurrence

00:43:31il y a eu de la promo

00:43:32d'enfer

00:43:32de ces faux électriciens

00:43:34qui ne produisent rien

00:43:35qui sont des courtiers

00:43:36en électricité

00:43:37on a signé

00:43:40on n'a pas signé

00:43:40est-ce qu'on s'en souvient ?

00:43:41vraiment on n'en sait rien

00:43:42et qu'en réalité

00:43:43j'ai le même fournisseur

00:43:45depuis toujours

00:43:45la concurrence

00:43:47en réalité

00:43:47était supposée

00:43:48faire baisser les prix

00:43:49c'est ce qu'on nous a vendu

00:43:50ce qu'on nous a vendu

00:43:51à tout le monde

00:43:51donc il y a certaines personnes

00:43:53qui ont accepté

00:43:54les nouvelles offres

00:43:54et pendant quelques mois

00:43:56ou quelques années

00:43:57ça a baissé un peu

00:43:58mais en réalité

00:43:59le plus important

00:44:00que vous avez dit

00:44:01c'est qu'on n'a toujours

00:44:02qu'un producteur

00:44:03d'électricité

00:44:04les autres sont des courtiers

00:44:05il faut être un peu concret

00:44:06les gens ne demandent pas

00:44:07le contrat

00:44:08ils appellent

00:44:08et si on veut éviter

00:44:10que ça augmente

00:44:11dans l'avenir

00:44:12mais vous par exemple

00:44:12votre électricité

00:44:13elle a augmenté ou pas ?

00:44:14alors moi

00:44:14elle a baissé de 2%

00:44:15parce que normalement

00:44:16ça a baissé de 15%

00:44:17moi je suis chez EDF

00:44:19mais EDF

00:44:20c'est pas ENJ

00:44:21c'est encore autre chose

00:44:22EDF et ENJ

00:44:23c'est deux choses différentes

00:44:24oui il faut le dire

00:44:25donc tout à fait

00:44:26c'est dit

00:44:27ça a baissé que de 2%

00:44:29pourquoi ?

00:44:29parce qu'ils ont augmenté

00:44:30l'abonnement

00:44:32c'est-à-dire que

00:44:33le tarif a baissé de 15

00:44:34mais l'abonnement

00:44:35lui l'a augmenté

00:44:36alors tiens

00:44:37on va faire un tour de table

00:44:37est-ce que vous faites

00:44:38attention à vos factures ?

00:44:40je suis mensualisé

00:44:42non je ne fais pas

00:44:43très attention

00:44:43vous êtes mensualisé ?

00:44:45on est tous mensualisé

00:44:46moi c'est la même chose

00:44:48c'est que je suis obligé

00:44:49de laisser allumer

00:44:50pour ne pas que mon chien

00:44:50ait le noir

00:44:51enfin ça ne coûte rien

00:44:53c'est pas ce qui coûte

00:44:54beaucoup de chien

00:44:55parce que votre chien

00:44:55il est pourquoi ?

00:44:56non mais j'aime bien

00:44:56laisser allumer

00:44:57pour votre chien ?

00:44:58oui

00:44:58Pascal

00:44:59bon est-ce que

00:45:00c'est pas ma question

00:45:01est-ce que ça a augmenté

00:45:03ou pas ?

00:45:03oui ça a augmenté

00:45:04de combien ?

00:45:05je dirais à 25%

00:45:06bon Nathan

00:45:07moi j'ai une phobie administrative

00:45:08au dernier degré

00:45:09donc lire une facture

00:45:11d'électricité

00:45:12vous êtes un philosophe

00:45:14vous êtes

00:45:15voilà le monde

00:45:16comme ça

00:45:16vous rentrez chez lui

00:45:17c'est allumé

00:45:18il est riche

00:45:20naturellement

00:45:20il ne fait pas attention

00:45:21il y a peut-être des gens

00:45:22qui s'intéressent plus

00:45:24et donc c'est votre épouse

00:45:25qui regarde ça ?

00:45:26je ne sais pas

00:45:27il faudrait lui demander

00:45:28vous n'avez pas des conversations

00:45:29vous avez le soir ?

00:45:30on ne parle pas de nos factures

00:45:31dans les mondes

00:45:32c'est merveilleux

00:45:33parce que l'argent

00:45:34voilà

00:45:34Thomas

00:45:36Thomas

00:45:38comment ?

00:45:38il préfère s'intéresser

00:45:39aux lumières

00:45:39ah

00:45:40bravo

00:45:42ça a augmenté aussi

00:45:43c'est un vrai sujet

00:45:44c'est un vrai sujet

00:45:45et vous savez combien ça a augmenté ?

00:45:47je ne sais pas

00:45:48c'est trimestriel

00:45:48donc c'est un peu difficile

00:45:49c'est trimestriel

00:45:50moi c'est tous les deux mois

00:45:51personne

00:45:52alors lui c'est mensualisé

00:45:53moi c'est tous les deux mois

00:45:54et vous Elisabeth ?

