Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:07La RTBF, la télévision publique belge, n'a pas diffusé lundi le discours de Donald Trump en direct.
00:00:16Elle a choisi de le diffuser en léger différé.
00:00:19Aurélie Didier est la directrice éditoriale de la RTBF.
00:00:24Elle est venue sur le plateau expliquer les raisons de cette décision.
00:00:29Trump a prononcé, dit-elle, des paroles racistes par le passé.
00:00:32Trump a aussi eu des déclarations misogynes.
00:00:35Le téléspectateur belge ne peut pas entendre en direct de pareils discours.
00:00:42Madame Aurélie Didier a justifié cette censure différée en évoquant l'expression de cordon sanitaire et un contrôle par un collège formé par je ne sais qui,
00:00:52experts autoproclamés du camp du bien, qui décident ce qu'un téléspectateur peut entendre au nom de critères édictés par Mme Didier, grande prêtresse du cercle de la raison.
00:01:05Quand j'ai découvert cette scène que vous allez voir tout à l'heure, je n'y croyais pas.
00:01:09Chacun connaît George Orwell, même si vous n'avez pas lu tous ses livres, qui annonce le 21e siècle.
00:01:15Le thème central de 1984 est la dénonciation du totalitarisme.
00:01:19Orwell décrit un régime où le parti contrôle chaque aspect de la vie à travers la surveillance omniprésente assurée par des télécrans et la police de la pensée, Big Brother, surveille.
00:01:32Madame Aurélie Didier est une enfant du Big Brother.
00:01:35Elle incarne le rôle du ministre de la vérité dans le roman 1984.
00:01:41Je trouve cette séquence à la fois effrayante, mais si instructive de notre temps.
00:01:47Le camp du bien a perdu le contrôle du récit.
00:01:50Il est prêt à tout pour le reprendre.
00:01:52La bataille culturelle sera rude.
00:01:55Nous en sommes là en Belgique, dans cette Wallonie francophone qui nous écoute, peut-être ce matin et que je salue.
00:02:03Bienvenue sur Europe 1 et sur CNews.
00:02:05Nous sommes en direct.
00:02:07La liberté d'expression, c'est ici et maintenant.
00:02:11Charles Dalousto.
00:02:17Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:25Un rassemblement était organisé hier soir après l'attaque au couteau en Allemagne.
00:02:30Une veillée en hommage aux deux victimes, dont un enfant âgé de deux ans.
00:02:34Le suspect, un Afghan de 28 ans, a été interpellé.
00:02:37Il avait déjà été signalé à trois reprises pour des faits de violence.
00:02:41Le mois dernier, sa procédure de demande d'asile avait été suspendue.
00:02:45Le musée du Louvre tombe en ruine.
00:02:47C'est l'alerte lancée par la présidente du musée le plus visité au monde.
00:02:51Elle en appelle à la ministre de la Culture, Rachida Dati, dans une note confidentielle publiée dans Le Parisien ce matin.
00:02:58Dans un contexte de crise financière, elle demande de grands travaux.
00:03:01Elle parle notamment de bâtiments qui ne sont plus étanches et qui mettent les œuvres en danger.
00:03:06Et puis, qu'elle remonte à Dada.
00:03:08Le PSG n'a rien lâché hier soir en Ligue des champions face à Manchester City.
00:03:12Dominés 2 buts à 0 à la 53ème minute, les Parisiens ont su inverser la tendance.
00:03:17Dembélé et Barcola ont égalisé avant que Neves et Ramos n'offrent la victoire à leur équipe.
00:03:22Score final 4-2, le PSG remonte à la 22ème place du classement.
00:03:27Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous Pascal.
00:03:29Merci Chana, c'était formidable.
00:03:31Vous l'avez peut-être suivi sur Canal+, avec toutes les équipes de Canal+.
00:03:35Et puis le grand débrief d'Hervé Matou hier soir.
00:03:37Donc, on s'est régalé en voyant ce match.
00:03:39Et bravo à Luis Henrique parce qu'il est souvent critiqué.
00:03:42Et c'est un grand entraîneur, bien évidemment.
00:03:44Et le PSG, c'était magique hier soir.
00:03:47Sabrina Medjeber est avec nous.
00:03:49Bonjour.
00:03:50Olivier Dartigold est là.
00:03:52Philippe Bilger, Yoann Ouzaï.
00:03:54Je salue notre ami Gérard Carreyrou.
00:03:55Il aurait dû être là ce matin et il est souffrant.
00:03:57Donc, on l'embrasse de tout notre cœur et on lui dit toute notre tendresse et notre amour.
00:04:02Parmi toutes les séquences qu'on regarde, etc.
00:04:04Je vous assure, on l'a passée hier soir.
00:04:07On va la revoir.
00:04:08C'est une séquence folle.
00:04:10La RTBF, c'est une séquence folle.
00:04:12On n'y croit pas.
00:04:13Moi, j'ai cru qu'on pourrait imaginer que c'est une parodie.
00:04:16Donc, vous allez voir.
00:04:17Ça se passe lundi.
00:04:19Vous allez entendre.
00:04:20Mais je n'invente rien.
00:04:21C'est le ministère de la vérité.
00:04:23Vous allez entendre ce que dit cette femme, Aurélie Didier.
00:04:27Je rappelle qu'elle n'est pas rédactrice en chef, mais elle est directrice éditoriale de la RTBF.
00:04:33C'est en Belgique.
00:04:34C'est à 200 kilomètres de Paris.
00:04:37Écoutez cette séquence étonnante.
00:04:41Si vous êtes là, c'est parce qu'il y a une particularité dans la diffusion de ce discours.
00:04:46Il va être en léger différé.
00:04:48Pourquoi, Aurélie ?
00:04:49Alors, on a constaté à plusieurs reprises que Donald Trump a tenu des propos racistes,
00:04:54d'extrême droite, xénophobe, d'incitation à la haine également.
00:04:58Et donc, nous avons décidé de diffuser ce discours avec un léger différé
00:05:02pour prendre tout simplement le temps de l'analyse, du décryptage.
00:05:06Et c'est une pratique que nous appliquons déjà depuis de nombreuses années à la RTBF
00:05:12en Belgique francophone avec d'autres médias.
00:05:15Et que nous appelons avec un terme technique qui s'appelle le cordon sanitaire médiatique.
00:05:20Et qui nous permet tout simplement d'éviter de banaliser des propos d'extrême droite,
00:05:25des propos d'incitation à la haine, d'éviter de normaliser ces propos.
00:05:30Alors, il ne s'agit certainement pas de censure.
00:05:33Évidemment que la RTBF ne pratique pas la censure.
00:05:35Mais nous ne diffusons pas ce type de propos en direct.
00:05:38Nous les analysons et nous prenons le temps de les décrypter, de les encadrer.
00:05:43Mais pourquoi l'avoir classé à l'extrême droite ce président Donald Trump ?
00:05:47Alors, en fait, on a croisé des analyses de plusieurs experts sur l'extrême droite,
00:05:51sur les radicalismes.
00:05:52Et ils se rejoignent sur plusieurs éléments d'analyse, notamment le racisme.
00:05:56Puisque Donald Trump a considéré par exemple que les migrants mangent des chiens ou mangent des chats.
00:06:03Puisqu'il s'est exprimé également sur le fait qu'il ne reconnaissait pas le résultat de la dernière élection présidentielle.
00:06:10Ce qui est quand même une remise en question également du système démocratique américain.
00:06:16Il a également invité ses partisans en 2021, on s'en souvient, à prendre d'assaut le capital.
00:06:21Et puis, il tient des propos régulièrement misogynes, notamment d'insultes à l'égard des femmes.
00:06:26Et donc, tout cela fait que nous avons décidé de ne pas diffuser son discours en direct.
00:06:31Ce n'est pas pour autant, et je tiens vraiment à le préciser, que la RTBF est pro- ou anti-Trump.
00:06:36Non, je vous assure.
00:06:40Moi, je vous assure.
00:06:42C'est incroyable.
00:06:43Je crois qu'on a rarement entendu quelque chose de plus grotesque.
00:06:48Tout de même, c'est le paroxysme de l'étouffement.
00:06:51Et ce qui est grave, c'est que bien sûr, ça RTBF, mais la censure et l'interdiction deviennent maintenant des pratiques courantes.
00:06:59Au fond, c'est hallucinant qu'elles ne se rendent pas compte du ridicule de ses propos.
00:07:04Mais vous l'avez dit dans votre éditorial, c'est très juste, mais ça devient très inquiétant.
00:07:11Mais oui, et plus que ça, et plus que ça, parce que concrètement, si on est en différé,
00:07:17nous sommes d'accord que je ne sais pas s'il a été diffusé avec cinq minutes ou dix minutes, deux minutes.
00:07:22Donc, tu as des gens qui écoutent.
00:07:24Je ne sais pas qui sont ces gens.
00:07:26Ce n'est pas des juristes, ce n'est pas des magistrats.
00:07:29Donc, ce sont des experts.
00:07:30Quel type d'experts ?
00:07:32Qui, au nom de quoi, au nom de qui, dit ça, ça peut passer ?
00:07:35Ça, ça ne peut pas se passer.
00:07:37T'es exactement en 1900, en deux minutes, t'es exactement.
00:07:42Alors, en plus, je trouve qu'elle n'est pas très maligne, cette dame, parce que d'habitude, il se planque un peu quand même.
00:07:47Là, elle vient de tout dire, elle vient de tout dire.
00:07:50Elle vient de dire on contrôle.
00:07:53Donc, c'est ça qui est ahurissant.
00:07:55Elle ne se cache même pas à dire non, on vient de la censure.
00:07:58Il y a deux dimensions.
00:07:59Mais je vous assure, moi, ça me fait...
00:08:01Il y a deux dimensions.
00:08:02D'abord, les personnes qui voulaient voir en direct l'intervention du 47e président des États-Unis pouvaient le faire.
00:08:09Donc, il y a beaucoup de médias.
00:08:11Tous, tous les autres, ont diffusé en direct.
00:08:15Donc, on ne comprend pas.
00:08:16Et moi, je n'ai pas envie que quelqu'un puisse être un filtre.
00:08:20J'ai besoin d'être confronté au direct de ce qui est dit et faire ma propre opinion sur ce qui me paraît acceptable,
00:08:27sur ce qui ne l'est pas, sur ce qui peut faire débat.
00:08:29Parce que je suis un citoyen, voilà.
00:08:30Première chose.
00:08:32Et donc, là, je pense qu'ils sont dans l'erreur.
00:08:34Et c'est vrai que les bras nous entombent qu'on a été confrontés à cette actualité.
00:08:39Et pour le coup, derrière, elle dit des choses qui sont là, pour le coup, sourcées et informées.
00:08:43C'est vrai que Trump a pu avoir par le passé des paroles misogynes,
00:08:47qu'il a un discours sur les migrants qui, moi, me pose problème
00:08:50et qu'il y a en effet, concernant l'assaut du Capitole, une réalité.
00:08:54Mais ce n'est pas l'homme de ça qu'ils doivent imposer ces deux minutes de légers différés.
00:08:59Yoann Ouzaï, puis après, on va être...
00:09:01Surtout, pardon, que ça ne plaise pas la patronne de la RTBF, c'est une chose.
00:09:05Mais Donald Trump, il a été élu et élu très largement, comme rarement un président des Etats-Unis a été élu.
00:09:11Mais précisons quand même que ça se passe sur la RTBF, c'est-à-dire la télévision publique.
00:09:17Bien sûr.
00:09:17On est sur la télévision publique, donc de service public qui devrait normalement faire preuve d'impartialité.
00:09:24On va être dans une seconde avec Georges-Louis Boucher, qui est président du mouvement réformateur,
00:09:30chef des libéraux francophones.
00:09:32Il s'est exprimé sur X, mardi soir, vous voyez son tweet, il y a un vrai problème à la RTBF.
00:09:37Qui sont ces experts qui déterminent le bien et le mal ?
00:09:40On peut ne pas partager le projet du nouveau président des Etats-Unis,
00:09:43mais rien ne peut justifier qu'un président élu démocratiquement reçoive ce traitement
00:09:47de la part de petits chefs de la pensée, a-t-il écrit ?
00:09:50La direction de l'information de la RTBF n'est pas le ministère de la censure et de la propagande.
00:09:54Nous allons agir en conséquence.
00:09:56Je voulais vous faire écouter ce qu'a dit hier Gauthier Lebret, qui connaît bien la Belgique.
00:10:00Et c'est quelques secondes, mais ce qu'il a dit me paraît de bon sens.
00:10:03Écoutez, Gauthier Lebret.
00:10:05Non, mais c'est un catécole.
00:10:06C'est-à-dire que la Belgique, chaque heure qui passe, l'islamisme gagne du terrain.
00:10:11C'est vrai.
00:10:11Mais leur priorité en Wallonie, c'est de ne pas donner la parole, je cite, à l'extrême droite.
00:10:15Et c'est ce fameux cordon satire.
00:10:17Alors, on est donc avec M. Boucher et je vous remercie, M. Boucher.
00:10:21Moi, je suis très inquiet pour votre pays, parce que je me demande, quand vous voulez parler,
00:10:25comment ça peut se passer.
00:10:27Je ne sais pas s'il y a des réactions, par exemple dans la presse.
00:10:30Est-ce qu'il y a des...
00:10:31Moi, je n'en ai pas vu, par exemple, en France, des réactions dans la presse.
00:10:33Mais en fait, tous les journalistes devraient monter au créneau.
00:10:36Il devrait y avoir des papiers partout.
00:10:37Tout le monde devrait crier à la censure.
00:10:39Tout le monde devrait parler, effectivement, de 1984.
00:10:43Quelles sont les réactions chez nos amis belges que je salue, M. Boucher ?
00:10:49Mais tout d'abord, bonjour et merci pour votre invitation.
00:10:52En fait, les réactions, c'est assez surprenant.
00:10:55C'est qu'il n'y a pas de réaction en dehors du mouvement réformateur, donc du Parti libéral.
00:11:01Au contraire, il y a des réactions qui s'opposent à cette position en disant,
00:11:07finalement, vous défendez l'extrême droite si vous n'acceptez pas ce qu'a fait la RTBF.
00:11:15Encore une fois, on a un système, effectivement, de cordon sanitaire.
00:11:19On peut en débattre.
00:11:20Moi, je pense que quand une formation politique, puisque dans le nord du pays,
00:11:24nous avons une formation politique d'extrême droite qui est très importante,
00:11:27elle fait près de 25 %,
00:11:29dans ce cas-là, ça n'a pas beaucoup de sens de les empêcher d'aller sur les médias.
