Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:04Mardi 18 mars 2025, Morandini Live n°1617 sur CNews, première chaîne info de France.
00:00:10Bonjour et bienvenue en direct à la Une.
00:00:13La gaieté lyrique a donc été évacuée ce matin par les forces de l'ordre.
00:00:17Après plus de 3 mois d'occupation, les choses ont enfin bougé.
00:00:21J'avais annoncé hier vouloir y aller en direct cette semaine,
00:00:23mais visiblement, les choses se sont accélérées depuis.
00:00:26Alors on part tout de suite en direct sur place.
00:00:28On va se retrouver à Augustin-de-Navieux.
00:00:30Augustin, il est 10h37.
00:00:31Quelle est la situation sur place ?
00:00:33...
00:00:34Écoutez, vraiment, l'évacuation a eu lieu.
00:00:36Le théâtre est dorénavant libéré de ses 450 occupants
00:00:40qui occupaient ce lieu depuis 3 mois.
00:00:42Ce qu'on voulait vous montrer, c'est l'état dans lequel les propriétaires
00:00:45ont trouvé du moins l'extérieur de leur théâtre.
00:00:49Pour le moment, la zone est ouverte aux journalistes.
00:00:52Impossible pour nous d'entrer à l'intérieur,
00:00:55mais vous le voyez, c'est bénévoles, c'est volontaires
00:00:58qui viennent pour récupérer les dernières affaires de ces sans-papiers
00:01:03qui ont quitté précipitamment ce théâtre
00:01:06depuis l'ordre donné par la préfecture de police de Paris
00:01:10de quitter les lieux hier soir.
00:01:11Il faut savoir que des centaines de manifestants
00:01:13étaient mobilisés toute cette nuit.
00:01:15Très tôt ce matin également, il y a eu des affrontements avec les policiers
00:01:18puisque les manifestants ne voulaient pas libérer les lieux.
00:01:21C'est finalement aux alentours de 9h
00:01:23que le théâtre a été libéré totalement.
00:01:28Merci beaucoup Augustin, on vous retrouvera tout à l'heure avec du son, j'espère.
00:01:31Et cette intervention des forces de l'ordre, vous l'avez vécue justement
00:01:34ce matin en direct avec Augustin, nos envoyés spéciaux de CNews.
00:01:37À 6h03 très précisément, Augustin est en direct
00:01:40et soudain, pendant son intervention, les forces de l'ordre passent à l'action.
00:01:44Et plus ça va, plus on sent la tension monter
00:01:47et les forces de l'ordre qui sont actuellement,
00:01:49à l'instant où je suis en train de vous parler,
00:01:51qui tentent d'entrer dans le périmètre
00:01:55formé par ces manifestants qui résistent,
00:01:58des manifestants qui font bloc devant ces forces de l'ordre
00:02:03qui sont en train de se déployer avec des casques de sécurité évidemment,
00:02:08des boucliers et c'est un corps à corps qui est en train de se jouer
00:02:11en direct sur notre antenne avec les services de la préfecture
00:02:14qui nous demandent de reculer pour notre sécurité.
00:02:16Évidemment, ces jeunes majeurs, ces jeunes adultes
00:02:20sont juste derrière au niveau du théâtre de la gaieté lyrique.
00:02:24Plusieurs d'entre eux ont déjà quitté les lieux hier dans la soirée,
00:02:27plusieurs cette nuit, mais il en reste encore plusieurs centaines
00:02:30derrière ces manifestants qui, pour le moment, résistent
00:02:33et empêchent les forces de l'ordre d'atteindre ce théâtre de la gaieté lyrique.
00:02:37Voilà, c'était donc ce matin à 6h03 très précisément.
00:02:40Tout a débuté en fait vendredi, ici même,
00:02:42dans Morandini Live sur CNews avec le témoignage d'Elia,
00:02:45cette restauratrice ruinée par cette occupation
00:02:48et tout le monde semble avoir compris à ce moment-là
00:02:50à quel point cette situation a été insupportable
00:02:52et depuis, ça bouge enfin et on est ravis.
00:02:55Écoutez, Éric Henry, délégué national Alliance Police
00:02:58qui explique que ce témoignage d'Elia dans notre émission a été un déclencheur.
00:03:03Le témoignage de cette restauratrice est édifiant,
00:03:06il nous a tous choqués, je pense policiers comme citoyens,
00:03:09quand vous voyez que cette femme a été menacée de viol,
00:03:14de mort, d'être brûlée, donc ne peut plus travailler
00:03:17alors qu'elle avait créé son entreprise pour juste la sueur de son front
00:03:21et elle a été obligée de dire qu'elle est franco-algérienne,
00:03:25mariée avec un homme d'origine malienne
00:03:27pour ne pas se traiter de raciste, de facho.
00:03:30Ça c'est quelque chose qui est inacceptable
00:03:33et évidemment c'est la rhétorique, c'est toujours l'inversion
00:03:36des valeurs de l'extrême-gauche, des collectifs et des associations
00:03:39de l'extrême-gauche qui tentent de faire croire
00:03:42que ce sont les centres de l'intolérance,
00:03:44alors que ce sont plutôt les centres de l'intolérance
00:03:47et ils manipulent ces migrants à des fins politiques
00:03:51alors qu'ils sont tous, pour la majorité évidemment,
00:03:54en situation irrégulière.
00:03:56Certains tentent de se repasser pour les mineurs non accompagnés
00:03:59sans qu'on ait la certitude qu'il s'agit de mineurs.
00:04:02– Et alors, l'évacuation de la Grété Lyrique a eu lieu ce matin,
00:04:05une interview fait beaucoup parler, c'est celle de Patrick Cohen
00:04:08hier soir dans ses tabous sur France 5,
00:04:09alors que le préfet de police était invité de l'émission
00:04:12pour répondre aux questions.
00:04:13Le journaliste va débuter son interview en lui demandant
00:04:17pourquoi avoir lancé une répression contre ces migrants
00:04:20qui n'embêtaient personne ?
00:04:21Phrase suralise de Patrick Cohen quand on voit ce qui s'est passé
00:04:24depuis des semaines sur place et il y a en larmes qui expliquent
00:04:27qu'elle est au bord de la faillite, qu'elle est en train de tout perdre
00:04:29mais ce n'est sans doute pas un problème pour Patrick Cohen.
00:04:32Les journalistes, comme vous le voyez, qui sont frappés et molestés,
00:04:34leur matériel cassé mais ce n'est pas un problème pour Patrick Cohen.
00:04:38Les départs de feu dans le théâtre, les dégradations,
00:04:41ce n'est pas un problème non plus.
00:04:43Un théâtre municipal occupé et qui ne peut pas remplir son rôle,
00:04:46c'est-à-dire offrir de la culture, ce n'est pas un problème non plus.
00:04:49Là encore, nous allons revenir sur ces propos.
00:04:52D'autres en revanche comprennent bien les enjeux et les risques.
00:04:55L'ancien ministre Pierre Lelouch expliquait ce matin sur CNews
00:04:58que cette situation était le reflet de l'État français,
00:05:02incapable de contrôler ses frontières et incapable de réagir
00:05:05à un théâtre occupé, incapable de décider.
00:05:09Nous sommes en train d'arriver au point d'arriver
00:05:12d'un véritable scandale pour le pays.
00:05:15Parce que d'où qu'on parle ?
00:05:16On parle de chaînes de trafiquants d'êtres humains
00:05:19qui amènent des gens en France.
00:05:21Donc la France est incapable de contrôler ses frontières,
00:05:23donc ça rentre.
00:05:25Ils vont où ?
00:05:25Ils vont dans un local qui appartient à la ville de Paris,
00:05:30qui est un théâtre classé en plus.
00:05:34Ça fait trois mois et demi que ça dure.
00:05:36La ville, naturellement, ne veut pas saisir la justice et la police
00:05:41parce qu'elle a une majorité de gauche et d'extrême gauche
00:05:44et que ce n'est pas bien de s'en prendre soi-disant à des mineurs.
00:05:47Donc on laisse pourrir et on attend que l'État soi-disant s'en occupe.
00:05:50On finit par saisir le juge.
00:05:53Il y a toute une procédure pour qu'on puisse avoir recours à la force publique.
00:05:58C'est enfin le cas aujourd'hui.
00:06:00Et naturellement, il y a l'extrême gauche qui est présente.
00:06:02Donc c'est un gâchis de bout en bout entre des autorités publiques
00:06:06qui se renvoient la balle ou qui ne font pas leur boulot.
00:06:10Au final, vous avez un lieu public qui sera coûté peut-être un million,
00:06:14deux millions d'euros de remettre tout ça en place,
00:06:16payer les indemnités aux employés.
00:06:19Il y en a, je crois, 80 dans ce théâtre.
00:06:22Tout ça, du point de vue du citoyen, c'est parfaitement déprimant.
00:06:27Ça montre que les autorités publiques sont incapables de gérer
00:06:31le problème de l'immigration en France.
00:06:33Voilà, page spéciale, donc, dans un instant en direct de la gaieté lyrique
00:06:37avec nos envoyés spéciaux qui sont sur place.
00:06:39Dans le reste de l'actualité ce matin, l'Algérie qui a refusé hier soir la liste
00:06:43communiquée par Bruno Rotaïo avec les ressortissants expulsables.
00:06:46Désormais, l'État français doit réagir et ce sera a priori une riposte graduée
00:06:51selon l'expression même du gouvernement.
00:06:54Pour le ministre de l'Intérieur, la réponse des autorités algériennes
00:06:57ne sera pas sans conséquence.
00:06:59Je regrette que l'Algérie refuse d'appliquer le droit international.
00:07:02Comme l'a décidé le comité interministériel sous la présidence du Premier ministre,
00:07:06une riposte graduée sera engagée.
00:07:09Le rejet de cette liste par Alger apparaît comme un camouflet pour Bruno Rotaïo,
00:07:12sommé par la classe politique d'agir sans délai.
00:07:15Côté RN, Marine Le Pen demande des actions concrètes,
00:07:18gel des visas et des transferts de fonds privés,
00:07:21fin de l'aide publique au développement, dénonciation des accords de 1968.
00:07:26Des propos soutenus par le président de l'UDR, Éric Ciotti.
00:07:29L'Algérie s'essuie les pieds sur la France une fois de plus.
00:07:32Que le ministre de l'Intérieur assume ses propos,
00:07:35qu'il agisse ou qu'il démissionne.
00:07:37Samedi, le ministre de l'Intérieur avait menacé de quitter son poste
00:07:40en cas de renoncement de Paris à un rapport de force avec l'Algérie.
00:07:44Selon Priska Tevno, ancienne porte-parole du gouvernement,
00:07:47ce choix ne serait pas judicieux.
00:07:48Au regard de cette annonce de démission,
00:07:50oui ça m'a surpris parce que je pensais qu'il n'était pas homme à abandonner.
00:07:53Et je pense que d'autant plus avec ce qu'Alger vient de dire,
00:07:57la démission du ministre de l'Intérieur serait un mauvais signal à envoyer à Alger.
00:08:03Dans un entretien aux Parisiens ce lundi,
00:08:05Laurent Wauquiez, lui, s'est dit d'accord avec l'éventuelle démission
00:08:09de son rival à la présidence des Républicains.
00:08:12Et puis en France, des biens saisis et confisqués par la justice
00:08:15aux trafiquants et aux dealers ont été affectés
00:08:17aux services d'enquête de Marseille.
00:08:20C'est un message fort adressé aux criminels.
00:08:23Ce sont généralement de belles voitures qui vont être très utiles
00:08:26aux forces de l'ordre.
00:08:28Juste à côté de la prison des Baumettes,
00:08:31les services pénitentiaires de Marseille prennent possession de deux nouvelles voitures.
00:08:36De puissantes cylindrées d'une valeur de plusieurs dizaines de milliers d'euros
00:08:40qui doivent rester non identifiables pour des raisons de sécurité.
00:08:44Ces véhicules ne sont pas neufs.
00:08:46Ils ont été saisis à un trafiquant présumé spécialisé dans la contrefaçon.
00:08:51C'est un moyen supplémentaire de contribuer à cette sécurité aussi,
00:08:55à cette protection de nos agents et à une meilleure condition d'exercice de leurs fonctions.
00:09:00Le drame d'un Carville, il est dans toutes nos têtes.
00:09:03C'est l'horreur absolue et ça ne doit plus jamais se reproduire.
00:09:07Et c'est une première en France depuis la loi de juin 2024.
00:09:11Après les services judiciaires et d'enquête,
00:09:13la pénitentiaire peut désormais être dotée de ces moyens supplémentaires
00:09:17issus de la criminalité.
00:09:19C'est un message aux délinquants.
00:09:20C'est un cercle vertueux.
00:09:22Vous appauvrissez les délinquants.
00:09:24Vous leur saisissez leur patrimoine criminel, leur bien mal acquis.
00:09:29Et à coup zéro pour la société, vous les réaffectez aux services enquêteurs
00:09:34et aujourd'hui à l'administration pré-pénitentiaire.