00:45:55je l'avoue

00:45:56je n'en sais rien

00:45:57je suis mensualisé

00:45:57je ne regarde pas

00:45:58c'est prélevé

00:45:59je ne regarde pas

00:46:00c'est symptomatique

00:46:01non mais

00:46:02il faut faire attention

00:46:03à la programmation

00:46:03de notre énergie

00:46:04parce que là

00:46:05on est en train de nous prévoir

00:46:06effectivement

00:46:07une augmentation considérable

00:46:09de l'éolien offshore

00:46:10c'est très cher

00:46:12c'est très très cher

00:46:13et ça va se retrouver

00:46:13dans les factures

00:46:14si on laisse faire

00:46:14donc nous on a souhaité

00:46:15qu'il y ait un débat au Parlement

00:46:16prochainement sur le sujet

00:46:17parce qu'il faut absolument

00:46:19se concentrer

00:46:19sur le redéploiement du nucléaire

00:46:21parce que c'est le redéploiement du nucléaire

00:46:22qui nous permettra

00:46:23d'avoir des factures

00:46:24peu chantes

00:46:25quand Giscard quitte le pouvoir

00:46:26en 81

00:46:27on est autonome à 100%

00:46:29on a eu un plan nucléaire

00:46:31extraordinaire

00:46:32qui était fait par Pierre Besmer

00:46:33on a perdu notre compétence

00:46:34exactement

00:46:35et en plus

00:46:36on a perdu notre compétence

00:46:37vous avez raison

00:46:37parce que Flamanville

00:46:38comme dans tous les domaines

00:46:40on est plus nul qu'avant

00:46:41c'est à dire qu'on avait

00:46:42la meilleure victime du monde

00:46:43on avait eu la meilleure enseignement du monde

00:46:45on avait le meilleur nucléaire du monde

00:46:47on était meilleur en tout

00:46:48et on va finir moins bon

00:46:49en fait

00:46:50c'est dramatique

00:46:51et là c'est de l'idéologie

00:46:53et il y a une compétence

00:46:54je vous remercie beaucoup

00:46:56monsieur Delahaye

00:46:58vous êtes sénateur union centriste

00:47:00de l'Essonne

00:47:01de l'Essonne

00:47:02bon bah écoutez c'est bien

00:47:039h52

00:47:04on va marquer une pause

00:47:06et on va parler de Chabal

00:47:07puisque vous avez peut-être entendu

00:47:09hier sur Canal

00:47:10les soucis

00:47:11qu'il peut avoir

00:47:12alors on va recevoir notre camarade Pierre Douglas

00:47:14aujourd'hui

00:47:15que vous connaissez

00:47:16et puis on va entamer

00:47:18les autres thèmes du jour

00:47:20on parlera de Lyon

00:47:20bien sûr

00:47:21d'Alain Maïc

00:47:22qui a

00:47:23j'allais dire cartonné

00:47:25mais le mot est un peu trivial

00:47:26le président de la République

00:47:27c'est bien la réalité

00:47:28oui qui a été assez rude

00:47:29et puis

00:47:30et puis Anne Hidalgo

00:47:31qui veut être à l'ONU

00:47:32alors là

00:47:33bon voyage

00:47:34bon voyage

00:47:36bon voyage

00:47:37non mais elle pourra arrêter

00:47:39bonne sur vous

00:47:39je soutiens la candidature

00:47:42de madame Hidalgo

00:47:43au compte

00:47:43tout de suite

00:47:44le pape François est mort

00:47:49le pape François est mort

00:47:51et l'information a été donnée

00:47:52il y a quelques secondes

00:47:53sur le fil de l'AFP

00:47:55il était né le 17 décembre 1936

00:47:58à Buenos Aires

00:47:58il était l'évêque de Rome

00:48:00chef du Vatican

00:48:01266ème pape

00:48:03et vous l'aviez vu

00:48:04hier

00:48:05sur les antennes

00:48:06sur le balcon

00:48:08de Saint-Pierre de Rome

00:48:09et chacun avait été

00:48:10frappé

00:48:11de son état de fatigue

00:48:14de son immobilisme

00:48:16il avait

00:48:17prononcé quelques mots

00:48:18la bénédiction

00:48:20Urbi et Torbi

00:48:20et il avait laissé

00:48:22ensuite la parole

00:48:23à celui que je citais

00:48:25tout à l'heure

00:48:26qui est Mgr Ravelli

00:48:27Mgr Ravelli

00:48:28qui avait fait

00:48:29cette ultime déclaration

00:48:30symboliquement

00:48:32chacun remarquera

00:48:33que le pape

00:48:34meurt le lundi

00:48:35Pascal

00:48:36au lendemain

00:48:37du dimanche

00:48:38de Pâques

00:48:39qu'il était présent hier

00:48:40pour une dernière fois

00:48:41qu'il a sans doute voulu

00:48:42bien évidemment

00:48:44assurer

00:48:45sa mission

00:48:46et qu'il restera

00:48:48comme un pape

00:48:50qui aura marqué

00:48:51l'église

00:48:52de Rome

00:48:53puisque c'était

00:48:54un jésuite

00:48:55et qu'il a eu

00:48:56des prises

00:48:57de position

00:48:58dans la vie

00:49:00civile

00:49:01dans la vie politique

00:49:03qui ont souvent

00:49:05été notées

00:49:06comme une

00:49:06des prises

00:49:07de position

00:49:08disons-le

00:49:09ou progressistes

00:49:10en tout cas

00:49:11penchant plutôt

00:49:13à gauche

00:49:14je dis progressistes

00:49:15je devrais quand même

00:49:16limiter ce que je dis là

00:49:17parce que sur les sujets

00:49:19comme la fin de vie

00:49:20sur l'avortement

00:49:21évidemment

00:49:22il n'y a pas

00:49:22de pape progressiste

00:49:24mais en revanche

00:49:26sa prise de pouvoir

00:49:28politique

00:49:29évidemment

00:49:30a été remarquée

00:49:32jusqu'à sa dernière

00:49:32intervention

00:49:33puisque sa dernière

00:49:34intervention

00:49:34était de demander

00:49:36le cessez-le-feu

00:49:36à Gaza

00:49:37vous voyez les images

00:49:38en direct

00:49:39de Saint-Pierre-de-Rome

00:49:40qui va

00:49:40je pense

00:49:41se remplir

00:49:43au fil

00:49:44des minutes

00:49:45c'est toujours

00:49:46un événement

00:49:47extrêmement

00:49:47important

00:49:48la mort

00:49:51d'un pape

00:49:52en exercice

00:49:53et la dernière fois

00:49:55qu'un pape

00:49:56est mort

00:49:56en exercice

00:49:57si j'ose dire

00:49:58c'était

00:49:58Jean-Paul II

00:49:59puisque Benoît XVI

00:50:00avait quitté

00:50:02ses fonctions

00:50:03et Benoît XVI

00:50:04pas Benoît XVI

00:50:05Jean-Paul II

00:50:06pardon

00:50:06c'était Jean-Paul II

00:50:07et Jean-Paul II

00:50:08c'était en 2005

00:50:09c'était il y a

00:50:09pile 20 ans

00:50:10et c'est en avril

00:50:112005 également

00:50:12il y a pile 20 ans

00:50:13je vois que

00:50:14notre ami Pierre Douglas

00:50:15est là

00:50:15Pierre vous comprendrez

00:50:17évidemment

00:50:17puisque vous avez été journaliste

00:50:19que cette actualité

00:50:20qu'on devait développer

00:50:21avec vous

00:50:22elle sera

00:50:23aujourd'hui

00:50:24mise de côté

00:50:24vous étiez venu

00:50:25pour nous parler

00:50:27de votre livre

00:50:28mais vous allez

00:50:29nous accompagner

00:50:29peut-être en tant que témoin

00:50:31tout simplement

00:50:32de ce moment

00:50:32ce moment si particulier

00:50:34puisque au-delà

00:50:36de la mort

00:50:37de François

00:50:38va se projeter

00:50:41très vite

00:50:42et très rapidement

00:50:43sa succession

00:50:44et sa succession

00:50:46sera extrêmement

00:50:47importante

00:50:48et je pense

00:50:49que sa succession

00:50:49on peut

00:50:50la placer

00:50:51en miroir

00:50:53de la succession

00:50:55de Jean-Paul Ier

00:50:56en 1978

00:50:58lorsque

00:50:59le cardinal Luciani

00:51:00qui était devenu

00:51:02Jean-Paul Ier

00:51:03est décédé

00:51:04il y avait eu

00:51:05un choix politique

00:51:06très fort

00:51:06et ce choix politique

00:51:07très fort

00:51:08avait été

00:51:08la nomination

00:51:09de Jean-Paul II

00:51:11à l'issue

00:51:11du conclave

00:51:12et là

00:51:13de la même manière

00:51:14il y aura

00:51:15peut-être

00:51:15parmi les princes

00:51:16de l'église de Rome

00:51:17des oppositions

00:51:19disons-le

00:51:20pour savoir

00:51:20qui va être

00:51:22le chef

00:51:23de l'église

00:51:23parce qu'au-delà

00:51:25de l'aspect religieux

00:51:27chacun a conscience

00:51:28que nous vivons

00:51:29un moment politique

00:51:31particulier

00:51:31et sans doute

00:51:32y aura-t-il

00:51:33ce qui est bien normal

00:51:35des affrontements

00:51:37ou des oppositions

00:51:39disons-le

00:51:40conclave

00:51:41qui réunira

00:51:42tous les cardinaux

00:51:43bien évidemment

00:51:44dont beaucoup

00:51:45ont été nommés

00:51:46les derniers cardinaux

00:51:48par le pape François

00:51:50vous avez peut-être vu

00:51:51d'ailleurs

00:51:51le film conclave

00:51:52qui est tout à fait

00:51:53intéressant

00:51:55dernière partie

00:51:56il l'est moins

00:51:57mais en tout cas

00:51:58la première partie

00:51:59lorsque les princes

00:52:01de l'église

00:52:02entrent

00:52:03dans la chapelle Sixtine

00:52:04on ne peut pas

00:52:05être candidat

00:52:06lorsqu'on est pape

00:52:08il n'y a pas de

00:52:10campagne électorale

00:52:13donc ce sont

00:52:14tous les princes

00:52:15de l'église

00:52:15tous les cardinaux

00:52:16qui se réunissent

00:52:17et qui mettent

00:52:19un nom

00:52:19et puis il y a

00:52:21un premier tour

00:52:21un deuxième tour

00:52:22un troisième tour

00:52:23et c'est extrêmement précis

00:52:24je crois qu'il faut

