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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Mercredi 19 mars 2025, Morandini live numéro 1618 sur CNews, première chaîne info de France.
00:00:11Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:13A la une, cet homme qui est actuellement recherché dans les Yvelines par les forces de l'ordre
00:00:17pour avoir attaqué et blessé un adolescent de 14 ans à coups de hachette.
00:00:22Vous avez bien entendu, à coups de hachette, près d'un collège, à plaisir.
00:00:25Les secours ont découvert le jeune garçon avec des plaies à la fois aux bras et aux jambes.
00:00:29D'après nos confrères du Parisien, l'agresseur serait un ressortissant algérien
00:00:34qui a fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire, les fameux OQTF.
00:00:38La particularité, c'est que cet OQTF a été exécuté.
00:00:41Il a été expulsé en juillet dernier mais il serait revenu en France clandestinement.
00:00:46Il est donc recherché.
00:00:48L'agresseur serait âgé de 34 ans et circule au volant d'un utilitaire équipé d'une échelle.
00:00:53On va y revenir dès le début de cette émission.
00:00:56Avignon, c'est une nouvelle agression au couteau qui s'est produite hier vers 19h également.
00:01:02La victime est un homme de 27 ans.
00:01:04Il a été blessé aux bras.
00:01:06Des passants lui ont prodigué les premiers secours.
00:01:08Ils lui ont même posé un garrot pour stopper les morts agis.
00:01:11Quatre personnes ont été interpellées.
00:01:13Leur âge interroge car ce sont des jeunes âgés de 15 à 17 ans.
00:01:18L'agression s'est déroulée en plein centre d'Avignon, juste devant le lycée Vincent de Paul.
00:01:24Le lundi dernier, vers 16h, un jeune homme de 26 ans a été attaqué par un groupe d'individus armés de couteaux.
00:01:30Blessé aux bras, il a été rapidement pris en charge par des élèves et des responsables de l'établissement scolaire.
00:01:37De nombreux lycéens et commerçants ont assisté à la scène.
00:01:40On a entendu des jeunes qui chamaillaient.
00:01:42Ils ont couru là, on en a vu un tomber.
00:01:44Moi j'ai vu un couteau, ma collègue elle a vu un autre couteau, un gros couteau en céramique.
00:01:49C'est choquant, des mecs capuchés, habillés tout en noir, sans prendre assise à un seul gars.
00:01:55Moins d'une heure plus tard, à proximité des remparts, les agresseurs présumés ont été interpellés.
00:02:00Quatre adolescents, originaires de Tarascon, âgés de 15 à 17 ans.
00:02:05Le motif de l'agression est pour l'heure inconnu.
00:02:08Depuis plusieurs mois, les violences entre jeunes se multiplient.
00:02:11Les syndicats de police ne cachent pas leur inquiétude.
00:02:14Avant il y avait des bandes qui se retrouvaient.
00:02:16Il y avait 2-3 bagarres et ça en restait là.
00:02:18Maintenant on arrive à un degré où on a un couteau, où on a un pistolet.
00:02:23Malheureusement on a des armes létales et c'est là la différence.
00:02:27Dans la région, en l'espace de trois semaines,
00:02:30trois agressions à l'arme blanche ont été perpétrées par des mineurs devant un établissement scolaire.
00:02:36Suivie par près de 350 000 personnes, l'influenceuse franco-algérienne Sofia Benleman
00:02:42était hier devant les juges du tribunal correctionnel de Lyon.
00:02:45Elle est poursuivie pour menace de mort sur les réseaux,
00:02:47dans un contexte de tension entre Alger et Paris.
00:02:50A l'audience, elle s'est présentée vêtue d'un tee-shirt aux couleurs de l'Algérie.
00:02:55Elle a tenté d'expliquer ses propos et ses menaces.
00:02:58C'était des expressions anodines.
00:03:01Quand on parle comme ça, tu dis à quelqu'un « je t'attrape, je te tue ».
00:03:03On entend ça tous les jours.
00:03:04Moi je suis franco-algérienne.
00:03:07Ma patrie mère c'est l'Algérie.
00:03:09Et la terre d'accueil c'est la France que je respecte, la République.
