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  • il y a 3 jours
Tous les soirs, les informés débattent de l'actualité autour de Renaud Blanc.

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00:0020h, 21h, les informés, Renaud Blanc.
00:13Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans les informés sur France Info, bien sûr les informés à la radio et à la télévision sur le canal 27 de la TNT.
00:22Une heure de débat, de décryptage et d'analyse de l'actualité.
00:24Et au sommaire, la visite du vice-président américain en Italie, Jill Evans, reçue, je le cite, par sa chère amie, Georgia Meloni.
00:32Est-ce que la stratégie de Donald Trump de diviser les Européens est en train de fonctionner ?
00:37Les Etats-Unis et le dossier ukrainien avec les déclarations du secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, Washington, prêt à passer à autre chose.
00:45Des déclarations reprises d'ailleurs par Donald Trump, l'Europe, les USA, mais aussi la France et la politique.
00:51Avec à droite le match qui se poursuit entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, qui va profiter des nouveaux adhérents.
00:58À droite, les adhésions sont closes depuis minuit.
01:01Et puis évidemment, vous n'oubliez pas les cartes blanches de nos informés.
01:03Nous prendrons entre autres la direction de Saint-Pierre-et-Miquelon de la Chine.
01:07Mais je ne vous en dis pas plus, les informés qui ont pour nom ce soir.
01:11Véronique Reissoult, présidente de Backbone Consulting.
01:14Bonsoir Véronique.
01:15Maître de conférences en communication de Crise à Sciences Po.
01:18Auteur de l'ultime pouvoir, la face cachée des réseaux sociaux.
01:21Aux éditions du CERR.
01:23À vos côtés, Patricia Lémonière.
01:24Bonsoir Patricia, grand reporter spécialiste des questions internationales.
01:28De l'autre côté, Émilie Zapalski.
01:30Bonsoir Émilie, fondatrice de l'agence de communication Émilie Conseil.
01:34Et à vos côtés, Ève Scheftel, directrice de la rédaction de Marianne.
01:37Soyez la bienvenue, soyez toutes les quatre d'ailleurs les bienvenues dans le studio de France Info.
01:42Je débute avec l'international et cette visite de Gilly Vance en Italie,
01:49reçue, je le cite par sa chère amie Giorgia Meloni, le vice-président américain en Italie,
01:54pour jouer la carte de la division des Européens.
01:56C'est la question que je vous pose, Patricia Lémonière.
01:58Quelle est la stratégie de Vance exactement ?
02:01La stratégie de Vance, c'est la stratégie de Trump.
02:04Parce que l'homme n'est pas libre de ses mouvements.
02:06Il obéit en quelque sorte à son mentor qui est Donald Trump.
02:11Alors, effectivement, lui, en bon catholique,
02:14il annonce vouloir passer les Pâques auprès du Saint-Sierre.
02:18Enfin, en bon chrétien, j'ai envie de dire plutôt.
02:20Il annonce passer les Pâques dans la ville qui incarne effectivement...
02:24Il s'est converti au catholicisme à 35 ans.
02:26Et effectivement, il sera reçu demain par le bras droit du pape.
02:31Ce qui est intéressant, c'est qu'il n'est pas reçu par le pape.
02:34Mais bon, il n'est pas un chef d'État.
02:36Donc, on peut laisser ça de côté en disant
02:39comme il n'est pas un chef d'État, il n'est reçu que par son bras droit.
02:41Je ne sais pas si les deux hommes partagent la même vision du monde
02:44sur un plan politique, en tout cas.
02:45Alors, en ce qui concerne sa relation avec Giorgia Meloni,
02:49ils sont totalement en adéquation.
02:50Ils ont la même vision, en tout cas sur un plan sociétal.
02:54Ils partagent la même foi, la même vision du monde anti-walkiste,
03:00contre le libéralisme, etc.
03:02Ils ont une différence quand même.
03:05Effectivement, c'est l'Ukraine.
03:07Quant sur le plan économique, ma foi,
03:10Giorgia Meloni, sur le fond, elle est pour un retour du protectionnisme.
03:13Elle n'a jamais été contre...
03:15Mais sur, pardonnez-moi Patricia, sur la question des droits de douane.
03:19Meloni a d'ailleurs critiqué Trump sur cette question des droits de douane.
03:22Très ambiguë, parce qu'au fond de son programme,
03:25elle a toujours été pour une forme de protectionnisme
03:28et de défense des industries italiennes.
03:31Mais, elle fait partie de l'Europe
03:32et elle a besoin de l'argent européen.
03:36Donc, elle a appris à arrondir les angles, en quelque sorte,
03:39et très astucieusement, quand elle était aux côtés de Trump,
03:43elle a rappelé qu'effectivement, les questions économiques,
03:47en tout cas les questions commerciales, c'était l'Europe.
03:50Émilie, est-ce que je suis naïf ou pas,
03:53en pensant que sur la question économique,
03:55l'Europe peut rester unie face aux Etats-Unis ?
03:59En tout cas, elle a tout intérêt à rester unie par rapport aux Etats-Unis.
04:02Donc, forcément, ça sera la tentation de se diviser.
04:05Mais il faut essayer de continuer à être tous ensemble
04:09et avoir cette force-là.
04:10C'est la force de l'Europe.
04:11Sinon, chaque pays ne pèse pas grand-chose
04:14vis-à-vis des Etats-Unis et des autres pays.
04:16Moi, ce que je trouve intéressant,
04:17c'est la stratégie de Giorgia Meloni.
04:19Vous en avez parlé un petit peu.
04:20Je la trouve très intéressante, cette femme,
04:22et cette femme politique,
04:24parce que, déjà, dans la situation économique de son pays,
04:28ce qu'elle a fait,
04:29ce n'est pas du tout ce qu'elle avait promis à la base,
04:31sur l'immigration ou quoi.
04:32Elle a rectifié le tir.
04:33Elle a, en effet, des accointances
04:35avec la politique qui est développée aux Etats-Unis.
04:37Elle en profite.
04:38Et elle tire des lignes ambilatérales.
04:41Du coup, avec Trump, avec Vance aujourd'hui,
04:44elle saisit toutes ses opportunités.
04:47Mais comme l'a très bien dit Patricia,
04:48ça ne l'empêche pas de garder ses liens en Europe
04:51et cette cohérence.
04:53Je trouve que c'est une femme politique
04:54qui, en Europe, se démarque énormément.
04:58Elle prend le lit.
04:58Je pense qu'Emmanuel Macron pourrait être un petit peu jaloux.
05:00Mais je trouve qu'il y a quelque chose
05:03qui est assez réussi.
05:05Après, forcément, c'est avec des idées politiques
05:08qui sont très particulières.
05:09Alors, sur la question de la division des Européens,
05:11écoutez ce qu'en pense Benjamin Haddad,
05:13ministre délégué chargé de l'Europe.
05:15Il était, ce matin, l'invité de France Info.
05:18Le plus important,
05:19le plus important,
05:20c'est qu'on voit bien que l'Europe est unie.
05:22On voit bien que l'Europe avance ensemble,
05:24que ce soit dans le soutien à l'Ukraine
05:26et dans la négociation,
05:28ou que ce soit sur la question des droits douanes.
05:31Mélanie vient parler à Donald Trump,
05:33mais fondamentalement,
05:33elle fait passer les mêmes messages
05:35que nous faisons tous passer.
05:36Alors, Ève Sheftel, il a raison
05:38ou il est dans la méthode Coué
05:40sur cette unité européenne, le ministre ?
05:44C'est-à-dire que chaque pays
05:45n'a pas forcément les mêmes intérêts
05:47vis-à-vis des États-Unis.
05:49L'Italie, c'est une économie très ouverte,
05:51qui est très dépendante des exportations.
05:53C'est un quart du PIB.
05:55C'est une économie qui est par définition vulnérable
05:58aux droits de douane.
06:01Et donc, elle avait intérêt quand même
06:03à faire cavalier seule
06:04et à aller tenter peut-être de négocier,
06:07même si elle, pour l'instant,
06:08il n'en est pas question,
06:09mais peut-être un avantage,
06:13enfin une dérogation,
06:15peut-être une exemption.
06:15Elle suit la visite de Mélanie Eclair aux États-Unis.
06:18Voilà, ça a été la première, d'ailleurs,
06:20dirigeante européenne à se rendre à Washington
06:22depuis l'annonce des droits de douane début avril.
06:24Donc, est-ce qu'elle a pris les devants
06:27en se disant, j'espère négocier
06:30un tarif préférentiel, on va dire,
06:34ou est-ce qu'au contraire,
06:35elle se veut en chef de file de l'Europe,
06:38pourquoi pas, effectivement,
06:40en rivalité avec Emmanuel Macron.
06:41Mais là où, peut-être, c'est dangereux,
06:45c'est qu'on voit bien
06:46qu'il y a une internationale réactionnaire
06:47qui s'est formée,
06:49dont elle fait partie, d'une certaine façon,
06:51avec le Victor Orban en Hongrie,
06:55avec le président de la Slovaquie,
06:57enfin, différents pays, en tout cas,
06:58et différents partis à l'intérieur des pays,
07:01le Rassemblement National en France.
07:03Et, évidemment, Trump joue,
07:06pourrait très bien jouer la carte
07:07au sein de l'Europe,
07:09de l'international réactionnaire,
07:10enfin, en tout cas, de ce groupe
07:12d'illibéraux ou de démocratie,
07:17en tout cas, aligné sur certaines valeurs Trumpistes,
07:21contre le reste de l'Europe.
07:22Ça réagit sur cette visite de Vance,
07:25Véronique, sur la toile ?
07:27Oui, j'espère que ça réagit.
07:29Eh bien, oui, ça réagit,
07:30et ça réagit partout dans le monde.
07:32C'est intéressant de voir qu'aux États-Unis,
07:34par exemple, c'est une visite
07:36qui a été extrêmement saluée,
07:37rien que la photo de Mme Mélanie
07:40à côté de M. Trump,
07:42qui a été publiée sur le compte
07:44de la Maison Blanche,
07:45a été vue plus de 5 millions de fois,
07:47et quand on regarde l'ensemble des messages,
07:48c'est des messages extrêmement positifs,
07:50souvent les uns et les autres
07:51découvrant un peu aux États-Unis
07:52la réalité de cette personnalité,
07:54mais plutôt saluée.
07:55Après, il y a un autre pays,
07:56on en a beaucoup parlé,
07:58c'est en Italie.
07:58Et en Italie,
08:00c'est plutôt des messages très positifs,
08:02globalement, beaucoup de fierté,
08:03les uns et les autres disant
08:04qu'elle défend nos intérêts,
08:05elle arrive à avoir une position
08:07plutôt modérée,
08:10et faire en sorte que les Européens
08:12puissent en sortir,
08:13et surtout, les Italiens
08:15peuvent défendre leur commerce
08:18et la réalité des relations
08:20avec les États-Unis.
