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Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce samedi 19 avril autour de Renaud Blanc.

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00:0020h, 21h, les informés, Renaud Blanc.
00:12Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans les informés sur France Info, bien sûr les informés à la radio et à la télévision sur le canal 27 de la TNT.
00:19L'actualité décryptée comme tous les samedis par d'éminents confrères de la presse étrangère.
00:24Et au sommaire, ce soir, ce cessez-le-feu en Ukraine ordonné par Vladimir Poutine à l'occasion de Pâques.
00:30Nous verrons ce qu'en pensent nos informés.
00:33Autre grand sujet, l'Italie, centre de la diplomatie mondiale ce week-end, mais aussi l'écologie en Europe.
00:39Nous parlerons également d'Emmanuel Macron qui veut attirer, vous le savez, des chercheurs du monde entier en France.
00:45Et nous finirons bien sûr avec les cartes blanches de nos informés.
00:48Vous le verrez, c'est très éclectique.
00:50Roman policier, théâtre, avalanche et brioche en forme de colonde.
00:55Ça donne envie des informés qui ont pour nom ce soir.
00:59Alberto Toscano, bonsoir Alberto.
01:00Bonsoir.
01:01Journaliste italien, écrivain, éditorialiste à Paris.
01:04Vibeke Knopr-Acheline, correspondante de la presse norvégienne.
01:07Bonsoir Vibeke.
01:08Bonsoir.
01:08Et face à vous, Juan Rosé de Rado, journaliste correspondant à Paris pour plusieurs journées espagnoles.
01:13Bonsoir Juan Rosé.
01:14Buenas tardes.
01:14Merci d'être avec nous et puis nous espérons retrouver dans quelques instants Richard Verli, correspondant en France du quotidien suisse.
01:22Blake Richard, d'ailleurs je vous vois, vous êtes là.
01:24Je vous souhaite évidemment d'être avec nous et de rester une heure à nos côtés les informés.
01:30C'est parti.
01:30L'actualité de ce samedi 19 avril, c'est ce cessez-le-feu ordonné par Poutine en Ukraine.
01:38Un cessez-le-feu qui doit durer jusqu'à dimanche 23h heure française.
01:42Poutine qui se dit guidé par des considérations humanitaires.
01:47Réaction Juan Rosé.
01:48Qui peut croire à cette déclaration de Vladimir Poutine ? Je pense que ce geste est juste un geste publicitaire des communications.
01:59D'un côté envers les Américains qui ont menacé effectivement il y a quelques heures, hier, les Ukrainiens justement de se retirer de cette recherche de la paix.
02:10Mais il y a aussi effectivement le fait qu'il y a les fêtes de Pâques, il y a ces catholiques orthodoxes.
02:16Elles tombent en même temps, orthodoxes et catholiques, la fête de Pâques tombent en même temps.
02:19Elles tombent en même temps et on sait que cette guerre se passe aussi entre l'église orthodoxe ukrainienne et l'église orthodoxe russe.
02:27Depuis qu'elle a commencé à croire aux paroles de Vladimir Poutine, ça paraît peu crédible.
02:33D'ailleurs, Richard, c'est déjà dénoncé par un certain nombre de dirigeants ukrainiens qui disent de toute façon ce cessez-le-feu n'est pas respecté sur le terrain.
02:42Mais vous partagez l'avis de Juan Rosé sur le fait que c'est un gage envoyé aussi à Donald Trump qui veut cesser la fin des pourparlers ?
02:52Écoutez, je pense d'abord que c'est absolument tragique.
02:5424 heures de cessez-le-feu et de trêve, le jour de Pâques, alors que depuis des semaines, l'Ukraine a tendu la main à la Russie en proposant une trêve totale.
03:07C'est la proposition de Vladimir Zelensky.
03:09La réponse de Vladimir Poutine, elle est seulement affligeante et grave.
03:14Alors est-ce que c'est au fond quelque chose qu'il tend à Donald Trump ?
03:17Sans doute, mais qui peut être dupe ? Une proposition de trêve pascale susceptible de durer, là, ça aurait pu susciter l'espoir.
03:26Mais une trêve pascale de 24 heures avec quasiment la promesse de reprendre les hostilités dès demain dimanche,
03:34franchement, ça augure très mal de la possibilité de négocier une paix en Ukraine.
03:38Et d'ailleurs, vous aurez remarqué que Donald Trump semble lui-même ne plus y croire.
03:42C'est vrai, Alberto, que Richard faisait référence à cette trêve inconditionnelle proposée, ce cessez-le-feu inconditionnel proposé le 11 mars dernier par les Ukrainiens.
03:52Aucune réponse de Poutine. Comment interprétez-vous aujourd'hui ce geste du Kremlin ?
03:58Je crois qu'il ne s'agit évidemment pas de croire à la bonne foi de Vladimir Poutine, qui n'existe évidemment pas.
04:06Il faut plutôt se mettre dans la peau de Vladimir Poutine, dans la tête, pour interpréter le cynisme de Vladimir Poutine.
04:18Et pour imaginer un calendrier qui pourrait être dans sa tête cynique, c'est-à-dire un calendrier qui arrive à son point fondamental le 9 mai,
04:30jour où, sur la plage rouge, il va célébrer les 80 ans de la victoire des alliés contre le nazifascisme.
04:41Donc, à ce point-là, il y a toute une escalade d'annonces qui peuvent donner le chaud et le froid.
04:53Et dans sa tête, pour arriver à ce moment et dire, voilà, je suis arrivé à la fin de l'escalade de violences.
05:05Et maintenant, on peut imaginer quelque chose d'autre.
05:08Donc, il veut arriver à une victoire militaire politique.
05:12Et c'est dans ce contexte que j'essaie d'interpréter ces 30 heures inconsistantes et insignifiantes de présumées trêves.
05:23L'Ukraine fasse également aux déclarations de Donald Trump.
05:26Écoutez le président américain hier soir sur la même ligne que son secrétaire d'État, Marco Rubio, prêt à laisser tomber les pourparlers de paix.
05:32Si, pour une raison ou pour une autre, l'une des deux parties rend les choses très difficiles, nous dirons simplement, vous êtes fous, vous êtes des imbéciles, vous êtes des gens horribles.
05:42Et nous passerons notre tour.
05:44Mais avec un peu de chance, nous n'aurons pas à le faire.
05:46Et Marco Rubio a raison de dire que nous voulons en finir.
05:49Pensez-y.
05:49Chaque jour, beaucoup de gens sont cués.
05:52Nous n'allons donc pas accepter cela.
05:54Et nous verrons bien.
05:54Je pense que nous avons de bonnes chances de résoudre le problème.
05:58Vibéquet, vous pensez qu'aujourd'hui, Trump est prêt à laisser tomber les pourparlers.
06:02Et donc, à laisser tomber totalement l'Ukraine.
06:04Jusqu'à présent, il fait ce qu'il dit.
06:07Donc, on a l'impression que c'est tout à fait possible.
06:11Parce qu'il n'a pas réussi son coup à le faire aussi rapidement qu'il voulait.
06:16Parce que, souvenez-vous, il disait, je vais faire la paix en 24 heures.
06:20Bon, ça, il est vraiment passé à côté.
06:24Donc, on peut s'attendre à tout.
06:25Et puis, je trouve qu'il faut aussi, comme le faisait Alberto, souligner le cynisme de Poutine qui, en même temps qu'il déclare qu'il veut faire une trêve, envoie des drones sur Kiev.
06:40C'était au même moment.
06:42C'était au même moment.
06:43C'était effectivement dans l'après-midi.
06:44On va poursuivre cette discussion dans un instant.
06:47France Info, 20h10.
06:48Le fil Info, Emmanuel Langlois.
06:49Cet appel à témoins lancé par la police, c'est une enquête ouverte pour enlèvement et séquestration après la disparition inquiétante d'un adolescent de 12 ans à Poitiers, d'après le procureur de la Vienne.
07:02Ses parents n'ont plus de nouvelles depuis plus d'une semaine au moment où il devait aller chez son père.
07:06Le garçon a déjà fugué par le passé.
07:09Le père a été entendu par la police.
07:11Marine Tondelier, réélu sans surprise, est dans un fauteuil à la tête des écologistes par les militants.
07:16Largement favorite, l'élu d'Énim-Beaumont obtient 73% des voix et son courant arrive en tête de toutes les instances du parti.
07:23Quant à Sandrine Rousseau qui briguait, elle, un poste au sein du bureau politique des écologistes, la députée de Paris n'a pas réussi à y entrer.
07:32Un mot de rugby avec les Français, toujours en course pour le grand chelème.
07:36Mais le succès des Bleus face à l'Italie cet après-midi, à Parme a mis du temps à se dessiner avec deux essais inscrits dans les tout derniers instants de la rencontre.
07:43Une score finale, 34 à 21. Les Françaises qui enchaînent ainsi une quatrième victoire de suite dans le tournoi des 6 nations.
07:51Et puis du top 14 avec Castres qui se replace dans le haut du classement en battant la lanterne rouge Vannes, 32 à 13.
07:58Lyon l'emporte sur Montpellier, 32 à 23.
08:01La Rochelle met fin à une longue série de déconvenus en battant d'un cheveu.