00:03:12Voilà, on y reviendra bien évidemment.
00:03:14Le parquet réclame un an avec sursis et 240 heures de travaux d'intérêt général.
00:03:18Autre influenceur musulman, celui qui s'est filmé dans une église du IOCES de Strasbourg
00:03:23en récitant le Coran.
00:03:24Et quand une dame est venue le voir lui demandant de partir,
00:03:27il a refusé purement et simplement affirmant que c'est elle qui n'était pas tolérante.
00:03:32Le monde à l'envers, les valeurs et le respect pour la religion catholique
00:03:35qui n'existe plus chez certains.
00:03:38Une vidéo de près de 5 minutes dans laquelle cet influenceur récite un passage du Coran
00:03:46au milieu de l'église.
00:03:48Au bout d'une trentaine de secondes, une paroissienne l'interrompt.
00:03:51Le texte là, il parle de Marie la Vierge.
00:03:53Maman, Jésus, Marie sacrée, Marie vierge.
00:04:00C'est juste le morceau qui parle de Marie la Vierge.
00:04:02C'est pas le morceau qui parle de Jésus, soit Dieu ou prophète en fait.
00:04:08L'homme assure que sa démarche est en lien avec la journée du 8 mars et les droits des femmes.
00:04:13Elle lui demande de quitter l'église, ce qu'il refuse
00:04:16et il continue sa récitation pendant plus de 4 minutes.
00:04:19Après la publication de cette vidéo, les réactions sont nombreuses.
00:04:23A commencer par la mosquée de Paris qui condamne un acte offensant.
00:04:27Et on y reviendra également bien évidemment dans cette émission.
00:04:30Ce témoignage sur CNews ce matin de Prisca Thévenoud,
00:04:33ancienne ministre et porte-parole du gouvernement,
00:04:35qui accuse la députée insoumise d'avoir déclenché une vague de menaces et de haines contre elle
00:04:41après son voyage en Israël.
00:04:42Elle parle de Rima Hassan bien évidemment.
00:04:44Vous entendrez en longueur son témoignage exclusif dans un instant.
00:04:47Mais écoutez tout d'abord cet extrait.
00:04:49J'ai eu par exemple la charmante, excusez-moi de le dire comme ça,
00:04:53mais surprise de découvrir qu'on menaçait de démembrer mes enfants,
00:04:58de les décapiter, etc.
00:05:00Donc moi ce que je dis simplement, c'est que la LFI sait très bien ce qu'elle fait.
00:05:04Parce qu'il y a effectivement les trucs de Rima Hassan,
00:05:06mais il y en a également eu de Mathilde Panot et tous ses collègues de la LFI.
00:05:10Ils savent très bien ce qu'ils font.
00:05:12Et moi ce que je dis, ce ne sont pas des provocations, mais des promesses.
00:05:15Des promesses de vouloir diviser la société, de la communautariser.
00:05:19Et d'expliquer que finalement ils ne sont absolument pas là pour défendre la France, la République,
00:05:26mais toujours en permanence de se trouver du côté des ennemis,
00:05:29de nos valeurs, de nos principes,
00:05:31que ce soit aussi bien à l'Assemblée Nationale qu'au Parlement Européen.
00:05:34Et à un moment il faut que ça cesse.
00:05:35Il faut qu'on se mobilise et qu'on soit unis sur une voie unique.
00:05:38A savoir que quand on porte l'écharpe française,
00:05:40quand on a l'honneur et l'urgence de pouvoir la porter,
00:05:43c'est pour défendre notre pays et uniquement notre pays.
00:05:46Voilà et on entendra Priska Thévenon en longueur avec ce témoignage très fort ce matin,
00:05:49dans la matinale de CNews.
00:05:51Certains menacent, donc on l'a vu,
00:05:53mais d'autres passent à l'action.
00:05:54C'est le cas avec cette agression antisémite hier vers 17h15 à Villeurbanne,
00:05:57où une femme a été frappée par une autre femme portant un voile noir,
00:06:00après avoir été traitée de sale juive et menacée de mort au cri de
00:06:05« on n'est pas en Israël ici ».
00:06:07L'agresseuse est ensuite saisie par les vêtements pour la plaquer contre un mur,
00:06:10avant de menacer de l'égorger si elle la revoit.