00:09:38Allez, dans un instant, notre page spéciale sur ce qui se passe depuis ce matin
00:09:42au théâtre de la Gaieté Lyrique qui est enfin, enfin évacuée.
00:09:46Nos équipes sont sur place.
00:09:47Page spéciale donc dans moins de deux minutes.
00:09:49Mais tout de suite, l'étape et les flots d'audience d'hier soir,
00:09:52c'est avec Mister Audience qui n'est pas évacuée.
00:09:54Cévine Batten.
00:09:57Hier soir en prime, succès confirmé pour la série de TF1 Carpe Diem
00:10:01avec Samuel Lebihan qui a cartonné avec plus de 4,8 millions de téléspectateurs.
00:10:06M6 est deuxième et loin derrière.
00:10:082,1 millions de personnes ont regardé l'émission de Dating Marie au premier regard.
00:10:13En hommage à l'actrice Émilie Dequenne décédée hier,
00:10:15France 3 diffusait le film Une femme, deux ménages
00:10:17réalisé par Claude Berry avec Jean-Pierre Bacry.
00:10:19Il était hélas faible avec 1,7 million de personnes.
00:10:22France 2 est au plus bas avec seulement 1,3 million pour la série Après la nuit.
00:10:27Avec le magazine d'Hugo Clément sur le fond,
00:10:29France 5 est à moins de 900 000 téléspectateurs
00:10:32et quasiment à égalité avec le film d'Arte,
00:10:34suivi des films de W9 et de TMC.
00:10:38Et comme tous les matins, le flop du jour,
00:10:40le talk show de Yann Barthez.
00:10:41Quotidien n'a pas du tout profité de l'arrêt de C8
00:10:45et donc de Touche par mon poste sur la TNT il y a maintenant plus de deux semaines.
00:10:48Hier soir, la première partie de Quotidien 19h20 n'a même pas atteint.
00:10:52Le million de téléspectateurs.
00:10:54Mister Audience vous dit à demain.
00:10:56Je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct
00:10:58pour cette édition spéciale consacrée à l'évacuation sous tension
00:11:02ce matin de la gaieté lyrique.
00:11:03Garen Chloroquian, bonjour.
00:11:04Merci d'être avec nous, journaliste et éditorialiste chez Frontières.
00:11:07Michel Fayad, bonjour, politologue.
00:11:09Jean-Pierre Colombiès, bonjour, policier, porte-parole de l'UPNI.
00:11:13Et puis Maître David Lipskin, bonjour.
00:11:14Merci, vous êtes avocat spécialiste dans les affaires d'étrangers
00:11:18et d'étrangers qui cherchent à rester en France.
00:11:22C'est ça, à faire des procédures.
00:11:23Donc votre regard sera intéressant sur tout ça.
00:11:26Mais tout de suite, on va voir ce qui se passe à la gaieté lyrique.
00:11:29On part en direct sur place rejoindre Augustin Donatlieu
00:11:32qui est sur place avec les images d'Axel Rébeau.
00:11:34Augustin, d'abord peut-être nous raconter ce qui se passe depuis ce matin.
00:11:41Eh bien écoutez, Jean-Marc, les opérations ont commencé à 6h précises.
00:11:45Déjà les gendarmes, les CRS sont arrivés sur les lieux
00:11:48aux alentours de 5h du matin.
00:11:50Déjà des centaines de manifestants occupaient ce parvis.
00:11:53Ici, c'était noir de monde.
00:11:56Les autorités se sont placées tout autour de ce théâtre
00:11:59pour sécuriser les lieux.
00:12:01Et c'est à partir de 6h qu'ils ont commencé à tenter de dégager
00:12:06ces manifestants qui ont formé une chaîne humaine, en quelque sorte,
00:12:09en se prenant par les bras pour protéger ces sans-papiers
00:12:13qui se trouvaient ici, devant l'entrée de ce théâtre de la gaieté lyrique.
00:12:19Alors il a fallu plusieurs heures pour les forces de l'ordre
00:12:22pour parvenir à atteindre l'entrée de ce théâtre,
00:12:26parvenir à bouger ces manifestants qui s'étaient vraiment ancrés ici sur place.
00:12:32Et c'est finalement qu'aux alentours de 9h que ces manifestants ont été expulsés,
00:12:38renvoyés dans les rues adjacentes.
00:12:40À partir de là, les services de la préfecture ont tenté de prendre en charge
00:12:43quelques-uns des migrants qui étaient encore sur les lieux
00:12:46puisque plusieurs dizaines, plusieurs centaines étaient déjà partis.
00:12:49Et les services de la préfecture nous ont fait savoir que les places d'hébergement
00:12:53qu'ils étaient en train de proposer à ces migrants étaient quasiment toutes refusées.
00:12:57Pourquoi ? Je cite la préfecture, dû à un militantisme important.
00:13:01Concrètement, les militants d'extrême-gauche qui étaient présents ici
00:13:04ont découragé les migrants d'accepter ces places d'hébergement
00:13:08proposées par la préfecture de Paris.
00:13:10Ça, c'est une rare faux qu'on n'avait pas jusque-là, Augustin.
00:13:12Effectivement, vous nous dites que les migrants ont refusé
00:13:15les places d'hébergement qui leur étaient attribuées.
00:13:19Est-ce que vous savez quel est l'état à l'intérieur de ce théâtre ?
00:13:24Je vais demander à Axel Rebaud de me suivre et on va vous montrer.
00:13:27Déjà, regardez la place extérieure.
00:13:28Ici, c'était vraiment une zone de non-droit.
00:13:30Personne ne pouvait venir ici à part les associations, à part les sans-papiers
00:13:34qui avaient également occupé le parc juste à côté.
00:13:37Donc, vous pouvez voir que c'est jonché de détritus,
00:13:39à la fois des bouteilles de verre, des bouteilles en plastique, des mouchoirs,
00:13:42il y a à peu près de tout.
00:13:43Les murs et les vitres du théâtre de la Gaieté Lyrique
00:13:46sont évidemment tous collés par des autocollants,
00:13:50des autocollants divers, des appels à la manifestation,
00:13:53zone antiraciste, désobéissance, résistance, etc.
00:13:56Quand on regarde à l'intérieur du théâtre,
00:14:00il faut savoir que c'est sans dessus-dessous.
00:14:02Alors, vous allez peut-être le voir, comment dirais-je, difficilement,
00:14:06mais à l'intérieur, vous avez effectivement des détritus sur les tables, par terre,
00:14:11vous avez des affiches un petit peu collées partout,
00:14:13vous avez des matelas au fond du couloir là-bas.
00:14:16Bref, ça ne ressemble plus vraiment à un théâtre,
00:14:18il va falloir rénover les lieux, les nettoyer.
00:14:21Et ce que je voulais vous montrer également,
00:14:23avant de vous redonner l'antenne Jean-Marc,
00:14:24regardez, je vais demander à Axel de me suivre,
00:14:26regardez ces inscriptions.
00:14:28Ces inscriptions, elles ont été faites durant l'occupation des trois mois.
00:14:32Vous avez par exemple Paris Antifa, très bien.
00:14:34Alice Cordier, que l'on connaît très bien sur notre antenne
00:14:37et qui a l'habitude de venir exposer son opinion,
00:14:40comme tout le monde d'ailleurs, Alice Cordier, va crever.
00:14:43Nous avons également un flic, une balle, justice sociale.
00:14:45Ce genre de tags, ce genre d'autocollants,
00:14:49ont été appliqués ici, dans le quartier,
00:14:52sur ce théâtre de l'Aguette et l'Éric,
00:14:54durant les trois mois d'occupation,
00:14:55par ces 450 sans-papiers,
00:14:58qui pour la plupart, il faut le reconnaître, sont très gentils.
00:15:01Nous avons discuté avec quelques-uns d'entre eux
00:15:03qui venaient de la Côte d'Ivoire, du Sénégal,
00:15:06qui sont, c'est vrai, dans une détresse particulièrement importante.
00:15:10En revanche, les militants d'extrême-gauche, il faut le reconnaître,
00:15:13empêchaient les journalistes ce matin de travailler.
00:15:15Les forces de l'ordre étaient obligées d'intervenir
00:15:17pour nous protéger, nous-mêmes, ces mêmes militants
00:15:19qui traitaient absolument tous les journalistes de fachos, etc.
00:15:23Tout ce que vous avez pu voir sur les murs.
00:15:24– Merci beaucoup, Augustin, avec les images d'Axel Raybaud.
00:15:27Votre témoignage est incroyable,
00:15:28il y a beaucoup, beaucoup de choses dans ce témoignage,
00:15:29donc ça va nous servir pour en débattre.
00:15:31On vous retrouve tout à l'heure, juste après 11h,
00:15:33pour faire un nouveau point avec vous.
00:15:34On est également en direct avec Amaury Bucot,
00:15:36journaliste police-justice à Valeurs Actuelles.
00:15:37Bonjour Amaury, je voulais vous avoir ce matin,
00:15:40parce que c'est vous qui, dans un premier temps,
00:15:42pour un documentaire qui sera diffusé mercredi soir sur CNews,
00:15:45avez rencontré Elia, qui était la propriétaire du restaurant,
00:15:49justement, qui nous a tous émus.
00:15:52Mais ce qui est dingue, c'est qu'il a fallu ça pour que ça bouge,
00:15:54il a fallu ce documentaire, il a fallu qu'elle vienne
00:15:56sur ce plateau ici, vendredi, pour que, enfin, les choses bougent,
00:15:59alors que depuis décembre, il ne se passait rien.
00:16:02– Oui, j'ai remarqué, en fait, je me suis aussi rendu hier,
00:16:05de nouveau sur les lieux, j'ai été aussi ce matin
00:16:07avec Augustin Donatieux pour voir un peu ce qui se passait.
00:16:10Et moi, ce qui m'a frappé, surtout ce matin,
00:16:11c'est le décalage entre la réalité de l'opération en cours,
00:16:14qui est une opération d'ordre public, d'évacuation,
00:16:16j'allierais dire totalement pragmatique,
00:16:19et le discours à la fois médiatique et politique des militants et des médias.
00:16:24Si vous voulez, toute la nuit, vraiment, ça a duré toute la nuit,
00:16:26il y a des militants d'extrême-gauche qui sont réunis
00:16:29devant le théâtre de la Gaie-Tégérique, avec la peine notamment d'hommes politiques,
00:16:34avec des discours sur l'antifascisme, sur le racisme, sur l'extrême-droite,
00:16:38donc vraiment des gens qui ne sont pas dans le réel,
00:16:40mais qui sont dans un discours politique.
00:16:42Et malheureusement, de nombreux médias, avec un billet immigrationniste,
00:16:46qui continuent à avoir cette espèce de déni de la réalité,
00:16:49qui parlent de mineurs isolés ou qui, comme Patrick Cohen,
00:16:51se demandent pourquoi on évacue un théâtre qui ne dérange personne,
00:16:54alors que quand on va sur le terrain, on voit très bien
00:16:56que toute la vie du quartier est entièrement perturbée par ce qui se passe.
00:17:01Et personne aussi dans ces médias, notamment du service public,
00:17:04n'évoque les militants d'extrême-gauche.
00:17:05Ce ne sont pas des militants humanitaires qui étaient là ce matin,
00:17:08c'étaient des militants politiques.
00:17:10Et donc ça, c'est pour le discours.
00:17:11Et dans les faits, on avait simplement, ce matin,
00:17:13une opération pour faire respecter l'État de droit,
00:17:15c'est-à-dire que ces 400 personnes dans ce théâtre menaçaient l'ordre public.
00:17:20Il y avait des risques d'incendie, il y a eu des bagarres,
00:17:22il y avait des journalistes qui se sont fait agresser
00:17:24devant le théâtre de la Gaîté.
00:17:27Et donc, oui, c'est ce décalage qui est assez impressionnant
00:17:29quand on va sur le terrain.
00:17:31Et puis, ce qui était très intéressant aussi,
00:17:32c'est de voir que ce matin, ce n'étaient pas des migrants
00:17:35qui étaient en première ligne face à la police.
00:17:37J'allais dire qu'ils étaient extrêmement minoritaires.
00:17:40On le voit à la couleur de peau,
00:17:41puisque ce sont des migrants subsahariens.
00:17:43Et en fait, c'étaient principalement des militants politiques,
00:17:46je vous dis, qui étaient là et qui empêchaient
00:17:48les forces de l'ordre d'intervenir,
00:17:50alors qu'on sait très bien, et ces militants le savent,
00:17:52que la situation ne pouvait pas perdurer
00:17:54et qu'il fallait procéder à cette évacuation.
00:17:56Mais ils étaient là, et ils étaient là d'ailleurs.
00:17:58Et parfois, on a l'impression qu'ils empêchaient les migrants de partir,
00:18:00puisque moi, je l'ai très bien vu de là où j'étais.
00:18:02Certains migrants sont passés par le square en face de la Gaîté lyrique
00:18:05avec un sac pour échapper à la Nace,
00:18:08puisqu'en fait, ils étaient pris en tronaille entre,
00:18:10d'un côté, les militants de l'extrême gauche associatifs,
00:18:13et de l'autre, les policiers qui s'affrontaient.
