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François Bayrou a redit mardi 18 mars devant les députés "en conscience" qu'un retour à un âge de départ à la retraite à 62 ans, au lieu de 64 ans dans la loi actuelle, n'était "pas possible", compte tenu du déficit du système des retraites.

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Transcription
00:00Mais on va donc tout de suite à l'Assemblée nationale où on vous retrouve, Antony Lebos, le Premier ministre a complètement assumé ses propos sur la réforme des retraites.
00:07Il l'a redit de manière très claire qu'un retour aux 62 ans est impossible selon lui.
00:12Oui, François Bayrou persiste et signe très clairement. Il a redit et réaffirmé devant les députés lors des questions au gouvernement
00:19qu'un retour à l'âge de départ à la retraite à 62 ans n'était pas possible. Il ferme en quelque sorte la porte à tout retour en arrière dans le cadre de cette réforme des retraites
00:28alors même qu'un conclave sur les retraites se tient en ce moment avec les partenaires sociaux.
00:33Réaction évidemment animée dans l'hémicycle sur les bancs de la gauche qui créent à la trahison.
00:39Écoutez François Bayrou qui répondait d'ailleurs à une question du groupe écologiste.
00:44J'ai été interrogé pour savoir s'il était à mes yeux possible au détour d'une interview qu'on en revienne à la retraite à 62 ans,
00:54c'est-à-dire à la suppression de la réforme des retraites et j'ai répondu que je considérais que ça n'était pas possible pour beaucoup de raisons frappantes.
01:04Je rappelle que ceux qui sont autour de la table se sont engagés ou en tout cas ont été engagés à ne pas dégrader l'équilibre financier du système de retraite.
01:17Le même François Bayrou qui lors de sa déclaration de politique générale en janvier dernier affirmait qu'il n'y avait pas de tabou, pas de totem,
01:24pas même sur la question de l'âge de la retraite à condition de ne pas aggraver le déficit.
01:29Mais clairement avec cette déclaration qu'il assume aujourd'hui François Bayrou c'est compliqué la tâche.
01:34Certains ministres du gouvernement essayent même de ménager les partenaires sociaux en disant qu'il faut continuer et poursuivre ce conclave sur les retraites.
01:42Mais on sent aussi Pauline à l'Assemblée nationale cette menace de la censure qui ressurgit tout d'un coup avec des socialistes qui crient à la trahison.
01:50Certains même renomment François Bayrou François Lambrouil et jugent qu'il n'a pas respecté sa parole donnée en scellant en quelque sorte cet accord de non-censure,
01:59en obtenant, en donnant ce conclave sur la réforme des retraites aux socialistes.
02:04La menace de la censure est toujours sur la table selon le groupe socialiste et cela a même réveillé les envies de censure de la part de la France Insoumise et du Rassemblement National.

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