00:11:34Mais par contre, c'est vrai que quand il y a des petites formations microscopiques,
00:11:37ça ne sert peut-être à rien de leur donner de la visibilité.
00:11:40Mais ici, c'est profondément scandaleux parce que la justification qui est donnée par la RTBF,
00:11:45c'est de dire, un, ce sont des experts qui ont classé M. Trump.
00:11:50Moi, je pense qu'en démocratie libérale, il n'y a que des magistrats qui peuvent éventuellement décider
00:11:55que vous ne respectez pas les principes démocratiques
00:11:58et donc que vous êtes exclus du champ du débat démocratique.
00:12:02Et alors, le deuxième élément, c'est qu'ils nous disent,
00:12:04on a créé un décalage pour permettre à des gens de mettre en perspective les propos.
00:12:08Donc, sous-entendu, les téléspectateurs sont trop bêtes pour avoir un libre jugement.
00:12:13Et donc, ça, ce sont les deux problèmes majeurs.
00:12:16Mais il se fait que la ministre des Médias est de ma formation politique
00:12:20et donc, nous avons interrogé la direction de la RTBF
00:12:23pour que ce genre de choses ne puisse plus se reproduire.
00:12:25Mais confrères, dans la presse, dans l'opinion publique,
00:12:28quelques intellectuels, des artistes, des écrivains, que sais-je,
00:12:32personne ne monte au créneau pour souligner cette aberration ?
00:12:37Alors, ce qui est très intéressant, c'est qu'il y a un journaliste qui est monté au créneau,
00:12:41qui est le rédacteur en chef de Sudinfo, qui est le journal le plus populaire,
00:12:45le plus lu également en Belgique francophone.
00:12:48Eh bien, figurez-vous que quand nous avons utilisé ces propos à la tribune,
00:12:52il a été hué par une partie de la gauche.
00:12:54Et donc, aujourd'hui, nous avons les tenants, soi-disant,
00:12:58eh bien, de la tolérance, du vivre ensemble,
00:13:02qui en fait sont devenus les plus intolérants à toute idée qui n'est pas la même que la leur.
00:13:08Et donc, c'est peut-être le seul journaliste, pour le reste,
00:13:11disons qu'il y a un silence un peu gêné qui intervient,
00:13:17parce que je crois que beaucoup se rendent compte qu'il y a un problème.
00:13:20Mais c'est de la dynamite en Belgique, parce que très vite,
00:13:22quand vous n'êtes pas d'accord avec la gauche, vous êtes d'extrême droite.
00:13:25Oui, je vous rassure, c'est un peu partout pareil.
00:13:30En fait, la gauche ne sait dire aujourd'hui, ce qui n'a pas toujours été le cas,
00:13:33ne sait dire qu'une chose, fasciste, extrême droite, génocide.
00:13:37Voilà, donc c'est à peu près les trois mots qui reviennent dans sa bouche.
00:13:41Et une chose, cette jeune femme, Aurélie Didier, elle a un point important en Belgique.
00:13:46Elle est connue, directrice éditoriale adjointe de l'Information.
00:13:49C'est une femme qui intervient régulièrement
00:13:51et qui est la grande prêtresse du cercle de la réseau.
00:13:55Non, pas du tout.
00:13:56Elle est dans son rôle et je pense qu'il ne faut pas lui faire un mauvais procès.
00:14:00Elle est employée par la RTBF et donc je pense qu'on l'a envoyée un peu au casse-pipe,
00:14:06si vous me permettez l'expression.
00:14:08Maintenant, son opinion personnelle, je n'en sais rien.
00:14:10Par contre, de telles difficultés avec la RTBF sont extrêmement fréquentes.
00:14:14Par exemple, l'extrême gauche est invitée sans aucune difficulté à la RTBF.
00:14:19Et à force de chroniques, on nous explique que l'extrême gauche n'est pas si grave que ça.
00:14:23D'ailleurs, ils appellent ça la gauche radicale.
00:14:26Par contre, l'extrême droite, même pour des gens qui ont été milités
00:14:29là il y a dix ans et qui ont fait amende honorable,
00:14:32ça c'est quelque chose qui est totalement fréquentif.
00:14:34Écoutez, vous savez ce que vous allez faire, M. Boucher.
00:14:37Vous allez demander à nos amis belges de regarder ces news.
00:14:40Voilà, vous allez leur dire…
00:14:41Je vais vous dire qu'il y en a beaucoup qui vous regardent.
00:14:43C'est vrai ?
00:14:44Soyez certains de ça.
00:14:44Écoutez, on les salue, nos amis belges, et on les remercie grandement.
00:14:49Merci d'être intervenu.
00:14:51Vous voulez qu'on revoie quelques secondes encore de Mme Aurélie Dudier ?
00:14:55Bon, je le dis pour Audrey Bertheau, on n'ira pas jusqu'au bout de la séquence, Audrey.
00:15:00Juste, on va écouter et puis on sortira, comme on dit, au bout de 30 ou 40 secondes,
00:15:04parce que je ne m'en lasse pas.
00:15:06Vraiment, je ne m'en lasse pas.
00:15:07C'est un cas chimiquement pur, comme on dit.
00:15:10Écoutez quelques secondes de nos amis belges.
00:15:18Dans la diffusion de ce discours,
00:15:20il va être en léger différé.
00:15:22Pourquoi Aurélie ?
00:15:23Alors, on a constaté à plusieurs reprises que Donald Trump a tenu des propos racistes,
00:15:28d'extrême droite, xénophobe, d'incitation à la haine également.
00:15:32Et donc, nous avons décidé de diffuser ce discours avec un léger différé
00:15:36pour prendre tout simplement le temps de l'analyse, du décryptage.
00:15:41Et c'est une pratique que nous appliquons déjà depuis de nombreuses années
00:15:45à la RTBF en Belgique francophone avec d'autres médias
00:15:49et que nous appelons avec un terme technique qui s'appelle le cordon sanitaire médiatique
00:15:54et qui nous permet tout simplement d'éviter de banaliser des propos d'extrême droite,
00:15:59des propos d'incitation à la haine, d'éviter de normaliser ces propos.
00:16:04Alors, il ne s'agit certainement pas de censure.
00:16:07Évidemment que la RTBF ne pratique pas la censure,
00:16:09mais nous ne diffusons pas ce type de propos en direct.
00:16:13– Johanne l'a dit, mais le plus grave c'est quand même cette manière d'évacuer les peuples.
00:16:20Moi, au fond, derrière tout ça, il y a une morgue, une arrogance
00:16:24qui cherche à démontrer que le vote populaire, vous l'avez dit, n'a aucun sens.
00:16:29– Mais Philippe, ce matin, il y a un sondage sur les voitures électriques.
00:16:34Les gens ne veulent pas des voitures électriques.
00:16:36Bruxelles nous impose les voitures électriques.
00:16:39On en parlera tout à l'heure.
00:16:40– Je crois que c'est 61% de gens qui…
00:16:42– Et c'est normal, parce que ça ne marche pas.
00:16:45Ce n'est pas aussi performant que le thermique.
00:16:47Donc, vous avez là encore un cas chimiquement pur,
00:16:50des petits hommes gris qui t'imposent quelque chose que les peuples ne veulent pas.
00:16:54Eh bien, à un moment, c'est comme aux Etats-Unis.
00:16:58– Là, on a bien fait de réécouter quand même.
00:17:00– C'est Bruxelles, c'est les normes de Bruxelles, c'est tout ça.
00:17:04En fait, ce sont des gens qui, d'abord, n'écoutent pas les peuples, s'en moquent.
00:17:10C'est une nomenclatura qui décide ce qui est bien pour les gens,
00:17:13qui aussi n'a absolument aucun courage.
00:17:16Influencé par les minorités actives, eh bien, un jour, ça se renverse.
00:17:20Et effectivement, on voit bien que ça bascule, que c'est en train de basculer.
00:17:25Ça bascule en Argentine, ça bascule en Italie, ça bascule aux Etats-Unis,
00:17:29ça bascule un peu partout.
00:17:30Les gens, ils commencent à comprendre.
00:17:32Et là, la bataille, elle va être rude, parce qu'ils ne vont pas accepter.
00:17:36Ils ne vont pas accepter.
00:17:37Je vous le dis, c'est l'ARCOM, c'est l'ARCOM, etc.
00:17:40Ils ne vont pas accepter, forcément.
00:17:42On l'a bien fait de réécouter, quand même, parce que ce qui m'avait échappé,
00:17:44c'est qu'elle dit que c'est un processus que nous utilisons régulièrement.
00:17:48Oui, bien sûr.
00:17:49Ça n'est pas une erreur, c'est une manière de fonctionner.
00:17:52Mais elle, ce qui m'a le plus étonné, c'est pour ça que je disais tout à l'heure,
00:17:55c'est pas très malin, elle ne se cache pas.
00:17:58D'habitude, les gens, ils font ça quand même en catimini.
00:18:03Voilà, en catimini.
00:18:04Je voulais vous faire écouter également Yasmine Belkaïd.
00:18:07Alors, Yasmine Belkaïd, elle est directrice générale de l'Institut Pasteur.
00:18:12Il y a une folie qui a pris, effectivement, aujourd'hui, les instituts,
00:18:16mais aussi les journalistes, les médias, etc. de quitter X.
00:18:19Et Mme Belkaïd nous explique que X, c'est de la propagande.
00:18:23Donc, écoutez.
00:18:26Si on se retire tous, qu'est-ce qui reste ?
00:18:28Mais il y a un moment où il faut faire une balance.
00:18:30Et là, c'était devenu tellement pollué par un agenda qui était immense
00:18:34et très, très puissant, qu'une loi de la voix, en fait,
00:18:36ne pouvait plus, à ce stade, à mon avis, être une voix.
00:18:38Donc, on a décidé d'utiliser des plateformes que l'on considère plus saines
00:18:43et plus rationnelles pour le moment, dans lesquelles une voix peut encore être entendue.
00:18:47Mais je pense que X n'est plus un mode de communication.
00:18:49C'est une propagande.
00:18:51Peut-être que ça sera bientôt chez nous, tout cela.
00:18:53Sabrina Medjeber, on sera peut-être endifféré.
00:18:55Peut-être qu'un jour, quelqu'un dira que ces news doivent être endifférées.
00:18:59Parce que tu ne sais pas, peut-être.
00:19:00Je pense que c'est...
00:19:01Peut-être que Pascal Praud va le mettre endifféré.
00:19:03C'est déjà le cas.
00:19:04Je pense, en tout cas, j'estime que ça peut être le souhait de certains journalistes.
00:19:09Mais par rapport à ce qui s'est passé en Belgique,
00:19:12et pour rejoindre les propos de Gauthier,
00:19:13il y a quand même une sorte de véhémence envers cette fameuse extrême droite
00:19:18qui concerne Donald Trump, qui, je le rappelle, a été légitimement élu.
00:19:21Mais une grande soumission de la part de ces journalistes, lorsque, par exemple,
00:19:25il y a un imam Hassan Oyekun, né gaçonniste,
00:19:30qui avait prêché notamment au Parlement européen, antisémite notoire,
00:19:35et qui a reçu la Légion d'honneur de la part du roi de Belgique.
00:19:38Je rappelle que la Belgique est un État où le match Belgique-Israël n'a pas pu s'y tenir
00:19:43et a dû être déplacé en gris.
00:19:45Donc, Madame, dont j'ai oublié le nom,
00:19:47ferait mieux de se soucier de l'extrême droite islamique qui menace réellement la Belgique.
00:19:51Demandez à Fadila Maroufi, qui travaille sur ce sujet et qui est menacée de mort,
00:19:55plutôt que de se soucier d'une élection démocratique qui concerne Donald Trump.
00:19:59Pardon, mais on a aussi un problème avec le service public en France.
00:20:03Regardez la manière, Rima Hassan sur France Inter.
00:20:05J'ai le souvenir d'une interview de Rima Hassan sur France Inter,
00:20:09qui est interviewée avec une complaisance.
00:20:11Rima Hassan est quand même allée en Jordanie dans une manifestation pro-amas.
00:20:15Quand je vois la manière dont est interrogée Rima Hassan
00:20:18et la manière dont est reçue, par exemple, Marine Le Pen et les questions qui lui sont posées,
00:20:22franchement, on tombe de notre chaise.
00:20:23Mais on est au bout du processus.
00:20:27Parce que les choses vont, évidemment, il y a une prise de conscience.
00:20:30Donc voilà, on est sur les dernières années, sans doute, de ce cercle de la raison,
00:20:35du politiquement correct, de la pitié pro.
00:20:38Vous savez de quoi l'avenir est fait.
00:20:40Non, mais on voit bien que je ne suis pas une pitié qui vient toujours à l'heure du déjeuner.
00:20:47La pitié vient en mangeant, comme vous le savez.
00:20:49Mais bon, la pitié de Delphes, je vous le rappelle.
00:20:55Nous apprenions ça lorsque nous étions enfants.
00:20:58Bon, moi, je trouve ça effrayant.
00:21:00Mais après, chacun...
00:21:02Bon, autre sujet du jour que je trouve dérisoire, pour le coup.
00:21:06Mais bon, on est dans la démagogie la plus complète.
00:21:09C'est la suppression des indemnités pour les Premiers ministres et Président de la République.
00:21:14Qui ne me choque pas du tout.
00:21:16Franchement, non.
00:21:17Non, je veux dire, que l'État français considère que celui qui a été élu par 40 millions ou 35 millions de voix
00:21:28bénéficie toute sa vie d'une voiture et d'un cabinet pour travailler,
00:21:33je trouve que c'est, au fond, légitime.
00:21:36Si vous voulez mon avis, c'est un homme que les Français ont mis au plus haut niveau pendant cinq ans.
00:21:43Donc, je trouve ça tout à fait démagogique de dire, voilà, ça coûte en plus 2,5 millions d'euros par an.
00:21:502,5 millions d'euros par an.
00:21:51Dans le basculement de la Belle Affaire, il y a aussi ce type de réaction aujourd'hui.
00:21:56Mais oui, mais justement, je pense qu'il ne faut pas tomber...
00:21:58La détestation du monde politique peut être des niveaux qui peuvent nourrir ça.
00:22:02Mais il ne faut pas tomber dans la démago.
00:22:05En revanche, on peut tomber dans le Thomas Hill.