00:18:15Et eux, les migrants, quelque part, on se disait,
00:18:16mais qu'est-ce qu'ils font là ?
00:18:18Et en fait, eux étaient passés totalement en second plan.
00:18:20Et alors, le dernier point qui a été très intéressant aussi,
00:18:22c'est de voir que ces mêmes militants
00:18:25qui ont appelé à venir manifester,
00:18:27donc qui se sont fortement mobilisés pour s'opposer à la police,
00:18:31ont passé des appels sur les réseaux sociaux,
00:18:33mais ils n'ont jamais passé d'appel à recueillir ces migrants,
00:18:36à faire oeuvre de solidarité pour recueillir ces migrants chez eux.
00:18:39Alors que finalement, c'est ça la question au départ.
00:18:41Pourquoi ils manifestent ?
00:18:42C'est parce qu'ils ne veulent pas que ces gens se retrouvent à la rue.
00:18:44Mais plutôt que de manifester,
00:18:46de se mettre en collectif pour les accueillir chez eux,
00:18:48ils ont préféré se mettre en collectif pour affronter la police.
00:18:51Et ça, c'était très impressionnant à voir sur place.
00:18:54– Merci beaucoup à Maury Bucaud, journaliste,
00:18:55police, justice à Valeurs Actuelles.
00:18:56Merci pour ces explications.
00:18:58On continue à suivre, bien évidemment, dans cette édition spéciale,
00:19:01ce qui se passe.
00:19:01Vous voyez nos images d'ailleurs en direct à gauche,
00:19:03avec ce théâtre qui, désormais, a été libéré par les forces de l'ordre.
00:19:07Ce qui est assez étonnant d'ailleurs,
00:19:08c'est qu'il a fallu aller, on va dire quoi,
00:19:09trois heures pour libérer ce théâtre.
00:19:11Et donc, ça aurait pu être fait bien plus tôt.
00:19:13Ça fait trois mois, depuis début décembre, c'était occupé.
00:19:16En trois heures, l'histoire a été réglée.
00:19:18Gaëtan Chloreau, quel est votre regard sur ce qui s'est passé
00:19:21à la fois ce matin et ce qui s'est passé depuis trois mois
00:19:24dans ce théâtre de la Gaieté ?
00:19:25– Alors ce matin, ce qui est très intéressant,
00:19:26c'est que nous, on avait nos journées sur place
00:19:28et on a eu comme information qu'hier soir déjà,
00:19:31les clandestins sur place étaient prêts à partir.
00:19:33Ils étaient d'accord pour aller être relogés
00:19:36et que c'est les associations d'extrême-gauche
00:19:38qui ont interdit aux clandestins de partir dès hier soir.
00:19:41C'est pour ça qu'on a eu cette opération ce matin.
00:19:43Il y a donc un agenda idéologique de l'extrême-gauche
00:19:46qui, aujourd'hui, est sans frontières.
00:19:48Il veut faire venir tous les clandestins de la terre en France,
00:19:50mais ce n'est pas à eux de les traiter.
00:19:52Ça veut dire que c'est à l'État de les reloger.
00:19:54Maintenant, la suite, ça va être quoi le problème ?
00:19:56Parce que ces clandestins ne vont pas être renvoyés dans leur pays.
00:19:58Ils vont être dispatchés partout en France.
00:20:00On parle d'aller d'abord à Orléans
00:20:02et après pour être dispatchés dans les provinces françaises.
00:20:05Mais les provinces françaises, elles n'ont rien demandé.
00:20:07Pourquoi est-ce qu'on va mettre 400 clandestins
00:20:08dans les provinces françaises ?
00:20:10C'est quoi ? Pour quelle raison ?
00:20:11– En fait, on attend qu'il y ait une décision judiciaire
00:20:14pour savoir s'ils sont considérés comme migrants clandestins ou pas.
00:20:16– Mais ils sont clandestins, factuellement.
00:20:18La question, c'était est-ce qu'ils sont mineurs ou pas.
00:20:21Mais la question, alors mineurs, pour tous ceux qui ont vu les images,
00:20:25alors je ne peux pas dire qu'ils ne sont pas mineurs,
00:20:27sauf que la justice est même bloquée.
00:20:29On voit que la France a été condamnée pour avoir fait un test osseux
00:20:32sur un clandestin mineur qui avait refusé, etc.
00:20:34Donc, quoi qu'il arrive, on est bloqués.
00:20:35On est bloqués par tous les niveaux, judiciaire, policier.
00:20:38– Maître Lebesguine, je vous vois réagir, bien évidemment,
00:20:40à ce que dit Garenge Tocquerel.
00:20:42D'abord, je voudrais savoir qu'est-ce que vous pensez
00:20:43de cette évacuation, ce matin ?
00:20:45Vous qui êtes plutôt, on va le dire, côté clandestin.
00:20:48– Je ne sais pas, mais pourquoi vous dites que je suis du côté clandestin ?
00:20:52Je suis du côté humain.
00:20:53Je crois que, comme tout le monde,
00:20:55cette évacuation est parfaitement légale.
00:21:00Il vient d'arrêter la préparation de police de Paris.
00:21:02– Elle vous choque ou pas ?
00:21:03– Elle me choque à partir du moment…
00:21:04Alors, à partir du moment où on ne prend pas en compte
00:21:07les situations individuelles, parce que, d'après ce que j'ai pu entendre,
00:21:12en fait, vous avez beaucoup de migrants d'origine sud-saharienne.
00:21:15Et ce qu'il faut savoir, tous les migrants qui viennent du Mali sud-saharienne,
00:21:20il y a souvent des mineurs, c'est souvent des mineurs isolés.
00:21:23Ce n'est pas les Algériens qu'il y a en France où il y a des mineurs isolés.
00:21:26Donc, en fin de compte, on ne peut pas les considérer comme des migrants,
00:21:29on peut les considérer comme des enfants,
00:21:31puisque le droit, en fait, ne prend pas en compte…
00:21:33– Enfant et migrant, les deux ne sont pas incompatibles.
00:21:36– En fait, le statut juridique qui prédomine, c'est le statut d'enfant.
00:21:39– Mineur isolé.
00:21:39– Il faut protéger.
00:21:40– Mineur isolé, c'est ça.
00:21:41– Mineur isolé, tout à fait.
00:21:42Donc, à partir de là, il y a tout un processus…
00:21:45– Mais est-ce que vous comprenez qu'on a évacué la gaieté lyrique,
00:21:47pour vous reposer autrement la question, parce que je n'ai pas eu de réponse.
00:21:49– Non, la réponse, c'est l'évacuation illégale, après ce qui…
00:21:52– Mais vous, est-ce que vous comprenez ?
00:21:54Je ne vous demande pas si c'est légal,
00:21:55je vous demande est-ce que vous, vous comprenez qu'on ait décidé
00:21:57d'évacuer la gaieté lyrique, comme Patrick Cohen sur France 5,
00:22:01vous dites, pourquoi on évacue ça, il n'y a pas de problème.
00:22:03– Je comprends qu'il y ait une évacuation,
00:22:05mais la question qui se pose, c'est qu'est-ce qu'ils vont devenir, ces migrants ?
00:22:08Est-ce qu'il y a une prise en charge ?
00:22:09Est-ce qu'il y a un hébergement, etc. ?
00:22:11– Alors, la prise en charge a été proposée, je vous le remercie.
00:22:13– Est-ce qu'on va arrêter de traiter leur dossier ?
00:22:14– Jean-Pierre Colombiès, policier.
00:22:15– Ce qui a été proposé, à un moment donné,
00:22:16il va falloir peut-être arrêter la plaisanterie à ce niveau-là,
00:22:19au niveau des mineurs, qui sont mineurs, comme moi, je ne suis pastre en bâtiment.
00:22:22– Ça, tu ne sais pas.
00:22:23– On sait que c'est l'excuse voulue, enfin, c'est l'excuse bateau,
00:22:27qui sert de prétexte à des associations dont c'est le fonds de commerce, à vrai dire.
00:22:31– Non. – On sait très bien.
00:22:32On sait très bien que ces associations ont dite antifa,
00:22:34dans un pays qui n'est pas encore, de mon point de vue,
00:22:36au niveau du fascisme tel qu'on peut le définir historiquement.
00:22:39Mais bon, ça leur permet de vivre et de survivre dans l'espace médiatico-politique.
00:22:44Ça, c'est le premier point.
00:22:45De deux, on leur a proposé, effectivement, des solutions de logement
00:22:48que ces dites associations ont refusées.
00:22:51Il y a un point très important, je pense que pourquoi ça a duré aussi longtemps,
00:22:54c'est que la préfecture de police est confrontée à un dilemme.
00:22:57C'est qu'il y a, effectivement, une obligation à évacuer le lieu.
00:23:01Je reviendrai sur ce qu'a dit Patrice Cohen, c'est assez rigolo d'ailleurs.
00:23:04– On va en parler, on y reviendra.
00:23:06– C'est assez surréaliste, mais moi, je me mets à la place du préfet de police
00:23:08parce qu'il sait très bien qu'une intervention dans cette configuration-là,
00:23:11avec cette noria d'association,
00:23:14va s'opposer à la difficulté politique avec la mairie de Paris.
00:23:19– Voilà, c'est ce que j'allais vous dire, en fait.
00:23:20Le problème, c'est la mairie qui a bloqué, c'est la mairie de Paris qui a bloqué.
00:23:23– On sait très bien qu'idéologiquement parlant,
00:23:25la mairie n'est pas du côté de sa population.
00:23:28On le sait parfaitement bien et c'est ça qui pose problème.
00:23:31– Dites pas tout, parce que l'émission, elle dure jusqu'à midi,
00:23:34donc dites pas tout d'un tout, mais gardez-en un peu.
00:23:36– Je le trouve très choquant.
00:23:38– Michel Fayad, est-ce que vous avez le sentiment qu'il fallait presque le faire plus tôt ?
00:23:42– Bien sûr qu'il fallait le faire plus tôt, la décision, elle s'est faite,
00:23:45le tribunal administratif avait donné ses conclusions déjà il y a plus d'un mois,
00:23:49donc l'évacuation, elle s'est faite au-delà des 30 jours
00:23:52qui étaient demandés par la justice, donc bien entendu, on est en retard.
00:23:56Mais au moins, ça a été fait.
00:23:57Par contre, ce que je veux dire, en plus de ce que vous avez dit,
00:23:59qui est extrêmement juste, c'est aussi le fait que ces associations,
00:24:03les organisations soi-disant non-gouvernementales,
00:24:05je dis non-gouvernementales parce qu'elles sont quand même financées
00:24:09à plus de deux tiers ou trois quarts par l'État français.
00:24:11Donc en fait, ces associations, elles sont en train de combattre
00:24:15des décisions de justice rendues au nom de l'État français,
00:24:19tout en étant financées par l'État français.
00:24:21Il y a quand même un problème, il faut que le gouvernement
00:24:24prenne ses responsabilités, c'est les associations qui combattent
00:24:27des décisions de justice rendues au nom de l'État français,
00:24:32au nom du peuple français, on doit leur retirer le financement public.
00:24:36C'est impossible de continuer à avoir un financement public
00:24:39pour combattre des décisions de l'État.
00:24:40– Maître, ça vous fait ragir ?
00:24:41– Oui, ça me fait ragir, parce que ce que vous dites,
00:24:43c'est complètement faux en fait.
00:24:44Moi, je connais bien ces associations.
00:24:46Certaines organisations, effectivement, sont plus ou moins financées
00:24:50par l'État, mais très, très partiellement, et c'est les grosses,
00:24:53les très, très grosses associations.
00:24:54Là, a priori, bon, je…
00:24:56– Mais est-ce que ces associations ne sont pas en train d'utiliser
00:24:58ces mineurs isolés, s'ils le sont, ces migrants, s'ils sont majeurs,
00:25:01est-ce qu'ils ne sont pas en train de les utiliser
00:25:02pour en faire des objets politiques et ne pas s'occuper d'eux ?
00:25:06Parce qu'excusez-moi, mais quand il y a 400 mineurs
00:25:08qui sont dans un théâtre, où tous les témoignages qu'on a eus,
00:25:11moi, je ne connais pas ce théâtre pour être honnête,
00:25:13mais tous les témoignages nous disent qu'il y a 3 WC.
00:25:16On fait passer 3 mois à 400 personnes avec 3 toilettes,
00:25:20il n'y a pas de douche, il n'y a rien.
00:25:21Est-ce qu'il n'y a pas une utilisation ?
00:25:23Parce que ces gens sont malheureux à l'intérieur, forcément.
00:25:25– Attendez, parce qu'en fait, ils ont occupé ce théâtre
00:25:29depuis le mois de décembre, je vous rappelle qu'au mois de décembre,
00:25:32il faisait extrêmement froid.
00:25:33– On va voir des images de l'intérieur d'ailleurs.
00:25:34– Il faisait extrêmement froid, donc à partir du moment
00:25:36où on leur propose un hébergement, il faut bien qu'ils se protègent.