08:04Bayonne, 29 à 28. Enfin, Perpignan, l'avant-dernier décroche un précieux succès face aux Racines 92.
08:10Score, 28 à 24.
08:13France Info
08:1520h, 21h, les informés.
08:21Renaud Blanc
08:21Nous parlions de Donald Trump, prêt à laisser tomber, c'est pour parler de paix.
08:26Juan Rosset, ça veut dire qu'il va laisser l'Europe une nouvelle fois face à ses responsabilités.
08:31Comme disait Bibeke, depuis le début c'est ce qu'il est en train de dire.
08:35Et c'est ce qu'il est en train de faire.
08:38Donc il laisse l'Europe de toute façon face à sa responsabilité.
08:41La question est de savoir si l'Europe va être capable de prendre ses responsabilités.
08:45En tout état des causes, la réunion qui a eu lieu à Paris montre effectivement que la politique américaine est toujours orientée vers la même direction.
08:56Donc attendons voir comment ça va se passer dans les prochaines semaines.
09:00Mais s'il n'y a pas une réponse forte et unie des Européens, ceux qui vont vraiment payer le prix fort, ça va être les Ukrainiens.
09:08Alors toujours Richard, dans cette hypothèse d'un désengagement total des Américains, est-ce que le plan de paix proposé par Paris, par Londres, avec l'envoi de troupes européennes sur le sol ukrainien, non pas en première ligne, mais tout de même sur ce sol ukrainien, est-ce qu'il peut être, je vais dire, à nouveau déterré ?
09:26Vous aurez remarqué comme moi qu'on ne sait rien de cette réunion qui s'est tenue jeudi à Paris.
09:32Il y a eu des communiqués officiels, la France s'est félicitée que l'Europe revienne dans le jeu diplomatique avec cette négociation qui incluait aussi des responsables ukrainiens.
09:43Il y aura bientôt une réunion à Londres, mais on ne sait absolument rien de ce qui s'est dit autour de la table.
09:49Donc à partir de ce moment-là, il y a deux manières d'interpréter.
09:52Soit effectivement les Américains se rendent compte que les Européens sont incontournables et que Vladimir Poutine, on ne peut pas lui faire confiance.
10:00Ça, ce serait, je dirais, la thèse plutôt positive.
10:03Et l'autre thèse, c'est que ce qui se prépare, c'est un abandon de l'Europe parce qu'au même moment, vous l'avez remarqué,
10:10Donald Trump a enclenché des négociations avec l'Iran, des négociations qui, semble-t-il, si on en croit la partie iranienne, se passent plutôt bien
10:17et des négociations qui peuvent lui rapporter gros sur la scène internationale s'il arrive à faire renoncer l'Iran à l'arme nucléaire.
10:24Ce qui serait un paradoxe parce que lui-même avait dénoncé l'accord négocié par les Européens en 2017 lors de son arrivée au pouvoir.
10:32Donc moi, ce qui m'inquiète, c'est que Donald Trump est peut-être en train de trouver le bouc émissaire qu'il lui faut pour dire à son électorat aux États-Unis
10:40« J'ai tenté de faire la paix en Ukraine, je n'y arrive pas, c'est la faute des Européens ».
10:45Si c'est ce scénario-là, la période qui s'annonce va être très difficile.
10:49Allez, on passe à l'Italie qui semble ce week-end être le centre de la diplomatie mondiale rencontrée entre G.D. Vance et Giorgia Meloni.
10:57G.D. Vance, le vice-président américain. Vance reçut ce matin au Vatican.
11:01Rome qui accueille, Richard en parlait, également des émissaires iraniens et américains sur le programme nucléaire de Téhéran.
11:07Alberto, je commence évidemment avec vous sur cette partie italienne.
11:11L'Italie, centre de la diplomatie internationale, vous êtes d'accord, peut-être le temps d'un week-end, mais sur ce focus que l'on met sur Rome actuellement ?
11:19Oui, l'Italie est point d'équilibre des différentes négociations internationales et même point d'équilibre entre le ciel et la terre.
11:29C'est-à-dire qu'on vit l'année sainte cette année et Rome est la destination des centaines et des milliers, des millions de pèlerins.
11:38Effectivement, Rome est au centre du monde pour quelques jours au moins.
11:43Et la présidente du conseil, Giorgia Meloni, essaye de se montrer en même temps la représentante d'un pays fier de soi-même, l'Italie, qui retrouve selon elle sa fierté,
11:58mais aussi la représentante de l'Union européenne parce qu'elle a souvent, à plusieurs fois, à plusieurs reprises, appelé Ursula von der Leyen avant et après son voyage aux États-Unis
12:12quand elle a été reçue par le président Trump à la Maison-Blanche.
12:17Et ensuite, elle a essayé d'empocher les bénéfices des rencontres qu'elle a eues avec le vice-président G.D. Vance.
12:27Elle est au pouvoir, Alberto, depuis octobre 2022. Est-ce que son image a changé auprès des Italiens ?
12:33Son image a changé dans le sens qu'on voit à elle quelqu'un de pragmatique.
12:39Donc, si on votait aujourd'hui, le sondage lui attribue quelque chose autour de 30 %,
12:47dont un niveau important pour quelqu'un qui est au pouvoir depuis deux ans et demi.
12:53En même temps, elle a des problèmes, elle a des points faibles.
12:57Son allié, la Ligue du Nord, qui est un parti extrémiste, ami de Poutine, cynique,
13:06est prêt à tout, y compris, peut-être, faire tomber le gouvernement
13:11pour essayer de gagner quelque chose dans des éventuelles élections anticipées.
13:18Son alliance avec la Ligue du Nord est, pour elle, un point faible, un point délicat.
13:24– Juan Rosset, vous avez le sentiment qu'elle a gagné, si je puis dire,
13:28en épaisseur sur la scène internationale, Mélanie ?
13:31– Elle a régné en épaisseur dans la mesure où elle s'est fait voir depuis plusieurs mois,
13:36et notamment sur cette séquence après l'élection de Donald Trump.
13:40Mais vous posiez la question quand même assez provocatrice.
13:43L'Italie, centre de la diplomatie mondiale, la réalité, au moins européenne,
13:48la réalité, c'est qu'Emmanuel Macron a critiqué Georgia Meloni.
13:54La réalité, c'est qu'effectivement, elle veut peut-être être ce point d'équilibre,
13:57comme disait Alberto, entre les États-Unis et l'Union européenne,
14:01mais ça paraît assez compliqué parce qu'elle reste quand même assez isolée au sein de l'Europe.
14:07Même si, effectivement, elle est très pragmatique,
14:10depuis qu'elle est au gouvernement,
14:11elle est partie un peu de cette orthodoxie qu'elle vendait quand elle était candidate.
14:17Mais en tout état des causes, c'est vrai qu'elle a un rôle à jouer,
14:24sauf qu'il y a d'autres pays européens, notamment les Allemands,
14:29notamment les Français, qui ne vont pas lui laisser carte blanche.
14:32– Alors justement, Vibeke, il y a cette…
14:33– Mais c'était quand même, on peut le dire, une très belle journée pour l'Italie, pour Rome,
14:39avec Meloni qui racontait tout ce qu'elle avait fait,
14:44enfin, les pourparlers avec Trump, avec G.D. Vance qui était là,
14:49et avec, il ne faut pas oublier, les discussions très importantes entre l'Iran et les États-Unis.
14:57Ils se sont parlé pendant quatre heures dans une petite ruelle à Rome,
15:03et apparemment les discussions ont bien progressé.
15:07– Mais il y a toujours, Vibeke, cette grande question sur l'attachement de Meloni à l'Europe,
15:11en tout cas cette question qu'on se pose à Paris et dans d'autres capitales européennes.
15:15– Je trouve que le dessinateur Plantu a fait un très beau dessin il y a quelques jours,
15:20il l'a mis complètement à l'écart, comme ça, entre les États-Unis et l'Europe.
15:25Et elle balançait avec une jambe de chaque côté.
15:28Ça, je trouve que ça, comme d'habitude, les dessins disent beaucoup plus que les mots.
15:33– Surtout, c'est sur le dessin de Plantu.
15:35– C'est ça.
15:36– Ceci dit, si vous permettez, personne n'a les monopoles de l'européisme,
15:41personne n'a les monopoles de l'Europe, qu'il soit l'Italie, la France, l'Allemagne, l'Espagne,
15:47personne n'a les monopoles de l'européisme, que ça soit bien clair.
15:50– Richard, tout de même, sur ces relations entre Meloni et Macron,
15:55on sait que ça a été compliqué.
15:57Comment vous sentez justement ce leadership européen, il appartient à qui ?
16:02Alberto dit finalement qu'ils sont plusieurs sur la même ligne, c'est aussi votre sentiment ?
16:05– Oui, moi je pense que Giorgia Meloni, c'est une erreur diplomatique.
16:11d'Emmanuel Macron et une erreur de jugement politique.
16:14Il est évident qu'Emmanuel Macron ne l'a pas pris au sérieux, dès le début,
16:19il ne l'a pas convié, vous vous souvenez, à un certain nombre de réunions
16:23avec Volodymyr Zelensky, et je crois qu'il va en payer le prix aujourd'hui
16:27parce que Giorgia Meloni, elle s'est émancipée.