00:22:08On peut tomber dans le Thomas Hill.
00:22:10Le Thomas Hill direct.
00:22:12Bon, alors, j'ai eu de l'avis d'Alrevel, vous serez désormais diffusé avec un endigéré de une année.
00:22:21Pour qu'on puisse vraiment bien décortiquer.
00:22:26Parce qu'il y a du sous-texte dans ce que vous dites.
00:22:29Moi, je vous le dis, il y a du sous-texte, même dans votre habillement.
00:22:33Croyez-moi, c'est des messages que vous donnez.
00:22:36On dirait qu'il va descendre des poubelles et non, il va au travail.
00:22:38Exactement, je vous le dis, il y a des messages.
00:22:41Donc, un collège d'experts, diligenté par Donavid Alrevel, examinera toutes vos émissions.
00:22:49Vous avez raison, on sera à la pointe de l'actu.
00:22:51Exactement, vous allez bien ?
00:22:53Très bien, en pleine forme.
00:22:55Bon, merci de nous donner votre programme, ça nous fait plaisir.
00:22:59Il est parti.
00:22:59Bon, merci beaucoup Thomas Hill.
00:23:02Il reste quelques secondes, donc je vous montre le sujet peut-être de Félix Pérola.
00:23:06Il ne faut pas tomber dans la démagogie.
00:23:08Oui, mais en même temps...
00:23:10Vous aimez bien quand même.
00:23:11Non, mais je veux dire, moi, ça ne me scandalise pas dans l'autre sens,
00:23:16que Dominique De Villepin, en 2024, ait coûté 200 000 euros à la France,
00:23:23alors que par ailleurs, il tient des propos que je trouve très discutables.
00:23:28Ça ne me scandalise pas qu'en vertu d'une égalité,
00:23:32on décide de supprimer des avantages dont on ne comprend pas la nécessité.
00:23:37Philippe, que ces avantages ne sont pas une rémunération directe
00:23:41pour les anciens présidents et premiers ministres.
00:23:43Il s'agit auprès d'une voiture, d'un chauffeur et de collaborateurs.
00:23:48Ce sont donc des salaires chargés, voilà.
00:23:50Non, mais la justification, elle est simple, c'est une forme de reconnaissance.
00:23:54Aux grands hommes, la partrie reconnaissante.
00:23:56Oui, mais justement, Pascal, ce ne sont pas des grands hommes.
00:24:01Écoutez, vous allez faire le collège d'experts, vous aussi,
00:24:05vous allez décider au nom de qui ?
00:24:07Mais je veux dire, tout le monde l'admet.
00:24:09Non, moi, j'admet, je suis d'accord.
00:24:11Il y a beaucoup de choses qu'on peut énoncer.
00:24:13On regardera après la pub.
00:24:15On regardera après la publicité.
00:24:17Bon, on regardera après la pub.
00:24:19Bon, et puis, vous avez vu, vos amis du parquet se sont encore illustrés.
00:24:23Le ministère public a rappelé que seule l'autorité judiciaire
00:24:26est légitime à communiquer sur une affaire judiciaire.
00:24:28Elle a taclé Bruno Retailleau.
00:24:30Ah, ils sont bien, vos amis.
00:24:31Ah non, mais mes amis.
00:24:33Ah, ils sont vraiment...
00:24:33Ils se croient tout permis, les magistrats.
00:24:36Vous les attaquez injustement, je les défends, bien sûr,
00:24:40mais en l'occurrence, ils rappellent une évidence.
00:24:42Voilà, au ministre.
00:24:45Mais il est possible à la fois d'aimer, d'admirer Bruno Retailleau
00:24:50et en même temps de défendre l'institution judiciaire.
00:24:53Alors, on va marquer une pause.
00:24:56Bruno Retailleau a donc tweeté hier l'influenceur algérien Rafik Meziane
00:25:00qui appelait à commettre des actes violents sur le territoire français
00:25:02sur TikTok a été interpellé ce matin.
00:25:04Merci aux enquêteurs et aux forces de l'ordre par leurs professionnalistes
00:25:07de ne rien laisser passer.
00:25:08Il n'a écrit que ça.
00:25:09Oui, mais il avait raison de l'écrire.
00:25:11Et il se fait retoquer par le parquet.
00:25:13Et vous, ça ne vous choque pas ?
00:25:14Seule l'autorité...
00:25:15Mais vous rigolez ou quoi ?
00:25:16Seule l'autorité judiciaire est légitime à communiquer sur une affaire judiciaire en cours ?
00:25:20Mais...
00:25:20C'est-à-dire que le politique n'a pas le droit de parler ?
00:25:22Mais enfin, écoutez, vous êtes sérieux.
00:25:26Vous êtes sérieux.
00:25:27Le politique n'a pas le droit de parler,
00:25:29mais en l'occurrence, cette phrase du parquet de Paris est une évidence.
00:25:33Mais ça ne veut pas dire qu'Ottaio a commis une faute grave.
00:25:37Mais pourquoi il lui répond ?
00:25:39Mais parce que...
00:25:40Vous êtes un corporatiste.
00:25:42Mais c'est le contraire.
00:25:43Vous défendez vos amis qui les magistrats.
00:25:44Mais est-ce que, mon cher Pascal,
00:25:47est-ce qu'à force de répéter cette ânerie,
00:25:51vous pensez qu'elle peut être une vérité ?
00:25:55Bon, qu'est-ce qui vous est arrivé, là ?
00:25:57C'est pas grave.
00:25:58Vous vous intéressez à ma vie personnelle, j'en suis ravi.
00:26:01Bon, j'espère que c'est pas grave.
00:26:02Non, c'est pas grave.
00:26:03Ça n'est pas les effets délétères, parfois, d'échanges sur ces news avec vous.
00:26:08Ça n'a rien à voir.
00:26:10C'est pas psychosomatique.
00:26:11Le débat, c'est la vie.
00:26:12Si c'était psychosomatique, j'en aurais partout.
00:26:14Ah ben, moi, j'en ai partout.
00:26:17Bon, la pause, nous revenons dans une seconde.
00:26:19Mais c'est intéressant.
00:26:20Moi, je suis là pour décrypter.
00:26:22Mais vous le faites très bien tout dans la nuance, évidemment.
00:26:25Et dans la nuance, la nuance.
00:26:28A tout de suite.
00:26:33Sobaya Labidi est là avec nous ce matin.
00:26:35Je la salue, il est 9h32.
00:26:36Le rappel des titres, bonjour.
00:26:41Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:26:43On ne va pas augmenter les impôts des familles.
00:26:45On ne va pas augmenter les impôts des ménages.
00:26:48Déclaration ce matin d'Éric Lombard, le ministre de l'Économie,
00:26:51qui précise, je cite, que cette année, l'État va s'appuyer sur les hauts revenus,
00:26:55mais aussi sur les grandes entreprises sur lesquelles il y aura une surtaxe
00:26:58pour un enseignement au lieu des deux ans prévus par le gouvernement précédent.
00:27:03Au moins 30 mois de prison, dont 15 avec sur 6,
00:27:06ont été requis contre Rodrigue Petito,
00:27:08le leader du mouvement contre la Vichère en Martinique,
00:27:10pour menaces et actes d'intimisation envers le préfet du territoire.
00:27:15La décision du tribunal de Fort-de-France a été mise en délibéré
00:27:18à ce vendredi 13h, heure de Paris.
00:27:21Et puis, des images apocalyptiques outre-Atlantique.
00:27:25Un nouvel incendie fait rage en Californie.
00:27:28Depuis hier, les flammes ravagent le nord de la cité des Anges
00:27:31et se propagent à grande vitesse,
00:27:33provoquant des milliers d'ordres d'évacuation dans une région
00:27:36déjà ébranlée par des feux dévastateurs.
00:27:39Merci Sonaya.
00:27:40C'est vrai que c'est l'époque, cette suppression de l'anémité
00:27:44pour les anciens premiers ministres.
00:27:45Moi, je trouve que c'est vraiment un sujet dérisoire,
00:27:48mais certains montent au créneau pour cela et ça en dit beaucoup,
00:27:51parce que quand on n'a plus rien à dire,
00:27:53on parle de choses aussi dérisoires que cela.
00:27:56Alors, voyez le sujet de Félix Pérola.
00:28:00Edith Cresson et Édouard Balladur ont été premiers ministres
00:28:05il y a plus de 30 ans.
00:28:06Aujourd'hui, ils bénéficient encore davantage payés par l'État.
00:28:10Mais un amendement adopté au Sénat ce mercredi
00:28:13pourrait bien supprimer ces avantages.
00:28:15Je vous propose de supprimer les avantages des anciens
00:28:17présidents de la République et des anciens premiers ministres,
00:28:20qui, dans l'ensemble, ne sont pas des grands nécessiteurs
00:28:23de la République, qui ont tous un certain nombre de retraites
00:28:27et qui ont tous des postes de consultants.
00:28:30En tous les cas, j'ai vérifié, franchement,
00:28:33personne n'est au resto du cœur.
00:28:35Parmi les avantages alloués aux premiers ministres,
00:28:37des indemnités de fonction, une voiture, un chauffeur
00:28:41ou encore des officiers de sécurité.
00:28:43De son côté, un ancien président de la République
00:28:46dispose notamment d'un véhicule avec chauffeur
00:28:48et d'un cabinet de plusieurs membres.
00:28:51La suppression de ces avantages pourrait engendrer
00:28:54des économies de 2,8 millions d'euros par an.
00:28:57Pour rappel, la France compte 16 anciens premiers ministres
00:29:00et deux anciens présidents de la République.
00:29:03Pour entrer en vigueur, l'amendement doit encore être retenu
00:29:06dans la suite de la navette parlementaire.
00:29:08Les anciens présentateurs devraient avoir des avantages comme ça.
00:29:12Non, mais sérieusement, vous par exemple, vous êtes magistrat.
00:29:15Est-ce que parce que vous avez été magistrat...
00:29:18Pardon.
00:29:21Attention, parce que vous avez été magistrat,
00:29:23est-ce que vous avez des avantages ?
00:29:25Il n'y a aucun avantage de la magistrature ?
00:29:27Aucun.
00:29:28Vous n'avez pas une petite carte pour entrer dans un tribunal,
00:29:30la face droite, rien du tout ?
00:29:32Aucun.
00:29:33Bon, ça vous choque.
00:29:35Alors les Français, on a été demandé aux Français,
00:29:39êtes-vous pour ou contre la création d'un ministère
00:29:40de l'efficacité gouvernementale ?
00:29:42Donc ça, c'est autre chose.
00:29:43Mais un Français sur deux est pour.
00:29:47Mais ça n'a pas de rapport avec ce sujet.
00:29:49Vous êtes d'accord avec l'inefficacité ?
00:29:50Oui, oui.
00:29:51Non, mais c'est symbolique.
00:29:52Effectivement, 2 800 000 euros dans le budget de l'État,
00:29:55c'est rien.
00:29:55Ça ne représente rien.
00:29:56C'est uniquement symbolique.
00:29:58Mais vous en pensez quoi ?
00:29:59Moi, je suis d'accord avec vous.
00:30:01Quand on a été Premier ministre ou président de la République,
00:30:03qu'on ait une sécurité à vie,
00:30:05ça ne me semble pas quelque chose d'aberrant.
00:30:07Néanmoins, on peut s'interroger sur Édith Cresson,
00:30:09qui a été Première ministre pendant neuf mois, il y a 30 ans.
00:30:12Mais on s'en souvient.
00:30:13Oui, mais est-ce que...
00:30:14Alors, on peut s'interroger,
00:30:16on s'interroge sur tous ou pas.
00:30:17Je veux dire, ça n'a pas de sens.
00:30:18Mais non, il y a 30 ans.
00:30:20Oui, non, je suis d'accord.
00:30:21Et alors ?
00:30:21Est-ce qu'elle doit toujours avoir un chauffeur ?
00:30:23Oui, c'est ça la reconnaissance de l'État.
00:30:27OK, donc...
00:30:27C'est ça la permanence, l'héritage.
00:30:30Mais non, mais Pascal,
00:30:31voilà des présidents et des premiers ministres
00:30:34qui, lors de leur fonction,
00:30:36ont déjà et légitimement un grand nombre d'avantages.
00:30:40C'est un honneur de présider et de gouverner.
00:30:43Et lorsque, cinq ans plus tard ou 30 ans plus tard,
00:30:47on continue à leur donner des avantages
00:30:50comme s'ils avaient été exemplaires et remarquables...
00:30:53Ce n'est pas des avantages.
00:30:54D'ailleurs, le mot avantages, pardonnez-moi,
00:30:56le mot avantages n'est même pas...
00:30:58La sécurité n'est pas un avantage.
00:30:59Voilà, je suis désolé.
00:31:00C'est quelque chose que la société doit
00:31:02à quelqu'un qui a rendu service
00:31:04et qui s'est exposé dans sa fonction.
00:31:05Ce n'est pas un avantage, vous le traduisez comme ça.
00:31:09Moi, je ne dois pas avoir le cœur assez reconnaissant.
00:31:13Non, mais ça, c'est sûr.
00:31:14Mais pas le cœur tout court, d'ailleurs.
00:31:17Vous êtes M. Per...
00:31:18Je vous vois, c'est M. Perpétuité.
00:31:20Mais d'où tirez-vous ces dilemmes-ci ?
00:31:23De mon cerveau.
00:31:27Vous êtes capable, en général, de plusieurs rationalités.
00:31:30J'ai plusieurs cerveaux.
00:31:32Êtes-vous pour ou contre la création d'un ministère
00:31:34de l'efficacité gouvernementale en France
00:31:36sur le modèle proposé par Donald Trump aux Etats-Unis ?
00:31:39Évidemment, si tu demandes aux gens
00:31:40est-ce que vous voulez être efficace,
00:31:41ils vont te dire oui.
00:31:42Tu vois quelqu'un qui dit non, non, je ne veux pas.
00:31:46Je ne veux pas du tout.
00:31:47Je suis complètement opposé.
00:31:49La création d'un ministère d'efficacité,
00:31:52tout ça me paraît effectivement faux.
00:31:54La difficulté, et ça va être intéressant avec Trump,
00:31:58c'est de mettre en acte la parole.
00:32:03Mais je m'aperçois déjà...
00:32:04Vous compris pour Trump.
00:32:05C'est ce que je disais.
00:32:07C'est de Trump dont je parlais.
00:32:10Pouvez vous réveiller si vous voulez.