00:06:14La victime sortait de son domicile.
00:06:16Lorsqu'une femme vêtue d'un voile noir s'est adressée à elle en lui disant que
00:06:21« sale juive », en l'insultant, en disant qu'« ici on n'est pas en Israël ».
00:06:26L'agresseuse ne s'arrête pas là.
00:06:28Elle l'attaque physiquement, puis la menace de mort.
00:06:30Des crachats, des coups de poing, des coups de pied au niveau du ventre notamment,
00:06:35pour finir par des menaces de mort.
00:06:37Si l'auteur voyait la victime, elle l'égorgerait, etc.
00:06:41La victime s'est vue délivrer 5 jours d'interruption totale de travail.
00:06:45Elle a décidé de porter plainte.
00:06:48Direction La Ciotat, maintenant dans le sud,
00:06:50où plusieurs dizaines de caravanes sont venues s'installer de force sur un terrain
00:06:54qui doit servir à la construction du siège social d'une entreprise.
00:06:57Les forces de l'ordre ont été appelées, mais elles ne sont pas intervenues.
00:07:01Le propriétaire, vous allez l'entendre, il est totalement dépité.
00:07:04Vers 3h du matin, dans la nuit de samedi à dimanche,
00:07:07plusieurs caravanes arrivent à l'entrée de ce chantier.
00:07:10Des individus déplacent le portail, réussissent à enlever les blocs de béton
00:07:14pour libérer un passage.
00:07:17Le propriétaire contacte la police.
00:07:19Une fois sur les lieux, il tente de s'interposer.
00:07:22Quand vous êtes tout seul, vous mettez votre propre voiture,
00:07:24vous avez des gens du voyage qui sont motivés et agressifs,
00:07:27qui veulent rentrer, qu'est-ce que vous faites ?
00:07:29Stéphane Brousse cède. Il essaie tout de même de dialoguer avec eux.
00:07:33D'abord, ils ont dit que la loi était pour eux,
00:07:36qu'ils n'avaient qu'à voir que c'était la faute du maire de La Ciotat,
00:07:38parce qu'ils n'avaient pas de terrain disponible.
00:07:40Les forces de l'ordre arrivent sur place vers 8h30, mais n'interviennent pas.
00:07:43Le propriétaire est effaré.
00:07:45Ce chantier, c'est un projet de 12 millions d'euros,
00:07:47le futur siège de sa société.
00:07:49On travaille avec 40 pays, on fait venir des investisseurs étrangers d'un peu partout,
00:07:53et on va leur montrer quoi ?
00:07:55Un siège social envahi par des gens du voyage avec des caravanes,
00:08:00ils font des barbecues le soir, c'est n'importe quoi.
00:08:03Dans un communiqué, la mairie de La Ciotat précise que c'est la métropole
00:08:06qui a autorité sur le choix des aires d'accueil.
00:08:10Un huissier, lundi, a constaté la présence de 25 caravanes.
00:08:13Elle n'empêche pas la poursuite des travaux.
00:08:16Dans un instant, on va vous donner toutes les dernières informations sur cet ex
00:08:19au QTF qui est recherché après une attaque à la Hachette.
00:08:22Ça s'est passé dans les Yvelines, à plaisir.
00:08:24Toutes les infos juste après les tops et les flops d'audience d'hier soir
00:08:27avec Mister Audience.
00:08:28Ayaz Kevin, va-t'en.
00:08:32Hier soir, c'est France 3 qui a décroché la première place grâce à sa série Alexandra L
00:08:36qui a confirmé son succès à 3,8 millions.
00:08:38Si sur TF1, Koh-Lanta est en légère hausse,
00:08:40le jeu d'aventure dépasse tout juste les 3 millions.
00:08:43Pour France 2, c'est un flop.
00:08:45Le grand échiquier est présenté par Claire Chazal
00:08:47et comme toujours, un échec quel que soit le thème.
00:08:50La spéciale d'Alida n'a remplacé qu'un million 300 000 téléspectateurs
00:08:53et battue de peu par le film d'M6, Sister Act 2.