08:21Et je regardais,
08:22elle est quand même,
08:23même en son pays,
08:24souvent critiquée.
08:25Là, cet épisode-là,
08:27lui vaut quelque chose
08:28de plutôt positif dans son pays.
08:29Puis après, en France,
08:30vous avez la réalité des gens
08:31qui, un, l'admirent,
08:32il y en a beaucoup,
08:33mais vous avez beaucoup de gens
08:34qui ont retenu la petite phrase
08:35qui dit « l'Europe s'est perdue »
08:37et cette petite phrase
08:38« l'Europe s'est perdue »
08:39raconte quelque chose
08:40qui effraie plutôt les Français
08:41qui sont tous d'accord
08:42pour dire que
08:43si on doit avoir une solution européenne,
08:45c'est tous ensemble,
08:46et ça ne donne pas forcément
08:48l'impression que c'est tous ensemble.
08:50Alors, Patricia,
08:51Emilia en parlait,
08:52Georgia Mélonie
08:52qui vole en quelque sorte
08:54la vedette à Emmanuel Macron.
08:55Est-ce que...
08:56Je vais essayer
08:56de faire une question
08:57un peu plus large.
08:58Est-ce qu'il vaut mieux
08:59être dans le fight,
09:01si je puis dire,
09:01ce n'est pas très français,
09:02mais bon,
09:03ou dans la complicité
09:04face à Trump ?
09:04Complicité, c'est Mélonie,
09:07la baston,
09:08si je puis dire,
09:08ça serait plutôt Macron.
09:10Alors, avant de vous répondre
09:11directement à cette question,
09:13je vais passer par un petit côté.
09:16Ce que n'aime pas Trump,
09:18c'est l'Europe.
09:19Oui.
09:20Parce que c'est un groupe
09:21de pays
09:22qui sont unis
09:24et qui veulent annoncer,
09:25enfin,
09:26mener une politique
09:27en commun.
09:28Tout ce qui est
09:29multinational,
09:30tout ce qui est
09:30de cet ordre-là,
09:32il déteste.
09:33Donc,
09:33il n'a toujours pas
09:34parlé même
09:35à Ursula von der Leyen,
09:38imaginez-vous.
09:38Ce n'est même pas encore
09:40dans ses perspectives.
09:42Donc,
09:43effectivement,
09:44il veut briser
09:45l'unité européenne.
09:46Effectivement,
09:47ce qui l'intéresse,
09:48c'est négocier
09:48État par État.
09:50Et donc,
09:50là,
09:50il est absolument ravi
09:51de voir
09:52Georgia Melanie
09:53qui faisait la cour
09:55pour être reçue
09:56en premier
09:56à Washington.
09:58Donc,
09:58ça,
09:58ça rentre totalement
09:59dans la logique de Trump.
10:01Reste à savoir
10:01ce qu'il préfère,
10:02le fight
10:03ou la dame
10:05sympathique,
10:06etc.
10:07Moi,
10:07je crois
10:07que ce n'est pas
10:08son problème.
10:10Il a une bonne relation
10:11avec Macron,
10:12plutôt.
10:13Ce petit bonhomme,
10:14en quelque sorte,
10:15là,
10:15pas plus que trois pommes
10:16aux yeux de Trump,
10:18je n'y porterai pas
10:19de jugement,
10:21qui s'était fait
10:22tout seul,
10:23qui était arrivé,
10:24qui voulait chambouler
10:25le monde.
10:25Tout ça,
10:26ça lui plaisait beaucoup.
10:27Et en plus,
10:27c'est un battant.
10:28Et lui,
10:29il aime plutôt bien
10:29les gens qui ne baissent
10:31pas les bras
10:31et qui ne viennent pas.
10:32Il a un grand mépris
10:33pour tous.
10:33Il les utilise,
10:34mais il a un grand mépris
10:35pour tous ceux
10:36qui viennent faire
10:37des courbettes devant lui.
10:38Il les utilise.
10:39Donc,
10:40ma foi,
10:41ça l'arrange,
10:41ce combat qui se profile
10:43entre Mélanie et Macron.
10:45Ça l'arrange,
10:46parce que ça divise l'Europe.
10:47Mais ce qui est intéressant
10:48de notre point de vue,
10:49en tout cas,
10:50moi,
10:50du point de vue,
10:51c'est de savoir
10:51quelle est la meilleure stratégie.
10:53Parce que Trump s'en fiche.
10:55C'est la stratégie de Trump
10:56qui est la meilleure.
10:57On sait que globalement,
10:59il se fiche à peu près de tout.
11:01Il a juste envie
11:02d'obtenir,
11:04d'atteindre ses objectifs.
11:05Moi,
11:06j'ai l'impression
11:06que ce n'était pas la seule
11:07Georgia Mélanie
11:08à agir comme ça.
11:09Et vous avez cité
11:10Ursula von der Leyen.
11:11Au départ,
11:12elle a dit
11:12négociation
11:13sur les droits de douane.
11:15Et elle a préparé.
11:15Donc,
11:16on est sur une espèce
11:17de politique
11:17à deux voies,
11:18c'est-à-dire
11:19la version brute,
11:21on s'affronte,
11:22qui est incarné
11:23par des Macron ou quoi.
11:24Et la version,
11:25il faut quand même
11:26continuer à négocier.
11:27Et probablement,
11:27c'est la meilleure.
11:28Parce qu'on a du mal
11:29à saisir Trump
11:30et de savoir
11:30comment réagir.
11:32Il va falloir
11:32tout le temps bouger,
11:34être sur plusieurs pattes
11:36parce que
11:36c'est quelqu'un
11:37qui est incontrôlable,
11:39qui est impulsif,
11:40autant dans sa politique
11:42que dans sa relation
11:43commerciale au pays.
11:44On va poursuivre
11:45cette discussion
11:46dans un instant.
11:46en France Info,
11:4720h15,
11:48Le Fil Info
11:49avec Emmanuel Langlois.
11:51Les quatre jeunes hommes
11:52ont été placés
11:52en garde à vue
11:53ce vendredi
11:54après la fusillade
11:55d'hier en fin d'après-midi
11:56en plein jour
11:57sur un point de deal à Rennes.
11:58Les tirs ont fait
11:59trois blessés.
12:00Une quatrième personne
12:01a aussi été blessée
12:02après avoir été
12:03renversée par le véhicule
12:05des agresseurs
12:05pendant leur fuite.
12:07Trois des suspects,
12:07tous connus de la police,
12:08ont été arrêtés
12:09la nuit dernière
12:10par le raid.
12:11Le préfet d'Illé-Vilaine
12:12promet lui
12:12une tolérance zéro
12:14dans ses affaires
12:14de narcotrafic.
12:16La construction
12:17d'un centre
12:17de tri controversé
12:19à Monté
12:20en Haute-Corse
12:20pourra se poursuivre.
12:21La justice rejette
12:22en effet
12:23le recours déposé
12:24en référé
12:24par des associations
12:25de défense
12:26de l'environnement.
12:27Dans une île,
12:28la Corse engluait
12:28depuis des décennies
12:29dans une crise
12:31des déchets.
12:32De nouvelles frappes russes,
12:33elles ont fait
12:34au moins deux morts
12:35et des dizaines
12:35de blessés
12:36la nuit dernière
12:36dans les villes
12:37de Kharkiv
12:38et de Soumy.
12:39selon les autorités
12:40ukrainiennes,
12:41Donald Trump
12:41lui prévient
12:42que les Etats-Unis
12:43sont prêts
12:43à passer à autre chose
12:45très bientôt
12:45si un accord
12:46n'est pas trouvé
12:47entre Moscou
12:48et Kiev
12:49pour mettre fin
12:49à cette guerre
12:50en Ukraine.
12:51Et puis c'était
12:51son retour
12:52à la compétition
12:53quatre mois
12:53après un grave
12:54accident à l'entraînement.
12:56Remco Evenpool
12:56remporte la flèche
12:58Brabanson.
12:59Le coureur belge
13:00devance son compatriote
13:01Wout van der Teert
13:02avec qui il avait
13:03attaqué
13:03à une quinzaine
13:04de kilomètres
13:05de l'arrivée
13:06à Overage
13:07près de Bruxelles.
13:09On parlait
13:19de Georgia Meloni
13:20on parlait
13:20également
13:21d'Emmanuel Macron
13:22qui en parlant
13:23d'Emmanuel Macron
13:24il appelle
13:24les chercheurs
13:25du monde entier
13:26à choisir la France
13:28on sent bien
13:28que les chercheurs
13:29du monde entier
13:29c'est surtout
13:30les chercheurs
13:31Made in the USA
13:32on se rappelle
13:33au bon souvenir
13:34quand même
13:34des Etats-Unis
13:35du côté d'Emmanuel Macron
13:36et de Donald Trump.