00:32:11Vous, vous êtes endifféré, mais même en direct.
00:32:15Donc vous, quand vous êtes sur un plateau,
00:32:17vous écoutez, vous entendez.
00:32:20Vous avez appliqué ce logiciel dans votre vie.
00:32:26Bon, mais évidemment, il y a quelque chose,
00:32:33Pascal, de très juste, je trouve, sur la méthode.
00:32:37Parce qu'il est très rare qu'un ministre seul puisse décider
00:32:44de choses contraignantes pour améliorer l'activité de son ministère.
00:32:49Et demander à quelqu'un d'autre de porter un regard à la fois
00:32:54audacieux et sévère sur les autres ministères,
00:32:59c'est une très bonne chose.
00:33:00Mais ça ne marche jamais.
00:33:01Mais on ne sait jamais.
00:33:03Ça ne marche jamais.
00:33:04Tu demandes à un ministre d'être efficace lui-même
00:33:06et de rentrer dans la moulure de ses fonctionnaires.
00:33:12La plupart du temps, il a du mal.
00:33:13Mais il a du mal parce qu'ils n'ont pas de courage
00:33:15et parce qu'ils ont peur.
00:33:17Je suis désolé de vous le dire, il y en a qui savent faire.
00:33:19Mais parce que tout démontre que lorsqu'on est en charge d'un service,
00:33:23on a beaucoup de mal à accepter.
00:33:25Bon, alors tu ne le fais pas.
00:33:26Tu vas jouer au golf, tu fais autre chose.
00:33:28Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:33:29Ça n'est pas une idée absurde.
00:33:31Mais rien n'est absurde.
00:33:33Toutes les équipes gouvernementales,
00:33:35ce qui se dit après quelques semaines,
00:33:37c'est est-ce que le ministre a de l'autorité vis-à-vis de son administration ?
00:33:41Et François Bayrou a voulu faire appel à des personnalités politiques
00:33:45fortes, justement, pour prendre un main dans l'administration.
00:33:48Mais vous avez vu d'ailleurs que...
00:33:50L'efficacité et l'autorité, c'est deux notions très différentes.
00:33:54Vous avez vu, et d'ailleurs hier, je ne sais pas si c'est les députés
00:33:56ou les sénateurs qui ont enlevé le haut commissaire de M. Bayrou.
00:34:00Qui veulent l'enlever, qui souhaitent l'enlever.
00:34:02Qui souhaitent l'enlever, ce sont les sénateurs.
00:34:04Ça, c'est extraordinaire.
00:34:05C'est-à-dire qu'il a été pendant cinq ans à un truc
00:34:07où ça a coûté, là aussi, pour reprendre l'expression d'Emmanuel Macron...
00:34:121,9 million d'euros, me semble-t-il.
00:34:13Par an ?
00:34:141,9 million d'euros.
00:34:15Ça, c'est un truc qui ne sert à rien.
00:34:18Comme le CNRS, j'ai vu le CNRS, c'est mon nouveau truc, le CNRS.
00:34:21Le CNRS, les scientifiques, pourquoi pas ?
00:34:25Mais les autres, les scientifiques, ça ne sert à rien.
00:34:29Il y en a quelques-uns de bons.
00:34:30Ça ne sert...
00:34:31Je pense que les bons, ils ne sont pas au CNRS, pour te le dire.
00:34:34Ils partent aux Etats-Unis, peut-être, etc.
00:34:36Je ne suis pas sûr que...
00:34:38Je parle des sociologues.
00:34:40Je n'en suis pas certain, je vous assure.
00:34:42Et ça, il n'y a qu'en France que ça existe.
00:34:45Ça n'existe nulle part, en fait.
00:34:46Non mais le haut commissaire de M. Bayrou n'a servi à rien.
00:34:48C'est un sujet, pareil.
00:34:50Il a été créé au service à François Bayrou et ça n'a servi à rien.
00:34:56Monsieur Retailleau.
00:34:57Bruno Retailleau a donc annoncé, mercredi 22 janvier, l'interpellation au matin d'un
00:35:00influenceur algérien, Rafis Meziane.
00:35:02Moi, je trouve que c'est formidable ce qu'il fait, Bruno Retailleau, c'est cadet.
00:35:06C'est-à-dire qu'il annonce aux uns et aux autres sa politique et les résultats de sa
00:35:11politique.
00:35:12Il se fait retoquer par le parquet.
00:35:16Et vous, vous trouvez ça très bien.
00:35:17Le parquet de Paris dénonce...
00:35:18Vous donnez une importante mesure.
00:35:20Oui, ah oui.
00:35:21C'est ça, justement, notre métier, précisément.
00:35:24Non pas de donner une importance démesurée, mais de décrypter.
00:35:28Je vous assure, c'est très intéressant.
00:35:31C'est une lutte de pouvoir.
00:35:32Alors vous, vous pouvez dire c'est rien du tout.
00:35:34Je ne partage pas votre avis.
00:35:35Non, mais moi, je tiens les deux bouts de la chaîne.
00:35:36Le parquet rappelle une évidence, il n'était peut-être pas fondamental de le dire, et
00:35:42Bruno Retailleau, à l'égard des influenceurs algériens, fait tout ce qu'il faut et il
00:35:46est remarquable.
00:35:47Et j'espère que l'influenceur en question va se présenter aujourd'hui, puisqu'on a
00:35:53un rapport clair aujourd'hui.
00:35:54Pardonnez-moi, je ne partage pas votre avis.
00:35:56Non, pour une fois.
00:35:57Le parquet dit que M. Retailleau n'a pas à dire ça.
00:36:00Mais je ne suis pas complètement obtus, Pascal, j'ai parfaitement compris.
00:36:04Eh bien, je trouve que l'attitude du parquet me paraît problématique.
00:36:08Quel est l'avis de Gérard Darmanin sur cette question ?
00:36:10Justement, on lui posera la question, parce qu'il va intervenir, je crois, aujourd'hui,
00:36:14et il sera, a priori, mardi avec nous, à 9h du matin.
00:36:18C'est intéressant d'avoir ce regard de l'instant.
00:36:21Voyez maintenant ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale hier sur le dossier Boilem, un autre
00:36:26influenceur.
00:36:27Voyez cet échange entre Bruno Retailleau et Henri Leroy, qui est un député des Républicains.
00:36:32Vous soulevez le cas de celui, de cette influenceur qui répond au nom de Boilem.
00:36:40Évidemment que l'Algérie a méconnu le droit.
00:36:42Le droit international, la Convention de Chicago de 44, mais le droit que nous nous sommes
00:36:47donnés avec l'Algérie.
00:36:48Avec l'accord que nous avons passé ensemble en 1994, le droit est très simple, mais c'est
00:36:54le droit international.
00:36:55Dès lors que vous pouvez prouver la nationalité d'un ressortissant, et là nous l'avions prouvé
00:37:00puisqu'il y avait un passeport biométrique infalsifiable, alors le pays d'origine doit
00:37:06l'accepter.
00:37:07Je crois, je respecte, nous respectons, je crois, les souverainetés, les Etats, les
00:37:12peuples, mais nous souhaitons aussi qu'en retour, la France soit respectée.
00:37:17Et je pense qu'aucune douleur de l'Histoire, aucune, fut-elle très très vide, n'autorise
00:37:23un pays à offenser la France, pas plus qu'il ne l'autorise à détenir un grand écrivain
00:37:30franco-algérien qui est âgé et qui est malade.
00:37:32Vous savez parfaitement ce que je pense de ces accords, puisqu'il y a quelques années,
00:37:396 ou 7 ans, nous avions déposé ici une résolution qui visait les accords de 68, mais en les
00:37:43circonstances, vous comprendrez parfaitement que la graduation de la riposte ne m'appartient
00:37:48pas.
00:37:49Oui, Monsieur le Ministre, merci de ces précisions que je suis sûr n'être pas le seul à attendre.
00:37:54De nombreux Français, de sondage en sondage, le pourcentage augmente des Français qui
00:37:59s'en émeuvent de cette situation.
00:38:01Vous avez pris le sujet à bras-le-corps, espérons que vous l'éradiqueriez et que
00:38:06vous prendrez des mesures encore plus fortes.
00:38:08Ces accords de 68, c'est une insulte à la France par rapport de la situation actuelle.
00:38:14C'est vrai que Bruno Rotary réussit quelque chose, c'est dans un monde poétique très
00:38:19décrié, c'est la sincérité, on voit bien qu'il ressent très fortement ce qu'il
00:38:24exprime, et la clarté du propos.
00:38:25C'est parfois très complexe de savoir les tenants et les aboutissants, là c'est parfaitement
00:38:30clair, un décryptage du droit international.
00:38:33La question qui est posée, c'est pourquoi donc ce ressortissant n'a pas été laissé
00:38:37sur le tarmac à Alcher ?
00:38:38Mais pourquoi c'est si clair chez Bruno Rotary ? Ça devient confus et incohérent
00:38:45dans beaucoup de propos politiques parce qu'il ne le pense pas.
00:38:49À partir du moment où on choisit la sincérité comme outil principal de son verbe, il n'y
00:38:56a jamais aucun problème.
00:38:57Et il dit aussi que c'est au Président de la République.
00:39:02Je fais juste une petite parenthèse, parce que vous voyez pourquoi les choses sont parfois
00:39:06plus subtiles que vous ne pensez, cher Philippe Bidjerre qui me faisait tout à l'heure
00:39:12le procès inverse.
00:39:13Là, quelqu'un bien informé me dit, le parquet de Paris s'en prend à M.
00:39:18Retailleau parce qu'il ne veut pas la création du parquet national anti-criminalité organisé.
00:39:23Vous voyez que tout cela n'est pas innocent, je ne dis pas qu'il a raison, je soumets
00:39:28cela au débat public.
00:39:30Je soumets cette information, qu'on dit généralement sous le manteau.
00:39:34Mais c'est ça notre travail, de dire aux uns et aux autres ce qui peut se dire.
00:39:40Je n'ai pas vérifié cela.
00:39:41C'est exact, le parquet de Paris est très opposé à la création du parquet.
00:39:46Donc vous voyez, mais le parquet de Paris n'a pas été élu.
00:39:49Mais bien sûr.
00:39:50Non mais vous comprenez, je demande aux magistrats, je ne leur demande pas de faire la loi si
00:39:55j'ose dire.
00:39:56Mais moi je suis totalement d'accord avec vous.
00:39:57Je ne leur demande pas d'avoir un avis.
00:39:59D'accord.
00:40:00Mais heureusement que vous m'en laissez un petit bout ici.
00:40:04Je suis un peu caricatural.
00:40:06Non mais vous comprenez Pascal, vous vous inscriviez tellement naturellement dans votre
00:40:13propos habituel sur le parquet de Paris, sur la justice, que peut-être j'ai trouvé…
00:40:19Je suis en défiance, j'ai le droit.
00:40:20Ah mais ça vous êtes…
00:40:21Je vois ce qui se passe quand même.
00:40:23L'intelligence parfois c'est de ne pas faire de la défiance une attentive.
00:40:28Philippe, je n'ai toujours pas compris les arguments, le parquet national antiterroriste
00:40:33a eu des résultats très forts.
00:40:35Je ne comprends pas toujours les arguments qui sont opposés à la création d'un parquet
00:40:39national anti-criminalité sur le narcotrafic.
00:40:42Pour une raison, mais on a peut-être…
00:40:44Alors moi je vais vous le dire en deux secondes, l'école blanc, on peut les taper, les autres
00:40:47c'est plus compliqué.
00:40:48Non.
00:40:49Mais l'école blanc ça nous excite.
00:40:50C'est…
00:40:51L'école blanc, de mettre l'école blanc.
00:40:52Je n'ai pas parlé du parquet national antiterroriste, je n'ai pas parlé du parquet national financier.
00:40:56Bon.
00:40:57L'école blanc c'est bien.
00:41:00Je n'ai pas parlé de ça.
00:41:01Mais mon cher Olivier, parce que c'est une fuite, une pauvreté intellectuelle, à chaque
00:41:06fois qu'il y a un problème de délinquance ou de criminalité, au lieu de réfléchir,
00:41:12immédiatement création d'un parquet national, il a été valable pour le terrorisme, je
00:41:18ne suis pas persuadé qu'il le sera dans tous les autres cas d'égard.
00:41:21Mais on peut tenter.
00:41:22Bien sûr, non, mais j'ai une question.
00:41:26Je ne leur demande pas leur avis, c'est ce que je vous répète, c'est nos politiques
00:41:30que je demande l'avis.
00:41:31Oui, mais comme ils ne le donnent pas ou qu'ils sont souvent ignorants en matière judiciaire,
00:41:36ça pose un problème.
00:41:37Bon, sur l'Algérie, les rapports entre la France et l'Algérie, Mme Prima a pris la
00:41:43parole hier, nouvelle porte-parole que je trouve plutôt efficace, c'est un visage
00:41:48qu'on découvre, qu'on ne connaissait pas, et vraiment, elle est claire, bien évidemment,
00:41:55de la pédagogie et de la sympathie, disons.
00:41:57On est d'accord.
00:41:58Donc, écoutons Mme Prima.
00:41:59Je veux affirmer ici que la politique entre la France et l'Algérie est gérée à la
00:42:06fois par le Premier ministre et bien sûr par le Président de la République, veuillez
00:42:11m'excuser, et par le ministre des Affaires étrangères.
00:42:14C'est les deux personnes qui aujourd'hui gèrent les relations entre la France et l'Algérie.
00:42:21Personne, là non plus, n'a intérêt à une escalade entre la France et l'Algérie.
00:42:26Mais ce que nous opposons, c'est que l'Algérie, aujourd'hui, fait monter la tension avec
00:42:35des dossiers qui sont importants pour nous.
00:42:37Je pense à Boalem Sansal, par exemple, sur lequel nous n'arrivons pas à aboutir à
00:42:42une solution.
00:42:43Pour le reste, le ministre des Affaires étrangères a proposé d'aller en Algérie, de discuter
00:42:50avec le Président Théboune, nous sommes dans cette perspective-là d'apaisement des relations
00:42:56avec l'Algérie.
00:42:57Mais sans naïveté, nous devons faire face s'il y a des difficultés face à l'Algérie.
00:43:02Et surtout, nous devons ramener nos relations avec l'Algérie au même niveau que nos relations
00:43:07avec d'autres États.
00:43:08Je pense que l'histoire avec l'Algérie est suffisamment compliquée, difficile, mais
00:43:12aussi belle parfois.
