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00:00Et merci de nous rejoindre, nous avions déjà commencé notre conversation avec Alexandre Jardin,
00:05écrivain, militant associatif, auteur de l'ouvrage Les Gueux, qui est mon invité.
00:09Bonsoir Alexandre Jardin.
00:11Bonjour.
00:11Alors on vous connaît évidemment comme écrivain mais aussi militant car vous prenez la défense depuis plusieurs années déjà
00:18de cette France périphérique, des oubliés, des grandes villes, des automobilistes.
00:22Vous venez de publier hier ce petit ouvrage, ou plutôt un pamphlet on peut dire ça,
00:27intitulé Les Gueux chez Michel Laffont, c'est une diatribe anti-ZFE,
00:32ces fameuses zones à faibles émissions qui se sont mises en place pour limiter depuis le 1er janvier 2025
00:38la circulation des véhicules les plus polluants avec les fameuses vignettes Crit'Air.
00:44Alors votre livre, il commence comme ça, ça va mal finir.
00:47Oui.
00:48C'est ça ?
00:49Oui bien sûr.
00:49Ça va mal finir ?
00:50Oui.
00:50Pourquoi ?
00:52Parce qu'hier dans l'actualité on a dit que ça avait bougé parce qu'il y avait un amendement qui suggère la brogation,
01:02enfin qui propose la brogation qui a été acceptée en commission.
01:06Dans la réalité il n'y avait personne dans la commission, il y avait très peu de gens.
01:11Et en réalité pour l'instant il n'y a pas de majorité en assemblée plénière pour le 8-9.
01:16Donc ça veut dire qu'a priori on n'est pas tiré d'affaire en tout cas pour l'épaule.
01:22Non, ça veut dire qu'on doit se mobiliser et je me mobilise avec mon livre qui explique aux gens ce qui leur arrive en vrai.
01:32C'est tellement hallucinant, c'est tout le premier tiers du livre, qu'au début j'ai eu du mal à croire que c'était vrai.
01:41Ce que je raconte dans le début de mon livre...
01:42Vous l'aviez appris comment d'ailleurs ?
01:45Dans le début du livre, dans une boulangerie de mon village dans l'Aude,
01:49il y avait tout à coup un bonhomme qui pestait, qui gueulait fort,
01:55en expliquant qu'à partir du lendemain il ne pouvait plus récupérer ses enfants.
01:59Il avait divorcé, la mère habite dans une ZFE et il disait qu'il n'avait pas le bon véhicule pour récupérer ses petits.
02:08Ce qui est terrible, c'est qu'à ce moment-là je comprends qu'on est en train de criminaliser des honnêtes gens.
02:14Parce que c'est plutôt un type bien, qui a envie de s'occuper de ses enfants.
02:17Et puis tout à coup arrive un autre qui lui dit, non non, je connais un chemin,
02:22on peut rentrer dans cette ville par un endroit où il n'y a pas de flics et il n'y a pas d'appareil photo.
02:28Tout à coup je me dis, on est en train de passer la ligne de démarcation en 42.
02:33Tout à coup on est dans un mauvais film et au début j'ai cru qu'ils s'étaient trompés.
02:39Et puis je publie ce livre pour dire aux gens, non non, tout ça est vrai,
02:44ça concerne 12 millions de véhicules qui sont exclus, non seulement des centres-villes,
02:54mais de circulation en France, parce que les ZFE c'est complètement vicieux.
02:58Ça inclut les rocades et les autoroutes.
03:01Donc en fait vous ne pouvez plus circuler, vous êtes assigné à résidence dans vos villages, dans vos communes.
03:06Et si vous avez une voiture et que vous êtes coincé dans la ZFE,
03:10par exemple Laurent Jaoule qui est le maire de Saint-Bret,
03:14qui est entré en révolte dans l'agglomération de Montpellier,
03:20sur 2000 cartes grises dans son village, il y en avait 900.
03:24Oui, parce qu'Alexandre Jardin, ça a été mis en place au début en 2019,
03:28au départ pour les agglomérations de plus de 250 000 habitants,
03:32et c'est étendu depuis janvier dernier dans près de 42 agglomérations de plus de 150 000 habitants.