13:37Oui, là encore
13:39on pourrait dire
13:39que c'est une forme
13:40de négociation
13:42chacun essaye
13:43de tirer
13:44son avantage
13:45de cette situation
13:47Meloni
13:48sur les droits
13:49de douane
13:49même si elle a dit
13:50qu'elle n'avait pas
13:50de mandat
13:51et puis là
13:51Donald Trump
13:52en disant
13:53venez chez nous
13:54Emmanuel Macron
13:55pardon
13:56Emmanuel Macron
13:57c'est une forme
13:58de réponse
13:59sur un autre plan
14:01qui est celui
14:01de la recherche
14:02Alors il y a
14:02l'aspect économique
14:03sur cette visite
14:05il y a aussi
14:05un aspect très politique
14:06avec notamment
14:07la guerre en Ukraine
14:08le vice-président américain
14:09qui se dit optimiste
14:10sur les négociations
14:11de paix
14:11il est en totale
14:12contradiction
14:13avec les déclarations
14:14de Marco Rubio
14:15écoutez le secrétaire
14:16d'Etat américain
14:17ce matin
14:17juste avant
14:18de quitter la France
14:19Nous faisons ce que nous pouvons
14:24nous serons prêts
14:25à apporter notre aide
14:26quand les deux parties
14:26seront prêts pour la paix
14:27mais nous n'allons pas
14:29passer des semaines
14:29et des mois sur le sujet
14:31nous devons donc parvenir
14:32très rapidement
14:33à un accord
14:34dans les prochains jours
14:35ou les prochaines semaines
14:36et si ce n'est pas le cas
14:37alors on devra se concentrer
14:39sur d'autres priorités
14:40Voilà Marco Rubio
14:44au Bourget
14:45avant de quitter
14:46la France
14:47Trump reprend d'ailleurs
14:48ce soir
14:48pratiquement les mêmes mots
14:50que Marco Rubio
14:51Patricia
14:51ça veut dire quoi exactement
14:53parce qu'il y a le discours
14:53de Vance
14:54il y a celui
14:54du président américain
14:56et de son secrétaire d'Etat
14:59alors c'est pas le même discours
15:00c'est voulu
15:01c'est histoire de semer
15:02un peu le trouble
15:02ou c'est parce que finalement
15:04l'administration républicaine
15:06ne sait pas trop
15:06où elle va
15:07sur ce dossier ukrainien
15:08je mets des guillemets
15:09à dossier
15:09Je crois que
15:10quand tout à l'heure
15:11vous parliez
15:11quelle stratégie adopter
15:12vis-à-vis
15:13de la politique de Trump
15:14c'est un peu pareil
15:15son entourage
15:16est un peu
15:17je ne sais pas quelle stratégie
15:19non plus adopter
15:20c'est-à-dire qu'il faut s'adapter
15:21à ce que dit Trump
15:22en quelque sorte
15:23et ce qui compte aujourd'hui
15:24c'est pas tant ce que Rubio a dit
15:25c'est ce que Trump a dit
15:27il a dit
15:27allez il faut que vous régliez
15:29cette question
15:30parce que sinon
15:30moi je passe à autre chose
15:32et ce qui s'est passé hier
15:34je pense
15:35quand tout le monde
15:37était réuni
15:37autour d'Emmanuel Macron
15:39et durant ce déjeuner
15:40c'est
15:40on s'est dit
15:41ah oui l'Europe devient
15:42le président français
15:43a permis à l'Europe
15:44de revenir
15:44dans les négociations
15:46mais je crois surtout
15:47ce qui s'est passé
15:47c'est que les Américains
15:48ont proposé
15:50aux Français
15:51aux Allemands
15:52et aux Anglais
15:53leur plan
15:54et leur ont dit
15:55les gars
15:55excusez-moi d'avoir vu
15:57il faut l'accepter
15:57c'est ça ou rien
15:59et donc
16:00maintenant nous
16:01on doit s'adapter
16:02et donc par rapport
16:03à Trump
16:04c'est chaque fois
16:05nous
16:05anticiper
16:06ce qui peut bien se passer
16:07et s'adapter
16:08c'est pas tant
16:09nous agir
16:10avec nos petites
16:11stratégies
16:12Véronique
16:13c'est surtout
16:15ce qu'on peut constater
16:16d'abord
16:17beaucoup de parallèles
16:17sur la Corée du Nord
16:19et l'attitude
16:20de Donald Trump
16:21lors de son premier mandat
16:22en disant
16:22au début
16:23il fait quelque chose
16:24d'extrêmement enthousiaste
16:25dynamique
16:26qui donne l'impression
16:27que ça a bougé
16:27et puis il se rend compte
16:29que la situation
16:29elle est plus complexe
16:30que ça n'en a l'air
16:31et puis il se lasse
16:33et il passe à autre chose
16:33donc on pourrait se dire
16:35peut-être cette fois-ci
16:36il ne va pas faire la même chose
16:36sauf qu'en fait
16:37l'opinion public voit bien
16:39que c'est visiblement
16:40dans son caractère
16:41s'il l'a fait avec la Corée du Nord
16:42il peut le faire là
16:43et donc ce qu'ils ont retenu
16:44en tout cas
16:44ce que l'on peut lire
16:45tant en Europe
16:46qu'aux Etats-Unis
16:47c'est la paix tout de suite
16:48ou sinon stop
16:49on passe à autre chose
16:50donc ça force les Européens
16:52certes à s'accorder
16:53à se mettre autour d'une table
16:54mais dans l'absolu
16:55tout le monde pense
16:56qu'il peut faire ça
16:57puisqu'il l'a déjà fait
16:58alors certes
16:59ça n'était pas un sujet
17:00avec une guerre
17:01mais voilà
17:02sa capacité à passer à autre chose
17:03en disant
17:04écoutez tant pis
17:04pour vous débrouillez-vous
17:05et donc ça crée
17:07une certaine anxiété
17:08Emilie Zapalski
17:11se frotte les mains là
17:11Ah bah oui
17:12Moscou-là est en position de force
17:14et les Européens
17:14même s'ils ont essayé
17:16de se réorganiser
17:17ça se fera
17:17en beaucoup de temps
17:20on a besoin
17:21d'énormément de temps
17:22pour organiser
17:22une défense européenne
17:23moi ce que je remarque
17:24et ce que je trouve
17:25terriblement marquant
17:27c'est à quel point
17:28Trump nous challenge
17:30pour parler moderne
17:31c'est-à-dire que
17:32sur tous les endroits
17:33sur tous les domaines
17:34il nous dit
17:35réveillez-vous
17:35sur l'humanitaire
17:36les Etats-Unis
17:37on est hyper dépendants
17:38comment on peut se débrouiller sans
17:40les chercheurs
17:41vous l'avez dit
17:41on les paye pas assez
17:42donc maintenant
17:42on va les attirer
17:43on va essayer de les attirer
17:45parce qu'on peut pas
17:45prendre le relais
17:46sur la défense
17:47les Européens
17:48maintenant vous débrouillez
17:49j'ai pas envie
17:49du bourbier ukrainien
17:51débrouillez-vous
17:52et c'est vrai que
17:53c'est très difficile
17:54d'anticiper une politique
17:56en dehors
17:57de là où il nous met
17:58le nez dessus
17:59on n'arrive pas
18:00à se décrocher
18:01et pourtant
18:02c'est ce qu'on aurait
18:03envie de faire
18:04et ce qu'on pourrait souhaiter
18:06c'est-à-dire que
18:06l'Europe reprenne un peu
18:07son destin
18:08ok il y a Trump
18:09qui s'agite
18:10et ça nous pose
18:10des challenges
18:11et ça nous pose
18:12des problèmes
18:12mais l'Europe a probablement
18:14son destin à elle
18:15et il faut la construire
18:17et arriver à être
18:18suffisamment fort
18:19pour ne pas
18:19être aux aléas
18:19mais ça prend du temps
18:20ça va pas se faire
18:21en deux coups de cul-de-cuméras
18:22oui mais je pense que
18:23c'est en termes aussi
18:23de choix stratégiques
18:25et de vision
18:26de ce qu'on veut faire
18:27et ne pas toujours
18:28être aux ordres
18:29de ce grand frère américain
18:30qui n'est plus
18:31si grand frère que ça
18:32Eve
18:33non c'est très juste
18:34parce qu'on a l'impression
18:35que c'est lui
18:36qui fixe l'agenda
18:37comme on dit
18:38c'est-à-dire que c'est lui
18:39qui depuis trois mois
18:41en fait depuis son élection
18:42décide des thèmes
18:46des sujets
18:47qui doivent être
18:49qui doivent être fixés
18:52sur l'agenda mondial
18:53et tout le monde
18:54c'est-à-dire
18:54mais les dirigeants
18:55mais nous aussi
18:56les journalistes
18:56et les citoyens
18:57finalement
18:57on a l'impression
18:58qu'on est tous suspendus
18:59en fait
18:59au mouvement d'humeur
19:01ou aux tactiques de négociation
19:02si on veut lui donner crédit
19:03d'être un deal maker
19:04on attend tous les jours
19:05la phrase de Trump
19:06exactement
19:06et c'est vrai
19:07pour les journalistes
19:08c'est très déstabilisant
19:09d'être sans arrêt
19:10moi qui essaye de
19:11voilà
19:12en tant que directrice
19:14de Marianne
19:15de me dire
19:15qu'est-ce qu'on va faire
19:16la semaine prochaine
19:17comme une
19:17alors ça
19:18un coup
19:19il va
19:20un coup c'est l'offensive
19:21un coup il va faire une pause
19:23et puis un coup
19:24il va reprendre la négociation
19:25un coup sur l'Ukraine
19:27il va dire
19:27allez on passe à autre chose
19:28un coup il faut régler ça demain
19:30c'est déstabilisant
19:32et anxiogène
19:34à l'échelle de la planète entière
19:35on est sous le règne
19:37de ce tyran
19:37enfin en tout cas
19:38de ce
19:39de ce espèce d'ubu
19:40ubu roi
19:41ou ubu président
19:42et soumis à ses caprices
19:44la réalité c'est que
19:46c'est pas qu'en Europe
19:47en moyenne
19:49vous avez à peu près
19:4945 millions de messages
19:50chaque semaine
19:51sur Donald Trump
19:53dans le monde
19:53sans compter
19:54le nombre de vues
19:55des vidéos
19:55etc
19:55c'est l'homme
19:56dont tout le monde parle
19:57et qui est le centre
19:59d'attention de chacun
20:00donc se dire qu'on peut
20:01s'en détacher
20:02non
20:02la réalité c'est que
20:03c'est un président
20:05qui en plus fait des choses
20:06qu'il avait annoncées
20:07donc on se dit
20:08on aurait pu anticiper
20:09mais voilà
20:09la réalité c'est qu'il le fait
20:11de façon parfois
20:12un peu impulsive
20:13même si c'était annoncé
20:14Patricia
20:14il y a cette question
20:16de l'Ukraine
20:17passer à autre chose
20:17ça veut dire qu'aujourd'hui
20:19pour les américains
20:20enfin pour Trump
20:21le dossier le plus important
20:22c'est l'Iran
20:23c'est en train de le devenir
20:25il a trois dossiers
20:26effectivement
20:26sur le feu
20:28il avait l'Ukraine
20:29qui l'agace terriblement
20:30parce qu'il ne peut pas avancer
20:31parce que Poutine
20:32ne bouge pas
20:32et il ne bouge pas
20:33essentiellement
20:34parce que
20:35l'Europe
20:36pour le coup
20:37ne veut pas
20:38lever les sanctions
20:39très important
20:40ça c'est le nœud
20:42en fait finalement
20:42du premier
20:43il y a ce dossier là
20:43il a le dossier
20:45israélo-palestinien
20:46alors là
20:47voilà
20:48on voit où ça nous emmène
20:49et il a
20:50le dossier iranien
20:51et sur le dossier iranien
20:53il y a une rencontre
20:54effectivement demain
20:55en Italie