00:43:13Il faut la ramener à une relation qui est une relation d'État à État.
00:43:17Et ça, c'est le travail du ministre des Affaires étrangères aux côtés du Président de la République.
00:43:21Si c'est Jean-Noël Barraud qui est chargé de ramener la situation entre la France et
00:43:28l'Algérie à une situation apaisée, c'est un peu inquiétant.
00:43:31Parce que d'abord, Jean-Noël Barraud, c'est celui qui, il y a quelques jours, disait qu'il
00:43:34avait des doutes sur les intentions du pouvoir algérien vis-à-vis de la France.
00:43:38Moi, à priori, je n'ai pas tellement de doutes.
00:43:40Mais surtout, vous imaginez Jean-Noël Barraud, ministre des Affaires étrangères, allant
00:43:43dialoguer à Alger avec M. Théboune.
00:43:45Pardon, mais ce n'est pas à lui d'y aller.
00:43:47Il va rigoler, le président algérien.
00:43:49C'est à Emmanuel Macron, évidemment, d'engager ce dialogue-là pour essayer de parler d'égal
00:43:54à égal.
00:43:55Le ministre des Affaires étrangères, évidemment, ne va pas être considéré pour cela.
00:43:58Bruno Retailleau.
00:43:59Il y en a la seule prérogative de la signature de la fin du traité des accords franco-algériens.
00:44:05Bruno Retailleau, encore lui.
00:44:06Et puis, vous parliez tout à l'heure de la manière de s'exprimer.
00:44:08Eh bien, finalement, les mots de Boileau, qu'on cite souvent, lui vont terriblement
00:44:12bien.
00:44:13Il veut que l'on soit bien, s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent
00:44:17aisément.
00:44:18Il n'y a rien de mieux, et ça lui correspond.
00:44:21Alors, Bruno Retailleau, toujours, puisqu'il était invité à une conférence organisée
00:44:24par le Centre de réflexion sur la sécurité intérieure, il a confirmé mardi, étudié
00:44:29sérieusement la dissolution du groupe ultra-gauche antifasciste La Jeune Garde.
00:44:33Il a eu une intervention en direct d'Alice Cordier, présidente du collectif féministe
00:44:37Nemesis, qui mettait en avant les agissements de ce groupuscule connu pour sa violence et
00:44:41son idéologie radicales.
00:44:43Et Alice Cordier a tweeté, après des années d'humiliation, de comptes bancaires qui
00:44:47sautent, de réseaux sociaux censurés, de violences par des militants d'extrême-gauche,
00:44:51d'articles à charge.
00:44:52Après tout ça, j'ai été félicité par notre ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
00:44:55Immense fierté.
00:44:56Voyez cette séquence.
00:44:58Nemesis, je voudrais féliciter les jeunes dames que j'ai vues.
00:45:04Bravo pour votre combat.
00:45:05Vous savez que j'en suis très proche, et c'est inacceptable.
00:45:10Bruno Retailleau sera demain l'invité, me dit Sonia Mabrouk, sur Europe 1 et sur CNews
00:45:15à 8h15.
00:45:16Nous allons marquer une pause, vous savez qu'on aime de temps en temps prendre un peu
00:45:20de légèreté.
00:45:21Et on va recevoir Nelson Monfort, himself, et Philippe Candeloro.
00:45:26Est-ce que quelqu'un est monté sur une patinoire un jour et a fait du patin à glace ?
00:45:31Il y a longtemps.
00:45:32Et vous, Pascal ?
00:45:33Il y a longtemps aussi.
00:45:34J'ai dû faire du patin à glace, peut-être une fois, comme tout le monde.
00:45:38Oui, ça m'arrive de temps en temps.
00:45:40Il y a de très belles patinoires éphémères à Paris, par exemple.
00:45:42Il y en avait une au mois de décembre sur la verrière du Grand Palais, c'était magnifique.
00:45:47Et alors, vous faites des… ?
00:45:50En amateur, naturellement.
00:45:51Comment ça s'appelle ?
00:45:52Des bifflés ?
00:45:53Non, je ne fais pas de salto, de double salto, je laisse ça au professionnel.
00:45:57Et vous, chers… ?
00:45:59Non, jamais patin, dans ce domaine, jamais.
00:46:04Dans ce domaine.
00:46:07Il est roi.
00:46:08Non, mais les patins, ça exige une habileté que je n'ai pas.
00:46:13Vous avez toutes les habiletés, notamment intellectuelles.
00:46:17Oui, mais ce n'est pas le patin.
00:46:19On va marquer une pause et on va les recevoir.
00:46:21Et puis, on parlera également, parce qu'on a d'autres sujets qu'on pourra évoquer,
00:46:25la dette de l'Algérie, Paris, Jordan Bardella, les voitures électriques.
00:46:29Oui, les voitures électriques, ça m'intéresse.
00:46:31Et puis, Mbayana, vous l'avez vue ?
00:46:34Je peux vous montrer cette image ?
00:46:36Elle est extraordinaire.
00:46:37C'est une image d'hier soir au Parc des Princes.
00:46:39Il fait quand même 2 mètres 22.
00:46:42Vous avez vu cette image quand elle est dans les couloirs du Parc des Princes ?
00:46:45Regardez.
00:46:46On la verra après la pause.
00:46:48Bon teasing.
00:46:49Merci Audrey Bernot.
00:46:50À tout de suite.
00:46:54Ça patine à Tokyo.
00:46:56Ce n'est pas une information, c'est une pièce.
00:46:59Avec Philippe Candeloro et Nelson Monfort qui nous ont rejoints.
00:47:02Je suis tellement content de vous avoir parce qu'on sait qu'on va me passer un bon moment
00:47:06avec un peu de légèreté, de sourire.
00:47:08Je sais que vous partez dans quelques heures, cher Nelson, pour la RTBF
00:47:12qui souhaite vous inviter.
00:47:14Ça vous a marqué, ça ?
00:47:20Mais en revanche, Philippe Candeloro n'a pas le droit d'aller à la RTBF
00:47:24parce qu'il aurait dit des choses.
00:47:26Ah bon ?
00:47:27Il aurait dit des choses qui ont choqué les femmes dans les années.
00:47:31On prévoit une tournure en Belgique.
00:47:35Belle entrée en matière.
00:47:36Je dis ça en souriant.
00:47:37Bon, tout va bien ?
00:47:38Vous avez commencé à jouer ?
00:47:40Ah oui, nous sommes déjà une quinzaine, 18 dates.
00:47:43Je crois que les gens ont besoin de rire en ce moment.
00:47:46Et nous leur offrons exactement ce qu'ils souhaitent.
00:47:49C'est un plaisir de côtoyer Philippe sur scène.
00:47:51Avec la liberté qu'on retrouve.
00:47:52C'est vrai que ces derniers temps, en télé, on était un peu coincés.
00:47:55Peut-être un peu, oui.
00:47:57Pourquoi vous dites ça ?
00:48:00On nous avait éliminé quelques mots de son élément de langage qui était un peu interdit.
00:48:04Philippe, au commentaire, c'est un peu Michel Audiard, effectivement.
00:48:08C'est vrai que par exemple, c'est intéressant ce que vous dites.
00:48:11La direction de France 2 vous disait de ne pas dire certains mots ?
00:48:15Ils ne nous ont jamais dit, tu ne peux pas dire ça, tu ne peux pas faire ci.
00:48:18Mais on s'en censurait, forcément.
00:48:20Puisqu'à un moment donné, on nous faisait des reproches
00:48:22ou ce qu'on se prenait dans la tête sur les réseaux sociaux, forcément.
00:48:25On était obligés de faire un peu attention.
00:48:27On n'était pas assez naturels par rapport à nos débuts.
00:48:29Je parle des miens, parce que Nelson, ça faisait 40 ans qu'il était déjà là.
00:48:32Voilà.
00:48:34Comment tu as commencé, Philippe, dans les années 30 ?
00:48:36Bien sûr, bien sûr.
00:48:38On verra une interview de Mark Spitz que vous avez faite.
00:48:40Johnny Westminster quand il est arrivé à la fin.
00:48:43Pour une petite panthère, je vous recommande le film 5 septembre
00:48:46qui va sortir, je pense, ces jours-ci, que j'ai vu en avant-première
00:48:49qui restitue l'attentat de Munich septembre 1972,
00:48:52qui est un film remarquable.
00:48:54Somaya Labidi qui a salué Philippe Candeloro
00:48:57lorsqu'il est arrivé sur ce plateau, Somaya.
00:49:00J'avoue tout, Pascal.
00:49:02Elle est gentille.
00:49:04Le rappel des titres.
00:49:10L'éducation à la vie affective et sexuelle est indispensable,
00:49:13déclaration ce matin de la ministre de l'Éducation, Elisabeth Borne,
00:49:17alors que ce programme devant être mis en œuvre dans tous les établissements scolaires
00:49:21à la rentrée prochaine a connu plusieurs contretemps déjà.
00:49:25Une enquête ouverte pour discrimination vise directement
00:49:28la régie publicitaire du métro parisien en cause.
00:49:31Le refus de Médiatransport de diffuser les portraits des otages du Hamas
00:49:35durant l'attaque du 7 octobre 2023 dans ses stations.
00:49:39Et puis, c'est un anniversaire pas comme les autres.
00:49:42Il y a cinq ans, jour pour jour, le centre de la Chine se confinait
00:49:46pour la première fois face à la pandémie de Covid.
00:49:49C'est le confinement qui a signé les débuts d'une crise sanitaire mondiale sans précédent
00:49:52et dont l'humanité entière se souvient encore.
00:49:55Merci, Soumaya. Vous avez dit un titre qui m'a intéressé
00:49:58parce que c'est vraiment l'essentiel pour un ministre de l'Éducation nationale
00:50:03de dire que la sexualité à l'école, c'est ce qu'il faut apprendre et que c'est indispensable.
00:50:07C'est vraiment... Je vous assure, en fait, il y en a assez.
00:50:11Vous voyez, il y en a assez.
00:50:13Il ne s'agit pas que...
00:50:14Il y en a assez. Il y en a marre.
00:50:16Je peux pas vous dire autre chose.
00:50:19Mais j'en ai... Moi, je veux qu'on...
00:50:21Olivier !
00:50:23Olivier ! J'en ai ras le bol !
00:50:27Je veux qu'on apprenne aux petits Français la grammaire.
00:50:30Je veux qu'on apprenne le vocabulaire.
00:50:32Je veux qu'on leur apprenne l'histoire.
00:50:34J'en ai marre !
00:50:36Est-ce que c'est possible de le dire ?
00:50:38La première chose que dit...
00:50:41D'abord, Mme Borne, elle a une obsession,
00:50:45c'est détruire ce qu'a fait M. Attal.
00:50:47Mais donc, en ce sens-là,
00:50:49on peut être content qu'elle ajoute une deuxième corde à son arc.
00:50:54C'était de faire anti-Attal.
00:50:56Depuis le début, et paraît-il,
00:50:58elle est très contente d'être ministre
00:51:01pour détruire ce qu'avait fait Gabriel Attal,
00:51:04qui, à l'époque, avait donné l'espoir à ce poste-là.
00:51:07Et maintenant, elle nous propose un truc
00:51:09parfaitement inutile à l'école.
00:51:11Concernant les violences sexuelles faites aux enfants,
00:51:14c'est un drame, un fléau dans notre société.
00:51:17Est-ce que le temps scolaire peut être un temps
00:51:20de sensibilisation à ces sujets-là ?
00:51:22Sans aller vers les dérives aux autres,
00:51:24sans aller vers quelque chose qui est insupportable.
00:51:27Mais est-ce que c'est important ou pas ?
00:51:29Totalement, c'est dans la sphère intrafamiliale
00:51:31que les choses se passent.
00:51:33Pascal a totalement raison.
00:51:35À force de détourner l'enseignement fondamental de l'école...
00:51:39Ne dis pas ça à la place du reste.
00:51:41Mais c'est comme ça.
00:51:43Déjà, on verra ce qu'il y a dans les programmes précisément.
00:51:46Pour l'instant, on ne sait pas exactement
00:51:48ce qu'ils vont enseigner concernant la sexualité.
00:51:50C'est pas du tout les sujets que vous dites.
00:51:52Ça n'a rien à voir.
00:51:54Ce que vous dites n'a rien à voir.
00:51:56Les violences intrafamiliales n'ont rien à voir
00:51:58avec ce qu'elle a dit.
00:52:00Ces éléments-là sont directement...
00:52:02C'est pas du tout la même chose.
00:52:04C'est pas la sexualité.
00:52:06C'est pas la sexualité.
00:52:08C'est sur la vie affective.
00:52:10Elle a dit...
00:52:12Les mots ont un sens.
00:52:14En fait, on ne peut plus parler.
00:52:16Vous, vous parlez d'autre chose.
00:52:18Ils fommaient, les gamins.
00:52:20Entre ce qu'on va leur apprendre à l'école
00:52:22et quand ils vont rentrer à la maison.
00:52:24Sur les séries et tout, franchement,
00:52:26il y a un décalage énorme.
00:52:28L'essentiel est de savoir qui va enseigner ça aux enfants.
00:52:30Est-ce que ce sont les professeurs
00:52:32ou est-ce que ce sont des associations extérieures
00:52:34qui sont souvent politisées,
00:52:36qui ont souvent une vision quand même
00:52:38un peu spéciale des choses,
00:52:40du wokeisme, ça c'est capital.
00:52:42Qui va enseigner cela aux enfants ?
00:52:44C'est l'éducation à la vie affective,
00:52:46relationnelle à la sexualité.
00:52:48Moi, je parlais de la vie affective et relationnelle.
00:52:50C'est un vrai sujet.
00:52:52Mais ça n'a rien à voir.
00:52:54Pas tous ensemble.
00:52:56Les violences intrafamiliales,
00:52:58ça n'a rien à voir avec la vie affective.
00:53:00C'est encore autre chose.
00:53:02Les mots ont un sens.
00:53:04On va parler de la voiture électrique
00:53:06dans une seconde, mais ça nous fait plaisir
00:53:08d'être avec nos amis.
00:53:10On enlève dans la pièce.
00:53:12Qu'est-ce que vous en dites ?
00:53:14Pour vous résumer brièvement
00:53:16l'histoire de la pièce.
00:53:18Sa patine à Tokyo, c'est dans le cadre
00:53:20d'un championnat du monde de patinage
00:53:22où le soir même, un patineur français
00:53:24doit disputer le titre mondial
00:53:26contre un patineur japonais.