00:52:25les deux tiers

00:52:27pendant un nombre

00:52:29de tours important

00:52:30les deux tiers

00:52:31de la majorité

00:52:33pour que

00:52:34celui qui soit désigné

00:52:35devienne pape

00:52:36on peut recevoir

00:52:36des voix

00:52:37sans avoir manifesté

00:52:38le désir d'être pape

00:52:39et on n'a pas le droit

00:52:40de voter pour soi

00:52:41on n'a pas le droit

00:52:42de voter pour soi

00:52:43il doit y avoir

00:52:43des écuries

00:52:44non quand même avant

00:52:45vous appelez ça

00:52:46des écuries

00:52:47s'il vous plaît

00:52:48des écuries papales

00:52:50s'il vous plaît

00:52:51c'est un moment

00:52:52d'abord particulier

00:52:54on n'est pas

00:52:56dans une campagne électorale

00:52:57on n'est pas

00:52:58dans une campagne électorale

00:52:59il ne me dit pas

00:53:00que l'église

00:53:01serait la seule

00:53:02communauté humaine

00:53:03et communauté

00:53:04à ne pas être traversée

00:53:05par des enjeux de pouvoir

00:53:06et en l'occurrence

00:53:07le pape François

00:53:08Nathan Devers

00:53:08avait été élu

00:53:11de façon presque involontaire

00:53:12ça veut dire

00:53:13qu'après le retrait

00:53:15de Benoît XVI

00:53:15quand les cardinaux

00:53:17s'étaient réunis

00:53:18il y avait en effet

00:53:19certains qui étaient

00:53:20considérés comme des

00:53:21comme des favoris

00:53:22avec des logiques

00:53:23parfois de pré-campagne

00:53:24entre guillemets

00:53:25et lui était arrivé

00:53:26avec un discours

00:53:28de vérité

00:53:28un discours

00:53:29christique

00:53:30il ne s'attendait

00:53:31absolument pas

00:53:32à devenir pape

00:53:33ce que vous appelez

00:53:33un discours de vérité

00:53:34c'est à dire

00:53:34qu'il avait dit

00:53:35en tout cas selon

00:53:36les témoins

00:53:37il avait dit

00:53:38l'église est une institution

00:53:39l'église est aussi

00:53:41un lieu de pouvoir

00:53:41un lieu en tout cas

00:53:43au Vatican

00:53:43d'apparat

00:53:44de prestige

00:53:45mais il ne faut pas

00:53:46oublier

00:53:46que nous sommes là

00:53:48pour servir

00:53:49la parole

00:53:50christique

00:53:51c'est à dire

00:53:51la parole de quelqu'un

00:53:52qui a remis en cause

00:53:53la manière dont les institutions

00:53:54parfois fonctionnent

00:53:56comme des lieux

00:53:56d'opacité

00:53:57voire d'hypocrisie

00:53:58c'était ça le discours

00:53:59qu'il a porté

00:53:59c'est pour cela

00:54:00que les cardinaux

00:54:01ont décidé

00:54:02d'en faire un pape

00:54:03et d'ailleurs

00:54:03juste pour une anecdote

00:54:04mais je trouve

00:54:04qui résume parfaitement

00:54:05la grandeur du pape François

00:54:06avant lui

00:54:07il y avait

00:54:08on les voit d'ailleurs

00:54:09à l'image

00:54:09les appartements pontificaux

00:54:11qui sont à droite de l'image

00:54:11qui sont des appartements

00:54:12c'est très connu

00:54:13d'un luxe absolument inouï

00:54:15et quand il y a le conclave

00:54:16les cardinaux

00:54:17logent à Sainte-Marthe

00:54:18la résidence Sainte-Marthe

00:54:19qui est une sorte

00:54:20de petit hôtel

00:54:21dans le Vatican

00:54:22où les gens ont des studios

00:54:23de 30 mètres carrés

00:54:24et une fois que l'individu

00:54:25des cellules

00:54:26et une fois que le cardinal

00:54:30est élu pape

00:54:31il dort le soir même

00:54:32dans les appartements pontificaux

00:54:33le pape François a dit non

00:54:35et il est resté

00:54:36jusqu'à la fin de sa vie

00:54:37jusqu'à sa maladie

00:54:38il est resté à Sainte-Marthe

00:54:40comme tout le monde

00:54:41tous les matins

00:54:41il faisait la messe

00:54:42avec tout le monde

00:54:43et il vivait

00:54:44dans une forme

00:54:44de simplicité de vie

00:54:46vous avez parlé

00:54:46d'un message progressiste

00:54:47je crois que c'était

00:54:48avant tout quelque chose

00:54:49de vraiment incarné pour lui

00:54:50le désir de ne pas être l'homme

00:54:52qui était simplement

00:54:53le représentant

00:54:54d'une institution

00:54:54mais de la parole

00:54:55dont cette institution

00:54:57doit être au service

00:54:58et hier il a parlé

00:54:59de l'antisémitisme

00:55:00quand même

00:55:00je rappelle qu'il est

00:55:02le premier pape

00:55:03issu des rangs

00:55:03de la compagnie de Jésus

00:55:04et le premier pape

00:55:05non-européen

00:55:06depuis le pape syrien

00:55:07alors ça c'est très important

00:55:08qu'il soit non-européen

00:55:09quand même

00:55:10depuis très très longtemps

00:55:11c'est à dire que

00:55:12en fait la vision

00:55:12du pape François

00:55:14c'était une vision

00:55:15plutôt globale

00:55:16et d'ailleurs il disait

00:55:17qu'il n'avait pas

00:55:18grand chose à faire

00:55:19avec les vieux pays européens

00:55:21on disait qu'il n'aimait

00:55:22pas la France d'ailleurs

00:55:23et que finalement

00:55:24il est venu à Marseille

00:55:26il a dit qu'il allait

00:55:27à Marseille

00:55:27c'est ce qu'il avait dit

00:55:28c'est ce qu'il avait dit

00:55:28et il n'est pas venu

00:55:30à Notre-Dame

00:55:30il a préféré

00:55:31aller en Corse

00:55:32et il avait cette idée

00:55:34que les nouvelles églises

00:55:36que l'avenir de l'église

00:55:37se trouve plutôt

00:55:38en Amérique latine

00:55:39d'où il venait

00:55:40ou en Afrique

00:55:41ou en Asie

00:55:42voilà

00:55:42sur ces nouvelles églises

00:55:44et on prête

00:55:46d'ailleurs

00:55:46c'est

00:55:46la possibilité

00:55:48alors la curie romaine

00:55:50je ne sais pas comment

00:55:50elle est organisée

00:55:51précisément

00:55:52mais on prête

00:55:54l'idée

00:55:54d'un retour

00:55:56d'un pape italien

00:55:57dont le dernier

00:55:58je le disais

00:55:59était celui

00:56:00qui avait été

00:56:00archevêque

00:56:01j'en parle

00:56:02patriarche

00:56:03pardonnez-moi

00:56:03de Venise

00:56:04et qui était

00:56:05le cardinal Luciani

00:56:07qui avait succédé

00:56:08à Giovanni Montini

00:56:10qui était évidemment

00:56:10Paul VI

00:56:11j'étais à l'antenne

00:56:13de France Inter

00:56:14Pierre Douglas

00:56:15j'étais à l'antenne

00:56:16de France Inter

00:56:16quand on a annoncé

00:56:17quand j'ai annoncé

00:56:18la mort du pape

00:56:19Jean-Paul Ier

00:56:20je crois qu'il est resté

00:56:21trois semaines

00:56:21ou un mois

00:56:22c'est très très court

00:56:23c'était l'été 78

00:56:2518

00:56:26et il y a toujours

00:56:27un mystère d'ailleurs

00:56:28qui entoure

00:56:29son décès

00:56:30on a parlé

00:56:31il y a eu des rumeurs

00:56:32invraisemblables

00:56:33enfin plus ou moins

00:56:34vraisemblables

00:56:34et je pense qu'il y a

00:56:35un problème d'âge

00:56:36qui se pose

00:56:37il y a souvent

00:56:38des nouveaux papes

00:56:39qui commencent

00:56:39leur carrière

00:56:40de souverain pontife

00:56:41à 75 ans

00:56:41aux 78 ans

00:56:42ça serait intéressant

00:56:43qu'on élise un jour

00:56:44un pape

00:56:44d'une cinquantaine d'années

00:56:45mais parce que vous êtes

00:56:46un progressiste

00:56:47et un moderne

00:56:48mais ça n'a pas de sens

00:56:49Pierre Douglas

00:56:50mais pourquoi ça n'a pas de sens

00:56:52mais parce que

00:56:53vous n'allez pas élire

00:56:53quelqu'un à 22 ans

00:56:55ou 23 ans

00:56:55à 60 ans

00:56:57à 60 ans

00:56:58ça ne serait pas choquant

00:56:59je pense que

00:57:00Jean-Paul II

00:57:01ou 40 ans

00:57:02non mais Jean-Paul II

00:57:03avait cet âge là

00:57:04mais la question

00:57:06mais ça fera partie

00:57:07effectivement

00:57:08des questions

00:57:10qui se poseront

00:57:11Georgie Mario Bergoglio

00:57:14était né

00:57:15le 17 décembre 1936

00:57:17il a été élu

00:57:18en 2013

00:57:19il y a 12 ans

00:57:21il avait donc

00:57:2276 ans

00:57:2476 ans

00:57:25c'est un âge

00:57:26déjà respectable

00:57:27vous avez parfaitement raison

00:57:28et

00:57:29comme parfois

00:57:31les papes

00:57:32se répondent

00:57:34dans l'histoire

00:57:35de la papauté

00:57:37il est possible

00:57:38il est possible

00:57:38qu'on cherche

00:57:39un pape

00:57:40qui corresponde

00:57:41à l'exact

00:57:43contraire

00:57:43en tout cas

00:57:44qui ne soit pas

00:57:45dans

00:57:45la suite

00:57:49exacte

00:57:49de ce qu'incarnait

00:57:51monsieur Bergoglio

00:57:52de ce qu'incarnait

00:57:54le pape François

00:57:55et à ce moment là

00:57:56ça pourrait être

00:57:57un pape plus jeune

00:57:58et puis je l'ai dit

00:57:59tout à l'heure

00:57:59il y aura une opposition

00:58:00il y aura une opposition

00:58:01forcément

00:58:01dans la

00:58:02curie robaine

00:58:05nous allons être

00:58:06en direct

00:58:07j'imagine

00:58:07avec beaucoup

00:58:08avec notre ami

00:58:09Émeric Pourbet

00:58:10qui sera là

00:58:11dans quelques minutes

00:58:12toute l'antenne