03:38Bon, vous l'avez dit, ça fait du monde quand même.
03:40En fait c'est un système totalitaire qui consiste à...
03:44C'est un vrai système qui attaque les fondements de la République.
03:47C'est-à-dire votre liberté, l'égalité, il y a une rupture d'égalité parce que ces millions de gens...
03:53Vous parlez de ségrégation sociale.
03:55Pur et dur, puisque dans mon village, c'est simple,
03:58j'ai été parler avec la dame qui tient l'épicerie,
04:01je lui ai dit, mais enfin, Fabienne, vous êtes combien dans le village, elle est interdite ville ?
04:06Et elle m'a dit, tout le monde.
04:08Tout le monde.
04:10Ah oui, alors Alex...
04:12C'est-à-dire, vous vous rendez compte de quoi on parle ?
04:16Alors, Alexandre Jardin, quand même,
04:18moi je rappelle quand même aux auditeurs qui nous écoutent que ça a été fait pour des questions de santé publique chaque année,
04:24c'est vrai que 40 000 décès quand même sont attribués aux particules.
04:28Donc il fallait désigner les pauvres.
04:32C'est ça qui est l'horreur.
04:34C'est-à-dire qu'on agite.
04:36Imaginons que ce soit des chiffres exacts.
04:38Imaginons.
04:40Vous en doutez quand même ?
04:42C'est beaucoup plus compliqué que ça, parce que...
04:44C'est quoi le pourcentage dû aux pauvres ?
04:46Aux classes populaires ?
04:48Est-ce que la solution pour purifier l'air,
04:52ça consiste à virer les pauvres ?
04:54Alors la ministre de la transition écologique vous dit que dans les deux agglomérations où les LFE sont effectives,
04:58soit celle de Lyon et Paris,
05:00la concentration de dioxyde d'azote a été réduite de plus d'un tiers.
05:04Qu'est-ce que vous lui répondez ?
05:06C'est pas du tout lié à ça, puisque ça a été réduit à cause du renouvellement du parc.
05:10Parce que Dieu merci, nos voitures sont de plus en plus modernes.
05:14Donc le renouvellement...
05:16Et puis il y a un truc...
05:18Ou alors on s'est foutu de notre gueule,
05:20mais le contrôle technique ça sert à quoi ?
05:22Ça sert à évacuer les véhicules les plus polluants,
05:26et à provoquer un renouvellement...
05:28paisible.
05:30Oui, vous êtes pour le renouvellement du parc automobile,
05:32peut-être aider d'ailleurs les gens...
05:34J'ai interviewé le patron du BMW qui me disait
05:38qu'il faut juste aider les gens à avoir de nouvelles voitures.
05:42Mais pas punir !
05:44Il y a un océan entre aider et punir !
05:48Pourquoi ils ont fait ça selon vous ?
05:50Alors, j'ai demandé au maire de mon village,
05:52je lui ai dit, comment t'expliques un truc aussi délirant ?
05:54Et il me dit,
05:56je crois que pour eux on n'existe pas.
05:58Et quand je me suis plongé,
06:00c'est ce que je raconte dans ce livre,
06:02dans les gueux,
06:04quand je me suis plongé et que j'ai commencé à regarder l'étude d'impact
06:06de la loi de 2021,
06:08la loi de résilience,
06:10l'étude d'impact pour les citoyens,
06:12c'est moins d'une page.
06:14Ils n'ont même pas compté
06:16les gueux.
06:18Les gueux, qui les appelle comme ça à l'origine ?
06:22Alors à l'origine,
06:24j'ai fait un post en disant,
06:26au tout début,
06:28quand je prends conscience du scandale social incroyable,
06:32et puis je vais vous dire pourquoi après c'est encore pire
06:34que ce qu'on avait imaginé,
06:36c'est que je dis à la fin
06:38de mon post,
06:40je dis mais on s'en fout, c'est dégueu.
06:42Mais j'y vais de manière provoquante.
06:44Et le lendemain, je découvre
06:46que c'est devenu un hashtag
06:48et que le pays s'est reconnu dans un
06:50mot de mépris social.