20:55en Italie justement
20:57alors certains
20:58voient avec la présence
20:59de Vance
20:59quelque chose
21:00qui pourrait
21:00je pense qu'il faut
21:01simplement
21:02il y a une rencontre
21:03et ce dossier iranien
21:04pour lui
21:06maintenant
21:06il se focalise dessus
21:08parce que ça serait
21:09le super deal
21:10là où tout le monde
21:12il a dit non
21:13d'accord
21:14il a appliqué
21:15cette politique
21:16très dure
21:16vis-à-vis
21:17de l'Iran
21:18d'accord
21:19ça n'a pas marché
21:20et là
21:21après cette politique
21:22de pression maximum
21:24sur l'Iran
21:24et bien il serait capable
21:25de signer un deal
21:26ça ça fait peur aux Européens
21:28et ça ça fait peur aux Européens
21:29parce que les Européens
21:30espèrent qu'il ne va pas trop
21:32céder aux Iraniens
21:33parce que dans un premier temps
21:35il y a eu des questions
21:35par rapport à l'enrichissement
21:37vous savez qu'aujourd'hui
21:38pour être brève
21:39les Iraniens
21:40enrichissent à 60%
21:42pour faire la bombe
21:44ils sont en fait
21:45ce qu'on appelle
21:45au seuil
21:46c'est-à-dire tout près
21:47de faire la bombe
21:48et lui
21:48ce qu'il veut
21:49ce qu'autrefois
21:50l'accord que nous avions signé
21:52dont Trump est sorti
21:53c'était un enrichissement
21:54à 3% d'uranium
21:56c'est-à-dire
21:56de l'enrichissement
21:57pour mettre dans les centrales électriques
21:59nucléaires électriques
22:00pas pour faire la bombe
22:01et là sur ces chiffres-là
22:03il change d'idée
22:03un jour il dit non
22:04un jour il dit oui
22:05et les Européens
22:06ont trop peur qu'ils cèdent
22:07parce que ce que les Européens
22:08ne veulent surtout pas
22:09effectivement
22:09c'est que
22:10les Iraniens restent
22:11au seuil
22:12à ce seuil-là
22:13et donc
22:14les Européens
22:15sont très inquiets
22:16parce que
22:17si Trump n'arrive pas
22:18à signer son deal
22:19sur l'Ukraine
22:19si à Gaza
22:20ça continue à partir
22:21en déliquescence
22:23comme on le voit
22:23qu'est-ce qui va se passer
22:25il n'y aura plus
22:25que le deal iranien
22:26et qu'est-ce qu'il est précédé
22:27sur l'Iran
22:28même si Israël
22:29veille au grain
22:29il y a un dernier point
22:31après je vous assure
22:32on ne parle plus de Trump
22:33pendant au moins
22:34la fin de la soirée
22:35une demi-heure
22:36c'est que le président américain
22:38son gouvernement
22:38étudie la possibilité
22:39de limoger le président
22:40de la banque centrale
22:41américaine
22:42la fête
22:42et Jerome Powell
22:43qui avait critiqué
22:44sa politique économique
22:45là aussi
22:46c'est quand même
22:47ça paraît complètement fou
22:48oui mais ça s'est fait
22:49une fois dans le passé
22:50je crois
22:51donc ça c'est possible
22:52mais ça veut dire
22:54que cet homme
22:55passe au-dessus des lois
22:56parce qu'au-dessus
22:57des traditions
22:58en tout cas
22:59et effectivement
23:00Powell ne veut pas
23:02baisser les taux
23:03et lui veut baisser les taux
23:04parce que ce qui intéresse
23:05aujourd'hui Donald Trump
23:06c'est un dollar faible
23:07des taux bas
23:09pour faire repartir l'économie
23:10un pétrole
23:12le plus bas possible
23:13pour pouvoir justement
23:14vendre, vendre, vendre
23:15Allez on va passer
23:16au retour en France
23:17avec la politique
23:18depuis minuit
23:19les adhésions
23:19chez les républicains
23:20sont closes
23:21les républicains
23:22qui vont élire
23:22vous le savez
23:23à la mi-mai
23:23leur président
23:25alors Wauquiez
23:26ou Rotaillot
23:27le match est lancé
23:28depuis déjà plusieurs semaines
23:29en tout cas
23:29c'est assez incroyable
23:30ce boom des adhésions
23:31on était en février
23:32à 44 000
23:33je crois
23:34là on est passé
23:35à 105 000 aujourd'hui
23:37comment on l'explique
23:38Émilie ?
23:39Je pense qu'il y a
23:39un petit peu de forcing
23:40à droite à gauche
23:41pour essayer
23:42un petit peu
23:43en tout cas le forcing
23:44a bien marché
23:44alors ce qui est difficile
23:46c'est de savoir
23:48dans quel sens
23:49ça va orienter le vote
23:50parce qu'on sait
23:51que pour le moment
23:52Bruno Rotaillot
23:53est vraiment le favori
23:54alors c'est évident
23:55il est ministre de l'intérieur
23:56on n'arrête pas de le voir
23:58il a un style
23:58qui imprime pas mal
24:00tout en modestie
24:01en humilité
24:01mais en termes
24:02en rhétorique
24:03très très ferme
24:04de plus en plus ferme
24:05d'ailleurs
24:06il y a une espèce
24:07de surenchère
24:08sur les narcos
24:09racailles
24:09on retrouve un petit peu
24:11des termes comme ça
24:11et on se demande
24:13si Laurent Wauquiez
24:14essaie de rattraper
24:15son retard
24:16avec ses adhésions
24:18supplémentaires
24:19moi je pense
24:20que le match
24:21il va être quand même
24:21compliqué
24:22mais encore
24:22faut-il voir
24:23si ses adhérents
24:24justement LR nouveaux
24:26et puis ceux qui sont
24:27convaincus
24:28vers quel poulain
24:30ils vont se tourner
24:31est-ce que ce qui se passe
24:32du côté du RN
24:33ça rebat les cartes
24:35à droite
24:35moi je ne crois pas
24:36un forcing
24:37il est possible
24:38comme lors de la dernière élection
24:40ils aient inscrit
24:42peut-être des chiens
24:43vous vous souvenez
24:44de l'épisode
24:45du chien de glace
24:46voilà
24:46mais il y a quand même
24:47un quart de je crois
24:48de nouveaux adhérents
24:50qui n'avaient jamais adhéré
24:51à LR
24:52moi je pense qu'il y a vraiment
24:53un retour de la droite républicaine
24:55et qui est lié
24:56effectivement
24:57à ce qui s'est passé
24:58puisque
24:58en fait
24:59les français savent aujourd'hui
25:01que Marine Le Pen
25:02ne sera sans doute
25:02pas candidate
25:03la peine d'inéligibilité
25:07sera vraisemblablement
25:08confirmée en appel
25:09Bardella
25:10Jordan Bardella
25:11ils ont quand même
25:11un peu des doutes
25:12il est jeune
25:13même si dans les sondages
25:14pour le moment
25:15il est à peu près
25:16au même score
25:16que Marine Le Pen
25:17oui mais on sait
25:17que ces sondages
25:17deux ans avant
25:18ne valent pas grand chose
25:19en revanche
25:20on a quand même
25:21un Bruno Votaillot
25:22ministre de l'Intérieur
25:23qui a un bilan
25:25pour l'instant
25:26satisfaisant
25:27en tout cas
25:28qui donne l'image
25:29de quelqu'un
25:29qui veut rompre
25:30avec l'impuissance publique
25:32de fermeté
25:33on va revenir sur le discours
25:34et puis sur les actes
25:35oui parce que les actes
25:36ne sont pas très présents
25:38je vous assure
25:39on va y revenir
25:39mais simplement
25:40Véronique
25:41pour l'instant
25:42sur la toile
25:42le match
25:43il est plié
25:43en faveur de Bruno Votaillot
25:45oui
25:45en fait
25:46sur la toile
25:48je précise
25:48sur la toile
25:49ça ne veut pas dire
25:50mais en fait
25:50ce que j'ai regardé
25:51c'est les militants
25:52parce que c'est bien
25:52des militants
25:53qui vont voter
25:54et le sujet
25:56vous avez
25:56un quart
25:57des militants
25:58qui sont en Ile-de-France
25:59et un quart
26:00qui sont dans
26:00l'ancienne région
26:01de M. Wauquiez
26:02donc on va se dire
26:02en gros c'est le reste
26:04de la France
26:04qui va décider
26:05donc j'ai été regarder
26:05comment les uns
26:07et les autres
26:07s'exprimaient
26:07le militant est
26:08surtout à droite
26:09relativement discipliné
26:11c'est à dire que
26:12on dit du bien
26:12de son candidat
26:13on ne dit pas du mal
26:14du candidat en face
26:15donc
26:16quand vous avez
26:17le nombre de citations
26:18ça vous donne une idée
26:19de la mobilisation
26:20des militants
26:21et le hashtag
26:22le plus repris
26:23par les militants
26:24c'est avec Rotaillot
26:25donc on se dit
26:26ah il y a peut-être
26:27quelque chose
26:28et quand on regarde
26:29les expressions
26:30autour de chacun
26:31c'est très largement
26:33M. Rotaillot
26:34qui arrive en premier
26:35dans l'expression
26:36en ligne des militants
26:37donc là de nouveau
26:37on va dire
26:38ça ne veut pas dire
26:39grand chose
26:39si ce n'est qu'à chaque fois
26:40qu'il y a eu des primaires
26:42chez les militants
26:43LR
26:43et que je les regardais
26:44de cette façon là
26:45à chaque fois
26:46ça s'est avéré
26:47assez juste
26:48Nous poursuivons
26:48cette discussion
26:49dans un instant
26:51en France Info
26:51il est 20h30
26:52Toute l'actualité
27:00avec Thomas Benesch
27:01Plus de 2000 véhicules
27:02sont concernés
27:03des modèles
27:04de voitures
27:05du groupe Stellantis
27:06sont rappelés
27:07en France
27:08la cause
27:08un risque
27:09de coupure
27:10de moteur
27:10lié au dysfonctionnement
27:11d'un logiciel
27:13les véhicules touchés
27:14un peu plus de 2000
27:15donc ont été vendus
27:16entre 2022
27:17et 2023
27:18et plusieurs marques
27:19sont visées
27:20Peugeot
27:21Opel
27:21Fiat
27:21et DS Automobile
27:23Ces informations
27:24émanent du site
27:26Rappel Conso
27:27d'ailleurs
27:27concernant cette information
27:29que je vais vous donner
27:29à l'instant
27:30Avis de tempête
27:31à nouveau
27:32chez Perrier
27:32Nestlé
27:33à la suite
27:34de ces nouvelles révélations
27:35de la cellule
27:35d'investigation
27:36de Radio France
27:37selon nos informations
27:38les eaux produites
27:39sur le site
27:40de Nestlé
27:41Perrier
27:41à Vergès
27:42dans le Gard
27:42ont été à nouveau
27:43contaminés
27:44en février
27:45et en mars
27:46et par des bactéries
27:46pathogènes
27:47Nestlé
27:48la maison mère
27:48de Perrier
27:49assure que
27:50les produits touchés
27:51n'ont pas été
27:52commercialisés
27:53mais l'entreprise
27:54n'a pas fait remonter
27:55ces informations
27:56immédiatement
27:56comme elle aurait dû
27:57le faire
27:58Ces informations
27:59fragilisent à nouveau
28:00Perrier
28:00mettent en question
28:01son avenir
28:02et suscitent
28:03des questions
28:04bien sûr
28:04sur le front
28:05de l'emploi
28:06A Paris
28:07une trentenaire
28:08est en état
28:08de mort cérébrale
28:10lundi
28:10elle a participé
28:11à une séance
28:12de cryothérapie
28:13dans une salle
28:14de sport
28:14du 11ème arrondissement
28:15de la capitale
28:16séance lors de laquelle