00:08:58Avec le magazine Enquête de Santé consacré au pouvoir de l'alimentation sur votre cerveau,
00:09:02France 5 a plutôt bien résisté à près d'un million cent.
00:09:05Sur la TNT, les autres chaînes n'ont pas dépassé les 700 000.
00:09:08Avec le film Percy Jackson, le voleur de foudre TSX est à 632 000
00:09:13suivi du doc d'Arte et des RMC découverts.
00:09:17Et comme chaque matin, le flop du jour.
00:09:19Et ce matin, il est pour Slam sur France 3.
00:09:21Le jeu présenté par Théocura à 17h30 est passé sous les 900 000 téléspectateurs
00:09:26et a même réalisé sa deuxième plus mauvaise audience de l'année.
00:09:30Mister Audience vous dit à demain.
00:09:33Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:09:36Maître Gilbert Collard, bonjour.
00:09:37Oui, bonjour.
00:09:38Merci d'être avec nous.
00:09:39Maître Dylan Chama, bonjour.
00:09:40Bonjour.
00:09:41Merci également d'être là.
00:09:42Bruno Pomard, bonjour.
00:09:43Bonjour.
00:09:44Vous n'êtes pas maître encore ?
00:09:45Non, pas encore.
00:09:46Centimètre.
00:09:47Ex-instructeur opérationnel du Rennes.
00:09:48Elle est pas mal celle-là.
00:09:50Et puis Olfa Cousseau, bonjour.
00:09:52Bonjour.
00:09:53Merci, bienvenue, c'est votre première ici et on est heureux de vous accueillir.
00:09:55Vous êtes conseillère municipale d'Hiver Gauche à Sirenne et porte-parole de Citoyens Responsables.
00:09:59Merci d'être avec nous.
00:10:00On va commencer avec ce qui se passe dans les Yvelines actuellement et cet ex au QTF qui
00:10:04est recherché après une attaque à la hachette d'un adolescent.
00:10:07On rejoint tout de suite Jérôme Vitry qui est délégué départemental Allianz Police
00:10:11dans le 78.
00:10:12Bonjour Jérôme Vitry, merci d'être en direct avec nous.
00:10:15D'abord, cet homme est toujours recherché à l'heure qu'il est ?
00:10:18Tout à fait.
00:10:19Activement recherché par les services de police.
00:10:21C'est mobilisé au niveau national, ça a pris à une telle ampleur que tout a été
00:10:26déclenché au niveau national.
00:10:28Est-ce que vous pouvez nous rappeler ce qui s'est passé et pourquoi cet homme est
00:10:31actuellement recherché ?
00:10:32Hier, dans un établissement de plaisir, cet homme a attendu la sortie des cours et s'en
00:10:39est pris violemment à un élève d'une quinzaine d'années avec une hachette.
00:10:43Clairement, quand je dis violemment, je pense que les mots ne sont pas assez forts.
00:10:47Il s'est acharné sur cet élève avec une hache occasionnant des plaies extrêmement
00:10:54profondes et notamment au niveau de la nuque.
00:10:57Il avait une volonté, je pense, de tuer.
00:11:00C'est glaçant.
00:11:01Excusez-moi, on est tous sur le plateau, on vous entend, on est tous glacés en entendant
00:11:05ce récit.
00:11:06C'est-à-dire qu'il s'est jeté sur cet élève qui aurait eu une quinzaine d'années.
00:11:09Il lui a donné des coups de hache.
00:11:12Oui, clairement.
00:11:13Il y a de quoi avoir le sang glacé.
00:11:17Honnêtement, c'est un acte d'une extrême gravité avec une conséquence heureusement
00:11:24pas dramatique.
00:11:25Mais ça n'enlève rien à la gravité et à l'acharnement qui a été mis pour tuer
00:11:34ce jeune.
00:11:35Je vous rappelle que c'est un homme de 34 ans qui s'en est pris à un jeune de 15 ans.
00:11:40Comment va ce jeune à l'heure qu'il est ?
00:11:44Son état s'est stabilisé, il est hors de danger.
00:11:49Mais je parle forcément au niveau physique parce que psychologiquement, il a échappé
00:11:56à un cheveu de la mort.
00:11:59Forcément, ça laisse des séquelles.
