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Antoine Armand, ancien ministre de l'Économie et des Finances et député "Ensemble pour la République", était l'invité de BFMTV ce mercredi 19 mars. Il revient sur le conclave entre partenaires sociaux sur la réforme des retraites.  

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Transcription
00:00Je pense qu'à un moment de flottement, il était sans doute souhaitable pour le Premier ministre de dire
00:05on n'est pas en train, en parlant à nos partenaires internationaux, à nos partenaires européens,
00:11aussi au socle commun qui le soutient et qui partage l'ambition de la réforme des retraites, que le Premier ministre dise qu'il n'est pas question
00:18qu'on ajoute 10-15 milliards de dépenses par an dès l'année prochaine, parce que la France ne peut pas se le permettre et c'était un
00:24rappel judicieux.
00:25Je vois bien aussi que certaines organisations professionnelles s'en saisissent
00:30pour essayer de sortir du conclave parce que la négociation n'aboutirait pas à ce concours.
00:35Donc il est courageux, finalement, François Bayrou, c'est ce que vous dites ?
00:37On est toujours courageux quand on dit la vérité.
00:39Même si on se contredit, puisque le 14 janvier, on se rappelle, lors de la déclaration de politique générale, il avait dit
00:44il n'y aura pas de tabou, tous les sujets sont sur la table,
00:47sous-entendu, y compris l'âge.
00:48Mais qu'est-ce qui s'est passé depuis ?
00:50Pas grand-chose.
00:51C'est-à-dire que qu'est-ce qui s'est passé depuis ?
00:53Il n'y a pas une solution miracle qui a émergé et qui a montré qu'on pouvait revenir à 62 ans et financer nos retraites.
00:58Il n'y a pas une solution miracle qui a montré que tout le monde pouvait partir à 60 ans à la retraite sans taxer plus les entreprises.
01:04Et c'est cette réalité-là à laquelle il faut qu'on se cogne collectivement.
01:07Parce que ce qui n'est pas courageux, c'est de dire
01:10le gouvernement est antisocial, il refuse de revenir à 62 ans.

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