28:18une employée
28:19de la salle
28:20est décédée
28:21une enquête
28:21est toujours en cours
28:22pour faire la lumière
28:23sur les événements
28:25dans ce journal
28:26également
28:27l'aide humanitaire
28:28doit parvenir
28:29à nouveau
28:29à la bande de Gaza
28:31c'est le message
28:32adressé par le Hamas
28:33à la communauté internationale
28:35et alors qu'Israël
28:36bloque depuis le 2 mars
28:37l'entrée
28:38d'aide humanitaire
28:39sur le territoire
28:40palestinien
28:41l'état hébreu
28:41accuse le Hamas
28:42de la détourner
28:43c'est que le Hamas
28:44dément
28:45enfin Rennes
28:46affronte Nantes
28:47les Rennes
28:48sont 11ème
28:48du championnat
28:49de Ligue 1 de football
28:50les Nantes
28:51est 13ème
28:515 points séparent
28:52les deux équipes
28:53ce duel entre Rennes
28:55et Nantes
28:55c'est ce soir
28:56à suivre à partir
28:56de 20h45
28:58France Info
29:0120h 21h
29:03Les informés
29:05Renaud Blanc
29:06Les informés
29:07seconde partie
29:08avec toujours
29:09dans notre studio
29:10Véronique Raissoul
29:11présidente de
29:11Backbone Consulting
29:12Émilie Zapalski
29:13fondatrice
29:14de l'agence de communication
29:15Émilie Conseil
29:16Ève Scheftel
29:18pardonnez-moi
29:18directrice
29:19de la rédaction
29:20de Marianne
29:20et Patricia Lémonière
29:21un grand reporter
29:22spécialiste
29:23des questions internationales
29:24alors vous le disiez
29:25Émilie
29:26Bruno Retailleau
29:26est sur tous les tableaux
29:27Alger mais aussi
29:28la fusillade à Rennes
29:30discours sur l'ordre
29:31sur la guerre
29:32au narcotrafic
29:33mais c'est toujours
29:34la même chose
29:35Patricia
29:36il y a le discours
29:37puis il y a aussi
29:37les résultats
29:38parce que Bruno Retailleau
29:39il est là depuis septembre
29:40les résultats
29:41ne sont peut-être pas
29:42aussi terribles
29:43que le discours
29:44si je puis dire
29:44c'est là où on voit
29:46les hommes politiques
29:47à l'oeuvre
29:49parce que
29:50le gros problème
29:52aujourd'hui
29:52et c'est ce qui explique
29:53un peu
29:53ce rejet de la politique
29:56par les français
29:56c'est qu'il y a
29:58beaucoup de promesses
29:58toujours
29:59quand on est dans l'opposition
30:00ou quand on n'est pas
30:01au gouvernement
30:02et puis à partir
30:03du moment où on gouverne
30:04on bute sur la réalité
30:06et la difficulté
30:08à faire évoluer les choses
30:09et sur ces questions-là
30:10en particulier
30:11sur les questions
30:12d'immigration
30:13c'est des questions
30:13où l'on raconte
30:15excusez-moi
30:15un peu n'importe quoi
30:17quand on est
30:17dans toutes les formes
30:18d'opposition
30:19qu'elles soient
30:19d'extrême droite
30:20d'extrême gauche
30:21enfin dès qu'on est
30:22dans l'opposition
30:22on raconte n'importe quoi
30:23penser que les pays étrangers
30:26vont récupérer
30:28les EQTF
30:29et des choses comme ça
30:30c'est se moquer
30:31des français
30:32de leur dire
30:32qu'on va réussir comme ça
30:34penser qu'on va pouvoir
30:36déménager
30:36tous les grands truands
30:38et qu'on va vider
30:39nos quartiers
30:40des drogues
30:42et des mafias
30:43qui gangrènent
30:44de plus en plus
30:45la France
30:46comme
30:46elles ont gangréné
30:48l'Italie
30:48c'est-à-dire qu'on ne mesure
30:49pas à quel point
30:50le danger est fort
30:52mais c'est des réformes
30:53de fond
30:54qui ne peuvent pas
30:56se faire sur un claquement
30:57de doigts
30:57et les hommes politiques
30:59qui devraient s'engager
31:00là-dessus
31:00devraient dire
31:00ça devrait continuer
31:02après moi
31:02parce que
31:04c'est pas des réformes
31:05de 2 ans
31:05ou de 4 ans
31:06c'est des réformes
31:07de 10, 15, 20 ans
31:08qu'on aurait dû entreprendre avant
31:09donc si vous voulez
31:10effectivement
31:11Bruno Rutailleau
31:11ne pouvait pas réussir
31:13Émilie
31:14moi je suis d'accord
31:16il n'a pas
31:16pour l'instant
31:17il n'a pas obtenu
31:18beaucoup de résultats
31:19depuis qu'il est
31:19au gouvernement
31:20en septembre
31:21sous le gouvernement Barnier
31:22déjà
31:23mais j'ai l'impression
31:25d'ailleurs
31:25c'est un peu le même processus
31:27pour Darmanin
31:28c'est pas grave
31:29c'est-à-dire
31:30que sa communication
31:31son image
31:32est très bonne
31:34et il se valorise
31:35simplement d'être là
31:36et je dirais
31:37il va même plus loin
31:38parce que
31:38par exemple
31:39ce bras de fer
31:40qu'il est en train d'avoir
31:41avec l'Algérie
31:42qui le désigne
31:45comme cible
31:46en fait
31:46de tous les problèmes
31:47il en bénéficie
31:48c'est-à-dire
31:48qu'il se montre
31:49de plus en plus
31:50plus il est ciblé
31:51plus c'est la preuve
31:52de sa fermeté
31:53et de sa volonté
31:54d'aboutir
31:55aux questions
31:56des OQTR
31:57Alors Ève Sheftel
31:57vous n'êtes pas
31:58tout à fait d'accord
31:59il y a quand même
32:00le vote de la loi
32:01sur le narcotrafic
32:02je veux dire
32:03qui a été voté
32:04à une grande majorité
32:06y compris
32:06par des députés de gauche
32:08enfin les députés socialistes
32:09que c'est pas rien
32:10il ne dit pas
32:11Bono Drotaio
32:12ne dit pas
32:12qu'il va tout régler
32:13voilà en quelques semaines
32:15je veux dire
32:15on a affaire
32:16à des problèmes
32:16très lourds
32:17on le voit
32:17avec les attaques de prison
32:18le narcotrafic
32:19est enquisté
32:20sur le territoire
32:21on a aujourd'hui
32:22voilà
32:22du narco-banditisme
32:24il y a la question
32:25de l'Algérie
32:26mais pourquoi
32:26il y a une crise diplomatique
32:28c'est lui
32:28qui l'a provoqué
32:29parce que
32:29il a décidé
32:30d'avoir une politique
32:31de fermeté
32:31en renvoyant
32:33des influenceurs
32:35qui appelaient au beurtre
32:37quand même
32:38des opposants
32:38c'est pas rien
32:39des opposants algériens
32:40sur le territoire français
32:40vous vous rappelez
32:41l'affaire des influenceurs
32:43il y a le cas quand même
32:45Boalem Sansal
32:45qui est toujours en prison
32:46qui est un otage français
32:48en quelque sorte
32:49du régime algérien
32:50donc on peut comprendre
32:52cette politique de fermeté
32:53alors
32:53elle ne donne pas de résultat
32:55parce que
32:56c'est dur
32:57parce qu'en face
32:58on a un état
32:59l'Algérie
33:00qui
33:00c'est pareil avec le Maroc
33:03oui oui
33:04sans doute
33:04mais je veux dire
33:05c'est pas parce que
33:06il essaye
33:08de faire des choses
33:09mais le fait
33:11qu'il n'ait pas de résultat
33:12ça ne veut pas dire
33:13qu'il n'essaye pas
33:14et que ça n'en donnera pas
33:16et qu'il faut faire autrement
33:17voilà
33:17c'est simplement
33:18sur la droite
33:20parce qu'on parle beaucoup
33:21du réveil de la droite
33:21si on regarde
33:22alors je sais que ce ne sont
33:23que des sondages
33:23quand on regarde ces sondages
33:25la droite
33:25elle est entre 8 et 10%
33:27dans les intentions de vote
33:29sur une présidentielle
33:30c'est-à-dire qu'on est quand même
33:31très très loin
33:32de pouvoir
33:32jouer
33:34pour la présidentielle
33:35de 2027
33:36un rôle important
33:37c'est déjà presque deux fois plus
33:38que ce qu'a eu
33:39Valérie Pécresse
33:40c'est vrai
33:41donc c'est déjà une amélioration
33:42moi je pense que c'est difficile
33:44de se projeter si loin
33:45en 2027
33:46comme vous l'avez dit
33:47tout à l'heure
33:48il y a quand même
33:49cette question autour
33:50du rassemblement national
33:51qui reste très interrogative
33:54moi j'ai l'impression
33:56quand même
33:56que la droite
33:57a repris des galons
33:58elle sait à peu près
33:59où elle va
33:59alors qu'il y a quelque temps
34:01elle ne savait plus tellement
34:02alors elle sait surtout
34:03sur les sujets régaliens
34:04bon c'est un classique
34:05il faudra sûrement
34:07le nourrir sur d'autres choses
34:08mais en tout cas
34:09elle a retrouvé
34:10un petit chemin
34:11et globalement
34:12ça donne l'impression aussi
34:13que le clivage
34:14gauche-droite
34:15il est un petit peu plus
34:16redésiré par les français
34:17parce que ça redonne
34:18une lisibilité
34:20sur ce qui se passe
34:21en politique
34:21et les opinions
34:22après ce bouleversement
34:24qu'a créé Macron
34:25depuis 2017
34:26d'ailleurs les deux ministres
34:27les plus populaires
34:28c'est Darmanin
34:29et Retailleau
34:30alors on va passer
34:31à la gauche
34:32avec Marine Tondelier
34:33les écologistes
34:35ont voté
34:36ont voté
34:37jusqu'à aujourd'hui
34:39on n'a pas encore
34:39le résultat définitif
34:41mais sans grand suspense
34:42on peut penser
34:42qu'évidemment
34:43Marine Tondelier
34:44restera la chef de file
34:45des écologistes
34:46question toute simple
34:48je ne sais pas
34:49Milly
34:50la communicante
34:51que vous êtes
34:52pourquoi faire finalement
34:54est-ce que pour vous
34:55Marine Tondelier
34:55a un avenir
34:57national
34:58je l'ai trouvé
34:59très intéressante
35:00au moment
35:01de la constitution
35:02du front de gauche
35:03du nouveau front populaire
35:05parce que c'était
35:05une cheville ouvrière
35:06qui était dans son style
35:08avec sa façon de faire
35:09avec sa façon d'être
35:10voilà
35:11elle permettait
35:12que les choses
35:13soient réalisées
35:14et avancent
35:15elle a été vraiment
35:16une véritable cheville ouvrière
35:18maintenant
35:19et elle a une notoriété
35:20qu'elle a obtenue là-dessus
35:21on la voit très régulièrement
35:23avec sa veste verte aussi
35:25maintenant
35:26c'est un peu court
35:27pour représenter quelque chose
35:28c'est-à-dire qu'en termes
35:29de stratégie
35:30et de ligne
35:31mis à part
35:32bon l'écologie
35:33ok
35:33mais ça
35:33bon finalement
35:34c'est intrinsèque
35:36à leur partie
35:37on ne connaît pas
35:38véritablement
35:39les autres idées
35:40qu'ils portent
35:41et on ne comprend pas
35:43très bien
35:44où ils veulent aller
35:45donc on sent
35:45qu'elle veut essayer
35:46de verrouiller
35:47la direction
35:48mais pourquoi faire
35:49c'est sûr que pour l'instant
35:50c'est pas très clair
35:50les écolos sont prisonniers
35:53en quelque sorte
35:53entre LFI d'un côté
35:54et le PS de l'autre
35:56ou je schématise
35:57un peu trop ?