00:58:13aujourd'hui

00:58:14va être bouleversée

00:58:15par cette information

00:58:16qui est extrêmement

00:58:18importante

00:58:18qui symboliquement

00:58:19arrive également

00:58:21une journée particulière

00:58:22qui est le lundi

00:58:23de Pâques

00:58:24après sa dernière

00:58:25intervention

00:58:26je n'ai pas souvenir

00:58:28qu'un pape

00:58:29meurt

00:58:30quelques heures

00:58:31après avoir

00:58:32pris la parole

00:58:33ce n'était pas

00:58:35le cas de

00:58:35Jean-Paul II

00:58:36ce n'était pas

00:58:37le cas non plus

00:58:38du pape Paul VI

00:58:40qui était mort

00:58:41on s'en souvient

00:58:42dans sa résidence

00:58:43de Castel-Gondolfo

00:58:45c'était en plein été

00:58:46et ce n'était

00:58:46évidemment pas le cas

00:58:47de Jean-Paul I

00:58:48qui n'avait pas

00:58:49pris la parole

00:58:50quelques heures avant

00:58:51donc tout cela

00:58:51est évidemment

00:58:52symbolique

00:58:52et va heurter

00:58:53alors c'est à la fois

00:58:55symbolique

00:58:55et en même temps

00:58:56ça peut s'expliquer

00:58:57la période de Pâques

00:59:00pour les catholiques

00:59:01c'est évidemment

00:59:01la période

00:59:02la plus importante

00:59:03de l'année

00:59:03bien plus importante

00:59:04que Noël

00:59:05et on comprend

00:59:06qu'un pape

00:59:08pour un pape

00:59:09c'est le moment

00:59:09de l'année

00:59:10qui est le plus important

00:59:11et on peut imaginer

00:59:12que le pape

00:59:13a voulu absolument

00:59:14sortir de l'hôpital

00:59:15a voulu absolument

00:59:16vivre la semaine pascale

00:59:18et pouvoir assurer

00:59:20son ministère

00:59:21mieux qu'il pouvait

00:59:23et probablement

00:59:24que le corps a lâché

00:59:26à l'issue

00:59:27de ce dimanche

00:59:28mais vous avez

00:59:29parfaitement raison

00:59:30et on a ça

00:59:31parfois dans

00:59:31nos propres vies

00:59:33on sait que

00:59:33certains attendent

00:59:35l'arrivée

00:59:36d'un fils

00:59:37d'une fille

00:59:38d'un parent

00:59:38et qu'ils tiennent

00:59:40jusqu'au bout

00:59:41de cette manière là

00:59:42et puisqu'il faut croire

00:59:44aux forces de l'esprit

00:59:45on peut imaginer

00:59:46que le pape François

00:59:48se soit donné

00:59:48comme ultime objectif

00:59:50d'être présent

00:59:51comme il l'était hier

00:59:52il a tenu à faire

00:59:53avoir un dernier

00:59:55un foule

00:59:56je ne sais pas

00:59:56si l'expression

00:59:57est juste

00:59:58mais en tout cas

00:59:59avec sa papa mobile

01:00:01sur la place Saint-Pierre

01:00:03bénir des enfants

01:00:05une dernière fois

01:00:06exactement

01:00:07et il est possible

01:00:08qu'il ait voulu cela

01:00:09et que cet objectif

01:00:11l'ait tenu

01:00:11et puis qu'après

01:00:12comme vous le disiez

01:00:13et bien

01:00:14il s'est dit

01:00:15que sa mission

01:00:16sur la terre

01:00:17était achevée

01:00:18et qu'il pouvait

01:00:18regagner le royaume des cieux

01:00:20je vous propose

01:00:21de voir peut-être

01:00:22une biographie

01:00:23une nécrologie même

01:00:26de pape François

01:00:28et évidemment

01:00:29si vous nous rejoignez

01:00:30à l'instant

01:00:30vous l'avez appris

01:00:31le pape François est mort

01:00:32ce 13 mars 2013

01:00:38devant une foule immense

01:00:39rassemblée place Saint-Pierre

01:00:41le nom du nouveau pape élu

01:00:42est prononcé

01:00:43à la surprise générale

01:00:44le cardinal argentin

01:00:48Giorgio Bergoglio

01:00:49ne faisait pas partie

01:00:50des favoris

01:00:51pour prendre la succession

01:00:52de Benoît XVI

01:00:54mais lorsqu'il apparaît

01:00:55vêtu d'une simple soutane blanche

01:00:57et prononce ces quelques mots

01:00:58les fidèles

01:00:59sont immédiatement conquis

01:01:01une nouvelle page

01:01:08est en train de s'écrire

01:01:09avec ce premier pape jésuite

01:01:10et latino-américain

01:01:11de l'histoire

01:01:12le premier aussi

01:01:13à choisir

01:01:14le nom de François

01:01:15en référence

01:01:16à François d'Assise

01:01:17Saint-Patron des pauvres

01:01:18à son arrivée au Vatican

01:01:21par souci de simplicité

01:01:23il prend ses quartiers

01:01:24dans la résidence de Sainte-Marthe

01:01:26plutôt que dans le vaste appartement

01:01:27pontifical du palais apostolique

01:01:29Giorgio Bergoglio est né

01:01:31le 17 décembre 1936

01:01:33en Argentine

01:01:34à Buenos Aires

01:01:35dans un quartier populaire

01:01:36au sein d'une famille modeste

01:01:38ne respirant plus

01:01:39qu'avec un seul poumon

01:01:40depuis l'âge de 20 ans

01:01:41il est ordonné prêtre

01:01:42à 33 ans

01:01:43puis nommé archevêque

01:01:44de Buenos Aires

01:01:4530 ans plus tard

01:01:46confronté à une église

01:01:48en crise

01:01:48il va réformer en profondeur

01:01:50le gouvernement du Saint-Siège

01:01:51décentralisé

01:01:53donner plus de place

01:01:54aux laïcs

01:01:54et aux femmes

01:01:55à saignir

01:01:56les finances du Vatican

01:01:57face au drame

01:01:59de la pédocriminalité

01:02:00dans l'église

01:02:01il lève le secret pontifical

01:02:03et oblige les religieux

01:02:04à signaler les cas

01:02:05à leur hiérarchie

01:02:06au nom de l'église

01:02:07il exprime sa honte

01:02:09je désire exprimer

01:02:12aux victimes

01:02:13ma tristesse

01:02:14ma douleur

01:02:15pour les traumatismes subis

01:02:16ma honte

01:02:17pour une trop longue

01:02:17incapacité de l'église

01:02:19à les mettre

01:02:19au centre

01:02:20de ses préoccupations

01:02:21finit aussi

01:02:23la diabolisation

01:02:24de l'homosexualité

01:02:25en 2013

01:02:26dans l'avion

01:02:26qui le ramène

01:02:27d'un voyage au Brésil

01:02:28il prononce cette phrase

01:02:30si une personne est gay

01:02:32et cherche le seigneur

01:02:33avec bonne volonté

01:02:34qui suis-je

01:02:35pour la juger

01:02:36il n'hésite pas

01:02:37à se rendre

01:02:38sur l'île italienne

01:02:39de Lampedusa

01:02:40ou à Lesbos

01:02:41en Grèce

01:02:41pour plaider la cause

01:02:42des migrants

01:02:43messager infatigable

01:02:44pour la paix dans le monde

01:02:45le pape François

01:02:46misait sur la diplomatie

01:02:48de la réconciliation

01:02:49en octobre 2022

01:02:50après déjà des mois

01:02:52de guerre

01:02:52en Ukraine

01:02:52il interpelle

01:02:53directement Vladimir Poutine

01:02:55depuis la place Saint-Pierre

01:02:56mon appel s'adresse

01:02:59avant tout

01:02:59au président

01:03:00de la fédération

01:03:00de Russie

01:03:01le suppliant

01:03:02d'arrêter

01:03:03également pour l'amour

01:03:04de son peuple

01:03:05cette spirale

01:03:05de violence

01:03:06et de mort

01:03:07durant son pontifiquat

01:03:09le pape François

01:03:10a visité

01:03:10une soixantaine

01:03:11de pays

01:03:12malgré une santé fragile

01:03:13qui l'a obligé

01:03:14vers la fin de sa vie

01:03:15à se déplacer

01:03:15en chaise roulante

01:03:16il n'a jamais démissionné

01:03:18et a poursuivi

01:03:19sa mission jusqu'au bout

01:03:20à propos de la mort

01:03:21elle est seulement un passage

01:03:23et m'est-il à rappeler

01:03:24après

01:03:25nous naissons au ciel

01:03:26et Thomas Bonnet

01:03:30me faisait remarquer

01:03:31à l'instant

01:03:32quelque chose

01:03:33qui restera également

01:03:34pour l'histoire

01:03:35le dernier voyage

01:03:36hors d'Italie du pape

01:03:37aura été en Corse

01:03:38au mois de décembre dernier

01:03:39vous avez montré

01:03:40tout à l'heure

01:03:40les images

01:03:41de cette procession

01:03:42dans les rues de Calvi

01:03:43il était allé à Ajaccio

01:03:44pour une messe

01:03:47qui avait été organisée

01:03:48au mois de décembre

01:03:49et qui restera

01:03:51donc dans l'histoire

01:03:51comme le dernier voyage

01:03:52il avait rencontré

01:03:54le cardinal Bustillot

01:03:56Bustillot bien sûr

01:03:57dont on dit

01:03:58qu'il est impossible

01:03:59pape habillé

01:04:00mais selon la formule

01:04:02qui entre pape

01:04:03dans le conclave

01:04:05en sort généralement

01:04:06cardinal

01:04:07mais c'est vrai

01:04:09qu'il fait partie

01:04:10de ceux

01:04:11dont on parle

01:04:13pour la succession

01:04:14alors le conclave

01:04:15est généralement

01:04:16organisé

01:04:1815 et 20 jours

01:04:19après la mort

01:04:21du pape

01:04:22il y aura évidemment

01:04:22toutes les obsèques

01:04:24qui seront célébrées

01:04:25ces prochains jours

01:04:27et le conclave

01:04:28pour ce choix

01:04:30qui est un choix

01:04:31vraiment très très important

01:04:32peut-être un des choix

01:04:33les plus importants

01:04:34pour l'église de Rome

01:04:35depuis de nombreuses années

01:04:37je crois qu'Emmanuel Macron

01:04:38n'a pas encore

01:04:39pris la parole

01:04:40Olivier Delagarde ?