16:30Elle a cette chance de surfer sur la vague nationale populiste européenne,
16:35mais de ne pas se laisser rattraper par cette vague.
16:37Ça, son pragmatisme lui permet justement d'être vraiment ce point d'équilibre.
16:43Et par ailleurs, elle a l'oreille de Trump, elle vient de le démontrer,
16:46et si elle réussit ce qu'elle a promis, à savoir réunir à Rome prochainement
16:51Donald Trump, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission
16:55et peut-être d'autres responsables européens,
16:58il faut reconnaître qu'elle aura rendu un vrai service à l'Union européenne
17:01dans un moment difficile.
17:02Donc je crois que la carte Meloni, c'est une carte qui existe
17:06et c'est dommage que la France continue d'avoir vis-à-vis de l'Italie
17:09et de sa diplomatie une certaine condescendance.
17:13Vous aurez remarqué que lors de la réunion d'il y a deux jours à Paris,
17:17il y avait le ministre anglais, le représentant du ministère allemand
17:21des Affaires étrangères, les Ukrainiens, il n'y avait ni l'Italie
17:25ni un autre grand pays d'Europe qui est incontournable, la Pologne.
17:28C'est sans doute dommage.
17:29Allez, on poursuit cette discussion dans un instant.
17:32France Info, 20h20, le fil info, Emmanuel Langlois.
17:36L'Ukraine dit attendre des actes, pas des paroles.
17:39Réaction du ministre ukrainien des Affaires étrangères
17:41qui ajoute qu'on ne peut pas faire confiance au chef du Kremlin
17:44après la trêve pascale côté russe, ordonnée par Vladimir Poutine.
17:49Elle a théoriquement débuté à 18h ce soir, heure française,
17:51et se terminera à minuit demain soir,
17:53alors qu'un gouverneur ukrainien a signalé il y a quelques minutes
17:56des attaques de drones russes, affirmant ne pas voir d'accalmie
18:00donc après cette annonce de Vladimir Poutine.
18:04Environ 300 personnes, 300 tuffeurs rassemblés à Trémorel
18:08dans les Côtes d'Armor pour une rave party
18:10qui entend bien durer jusqu'à lundi.
18:12Avec le week-end prolongé de Pâques,
18:13une trentaine de gendarmes sont sur place
18:15pour encadrer ce rassemblement.
18:17Par ailleurs interdit cette semaine par le préfet.
18:20Ils s'attendent à un pic d'affluence ce samedi soir.
18:23Malgré les critiques internes, la patronne des écologistes
18:26Marine Tondelier a été réélue ce samedi à la tête du parti.
18:30Sans surprise, l'élu d'Ena Beaumont est plébiscitée
18:33par une large partie des adhérents.
18:35Elle sera donc à la manœuvre pour les municipales
18:38et pour la présidentielle de 2027
18:40après l'échec cinglant des Européennes.
18:42Et puis fin de partie pour Arthur Fils.
18:45Huit jours après avoir déjà subi la loi
18:47de Carlos Alcaraz à Montecarles,
18:49le français s'est à nouveau incliné ce samedi,
18:52cette fois en demi-finale du tournoi de Barcelone.
18:54Défaite en 2-7 face à l'Espagnol,
18:57numéro 2 mondial qui sera opposé demain
18:58en finale au Danois, Olga Rune.
19:03France Info
19:0420h, 21h, les informés, Renaud Blanc.
19:11On parlait à l'instant de Giorgia Meloni
19:13de ses liens avec l'administration républiquée.
19:15Engelie Vance, le vice-président américain,
19:17a été reçu ce matin au Vatican.
19:19Alors officiellement, il n'a pas rencontré le pape,
19:21mais son bras droit, le cardinal italien Pietro Parolin.
19:24Un François en forme face à Vance,
19:27ça aurait valu peut-être le déplacement,
19:28parce qu'on sait notamment, Albert Houck,
19:30sur la question migratoire,
19:31on a quand même deux visions diamétralement opposées.
19:34Absolument, la ligne du président Trump
19:37n'a rien à voir, elle est aux antipodes
19:39par rapport à la ligne du pape François.
19:43C'est dit, la rencontre a été,
19:46comme vous venez de dire,
19:47avec le cardinal Parolin,
19:49qui est le cerveau diplomatique,
19:50le chef de la diplomatie vaticaine,
19:53le secrétaire d'État,
19:54dont là, ils ont discuté en langage diplomatique.
19:59Les deux parties, l'Église catholique, le Vatican,
20:04et de l'autre côté, les États-Unis d'Amérique,
20:07ont besoin, malgré tout,
20:08de garder des relations de collaboration
20:11et de limiter la polémique qui existe,
20:16qui existe sur le Moyen-Orient,
20:17qui existe au sujet de l'Ukraine,
20:19et surtout qui existe sur la question des migrants.
20:22Alors, le Vatican, combien de divisions ?
20:24Vous vous souvenez évidemment de cette phrase de Staline.
20:27Est-ce que vous avez le sentiment,
20:28Juan Rosset, que, quelque part,
20:30le Vatican revient dans un jeu diplomatique
20:32avec cette visite du vice-président ?
20:35Ça revient, et cette visite est importante
20:38dans le sens où, effectivement,
20:39la religion joue un rôle très important
20:41dans la politique américaine
20:42depuis l'arrivée de Donald Trump,
20:45parce que J.D. Vance aussi a plusieurs reprises,
20:49a mis en avant, justement, sa foi,
20:52même si c'est une foi qui n'est pas du tout partagée
20:54par les catholiques occidentaux, européens.
20:59Mais en tout état d'Écosse, ça revient en jeu.
21:01Mais est-ce que le Vatican est capable
21:03de faire inverser les politiques américaines ?
21:07Alberto l'a dit en matière d'immigration.
21:09Il y a eu aussi la bénédiction qui a été donnée
21:11au couple homosexuel,
21:12qui a été approuvée par le pape François,
21:14et qui est contre les décisions
21:18qu'il pourrait accepter en Donald Trump.
21:22Donc, ils sont là, ils vont jouer son rôle,
21:25mais je doute fort qu'ils puissent, effectivement,
21:27influencer énormément la politique américaine.
21:30– Surtout que, Vibéquet, sur la question,
21:32notamment, par exemple, de l'Ukraine,
21:33le Vatican n'a pas été toujours très, très clair.
21:36En tout cas, le message a été difficilement audible.
21:38– Oui, c'est vrai, mais je crois qu'en tout cas,
21:42depuis quelques temps, il ne faut pas oublier
21:44que le pape est malade, très affaibli,
21:48et que peut-être que c'est pour cet pape,
21:51forcément sur l'Ukraine,
21:52mais en tout cas, c'est sûrement pour cette raison
21:54qu'il n'a pas tenu à rencontrer M. Vance.
21:58Parce que, comment est-ce qu'on pourrait expliquer
22:02qu'il rencontre M. Vance
22:03et qu'il n'a pas la force de faire ses…
22:09– La messe et la bénédiction, notamment demain,
22:11– Oui, les bénédictions de Pâques, c'est ça.
22:13– Allez, retour en France avec hier,
22:16les mots d'Emmanuel Macron,
22:17chercheur, chercheuse du monde entier,
22:19choisissez la France, choisissez l'Europe.
22:23Chercheurs du monde entier, Richard,
22:24c'est surtout les chercheurs américains,
22:26on est bien d'accord ?
22:27– Absolument, et c'est un appel d'Emmanuel Macron,
22:31je peux vous dire,
22:31qui n'a pas laissé insensible en Suisse,
22:34parce que les universités suisses,
22:35qui accueillent déjà pas mal de chercheurs français,
22:37elles aussi, ont ouvert leurs portes aux chercheurs américains,
22:41parce qu'il y a ce sentiment que c'est le moment,
22:44c'est le moment d'aller chercher des talents aux États-Unis,
22:47des talents qui non seulement sont mis en difficulté
22:49par la coupure des subventions accordées aux universités,
22:53mais des talents qui sont aussi directement ciblés
22:55par Donald Trump et par ses électeurs MAGA,
22:58vous savez, l'anti-élitisme,
23:00on reproche aux savants tout simplement,
23:02et bien d'être des sachants,
23:04on pense notamment à la polémique sur les vaccins et autres.
23:06Donc je crois qu'Emmanuel Macron, il a raison,
23:09là il fait preuve d'un opportunisme bienvenu,
23:12ces chercheurs souvent sont de grands chercheurs,
23:14réputés,
23:15qui peut-être plus qu'en Europe ont des liens
23:18avec le secteur privé,
23:19et ça c'est important,
23:21on sait qu'on a besoin de brevets,
23:22donc oui, si l'Europe peut accueillir des chercheurs américains,
23:25c'est le moment, et il ne faut pas s'en priver.
23:27– Si tu permets Richard, quand même,
23:30la chose qui me frappe à ce sujet,
23:32l'absence d'un choix européen,
23:34Emmanuel Macron parle souvent d'Europe,
23:37et là il y a un pays qui joue perso,
23:40dans cette logique de faire en sorte que les chercheurs…
23:45– Alors il dit choisissez la France,
23:46et ensuite choisissez l'Europe, vous voyez ?