06:52Parce qu'en fait ça trahit un gigantesque mépris.
06:54Ce sont des gens qui n'existent pas
06:56pour les gens du centre-ville,
06:58les gens qui imaginent les lois,
07:00et je dis bien
07:02qu'ils n'existent pas,
07:04parce que vous voyez bien que la ministre continue.
07:06Elle continue à agiter les chiffres pour faire peur
07:08en stigmatisant les gens.
07:10C'est-à-dire,
07:12je l'ai vu, d'un coup elle arrive et elle dit
07:14oui mais on va faire des parkings
07:16à l'entrée des villes et il y aura des...
07:18C'est des parkings pour pauvres.
07:20Vous écrivez que
07:22vous sentez une colère clairement
07:24qui monte, est-ce que
07:26on peut craindre un nouveau mouvement des gilets jaunes ?
07:28On sait souvent que c'est lié d'ailleurs à la voiture,
07:30on l'a suffisamment rappelé.
07:32Alors, l'acte 1 du mouvement,
07:34ça va être le 6 avril.
07:36Qu'est-ce qu'il va se passer le 6 avril ?
07:38Les motards en colère vont occuper un certain
07:40nombre de centres-villes.
07:42À Paris, il y aura 15 000 motards autour
07:44de la mairie de Paris.
07:46Tous les lieux, ça sera le 6 avril
07:48à 14h, tous les lieux seront sur le
07:50site des
07:52motards en colère ou sur mes comptes
07:54Twitter, etc.
07:56Là,
07:58les motards vont venir avec les gens qui se sont
08:00reconnus dans le mouvement des gueux.
08:02Il y aura
08:04énormément de motos, et puis
08:06on invite les forains, parce que les forains,
08:08ça veut dire qu'ils sont mis à mort.
08:10Les cirques, les spectacles vivants,
08:12l'itinérance est terminée, ils ne peuvent plus rentrer.
08:14Ou alors,
08:16on nous répond, ah oui, mais on va leur
08:18donner des autorisations.
08:20Oui, parce que c'est
08:22un petit peu aménagé, manifestement.
08:24C'est l'horreur, c'est-à-dire qu'on a imaginé
08:26des passe-gueux.
08:28Vous en parlez dans votre livre,
08:30dans mon livre, je parle des passe-gueux.
08:32C'est probablement l'expression du plus grand mépris.
08:34Ça veut dire que le riche rentre
08:36dans une R5 électrique ou dans une Tesla,
08:38et en revanche,
08:40l'autre...
08:41Il faut rassurer, à Paris, plus grand monde rentre en voiture,
08:43parce qu'il y a le poids, il y a plein de choses.
08:45Non, mais en gros,
08:47c'est pas Paris, c'est la A86.
08:49Oui.
08:51La ZFE, c'est la A86.
08:53Tandis que les autres,
08:55le gueux
08:57a le droit de solliciter
08:59une autorisation administrative.
09:01Pour cette manifestation ?
09:03Non, pour rentrer dans la ZFE.
09:05Il faut aller sur le site de la mairie de Paris.
09:07Et si vous voulez voyager en France,
09:09il faut aller sur tous les sites
09:11des villes pour solliciter
09:13une autorisation pour que
09:15vous puissiez aller rejoindre votre grand-mère dans le sud
09:17ou à Strasbourg.
09:19Est-ce qu'elle est autorisée, cette manifestation du 6 avril ?
09:21Parce qu'il va falloir y aller aussi.
09:23On attend l'autorisation de la préfecture,
09:25mais sauf que
09:27la préfecture, pour l'instant, répond au moteur,
09:29nous discutons avec
09:31la mairie de Paris.
09:33Ça a l'air d'une farce.
09:35Bon courage,
09:37parce que je ne suis pas sûre que
09:39Anne Hidalgo
09:41accueille avec faveur.
09:43Parce que si cette manifestation est interdite,
09:45je crois que vous n'imaginez
09:47même pas ce qui va se passer dans le pays.
09:49Et si ça n'est pas voté,
09:51le 8,
09:53je crois que vous n'imaginez même pas.