35:58oui ils ont un peu
35:59du mal à trouver un espace
36:00mais ce qui est frappant
36:02quand même
36:03c'est qu'ils ont fait
36:035,5% aux dernières élections
36:05alors que l'écologie
36:06est partout
36:07dans toutes les têtes
36:08la conscience écologique
36:10depuis on va dire
36:113-4 ans
36:12enfin depuis le Covid
36:13enfin vraiment
36:13c'est devenu
36:14un vrai sujet
36:15de préoccupation
36:16des français
36:16et pourtant
36:17ce parti
36:18qui est censé
36:20l'incarner
36:20n'arrive pas
36:21le meilleur score
36:21des écologistes
36:22à la ligne présidentielle
36:23c'est Noël Mamère
36:24en 2002
36:24qui fait 5,5%
36:25mais c'est parce que
36:26aussi je pense
36:26qu'ils ont quand même
36:28un rapport assez dogmatique
36:29à l'écologie
36:31en tout cas
36:32ils sont perçus
36:32comme défendant
36:34une écologie punitive
36:35finalement opposée
36:37aux classes populaires
36:38enfin pénalisant
36:39les classes populaires
36:40et voilà
36:42donc on a l'impression
36:42que finalement
36:43au-delà de cette veste verte
36:45effectivement
36:46ce vote
36:47ne sert pas à grand chose
36:49et d'ailleurs
36:49je regardais les chiffres
36:50on parlait de 100 000 adhérents
36:5116 000 du côté
36:52
36:52côté l'air
36:5416 000 côté écologiste
36:56c'est vraiment tout petit
36:57Véronique
36:58effectivement
36:58il y a eu ce moment
37:00de gloire
37:00avec la veste verte
37:02mais en fait
37:02l'écologie
37:03enfin
37:03la réalité des écologistes
37:06en France
37:06ils parlent peu d'écologie
37:09et quand ils en parlent
37:10c'est des sujets
37:10comme les ZFE
37:11où ils sont en train
37:12d'expliquer
37:13qu'il faut forcément punir
37:15mais
37:15les chiffres
37:16que vous donnez
37:17sur les élections
37:18on oublie
37:19un chiffre
37:19ce qui est intéressant
37:20c'était les élections
37:22européennes
37:22et la victoire
37:24qu'a obtenue
37:25aux élections européennes
37:26le parti écologiste
37:27à ce moment-là
37:28avec monsieur Jadot
37:29qu'on n'avait pas vu
37:30venir à ce point-là
37:31et en fait
37:32qui a été porté
37:32malgré lui
37:33ça remonte
37:35pardonnez-moi l'éronique
37:36c'est pour vous expliquer
37:38la suite
37:38c'est qu'en fait
37:39il est porté malgré lui
37:40pourquoi ?
37:41parce que les jeunes
37:41en particulier
37:42ont envie d'écologie
37:43ils croient que
37:44ils ne le connaissent pas
37:44plus que ça
37:45ils se disent
37:45de toutes les façons
37:46il faut faire quelque chose
37:47et l'Europe
37:48c'est un sujet
37:49où l'écologie
37:49on peut peut-être
37:50faire quelque chose
37:51parce qu'on sera unis
37:52il s'avère que derrière
37:53non seulement
37:53il ne s'est pas passé
37:54grand chose
37:54mais en plus
37:55il a abandonné
37:56son poste
37:57pour aller
37:58se présenter
37:59au Sénat
38:00et donc
38:01sur Paris
38:02et donc en fait
38:03les jeunes
38:04qui avaient voté pour lui
38:05ont été déçus
38:06et je me souviens
38:07que le soir
38:07de ces élections
38:08il y a fort lointain
38:09j'avais regardé
38:10les émotions
38:11qu'il y avait dedans
38:11et au lieu d'avoir
38:12de la joie
38:12il y avait de la peur
38:13et donc je me dis
38:13c'est bizarre
38:14vous venez de voter
38:15pour quelqu'un
38:15il est élu
38:16et vous avez peur
38:17et en fait
38:17ils disaient tous
38:18pourvu qu'il soit
38:19à la hauteur
38:19parce qu'on ne le connaît pas
38:20ça se trouve
38:21il n'est pas bon
38:21et donc en fait
38:22la réalité
38:22c'est que le désintérêt
38:24il est lié
38:24à quelque chose
38:25qui dépasse bien largement
38:26Mme Tondelier
38:27c'est ce sentiment
38:28qu'en fait
38:29ils ne font pas grand chose
38:30et qu'ils sont comme les autres
38:31puisqu'ils peuvent abandonner
38:33un poste
38:33pour aller faire autre chose
38:34que dans le fond
38:35quand ils parlent d'écologie
38:36il n'y a pas plus de solution
38:37que simplement culpabiliser
38:39et qu'ils sont eux-mêmes
38:40dans des injonctions
38:41contradictoires complexes
38:42et ils parlent beaucoup
38:43de politique
38:43et finalement
38:44pas tant que ça
38:45d'écologie
38:47Patricia Marine Tondelier
38:48a toujours dit
38:49qu'elle voulait réunir la gauche
38:50alors on ne sait pas
38:51si c'est autour d'elle
38:51ou autour d'une autre personnalité
38:53c'était peut-être autour d'elle
38:54c'était peut-être autour d'elle
38:55mais vous n'y croyez pas
38:57non mais je crois que
38:59Marine Tondelier
39:01finalement
39:02elle a réussi son coup
39:04avec cette unité-là
39:06c'est vraiment quelque chose
39:08qui est très perceptible
39:10d'ailleurs
39:11elle a été classée
39:13et d'ailleurs
39:13elle s'en est vantée
39:14parmi les 100 leaders d'avenir
39:17en Europe
39:17par le Time
39:18donc ce qui est quand même
39:19une gloire
39:21finalement
39:22de faire partie
39:23des leaders
39:24de demain
39:25du Times
39:25mais
39:26en revanche
39:27elle fait de la politique
39:29elle ne fait que
39:30de la politique
39:31et elle ne s'occupe pas
39:32aux yeux des gens
39:33je crois
39:33des choses
39:34toutes simples
39:35qui sont de l'écologie
39:36quand il fait très chaud
39:37en été
39:37et que les gens
39:39les petits vieux
39:40dans la campagne
39:41ou dans leur
39:41finalement
39:42dans leur maison de retraite
39:43sont
39:44ont des problèmes
39:46parce qu'il n'y a pas assez
39:47de climatisation
39:48ou est-ce qu'il faut de la climatisation
39:49c'est là
39:50où on a envie
39:50d'entendre les écologistes
39:52moi j'ai moins envie
39:53d'entendre les écologistes
39:54sur l'alliance avec LFI
39:55et gagner les élections
39:56immédiatement
39:57si je suis un français
39:58qui subit
40:00ou trop d'eau
40:00ou de la pluie
40:01ou je ne sais pas quoi
40:03ou si j'ai l'impression
40:04de mal manger
40:04et que mes enfants
40:05mangent mal à la quantité
40:06j'ai envie de les écouter
40:07beaucoup plus là-dessus
40:08mais même quand il parle
40:10d'écologie
40:10enfin que ça soit
40:11Sandrine Rousseau
40:12c'est pour dire
40:13elle est punitive
40:14elle est très provocatrice
40:15le barbecue
40:16enfin à chaque fois
40:17qu'elle parle d'écologie
40:18c'est quand même
40:18pour dire
40:19oui les sapins de Noël
40:21pour aller en fait
40:22enfin ça sent un peu
40:25le mépris de classe
40:25vis-à-vis
40:26voilà des classes
40:27on va dire
40:28de la France périphérique
40:29qui est un peu coincée
40:30avec la voiture
40:30qui n'a pas vraiment
40:31de solution alternative
40:32elle apparaît
40:33comme étant un peu
40:34justement hors sol
40:35parisienne
40:36c'est un peu
40:38le problème aussi
40:39il y a des prochaines élections
40:40ça va être les municipales
40:41et il y a ces maires
40:4233 maires
40:43qui sont pour
40:44le droit de vote
40:45à 16 ans
40:46sur ces élections municipales
40:47maire de Rennes
40:49maire de Grenoble
40:50maire de Paris
40:50ce ne sont d'ailleurs
40:52que des maires de gauche
40:53qu'est-ce que vous en pensez
40:55Émilie ?