23:47– Oui, mais est-ce qu'il y a un projet européen là-dessus ?
23:51Est-ce que c'est une proposition européenne ?
23:52– Alberto, justement, je vous propose d'écouter à ce sujet
23:55le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche,
23:57Philippe Baptiste, il était ce matin sur France Info,
23:59il répond un petit peu à cette question.
24:00– Faire venir un chercheur de très bon niveau,
24:03avec sa petite équipe autour de lui,
24:05les ordres de grandeur, c'est quoi ?
24:08C'est à peu près un million d'euros sur trois ans ?
24:10D'abord, c'est un effort qui est collectif,
24:11et je pense que le bon effort, il doit se faire au niveau européen,
24:15et c'est ça qui est fondamental.
24:16Là, on est en train d'initier les choses au niveau français,
24:18parce que je pense qu'on est très en pointe sur le sujet,
24:21on y croit beaucoup,
24:22mais c'est vrai que c'est au niveau européen
24:23que l'effort doit être fait,
24:24et c'est bien pour ça que le 5 mai,
24:26c'est l'Europe de la recherche, l'Europe de la science,
24:27qui sera à Paris avec le président de la République.
24:29– Oui, je voulais dire, cher Alberto,
24:33que tous les pays les jouent perso sur cette question.
24:36La Norvège aimerait bien les attirer,
24:38surtout la Suède,
24:40et il ne faut pas oublier que,
24:42selon un sondage récent aux États-Unis,
24:4475%, c'est énorme,
24:47des chercheurs américains souhaitent partir.
24:50Donc, on n'est pas de trop pour les accueillir.
24:53– Moi, je regrette l'absence d'un vrai projet européen.
24:58– Alors, quand on connaît d'ailleurs l'état de la recherche en France,
25:02Juan Rosset, on se dit que c'est presque un peu gonflé
25:04ce que lance Emmanuel Macron,
25:06parce qu'on se plaint beaucoup en France,
25:07les chercheurs français se plaignent beaucoup en disant
25:09« on manque de moyens ».
25:10– On manque de moyens, d'ailleurs,
25:12c'est l'un des problèmes que pourrait retrouver justement
25:14le fait d'attirer des nouveaux chercheurs américains ici.
25:18Il y a l'université d'Aix-en-Provence
25:20qui a déjà mis en plein un plan d'une quinzaine de millions d'euros
25:24pour attirer des chercheurs.
25:27J'écoutais le ministre tout à l'heure, effectivement,
25:30je doute fort que le prix moyen d'un million d'euros sur trois ans
25:34soit vraiment le prix.
25:36J'ai l'impression que ça va être beaucoup plus cher que ça.
25:38Et puis, effectivement, vous l'avez dit,
25:40beaucoup de chercheurs en France,
25:42quand on dit qu'il va falloir trouver 40 milliards
25:44de dépenses en moins,
25:48qu'on va ouvrir les portes aux chercheurs américains
25:51et mettre des moyens à sa portée,
25:54quand, effectivement, il y a beaucoup de centres de recherche en France
25:57qui voient leur budget limité.
26:00Donc, ça sera un problème qui va venir.
26:02Mais, effectivement, il y a un problème européen.
26:04La France peut se permettre, effectivement,
26:06d'attirer les chercheurs.
26:07Il y a d'autres pays, vous parlez d'un projet européen,
26:09il y a d'autres pays, comme l'Espagne,
26:11qui n'ont pas les moyens financiers
26:12des pouvoirs, attirer ces chercheurs,
26:15même si on aurait souhaité les avoir.
26:18Richard, en quelques secondes,
26:19c'est vrai que le nerf de la guerre, c'est l'argent.
26:22Peut-être que la Suisse est plus intéressante
26:24pour les chercheurs américains
26:25que l'Europe actuellement.
26:27En quelques secondes.
26:28Mais là, je voudrais répondre à Alberto
26:29et répondre à Vibécais également,
26:32parce que la Norvège est un autre pays riche
26:33qui a d'importantes universités.
26:36Voilà un projet
26:37que des pays tiers de l'Union européenne,
26:39comme la Norvège et la Suisse,
26:41devraient et doivent mener
26:42deux concerts avec l'Union européenne.
26:45Vous savez que récemment,
26:45la Suisse vient de pouvoir accéder
26:47à un certain nombre de programmes européens,
26:48notamment sur la recherche.
26:50C'est le moment de prouver
26:51qu'au niveau continental,
26:52sur le sujet de la recherche et de l'innovation,
26:55on est solidaire,
26:55qu'on soit dans l'Union
26:57ou à côté de l'Union.
26:58Allez, dans un instant,
26:59on va parler d'écologie en France,
27:00mais surtout en Europe.
27:01France Info,
27:02il est 20h30.
27:03L'actualité avec Emmanuel Langlois.
27:12Et Volody Merzelansky
27:13qui propose d'étendre le cessez-le-feu
27:15ordonné aujourd'hui
27:16par Vladimir Poutine en Ukraine
27:18à l'occasion de Pâques.
27:19Selon le chef du Kremlin,
27:21la trêve est en vigueur
27:22depuis la fin de cet après-midi,
27:25heure de Paris,
27:26et jusqu'à demain soir, minuit,
27:28le président ukrainien,
27:29qui par ailleurs affirme
27:30que les assauts russes
27:32et les tirs d'artillerie
27:33se poursuivent
27:34malgré cette annonce
27:35de cessez-le-feu.
27:36À Saint-Ouen,
27:37en Seine-Saint-Denis,
27:38quatre classes de l'école maternelle
27:39et mille Zola
27:40vont bien déménager
27:41au retour des vacances de Pâques
27:43à cause de la proximité
27:44d'un point de deal.
27:45Selon Laurent Nunez,
27:46le préfet de police de Paris
27:48qui s'exprimait
27:48chez nos confrères de France 3,
27:50le nombre de ces lieux
27:51de vente de drogue à Saint-Ouen
27:52a été divisé par trois
27:54et leur chiffre d'affaires par quatre.
27:56À l'étranger,
27:57le Hamas annonce
27:58que le sort d'un otage israélo-américain
28:00reste inconnu
28:01quatre jours
28:02après avoir indiqué
28:03que le contact
28:04avec ses geôliers
28:05dans la bande de Gaza
28:06avait été perdu
28:07après un bombardement israélien
28:09sur l'endroit
28:09où l'otage se trouvait.
28:12J.D. Vance,
28:13lui, est au Vatican.
28:14Il a été reçu
28:14par le numéro 2 du Saint-Siège
28:16lors d'un entretien
28:16où il a été question
28:17de l'épineuse question
28:19des réfugiés
28:19deux mois après
28:20de vives critiques
28:22du chef de l'Église catholique
28:23contre la politique migratoire
28:25de l'administration Trump,
28:27le vice-président américain
28:28qui n'a en revanche
28:29pas rencontré
28:30le pape François.
28:32Et puis du football
28:33et la 30e journée de Ligue 1,
28:34le choc des extrêmes.
28:35Tout à l'heure,
28:36le PSG,
28:36déjà sacré champion cette saison,
28:38l'emporte logiquement
28:392 à 1
28:40sur sa pelouse
28:41face au Havre
28:41qui vise de son côté
28:43le maintien
28:43quant à Monaco-Strasbourg.
28:45On vient de dépasser
28:45les 70 minutes de jeu
28:47toujours 0 à 0
28:48en attendant
28:49Marseille-Montpellier.
28:50Ce sera à partir de 21h05.
28:51France Info
28:5420h-21h
28:56Les informés
28:58Renaud Blanc
28:59Les informés,
29:00seconde partie
29:01avec toujours dans le studio
29:02de France Info.
29:03Alberto Toscano,
29:04journaliste italien.
29:05Vibeke Knoprachine,
29:06correspondante
29:07de la presse norvégienne à Paris.
29:09Juan Rosset Dorado,
29:11journaliste correspondant à Paris
29:12pour plusieurs journaux espagnols
29:13et toujours à distance.
29:15Richard Verli,
29:16correspondant en France
29:17du quotidien suisse.
29:18On va parler d'écologie
29:19mais juste un dernier mot
29:21sur cette proposition
29:22d'Emmanuel Macron.
29:23Est-ce que ce n'est pas
29:24une façon aussi
29:25j'allais dire
29:26d'espérer que les choses
29:27bougent aux Etats-Unis ?
29:28Vibeke rappelait
29:29que 75% des chercheurs
29:30voulaient quitter
29:31le pays de l'oncle Sam.
29:33Est-ce qu'on n'attend pas
29:34finalement avec ce type
29:35de déclaration
29:35un réveil des Américains
29:37Juan Rosset ?
29:39Est-ce qu'on peut attendre
29:39un réveil des Américains ?
29:41Je ne le pense pas sincèrement.
29:42À ces moments-là,
29:43les déclarations
29:44d'Emmanuel Macron,
29:45c'est juste
29:46de pouvoir profiter
29:47et le mot
29:48opportuniste
29:48qu'utilisait
29:49Richard.
29:51Il a tout à fait raison.
29:52Il profite
29:53de cette situation
29:54pour attirer
29:54des chercheurs américains,
29:56chercher le réveil
29:57des Américains.
29:58Il y a tout un tas
29:59d'autres secteurs
30:00où il va falloir
30:01que les Américains
30:01se réveillent.