00:12:01Je ne parle même pas des autres élèves.
00:12:03On se demande dans quel monde on envoie nos enfants à l'école.
00:12:10Est-ce qu'on est, si tu es nous, peut-être un peu l'endroit où ça se passe ?
00:12:14Est-ce qu'on est dans un endroit difficile ?
00:12:16Est-ce que c'est un quartier difficile où il y a énormément d'agressions ?
00:12:19Ou c'est un endroit plutôt tranquille et calme ?
00:12:22Pas plus que ça.
00:12:24C'est quelque chose de complètement lambda.
00:12:27Vraiment ni plus ni moins que les autres.
00:12:30C'est ce qui inquiète.
00:12:31Ça veut dire qu'il n'y a plus d'espace sécurisé.
00:12:35Les établissements scolaires sont devenus une zone d'agression.
00:12:39C'est une zone qui suscite l'inquiétude.
00:12:43Quand on envoie nos enfants, on souhaite qu'ils aillent à l'école,
00:12:46qu'ils suivent leur apprentissage et simplement qu'ils puissent rentrer.
00:12:49Maintenant, quand on envoie nos enfants à l'école,
00:12:51on se demande soit s'ils vont être agressés, soit s'ils vont être attaqués,
00:12:55ou bien simplement s'ils vont être témoins d'un acte de barbarie.
00:12:59Parce que c'était le cas.
00:13:00Clairement, là, ce qui s'est passé à plaisir, c'était un acte barbare.
00:13:03Jérôme Vitry, est-ce qu'on a une idée des motivations de cet homme ?
00:13:06Pourquoi il a fait ça ?
00:13:08Ce seraient des motivations personnelles sur des grèves familiales.
00:13:13Il y aurait des antécédents.
00:13:15Il est né déjà pris à un membre de cette famille par le passé.
00:13:20On sait qu'il a été expulsé.
00:13:24C'est compliqué de savoir que cet auteur, on lui a demandé de quitter,
00:13:29on l'a obligé à quitter le territoire français, qu'il a pu le faire,
00:13:33qu'il a pu retourner en Algérie et ensuite revenir,
00:13:35toujours de façon illégale, et revenir en France,
00:13:38et ensuite s'en prendre encore une nouvelle fois à un de nos citoyens.
00:13:43C'est ce qui est compliqué, c'est ce qui est dur à digérer,
00:13:45c'est de se dire, mince, on doit aussi, en France,
00:13:48gérer aussi la criminalité qui vient de l'étranger.
00:13:51Parce que j'entends bien, on ne peut pas tout le temps stigmatiser et dire,
00:13:55voilà, on stigmatise toujours les étrangers, toujours les étrangers,
00:13:58mais quand les actes sont commis par des étrangers, ça devient compliqué.
00:14:03On se dit, mince, si on doit gérer nos problématiques, notre délinquance,
00:14:06donc franco-française, si on doit aussi gérer les délinquants
00:14:10qui viennent de pays étrangers, on ne va pas pouvoir s'en sortir.
00:14:13Et clairement, on voit que le vase est en train de déborder,
00:14:16on voit que le vase est en train de déborder,
00:14:18parce que les phénomènes se multiplient.
00:14:20J'étais avec vous sur votre plateau la semaine dernière.
00:14:22Cette fois-ci, c'était une mère avec ses deux enfants
00:14:25qui s'est introduite dans un lycée, à la fois.
00:14:28Heureusement, l'intervention de police a permis d'éviter le drame,
00:14:31sauf que là, vous voyez, ça s'est passé tellement rapidement
00:14:34que le jeune, que cet adolescent, se retrouve avec des plaies béantes
00:14:38sur plusieurs parties de son corps, notamment une, je rappelle, sur la nuque.
00:14:42C'est-à-dire, quand on porte un coup de hache au niveau de la nuque,
00:14:45c'est clairement qu'on veut tuer.
00:14:48– Merci Jérôme Vitry.
00:14:49Merci beaucoup, délégué départemental Alliance Police 78.
00:14:52Avant de vous faire réagir, je voudrais qu'on revienne sur le portrait
00:14:55de cet homme qui est forcément soupçonné,
00:14:58mais qui est recherché actuellement dans les Yvelines.