00:53:28C'est une fiction. Les japonais sont au-dessus de nous.
00:53:30Et puis, les yakuzas,
00:53:32les fameux, ne l'entendent pas de cette oreille
00:53:34et empoisonnent un patineur,
00:53:36le patineur français, qu'on retrouve inanimé
00:53:38dans la baignoire de la chambre de Philippe.
00:53:40Ça part de là. C'est une comédie.
00:53:42On ne cesse de rire.
00:53:44Il y a un peu de tendresse.
00:53:46Les deux jeunes auteurs me demandaient
00:53:48Hugo Crémaschi et Julien Grand.
00:53:50C'est la première fois que vous montez sur scène
00:53:52pour jouer la comédie ?
00:53:54Quelques petites choses.
00:53:56On occupe le terrain sur 1h15 de pièce.
00:53:58Il faut être à deux.
00:54:00C'est une gymnastique intéressante.
00:54:02C'est différent de la télé.
00:54:04C'est pas comme si tu étais tout seul.
00:54:06Il faut se donner la réplique au bon moment.
00:54:08C'est très technique.
00:54:10Il y a un texte à apprendre.
00:54:121h15 de texte.
00:54:14On sort de notre zone de confort.
00:54:16Vous êtes tous les deux sur scène ?
00:54:18Oui. Il y a beaucoup de changements de décors.
00:54:20Il y a beaucoup d'aller-retour.
00:54:22On a l'impression d'être plus.
00:54:24Il y a des bruits de foule.
00:54:26On peut voir ça où, dans Paris ?
00:54:28Le prochain rendez-vous,
00:54:30c'est le vendredi 31 janvier
00:54:32C'est complet.
00:54:34C'est encore plus complet.
00:54:36Il y aura Bordeaux le 22 et 23 février prochain.
00:54:40Quand on est devant 1000 personnes,
00:54:42ça commence à être un peu stressant.
00:54:46Un mot sur la voiture électrique.
00:54:48On va écouter à l'instant
00:54:50ce qu'a dit Jordan Bardella
00:54:52qui a repris l'antienne de Georges Pompidou
00:54:54Arrêtez d'emmerder les Français.
00:54:56C'est vrai que la voiture,
00:54:58c'est un vrai problème.
00:55:00Ils n'en veulent pas massivement.
00:55:02Il y a un sondage qui est sorti.
00:55:04On va peut-être le voir.
00:55:06Comment ?
00:55:08Ils sont encore moins qu'avant.
00:55:10On est passé de 30 % à 22 %.
00:55:12Moi, je roule en voiture électrique.
00:55:14C'est l'autonomie qui fout le bordel.
00:55:16N'importe quelle voiture que vous prenez
00:55:18aujourd'hui, à part les grosses Mercedes
00:55:20qui vous donnent 800 km d'autonomie
00:55:22au départ de chez vous
00:55:24et vous n'en ferez que 500 sur l'autoroute.
00:55:26La plupart des voitures, aujourd'hui,
00:55:28ne sont que 230.
00:55:30Un trajet pour faire un Paris-Bordeaux
00:55:32va vous revenir presque 1,5 fois plus cher
00:55:34qu'avec une voiture thermique.
00:55:36La finalité de la voiture électrique,
00:55:38c'était pour faire des économies
00:55:40ou pour être moins polluant.
00:55:42Croyez-moi, Philippe,
00:55:44à le sens du portefeuille.
00:55:46Vous habitez où ?
00:55:48J'habite à Carrière-sur-Seine,
00:55:50dans le 78.
00:55:52Là, vous ne faites pas 800 km tous les jours.
00:55:54Je suis ici, en Paris.
00:55:56Je ne peux pas être productif,
00:55:58donc je suis en moto.
00:56:00Sinon, je fais un rendez-vous par jour
00:56:02et j'ai l'impression de ne pas être productif.
00:56:04Je suis énervé.
00:56:06En voiture, on peut téléphoner,
00:56:08faire plein de choses.
00:56:10Mais sur Paris, ce n'est pas possible.
00:56:12Pourquoi vous n'en êtes pas content ?
00:56:14Je suis content parce qu'il y a un confort.
00:56:16Je ne suis pas quelqu'un
00:56:18qui a aimé la voiture de sport.
00:56:20Il n'y a pas de bruit dans ma voiture.
00:56:22Elle est thermique.
00:56:24Il y a une puissance dans la voiture électrique
00:56:26qui est assez agréable.
00:56:28Il y a quelque chose qui se passe.
00:56:30En revanche, quand il n'y a pas
00:56:32l'autonomie nécessaire...
00:56:34Aujourd'hui, si on veut charger à la maison,
00:56:36on charge la nuit.
00:56:38On fait toujours des recharges,
00:56:40plus que quand on va
00:56:42à la pompe à distance.
00:56:44Vous dites que c'est affiché 800 km
00:56:46et vous n'en faites que 230.
00:56:48Sur la mienne, c'est 400 km
00:56:50quand je pars de chez moi chargé à bloc.
00:56:52C'est un mot de 230 km.
00:56:54Ça s'appelle une fake news.
00:56:56Et pour la recharger sur l'autoroute ?
00:56:58En ville, je l'ai fait.
00:57:00Les 390 km, je l'ai fait.
00:57:02Le fait d'accélérer, de recharger...
00:57:04Et la recharger sur l'autoroute,
00:57:06ça vous prend combien de temps ?
00:57:0840 minutes quand il n'y a pas la queue.
00:57:10Encore, ils ont fait des efforts
00:57:12sur les autoroutes.
00:57:14Il faut avoir toutes les cartes.
00:57:16J'ai vu qu'il voulait obliger
00:57:18les grandes entreprises
00:57:20à rouler en voiture électrique.
00:57:22Les représentants de commerce,
00:57:24tu vas les faire rouler en voiture électrique
00:57:26et s'arrêter sur le bord de la route
00:57:28pendant 40 minutes.
00:57:30C'est une belle voiture.
00:57:32Il y a du confort.
00:57:34On gagne de la place dans une voiture électrique.
00:57:36Le moteur n'est pas là.
00:57:38Vous avez plus d'espace.
00:57:40Et c'est agréable.
00:57:42C'est formidable.
00:57:44Vous avez plus d'espace.
00:57:46Vous allez mettre des gens dans le coffre ?
00:57:48Je ne sais pas.
00:57:52La voiture ne fait que 4,50 m.
00:57:544,50 m, c'est une grande voiture.
00:57:56Pour les genoux, pour les passagers derrière.
00:57:58La voiture électrique,
00:58:00je trouve ça bien.
00:58:02Le confort et l'accélération.
00:58:04Sur l'autonomie, il faut faire des progrès.
00:58:06Parait-il que quand il fait froid,
00:58:08le chauffage bouffe l'autonomie ?
00:58:10Quand il fait chaud, la climatisation bouffe l'autonomie ?
00:58:12C'est à 210 km par l'autoroute.
00:58:144,50 m pour se garer à Paris.
00:58:16Il n'y a pas une marque qui est mieux que les autres ?
00:58:18J'ai résolu la question.
00:58:20Je ne conduis plus du tout dans Paris.
00:58:22Plus du tout.
00:58:24C'est devenu totalement impossible.
00:58:26Je ne sais pas si vous êtes de cet avis.
00:58:28Comme nous, on arrive à un moment
00:58:30où vous dormez encore,
00:58:32il n'y a personne.
00:58:34Quand on travaille beaucoup,
00:58:36on n'a pas d'embouteillage.
00:58:38Si vous arrivez à 4h du matin,
00:58:40c'est sûr que ça roule bien.
00:58:42Je voudrais qu'on écoute
00:58:44Jordan Bardella.
00:58:46Écoutons Jordan Bardella.
00:58:48Arrêtons
00:58:50d'emmerder les automobilistes.
00:58:52Depuis le 1er janvier 2025,
00:58:54les véhicules classés
00:58:56Critère 3 sont désormais interdits
00:58:58à la circulation dans les zones
00:59:00à faible émission du Grand Paris,
00:59:02de Lyon, de Montpellier et de Grenoble.
00:59:04Hélas, le cauchemar n'est pas
00:59:06terminé puisque certaines agglomérations
00:59:08envisagent déjà une interdiction des véhicules
00:59:10classés Critère 2, c'est-à-dire
00:59:12de tous les voitures diesel
00:59:14d'ici à 2030.
00:59:16Si l'on prend en compte l'ensemble des véhicules
00:59:18concernés, les restrictions de circulation
00:59:20dans les ZFE concerneront à terme
00:59:2226 millions de véhicules,
00:59:24soit deux tiers du parc automobile français.
00:59:26Ceux qui nous dirigent
00:59:28veulent non seulement vous empêcher de circuler,
00:59:30mais faire des grandes agglomérations,
00:59:32des citadels inaccessibles
00:59:34pour toute une partie de la France qu'ils méprisent
00:59:36au plus haut point.
00:59:38Ces zones à forte émission sont en réalité
00:59:40des zones à forte exclusion.
00:59:42Elles s'attaquent à un mode de transport
00:59:44qui est utilisé par 75% des Français
00:59:46pour aller travailler, mais plus largement
00:59:48à votre quotidien.
00:59:50Si vous habitez dans un désert médical,
00:59:52les ZFE vous empêcheront de vous rendre en voiture
00:59:54à votre consultation en ville.
00:59:56C'est également un coup dur pour les étudiants
00:59:58qui, pour beaucoup d'entre vous, utilisent
01:00:00la modeste voiture de vos parents
01:00:02pour vous rendre à la fac, au travail
01:00:04ou simplement pour partir en vacances.
01:00:06C'est enfin un coup porté aux artisans
01:00:08et aux commerçants amenés à travailler
01:00:10en ville et qui n'ont pas les moyens d'acheter
01:00:12un véhicule neuf pour maintenir leurs activités.
01:00:14Les ZFE sont un symbole
01:00:16d'une absurdité réglementaire
01:00:18à la française et d'une ambition
01:00:20écologique profondément antisociale
01:00:22et liberticide.
01:00:24Par exemple, moi si j'ai un problème de chaudière,
01:00:26celui qui s'occupait
01:00:28de ma chaudière depuis
01:00:3010 ans, il ne peut plus rentrer dans Paris.
01:00:32Et en plus, vous savez qu'il était
01:00:34obligé, il ne peut plus avoir de rendez-vous dans Paris
01:00:36parce que, comme c'est une voiture
01:00:38qui pèse plus d'une tonne six,
01:00:40la voiture qu'il a,
01:00:42il paye 20 euros de l'heure.
01:00:44Donc lui, il est chauffagiste,
01:00:46c'est des cas très concrets.
01:00:48Donc il ne peut plus avoir de clients dans Paris alors qu'il en avait
01:00:50plein, ce monsieur. Donc il ne rentre plus
01:00:52dans Paris et il abandonne sa clientèle.
01:00:54Et il m'a dit, je vais perdre 30 ou 40% de chiffre
01:00:56d'affaires de clients que j'avais à Paris parce qu'il
01:00:58habitait après Cachan.
01:01:00C'est quand même incroyable.
01:01:02Mais je me demande, Pascal, moi je n'y connais rien
01:01:04dans tous ces domaines, mais les gens
01:01:06qui proposent...
01:01:08Non, mais les gens...
01:01:10Les gens qui proposent
01:01:12des mesures comme ça,
01:01:14est-ce qu'ils intègrent
01:01:16toutes les grandes...
01:01:18Non, ça s'appelle... Regardez,
01:01:20ça, ça s'appelle une bouteille.
01:01:22Et l'idéologue, il veut tout faire rentrer dans la bouteille.
01:01:24Il veut tout faire rentrer.
01:01:26Donc ça s'appelle, il plaque l'idéologie
01:01:28et il la fait rentrer dans la bouteille.
01:01:30Cette bouteille-là est dans plus bonne presse aujourd'hui.
01:01:32Et elle est en plastique.
01:01:34Alors, écoutez M. Carrat,
01:01:36sur la voiture électrique. Yves Carrat, il est porte-parole
01:01:38de l'association Mobilité Club France.
01:01:40Il répondait ce matin aux questions de Dimitri Pavlenko
01:01:42et ensemble, ils reviennent sur la décision d'interdire la vente
01:01:44de nouveaux véhicules thermiques à compter de 2035.
01:01:48Le doux rêve utopique
01:01:50de quelques dizaines de députés européens
01:01:52se transforme en cauchemar pour les centaines
01:01:54de millions d'Européens. C'est ça, la réalité.
01:01:56Parce qu'on paye très cher
01:01:58cette décision d'arrêter...
01:02:00qui, à mon avis, ne tiendra pas.
01:02:02D'arrêter de vendre des moteurs thermiques en 2035
01:02:04juste en Europe. L'électrique pour tous,
01:02:06pour 350 millions d'Européens,
01:02:08c'est ça le problème. Mais l'électrique, c'est très bien.
01:02:10Vous savez, il y a 2% de voitures électriques
01:02:12qui roulent à peu près en France.
01:02:14Depuis 10 ans, on nous matraque avec les pubs,
01:02:16on demande aux constructeurs d'en faire.
01:02:18On ne devrait pas être à 2 millions, mais on devrait être à 10 millions.
01:02:20Or, s'il y a cette réticence, c'est parce
01:02:22qu'il y aura toujours ce problème, et encore
01:02:24à court et moyen terme, peut-être pas à très très long terme
01:02:26s'il y a des révolutions technologiques,
01:02:28de problèmes d'autonomie et de recharge.
01:02:30Parce que si on n'a pas de recharge à la maison,
01:02:32c'est compliqué d'avoir une voiture électrique, quand même.
01:02:34En fait, tout ça est de bon sens.
01:02:36En fait, c'est effrayant. Les petits hommes gris
01:02:38de Bruxelles, de Paris, c'est effrayant
01:02:40ce qu'on fait avec les voitures électriques. On fait la même chose qu'avec
01:02:42le nucléaire, et puis on va se réveiller un jour, on va dire
01:02:44« Ah bah le nucléaire, c'était mieux, finalement. »
01:02:46Plutôt que les éoliennes qui servent à rien
01:02:48et qui détruisent le paysage.
01:02:50Il y a des industries automobiles dans notre pays,
01:02:52qui vivent quelque chose de...
01:02:54C'est peut-être l'équivalent de la sidérurgie il y a quelques années,
01:02:56mais c'est un drame industriel.