01:04:41oui alors c'est pas une information

01:04:43j'étais avec Caroline Pigotzi

01:04:45qui est la grande vaticaniste

01:04:47qui a été à Rome

01:04:48pour Paris Match

01:04:49pendant des années

01:04:50et des années

01:04:50et on a discuté ensemble

01:04:53il y a vraiment

01:04:54très peu de jours

01:04:55et je parlais de la succession

01:04:57de pape François

01:04:58elle me dit

01:04:59les Français n'ont qu'une chance

01:05:00ce sera un pape italien

01:05:01oui c'est ce qu'elle dit

01:05:02non mais c'est ce qu'elle dit

01:05:03c'est pour ça tout à l'heure

01:05:04quand j'ai dit

01:05:06qu'il y avait un retour possible

01:05:07à l'Italie

01:05:08je m'inspirais précisément

01:05:09de ce qu'avait dit

01:05:10Madame Pigotzi

01:05:11mais c'est difficile

01:05:13quand même

01:05:14d'avoir des informations

01:05:15aussi précises

01:05:16oui

01:05:16je suis d'accord avec vous

01:05:17enfin voilà

01:05:18donc forcément

01:05:19je donne mes sources

01:05:21bon est-ce qu'on peut

01:05:23Marine Lançon

01:05:24me propose peut-être

01:05:25de voir

01:05:26beaucoup de sujets

01:05:28qui ont été préparés

01:05:29évidemment par

01:05:29nos équipes

01:05:30et notamment ce rapport

01:05:32puisqu'on parlait tout à l'heure

01:05:32du pape François

01:05:33avec la France

01:05:34Pour les Corses

01:05:41le déplacement du pape

01:05:42à Ajaccio

01:05:43le 15 décembre 2024

01:05:44a été vécu

01:05:45comme un événement historique

01:05:47jamais un pape

01:05:48n'était venu

01:05:48dans l'île de beauté

01:05:49cette visite

01:05:50a pourtant suscité

01:05:51la polémique

01:05:52une semaine auparavant

01:05:54avait lieu

01:05:54en grande pompe

01:05:55la cérémonie

01:05:56de réouverture

01:05:57de la cathédrale

01:05:58Notre-Dame de Paris

01:05:58le pape

01:05:59invité par la France

01:06:01a décliné l'offre

01:06:02préférant donc

01:06:03la Corse

01:06:04il n'en fallait pas plus

01:06:05pour relancer le débat

01:06:07sur les relations

01:06:08entre le souverain pontife

01:06:09et la France

01:06:10certains médias

01:06:11vont parler d'affront

01:06:12de gifles

01:06:13affirmant même

01:06:14que le pape

01:06:14n'aime pas ce pays

01:06:15qui défend avec tant de vigueur

01:06:17la laïcité

01:06:18pour mettre fin

01:06:19au malentendu

01:06:20le président de la conférence

01:06:21des évêques de France

01:06:22monte au créneau

01:06:23affirmant que la vedette

01:06:25de la réouverture

01:06:26de Notre-Dame

01:06:26c'est la cathédrale

01:06:27et que le pape

01:06:28ne souhaitait pas

01:06:29détourner les regards

01:06:30vers lui

01:06:30il rappelle également

01:06:32que le souverain pontife

01:06:33a déjà effectué

01:06:34deux autres visites

01:06:35dans l'hexagone

01:06:36en dehors de l'Italie

01:06:37la France

01:06:38est donc le pays

01:06:39dans lequel

01:06:39il s'est le plus rendu

01:06:41des visites

01:06:41pastorales

01:06:42certes

01:06:43mais jamais

01:06:44de visites d'état

01:06:44en novembre 2014

01:06:46un peu plus d'un an

01:06:47après son élection

01:06:48il avait effectué

01:06:49un déplacement

01:06:50à Strasbourg

01:06:50après avoir prononcé

01:06:51un discours

01:06:52devant le parlement européen

01:06:53il était reparti

01:06:54au bout de quelques heures

01:06:55seulement

01:06:56sans passer par la cathédrale

01:06:58aux Grandes Dames

01:06:59des fidèles

01:06:59neuf ans plus tard

01:07:00les 22 et 23 septembre 2023

01:07:03le pape est à Marseille

01:07:05il ne vient pas en France

01:07:07précise le Vatican

01:07:08mais dans la cité phocéenne

01:07:10où se tiennent

01:07:11les rencontres

01:07:11méditerranéennes

01:07:12des évêques

01:07:13pour ne pas froisser le pape

01:07:14la présentation du projet de loi

01:07:16autorisant l'aide à mourir

01:07:18avait été reportée

01:07:19alors de quelques jours

01:07:20lors de la messe

01:07:22au stade Vélodrome

01:07:23dans une ambiance survoltée

01:07:24le pape avait lancé

01:07:26Bonjour Marcel

01:07:28Bonjour la France

01:07:30Quelques mots

01:07:35qui mettaient fin

01:07:36d'une certaine façon

01:07:37à toute polémique

01:07:38Qu'est-ce qu'on retiendra ?

01:07:41Alors il y a ces relations

01:07:42avec la France

01:07:43il y a aussi ces relations

01:07:44avec Emmanuel Macron

01:07:45qui ont été quand même

01:07:47un petit peu

01:07:48un peu compliquées

01:07:48parce que je crois

01:07:49que le pape

01:07:50était très agacé

01:07:51par l'attitude

01:07:53d'Emmanuel Macron

01:07:54qui le tutoyait

01:07:55qui l'attrapait par le bras

01:07:57et quand on dit

01:07:58qu'il n'est pas venu

01:07:59à Notre-Dame

01:08:01parce que

01:08:01je pense qu'il ne voulait pas

01:08:03participer

01:08:04à l'époque

01:08:05c'est ce qui a été dit

01:08:06ce qui a été écrit

01:08:06il ne voulait pas participer

01:08:07au show d'Emmanuel Macron

01:08:09parce que c'était présenté

01:08:10comme ça aussi

01:08:11par le clergé français

01:08:13alors ensuite

01:08:14bon voilà

01:08:15mais de toute façon

01:08:16la France ne l'intéressait pas

01:08:17et ça peut se comprendre

01:08:18pour lui

01:08:19l'avenir de l'église catholique

01:08:21n'était pas dans ces vieux pays

01:08:22n'était pas en France

01:08:24elle était donc

01:08:24dans ces nouvelles églises

01:08:25du Tirement

01:08:26mais est-ce qu'il a réussi

01:08:27à en briser ?