30:03Allez, on va passer
30:03à Marine Tondelier,
30:05réélu à la tête
30:05des écologistes français
30:06dès le premier tour
30:08avec 73% des voix.
30:10Ce n'est pas une surprise.
30:12On va parler des verts
30:13dans vos pays respectifs.
30:14Mais Marine Tondelier,
30:15elle s'est fait connaître
30:16au moment de la création
30:17du nouveau front populaire.
30:18On l'a beaucoup vu.
30:19Est-ce qu'elle vous intéresse
30:21et est-ce qu'elle l'intéresse
30:22vos compatriotes,
30:23Alberto,
30:23très franchement ?
30:24Marine Tondelier
30:26n'est pas hyper populaire
30:27à l'Italie.
30:28Oui, mais quand même,
30:30en Italie,
30:30on regarde avec attention
30:32depuis toujours,
30:34depuis longtemps quand même,
30:36ce que les verts français
30:37font et disent.
30:39C'est un parti qui est présent
30:42au niveau européen.
30:43L'expérience écologiste en France
30:46est une expérience
30:47qui a un patrimoine d'histoire
30:50derrière elle.
30:52Et qui plus est,
30:53entre écologistes italiens
30:55et français,
30:56il y a un effort
30:57d'agir ensemble
30:58sur certains dossiers,
31:00sur certaines batailles.
31:01Par exemple,
31:03je rajoute, moi,
31:05à mon avis,
31:07malheureusement,
31:08contre le tunnel
31:09Lyon-Turin
31:10qui serait bien utile
31:11à mon avis personnel,
31:14à la circulation ferroviaire
31:16en Europe,
31:17aussi pour limiter
31:18l'avion.
31:20dont, à mon avis,
31:22le tunnel Lyon-Turin
31:24a une importance
31:26aussi écologique.
31:28Mais les écologistes
31:29français et italiens
31:30s'opposent
31:31et luttent ensemble
31:32contre cette initiative.
31:34– Vivi Becquet ?
31:35– Alors, une réponse franche ?
31:37– Une réponse franche ?
31:38– Elle n'est pas très connue.
31:39Et vraiment.
31:40La seule écologiste française,
31:43entre guillemets,
31:44qui est connue en Norvège
31:45est Eva Jolie.
31:45– Oui, oui,
31:46on comprend pourquoi.
31:47On comprend pourquoi.
31:48– Oui.
31:48– Effectivement.
31:49– En Espagne,
31:52on ne connaît pas
31:54du tout Marine Tendelier
31:55et ce n'est pas non plus étonnant.
31:58Nous, quand on regarde
32:00la France,
32:02on se dit
32:02ils sont de la chance
32:03les Français.
32:04Vous savez, en Espagne,
32:05il n'y a pas un seul député vert
32:06au Parlement député,
32:09pas un sénateur,
32:10pas un député européen,
32:13pas un maire,
32:14il y a juste
32:14quelques conseillers municipaux.
32:16– Mais est-ce que les verts,
32:17pardonnez-moi,
32:17Roy-en-Rossé,
32:18mais par exemple,
32:18les inondations
32:19qu'on a connues à Valence,
32:20est-ce que ça a changé
32:21quelque chose dans,
32:22j'allais dire,
32:23une prise de conscience
32:24peut-être du côté
32:25des Espagnols ?
32:26– Alors, je vous disais
32:27qu'il n'y a pas
32:28d'élus vert
32:30en différentes instances
32:31parlementaires espagnoles
32:32ou régionales
32:33ou même municipales,
32:35mais ça ne veut pas dire
32:36que l'écologie
32:37n'est pas présente.
32:38Aujourd'hui,
32:38le principal parti écologique
32:40en Espagne,
32:41c'est le Parti Socialiste
32:42qui est au gouvernement,
32:43Pedro Sánchez,
32:44a fait de l'écologie,
32:45et donc l'une des thèmes
32:47de ces campagnes successives
32:50depuis qu'il est au pouvoir
32:51en 2018.
32:52Donc, en fait,
32:53la différence en Espagne,
32:54c'est que le Parti Vert
32:55est inexistant,
32:56mais parce que
32:57tous les partis politiques
32:58se sont appropriés
33:00les sujets écologiques
33:02d'une façon
33:02ou d'une autre
33:03et ils sont intégrés
33:04dans les différents programmes.
33:06résultat,
33:07le Parti écologique
33:08en tant que tel
33:09n'a pas effectivement
33:10des visibilités
33:12pour pouvoir être élu
33:14ou avoir des élus
33:14dans les différentes instances.
33:16Richard,
33:16sur la popularité
33:18de Marine Tondelier
33:19en Suisse
33:20et des verts français,
33:21est-ce qu'on les suit ?
33:23Oui, d'abord,
33:24une petite blague,
33:24je remarque que notre ami
33:25Juan Rosé
33:26a une veste verte éclatante
33:28comme Marine Tondelier.
33:29Il savait qu'on allait parler
33:30effectivement de Marine Tondelier.
33:32C'est un clin d'œil,
33:33forcément.
33:33Alors, en Suisse,
33:35les écologistes
33:36ont pris une claque
33:38aux dernières élections législatives.
33:40Ils ont terminé
33:41avec un score
33:42nettement en deçà
33:43de ce qu'ils espéraient.
33:43Ils ont tout de même
33:44une vingtaine de députés
33:45au Conseil national,
33:46c'est-à-dire l'équivalent
33:47de l'Assemblée nationale,
33:48mais ils n'ont pas réussi
33:49à avoir un ministre
33:51au Conseil fédéral.
33:52Le Conseil fédéral,
33:53c'est le gouvernement suisse
33:54au sein duquel siègent
33:55les principaux partis
33:57représentés au Parlement.
33:58Et ça, ça dit quelque chose.
34:00Ça dit d'une part
34:01que la rhétorique
34:02des verts suisses
34:03qui sont essentiellement
34:04des verts urbains,
34:06eh bien,
34:06elle n'a pas réussi
34:07à gagner
34:08les populations plus rurales.
34:10C'est un électorat,
34:11en gros,
34:11des grandes villes
34:12qui n'a pas réussi
34:14à sensibiliser
34:15d'autres types d'électorats.
34:17Et la deuxième chose,
34:18et ça,
34:18c'est une originalité suisse,
34:19il y a deux courants
34:20écologistes en Suisse.
34:22Vous avez un courant vert
34:23qu'on pourrait comparer
34:24au courant vert français,
34:26plutôt installé à gauche,
34:27et vous avez
34:28ce qu'on appelle
34:28les verts libéraux,
34:29c'est-à-dire des verts
34:31qui revendiquent
34:32de pouvoir faire
34:32de l'écologie
34:33avec une économie capitaliste
34:35et qu'on pourrait
34:36classer plutôt
34:36au centre-droit.
34:37Or,
34:38ce courant des verts libéraux
34:39auquel on a pas mal
34:40cru en Suisse
34:40ces derniers temps,
34:42eh bien,
34:42il n'est pas arrivé
34:43non plus à progresser.
34:44Donc,
34:44au fond,
34:44les deux fronts
34:45écologistes en Suisse,
34:47pour l'instant,
34:48ça patine.
34:48Alberto,
34:49c'est vrai qu'on parle
34:50d'un positionnement
34:50à gauche
34:51des écologistes français,
34:53avec l'idée
34:54de changer le modèle économique,
34:57sinon on va dans le mur.
34:58Est-ce que c'est la même chose
34:59en Italie
34:59chez les écologistes italiens ?
35:00Oui, c'est la même chose
35:00dans le sens qu'en Italie,
35:02il y a un parti
35:03qui regroupe
35:05la gauche radicale
35:07et les écologistes.
35:09Le parti vert-rouge,
35:11disons,
35:11et plus.
35:12Et ce parti a eu
35:14un bon résultat
35:15au récent
35:16rendez-vous électoraux
35:19en Italie,
35:20locaux et nationaux
35:23et européens.
35:24dont ce mouvement
35:26regroupe,
35:29comme je le disais,
35:31la gauche radicale
35:32et le vert
35:33et a démonstration
35:34qu'en Italie
35:36comme en France,
35:37le vert
35:38est plutôt
35:39un vert rouge.
35:40Oui.
35:40À différence
35:40de l'Allemagne,
35:42parce qu'il y a
35:42une grande différence
35:43entre l'écologie politique
35:45en Italie
35:46et en France
35:47d'un côté aujourd'hui
35:48et en Allemagne
35:49de l'autre
35:49où l'écologie
35:50est beaucoup
35:50plus pragmatique.
35:52Vibecké,
35:53la Norvège,
35:53on la présente
35:54souvent comme
35:54un modèle écologique.
35:55Oui,
35:56c'est un peu
35:57comme en Espagne,
36:00tous les partis
36:01politiques
36:02ont inclus
36:03des programmes,
36:06enfin,
36:06dans leur programme
36:07l'écologie,
36:08ça c'est sûr.
36:09Mais on a aussi
36:10deux partis
36:12différents.
36:13Un parti
36:14qui est
36:15vraiment un peu
36:17comme les verts
36:18en France
36:18mais il est assez
36:19petit,
36:20il ne représente pas
36:21énormément.