40:56parce que ce n'est pas
40:56la première fois
40:57que ça revient sur le tapis
40:58de vote à 16 ans
40:59moi j'ai du mal
40:59à savoir
41:00si vraiment à 16 ans
41:02on peut être mature
41:04pour tout ça
41:05et est-ce qu'on a
41:06toute l'information
41:07par contre
41:08ce que je trouve
41:08super intéressant
41:09c'est justement
41:10qu'on puisse
41:11commencer à s'intéresser
41:12à la jeunesse
41:12qui a du mal à voter
41:13et souvent
41:15je trouve que
41:15dans les élections
41:16dans les campagnes
41:17la jeunesse
41:18elle passe complètement
41:19au-dessus des radars
41:20parce qu'on dit
41:20les jeunes
41:20ils ne s'intéressent pas
41:21à la politique
41:22les jeunes
41:23ils sont un peu neuneux
41:24alors que les jeunes
41:26il y en a beaucoup
41:26qui s'intéressent à la politique
41:27je ne sais pas
41:28s'ils ont la bonne info
41:29mais ils ont leur façon
41:30de communiquer
41:31qui passe au-dessus des radars
41:32des boomers
41:33que nous sommes
41:33parce qu'ils sont sur
41:35des réseaux sociaux
41:35et d'autres types d'émissions
41:37qu'on ne regarde pas du tout
41:38Patricia
41:40vous êtes d'accord
41:40je pense avec Émilie
41:41sur le fait
41:42vous vous dites
41:43bon non
41:43c'est pas forcément
41:44la meilleure idée
41:45qu'on ait eu là
41:45le vote à 16 ans
41:46oui enfin c'est peut-être
41:47pas forcément la meilleure idée
41:48en tout cas le président français
41:50je vais vous citer
41:50une petite anecdote
41:51qu'il avait dit
41:52il avait dit en 2019
41:53qu'il ne serait pas opposé
41:55à cette histoire de vote
41:56à 16 ans
41:57mais il faudrait
41:58que les jeunes votent un peu
41:59et que pour l'instant
42:00les trois quarts
42:01des moins de 18 ans
42:03ne votaient toujours pas
42:04donc il attendait
42:05en quelque sorte
42:06qu'ils se mettent à voter
42:06pour un peu s'intéresser
42:07au vote à 16 ans
42:08et quand on regarde
42:09nos camarades en Europe
42:10nos autres pays en Europe
42:11et bien je dirais
42:12que finalement
42:13ceux qui ont autorisé
42:15le droit de vote les plus tôt
42:16c'est l'Autriche
42:16Malte
42:17les Suisses
42:18et les autres
42:19et les Hongrois
42:20intéressant
42:20on vote à 16 ans
42:22mais si
42:22et j'en finirai par là
42:23si on est marié
42:25si on est marié
42:25on est marié à 16 ans
42:26c'est drôle
42:27c'est très étonnant
42:28effectivement
42:28on va étudier la question
42:31de plus près
42:31dans un instant
42:32les cartes blanches
42:33de nos informés
42:34France Info
42:35il est à 20h45
42:36le fil info
42:36avec Emmanuel Langlois
42:38et après d'abondantes
42:40chutes de neige
42:41l'alerte orange
42:42aux avalanches
42:42s'est désormais
42:43levée en Savoie
42:44mais la prudence
42:45reste de mise
42:46pour ce week-end
42:46prolongé de Pâques
42:47après la mort
42:48d'un Britannique
42:49âgé de 27 ans
42:50il avait été enseveli
42:51hier par une coulée de neige
42:53dans la station
42:53de Val Thorens
42:54quelques centaines
42:55de foyers
42:56restent ce soir
42:57privés d'électricité
42:59d'après Enedis
43:00une enquête est ouverte
43:02pour tentative de meurtre
43:03en bande organisée
43:04à Rennes
43:04après une fusillade
43:06hier en fin d'après-midi
43:07sur un point de deal
43:08de la dalle Kennedy
43:08elle a fait 4 blessés
43:10dont une personne
43:11renversée
43:12par la voiture
43:12des tireurs
43:13qui prenaient la fuite
43:144 suspects ont été arrêtés
43:16originaires de Paris
43:17de Marseille
43:18et de Tours
43:183 d'entre eux
43:20par le RAID
43:21la fermeture
43:22d'épiceries de nuit
43:23prolongée
43:24jusqu'à fin juin
43:25à Marseille
43:26la mesure devait prendre
43:27fin lundi prochain
43:28la préfecture
43:28de police
43:30des Bouches-du-Rhône
43:30veut ainsi éviter
43:31les rassemblements nocturnes
43:33qui troublent
43:33le repos des habitants
43:34selon elle
43:35et la consommation
43:36d'alcool
43:37ou encore
43:37de protoxyde d'azote
43:38le gaz hilarant
43:39sur la voie publique
43:41enfin et après
43:42la Ligue des champions
43:43et la Ligue Europa
43:44retour à la Ligue 1
43:44ce soir
43:45avec le match
43:46Rennes-Nantes
43:47en rencontre avancée
43:48de la 30ème journée
43:49le match vient
43:50de débuter
43:51la préfecture
43:53a limité à 500
43:54le nombre
43:54de supporters nantais
43:55admis ce soir
43:57au Roison Park
43:58Véronique Raissou
44:09vous vouliez ajouter
44:10quelque chose
44:10sur ce droit de vote
44:11de saison
44:11mais en quelques secondes
44:13je vous fais super conseillent
44:13juste de dire
44:14qu'il y a une réalité
44:15c'est que les jeunes
44:16s'intéressent beaucoup plus
44:17à la politique
44:19qu'on a tendance
44:20comme en marketing
44:21c'est de l'offre
44:21qui pose un problème
44:22c'est pas la demande
44:23oui ils ont envie de politique
44:25s'ils ne votent pas
44:25c'est qu'ils ne trouvent pas
44:27le produit qui leur convient
44:28et que les modalités
44:29de participation
44:30ne sont pas celles
44:31non plus qui leur conviennent
44:32donc la complexité
44:34elle est aussi là
44:35et juste un tout petit truc
44:36c'est que ce débat là
44:36il a ouvert un autre débat
44:38qui est une boîte de Pandore
44:39qui est en fait
44:40les élections municipales
44:41ne devraient pas fonctionner
44:42comme les élections nationales
44:44et c'est un débat
44:44qui a été relancé largement
44:46avec un sujet aussi
44:47sur les étrangers
44:47pour le vote des étrangers
44:48c'est juste pour vous dire
44:49qu'en fait
44:49quand on commence à bouger
44:51les dés
44:51il y a des effets cascades
44:53allez on passe
44:54à vos cartes blanches
44:54je vais commencer avec vous
44:55Émilie Zapolsky
44:56on part pour Saint-Pierre-et-Miquelon
44:58et pourquoi Saint-Pierre-et-Miquelon ?
45:00Parce que Saint-Pierre-et-Miquelon
45:01la collectivité territoriale
45:02a fait une campagne
45:03assez originale
45:05qui reprend
45:06et ça ne va pas vous surprendre
45:07le sigle OQTF
45:10donc ils ont décliné
45:12des visuels comme ça
45:14qui représentent
45:15alors je cite
45:16on quitte tout facilement
45:17ou bien
45:18on vient en quête
45:19de tranquillité familiale
45:21donc on retrouve le OQTF
45:22en gros
45:23c'était évidemment en écho
45:25avec ce qu'a dit
45:26Laurent Wauquiez
45:27qui voulait envoyer
45:28les OQTF dangereux
45:29à Saint-Pierre-et-Miquelon
45:30parce que selon lui
45:31il y fait tellement froid
45:32à 5 degrés
45:33et tellement mauvais
45:35146 jours
45:36de pluie et de neige
45:38par an
45:38que les OQTF
45:39vont être dégoûtés
45:40et vouloir repartir
45:41et comme ce n'est pas
45:42l'espace Schengen
45:43ça sera compliqué
45:43donc ils se sont amusés
45:45à construire une campagne
45:46là-dessus
45:46en disant
45:46bah oui
45:47il y a 146 jours
45:49de pluie et de neige
45:50mais chez nous
45:50c'est le bonheur absolu
45:51c'est une promesse de bonheur
45:52la sécurité
45:53aucun problème
45:54on peut laisser sa voiture
45:56les clés dessus
45:57il n'y a pas de soucis
45:58il y a des écoles partout
45:59on part amener les enfants
46:01en marchant
46:02on connait tout le monde
46:036000 habitants
46:04donc c'est
46:05voilà
46:05et donc
46:06ils ont décliné ça
46:07moi je trouvais
46:07que c'était un joli pied de nez
46:08je trouve que c'est pas mal réussi
46:10voilà
46:10en plus
46:11Trump leur a bien tombé dessus
46:12sur les droits de doigt
46:13parce que c'est avec
46:14les autos
46:14c'est vrai
46:15c'est vrai
46:15il y a deux effets
46:17qui se coulent
46:17en très peu de temps
46:18c'est pas mal
46:19de se défendre aussi
46:20et puis qu'une collectivité
46:21voilà
46:21et ce côté malin
46:22en communication
46:24immédiatement
46:26allez on va passer
46:26à la deuxième carte blanche
46:27de Véronique Reissoult
46:28l'intelligence artificielle
46:30la Chine
46:31et les Etats-Unis
46:31expliquez-nous
46:32c'est qu'en fait
46:33il y a un film
46:34qui a été créé
46:35par l'intelligence artificielle
46:36qui circule en ce moment
46:37sur TikTok
46:38que vous avez dû voir
46:39qui met en scène
46:39des américains obèses
46:41qui sont en train
46:41de travailler à la chaîne
46:42alors on pourrait se dire
46:43oui bon ok
46:44c'est l'intelligence artificielle
46:46c'est rigolo
46:46en fait ce qui est intéressant
46:47c'est que ce film
46:48il a donc été créé
46:49par les chinois
46:50en fait ils utilisent
46:51trois leviers de communication
46:53que Emily connaît bien
46:54quand vous voulez
46:54embarquer l'opinion
46:55la première des choses
46:56c'est mettre les rayures
46:57de votre côté
46:57donc faire quelque chose
46:58de plutôt drôle
46:59et la scène
46:59elle est assez cocasse
47:00le deuxième
47:01c'est s'appuyer sur des clichés
47:02et des clichés
47:03qui ont la vie dure
47:04donc les américains
47:05sont gros
47:05le troisième cliché
47:07et la troisième idée
47:08c'est que l'absurdité
47:10par l'excès
47:10c'est le meilleur moyen
47:12de démontrer
47:12que les gens ont tort
47:13donc en fait ce film
47:14au-delà du fait
47:15qu'il a été énormément vu
47:17il a été énormément partagé
47:19il s'adressait d'abord
47:20aux chinois
47:20pour dire
47:21voyez bien que c'est
47:22n'importe quoi
47:22ce qu'il raconte
47:23et il s'est adressé aussi
47:25aux américains
47:26et au reste du monde
47:27et en fait
47:28c'est une façon de dire
47:29vous voyez bien
47:30que ce que raconte
47:31monsieur Trump
47:32est complètement absurde
47:33et ça a plutôt bien fonctionné
47:34parce que
47:34voilà c'est drôle
47:35et globalement
47:36l'intelligence artificielle
47:38bien utilisée
47:38vous pouvez manipuler
47:39les foules
47:39alors ça va évidemment
47:41bien au-delà de ce film
47:42puisque l'intelligence artificielle
47:44elle est aussi manipulée
47:45par les fausses informations
47:45parce que c'est là