01:02:58Les constructeurs, ils ont déjà fait le recul.
01:03:00Les constructeurs, ils ont déjà fait le recul.
01:03:02Il y a de moins en moins des électriques
01:03:04qui proposent que des hybrides. Effectivement,
01:03:06ils ont augmenté les prix. Quand on voit
01:03:08le prix aussi de l'essence aujourd'hui, je me demande
01:03:10comment les gens y font. De toute façon, on est étranglés de partout.
01:03:12Ils ne font qu'un demi plein.
01:03:14Ne leur dites pas ça, parce qu'ils sont obligés de payer
01:03:16pour aller au théâtre vous voir.
01:03:18Pascal, ce que vous dites,
01:03:20si je peux me permettre une parenthèse,
01:03:22c'est tout à fait exact.
01:03:24Moi, j'ai beaucoup d'admiration
01:03:26et d'estime pour les personnes qui sortent
01:03:28le soir au spectacle.
01:03:30Il y a tellement de handicaps.
01:03:32Avant même d'envisager sa sortie,
01:03:34il y a la voiture, le parking, etc.
01:03:36Et d'ailleurs,
01:03:38les théâtres souffrent beaucoup.
01:03:40Les théâtres parisiens souffrent beaucoup.
01:03:42Ce sont des Parisiens qui vont...
01:03:44La vie est impossible
01:03:46pour ceux qui viennent du Paris.
01:03:48C'est ça, la vérité.
01:03:50Nous, on est des privilégiés.
01:03:52Quand tu habites dans un arrondissement agréable,
01:03:54tu es encore un privilégié.
01:03:56Mais les gens qui habitent à l'extérieur,
01:03:58ils ne rentrent plus.
01:04:00Ça s'appelle la relégation spatiale et sociale
01:04:02déprenée par les idéologues de gauche.
01:04:04Bien sûr, bien sûr.
01:04:06En tout cas, ça nous fait plaisir d'être là.
01:04:08On a un petit montage sur vos séquences
01:04:10que vous devez connaître.
01:04:12C'est vrai que je trouve que...
01:04:14Comment dire ?
01:04:16C'est maintenant que ça se gâte.
01:04:18Vous incarnez, Philippe,
01:04:20une liberté de ton.
01:04:22Une drôlerie,
01:04:24une espièglerie,
01:04:26une provocation et un second degré.
01:04:28Une profonde gentillesse,
01:04:30si je puis ajouter.
01:04:32C'est pour ça que le public vous aime.
01:04:34Il vous aime parce qu'il comprend,
01:04:36il vous décode.
01:04:38Aujourd'hui, il y a les censeurs moraux.
01:04:40Évidemment, dans les années 70,
01:04:42il n'y avait aucun souci
01:04:44puisque chacun sait que ce que vous faites,
01:04:46c'est du second degré.
01:04:48C'est pour provoquer.
01:04:50On dit des choses parfois qu'on ne pense pas.
01:04:52Et on dit des choses qu'on ne pense pas.
01:04:54En télé, en radio, ça se perd.
01:04:56Surtout, on dit des choses qu'on ne pense pas,
01:04:58bien souvent, pour faire rire.
01:05:00Moi, je connais des gens...
01:05:02Moi, je ne le fais plus aujourd'hui,
01:05:04mais quand on était jeunes,
01:05:06on se serait tués pour un bon mot,
01:05:08un truc qu'on ne pensait pas du tout,
01:05:10un truc horrible qu'on disait.
01:05:12Je ne le dis plus.
01:05:14Je n'en dis plus en public.
01:05:16La langue française est très riche en matière.
01:05:18Tu disais des choses que tu ne dis plus.
01:05:20Tu t'auto-censures.
01:05:22Et là, on a un petit montage
01:05:24où on voit quelques extraits
01:05:26de vos facéties.
01:05:28De vos facéties à l'antenne.
01:05:30Écoutons, regardons.
01:05:32Première note de Casse-Noisettes.
01:05:34Espérons que les noisettes
01:05:36ne vont pas se faire casser ce soir.
01:05:38Le costume en jette autant que la nana,
01:05:40j'allais dire.
01:05:42Christelle, vous pourriez lui dire
01:05:44que ce n'est pas la seule à être excitée.
01:05:46En 2006, j'avais fait une petite allusion
01:05:48à son joli petit postérieur.
01:05:50Sa morphologie n'a pas tellement changé.
01:05:52Je ne connais plus d'un anaconda
01:05:54qui aimerait bien venir l'embêter
01:05:56cette jeune cléopâtre canadienne.
01:06:00Vous voyez, j'entendais la régie.
01:06:02C'est drôle parce que j'entendais la régie
01:06:04parce qu'Audrey avait ouvert l'oreillette
01:06:06et tout le monde riait en régie.
01:06:08Alors, je ne vous dis pas que c'est
01:06:10le siège de France aux plaisanteries.
01:06:12Je ne dis pas cela. Loin de là.
01:06:14Loin de là.
01:06:16Ça fait partie de notre nature.
01:06:18Les Français, on aimait bien tout ça.
01:06:20J'ai été éduqué dans les années 80
01:06:22avec des fêtes normandes
01:06:24où il se passait plein de trucs
01:06:26sur le sexe.
01:06:28C'était le sexe libre à l'époque.
01:06:30C'est la découverte de tout.
01:06:32On était libre de faire tout ce qu'on voulait.
01:06:34Aujourd'hui, j'ai l'impression
01:06:36qu'on nous plombe la tête
01:06:38sur nos taxes.
01:06:40Si on ne peut plus parler et se marrer,
01:06:42qu'est-ce qui va nous rester ?
01:06:44C'est relou.
01:06:46Je trouve formidable.
01:06:48Je ne vous écoutais pas autant
01:06:50que j'aurais dû.
01:06:52Le ravissement esthétique
01:06:54devant une femme,
01:06:56même si elle fait du patin,
01:06:58on a le droit de dire
01:07:00qu'elle est jolie, qu'elle est belle.
01:07:02Il ne dit pas qu'elle fait du patin.
01:07:04Il ne dit pas qu'elle est jolie.
01:07:06Il s'amuse sur autre chose.
01:07:08Mais ce que je veux vous dire,
01:07:10c'est que,
01:07:12même si je ne ris pas forcément
01:07:14à toutes les plaisanteries de tout le monde,
01:07:16je préfère la société
01:07:18qui permet d'entendre cela
01:07:20à celle d'aujourd'hui.
01:07:22Mais surtout que ça n'a rien de honteux
01:07:24de le dire.
01:07:26D'autant que votre avis
01:07:28est partagé par 90 %.
01:07:30On ne peut plus le dire
01:07:32parce qu'il y a une minorité
01:07:34une archi minorité.
01:07:36Quand je vois les gens dans la rue,
01:07:38il y en a combien qui me disent
01:07:40Philippe, à la télé, on adorait tes histoires.
01:07:42La majorité qui pense comme vous,
01:07:44mais on ne peut plus le dire.
01:07:46Yoann Ouzahy.
01:07:48Je suis d'accord avec vous,
01:07:50on ne peut plus rire de grand chose
01:07:52et c'est tout à fait regrettable.
01:07:54Par exemple, quand vous faites une blague
01:07:56sur cette jeune patineuse,
01:07:58c'était en 2006 déjà,
01:08:00est-ce que vous savez comment elle réagit ?
01:08:02Est-ce qu'elle est venue vous dire quelque chose ?
01:08:04C'est la culture de l'offense.
01:08:06Vous êtes au cœur de ça,
01:08:08chacun se sent offensé.
01:08:10Comment est-ce que c'est perçu ?
01:08:12Il y a deux façons de voir les choses.
01:08:14Soit elle se sent valorisée,
01:08:16j'ai fait une allusion sur son corps
01:08:18qui était magnifique,
01:08:20quand on parle de la fille qui est en rose.
01:08:22Soit elle peut se dire
01:08:24que je suis gaulé comme ça.
01:08:26Il y a deux façons de voir les choses.
01:08:28Le fait que je le dise,
01:08:30peut-être aussi que ces images
01:08:32qui repassent aujourd'hui permettent
01:08:34que cette jeune fille soit
01:08:36toujours repassée.
01:08:38Peut-être que dans 20 ans,
01:08:40elle se dirait que j'étais bien gaulé.
01:08:42Aujourd'hui, je ne sais pas,
01:08:44j'ai fait cette allusion parce qu'à l'époque,
01:08:46on disait qu'une fille était jolie,
01:08:48on avait le droit de le dire.
01:08:50On a toujours le droit de le dire.
01:08:52Ça devient compliqué.
01:08:54On peut dire à toutes les jeunes femmes
01:08:56que vous êtes jolie,
01:08:58vous êtes belle ce matin,
01:09:00il n'y a aucun souci.
01:09:02J'aime le dire encore.
01:09:04Je prends un risque.
01:09:06Vous êtes persuadé qu'on peut...
01:09:08Là, je ne suis pas de votre avis.
01:09:10On peut dire à une femme
01:09:12qu'elle est belle,
01:09:14mais il faut rajouter,
01:09:16souvent c'est vrai,
01:09:18qu'elle est intelligente.
01:09:20Je vous assure.
01:09:22Audrey Berto,
01:09:24qui est à la fois très belle
01:09:26et intelligente, me dit
01:09:28qu'il ne faut pas exagérer dans l'oreillette.
01:09:30Je peux vous assurer que
01:09:32l'ordre sur des plateaux
01:09:34n'est pas le vôtre,
01:09:36parce que vous-même,
01:09:38vous êtes très libéral,
01:09:40mais ailleurs,
01:09:42lorsqu'il y a une belle femme,
01:09:44il faut faire très attention
01:09:46de ne pas arrêter son jugement
01:09:48uniquement sur les thétiques.
01:09:50Je suis d'accord.
01:09:52On est un peu étriqués aujourd'hui.
01:09:54Je pense même qu'on a le droit
01:09:56de dire qu'une femme est jolie.
01:09:58Ça dépend de la femme,
01:10:00comment elle le reçoit.
01:10:0290 % des femmes
01:10:04comprennent ça comme un compliment.
01:10:06On ne sait plus.
01:10:08Ça dépend de la façon
01:10:10dont c'est exprimé.
01:10:12Aujourd'hui, il est prêt
01:10:14à appeler le parquet de Paris.
01:10:16Je déteste l'exprimant.
01:10:18On est à ça de la saisie.
01:10:20Je vais alors le dire.
01:10:22Vous le connaissiez ?
01:10:24Oui, mais vous avez toujours
01:10:26des bonbons dans votre poche.
01:10:28Comment ça ?
01:10:30Vous le dites avec respect.
01:10:32Oui, oui.
01:10:34Vous connaissiez M. Perpétuité ?
01:10:36C'est son surnom ?
01:10:38Non seulement.
01:10:40Moi, j'adore Nelson.
01:10:44M. Perpétuité, c'est son nom.
01:10:46Je l'appelle M. Perpétuité.
01:10:48La nouvelle lubie.
01:10:50Je l'appelle M. Perpétuité.
01:10:52On va voir un extrait
01:10:54de votre pièce.
01:10:56Ça patine à Tokyo.
01:11:00Sur France 2,
01:11:02vous êtes en retraite.
01:11:04Ils vous ont viré.
01:11:06Je suis parti dans les conditions
01:11:08que je souhaitais.
01:11:10Je continue avec notre ami
01:11:12Michel Drucker, que vous connaissez tous.
01:11:14Il nous écoute ?
01:11:16Je ne sais pas.
01:11:18En tout cas,
01:11:20c'est un vrai bonheur
01:11:22de le côtoyer.
01:11:24Il a repris l'émission ?
01:11:26Oui, il va beaucoup mieux.
01:11:28Je rappelle que Michel Drucker,
01:11:30quand il voit un animateur
01:11:32de télévision le matin,
01:11:34il lui dit qu'il écoute
01:11:36son émission tous les jours.
01:11:38Mais comme il le dit à tout le monde,
01:11:40forcément.
01:11:42Magnifique.
01:11:44On va voir un extrait
01:11:46de votre pièce.
01:11:48Formidable.
01:12:12Ils vont suivre aussi.
01:12:14Il est toujours en pépite.
01:12:18Un peu humide, mais elle est là.
01:12:20Je crois que ma petite déclaration d'amour
01:12:22vous a pas laissé en reste.
01:12:24Vous avez encore une petite érection.
01:12:26C'est pas de l'antache, c'est ça.
01:12:28C'est toi qui part à la retraite.
01:12:34Attention, président du FMI
01:12:36à l'intérieur.
01:12:42Vous devriez désormais
01:12:44vous sentir soulagé.
01:12:58C'est vous qui aviez initié
01:13:00cette écriture
01:13:02ou c'est les deux auteurs
01:13:04qui sont venus vers vous ?
01:13:06Les deux auteurs sont venus
01:13:08nous voir.
01:13:10J'ai vraiment écrit une pièce
01:13:12qui nous correspond très bien.
01:13:14C'est une fiction, naturellement.
01:13:16Sauf quand je lui fais
01:13:18une déclaration d'amour
01:13:20en la voiture où je me mets
01:13:22en position un peu indélicate.
01:13:24Les rires que vous avez entendus,
01:13:26contrairement à certains sitcoms
01:13:28américains, sont pas des rires enregistrés.
01:13:30C'est les vrais rires de la salle.
01:13:32Moi, ce que je préfère au monde,
01:13:34c'est de rire et de faire rire.
01:13:36Ici, c'est un plateau particulièrement souriant.
01:13:38C'est tellement...
01:13:40Non mais c'est vrai !
01:13:42Il y a tellement, tellement
01:13:44d'heures sombres
01:13:46que si l'on peut offrir
01:13:48et honnêtement, et je ne le dis pas du tout
01:13:50avec aucune espèce de fausse
01:13:52humilité ou autre, mais je ne m'attendais pas
01:13:54à un tel succès.
01:13:56C'est vrai que ça fonctionne.
01:13:58Les gens vous aiment tous les deux.
01:14:00Vous êtes identifiés. C'est drôle.
01:14:02Ils ne savent pas ce qu'ils vont venir voir.
01:14:04Ils disent qu'ils vont voir les deux gars
01:14:06et qu'ils ne vont pas voir Macbeth.
01:14:08Non, c'est fini. On ne va pas faire un bolière
01:14:10avec ça, mais en tout cas,
01:14:12on s'amuse bien et on amuse la gueule.
01:14:14Ils ne se disent pas...
01:14:16Après, c'est plus de mécanique, le rire.