36:23Et un autre parti
36:24qui est beaucoup
36:25plus important
36:26et qui était
36:27au gouvernement
36:29jusqu'à récemment.
36:31Et c'est un parti
36:32vert et agraire
36:34en même temps.
36:35On va continuer
36:35cette discussion
36:36sur les écologistes
36:37et sur les figures
36:38européennes
36:39qui pourraient
36:39effectivement symboliser
36:41cette écologie.
36:42Mais France Info,
36:42il est pratiquement
36:4320h40,
36:44le fil Info,
36:44Emmanuel Langlois.
36:45C'est ce qui s'appelle
36:47Fixer le Cap.
36:48Dans un entretien
36:48parisien,
36:49Amélie de Montchalin
36:50dévoile les contours
36:51des 40 milliards
36:52d'économies
36:53escomptées par le gouvernement
36:54pour l'année prochaine.
36:55La ministre chargée
36:56des Comptes Publics
36:57promet de traquer
36:58la fraude aux arrêts
36:59maladie
37:00et à ma prime
37:00Rénov'
37:01de contrer
37:01les dérives
37:02du transport sanitaire
37:03ou encore
37:03de supprimer
37:0450 niches
37:05fiscales au total.
37:06Elle n'exclut pas
37:07non plus
37:07la possibilité
37:08de supprimer
37:09l'abattement fiscal
37:10de 10%
37:11dont bénéficient
37:12les retraités.
37:13Une semaine
37:14après deux premiers échanges
37:15qualifiés de constructifs
37:16par les deux parties,
37:18l'Iran et les Etats-Unis
37:19ont terminé
37:20cet après-midi
37:20à Rome
37:21une nouvelle session
37:22de pourparlers
37:22indirects
37:23sur le programme
37:24nucléaire iranien.
37:25Dans un entretien
37:26à la télévision
37:26ce soir,
37:27le Premier ministre
37:28Benjamin Netanyahou
37:29s'engage
37:30à empêcher Téhéran
37:31de se doter
37:32d'armes nucléaires.
37:34Plusieurs milliers
37:34de personnes
37:34ont défilé
37:36aujourd'hui à Londres
37:37pour la défense
37:38des droits
37:38des personnes transgenres.
37:40Elles étaient
37:40venues protester
37:41contre la récente
37:42décision annoncée
37:43cette semaine
37:44de la Cour suprême britannique
37:45de fonder
37:46la définition légale
37:48d'une femme
37:48sur le sexe biologique
37:49et non le genre.
37:51Ce litige avait débuté
37:52il y a plusieurs années
37:53en Écosse.
37:54Et puis en football,
37:55les Lyonnaises
37:55ont difficilement
37:56battu
37:57Arsenal
37:57de buts à 1
37:58en demi-finale
37:59allée de la Ligue
38:00des champions féminines.
38:01C'était à Londres.
38:02Un succès triqué
38:03et laborieux
38:03huit jours
38:04avant le match
38:05retour en France.
38:06les Lyonnaises
38:08qui pourraient
38:08enregistrer
38:09d'ici là
38:09le renfort
38:10de Wendy Renard
38:11indisponible
38:11ce samedi
38:12en raison
38:13d'une gêne
38:13musculaire.
38:16France Info
38:1720h-21h
38:20Les informés
38:22Renaud Blanc
38:23On continue
38:24de parler
38:25de l'écologie européenne.
38:26Richard,
38:27est-ce que
38:27l'écologie européenne
38:28n'est pas
38:29à la recherche
38:30d'une personnalité,
38:31d'une figure de proue ?
38:33On a parlé
38:33de Greta Thunberg
38:34il y a quelques années
38:35et je poserai
38:35d'ailleurs la question
38:36à Vibéquet
38:37dans un instant
38:38même si elle est suédoise
38:39et que Vibéquet
38:39est norvégienne
38:40mais est-ce que
38:41l'Europe ne se cherche pas
38:44du côté des écolos
38:44une figure
38:46comme on a connu
38:47avec Cohn-Bendit
38:48peut-être
38:49il y a quelques années
38:49qui dépassait
38:50simplement le cadre français ?
38:53C'est évident
38:53la meilleure preuve
38:54c'est que les résultats
38:55des écologistes
38:56au niveau européen
38:56aux dernières élections
38:57au Parlement de Strasbourg
38:58n'ont pas été bons
38:59en France
39:00ils ont passé
39:01de justesse
39:02la rampe des 5%
39:03qui leur permet
39:04d'avoir des élus
39:05et dans plusieurs pays
39:06leurs résultats
39:07ont été décevants
39:07et ils n'arrivent pas
39:08les écologistes
39:09à s'implanter
39:10dans la partie
39:11est européenne
39:12au sein des nouveaux
39:13pays membres
39:13ça c'est quelque chose
39:15qui est très intéressant
39:16parce que
39:16la conscience écologiste
39:19n'a en quelque sorte
39:19pas réussi à naître
39:21dans tous ces pays
39:22membres de l'Union européenne
39:24depuis 2004
39:25et il faudrait se poser
39:25la question pourquoi
39:27donc oui
39:27ils sont à la recherche
39:28d'une figure
39:29mais au-delà de ça
39:30ils sont à la recherche
39:31d'un discours cohérent
39:32regardez aujourd'hui
39:33l'énergie nucléaire
39:36qui a longtemps été
39:36le diable
39:37pour les écologistes
39:38est un peu devenu
39:39le recours
39:40que tout le monde
39:41concède
39:41le recours
39:42contre les hydrocarbures
39:43et le recours aussi
39:45pour être autonome
39:46sur le plan énergétique
39:47donc il va falloir faire
39:48véritablement
39:49une sorte de renversement
39:51d'alliance intellectuelle
39:52pour les écologistes
39:53or on voit bien
39:54qu'ils ont beaucoup de peine
39:55à faire cet exercice
39:56alors je parlais
39:57Vibeke de Greta Thunberg
39:59qui a joué un rôle important
40:01dans les pays scandinaves
40:02bien sûr
40:03et pas seulement
40:04dans les pays scandinaves
40:05mais elle a
40:06enfin je dirais
40:07qu'elle a quand même
40:08perdu un peu
40:09de son aura
40:11elle maintenant
40:12elle s'est
40:13en quelque sorte
40:14radicalisée
40:15elle s'intéresse
40:16beaucoup plus
40:18à Gaza
40:20par exemple
40:21
40:22bon
40:24elle fait encore
40:24des actions
40:25contre
40:26le pétrole
40:29par exemple
40:29elle fait partie
40:30maintenant
40:31du groupe
40:32qu'on appelle
40:32Extinction Rebellion
40:34c'est-à-dire
40:35des actions
40:35assez violentes
40:36et elle a été
40:38arrêtée plusieurs fois
40:39mais il y a
40:40toujours
40:41enfin quand même
40:42elle reste encore
40:43populaire
40:44il y a toujours
40:45des gens
40:47qui la proposent
40:48pour le prix
40:49de Nobel de la paix
40:50Alberto
40:50je suis tout à fait
40:51d'accord avec Richard
40:52mais je voulais
40:53rajouter une chose
40:54aujourd'hui
40:54l'Europe n'a pas
40:56d'argent
40:56pour les politiques
40:57vertes
40:58et les verts
41:00avaient eu
41:01grand succès
41:02pendant les dernières
41:03années aussi
41:04parce qu'il y a eu
41:04des politiques
41:05on faisait référence
41:07à des politiques
41:08européennes
41:08par exemple
41:09sur la voiture
41:09la voiture électrique
41:11en 35
41:11et tout ça
41:12aujourd'hui
41:13l'Europe doit
41:13faire des économies
41:15il n'y a pas
41:15de l'argent
41:16pour financer
41:17des nouvelles politiques
41:17on dépensera
41:19l'argent
41:19pour les armements
41:21et il y a moins
41:22d'argent
41:22pour financer
41:23les politiques
41:24écologiques
41:24Juan Rosset
41:25alors du côté espagnol
41:27celle qui était
41:28la leader
41:28entre guillemets
41:29qui définit
41:31l'écologie
41:33en Espagne
41:33c'était
41:34la vice-présidente
41:35du gouvernement
41:36de Pedro Sánchez
41:36Teresa Rivera
41:37qui a quitté l'Espagne
41:38puisqu'elle est
41:39vice-présidente
41:39aujourd'hui
41:40de la commission
41:41chargée
41:41de la concurrence
41:43mais aussi
41:43de ce qu'on appelle
41:44la transition propre
41:45donc l'Espagne
41:46n'a pas aujourd'hui
41:47un leader
41:47clair
41:48pour amener
41:50ce combat
41:51de la transition
41:51écologique
41:52ce qui est vrai
41:53par contre
41:54effectivement
41:55c'est qu'effectivement
41:55il faut de la cohérence
41:57et il manque de la cohérence
41:58dans le gouvernement
41:58européen
42:00d'autant plus
42:01que les populations
42:02entre
42:03la défense
42:04de l'écologie
42:06et le fait
42:07de payer
42:08l'électricité
42:09beaucoup plus cher
42:09ils préfèrent
42:10garder
42:10les centrales nucléaires
42:12c'est le cas
42:13aujourd'hui
42:13en Espagne
42:14où la plupart
42:15des Espagnols
42:15qui étaient
42:16pour la fermeture