01:08:28pardon

01:08:28ce qui est intéressant

01:08:29c'est qu'en Corse

01:08:30quand même

01:08:30Emmanuel Macron

01:08:31avait rencontré le pape

01:08:32pendant une quarantaine de minutes

01:08:33à l'aéroport d'Ajaccio

01:08:34et il lui avait offert

01:08:35un ouvrage

01:08:36sur Notre-Dame

01:08:37de Paris

01:08:38non mais c'est vrai

01:08:39que le tutoiement

01:08:41d'Emmanuel Macron

01:08:42ça choque

01:08:44oui ça peut choquer

01:08:45disons-le

01:08:46quand même

01:08:46on est toujours

01:08:47un peu étonné

01:08:48pas que

01:08:49le comportement général

01:08:51au Vatican

01:08:53je veux dire

01:08:53c'était un peu

01:08:54au Vatican

01:08:55ça m'avait moins frappé

01:08:57je ne me souviens pas

01:08:59d'image précise

01:09:00mais tutoyer le pape

01:09:02se poussait du col

01:09:05il a souvent tutoyé les anges

01:09:07il est mis en scène

01:09:07au téléphone

01:09:08oui voilà

01:09:09le téléphone

01:09:09au pape

01:09:11oui

01:09:11mais peut-être

01:09:13vous le savez

01:09:14Elisabeth Lévy

01:09:14donc moi j'ai une question

01:09:16est-ce que

01:09:16pendant son pontificat

01:09:17est-ce que par exemple

01:09:18l'évangélisme

01:09:19qui est quand même

01:09:20en rivalité

01:09:21avec le catholicisme

01:09:22en Afrique

01:09:22notamment

01:09:23dans ce sud global

01:09:24qu'il émet

01:09:25est-ce que ça a reculé

01:09:27est-ce que le catholicisme

01:09:28planétaire

01:09:29est une force

01:09:30croissante

01:09:32je dirais

01:09:33est-ce que vous le savez

01:09:34ou est-ce que

01:09:34c'est une très très bonne question

01:09:35Elisabeth Lévy

01:09:35d'accord

01:09:36bon désolé

01:09:36pardonnez-moi

01:09:37c'est le pape

01:09:38c'est le pape

01:09:40qui a commencé

01:09:41à tutoyer

01:09:42Emmanuel Macron

01:09:43lors de leur première

01:09:44entrevue à Rome

01:09:45en 2018

01:09:46le président a suivi

01:09:47me dit-on

01:09:48ou me rapporte-t-on

01:09:49mais que le pape

01:09:51tutoie Emmanuel Macron

01:09:52ne me choque pas

01:09:53mais

01:09:53n'est pas obligé

01:09:56de répondre

01:09:57par ce tutoiement

01:09:58que me dit

01:09:59Marine Lançon

01:10:00puisqu'elle est en train

01:10:02de me parler

01:10:03Emmanuel Macron

01:10:04est en train de parler

01:10:05écoutons-le

01:10:06et durant son pontificat

01:10:08la France

01:10:09de plusieurs passages

01:10:10ainsi

01:10:11avec cette carte sensible

01:10:13il a durant tout son pontificat

01:10:15été aux côtés

01:10:16des plus vulnérables

01:10:19des plus fragiles

01:10:20avec beaucoup d'humilité

01:10:22et un sens tout particulier

01:10:26dans ces temps de guerre

01:10:28et de brutalité

01:10:29un sens tout particulier

01:10:30de l'autre

01:10:32oui et du plus fragile

01:10:33et en cela

01:10:34il a été fidèle

01:10:37à une tradition

01:10:38qui lui était chère

01:10:39j'aurais du mal ici

01:10:41à être beaucoup plus long

01:10:42et à revenir

01:10:44sur la totalité

01:10:46de son pontificat

01:10:46et de ce que

01:10:47de l'Argentine

01:10:49au Vatican

01:10:50le pape François

01:10:51a porté

01:10:52mais ça a été

01:10:53la vocation

01:10:54d'un homme

01:10:56d'un religieux

01:10:58d'un évêque

01:11:01puis d'un cardinal

01:11:02et d'un pape

01:11:02qui tout au long de sa vie

01:11:04s'est battu

01:11:05pour plus de justice

01:11:06tout au long de sa vie

01:11:07s'est battu

01:11:07pour une certaine idée

01:11:08de l'humanité

01:11:10c'est-à-dire

01:11:10une idée fraternelle

01:11:11et c'est celle

01:11:13dans laquelle

01:11:13je crois

01:11:14beaucoup se retrouvent

01:11:15je sais la douleur

01:11:16que beaucoup

01:11:17aujourd'hui ressentent

01:11:19je veux leur dire

01:11:20le soutien

01:11:20de la France

01:11:22mon soutien personnel

01:11:24ainsi que celui

01:11:25de mon épouse

01:11:25nous pensons évidemment

01:11:28à la fois

01:11:30à tout ce qu'il a fait

01:11:30tout ce qu'il a laissé

01:11:31à l'ensemble des catholiques

01:11:32merci beaucoup

01:11:33je me disais

01:11:37est-ce qu'il va prononcer

01:11:38le mot catholique

01:11:38oui

01:11:39c'est son dernier mot

01:11:40mais il parle

01:11:41d'un homme politique

01:11:42d'une certaine manière

01:11:44le président Macron

01:11:46c'est un peu d'état

01:11:47le pape

01:11:47oui

01:11:48je suis d'accord

01:11:48j'entends bien

01:11:49mais c'est vrai

01:11:51qu'en écoutant

01:11:53ce que disait Emmanuel Macron

01:11:54je me disais

01:11:55est-ce qu'il va penser

01:11:55aux catholiques

01:11:56à juste titre

01:11:59d'ailleurs

01:12:00il a pensé

01:12:00aux catholiques

01:12:02chez qui

01:12:03disons-le

01:12:04il y avait

01:12:05un avis

01:12:07sur François

01:12:08qui pouvait

01:12:09diverger

01:12:11c'est-à-dire que

01:12:12je me souviens

01:12:13de conversations

01:12:15avec Geoffroy Lejeune

01:12:16pour ne pas le citer

01:12:17ou Charlotte Dornelas

01:12:18qui était présente

01:12:19aux obsèques

01:12:21de Benoît XVI

01:12:22de Benoît XVI

01:12:23qui n'avait pas été

01:12:25enthousiasmé

01:12:26par l'hommage

01:12:27qui était rendu

01:12:28à ce pape

01:12:29qui avait passé son tour

01:12:30qui avait refusé

01:12:32d'aller jusqu'au bout

01:12:33de sa mission

01:12:34et c'est vrai

01:12:35qu'entre le cardinal

01:12:36Ratzinger

01:12:36et le pape François

01:12:40c'est le grand écart

01:12:42en tout cas

01:12:42le grand écart

01:12:43je ne sais pas

01:12:44s'il peut avoir

01:12:45un grand écart

01:12:45dans l'église de Rome

01:12:46mais en tout cas

01:12:47il y a des positions

01:12:48qui sont différentes

01:12:48pour être un peu

01:12:49voilà

01:12:50parce qu'il y a

01:12:50grand écart

01:12:50on pourrait dire

01:12:51que ce qu'il met

01:12:52le pape François

01:12:53c'est les non-catholiques

01:12:54en France

01:12:55oui il faut toujours

01:12:55se méfier d'ailleurs

01:12:56de ça

01:12:57et que les catholiques

01:12:58enfin bon

01:12:59plus traditionnalistes

01:13:01plus à droite

01:13:01mais il n'y a pas de

01:13:03je vous assure

01:13:03moi ces conversations

01:13:04je les entends

01:13:05depuis 30 ans

01:13:05il n'y a pas

01:13:06de pape progressiste

01:13:07au sens où

01:13:08ça n'a pas de sens

01:13:09c'est un oxymore

01:13:10un pape ne peut pas

01:13:11par exemple

01:13:12par définition

01:13:13changer la position

01:13:15de l'église

01:13:15sur l'avortement

01:13:16il ne peut pas

01:13:17par définition

01:13:18changer sa position

01:13:19sur la fin de vie

01:13:21c'est absolument impossible

01:13:23dire que le pape

01:13:23serait catholique

01:13:25non mais

01:13:26j'entends ça

01:13:28parfois

01:13:28pape progressiste

01:13:29sur le dogme

01:13:32sur la question des migrants

01:13:33oui mais ça

01:13:34c'est autre chose

01:13:35c'est important quand même

01:13:36c'est pas du progressiste

01:13:37c'est important

01:13:38il me semble

01:13:40que c'est autre chose

01:13:41sur les dogmes

01:13:42de l'église

01:13:43sur le rapport

01:13:46à l'islam

01:13:46je crois que c'est pas

01:13:47tellement le progressisme

01:13:48en effet

01:13:48c'est le rapport

01:13:49vraiment à l'institution

01:13:50j'insiste là-dessus

01:13:51dans le retrait

01:13:53de Benoît XVI

01:13:53il y avait beaucoup

01:13:54de raisons

01:13:55il y avait son âge avancé

01:13:56il y avait son état de santé

01:13:57mais il y en avait une autre

01:13:58qui était le fait

01:13:59qu'il n'arrivait plus

01:14:00à supporter

01:14:01même concrètement

01:14:02politiquement

01:14:03les contradictions

01:14:04de son institution

01:14:05aussi bien sur des affaires

01:14:06financières

01:14:07qui avaient pu ternir

01:14:08sur la question

01:14:08de la pédo-criminalité

01:14:10aussi qui était

01:14:11et ça avait été dit

01:14:12parmi les raisons

01:14:13qui étaient avancées

01:14:13qu'à un moment

01:14:14cette institution

01:14:15était traversée

01:14:16une crise

01:14:16le pape François

01:14:17je crois

01:14:18qu'il a répondu

01:14:19à cette crise

01:14:19le sujet l'a rappelé

01:14:20tout à l'heure

01:14:21sur la question

01:14:22de l'homosexualité

01:14:23sur la question

01:14:24de la pédo-criminalité

01:14:26sur la question

01:14:26des finances du Vatican

01:14:27sur tous ces sujets-là

01:14:28il a dit

01:14:29l'institution ne doit pas

01:14:30être un lieu

01:14:31si vous voulez

01:14:31de silence

01:14:33de mensonge

01:14:33d'hypocrisie

01:14:34il faut parfois

01:14:35crever l'abcès

01:14:36et la deuxième chose

01:14:37qui me semble très importante

01:14:38c'est qu'en effet

01:14:40il y a une dimension politique

01:14:41mais le Vatican

01:14:42c'est précisément

01:14:43et ça l'a toujours été

01:14:43un lieu

01:14:44de haute politique

01:14:46ça veut dire

01:14:46de politique

01:14:46en fonction d'un idéal

01:14:47et pour le meilleur

01:14:49et parfois aussi

01:14:50pour le moins meilleur

01:14:51le pape François

01:14:52il y a son engagement

01:14:54sur les migrants

01:14:55il y a son engagement

01:14:56contre la guerre

01:14:56il y a son engagement

01:14:57contre le populisme

01:14:58il a eu des affrontements

01:14:59très durs avec Donald Trump

01:15:00il y a une dimension

01:15:00qui est moins connue

01:15:01il a écrit une très belle lettre

01:15:02qui s'appelle

01:15:02louée soit la lecture