09:55Ça veut dire qu'on en revient au retour des gilets jaunes.
09:57Mais parce qu'ils ne peuvent pas !
09:59Comment vous faites pour travailler
10:01quand vous avez besoin de votre voiture
10:03pour aller travailler ?
10:05On en parlait avant, ça veut dire qu'on est en train
10:07de criminaliser des honnêtes gens.
10:09Il y a Philippe Aguibert,
10:11chroniqueur politique et Georges Fenech,
10:13ancien juge d'instruction, qui nous ont rejoint.
10:15Nos débatteurs de la deuxième heure,
10:17bonsoir messieurs. Vous avez entendu Alexandre Jardin.
10:19Quelle est votre vision
10:21sur ces mesures
10:23pour ZFE, Georges Fenech ?
10:25Je tiens à féliciter
10:27le lanceur d'alerte,
10:29Alexandre Jardin, qui a tout compris.
10:31Très bien analysé la situation.
10:33Oui, les gueux que vous avez eus entre les mains.
10:35Un petit fascicule, un petit pamphlet.
10:37Oui, j'ai déjà eu l'occasion.
10:39Pris du gueux, à quatre-vingt-dix.
10:41Parce que je voulais que les gens
10:43puissent en acheter et le donner à leur mère.
10:45Ou le mettre dans les boîtes à livres.
10:47Leur mère est Maillère.
10:49Qui soutiennent le mouvement.
10:51Oui, mais parce que la différence
10:53avec les gilets jaunes, c'est que ça va se faire avec les maires.
10:55Oui, on a coupé Georges Fenech dans son élan.
10:57C'est ce que je voulais dire, et je pense qu'il y a
10:59une déconnexion totale,
11:01entre une certaine classe dirigeante politique
11:03et le pays réel.
11:05Et que si
11:07il y a un sursaut quelque part,
11:09je pense qu'il va y avoir, mais c'est pas possible,
11:11vous aurez les gilets jaunes, mais puissance 100.
11:13Parce que là, ça va toucher beaucoup, beaucoup de monde.
11:15Philippe Augubert.
11:17Oui, je suis d'accord avec Georges,
11:19ayant travaillé au sein de l'État,
11:21je vois deux raisons
11:23à cette déconnexion et à cette inconscience.
11:26Enfin, à vraisemblance,
11:28ce que vous décrivez très bien.
11:30La première, c'est la raison technocratique.
11:33Il y a un règlement Bruxelles-Loire,
11:35on le met en place, et
11:37de toute façon, c'est le bien.
11:39Vous avez raison de souligner que ça vient de l'Union Européenne, on n'en a pas encore parlé.
11:41C'est le bien, puisque c'est pour
11:43notre bien à tous, c'est pour le bien de l'Europe,
11:45et donc on passe en force.
11:47Et personne,
11:49c'est là où le rôle des responsables politiques ministériels,
11:51ou à Matignon, ou à l'Élysée,
11:53aurait dû dire stop, on va faire autrement.
11:55Et il n'y a pas eu d'études,
11:57ils n'ont pas chiffré.
11:59Ils n'ont pas chiffré quoi ?
12:01Le nombre de véhicules et le nombre de gens.
12:03Et c'est ma deuxième raison.
12:05L'étude d'impact de la loi, c'est une farce.
12:07Oui, on est toujours sur l'idéologie face au réel,
12:10mais vous dites quand même, Alexandre Jardin,
12:12Emmanuel Macron a peur.
12:14Bien sûr.
12:16Parce qu'il est en face d'un choc du réel.
12:18Mais enfin, est-ce qu'il en a conscience ?
12:20Oui, mais justement,
12:22c'était ma deuxième remarque.
12:24La première, c'est la raison technocratique
12:26qui ne fait pas d'études d'impact,
12:28qui ne fait pas d'études d'opinion.
12:30C'est facile d'aller tester auprès de quelques villages
12:32pour dire comment ça passerait pour vous,
12:34et les gens le disent.
12:36C'est juste pas possible.
12:38Et même auprès des maires.