00:15:00Regardez, c'est un homme de 34 ans, de nationalité algérienne.
00:15:05Alors, c'est ça qui est intéressant, c'est qu'il a été expulsé de France
00:15:08en juillet 2024, parce qu'il avait une OQTF.
00:15:10Donc, OQTF qui a été appliqué, il est parti simplement,
00:15:14il est revenu en France de façon clandestine,
00:15:17et puisqu'il est recherché, on vous le dit, il circule à bord d'un utilitaire.
00:15:20A priori, actuellement, c'est ce que nous indique la police,
00:15:23c'est à bord d'un utilitaire sur lequel il y aurait une échelle.
00:15:26Donc, prudence, bien évidemment, si vous êtes dans les Yvelines,
00:15:29dans la région, Gilbert Collard, cette histoire...
00:15:32Honnêtement, tous les jours, on traite des histoires ici,
00:15:34et j'ai le sentiment que tous les jours, ça va plus loin.
00:15:36Tous les jours, vous vous rendez compte.
00:15:38En plus, alors, a priori, c'est une histoire de famille,
00:15:40donc ça veut dire qu'ils se connaissent.
00:15:41Vous vous rendez compte ce qu'il faut qu'il se passe dans la tête
00:15:43pour aller voir quelqu'un qu'on connaît, un gamin de 15 ans,
00:15:46avec une hache, et lui donner des coups de hache.
00:15:48– Surtout quand on connaît la personne, mais non,
00:15:52surtout la signification criminelle de la hache.
00:15:56C'est un instrument...
00:15:58Tous les instruments criminels sont odieux,
00:16:01mais là, vraiment, on a affaire à un instrument barbare.
00:16:04En écoutant ce témoignage, je me rappelais un événement
00:16:08qui doit dater de deux ou trois ans, je ne sais plus,
00:16:11ça va peut-être vous revenir en mémoire.
00:16:13Dans un lycée, il avait été question de mettre un surveillant général
00:16:18qui était un ancien policier.
00:16:20Parce que le lycée était dans le désordre, dans la violence,
00:16:25tous les syndicats d'enseignants se sont insurgés
00:16:30contre la présence d'un ancien policier dans un établissement scolaire.
00:16:35– Je crois que c'était un gendarme d'ailleurs.
00:16:37– C'est un gendarme, on est d'accord ?
00:16:39L'événement vous revient en mémoire, ça devait être un gendarme.
00:16:43Mais je vous fais le pari que dans très peu de temps,
00:16:48on va avoir une présence policière permanente dans les lycées.
00:16:52Parce qu'il y a une espèce de contagion mentale de l'événement
00:16:56qu'on connaît par cœur en criminologie,
00:16:59tardes, limitations, tout ça se connaît par cœur.
00:17:01Ça va se reproduire, ça va se démultiplier.
00:17:03– Les fameux copicats, ce qu'on appelle dans le domaine judiciaire.
00:17:06– Ça va se démultiplier, et comme on n'est pas capable
00:17:09de prendre les mesures radicales qu'on devrait prendre,
00:17:12à savoir une présence cryptopolicière dans les écoles.
00:17:17– On n'a pas les moyens non plus, on n'a pas assez d'hommes,
00:17:19on n'a pas assez d'argent.
00:17:20– J'entends ton propos Gilbert Collard,
00:17:22mais le problème c'est qu'on ne va pas pouvoir mettre un policier dans la rue.
00:17:24– C'est ça, c'est ça.
00:17:25– En région Île-de-France…
00:17:26– Mais il faudrait, je pense qu'il faudrait.
00:17:28– Mais il faudrait qu'on puisse passer une chose,
00:17:30mais que ça soit nécessaire, c'en est une autre.
00:17:32– Oui, mais des équipes mobiles de sécurité par exemple, ça existe.
00:17:35– Oui mais mobiles, ça veut dire qu'elles arrivent après, excusez-moi.
00:17:38– Mais là le gamin, il a des coups de hache partout,
00:17:42il en a sur les bras, sur le cou.
00:17:44– Vous savez comme il y a des établissements scolaires, collèges,
00:17:47rien qu'en Île-de-France et lycées, c'est intenable la situation.