01:15:03qui est traduite en français

01:15:04préfacée par William Marx

01:15:05qui est un éloge

01:15:06vibrant

01:15:07incarné de la littérature

01:15:09comme lieu

01:15:09d'élévation

01:15:10d'éducation spirituelle

01:15:12et comme lieu

01:15:12de fraternité à construire

01:15:14et ça c'est un beau texte

01:15:15on va être avec Denis Lancel

01:15:16qui est historien de la pape Poté

01:15:17et je disais

01:15:18en ouvrant l'émission

01:15:19alors que

01:15:20évidemment le pape n'était pas mort

01:15:21je disais que

01:15:22un pape ne s'agenouille

01:15:23que devant Dieu

01:15:24et ne se couche que pour mourir

01:15:25que vous ayez fait cet édito

01:15:26mais oui

01:15:27qu'on ait vu ces images

01:15:28tout à l'heure

01:15:29qu'on les ait commentées

01:15:29sans savoir

01:15:32précisément de cette question

01:15:33c'est un problème

01:15:34Oula Pascal

01:15:34là je sens

01:15:35l'accord c'est tout

01:15:36mais oui c'est fou

01:15:37c'est vrai

01:15:38s'il vous plaît

01:15:40s'il vous plaît

01:15:40en revanche

01:15:42juste parce qu'on parlait

01:15:43de l'ironie

01:15:44voire de la date etc

01:15:45vous parlez de ses relations

01:15:46avec Donald Trump

01:15:47on retiendra aussi

01:15:48que le dernier représentant

01:15:49étranger

01:15:49qui l'aura rencontré

01:15:50c'est J.D. Vance

01:15:51le week-end

01:15:51vous avez parfaitement raison

01:15:52ça a été très court

01:15:54mais c'était une rencontre

01:15:54vous allez voir

01:15:56que le débat va exister

01:15:57parce qu'il avait commencé hier

01:15:58j'ai entendu sur un plateau

01:15:59de télévision

01:16:00parler de pape Trumpiste

01:16:02possible

01:16:02après

01:16:03le pape François

01:16:05parce qu'effectivement

01:16:07dans ce monde

01:16:07très polarisé

01:16:09aujourd'hui

01:16:10je peux vous dire

01:16:11que le monde

01:16:12en tout cas en France

01:16:13on va regarder

01:16:14avec beaucoup d'intérêt

01:16:16qui est pape

01:16:17et de là

01:16:18à ce qu'il soit

01:16:19immédiatement qualifié

01:16:20comme de droite

01:16:21ou d'extrême droite

01:16:22croyez-moi

01:16:23ça peut être plus rapide

01:16:24que vous ne pensez

01:16:25parce qu'on en est là

01:16:25aujourd'hui

01:16:26et on citait tout à l'heure

01:16:27le journal Le Monde

01:16:29qui expliquait

01:16:29que les catuquémènes

01:16:31sont la preuve

01:16:33de la radicalité

01:16:34des catholiques

01:16:36en France

01:16:37alors je vous le disais

01:16:38on est avec

01:16:38Denis Lancel

01:16:41qui est historien

01:16:41de la papeté

01:16:42bonjour

01:16:43et merci d'être avec nous

01:16:44bonjour

01:16:45c'est toujours évidemment

01:16:46difficile

01:16:47de tirer

01:16:49les premières conclusions

01:16:50sur

01:16:51le pontificat

01:16:54d'un pape

01:16:55qu'est-ce qu'il restera

01:16:56de lui

01:16:57et j'avais envie

01:16:59de vous entendre

01:17:00en quelques mots

01:17:00pour connaître

01:17:02votre analyse

01:17:03ce qui restera

01:17:06de lui

01:17:06c'est

01:17:07je pense pas

01:17:07l'héritage

01:17:08d'un pape

01:17:09qui a

01:17:09une double spiritualité

01:17:12un peu comme un avion

01:17:13qui avancerait

01:17:15sur deux moteurs

01:17:16Saint Ignace de Loyola

01:17:18en tant que jésuite

01:17:19mais aussi

01:17:19la spiritualité

01:17:21de Saint François d'Assise

01:17:22qu'il a adopté

01:17:24en plus

01:17:25ce qui donne

01:17:27une assez grande

01:17:27richesse

01:17:28parfois

01:17:29assez composite

01:17:32d'ailleurs

01:17:32à son pontificat

01:17:34et à son engagement

01:17:35et c'est ça

01:17:36qui est très intéressant

01:17:37et qui reste

01:17:38encore à analyser

01:17:40et on n'a pas fini

01:17:41loin sans faux

01:17:42de faire le bilan

01:17:43de l'action

01:17:44très importante

01:17:48déjà

01:17:48de ce pape

01:17:49qui a

01:17:50on aura sans doute

01:17:51marqué

01:17:51peut-être

01:17:52un tournant

01:17:53dans l'église

01:17:54même si

01:17:55moi je le dis

01:17:56dans un ouvrage

01:17:57que j'ai écrit

01:17:58récemment

01:17:58François le successeur

01:18:01la complémentarité

01:18:02des papes

01:18:03parce que les papes

01:18:03sont complémentaires

01:18:04il ne faut pas les opposer

01:18:05les uns aux autres

01:18:05mais l'église avance

01:18:07n'est-ce pas

01:18:07et chacun

01:18:08va dans ce sens

01:18:11avec son propre

01:18:12charisme

01:18:13et je disais tout à l'heure

01:18:15que les papes

01:18:16effectivement se répondent

01:18:17vous dites complémentaires

01:18:18mais parfois

01:18:18ils se répondent

01:18:19donc ça va être intéressant

01:18:20déjà de se projeter

01:18:21le conclave

01:18:22qui débutera

01:18:24sans doute

01:18:24dans 15 ou 20 jours

01:18:27et quand dans la chapelle Sixtine

01:18:29les portes vont se refermer

01:18:30avec cette formule millénaire

01:18:32extra-homnes

01:18:33tout le monde dehors

01:18:35il va falloir

01:18:35choisir

01:18:37un pape

01:18:38il ne peut pas avoir

01:18:40plus de 120 cardinaux

01:18:42je ne sais pas

01:18:42combien sont

01:18:42exactement

01:18:44seront présents

01:18:45tous ont moins

01:18:47de 80 ans

01:18:48et il va falloir

01:18:50choisir

01:18:50donc

01:18:51un nouveau pape

01:18:52est-ce que vous avez

01:18:54est-ce que vous savez

01:18:56d'abord

01:18:56combien de cardinaux

01:18:57ont été nommés

01:18:58par

01:18:58par François

01:19:00sur ces 120

01:19:01un nombre

01:19:01très important

01:19:02on est à peu près

01:19:04autour de la centaine

01:19:05le pape François

01:19:07aura déjà

01:19:08de cette façon

01:19:09aussi

01:19:09renouvelé

01:19:10le visage

01:19:12de l'église

01:19:12d'aujourd'hui

01:19:13et de demain

01:19:14sachant que les papes

01:19:15vous savez

01:19:15ils ont 20 à 30

01:19:17à 30

01:19:18ou même 50 ans

01:19:20d'avance

01:19:20sur leur époque

01:19:21à bien des égards

01:19:22et pour

01:19:23vous savez

01:19:23moi j'en suis

01:19:24à faire le bilan

01:19:25très positif

01:19:26de l'action

01:19:26de Paul VI

01:19:27qui est mort

01:19:28en 1978

01:19:28et dont le pape François

01:19:30est un

01:19:31en un sens

01:19:33un continuateur

01:19:34le pape François

01:19:35c'était un prêtre

01:19:36de la génération

01:19:37de Paul VI

01:19:37qui a été lui-même

01:19:38un grand pape

01:19:39réformateur

01:19:40comme un peu

01:19:42tous les papes

01:19:42ont été réformateurs

01:19:43d'ailleurs

01:19:43mais là

01:19:44on a

01:19:44des grandes figures

01:19:46de très grandes figures

01:19:47de l'église

01:19:47qui se succèdent

01:19:49sans compter

01:19:49bien sûr

01:19:49le rôle

01:19:50éminent

01:19:51de Jean-Paul II

01:19:52qui est hors normes

01:19:53mais là

01:19:53on a donc

01:19:54si vous voulez

01:19:55ce qui est très intéressant

01:19:56de voir

01:19:56parce que je ne veux pas

01:19:57faire de pronostic

01:19:58il y a toujours

01:19:58des surprises

01:19:59c'est le Saint-Esprit

01:20:00qui est toujours

01:20:01un peu facétieux

01:20:02il y a toujours surpris

01:20:03la sagesse limitée

01:20:05des hommes

01:20:05mais

01:20:06vous voyez

01:20:07il y a

01:20:09en fait

01:20:10un peu comme

01:20:10une succession

01:20:11très intéressante

01:20:12très frappante

01:20:13ce que je dis

01:20:13dans ce livre

01:20:14que j'ai publié

01:20:15aux éditions Téqui

01:20:16François le successeur

01:20:17la complémentarité

01:20:19des papes

01:20:19et il y a

01:20:20une alternance

01:20:21étonnante

01:20:22depuis assez longtemps

01:20:24entre des papes

01:20:25plutôt

01:20:26docteurs

01:20:27théologiens

01:20:28enseignants

01:20:29et des papes

01:20:30plutôt pasteurs

01:20:31et le pape François

01:20:32qui vient de rendre

01:20:33son âme à Dieu

01:20:34était davantage

01:20:35un pape pasteur

01:20:37son prédécesseur

01:20:38et

01:20:39Benoît XVI

01:20:41était davantage

01:20:42bien sûr

01:20:43très grand théologien

01:20:44davantage

01:20:45un pape docteur

01:20:46vous voyez

01:20:46voilà

01:20:47j'entends ce que vous dites

01:20:48le fait que le dernier

01:20:50déplacement du pape

01:20:50François

01:20:51ait lieu en Corse

01:20:51me dit-on

01:20:52est un symbole

01:20:52extrêmement fort

01:20:53y compris pour

01:20:54les non-croyantes

01:20:55en l'implication

01:20:57entre faits religieux

01:20:57et faits culturels

01:20:58et culturels

01:20:59et fortes

01:21:00en Corse

01:21:01mais si vous me dites

01:21:03qu'il y a 100

01:21:03au moins 100 cardinaux

01:21:05qui ont été nommés

01:21:06par le pape François

01:21:08et que je lis

01:21:08dans le conclave

01:21:09il ne peut pas avoir

01:21:10plus de 120

01:21:11cardinaux

01:21:12c'est-à-dire que

01:21:13tous les cardinaux

01:21:15de moins de 80 ans

01:21:16seront dans la chapelle Sixtine

01:21:18en principe oui

01:21:21bien sûr

01:21:21donc ça peut être

01:21:22alors

01:21:22ça peut être plus que 120

01:21:25alors que

01:21:25il y a un grand nombre

01:21:26de cardinaux

01:21:27qui ont été effectivement

01:21:28nommés par le pape François

01:21:28vous m'avez étonné

01:21:29sur le titre 100

01:21:30c'est beaucoup 100 cardinaux

01:21:32alors en France par exemple

01:21:33il a nommé le cardinal Bustillo

01:21:34je ne sais pas quand est-ce

01:21:36que la dernière fois

01:21:37un pape français

01:21:38en Corse