00:25:40Deuxièmement, concernant les associations, en principe,
00:25:44ces associations ne sont pas, comme dit votre reportage d'extrême-gauche,
00:25:47à part, effectivement, il y a peut-être des associations politiques…
00:25:50– Ils ne sont pas d'extrême-droite, non.
00:25:51– Les associations qui s'occupent des migrants, ou des étrangers en général,
00:25:56en fait, c'est des associations qui aident…
00:25:58– Est-ce qu'elles n'exploitent pas ces migrants ?
00:26:00– Non, elles n'exploitent pas pas du tout.
00:26:01– Bien sûr qu'elles exploitent, c'est la preuve.
00:26:02– Il suffit qu'il y ait quelques associations que vous qualifiez d'extrême-gauche
00:26:05qui se sont mêlées au brouhaha dans le théâtre, et qui aient un sens à ça.
00:26:09– On va reprendre le débat dans un instant, on va faire le CNews Info,
00:26:11parce qu'on est à la bourre comme tous les jours.
00:26:12On va faire le CNews Info, on en reparle dans un instant,
00:26:14et puis on va retourner sur place, parce que moi, Augustin m'a dit quelque chose,
00:26:16Augustin Donadieu qui est sur place, m'a dit quelque chose qui m'a vraiment intrigué tout à l'heure,
00:26:20il m'a dit que la plupart des propositions d'hébergement sont refusées,
00:26:24donc je ne comprends pas pourquoi.
00:26:25Donc on va demander à Augustin s'il a été aï là-dessus, parce que ça m'intéresse quand même.
00:26:29Ces gens demandent à vivre en France, on leur offre un hébergement et elles refusent.
00:26:33Excusez-moi, il y a un truc qui ne colle pas, qui tendrait à prouver
00:26:36qu'ils sont manipulés par les associations qui veulent faire du buzz.
00:26:39Le CNews Info, sommeil à l'abîmé.
00:26:41Tsah l'ordonne aux Gazaouis d'évacuer les zones frontalières.
00:26:48Israël combattra à Gaza tant que tous les otages ne seront pas rentrés.
00:26:52Déclaration du ministre de la Défense suite au bombardement sans précédent
00:26:56menée cette nuit dans l'enclave palestinienne.
00:26:58Des attaques qui auraient fait plus de 330 morts selon le Hamas,
00:27:02dont le chef de son gouvernement à Gaza.
00:27:05Le procès de la mort de Caramel débute aujourd'hui en Ariège.
00:27:08Je vous rappelle que le 20 novembre 2021, un chasseur qui participait à une battue
00:27:13avait tué l'ours qu'il avait gravement blessé, le traînant sur plusieurs mètres.
00:27:17Quinze autres chasseurs et lui feront face à 19 associations environnementales
00:27:22au tribunal de Foix.
00:27:24Et puis plus que quelques heures, ils retrouveront le plancher des vaches.
00:27:28Les astronautes bloqués depuis neuf mois en orbite ont quitté l'ISS
00:27:31pour rejoindre la Terre.
00:27:33Et selon l'agence spatiale américaine,
00:27:35il doit même errir au large de la Floride dès ce soir.
00:27:4011h06 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:27:42Maître, vous me dites que ces associations, elles manipulent les migrants,
00:27:46c'est des associations d'extrême-gauche, de toute façon...
00:27:48Enfin, vous avez vu les messages que nous a montrés Augustin Donadieu il y a un instant ?
00:27:54Vous n'avez pas le sentiment qu'il y a un message politique ?
00:27:58Il y a un message de haine en plus.
00:27:59En ayant ce type de message, en fait, vous jetez l'opprobre sur toutes les associations.
00:28:03Ah, c'est nous qui jetons ? En fait, c'est génial.
00:28:05Parce que vous ne critiquez pas les messages, vous critiquez nous qui montrons les messages.
00:28:09Vous n'avez pas posé la question, donc, voilà.
00:28:11C'est surréaliste.
00:28:11Non, non, mais attendez, vous ne pouvez pas mettre toutes ces associations de gauche
00:28:15dans le paquet, ce n'est pas possible.
00:28:18Vous ne pouvez pas mettre toutes les associations qui sont présentes sur place,
00:28:20d'ailleurs dans tous les migrants.
00:28:21Mais ces messages, c'est une honte absolue, ces appels à la mort que nous avons traduits.
00:28:26Non, non, les messages, je suis d'accord avec vous.
00:28:27Les messages qui ont été sexuellés ?
00:28:28Ben oui, mais vous expliquez que c'est nous parce qu'on les montre et qu'on jette l'opprobre.
00:28:32On ne peut pas faire de la généralisation, ce n'est pas possible.
00:28:36D'accord, mais donc quand ça existe, on fait de la généralisation.
00:28:38On va retrouver Augustin, justement, parce qu'on parle beaucoup de lui dans cette émission.
00:28:40Augustin Donadio qui est sur place avec Axel Raybaud, et c'est normal parce que c'est
00:28:44notre envoyé spécial qui nous explique concrètement comment les choses se passent.
00:28:47Augustin, vous avez dit quelque chose d'important tout à l'heure.
00:28:49Vous avez dit qu'a priori, donc, la plupart des propositions de relogement ont été refusées.
00:28:57Oui, effectivement, c'est ce que nous a dit le directeur de la communication de la préfecture
00:29:01de police de Paris, qui nous a affirmé, entre autres, beaucoup d'autres informations,
00:29:05bien sûr.
00:29:06Celle-ci qui semble primordiale, c'est qu'effectivement, les places d'hébergement proposées à ces
00:29:13sans-papiers étaient, dans la grande majorité, refusées par ces mêmes sans-papiers, parce
00:29:20que, je cite, à cause d'un militantisme important.
00:29:23Ce sont les mots de l'interlocuteur avec lequel je me suis entretenu tout à l'heure.
00:29:27D'ailleurs, un confrère de France 3 était à côté.
00:29:30Nous avons eu cette surprise.
00:29:33Après coup, nous avons, avec Axel Rebaud derrière la caméra, retracé un petit peu
00:29:38ce que nous avions vu depuis 4 heures du matin que nous sommes présents ici.
00:29:41Effectivement, nous n'avons pas vu de cars.
00:29:43Vous savez qu'en cas d'expulsion, ça a déjà été le cas dans le centre de la capitale,
00:29:48de campements illégaux, il y a des cars, soit de la RATP, des cars de police qui sont
00:29:52affrétés, réquisitionnés, pour emmener ces sans-papiers dans des centres d'hébergement.
00:29:57En l'occurrence, en ce moment, ils proposaient des hébergements dans des sasses d'accueil
00:30:02temporaire.
00:30:03Là, ce matin, aucun car, aucun bus n'a été réquisitionné.
00:30:06Et il est vrai que nous avons vu des dizaines, des centaines de sans-papiers, de migrants
00:30:11partir à pied, certains en sandales, d'autres en tongs, avec un sac poubelle à la main,
00:30:17avec leurs affaires à l'intérieur.
00:30:19Et ces personnes suivent effectivement ces militants d'extrême gauche, ce qui rejoint
00:30:24donc le discours porté par la préfecture de Paris tout à l'heure.
00:30:29J'ai encore deux questions à vous poser, Augustin.
00:30:31La première, c'est est-ce qu'on sait du coup ce que vont devenir ces migrants s'ils
00:30:34refusent les hébergements ? Qu'est-ce qu'ils vont devenir ?
00:30:37Alors, aucune information à ce niveau-là.
00:30:42Il aurait fallu suivre effectivement ces migrants, ces militants d'extrême gauche qui partaient
00:30:46un petit peu dans les rues, poussés par les CRS et gendarmes mobilisés.
00:30:50On a demandé à cette personne de la préfecture quels étaient les sas d'accueil temporaire
00:30:55qui étaient proposés, dans quelle ville.
00:30:56Il a refusé de répondre à cette question, disant qu'il n'avait pas les villes exactes
00:31:02et que dans tous les cas c'était une information confidentielle.
00:31:05Ces personnes vont probablement errer dans les rues de la capitale et pourquoi pas se
00:31:09retrouver au Jardin des Halles, Porte de la Villette, comme ça a déjà été le cas
00:31:13dans le passé.
00:31:14On en a d'ailleurs déjà beaucoup parlé dans votre émission, Jean-Marc.
00:31:18Ce que je peux vous dire, c'est que ces personnes étrangères qui sont sans papier étaient
00:31:23dans un désarroi total.
00:31:24Elles étaient spectatrices de ce qui se passait.
00:31:27Et Amaury Bucolle l'a très bien dit tout à l'heure, nous étions ensemble ce matin
00:31:29et nous avons été spectateurs de ce qui s'est passé.
00:31:32Ces sans-papiers regardaient, voyaient la scène de ces militants qui vociféraient,
00:31:38qui hurlaient sur la police, sur les journalistes également, et ces migrants qui étaient derrière
00:31:42avec leur sac, ou même à côté, et qui regardaient et qui eux, par contre, ne tapaient pas dans
00:31:47les mains, ou tout au plus, dansaient sur du djembé.
00:31:50C'était vraiment ça l'ambiance ce matin, évidemment avec quelques moments de tension
00:31:55lorsque la police a souhaité rentrer sur le parvis de ce théâtre de la gaieté lyrique
00:32:01et que les militants ne les ont pas autorisés, si je puis dire, à rentrer.
00:32:05Dernière question rapide, Augustin.
00:32:06Je voulais savoir quelles sont vos conditions de travail, qu'elles ont été, parce que
00:32:10là on vous voit bien évidemment c'est plus calme, mais quelles ont été vos conditions
00:32:12de travail ce matin ? Parce que ça c'est intéressant aussi de comprendre comment les
00:32:16associations traitent les journalistes.
00:32:18Alors, ça a été très compliqué.
00:32:22Je vais essayer de vous montrer et de vous faire découvrir avec Axel notre environnement
00:32:25de travail.
00:32:26Vous avez le théâtre de la gaieté lyrique qui est juste derrière moi, vous avez à
00:32:29droite l'entrée du parvis, et sur la gauche, et je vais demander à Axel de retourner la
00:32:34caméra à gauche, une autre entrée.
00:32:35Nous étions à cette entrée que vous voyez à l'écran actuellement tout à l'heure,
00:32:38nous étions à cet endroit-là.
00:32:39Évidemment, vous l'avez remarqué, regardez le micro que je tiens dans la main, il n'a
00:32:43pas la bonnette CNews.
00:32:44Pourquoi ? Pour ne pas être identifié.
00:32:45C'est le cas de nos collègues, de nos confrères des autres chaînes.
00:32:48Nous ne sommes pas identifiables pour éviter toute attaque de ces militants.
00:32:52Malgré cela, ces personnes nous ont demandé à plusieurs reprises « pour quels médias
00:32:56travaillez-vous ? ». Dans ces cas-là, on répond à cette question en restant un petit
00:33:02peu évasif.
00:33:03Malgré tout, ils pensaient m'avoir vu par exemple sur des médias alternatifs.
00:33:07C'est le cas de votre invité qui travaille chez Frontières.
00:33:09On m'a pris pour un journaliste de Frontières.
00:33:11Parfois, on me prend également pour un journaliste de BFM TV ou d'autres.
00:33:15À ce moment-là, c'est un déchaînement de violences verbales, de menaces.
00:33:19Et ce matin, à cet endroit, juste derrière moi, ça a été presque un déchaînement
00:33:24de violences physiques jusqu'à l'intervention évidemment de nos agents de sécurité et
00:33:27surtout de la police, des CRS qui étaient présents à moins de 10 mètres de nous et
00:33:32qui ont très rapidement pu intervenir, nous séparant de nos agresseurs et en repoussant
00:33:38évidemment ces militants d'extrême gauche qui n'avaient qu'une envie, c'était de
00:33:41venir au contact.
00:33:42Sauf que nous sommes là pour faire notre travail, alors nous avons fait le tour, nous
00:33:44sommes allés sur l'autre entrée, juste ici, et là, une nouvelle fois, nous nous
00:33:50sommes mis en place, comme là je suis en train de le faire, pour faire un duplex en
00:33:53direct.
00:33:54À ce moment-là, les insultes, les menaces ont recommencé.
00:33:59C'est à ce moment-là qu'un lieutenant de police est venu nous voir et nous a demandé
00:34:04« vous êtes en direct ? ». Je lui ai répondu que oui.
00:34:06Il nous a dit « je vous conseille de sortir du dispositif et de vous éloigner, vous vous
00:34:11mettez derrière nous parce que là, ils sont très agités ».
00:34:13Et ce sont ces mots.
00:34:14Nous avons obtempéré puisqu'on n'est pas là non plus pour prendre des risques et nous
00:34:18sommes là pour informer les téléspectateurs, donc on le fait dans les meilleures conditions
00:34:22qui soient.
00:34:23Mais c'est vrai que c'est assez compliqué et surtout, il faut garder son calme Jean-Marc.
00:34:26Effectivement.
00:34:27Merci beaucoup Augustin.
00:34:28Merci à Axel Raybaud également qui est avec vous.
