Marion Maréchal, députée européenne, indique "qu'en démocratie, on est en droit de critiquer une décision de justice"
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00:00Marion Maréchal, là encore pour continuer à essayer de comprendre ce qui s'est joué tout à l'heure Place Vauban, Marine Le Pen a dit la chose suivante
00:05« Je ne connais pas le renoncement, je ne lâcherai pas ».
00:08Il y a un petit côté François Fillon en 2017, Place du Trocadéro, qui répétait qu'il ne lâcherait pas, ça ne s'est pas très bien terminé pour François Fillon.
00:16Est-ce qu'il n'y a pas une forme de déni au sein du Rassemblement National sur la possibilité qu'aura Marine Le Pen à être candidate en 2020 ?
00:23Il n'y a aucune forme de déni, il y a une combativité face à une injustice.
00:27L'injustice qui est faite d'ailleurs à des millions de Français, une fois de plus, de ne pas pouvoir choisir librement leur candidat.
00:31D'ailleurs, elle a raison d'être combative, puisque la réalité, je vous l'ai rappelé tout à l'heure, c'est que le dernier sondage élable fait par vous-même
00:37démontre qu'elle est encore aujourd'hui la mieux placée, donc la confiance que les Français lui portent ne s'est en aucun cas effritée.
00:43J'ai même vu d'ailleurs un sondage où elle était à 49% de Français qui considéraient qu'elle ferait une bonne présidente, c'est plus 7% en une semaine.
00:50Donc je crois qu'ils lui sont grés justement de cette combativité et notre responsabilité, au-delà de Marine Le Pen, dans l'idée que nous nous faisons de la démocratie,
00:59c'est de ne rien lâcher et d'utiliser tous les leviers qui peuvent être utilisés, il en existe, je ne vous dis pas que le chemin n'est pas étroit,
01:05mais je vous dis qu'il existe et à partir du moment où il existe, nous irons au bout de ce chemin.