47:46où les intelligences
47:48vont chercher
47:49les informations
47:50c'est sur le net
47:51où vous pouvez avoir
47:51des campagnes de désinformation
47:52on va pas rentrer là-dedans
47:54mais c'est juste pour vous dire
47:55que même ce petit film
47:56quand on le voit en souris
47:57en fait il a eu un effet incroyable
47:59et en particulier
48:00du coup il y a eu
48:01des campagnes d'achat
48:04sur TikTok
48:04des produits chinois
48:05parce que les uns et les autres
48:06se sont dit
48:06oula si ce sont les américains
48:08qui doivent produire
48:10et on voit ce que ça donne
48:11on va acheter des produits chinois
48:12oui enfin quand même
48:14enfin je veux dire
48:14on est dans une dictature
48:15la Chine
48:16qui vous balance
48:16aux images telles que
48:17et bon de là
48:18pensez que tous les américains
48:19sont gros obèses
48:20c'est pour ça que je vous dis
48:23ils ont utilisé
48:24une idée reçue
48:26tous les américains sont gros
48:27ah bah ça marche
48:28c'est l'idée que finalement
48:30pour produire
48:30il faut être malin
48:31smart etc
48:32et en fait
48:33ça fait rire
48:34mais du coup c'est partagé
48:35et ça fait passer
48:36une image absolument terrible
48:37donc en fait
48:38c'est pour ça que je vous dis
48:39sous prétexte de faire
48:40quelque chose de drôle
48:40en fait les chinois
48:41ils ont réussi
48:42à faire en sorte
48:43je suis sûre que
48:43tout le monde
48:44c'est assez étonnant
48:47c'est étonnant
48:48et ça vient vraiment de ça
48:49donc en fait
48:49sous prétexte de quelque chose
48:51de sympathique
48:52amusant
48:52et un peu décalé
48:53c'est la vraie propagande
48:55et l'intelligence artificielle
48:56elle permet de manipuler
48:58les idées
48:58de façon assez incroyable
49:00sans même
49:00qu'on s'en rende compte
49:01voilà vous me faites encore
49:02un petit peu peur
49:03je suis désolée
49:04mais c'est pas grave
49:05Patricia Lémonière
49:06vous vous intéressez
49:07au désert médico
49:08appel à la grève
49:09des médecins
49:09contre l'installation régulée
49:12proposition de loi
49:13qui était d'ailleurs
49:13une proposition de loi
49:14qui dépassait tous les partis
49:15sur cette idée
49:17mouvement corporatiste
49:18ou malaise plus profond
49:20alors là
49:20effectivement
49:21il y a eu une unité
49:22au niveau du parlement
49:23pour faire en sorte
49:23que l'ARS
49:24que nous connaissons toutes
49:26tous et tous
49:27autour de cette table
49:28régule effectivement
49:29l'installation
49:30c'est à dire que
49:31quand il y a
49:32trop de médecins
49:33et bien
49:33on ne donnera pas
49:34l'autorisation
49:35de s'installer là dessus
49:37alors effectivement
49:37vous allez me dire
49:38mouvement corporatiste
49:40ou autre
49:41et bien moi
49:42je vous dirais
49:42plutôt autre
49:44parce que
49:45qu'est-ce qui se passe
49:46aujourd'hui
49:47nous avons effectivement
49:49au niveau européen
49:50plus de médecins
49:52mais simplement
49:53la population vieillie
49:54la population vieillissante
49:56multipliée par deux
49:57voire par trois
49:58à l'horizon 2050
49:59donc le stock
50:00de médecins
50:00que nous avons
50:01ne suffira pas
50:02donc qu'est-ce qu'on fait
50:03on appelle des médecins étrangers
50:04ils sont très nombreux
50:05en France
50:06on est parmi
50:06les quatre pays européens
50:08qui appelons le plus
50:09de médecins étrangers
50:10et en tête
50:11arrivent les algériens
50:12ils sont plus de 4 ou 5 000
50:13donc on a
50:15mais il y a les allemands
50:16aussi qui en demandent
50:16beaucoup etc
50:17on est dans les quatre premiers
50:18qui font appel
50:19à des médecins étrangers
50:21et
50:21quand on n'y arrive toujours pas
50:22qu'est-ce qu'on fait ?
50:23on fait travailler
50:24au maximum
50:25nos médecins
50:26alors
50:26ils faisaient 60 heures
50:27jusqu'à présent
50:29maintenant la nouvelle génération
50:3160 heures
50:31franchement
50:32on en a un peu marre
50:33donc ils ne veulent plus
50:34faire les 60
50:3470 heures
50:35que faisaient
50:36les plus anciens
50:36et les plus anciens
50:38vont partir à la retraite
50:39donc ceux qui vont arriver
50:39ne vont plus vouloir faire ça
50:40et puis
50:41les jeunes internes
50:42ils en ont marre
50:44ils en ont marre
50:44parce que c'est eux
50:45qui font tourner
50:46les hôpitaux à 40%
50:4740% des hôpitaux français
50:49c'est eux les médecins
50:50parce qu'il n'y a pas de médecins
50:52donc voilà
50:53donc ils sont fatigués
50:55de faire tourner les hôpitaux
50:56les burn-out se multiplient
50:57les suicides
50:59un interne
50:59sur
51:00ce suicide
51:01tous les 16 jours
51:02quand même
51:02il faut le savoir
51:02donc c'est
51:03il y a un vrai malaise
51:05et donc
51:05ils sont même d'accord
51:07quand on leur pose cette question
51:08êtes-vous d'accord
51:09pour partir dans les déserts médicaux
51:10j'en finis par là
51:11vous savez ce qu'ils vont répondre
51:12oui
51:12on veut bien aller
51:13dans les déserts médicaux
51:14mais faudrait-il encore
51:15qu'il y ait
51:16des boulangeries
51:18des écoles pour nos enfants
51:19des pharmacies
51:21pour avoir
51:22des médicaments
51:23c'est-à-dire
51:24il faudrait que les déserts médicaux
51:25ne soient pas que des déserts
51:26de médecins
51:26mais les déserts médicaux
51:28sont des déserts de tout
51:29en France
51:29et s'ils n'y vont pas
51:31c'est parce qu'il n'y a pas
51:32toute cette structure
51:33il n'y a plus rien
51:35donc les déserts médicaux
51:37dans les villes
51:37c'est autre chose
51:38mais c'est essentiellement
51:40parce qu'il n'y a
51:41aucune structure
51:41pour les accueillir
51:42voilà
51:42grève donc le 28 et 29 avril
51:46donc je dirais
51:46que c'est plus un malaise
51:47pour vous c'est plus un malaise
51:48qu'un fait purement corporatiste
51:51dernière carte blanche
51:52avec vous
51:53Eve
51:53vous revenez sur
51:54les propos du patron
51:56de sa france
51:56Olivier Andréès
51:57réindustrialisé en France
51:59oui mais
51:59mais pas n'importe où
52:00pour lui
52:00exactement
52:01il a dit
52:02devant la commission
52:03d'enquête
52:04de l'Assemblée nationale
52:05sur les freins
52:06à la réindustrialisation
52:07il n'est plus question
52:09aujourd'hui
52:09d'investir en France
52:10dans une ville
52:11qui est détenue
52:12par une majorité écologiste
52:13donc ça a fait un scandale
52:15et alors
52:16il faisait allusion
52:17en fait
52:17à quelque chose
52:19qui s'est passé
52:19l'année dernière
52:20où il avait négocié
52:22avec
52:22donc le directeur général
52:25de Safran
52:25négocié l'implantation
52:26d'une usine à Rennes
52:27avec la mère socialiste
52:30Nathalie Appéret
52:31ça se passe bien
52:31il est prévu
52:33qu'une usine
52:33s'installe
52:34pour fabriquer
52:35des aubages
52:36de turbines
52:37pour les moteurs
52:38d'avion
52:38les moteurs de rafale
52:40d'ailleurs
52:40sauf que
52:41et donc
52:42avec 500 emplois
52:43à la clé
52:44donc c'est pas rien
52:44sauf que derrière
52:45les alliés écologistes
52:48de la majorité
52:49lui ont
52:50comme il l'a dit
52:51de manière imagée
52:52lancé des tomates
52:53c'est à dire
52:53que selon ces mots
52:54ils auraient dit
52:55oh là là
52:56c'est scandaleux
52:57un groupe
52:57qui vient s'installer
53:00l'aéronautique
53:01c'est l'avion
53:02ils vont polluer
53:03puis c'est le militaire
53:04en gros c'est pas bien
53:05et donc il a pris la mouche
53:06en quelque sorte
53:07en disant
53:07puisque c'est ça
53:08va-t-il le faire vraiment
53:09c'est terminé
53:11je n'avais
53:11chaque fois qu'il a dit
53:14chaque fois qu'on aura
53:15un choix de localisation
53:16je bannirai
53:17une offre
53:18faite par une mairie
53:18écologiste
53:19bon alors
53:20il est allé très loin
53:21mais il a eu le mérite
53:22de poser
53:23de relancer le débat
53:24sur la réindustrialisation
53:25Sandrine Rousseau
53:26lui a répondu
53:27en disant
53:27oui mais enfin
53:28de toute façon
53:28vos 500 emplois
53:29si c'est pour détruire
53:30la planète
53:31vous pouvez vous les garder
53:32voilà
53:32alors d'autres écologistes
53:33ont parlé d'un chantage
53:34à l'emploi
53:34exactement
53:35voilà
53:35mais en réalité
53:36j'ai envie de dire
53:38il faut savoir ce qu'on veut
53:38dans une France
53:39qui a quand même perdu
53:40près de la moitié
53:40de ses emplois industriels
53:42en un demi-siècle
53:43où une usine
53:45comme Vancorex
53:45vient d'être vendue
53:47à un groupe chinois
53:48et qui ne gardera
53:49que 45 emplois
53:51sur 450
53:52avant de fermer
53:52avant de fermer
53:53exactement
53:54et je trouve que
53:56celui qui a bien
53:57résumé les choses
53:58c'est le patron
53:58de BPI France
53:59Nicolas Dufourque
54:00qui a toujours lui aussi
54:01un certain franc-parler
54:02il a dit
54:03on ne peut pas vouloir
54:04à la fois
54:04la réindustrialisation
54:06et en même temps
54:07poser mille et mille
54:08et mille et mille
54:08les conditions
54:09qui font que
54:10c'est absolument impossible
54:11pour les industriels
54:12de créer des emplois
54:14Merci
54:15merci Ève
54:16merci à tous les quatre
54:17d'avoir été ce soir
54:18dans le studio
54:19des informés
54:20Ève justement
54:21Ève Sheftel
54:22la une de Marianne
54:23je la montre
54:24la guerre est déclarée
54:26les produits chinois
54:27achats d'usines en France
54:28la guerre est déclarée
54:29Ève Sheftel
54:30directrice de la rédaction
54:31de Marianne
54:31merci Émilie Zapalski
54:32fondatrice
54:33de l'agence de communication
54:34Émilie Conseil
54:35Véronique Raissoul
54:36présidente de
54:36Backbone Consulting
54:37et Patricia Lémonière
54:38grand reporter
54:39merci à toutes les quatre
54:40d'avoir été
54:41dans le studio
54:42de France Info
54:43je vous souhaite
54:43une excellente soirée
54:44sur France Info
54:45bien sûr

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