00:34:29Merci pour tout votre travail.
00:34:30On vous retrouvera un peu plus tard dans cette émission, mais c'était vraiment très très
00:34:33intéressant de prendre le temps de comprendre comment vous avez travaillé ce matin sur
00:34:38place.
00:34:39Pour tout vous dire, on avait prévu d'y aller jeudi, nous, on devait venir sur place jeudi,
00:34:42on devait faire une heure et demie d'émission en direct, on était en train de monter ça,
00:34:45mais les choses se sont visiblement accélérées depuis Garenge-le-Rocan.
00:34:48C'est clair que la situation, elle est complexe sur place, mais ces associations, vous l'avez
00:34:53entendu, elles ont refusé les propositions d'hébergement, c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:34:57ces 400 mineurs qui étaient dans ce théâtre, on leur propose d'être au chaud parce qu'on
00:35:01est en hiver, il fait froid en plus, surtout en ce moment, il fait froid.
00:35:04Donc, ils vont se retrouver dans la rue, dans le froid et après, ces associations viennent
00:35:08nous raconter qu'elles sont là pour aider les migrants alors qu'elles les jettent dans
00:35:11la rue, dans le froid.
00:35:12– Comme l'a très bien dit votre journaliste, ce n'est pas les migrants, ce n'est pas
00:35:16les clandestins qui vont attaquer vos journalistes, c'est les associations d'extrême-gauche,
00:35:19ces associations d'extrême-gauche qui sont à l'inverse de l'humanité, parce que
00:35:23c'est des gens qui font tout pour essayer de garder ces gens dans la misère parce que
00:35:27c'est leur business.
00:35:28Les associations pro-migrants, aujourd'hui en France, touchent 1,1 milliard d'euros
00:35:32d'aide de l'État pour attaquer l'État toute la journée devant les tribunaux pour
00:35:36faire régulariser les clandestins, il faut dissoudre ces associations pro-migrants qui
00:35:40sont extrêmement violentes, qui vont à l'encontre de l'intérêt des clandestins et par exemple,
00:35:45je peux vous donner un exemple très simple, nous on avait fait une enquête, on avait infiltré
00:35:48des associations d'extrême-gauche, d'ailleurs des associations pro-clandestins, elles forçaient
00:35:53les clandestins à les pointer pour aller faire des manifs comme sinon ils ne les aidaient
00:35:58pas pour avoir leur papier.
00:35:59Donc les associations de clandestins, et ça on l'a documenté, obligeaient les clandestins
00:36:03qui n'avaient pas envie à aller dormir dans la rue devant la préfecture, à aller
00:36:06faire des squats, à aller à des manifs, sinon ils les menaçaient de ne pas les aider
00:36:10pour aller faire leur papier.
00:36:12Donc ces associations d'extrême-gauche, pro-clandestins, il faut absolument les dissoudre, le ministre
00:36:16de l'Intérieur doit s'occuper du cas de ces gens qui sont violents, agressifs, menaçants
00:36:21et qui en plus utilisent les clandestins pour faire tourner un business, le business des clandestins.
00:36:26Réponse de Maître David Lébesquy.
00:36:28Alors premièrement, des journalistes ont été menacés.
00:36:31Oui, comme le vient de le dire.
00:36:33Bah non, parce que la police est intervenue, vous avez entendu ce que nous a raconté le
00:36:38ministre de l'Intérieur.
00:36:39Oui, elle est intervenue, mais apparemment il n'y a pas eu d'arrestation, donc il n'y
00:36:40a pas eu d'infraction pénale.
00:36:41Apparemment, ça n'a pas été...
00:36:42D'accord, donc il fallait qu'ils se fassent casser la gueule, c'est ça ?
00:36:45Il fallait qu'ils se fassent casser la gueule pour que vous le preniez en compte ?
00:36:48Non, mais des menaces...
00:36:49On a une équipe qui, ce week-end, s'est fait attaquer.
00:36:51Non, mais s'il y avait eu vraiment des menaces physiques récurrentes, la police n'aura
00:36:54pas hésité.
00:36:55La police s'est intervenue, c'est surréaliste, excusez-moi, mais votre discours, il est surréaliste.
00:37:02Ah, pas du tout.
00:37:03Non, non, il est complètement contre.
00:37:04Mais à chaque fois, vous minimisez tout, c'est-à-dire qu'on a une équipe qui se fait
00:37:08attaquer samedi.
00:37:09Il n'y a pas eu d'arrestation.
00:37:10On a aujourd'hui Augustin Denadu qui vous dit qu'il a été menacé et que ça a failli
00:37:13en venir aux attaques physiques, que la police a dû intervenir.
00:37:16Bah, je le condamne.
00:37:17Et vous dites, oui, mais il ne s'est rien passé, il n'y a pas eu d'arrestation.
00:37:19Mais ça, on sait à partir du moment où il n'y a pas eu d'arrestation, il n'y a pas eu d'infraction.
00:37:22Parce qu'ils n'arrêtent pas pour pas sauver la paix.
00:37:24Non, mais il y en aura peut-être demain.
00:37:25Je le condamne quand même.
00:37:26S'il a été menacé, je le condamne.
00:37:27Bah, il a été, il a été.
00:37:28En tout cas, ça n'a pas donné lieu à une arrestation.
00:37:30Ce n'est pas grave, tout ça, ce n'est pas grave.
00:37:31En fait, vous n'êtes pas tricot en bis.
00:37:33Pas du tout.
00:37:34Je suis juriste, c'est tout.
00:37:35Rien n'est grave.
00:37:36Je suis tout simplement juriste.
00:37:37Rien n'est grave.
00:37:38Jean-Pierre Colombias.
00:37:39Si on décrypte bien les images, je pense que vous le ferez à tête reposée, il y avait
00:37:45également parmi les associatifs quelques personnes qui portaient des échappes tricolores.
00:37:49Donc, je serais curieux de savoir à quels...
00:37:51C'était des députés, il y avait quelques députés de la France Insoumise qui étaient
00:37:56là surtout.
00:37:57Ou peut-être du conseil municipal, je ne sais pas.
00:37:58En tout cas, ils étaient parmi les associatifs.
00:38:01Donc, ça rend d'autant plus compliqué l'intervention des forces de l'ordre.
00:38:04Et ça, on ne peut que convenir que ça complique les choses à plus.
00:38:08Moi, ce que je voudrais savoir, c'est pourquoi la procédure a été si longue ? Ça, ça
00:38:12m'intéresse.
00:38:13Pourquoi est-ce qu'on a mis autant de temps ? On est avec Célia Barraud, journaliste
00:38:15au service de police-justice de CNews.
00:38:18Bonjour Célia.
00:38:19Est-ce que vous pouvez nous expliquer pourquoi ça a mis trois mois à bouger ?
00:38:22Eh bien Jean-Marc, pour rappel, la Gaîté Lyrique, c'est un bâtiment qui appartient
00:38:27à la Ville de Paris et qui est occupée par le théâtre de la Gaîté Lyrique.
00:38:32Quand il y a eu l'intrusion, le 10 décembre dernier, la préfecture de police de Paris
00:38:38pouvait intervenir dans les 48 heures, mais seulement si elle avait l'accord des personnes
00:38:45qui sont gestionnaires du site, c'est-à-dire la Gaîté Lyrique.
00:38:48Et la Gaîté Lyrique a d'abord refusé que la préfecture de police de Paris intervienne.
00:38:52La Ville de Paris, quant à elle, a mis un certain temps avant d'enclencher des procédures.
00:38:59Une procédure judiciaire devant le tribunal administratif de Paris a été enclenchée
00:39:05seulement en janvier dernier, ce qui a donné une décision d'évacuation de la part du
00:39:10tribunal administratif le 13 février dernier.
00:39:14Le tribunal demandait et donnait un délai à ses occupants, à ses collectifs, à ses
00:39:19militants d'évacuer dans un délai d'un mois.
00:39:22Le délai a donc expiré le 13 mars dernier et c'est donc avec ce délai expiré et aussi
00:39:28avec l'inaction et la non-saisie de la Ville de Paris d'engager des forces de l'ordre
00:39:33de la préfecture de police de Paris que le préfet Laurent Nunez a décidé de prendre
00:39:38ses responsabilités et face aux troubles à l'ordre public, à ses risques aussi,
00:39:43risques sanitaires, risques sécuritaires, puisque l'on rappelle qu'il y a quand même
00:39:47eu aussi un départ d'incendie, il y a le droit de retrait des salariés qui gestionnaient
00:39:53et aussi permettaient d'avoir quand même un contrôle des lieux qui a permis et a
00:39:59enclenché l'action du préfet de police de Paris.
00:40:01Donc c'est face à cette inaction de la municipalité que le préfet de police de
00:40:05Paris, en sa qualité de chef de la police, qu'il a décidé de mettre cette arrêtée
00:40:11et on peut quand même souligner qu'il a déposé cette arrêtée hier soir et donc
00:40:16il avait encore même toute la nuit pour libérer les lieux, pour récupérer leurs affaires
00:40:21et pouvoir éviter ce genre de scènes et ces affrontements que l'on a vus ce matin.
00:40:26Donc on voit que la procédure quand même dure depuis plusieurs mois, qu'il y a eu
00:40:30aussi des délais assez conséquents, plusieurs avertissements.
00:40:34Je le rappelle, dans l'arrêtée du préfet de police de Paris, on nous dit qu'il y
00:40:38a eu plusieurs bagarres au couteau, qu'il y a eu donc deux plaintes, on nous rappelle
00:40:43la décision du tribunal administratif de Paris, on parle de risques sérieux de troubles
00:40:47à l'ordre public et également la médiatisation autour de cette occupation qui soit ramenée
00:40:52d'autres migrants ou encore permettait à des collectifs de se rassembler et de susciter
00:40:58beaucoup plus de violences.
00:40:59Merci beaucoup Célia Barraud, journaliste police-justice à CNews, c'est intéressant
00:41:02de citer la médiatisation également parce que je pense que l'affaire n'a pas beaucoup
00:41:06été médiatisée depuis le mois de décembre, c'est vrai qu'il y a ce documentaire qui
00:41:11passe mercredi sur CNews, nous on s'en est saisi vendredi, le témoignage d'Elia qui
00:41:16sera avec nous d'ailleurs en direct dans un instant, le témoignage d'Elia cette restauratrice
00:41:20a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux, il y a eu une forte mobilisation autour d'Elia
00:41:24qui était chez nous vendredi et voilà, et tout à coup ça fait bouger les choses.
00:41:29Michel Fayad, ça veut dire qu'il y a quand même la pression médiatique qui est toujours
00:41:33importante dans ces cas-là ?
00:41:34Bien sûr, aujourd'hui on a des politiques qui dépendent beaucoup de la communication,
00:41:39des médias et donc effectivement lorsque les médias se saisissent d'une affaire qui
00:41:43prend de l'ampleur, parce qu'elle n'est pas seulement passée chez vous, elle est passée
00:41:46aussi sur la chaîne en tant que telle et puis aussi sur Europe 1, et puis Frontier
00:41:52en a parlé, donc en fait il y a eu beaucoup de médiatisation et à ce moment-là le ministre
00:41:56de l'Intérieur ne peut pas laisser les choses continuer à grossir, surtout que comme l'a
00:42:03dit à l'instant votre journaliste, il y avait la possibilité que d'autres migrants viennent
00:42:08de tout Paris ou de toute l'île de France.
00:42:10Mais déjà on est passé de 200, nous on en avait parlé une première fois assez rapidement
00:42:14en décembre quand ça s'est passé, ils étaient 100, 150 et puis ensuite fin décembre ils
00:42:18étaient 200 et là ils étaient quasiment 450, donc on voit qu'ils n'arrêtaient pas
00:42:22d'arriver en réalité ces migrants.
00:42:24Mais absolument, et justement c'est la preuve que ce que vous disiez tout à l'heure est
00:42:28faux, c'est-à-dire que c'est la preuve qu'il y a de gros collectifs qui sont derrière
00:42:31cette affaire, des collectifs qui sont subventionnés et donc qui dépendent de l'État et qui utilisent
00:42:36l'argent du fond.
00:42:37Vous vous adressez à Maitre Leperskine quand vous dites ça en lui disant c'est faux ?
00:42:39C'est la preuve qu'il s'est trompé, c'est la preuve qu'il avait tort, parce que c'est
00:42:43impossible que de petites associations qui viennent d'être créées, des petits trucs
00:42:45isolés puissent faire ce qui a été fait, qu'il y ait quasiment 500 personnes qui soient
00:42:50présentes, ça ne peut pas être le fait de petites associations nouvellement créées,
00:42:53c'est organisé, c'est préparé, c'est fait par des professionnels qui sont payés, qui
00:42:57parfois n'ont pas d'autre travail que de faire en fait le désordre dans la République
00:43:03et créer des problèmes par rapport à la justice, par rapport à l'État, par rapport
00:43:06à la police et par rapport aux journalistes.
00:43:08Donc tout ça c'est organisé, tout ça ça dépend de grosses associations qui sont
00:43:12subventionnées et ce n'est pas le fait de petites associations, vous avez tort.