42:17des centrales nucléaires
42:19aujourd'hui
42:19préfèrent
42:20qu'ils restent ouverts
42:21pour ne pas payer
42:22plus cher l'électricité
42:23et majorité
42:24également en France
42:24d'ailleurs
42:25en faveur du nucléaire
42:26on va passer
42:27à vos cartes blanches
42:28je commence avec vous
42:29Richard Verly
42:30vous nous parlez
42:31à Valanche en France
42:32mais aussi en Suisse
42:34et des chalets
42:34sous la neige
42:35écoutez
42:37imaginez
42:38qu'au mois d'avril
42:39tout le monde
42:39a été pris de court
42:41et tous mes amis
42:42tous ceux
42:42qui ont des chalets
42:44dans les montagnes
42:44se sont retrouvés
42:45littéralement ensevelis
42:47sous la neige
42:47à déneiger
42:49en plein mois d'avril
42:50devant leurs marches
42:51et je peux vous dire
42:52que certains sont même
42:53tombés
42:53ont glissé
42:55sur les marches
42:55des chalets
42:56que ce soit
42:56du côté du Valais
42:58ou dans les Alpes
42:59vaudoises
43:00donc ça c'est quelque chose
43:01auquel on ne s'attendait pas
43:02alors la bonne nouvelle
43:03c'est qu'il a été possible
43:04ce week-end
43:05de faire du ski
43:06et du beau ski
43:07parce que le soleil
43:08est revenu
43:08mais retrouver
43:09un mètre
43:10voire un mètre et demi
43:11de neige
43:12devant son chalet
43:14en plein mois d'avril
43:15c'est quelque chose
43:15auquel même les Suisses
43:17ne sont pas habitués
43:18et on a eu des confinements
43:19en France
43:19dans certaines stations
43:20ça a été aussi
43:21le cas en Suisse
43:22alors pas à ma connaissance
43:24en tout cas
43:24pas les stations
43:25que je connais
43:26bon les moyens
43:27de déneigement en Suisse
43:28sont plutôt efficaces
43:29ils ont bien fonctionné
43:30mais encore une fois
43:31ce qui a véritablement
43:32pris de court
43:32tout le monde
43:33c'est que ça n'avait pas
43:34été prévu
43:35alors côté avalanche
43:36apparemment
43:37c'est maîtrisé
43:38et surtout maintenant
43:39ça y est
43:40les stations de ski
43:41vont fermer
43:41et l'ironie du sort
43:42c'est qu'elles vont fermer
43:43alors qu'il y a plein de neige
43:45effectivement
43:45c'est effectivement
43:46l'ironie du sort
43:47merci Richard
43:48il y a de la neige
43:48également en Norvège
43:50mais on ne va pas parler
43:50de cela avec vous
43:51Vibeke
43:52pour commencer
43:53il n'y a pas beaucoup
43:53de neige cette année
43:54ah bon il n'y a pas
43:54beaucoup de neige
43:55j'ai dit une bêtise
43:56Vibeke
43:57votre carte blanche
43:58exactement
44:00votre carte blanche
44:00est consacrée
44:01au genre policier
44:03on va dire
44:04il y a une tradition
44:04à Pâques
44:05oui absolument
44:06en Norvège
44:07elle date de 1923
44:09on pouvait lire
44:10sur la une
44:12du plus grand journal
44:13Aftenposten
44:14on pouvait lire
44:15le train de Bergen
44:17attaqué cette nuit
44:18et tout le monde
44:19croyait que c'était vrai
44:20oh là là
44:21scandale
44:22etc
44:22et en fait
44:23c'était une pub
44:24pour un roman policier
44:26qui se passait
44:27dans ce train
44:28la nuit de Pâques
44:30enfin le lundi de Pâques
44:31et ça a créé
44:33une tradition
44:33et maintenant
44:35tout le monde
44:36il y a un véritable
44:38engouement
44:39pas seulement
44:39pour les romans
44:40policiers
44:41mais ça a été suivi
44:42par la radio
44:44et maintenant
44:44la télé
44:45et il faut dire aussi
44:47que les vacances
44:48de Pâques
44:49en Norvège
44:49sont très très longues
44:50au minimum
44:51c'est de mercredi
44:53à lundi
44:54soir
44:55et pour la plupart
44:56des gens
44:57c'est de samedi
44:58à lundi
44:59le lundi d'après
45:00donc qu'est-ce qu'on fait
45:02pendant de ces longues vacances
45:04on lit
45:05ou on écoute
45:06ou on regarde
45:07la télé
45:07on dit que
45:08dans les romans
45:09policiers norvégiens
45:10souvent une critique
45:11de la société
45:12c'est vrai
45:13c'est comme en Suède
45:13c'est un couple
45:15d'écrivains suédois
45:17qui s'appelaient
45:18Cheval et Varle
45:19qui ont commencé ça
45:21et dans les années 70
45:23je crois
45:23et à chaque fois
45:26c'était effectivement
45:27il y avait
45:28une histoire policière
45:32mais il y avait aussi
45:33une critique de la société
45:34et c'est très très vrai
45:36mon quel
45:37l'écrivain suédois
45:38a fait la même chose
45:39et chez nous
45:40il y a plein d'auteurs
45:42qui ont fait la même chose
45:43justement les grands auteurs
45:44norvégiens
45:45c'est lui que tout le monde
45:47connaît ici
45:47je pense
45:48non c'est Nesbeu
45:50moi je connais
45:51Cestier
45:51avec Larson
45:52je prononce sûrement
45:52très mal
45:53il est suédois
45:54il est suédois
45:55il est encore tout faux
45:56c'est magnifique
45:57il reste en Dina
45:59c'est surtout Nesbeu
46:01en France
46:02ça se prononce Nesbo
46:03d'accord
46:04et donc cette tradition
46:06elle perdure
46:06encore aujourd'hui
46:07elle perdure
46:07et les
46:09maisons d'édition
46:12publient
46:14exprès
46:14pour Pâques
46:15des éditions
46:17supplémentaires
46:18genre
46:1910 000 livres
46:19supplémentaires
46:20pour Pâques
46:21c'est vraiment
46:22un phénomène
46:23c'est un phénomène
46:24et bien je ne savais pas du tout
46:25on apprend des choses
46:25dans les informés
46:26grâce à vous
46:27les dernières cartes blanches
46:28de se informer
46:29c'est dans un instant
46:3020h50
46:31le fil info
46:32avec Emmanuel Langlois
46:34Volodymyr Zelensky
46:36affirme ce soir
46:37que l'Ukraine
46:37va respecter
46:38le cessez-le-feu
46:39ordonné quelques heures
46:40plus tôt
46:40tout à l'heure
46:41par Vladimir Poutine
46:42à l'occasion de Pâques
46:43tout en accusant
46:45la Russie
46:45de violer cette trêve
46:46un gouverneur ukrainien
46:47signale en effet
46:48des attaques
46:49de drones russes
46:50ce soir
46:51une trêve
46:51qui doit se terminer
46:52demain soir à minuit
46:53d'après le Kremlin
46:54le président ukrainien
46:55lui propose
46:56de la prolonger
46:57au-delà
46:57l'effort financier
46:59pour accueillir
47:00des chercheurs américains
47:01doit se faire
47:02au niveau européen
47:03estime le ministre
47:04de la recherche
47:04Philippe Baptiste
47:05tout à l'heure
47:06sur France Info
47:06alors qu'Emmanuel Macron
47:08avait annoncé hier
47:09une réunion
47:09de la communauté européenne
47:11de la recherche
47:11le 5 mai prochain à Paris
47:13alors que le travail
47:14des scientifiques
47:15est menacé aux Etats-Unis
47:16à cause de la politique
47:17de l'administration Trump
47:19et puis à l'heure
47:20où l'Etat français
47:21lui charge 40 milliards
47:22d'économies l'an prochain
47:23Bruno Le Maire
47:24plaide pour une mise en commun
47:26d'une partie
47:26des dettes
47:27des pays européens
47:28l'idée serait
47:29selon l'ex-ministre
47:30de l'économie
47:31qui a dirigé Bercy
47:32pendant 7 ans
47:32et qui s'exprimait
47:33tout à l'heure sur X
47:34l'idée donc
47:35d'aider à créer
47:36un euro de référence
47:37face à ce qu'il appelle
47:38le roi dollar
47:39qui vacille
47:40dans un contexte
47:41de forte tension
47:42commerciale
47:43avec les Etats-Unis
47:44les habitants
47:45de 3 immeubles
47:47du centre-ville
47:47de Toulouse
47:48évacués aujourd'hui
47:49en raison d'un nouveau
47:50risque d'effondrement
47:51le mur porteur
47:52d'un bâtiment
47:53de 3 étages
47:54s'effrite
47:54en raison d'une
47:55infiltration d'eau
47:56enfin un décret
47:57encadrant
47:58la réforme
47:59des concours
48:00d'enseignants
48:00a été publiée ce matin
48:01au journal officiel
48:02ils vont être avancés
48:03de Bac plus 5
48:05à Bac plus 3
48:05et un engagement
48:06de 4 ans
48:07sera exigé
48:08aux futurs professeurs
48:09une fois le concours obtenu
48:10la CFDT éducation
48:12dénonce sur France Info
48:13un frein
48:13pour attirer