01:14:18Ça pourrait être surprenant.
01:14:20Merci pour la comparaison.
01:14:24Alors, on ne vous verra pas Roland-Garros
01:14:26cette année interviewé sur le Central.
01:14:28Ce n'est pas sous cette forme.
01:14:30Maintenant, il y a peut-être des choses à envisager,
01:14:32notamment avec Michel et tout.
01:14:34Encore une fois, parce que je n'ai pas trop envie
01:14:36de revenir dessus, vous m'avez été très gentiment
01:14:38reçu à l'époque.
01:14:40C'est vrai, c'est une décision
01:14:42d'un commun d'accord. L'an dernier,
01:14:44à peu près à cette époque, je me suis dit
01:14:46il va y avoir les Jeux Olympiques de Paris
01:14:48en France l'été prochain.
01:14:50Qu'est-ce qu'il va y avoir de mieux derrière ?
01:14:52Je pense que c'est bien aussi de prendre
01:14:54une certaine distance. J'aime bien l'expression
01:14:56partir quand il fait beau. J'aime bien cette expression.
01:14:58Ne pas s'accrocher.
01:15:00Ne pas rester à perpétuité
01:15:02pour faire plaisir
01:15:04à Philippe Bilger.
01:15:06Nous, on aimait bien.
01:15:08J'ai le droit de vous repasser
01:15:10une petite interview que vous avez faite ?
01:15:12Vous êtes chez vous.
01:15:14Une petite interview de quelqu'un qui n'est pas resté
01:15:16jusqu'au bout dans l'interview ?
01:15:18Je crois deviner de quoi il s'agit.
01:15:20Mais voilà, ça va faire rire, je pense.
01:15:22C'est en quelle année ?
01:15:24Il y a plusieurs secondes.
01:15:26Il s'agit-il des Jeux Olympiques
01:15:28d'Atlanta 1996 de Michael Johnson ?
01:15:30Michael Johnson !
01:15:32Regardez cet extrait. C'est déprimant.
01:15:34Oui, c'est vrai.
01:15:36Attention Nelson, avec le roi.
01:15:38Le roi, le king.
01:15:40Michael, s'il vous plaît.
01:15:42Il faut lancer tout de suite.
01:15:44Michael Johnson.
01:15:46L'émotion ici est tellement extraordinaire
01:15:48que c'est au-delà des mots.
01:15:50L'émotion est tellement extraordinaire
01:15:52qu'elle dépasse les mots,
01:15:54qu'elle dépasse l'entendement.
01:15:56Je me sens très bien là-bas.
01:15:58C'était un grand public.
01:16:00Ils méritent le record du monde.
01:16:02J'ai voulu le leur donner.
01:16:04J'ai voulu faire de l'histoire.
01:16:06Il y a eu beaucoup d'erreurs,
01:16:08beaucoup de choses que j'ai voulu atteindre.
01:16:10J'ai fait le mieux que je pouvais.
01:16:12Il y a beaucoup de choses que je voulais réaliser ce soir.
01:16:14Ce public est tellement merveilleux
01:16:16que ce public méritait ce record du monde.
01:16:18C'est pour ça que j'ai voulu leur offrir ce record du monde.
01:16:20C'était mon ambition, c'était mon but.
01:16:22Et je l'ai atteint.
01:16:24Je veux dire, maintenant,
01:16:26ce 1932 peut dépasser
01:16:28vos rêves les plus folles.
01:16:30Vous pouvez rêver de la médaille d'or,
01:16:32mais 1932 est un record
01:16:34qui peut durer comme le record de Beeman.
01:16:36Vous pouviez rêver de la médaille d'or,
01:16:38ça c'était légitime,
01:16:40mais de rêver un temps de 19 secondes et 32 centièmes...
01:16:42Non, non, Michael, juste une réponse.
01:16:44Je me sens bien.
01:16:46Michael Johnson qui est harcelé par la police,
01:16:48il faut faire très vite, excusez-moi.
01:16:50Il dit qu'il s'est senti vraiment
01:16:52merveilleusement bien.
01:16:54Il y a énormément de tensions et d'émotions ici ce soir.
01:16:56En plus, vous traduisez,
01:16:58il n'a même pas répondu.
01:17:00Et vous dites, oui, il s'est senti merveilleusement bien.
01:17:02Il est reparti.
01:17:04Ce que vous ne savez pas,
01:17:06c'est que dans l'oreillette,
01:17:08l'équivalent de C.Audrey, peut-être qu'il vous parle,
01:17:10je ne sais pas, je n'ai pas noté son nom,
01:17:12il me dit, il faut absolument le poursuivre, il faut absolument le poursuivre, poursuivre, poursuivre.
01:17:14Alors, poursuivre le record du monde du 200 mètres,
01:17:16c'était au-dessus de mes forces.
01:17:18Mais après, je fais court, il se trouve que Johnson
01:17:20remonte pour la BBC, la chaîne anglaise.
01:17:22Et en fait, il revient assez régulièrement en Europe.
01:17:24Et il me dit, mais vous savez,
01:17:26parce qu'il a dû avoir vent de cette séquence,
01:17:28il dit, vous savez, moi, en Amérique, tout le monde m'a oublié.
01:17:30Mais ici, et notamment en France,
01:17:32grâce à cette séquence dont on me parle,
01:17:34je suis encore très connu.
01:17:36Et d'ailleurs, ce n'est pas n'importe qui, Michael Johnson.
01:17:38Il a une allure absolument magnifique.
01:17:40Et franchement, il n'a pas tellement changé depuis, contrairement à nous tous.
01:17:42Et voilà.
01:17:44Non, c'était un...
01:17:46Et il n'a pas fait l'espagnol derrière.
01:17:48Il fait triple langage.
01:17:50C'est vrai que là, on se rend compte.
01:17:52Ces moments-là, nous, on les a adorés.
01:17:54C'était vraiment des moments de télé formidables.
01:17:56C'est vrai que vous êtes...
01:17:58D'ailleurs, c'est marrant parce que
01:18:00vous êtes un personnage, forcément.
01:18:02Et comme tous les personnages,
01:18:04vous avez excité parfois des jalousies.
01:18:06Ah bon, il y en a dans ce métier ?
01:18:08Non, mais à l'intérieur.
01:18:10À l'intérieur de votre métier
01:18:12de journaliste sportif.
01:18:14Parce que vous étiez une vedette.
01:18:16Les autres ne le sont pas toujours.
01:18:18Donc forcément, ça crée...
01:18:20J'ai vu que vous subissez des attaques
01:18:22de temps en temps.
01:18:24Et Nelson avait des qualités que tous les journalistes n'ont pas.
01:18:26Le pire, c'est que ça venait de l'intérieur,
01:18:28souvent, les jalousies.
01:18:30C'est-à-dire du même...
01:18:32Du bureau d'à côté ou du bureau d'en face, presque.
01:18:34C'est la base. Mais c'est pas grave.
01:18:36Franchement, c'est pas grave du tout.
01:18:38Absolument.
01:18:40Votre sport, il en est où aujourd'hui ?
01:18:42J'ai eu le sentiment qu'il a été très haut
01:18:44dans les années 90.
01:18:46Je me souviens, j'étais à TF1.
01:18:48TF1, à l'époque, retransmettait...
01:18:50Ils investissaient.
01:18:52À son époque.
01:18:54C'était le début des séries Netflix pour le patinage.
01:18:56TF1 faisait tous les Grands Prix.
01:18:58Il démarre du 15 octobre jusqu'au 15 décembre.
01:19:00Avec Anne-Sophie de Christophie.
01:19:02Et Roger Zabel.
01:19:04TF1 avait investi de l'argent
01:19:06auprès de la Fédération française des sports de glace.
01:19:08Ça marchait très bien.
01:19:10Ils étaient spectateurs en prime time à 20h30.
01:19:12Plus que ça, je pense.
01:19:143-4 millions dans les années 90.
01:19:16Et quand vous étiez jeune, vous étiez viré le lendemain.
01:19:18Ils écrivaient une histoire.
01:19:20Ils démarraient du 15 octobre jusqu'au 15 mars.
01:19:22Il en est où ce sport ?
01:19:24Il y a eu beaucoup de remous.
01:19:26Notamment avec M. Gaillaguet.
01:19:28Il y a eu des départs.
01:19:30Il y a eu Nathalie Péchale en tant que présidente.
01:19:32Aujourd'hui, c'est Gwenaëlle Noury qui est arrivé
01:19:34en étant accompagnée de Didier Gaillaguet à l'époque.
01:19:36Aujourd'hui, le patinage français
01:19:38se porte plutôt bien en termes de sport.
01:19:40La DTN bosse très bien.
01:19:42Mais on manque de visibilité.
01:19:44On manque de notoriété.
01:19:46On a des champions, mais on n'a pas de stars.
01:19:48C'est toujours pareil.
01:19:50C'est vrai en politique.
01:19:52C'est vrai partout.
01:19:54On a eu Papadakis et Cizeron
01:19:56qui ont été champions olympiques en 2022.
01:19:58Ce n'est pas si vieux.
01:20:00Cizeron ?
01:20:02Tout le monde vous connaissait parce que vous étiez innovant.
01:20:04Parce qu'il y avait quelque chose
01:20:06qui vous apportait des différends.
01:20:08Il y avait Moniot-Lavanchy.
01:20:10En fait, il y avait une grosse équipe derrière.
01:20:12Il y a eu Anissina Pézrac qui sont aussi devenues
01:20:14champions olympiques en 2002 à Salt Lake City.
01:20:16Isabelle et Paul Duchesnet.
01:20:18Isabelle Duchesnet en amont.
01:20:20Franco-canadien dont on se souvient quand même.
01:20:22Qu'est-ce que vous verriez ?
01:20:24Isabelle Duchesnet qui est très jolie en plus.
01:20:26On a le droit de le dire.
01:20:28Aujourd'hui, on a besoin d'incarnation de sport.
01:20:30On peut saluer Didier Gaillaguet
01:20:32qui avait fait un travail intéressant
01:20:34quand même à la fédération.
01:20:36Lui, c'est un passionné.
01:20:38Quand on est passionné, on développe.
01:20:40Et quand on développe, on dérange.
01:20:42C'est sur le plan humain
01:20:44où ça fait des dégâts.
01:20:46Quand tu te fais virer ou laminer
01:20:48alors que tu ne le mérites pas,
01:20:50c'est plutôt délicat.
01:20:52En revanche, on ne peut pas dire
01:20:54que Gaillaguet n'aimait pas le patinage
01:20:56et il a fait beaucoup de choses pour le patinage.
01:20:58Après, de l'autre côté, sur le plan humain,
01:21:00il a fait des dégâts.
01:21:02Pour mettre à mieux le patinage,
01:21:04pour l'instant, on n'a pas trouvé mieux.
01:21:06Ce soir, il y aura un match NBA
01:21:08à Paris avec Wemba Iana.
01:21:10Hier soir, vous avez peut-être vu
01:21:12cette image absolument extraordinaire.
01:21:14Je vous l'annonçais tout à l'heure
01:21:16et on ne l'a pas vue.
01:21:18Il était au Parc des Princes.
01:21:20Wembi, bien évidemment.
01:21:22Il fait 2,22 m.
01:21:24Il fait du 56 de pointure
01:21:26de foulier de basket.
01:21:28En fait,
01:21:30c'est 37 cm.
01:21:32C'est grand
01:21:34comme l'iPad professionnel.
01:21:3637 cm.
01:21:38On ne pourrait même pas lui trouver des patins.
01:21:40Exactement.
01:21:42Il n'y aura pas de patins.
01:21:44Est-ce qu'on peut voir la séquence
01:21:46où on le voit à la fois jongler
01:21:48et vous allez voir comment il se meut
01:21:50dans les couloirs du Parc des Princes ?
01:21:52En parlant de saison régulière,
01:21:54c'est une petite image en provenance du Parc des Princes.
01:21:56Wemba Niaba est au Parc.
01:21:58Il est un peu allé sur la pelouse.
01:22:00Le ballon paraît tout petit.
01:22:02Oui.
01:22:04Il n'est pas mal.
01:22:06C'est un taille 2, ce ballon.
01:22:08C'est le ballon de la Ligue des champions.
01:22:10On dirait un taille 2.
01:22:12C'est fou.
01:22:14Il se débrouille plutôt bien.
01:22:16Le problème, c'est qu'il s'allonge
01:22:18quand il rentre dans le vestiaire.
01:22:20Il faut qu'il baisse la tête
01:22:22pour accéder.
01:22:24Il ne passe pas sous le plafond.
01:22:26Il passera sous le plafond de l'accord Arena.
01:22:28Demain soir,
01:22:30deux matchs de NBA
01:22:32qui sont traditionnellement délocalisés
01:22:34en France et qui se joueront demain
01:22:36et qui seront à suivre sur Canal.
01:22:38C'est sur Canal et on salue
01:22:40Hervé Matou et toute la troupe.
01:22:42Hier soir, il y avait Ginola.
01:22:44C'était vraiment formidable.
01:22:46Regardez le débrief avec Hervé
01:22:48et avec toutes les équipes de Canal.
01:22:50Moi aussi,
01:22:52on a travaillé ensemble.
01:22:54Jean-Jacques Amselheim réalisait
01:22:56hier soir au parc. On les salue tous
01:22:58parce que c'était une très belle
01:23:00et grande soirée. Je vais vous remercier
01:23:02grandement.
01:23:04On vient quand vous voulez.
01:23:06Rendez-vous au théâtre.
01:23:10Je le dis devant témoin.
01:23:12Je sais que vous partez
01:23:14comme je le disais tout à l'heure
01:23:16à la gare du Nord pour Bruxelles
01:23:18chez nos amis de la RTBF.
01:23:20Comment ça vous a marqué ?
01:23:22Je les salue. C'est mes nouveaux amis.
01:23:24Je pense que la RTBF,
01:23:26ils vont parler de nous.
01:23:28Christophe Droyot était à la réalisation.
01:23:30Merci à Mathéo qui était à la vision,
01:23:32à Guillaume qui était au son, à Audrey Berto
01:23:34qui est là toute la semaine et que je remercie grandement.
01:23:36Et puis Jean de Lacoste, la Raimondi.
01:23:38Merci de votre sympathie, de votre gentillesse
01:23:40et de votre humour
01:23:42et de votre légèreté dans cette émission.
01:23:44On en a bien besoin.
01:23:46Jean-Marc Morandini dans une seconde à ce soir.