00:43:15Non, je n'ai pas tort.
00:43:16En réponse de Maitre Leperskine.
00:43:17Je ne pense pas que depuis le mois de décembre vous êtes devant le théâtre de la gaieté
00:43:21pour voir en fait ce qu'il se passe, quelles sont les associations, parce que c'est facile
00:43:24en fait de jeter l'opprobre sur les associations sans les citer, donc à mon sens les arguments
00:43:29que vous invoquez ne sont pas du tout recevables.
00:43:32Mais citez-en, citez-en, citez-en, mais citez-en, vous me dites que je ne les connais pas.
00:43:37C'est vous en fait, c'est vous qui affirmez en fin de compte que c'est des collègues
00:43:40d'association qui instille en fait des migrants à ouvrir le théâtre, mais c'est à vous.
00:43:45Non, non, c'est à vous en fait, il ne faut pas renverser la charge de la France.
00:43:49Ça c'est typique de la gauche, typique de la gauche, typique.
00:43:52Vous faites des allégations, c'est à vous de démontrer, c'est à vous de démontrer
00:43:55des faits précis.
00:43:56Qu'est-ce que vous voulez dire Maitre ?
00:43:57Non, ce que je voulais dire, si c'est depuis le 10 décembre ce théâtre est occupé,
00:44:03en France c'est avec l'accord implicite de la mairie de Paris, je me permets de le dire
00:44:07parce que j'ai vécu moi, j'ai vécu en fait des théâtres occupés, et systématiquement
00:44:14on avait l'accord implicite de la mairie de Paris.
00:44:18Alors effectivement ça a été médiatisé, donc ils ont dû procéder à l'évacuation,
00:44:22mais bon il ne faut pas, voilà, mais alors pourquoi, deux minutes, pourquoi ils ont refusé
00:44:26les places d'hébergement, il faut quand même expliquer à ceux qui nous écoutent
00:44:29pourquoi ce refus.
00:44:30Il faut savoir que c'est la préfecture de police qui a proposé ces places d'hébergement,
00:44:35donc évidemment comme c'est la préfecture de police de Paris, comme sans doute il y
00:44:39a des sans-papiers qui étaient dans ce théâtre, effectivement ils ont refusé ces places d'hébergement
00:44:44parce qu'à partir du moment où vous acceptez…
00:44:46Je n'ai pas compris ce que vous dites.
00:44:47Attendez, laissez-moi terminer.
00:44:48À partir du moment où vous acceptez ce type de places d'hébergement, évidemment vous
00:44:52avez de grandes chances de finir en centre de rétention, parce que c'est la préfecture
00:44:55de police qui vous propose ces places d'hébergement, ce n'est pas des associations.
00:44:58Il n'y a pas de place dans les crâes, il n'y a pas de mineurs, on n'envoie pas de mineurs.
00:45:06Un chiffre qu'on me révèle à l'instance, il y a seulement 6 migrants qui ont accepté
00:45:12de monter dans un bus vers Rouen, voilà, 6 sur 450, donc ça confirme…
00:45:17On n'envoie pas de mineurs dans les centres d'hôpitalisation.
00:45:19Exactement.
00:45:20Oui mais parce qu'ils sont sans-papiers.
00:45:21Seulement 6 migrants ont accepté.
00:45:22Mais en France c'est sans-papiers, on a une vie merveilleuse, on leur donne tout, on
00:45:24leur donne des logements gratuitement, je me rappelle, on loge gratuitement des clandestins
00:45:28en France.
00:45:29Alors que des Français n'arrivent pas à se loger, aujourd'hui en France, la gentille
00:45:33préfecture de police propose de loger gratuitement des gens qui sont venus illégalement dans
00:45:37notre pays.
00:45:38Vous venez dans un parallèle en fait.
00:45:39Parce que vous préférez les laisser dans la rue comme ça.
00:45:41Non, il faut qu'ils retournent dans leur pays, il faut qu'ils retournent dans leur
00:45:43pays.
00:45:44Alors on est en direct avec celle qui est sans doute un peu le déclencheur de tout
00:45:48ça, c'est Elia qui est la gérante du Bestro, qui est juste à côté, bonjour Elia.
00:45:54Merci d'être avec nous Elia, d'abord je voulais savoir comment vous réagissez à
00:45:58tout ce qui s'est passé ce matin.
00:45:59En fait j'ai beaucoup d'émotions parce que je me dis qu'enfin le cauchemar que
00:46:05j'ai eu est fini, mais j'ai beaucoup d'émotions aussi pour ces migrants qui quand même malgré
00:46:09tout me font mal au cœur pour une petite part, parce que ça reste quand même des
00:46:13humains et donc je suis…
00:46:17Alors on a un petit problème de liaison visiblement, est-ce que vous m'entendez Elia ? Non, alors
00:46:24on va essayer de la retrouver tout à l'heure et c'est vrai que voilà, on sent son grand
00:46:28cœur, votre grand cœur en même temps Elia, parce que votre première pensée et vos premiers
00:46:32mots sont pour ces migrants.
00:46:33En fait oui, parce que quand… moi je reste quand même humaine, j'ai toujours aidé
00:46:38les gens, j'ai toujours été une bonne personne, j'ai toujours eu de l'empathie
00:46:44envers tout le monde, je me sentais dans des situations que je ne méritais pas et donc
00:46:50je suis contente pour ma situation parce qu'enfin je vais pouvoir retravailler, mais après
00:46:56je suis quelqu'un qui est assez sensible et qui a toujours de l'empathie pour tout
00:47:00le monde, donc voilà.
00:47:01Mais vous c'est un soulagement, c'est-à-dire que c'est votre vie qui est en train de changer
00:47:06là quand même parce qu'on était en train de plonger dans un cauchemar, là enfin ce
00:47:12cauchemar est en train de se terminer.
00:47:14Oui enfin, maintenant j'ai un peu peur pour moi parce que je sais que dans les prochains
00:47:20jours je risque d'avoir des menaces comme j'avais déjà, mais voilà, mais au moins
00:47:24je vais pouvoir retravailler, moi c'est tout ce que je demandais, moi je retirais
00:47:27le pain de la bouche de personne, c'était juste que je ne voulais pas qu'on me retire
00:47:30mon pain quoi, le pain de ma bouche, le pain de mes enfants, je n'avais rien demandé
00:47:35donc voilà.
00:47:37Mais je remercie beaucoup tous les gens qui sont venus pour la cagnotte encore hier, je
00:47:43remercie beaucoup Jean-Marc de m'avoir invitée, de m'avoir entendue et je remercie
00:47:48beaucoup Guillaume, surtout merci à Guillaume Genton, merci à Amaury et merci à tous les
00:47:56gens qui ont été là au quotidien, qui venaient me voir tous les jours.
00:48:01Et on ne va pas vous oublier Elia, de toute façon et en particulier si vous avez des
00:48:04menaces, si le quotidien est compliqué, n'hésitez pas, vous nous appelez et on sera à vos côtés,
00:48:10on vous aidera, on continuera à vous aider comme on l'a fait depuis le début, donc
00:48:14soyez prudentes en tout cas.
00:48:16Vous allez rouvrir aujourd'hui du coup ?
00:48:18Alors là oui, je suis à la brasserie, je vais rouvrir je pense dans une petite heure,
00:48:23je vais attendre un peu que ça se calme dehors, que tous les manifestants partent et je vais
00:48:31rouvrir la brasserie là dans une heure.
00:48:34Très bien, bon courage à vous Elia et surtout voilà, on reste en contact, on continue à
00:48:39se parler.
00:48:40Merci et merci aux téléspectateurs de CNews qui ont donné beaucoup, beaucoup d'argent
00:48:45également pour vous, pour vous aider.
00:48:46Jean-Pierre Colombiès, vous vouliez dire quelque chose, donc allez-y, c'est le moment,
00:48:50parce que si vous passez votre tour...
00:48:51Non mais oui, parce que j'entends des choses justement sur les reconduites, les interpellations,
00:48:56tout ça, on va se calmer, ils sont pour la plupart mineurs, à minima sans papier, ils
00:49:00n'ont aucune chance d'être reconduits à quelque frontière que ce soit, on va arrêter
00:49:04de raconter n'importe quoi, ils ne seront pas...
00:49:06Sauf s'ils sont majeurs.
00:49:07Non mais...
00:49:08Enfin tous ceux qui les ont rencontrés ont dit qu'il y avait beaucoup de majeurs parmi
00:49:11eux.
00:49:12Eh bien moi je peux vous assurer que même les majeurs...
00:49:13Ils ont le droit de pencher le minimum vieillesse certains...
00:49:14Même les majeurs ne seront pas reconduits à quelque frontière que ce soit.
00:49:19Mais oui, ça c'est un autre problème.
00:49:20Juste une petite anecdote, parce qu'à l'UPNI on a toujours considéré qu'il fallait dialoguer
00:49:25avec toutes les associations quelles qu'elles soient, et mon voisin de gauche peut en témoigner,
00:49:30nous sommes allés discuter en son temps avec des représentants des gilets jaunes et j'ai
00:49:34été invité aussi à dialoguer avec des fameuses associations à l'époque, c'était
00:49:38sous l'égide d'Aurélien Taché qui avait encore l'étiquette macroniste à l'époque,
00:49:42qui avait organisé à l'Assemblée Nationale un colloque avec des représentants associatifs,
00:49:47justement des mineurs isolés.
00:49:49Et l'un des discours qui était tenu, qui m'avait fait bondir à l'époque, c'est que ces mineurs,
00:49:53s'ils ne trouvaient pas de logement ou de lieu d'accueil la nuit par exemple, ils n'avaient
00:49:57qu'à aller se rendre, devinez où ? Dans un commissariat.
00:50:01Donc faire le procès aujourd'hui de l'État, et surtout de l'État policier, de le traiter
00:50:05de fasciste, alors que dans le même temps on demande d'aller demander asile et accueil
00:50:10dans les commissariats, j'ai trouvé ça assez surréaliste.
00:50:12À l'époque j'avais réagi, j'avais dit que c'était un peu contradictoire, après le discours
00:50:16anti-police systématique qui était tenu.
00:50:19– Effectivement, Gaëlle, je t'en tiens.
00:50:21– Par rapport à Elia, Elia qui a l'air d'être une femme vraiment incroyable avec un grand cœur.
00:50:25– Elle a un cœur incroyable, elle a été menacée de mort.
00:50:27– Bien sûr, bien sûr, mais il faut qu'elle comprenne une chose, Elia qui a cette pensée
00:50:31pour les clandestins, les seules politiques qui sont allées la soutenir, c'est Reconquête
00:50:35d'Éric Zemmour, c'est pas la LFI de Mélenchon qui, elle, était avec les clandestins de
00:50:39la Guillen-Thierry.
00:50:40Il y a un problème, c'est que le grand cœur des Français, c'est ce qui est en train
00:50:45de les tuer.
00:50:46Aujourd'hui on subit une invasion migratoire délirante, tous les ans on reçoit 500 000
00:50:51immigrés par an dans ce pays, on ne reconduit aucun clandestin dans leur pays d'origine,
00:50:56alors qu'ils sont là en violant la loi, ils sont venus dans notre pays en violant la loi.
00:50:59Le grand cœur des Français, c'est ce qui est en train de détruire ce pays, et pour
00:51:03une fois, ça se passe dans le troisième arrondissement de Paris, et c'est la raison
00:51:07pour laquelle il y a une telle médiatisation.
00:51:08Mais le troisième arrondissement de Paris, c'est là où il y a deux députés LFI qui
00:51:12ont été élus en 2022 et en 2024, ils ont enfin été mangés à leur sauce, parce que
00:51:17les gens qui votent pour la France insoumise, c'est des gens qui votent pour plus d'immigration
00:51:21dans ce pays.
00:51:22Mais pour une fois, c'était chez eux que ça s'est passé, et au final, ça va encore
00:51:25être dispatié dans le reste de l'France qui n'a rien demandé.
00:51:26Ce qui est intéressant, justement, c'est que Danielle Simonnet s'est exprimée ce
00:51:29matin, et on va l'entendre, Danielle Simonnet, alors elle n'est plus à LFI, je crois qu'elle
00:51:32a été purgée.
00:51:33Elle fait partie de la grande purge, donc je ne sais pas trop, nouveau front populaire,
00:51:38je ne sais pas ce qu'elle est aujourd'hui, Danielle Simonnet, donc elle s'en est prise
00:51:42aux policiers, alors c'est très bien, parce que dans un instant, on va voir Réda Bélage,
00:51:45porte-parole du syndicat Unité Île-de-France, pour lui répondre.
00:51:47Donc d'abord, on écoute Danielle Simonnet, ensuite, Réda Bélage va lui répondre, écoutez.