01:21:40exactement

01:21:40quel est le dernier

01:21:41pape français

01:21:42monsieur Lancel

01:21:43quel est le dernier

01:21:45pape français

01:21:45monsieur Lancel

01:21:46ah le dernier

01:21:48pape français

01:21:49alors ça

01:21:49ça remonte à longtemps

01:21:51ça remonte

01:21:52je serais tenté

01:21:54de vous dire

01:21:54que ça remonte au Moyen-Âge

01:21:55d'accord

01:21:56ce sont les papes d'Avignon

01:21:57non mais

01:21:58pardon

01:21:59ce sont les papes d'Avignon

01:22:00c'est Grégoire XI

01:22:02me dit Marine Lançon

01:22:04les papes d'Avignon

01:22:05n'étaient pas forcément

01:22:05tous français

01:22:06mais c'est vrai

01:22:07qu'ils étaient à Avignon

01:22:08c'est Grégoire XI

01:22:10effectivement

01:22:10donc

01:22:12et c'est au XIVe siècle

01:22:14donc ce pourrait être

01:22:16on peut dire

01:22:17l'accent du Moyen-Âge

01:22:18bon

01:22:19et je disais tout à l'heure

01:22:21que forcément

01:22:21ce conclave

01:22:22qui arrive

01:22:24aura une portée

01:22:25symbolique

01:22:26évidemment

01:22:27religieuse

01:22:27évidemment aussi

01:22:28mais politique

01:22:28peut-être encore plus grande

01:22:29qu'en 2013

01:22:31parce que le monde

01:22:32n'est plus le même

01:22:33qu'en 2013

01:22:34et je faisais un parallèle

01:22:35entre 1978

01:22:36et l'élection

01:22:38du cardinal

01:22:39Voitola

01:22:40qui était un signal

01:22:41et on sait

01:22:42ce qu'il fit

01:22:44durant tout son pontificat

01:22:47et j'imagine

01:22:48que là aussi

01:22:49ce pape

01:22:49le choix politique

01:22:51de cette future élection

01:22:54sera

01:22:55je ne sais pas

01:22:56si ça sera le plus important

01:22:57mais en tout cas

01:22:58il sera pris en compte

01:23:00c'est-à-dire

01:23:01vous savez

01:23:01il y a quelque chose

01:23:02de très frappant

01:23:02c'est que dès que

01:23:03le pape François

01:23:05est devenu

01:23:06donc

01:23:06est arrivé

01:23:07à Rome

01:23:08dès qu'il est

01:23:09nouveau pape

01:23:10il a dit

01:23:11déjà

01:23:11dès 2013

01:23:12dès l'année

01:23:13où il est devenu pape

01:23:14il a dit

01:23:15la troisième guerre mondiale

01:23:17a commencé

01:23:18par morceaux

01:23:19il a dit

01:23:19dès 2013

01:23:20alors aujourd'hui

01:23:21évidemment

01:23:21maintenant

01:23:22cette troisième guerre mondiale

01:23:24elle continue

01:23:25de plus belle

01:23:26et c'est vrai

01:23:26que ça donne

01:23:27une dimension

01:23:28à la fois

01:23:28la politique

01:23:29est tout à fait tragique

01:23:30à la période actuelle

01:23:31et d'où bien sûr

01:23:33l'importance

01:23:33d'un certain nombre

01:23:34de facteurs

01:23:34certains diront

01:23:35géopolitiques

01:23:36en même temps

01:23:36tout reste spirituel

01:23:38pour un pape

01:23:38mais voilà

01:23:40là simplement

01:23:41il y a aussi

01:23:42au fond

01:23:42le besoin

01:23:43d'une spiritualité

01:23:44de la paix

01:23:45bien sûr

01:23:46ça a toujours été

01:23:47l'idéal évangélique

01:23:49mais là

01:23:49vraiment

01:23:49ça se passe

01:23:51d'une manière

01:23:52tout à fait aiguë

01:23:54avec ces affrontements

01:23:55multiples

01:23:56qu'il y a

01:23:56que ce soit

01:23:57autour de la bande de Gaza

01:23:59à côté

01:24:01de la Terre Sainte

01:24:02en fait

01:24:03parce que c'est un défi

01:24:04terrible

01:24:04et puis bien sûr

01:24:05notamment en Ukraine

01:24:06évidemment

01:24:07également

01:24:08un très grand

01:24:09conflit

01:24:10tout à fait redoutable

01:24:12alors effectivement

01:24:13là on a

01:24:14mais vous savez

01:24:15autrefois

01:24:16quand il y a eu

01:24:17l'arrivée

01:24:18le Pi XII

01:24:18est arrivé

01:24:19comme pape

01:24:20succédé

01:24:21à Pi XI

01:24:22en 1939

01:24:23c'était déjà

01:24:24juste à la veille

01:24:26de cette deuxième guerre mondiale

01:24:28qui se déclenchait

01:24:31avec toutes les conséquences

01:24:32redoutables

01:24:32qu'il y a eu

01:24:33et bien

01:24:33vous voyez

01:24:34on a comme ça

01:24:35l'arrivée

01:24:36de papes

01:24:37de nouveaux papes

01:24:38l'espoir

01:24:40de futurs papes

01:24:41qui sont confrontés

01:24:43à des défis

01:24:43absolument redoutables

01:24:45des défis colossaux

01:24:46entre

01:24:46des puissances totalitaires

01:24:48et je dirais

01:24:48des bêtes d'apocalypse

01:24:49parce que vous aviez

01:24:50quand c'était

01:24:51Hitler et Staline

01:24:51c'était deux bêtes d'apocalypse

01:24:52on peut le dire comme ça

01:24:54et aujourd'hui

01:24:55nous avons

01:24:55d'autres défis

01:24:57tout aussi redoutables

01:24:58largement

01:24:59et bien je vous remercie

01:25:00beaucoup

01:25:00monsieur Lancel

01:25:01vous êtes un historien

01:25:02des papes

01:25:02merci de nous avoir éclairé

01:25:04il y a beaucoup de messages

01:25:05en lien au hasard

01:25:06en cette année sainte

01:25:07qu'il avait consacré

01:25:08à l'espérance

01:25:09le pape François

01:25:10nous quitte

01:25:10et puis je pourrais

01:25:14vous donner

01:25:15d'autres réactions

01:25:16peut-être

01:25:17qui sont en train

01:25:17de tomber

01:25:18et peut-être

01:25:19Marine Lançon

01:25:20va-t-elle

01:25:21nous les proposer

01:25:23ces réactions

01:25:25je vois que

01:25:26Rachida Dati

01:25:27il y a quelques instants

01:25:28le pape François

01:25:28a remarqué

01:25:29l'église catholique

01:25:30et le monde

01:25:30par sa pensée

01:25:31et ses engagements

01:25:32écrit Rachida Dati

01:25:33je me souviendrai toujours

01:25:34avec une immense émotion

01:25:36de la simplicité

01:25:37de la chaleur

01:25:38avec laquelle

01:25:39il m'avait reçu

01:25:39au Vatican

01:25:40nous avions pu échanger

01:25:41sur des sujets liés

01:25:42à l'éthique

01:25:43la dignité humaine

01:25:44mais aussi

01:25:45sur la réalité

01:25:47des racines

01:25:48chrétiennes

01:25:48de l'Europe

01:25:49et je crois que

01:25:50le pape François

01:25:50avait reçu

01:25:51Rachida Dati

01:25:52avec sa fille

01:25:53en ce jour de deuil

01:25:54je veux assurer

01:25:55les catholiques de France

01:25:56de mon soutien

01:25:57et de mes pensées

01:25:57sa mort au lendemain

01:25:59de la fête de Pâques

01:26:00doit constituer

01:26:01un symbole

01:26:01d'espérance

01:26:02inébranlable

01:26:04et c'est vrai

01:26:05que forcément

01:26:06cette journée

01:26:08si particulière

01:26:09marquera

01:26:11les esprits

01:26:11en même temps

01:26:12que les images

01:26:13que nous voyons là

01:26:13Marine

01:26:14sont les images

01:26:14les dernières images

01:26:16non ça ce sont des images

01:26:17d'archives

01:26:17ce ne sont pas

01:26:18les images

01:26:19évidemment

01:26:20que nous avions

01:26:20vues hier

01:26:21qui ont frappé

01:26:23elles ont tellement frappé

01:26:25d'ailleurs l'imagination

01:26:26qu'on avait commencé

01:26:27l'émission

01:26:27avec ces images

01:26:30et vous le voyez là

01:26:31avec évidemment

01:26:32Emmanuel Macron

01:26:33je pourrais vous dire

01:26:34quelques moments forts

01:26:35du pontificat de François

01:26:36sauf si les uns les autres

01:26:37vous avez peut-être

01:26:38Pierre Douglas

01:26:40qui était avec nous ce matin

01:26:41et qui était venu

01:26:42pour présenter son livre

01:26:43ça sera pour une autre fois

01:26:44il y a un mot

01:26:45qui n'a pas encore

01:26:46été prononcé

01:26:47une seule fois

01:26:47depuis 10h du matin

01:26:48c'est le mot amour

01:26:49or ce mot là

01:26:51concerne tout le monde

01:26:52aussi bien les chrétiens

01:26:54que les non-chrétiens

01:26:55et je crois que le pape François

01:26:57était un homme aimant

01:26:58et j'espère que ça continuera

01:27:00Emeric Pourba est avec nous

01:27:02et Emeric d'abord

01:27:04je suis content

01:27:05évidemment

01:27:05qu'il soit avec nous

01:27:07j'ai été très frappé

01:27:09d'ailleurs Emeric

01:27:10de regarder

01:27:11ce week-end

01:27:12toutes les émissions

01:27:13que nous avons consacrées

01:27:14à Pâques

01:27:15et le succès

01:27:17grâce à vous

01:27:18bien sûr

01:27:19grâce à vos équipes

01:27:20grâce à vos intervenants

01:27:21mais qui traduit

01:27:22très certainement

01:27:24une demande nouvelle

01:27:25parce que

01:27:27tout le week-end

01:27:28les émissions sur ces news

01:27:29ont été vues

01:27:30la veillée pascale

01:27:30a été vue

01:27:31et toutes ces émissions

01:27:32étaient tout à fait

01:27:33remarquables

01:27:34Emeric est avec nous

01:27:35cher Emeric

01:27:37votre réaction

01:27:38le catholique que vous êtes

01:27:40d'abord

01:27:40est sans doute

01:27:41tout simplement triste

01:27:42oui bien sûr

01:27:44c'est beaucoup

01:27:45de tristesse

01:27:45effectivement

01:27:46en même temps

01:27:48c'est vrai

01:27:48qu'il avait quand même

01:27:49été très affecté

01:27:50par son mois

01:27:52d'hospitalisation

01:27:53juste avant Pâques

01:27:54on a bien vu

01:27:55qu'il avait fait

01:27:56tout ce qu'il pouvait

01:27:57pour montrer

01:27:58qu'il était encore là

01:27:59ces derniers jours

01:28:00mais très probablement

01:28:02effectivement

01:28:03son hospitalisation

01:28:04et il avait déjà

01:28:05failli mourir

01:28:06pendant cette période

01:28:07ont dû

01:28:08beaucoup l'affaiblir

01:28:09et donc il n'est pas

01:28:10très surprenant

01:28:11et

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