12:40La deuxième raison, c'est que le système politique
12:42ne fait plus remonter l'information.
12:44Vous avez des députés qui ne cumulent pas
12:46avec des mandats locaux,
12:48vous avez des élus locaux qui sont coupés
12:50du niveau politique national,
12:52et vous vous retrouvez dans un système
12:54où quelque chose que vous avez constaté
12:56et que vous décrivez dans votre livre
12:58saute aux yeux, d'une certaine manière.
13:00De déconnexion pure.
13:02Et qui ne remonte pas, au sommet.
13:04Il y a une troisième raison qu'on n'évoque pas.
13:06Je suis certain
13:08qu'il sera
13:10en tout cas en partie d'accord avec moi.
13:12C'est qu'au delà de cette déconnexion
13:14de ceci cela,
13:16il y a une volonté idéologique.
13:18Qui est de rentrer dans un autre
13:20système de croissance, qui serait une forme
13:22de décroissance.
13:24Et qu'on veut un autre modèle, et qu'on veut arrêter la voiture,
13:26qu'on veut arrêter ceci, qu'on veut arrêter cela.
13:28On est sur de l'écologie
13:30punitive, et on veut nous imposer
13:32un autre modèle de vie.
13:34C'est vrai que la ministre de la transition écologique
13:36Agnès Pannier-Renacher
13:38effectivement annonce
13:40des chiffres, et parle de ses
13:4240 000 décès, ça c'est Santé publique
13:44France. Est-ce qu'il ne faudrait
13:46pas trouver d'autres solutions
13:48justement ? Evidemment qu'on doit
13:50engager une vraie réflexion
13:52avec le pays, par contre
13:54le pays.
13:56Il faut qu'on mette en place
13:58ce qu'on pourrait appeler une écologie non-violente.
14:02Une écologie non-violente,
14:04c'est-à-dire non-idéologique,
14:06qui très calmement
14:08prend les segments de pollution,
14:10on discute, on trouve
14:12des solutions entre nous,
14:14mais tout le monde est pour, toutes les mamans,
14:16tous les parents,
14:18moi le premier.
14:20Et puis,
14:22je parle de quelque chose
14:24dans la dernière partie du livre,
14:26cette fameuse déconnexion, parce qu'en réalité,
14:28l'année prochaine, vous avez en début d'année,
14:30tenez-vous bien, vous avez les malus
14:32qui apparaissent pour
14:34les voitures d'occasion.
14:36Parce que si le gueuf réussit à
14:38tomber des roues, on va le punir.
14:40Même sur les voitures hybrides,
14:42au poids, ils valent aussi des taxés.
14:44On va punir le renouvellement du parc.
14:46Donc, ça veut dire
14:48que si on ne met pas un arrêt
14:50net, et qu'on n'arrive pas
14:52entre citoyens à un moment
14:54à imposer au pouvoir politique
14:56des référendums d'initiative citoyenne,
14:58on ne va jamais en sortir.
15:00Merci Alexandre Jardin. Vous attendez
15:02du monde le 6 avril, vous qui êtes
15:04au coeur de ce mouvement.
15:06Il va y avoir beaucoup de monde. Il va y avoir la cavalerie.
15:08La cavalerie, ce sont les bikers,
15:10les motards en colère. A Paris,
15:12il y en aura des milliers.
15:14Il y aura des piétons qui vont venir.
15:16On va faire ça dans
15:18un esprit républicain. On invite
15:20les maires qui viennent de lancer un appel
15:22dans le Figaro hier. Ils ont signé une tribune
15:24des maires, qui était un appel des maires.
15:26Je veux que ce soit une révolte républicaine,
15:28parce que ça offense la République, ça offense la liberté,
15:30l'égalité, la fraternité.
15:32J'espère qu'au final,
15:34à un moment, on arrivera à un nouvel équilibre
15:36de reconnexion
15:38avec des référendums d'initiative citoyenne.
15:40Et si les gens veulent,
15:42ils vont sur legeux.fr.
15:44Ils vont voir comment ils peuvent nous aider.
15:46Et votre pamphlet chez Michel Laffont,
15:48Legeux. Merci Alexandre Jardin.