00:51:52Bon, c'est du grand n'importe quoi, on était nassés à côté de l'air, devant la gaillette
00:51:57d'Emeric, avec l'impossibilité de sortir, et à ce moment-là, il y a une charge qui
00:52:02nous forcement contraignait à être coincés devant les CRS, donc un truc absurde avec
00:52:07énormément de gaz lacrymogène et des coups de matraque, et résultat, on a plusieurs
00:52:12blessés, enfin bon, c'est du grand n'importe quoi, voilà, vraiment, l'opération Ottaïo
00:52:16s'émet du désordre, du désordre et de l'indignité, on est face à des mineurs,
00:52:21des mineurs isolés.
00:52:22On est en direct avec Réda Bélage, porte-parole du syndicat Unité Île-de-France, bonjour,
00:52:29merci d'être en direct avec nous, vous venez d'entendre Danielle Simonnet, finalement,
00:52:33comme toujours, c'est les policiers les méchants, c'est les policiers les coupables.
00:52:36Oui, oui, et puis on a vu des images sur les réseaux sociaux quand même qui sont assez
00:52:41impressionnantes, quand on voyait un député qui se prend pour un chef de dispositif, je
00:52:45trouve ça vraiment déplacé et très impressionnant, comme si on avait besoin d'elle pour savoir
00:52:49ce que devaient faire les policiers.
00:52:50Nous, notre métier, c'est la sécurité et puis on a montré, et je voudrais au passage
00:52:55remercier l'ensemble des effectifs, les gendarmes mobiles, les CRS, les compagnies d'intervention,
00:53:02tous mes collègues qui depuis hier soir, parce qu'il faut savoir que ça a commencé
00:53:05hier soir en fin de soirée avec des rassemblements de 250 personnes, il y a eu pas mal de provocations,
00:53:12toute la nuit vous avez des effectifs qui ont patrouillé sur place afin que les lieux
00:53:15soient sécurisés parce que vous aviez des éléments très radicalisés qui voulaient
00:53:20un peu, comment dire, provoquer et réaliser un buzz, ce qu'ils n'ont pas réussi à
00:53:26faire et puis dès ce matin à l'aube, je ne sais pas si vous avez entendu et vu les
00:53:30mêmes choses que moi, mais des insultes envers les policiers, des gens qui étaient violents
00:53:34et malgré ça, malgré ça, les forces de l'ordre ont su garder l'ordre, sont froids
00:53:37et n'ont pas cédé aux provocations.
00:53:39Alors pour l'instant, il y a eu quelques interpellations et il y a eu très peu de
00:53:43blessés dans les gens qui ont voulu empêcher les policiers de faire leur travail.
00:53:47Mais ce qui est clair, c'est qu'aujourd'hui on a le sentiment que ces associations, c'est
00:53:51ce qu'on disait tout à l'heure, elles cherchent le buzz, elles cherchent l'image, elles cherchent
00:53:54à faire parler d'elles sur les réseaux sociaux, elles auraient adoré qu'il y ait un policier
00:53:57qui fasse un faux pas, qui à un moment s'énerve contre eux, c'est ça ce qu'elles cherchent
00:54:01ces associations ?
00:54:02Vous savez, quand vous criez tout le monde déteste la police, je ne vois pas ce qu'on
00:54:08attend de plus en fait qu'à provoquer les forces de l'ordre, nous empêcher nous d'entrer
00:54:14dans un lieu public qui est réservé à la culture des Parisiens, moi je suis porte-parole
00:54:19de l'Île-de-France, je pense que tout le monde veut avoir accès à la culture, c'est
00:54:23les premiers soi-disant les gens de l'extrême gauche qui sont à vouloir se battre pour
00:54:28justement cette culture, qu'elle soit maintenue, et aujourd'hui on nous empêche nous, policiers,
00:54:32d'évacuer un lieu qui est normalement, et on a été gentils, je veux dire il y a eu
00:54:37une décision de la justice qui a été prise, ça dure depuis trois mois, trois mois les
00:54:42lieux sont occupés, et puis on utilise aussi ces migrants, ces associations utilisent ces
00:54:49migrants comme sujet pour, comme vous le dites, créer un buzz justement, parce qu'au final
00:54:55on a eu beaucoup de problèmes uniquement avec ces gens des associations, enfin qui
00:54:59se disent d'association en tout cas, au niveau des violences et des insultes.
00:55:03Merci beaucoup Aurélie Dabellage, porte-parole du syndicat Unité-Île-de-France, ça vous
00:55:07a fait réagir Jean-Pierre Colombiès quand on vous parlait des charges ?
00:55:08Oui bien évidemment, parce qu'on voit très bien, il suffit de savoir comment travaillent
00:55:12les CRS pour se rendre compte que ce qui s'est passé ce n'est pas des charges en soi, il
00:55:15y a eu quelques mouvements sporadiques mais qui devaient très certainement répondre
00:55:19à une situation très très ponctuelle, mais la technique justement des CRS n'est pas
00:55:23de charger, elle est de repousser, c'est-à-dire de faire un bloc sécuritaire et qui progresse
00:55:28lentement pour dégager l'espace, c'est ça la technique CRS, bon apparemment cet élu
00:55:32ne le sait pas, mais c'est pas grave, ça rappelle Louis Boyard devant la Sorbonne qui
00:55:35alors qu'il n'y avait pas de policiers parlait déjà de violences policières.
00:55:38Non mais c'est ça, mais de toute façon le seul but c'est de dire que les policiers
00:55:41c'est les méchants, les migrants c'est les gentils, les associations c'est les gentils,
00:55:45c'est l'enfant de commerce.
00:55:46Alors on va en parler dans un instant justement avec Patrick Cohen hier soir dans C'est-à-Vous
00:55:49parce que là ça va être un grand moment encore, Patrick Cohen qui avait quand même
00:55:53face à lui le préfet de police de Paris et alors vous entendrez tout à l'heure sa
00:55:56question mais je veux vous la donner juste avant le CNews Info et la pub, il a demandé
00:56:00au préfet première question, pourquoi lancer une répression contre ces migrants qui n'embêtaient
00:56:05personne ? Pourquoi lancer une répression contre ces migrants qui n'embêtaient personne
00:56:10? On va peut-être lui répondre dans un instant, restez avec nous, la pub le CNews Info, à tout de suite.
00:56:35C'est en légère hausse, plus de 1000 euros déboursés en moyenne en janvier 2025 soit
00:56:4010 euros de plus qu'en 2024, selon le comparateur Les Furées, une apparente stabilisation qui
00:56:46montre tout de même que le portefeuille des Français reste sous pression.
00:56:49Et puis rebondissement concernant le lycée musulman à Véroest, le rapporteur public
00:56:54préconise d'annuler la résiliation du contrat avec l'Etat en cause des vices dans la procédure
00:57:00et une erreur d'appréciation de l'administration, je vous rappelle que la résiliation a été
00:57:05ordonnée en 2023 par le préfet du Nord et a fait perdre à l'établissement scolaire
00:57:09lillois des aides de l'Etat et des professeurs de l'éducation nationale.
00:57:1211h36 sur CNews, merci d'être en direct avec nous, on poursuit cette édition spéciale
00:57:18donc après l'évacuation sous tension ce matin de la gaieté lyrique et dans un instant
00:57:23on va revenir sur Patrick Cohen hier soir dans C'est à vous qui était face à Laurent
00:57:27Nunes, le préfet de Paris et qui lui a expliqué qu'en fait ce qui était en train d'être
00:57:32refait c'était une répression contre des migrants qui n'embêtaient personne, alors
00:57:35vous allez voir dans un instant on a fait un petit montage pour montrer comment ces
00:57:38migrants n'embêtaient personne parce qu'effectivement c'était quand même important.
00:57:42Auparavant on retourne sur place en direct, on retrouve Augustin Donadieu qui est sur
00:57:46place avec les images d'Axel Rébeau, Augustin je voulais savoir un peu quel était l'état
00:57:51des lieux sur place parce que les migrants sont partis, les policiers pour la plupart
00:57:56sont également partis, mais quel est l'état des lieux ?
00:57:58Je remarque que les images d'Axel Rébeau parlent d'elles-mêmes, c'est un constat
00:58:05de désolation, regardez, les lieux sont maintenant vidés, tout le monde est parti, plus aucun
00:58:10militant, plus de sans-papiers et par terre ce sont des détritus qui jonchent le sol,
00:58:15des flyers, des canettes de bière, vous avez également de la nourriture avec des pains
00:58:20au chocolat, des brioches, des chaussures, des médicaments également, de la ventoline
00:58:25notamment pour l'asthme, il n'y a pas les mots pour dire à quel point c'est sale, là
00:58:31aussi les migrants, les sans-papiers couraient un risque en termes sanitaires puisque vous
00:58:36imaginez bien 450 personnes confinées dans un lieu qui n'est pas équipé pour, ça laissait
00:58:42des risques sanitaires pour ces mêmes personnes, d'ailleurs il y avait aussi un risque pour
00:58:46leur vie et pour la vie des riverains, des commerçants de cet immeuble car les pompiers
00:58:50avaient été appelés déjà une fois pour un départ de feu à cause d'un mégot de
00:58:53cigarette mal éteint à l'intérieur du théâtre, je vous laisse imaginer le risque
00:58:58qu'ils encouraient.
00:58:59Ce qu'on voulait vous montrer avec Axel Raybaud, regardez c'est ce bar, ce bistrot de la guettée
00:59:03qui se trouve vraiment collé au théâtre de la guettée lyrique, vous vous souvenez
00:59:07de l'histoire de cette gérante que vous venez d'avoir dans l'émission, qui a été menacée
00:59:11de viol, menacée de mort et qui a perdu toute sa clientèle durant trois mois et qui a ses
00:59:16comptes qui aujourd'hui sont dans le rouge, et bien elle va réouvrir d'ici quelques
00:59:21minutes maintenant, alors elle ne va peut-être pas avoir beaucoup de clients aujourd'hui,
00:59:26il va falloir faire du ménage sur sa terrasse, regardez on va vous montrer sa terrasse, elle
00:59:29est maintenant toute sale avec là aussi des stickers sur sa devanture, sur son rideau
00:59:35de fer, que dire, que dire cette dame qui se réveille le matin très tôt pour venir
00:59:40ouvrir son café et qui se retrouve vous voyez avec cette belle véranda maintenant couverte
00:59:45de papier pour appeler à des manifestations diverses et variées, je vous parle d'autocollant,
00:59:51je vais vous en montrer d'autres, qui par exemple, regardez, on va se déplacer encore
00:59:55avec Axel, des autocollants, Israël tue un enfant toutes les 10 minutes, vous avez également
01:00:02Palestine vaincra, vous avez des slogans, je vous rassure, c'est sans papier, ces migrants
01:00:08ne sont pas vraiment au courant de cela et je ne pense pas que ce soit eux qui aient
01:00:11collé ces autocollants ici, ces clandestins, on a vraiment le sentiment qu'ils ont été
01:00:18instrumentalisés par ces militants d'extrême-gauche et un chiffre qui est évocateur, vous l'avez
01:00:23dit, ce sont 6 sans-papiers qui ont accepté un hébergement d'urgence sur les 450 que
01:00:30comptait le théâtre de la Gaieté Lyrique, il faut savoir que ces militants d'extrême-gauche
01:00:34toute la nuit depuis hier soir jusqu'à très tôt ce matin, ils scandaient que l'Etat
01:00:38ne mettait pas à l'abri ces personnes-là, ces mêmes militants qui selon la préfecture
01:00:42de police de Paris a incité les sans-papiers à ne pas accepter ces hébergements d'urgence
01:00:48alors ces sans-papiers vont-ils aller probablement dans les rues de la capitale, se regrouper
01:00:52dans des squares, portes de la Villette, au Jardin des Halles, pour que d'ici quelques
01:00:55semaines ces mêmes militants, peut-être, appellent à une mobilisation pour dénoncer
01:01:00un Etat qui ne met pas à l'abri ces sans-papiers, c'est un petit peu le serpent qui se mord
01:01:05la queue et le constat que l'on peut faire aujourd'hui, je vous laisse le découvrir
01:01:11sur ces images d'Axel Rébeau, c'est un constat de désolation alors à l'extérieur, on a
01:01:16essayé de rentrer à l'intérieur du théâtre, c'est évidemment impossible, la directrice
01:01:20du théâtre refuse de nous parler face caméra et même hors caméra, cette même directrice
01:01:25de théâtre qui n'a pas pu, quand elle est arrivée, rentrer dans son théâtre, dans
01:01:29son établissement, ce sont les forces de l'ordre qui ont dû aller au contact et disperser
01:01:36du gaz lacrymogène pour permettre à cette directrice de théâtre d'entrer dans son
01:01:40établissement, c'est un petit peu la finalité de cette journée vive en émotion que nous
01:01:45journalistes et les sans-papiers et les forces de l'ordre ont vécues ici.
01:01:49– Nous avons partagé avec vous, merci beaucoup Augustin, donne adieu de nous avoir fait partager
01:01:52tout ça avec les images d'Axel Rébeau, on va parler de Patrick Cohen, journaliste
01:01:55dans cet avou et je vous l'ai dit, hier soir il était face à Laurent Nunes, le préfet
01:01:59de police de Paris et la première question qu'il lui pose, pourquoi lancer une répression
01:02:06contre ces migrants qui n'embêtaient personne ? Alors ce que j'ai voulu faire ce matin,
01:02:10j'ai voulu en fait répondre à ce qu'il disait, pourquoi lancer une répression, donc
01:02:14on a fait ça en image, on vous a fait un petit montage qui dure deux minutes et demie
01:02:17qui répond finalement à Patrick Cohen.