48:15les jeunes
48:15dans le métier
48:16France Info
48:1920h
48:2221h
48:23les informés
48:24Renaud Blanc
48:26on a parlé
48:26de la neige
48:27en Suisse
48:28nous avons également
48:29parlé de
48:29ces romans policiers
48:31qui sont une tradition
48:33en Norvège
48:34Juan Rosset
48:35je me tourne
48:35vers vous
48:36on va parler
48:36d'une grande actrice
48:37espagnole
48:38très très populaire
48:39en France
48:39elle s'appelle
48:40Victoria Avril
48:41et pourquoi je vous parle
48:42de Victoria Avril
48:42tout simplement
48:43parce que c'est certainement
48:44la plus française
48:46des actrices espagnoles
48:47elle a été
48:48entre guillemets
48:48découverte en France
48:49dans les années 90
48:50parce qu'elle avait joué
48:51avec Josiane Balasco
48:52et Alain Chabat
48:53dans un film
48:54très connu à l'époque
48:55qui s'appelait
48:55Gasson Maudit
48:56depuis elle a fait
48:57une longue carrière
48:57en France
48:58et aujourd'hui
48:59elle est sur
48:59les planches françaises
49:00à nouveau
49:01avec une comédie
49:02Marinella
49:03du côté de Paris
49:04du théâtre de la Madeleine
49:05que j'invite
49:06tout le monde
49:06à aller voir
49:08et la réflexion
49:10est la suivante
49:10les actrices
49:11et les acteurs espagnols
49:12devraient s'intéresser
49:13beaucoup plus
49:14à la France
49:16c'est vrai
49:16que si vous apprenez
49:17le français
49:18vous allez pouvoir
49:19jouer en France
49:20c'est le cas
49:21de Rossi De Palma
49:22qui a joué avec
49:22Almodovar
49:23comme Victoria Vril
49:24ou encore
49:24Carmen Maura
49:26qui est monté
49:27sur les planches
49:27à plusieurs reprises
49:28aussi en France
49:29mais malheureusement
49:30les espagnols
49:31préfèrent ne pas
49:31apprendre le français
49:32Serge López aussi
49:33Serge López
49:33mais bon lui
49:34il s'est installé
49:35depuis très très très
49:36très longtemps
49:36du côté de la France
49:39mais effectivement
49:40les acteurs espagnols
49:41gagneraient à travailler
49:42apprendre le français
49:43et venir travailler
49:44en France
49:45parce que notamment
49:46Rossi De Palma
49:47et Victoria Vril
49:48ont montré
49:48que les actrices espagnoles
49:50et notamment
49:50dans le domaine
49:51de la comédie
49:52ont beaucoup
49:53de choses à faire
49:53et donc
49:54Carmen Maura
49:55Victoria Vril
49:56qui est toujours
49:57au théâtre
49:58avec Marinella
49:59Victoria Merida Rora
50:00c'est son vrai nom
50:01je crois
50:02Victoria Vril
50:02et on sait vrai
50:03qu'on est passionné
50:04par le cinéma espagnol
50:06les français
50:06Sahora, Almodovar
50:07est-ce que la réciproque
50:08est vraie
50:09du côté espagnol
50:10est-ce qu'on suit
50:11le cinéma français
50:12de près ?
50:13On suit le cinéma français
50:14on l'a suivi
50:15beaucoup plus
50:15par le passé
50:16parce que l'Espagne
50:16jusqu'à l'année 75
50:18et la mort du dictateur
50:19franco
50:19l'intellectualité
50:22et la société espagnole
50:23regardaient
50:23ce qui s'est passé
50:24en France
50:25et on allait voir
50:25des films
50:26on venait en France
50:27voir des films
50:28qui étaient interdits
50:29du côté de l'Espagne
50:30encore aujourd'hui
50:30effectivement
50:31l'Espagne
50:32continue à regarder
50:33de près
50:33le cinéma français
50:34mais notamment
50:35l'industrie du cinéma
50:36en France
50:37parce que
50:38nous avons beaucoup copié
50:39comment le cinéma
50:40est organisé
50:41en France
50:42parce qu'on a beaucoup
50:43appris
50:44du cinéma
50:46et de la façon
50:46de l'organiser
50:47et de comment
50:48les subventionner
50:49quand on parlait
50:49effectivement
50:50de l'exception française
50:52en matière culturelle
50:54mais en matière
50:55de cinéma
50:55et les clercs
50:56et les espagnols
50:57ont toujours un regard
50:57très attentif
50:59de ce qui se passe ici
51:00Allez, dernière carte blanchelle
51:02parfume
51:02le studio de France Info
51:04Alberto
51:05vous nous parlez
51:06d'une brioche
51:07bien particulière
51:08si on peut peut-être
51:09essayer
51:09si vous pouviez peut-être
51:10essayer de la montrer
51:11cette brioche
51:12qui est en forme
51:13de colombe
51:13Bonapasque à tous
51:15et ensuite
51:17ça c'est le symbole
51:18de la pâte
51:20en Italie
51:21Oui
51:21Tu entends le parfum
51:25C'est un bijou
51:29de la gastronomie italienne
51:30le symbole
51:32est la colombe
51:33c'est la colombe de Pâques
51:34et c'est le symbole
51:36de la paix
51:36le message de la Pâques
51:38comme message de paix
51:39l'oeuf
51:40en chocolat
51:41est le message
51:43de la
51:44résurrection
51:45de la vie
51:47qui continue
51:47et donc
51:49là c'est un message
51:51de Pâques
51:52mais aussi un message
51:53de bonne volonté
51:54utile à tout le monde
51:56évidemment
51:56bien au-delà
51:57de la religion
51:58et le message
51:59de la paix
52:00à plus forte raison
52:01à sa traduction
52:02cette interprétation
52:04gastronomique
52:04cette colombe de Pâques
52:06a été réalisée
52:07en Sicile
52:08et là
52:09il y a
52:09dans ce bijou
52:10gastronomique italien
52:11il y a un autre bijou
52:13c'est l'amande
52:14l'amande
52:15c'est un drapeau
52:16de Sicile
52:17et l'amande
52:18qui est bien présente
52:20aussi en France
52:21dans la galette des rois
52:22la pâte de l'amande
52:23et vient de Sicile
52:25et là
52:26il y a
52:27comme un lien
52:28entre cette terre
52:30de Sicile
52:30et ce message
52:31de paix
52:32qui est la
52:33colomba pasquale
52:34on dit que ça remonte
52:35mais je vous en prie
52:36Alberto
52:37vous avez tous les droits
52:37on dit que ça remonte
52:38au 6ème siècle
52:39ça remonte au 6ème siècle
52:40et d'ailleurs
52:42au 6ème siècle
52:43des marchands
52:44vénitiens
52:45faisaient
52:45le commerce
52:47de l'amande
52:48et de la pâte d'amande
52:49produite en Sicile
52:50aujourd'hui
52:51il y a beaucoup
52:51d'amandes en Espagne
52:52mais à l'époque
52:53c'était la Sicile
52:54le grand producteur
52:55d'amande
52:56de pâte d'amande
52:56et il exportait
52:59j'ai mal fait de la manger
53:00parce qu'il exportait
53:02la pâte d'amande
53:03dans l'Europe entière
53:04il exportait
53:05les marchands de Venise
53:06pendant la renaissance
53:08exportaient
53:09les amandes siciliennes
53:10dans l'Europe entière
53:11voilà
53:12et je crois
53:13que ça remonte
53:13à une histoire
53:14effectivement
53:14d'un roi
53:15qui rentre dans une cité
53:16et un boulanger
53:17lui offre cette colombe
53:18en signe de
53:19oui ça c'est la légende
53:20ça c'est la légende
53:20au-delà de la légende
53:22il y a le message
53:23la colombe
53:25la palome
53:27de Picasso
53:28comme symbole
53:29de la paix
53:30allez on va la déguster
53:31dans un instant
53:31c'est formidable
53:32c'est que maintenant
53:32les informés
53:33nourrissent les journalistes
53:35de France Info
53:35merci beaucoup
53:36j'ai mal fait
53:37demain
53:37merci Alberto
53:38Alberto Toscano
53:39journaliste italien
53:40écrivain éditorialiste
53:41à Paris
53:42merci Wiebeke
53:43d'avoir été avec nous
53:44Wiebeke Knogpraschlin
53:45correspondant de la presse norvégienne
53:46je salue à distance
53:47Richard Verly
53:49pour la Suisse
53:50merci Richard
53:50d'avoir été avec nous
53:52merci
53:52la prochaine fois
53:53avec des chocolats suisses
53:54c'est formidable
53:55je te garde un peu
53:57de colombe
53:58voilà
53:58on vous garde un petit peu
53:59de colombe
53:59et merci beaucoup
54:00Juan Rosé Dorado
54:01d'avoir été dans le studio
54:02de France Info
54:03correspondant à Paris
54:03pour de nombreux
54:05journaux espagnols
54:06je vous souhaite une excellente
54:07soirée sur France Info
54:08bien sûr
54:08je vous souhaite une excellente
54:10je vous souhaite une excellente

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