01:02:19– Pourquoi lancer une répression contre ces migrants qui n'embêtaient personne ?
01:02:27– Hier je passais devant ma brasserie et je lui dis regarde je passe de l'autre côté
01:02:31du boulevard, je vois le monde devant ma brasserie, il fait beau, il y a des parisiens, on aurait
01:02:35pu travailler, je ne travaille pas, j'envoie des vocaux comme si c'était ma copine en
01:02:38lui disant regarde, je passe devant la brasserie, regarde, ce n'est pas normal, voilà, moi
01:02:42je me cache de l'autre côté du boulevard alors que…
01:02:45– Vous, vous êtes obligée de vous cacher, vous regardez les gens se faire ?
01:02:48– Je regarde de loin, j'envoie des vidéos, j'envoie des vocaux, voilà, je suis sortie,
01:02:51je ne peux pas aller dans ma brasserie parce que devant il y a du monde et que je suis
01:02:54obligée de me cacher alors qu'on aurait pu travailler hier, on est sur une belle place,
01:02:57il y a un parc, ben non.
01:02:59– Pourquoi lancer une répression contre ces migrants qui n'embêtaient personne ?
01:03:06– On ne peut pas maintenir un lieu avec plus de 200 personnes à l'intérieur, donc oui
01:03:10les conditions et les conséquences économiques sont immenses,
01:03:13on parle aujourd'hui de 60 emplois qui sont mis en péril.
01:03:16– Pourquoi lancer une répression contre ces migrants qui n'embêtaient personne ?
01:03:23– La direction et le personnel du théâtre a dû quitter les lieux et n'est plus en
01:03:27mesure de faire des activités culturelles dans la galerie qui est donc devenue une espèce
01:03:32de gigantesque squat avec tous les problèmes que ça engendre en termes d'ordre public
01:03:38et surtout de sécurité puisqu'il y a eu notamment des départs de feu dans la gaieté lyrique.
01:03:42– Pourquoi lancer une répression contre ces migrants qui n'embêtaient personne ?
01:03:49– On est en plein cœur de Paris, à 10 mètres de là il y a un squat avec des enfants
01:03:52et vous avez devant une trentaine de migrants qui errent toute la journée,
01:03:56qui dealent, qui ne sont absolument pas mineurs pour 80% d'entre eux et qui font la loi.
01:04:00Ils le disent, c'est chez eux, c'est eux qui décident de ce qui se passe,
01:04:02vous n'avez pas le droit de passer devant, vous n'avez pas le droit de leur parler,
01:04:05vous n'avez pas le droit de filmer, non pas,
01:04:06parce qu'évidemment il y a un droit à l'image,
01:04:07mais filmer l'établissement pour faire un travail d'information de journaliste,
01:04:10vous n'avez pas le droit de le faire, sous peine de vous faire casser votre matériel
01:04:13et de vous faire frapper comme ce pauvre journaliste, c'est n'importe quoi.
01:04:16– Pourquoi lancer une répression contre ces migrants qui n'embêtaient personne ?
01:04:23– Monsieur, mais pourquoi tu nous filmes ?
01:04:26– C'est interdit là. – C'est interdit là, pourquoi tu nous filmes ?
01:04:28– Les hommes ne sont pas là, supprimez, supprimez, supprimez, supprimez.
01:04:44– Pourquoi lancer une répression contre ces migrants qui n'embêtaient personne ?
01:04:52– Bon, voilà, j'espère qu'il a la réponse maintenant.
01:04:54Pour tout vous dire, le montage initial, il faisait 5 minutes,
01:04:55tellement on avait d'éléments à lui donner.
01:04:57Bon, je raccourcis un peu parce qu'on n'aurait pas eu le temps de le passer,
01:04:59mais voilà, je pense que c'est clair.
01:05:01On est avec William Mori, délégué National Nuit du syndicat Policier Alliance,
01:05:04bonjour, merci d'être avec nous.
01:05:06Ce qu'on peut dire quand même, c'est que les choses se sont plutôt pas mal passées.
01:05:10Ce matin, je trouve, c'est-à-dire qu'il y avait des opposants,
01:05:14il y avait des manifestants qui étaient devant ce théâtre,
01:05:16et malgré tout, les choses se sont pas trop mal passées,
01:05:19même si on apprend qu'il y a un peu plus d'une quarantaine d'interpellations,
01:05:22mais il n'y a pas eu d'incidents trop violents.
01:05:26– Non, non, tout à fait, ça s'est bien passé, voire même très bien passé,
01:05:30dans le sens où on n'a pas eu de charge de CRS à proprement parler,
01:05:37on n'a pas eu de blessés d'un côté comme de l'autre,
01:05:40parce que c'est ce qu'il fallait éviter,
01:05:42voilà, vous avez quand même des gens qui sont là pour manifester,
01:05:46on ne peut pas faire tout et n'importe quoi,
01:05:48et voilà, malgré la pression des associations et des politiques de gauche
01:05:53qui étaient présentes sur place,
01:05:54on a quand même des migrants qui se sont tenus à l'écart de tout ça,
01:05:59même s'ils étaient dans leur pseudo-cortège, non, ça s'est bien passé.
01:06:05– Ça veut dire que les gens que vous aviez en face, c'était quoi ?
01:06:07C'était plutôt des membres de l'extrême-gauche,
01:06:08c'était des membres d'associations qui voulaient s'opposer à votre action
01:06:11et pas les migrants ?
01:06:13– C'était en premier rideau, c'était eux,
01:06:15donc c'est comme d'habitude dans des actions comme ça,
01:06:18c'est ce qu'on appelle l'indignation à géométrie variable,
01:06:21c'est ce qui est insupportable,
01:06:23parce que où étaient ces associations et ces politiques
01:06:27quand on a une jeune restauratrice
01:06:28qui était en train de crever la bouche ouverte pendant trois mois ?
01:06:31S'il n'y avait pas votre reportage qui était passé il y a quelques jours,
01:06:35on y serait encore et on aurait cette jeune femme
01:06:39qui aurait subi des agressions, des menaces de viol sur sa personne,
01:06:43mais alors pour parler plus largement, on avait aussi les citoyens,
01:06:47on avait les gens qui habitent autour qui ont été menacés continuellement,
01:06:51on a des journalistes dont de CNews
01:06:53qui ont été agressés verbalement voire même physiquement,
01:06:56à un moment ça suffit, l'indignation à géométrie variable elle a ses limites,
01:07:00c'est insupportable de voir des choses comme ça.
01:07:06– Quand vous entendez, quand on vient le voir,
01:07:08par exemple Patrick Cohen,
01:07:09qui hier soir dans « C'est à vous » sur France 5 demande au préfet
01:07:12pourquoi une répression contre ces migrants qui n'embête personne ?
01:07:16– Mais parce que Patrick Cohen il est hors sol Monsieur Morandini,
01:07:19Patrick Cohen ça fait des années qu'on l'entend avec sa bien-pensance
01:07:22mais la réalité du terrain est toute autre,
01:07:25Patrick Cohen il n'a pas eu un mot pour la restauratrice,
01:07:28Patrick Cohen quand vous avez des migrants,
01:07:31parce qu'il est pro-migrant, c'est en permanence,
01:07:34quand il vous explique pourquoi ils ne font rien de mal,
01:07:36comment ça ils ne font rien de mal ?
01:07:38En France il y a des droits mais il y a aussi des devoirs,
01:07:41et à un moment vous ne pouvez pas faire tout et n'importe quoi,
01:07:44juste parce que vous êtes soutenu par la gauche ou l'extrême gauche,
01:07:47ça ne vous donne pas un blanc-seing pour faire tout et n'importe quoi en France,
01:07:50ce n'est pas vrai, donc Patrick Cohen il y a un moment
01:07:52il va falloir qu'il remette les pieds sur terre
01:07:55et qu'il arrête de nous raconter n'importe quoi,
01:07:57encore une fois on a une restauratrice
01:08:00qui était en train de crever la bouche ouverte,
01:08:02et ça ne le fait pas boiter par contre.
01:08:04– Merci beaucoup William Horry, délégué national du syndicat Police Alliance,
01:08:07merci d'avoir été en direct avec nous, Garen.
01:08:09– Patrick Cohen, c'est quand même…
01:08:11– Non, on ne va pas faire une heure sur Patrick Cohen.
01:08:13– Juste un mot sur Patrick Cohen,
01:08:14parce que la gauche a toujours un grand cœur mais avec l'argent des autres,
01:08:17pourquoi est-ce qu'il n'accueille pas dans son très bel appartement du 2ème arrondissement ?
01:08:20– Oui, oui, non, mais pas sur les attaques tassos.
01:08:23– Pourquoi il n'accueille pas des clandestins dans sa résidence secondaire ?
01:08:26– Non, non, non, non, non, on n'attaque pas les gens sur le perso, ben non, non.
01:08:30– Quand on donne des leçons, quand on donne des leçons…
01:08:32– Dites pourquoi vous n'accueillez pas chez lui si vous voulez,
01:08:33mais vous n'êtes pas obligés de détailler où il a mis non plus.
01:08:34– Quand on donne des leçons comme ça, on commence par s'explicer pour soi.
01:08:37– Jean-Pierre Colombière.
01:08:38– Oui, alors vous allez peut-être trouver que mon intervention est un peu paradoxale,
01:08:42mais ce n'est pas grave, il n'y a pas eu non plus un mot
01:08:45sur les compagnies qui ont été privées du lieu pour se produire.
01:08:48– Bien sûr.
01:08:48– Je pense aux compagnies théâtrales, à toutes les compagnies du spectacle vivant
01:08:52dont personne ne touche un seul mot.
01:08:55– Et ça ne dérange personne pour Patrick Cohen ?
01:08:56– Ça ne dérange personne, comme il le dit, ça peut en revenir à sa déclaration,
01:08:59si on veut le renvoyer à ce qu'il est,
01:09:01c'est-à-dire le ministre de l'Intérieur de Bobolande,
01:09:03il ne pense pas au fait qu'il y a des compagnies qui ont passé des mois
01:09:08à préparer un spectacle que peut-être elles n'auront plus jamais l'occasion de produire.
01:09:12Et ça, c'est juste dégueulasse, voilà, c'est ce que j'aimerais mettre, ça, coup de gueule.
01:09:16– Je crois qu'on a mal interprété les propos de Patrick Cohen.
01:09:19– Ah oui ? Ah bah sans doute.
01:09:21– Parce qu'il parle des migrants, il ne parle pas…
01:09:22parce que vous dites que c'est les associations qui ont instrumentalisé les migrants…
01:09:26– D'abord, vous voulez dire qu'il n'y a pas de problème, enfin qu'il y a une répression ?
01:09:28– Il parle de répression contre les migrants.
01:09:29– Oui, contre les migrants, mais les migrants…
01:09:31– Où est-ce que vous avez vu de la répression ?
01:09:32– Non, mais il y a eu une répression ?
01:09:35– Non, il a posé la question, me semble-t-il.
01:09:36– Bah oui, il a posé la question, il n'y a pas eu qu'à terminer.
01:09:39– La question, moi je peux vous la poser, pourquoi lancer une répression ?
01:09:41Il ne dit pas est-ce que c'est de la répression,
01:09:42il dit pourquoi lancer une répression contre ces migrants qui n'embêtaient personne ?
01:09:46Vous trouvez qu'ils n'embêtaient personne ?
01:09:48– Mais non, vous trouvez…
01:09:48– Ils occupaient un théâtre, déjà.
01:09:49– Non, on parle des migrants, en fait.
01:09:50– Ils occupaient le théâtre, excusez-moi.
01:09:52– Non, mais ils occupaient le théâtre, excusez-moi.
01:09:54– Il faut prendre en compte la dimension humaine.
01:09:56– Et la dimension de la restauratrice à côté, il faut prendre en compte.
01:09:59– Non, mais là-dessus, le narcotrafic dont on a parlé dans le rapportage…
01:10:02– Évidemment, bien entendu, on compagnie en fait à La Rose et la Restauratrice.
01:10:06On espère que son assurance professionnelle va prendre en compte…
01:10:09– Elle était en train de fermer, la pauvre, elle était au bord du dépôt de bilan
01:10:12et en plus elle était caution personnelle, donc c'est une horreur.
01:10:15Bon, merci à tous de nous avoir suivis, voilà, en tout cas,
01:10:17on aura peut-être fait avancer les choses de plus de quatre jours
01:10:19et on est plutôt contents.
01:10:21Dans un instant, c'est Sonia… Non, c'est qui ?
01:10:23Oui, c'est Elodie Char, pardon, c'est Elodie.
01:10:25On se retrouve demain, en direct, à partir de 2h35.
01:10:27Et d'ici là, suivez prudent !