00:17:50Je crois qu'il y a un travail formidable à mettre en place.
00:17:52Hier j'étais dans une réunion où il y avait François Noël Buffet
00:17:56qui parlait de la sécurité globale et de la nécessité,
00:17:59à un moment donné, d'arrêter de penser que le régalien,
00:18:01c'est-à-dire les policiers, les gendarmes, les policiers municipaux
00:18:03qui font un travail formidable vont tout régler.
00:18:05Non, il va falloir ouvrir la sécurité au monde privé.
00:18:09– Vous avez raison, vous avez raison.
00:18:11– Sinon ça ne sortira pas, voire.
00:18:13– Il va revenir l'armée, je le dis à chaque fois,
00:18:15mais le monde privé, l'armée est dans les tribunaux maintenant,
00:18:19elle est dans les tribunaux.
00:18:21Rendez-vous compte que la sécurité des tribunaux
00:18:24est assurée par des services privés.
00:18:27Ça veut dire aussi que l'État, il est absent partout.
00:18:31– Oui, mais…
00:18:33– Justement, Olfa Cousseau, pour revenir à ce qui s'est passé
00:18:36quand même dans les Yvelines, à plaisir, je vous voyais glacé
00:18:38bien évidemment comme nous, en entendant cette histoire d'homme
00:18:41qui se précipite sur un gamin de 15 ans avec une hachette
00:18:44qui lui donne des coups pour le tuer, c'est ce que nous a dit le policier,
00:18:47puisqu'il y a des coups dans le cou, donc c'est vraiment pour le tuer.
00:18:50Cette histoire, elle est sur-realiste quand même.
00:18:52En France, en 2025.
00:18:53– Oui, c'est terrible.
00:18:54Je pense que dans le mental de nombreux parents dont je fais partie,
00:18:58c'est des événements qui devraient relever de la science-fiction,
00:19:02mais c'est la réalité des écoles, de nos écoles aujourd'hui en France,
00:19:08une violence qui est prégnante et qui est présente vraiment partout
00:19:11dans cette société et qui rentre dans les écoles.
00:19:14Comme le disait Maître Collard, effectivement je pense qu'à un moment
00:19:18il va falloir envisager des moyens à la hauteur des événements.
00:19:22Il ne s'agit plus de nous dire, de nous proposer des choses
00:19:26qu'on ne verra jamais arriver.
00:19:28– Et ras-le-bol des tables rondes, on va discuter,
00:19:30moi ça commence à me saouler ces histoires, c'est insupportable.
00:19:33– Permettez-moi juste de faire une petite parenthèse
00:19:35sur le harcèlement scolaire, c'est un sujet qui me touche énormément.
00:19:37Effectivement, à part pondre des rapports qui disent toujours la même chose,
00:19:41à part ajouter une ou deux associations, juste faire appliquer la loi
00:19:45à un moment où elle existe, ce n'est pas la loi qui fait défaut,
00:19:49c'est son application qui nous met tous dans ces situations hallucinantes.
00:19:54Et aujourd'hui en France, en 2025, un gamin de 15 ans
00:19:58qui se fait attaquer à la hache, peu importe…
00:20:01– On n'a pas les mots du reste.
00:20:03– Franchement, on est tous glacés de ces histoires, mettre cela à main.
00:20:06– Bien sûr, bien sûr, l'émotion je la partage.
00:20:08Alors la question c'est l'analyse, parce qu'une fois qu'on a exprimé sa désolation
00:20:12et le fait qu'on est abasourdis devant ces faits-là…
00:20:14– L'analyse c'est l'ensauvagement, c'est qu'aujourd'hui on a affaire à des sauvages.
00:20:17– Alors oui, mais quelle solution ?
00:20:19– Je ne sais pas, en tout cas, l'analyse c'est des sauvages.
00:20:22– Il y a la solution qui consiste à mettre un policier dans chaque collège,
00:20:24ce n'est pas possible, il faut être réaliste.
00:20:26Et les autres solutions sont plus insatisfaisantes, mais elles sont à moyen terme.
00:20:30Et quelles peuvent être ces solutions ?
00:20:32Moi, je plaide depuis longtemps pour un retour de l'autorité à l'école.
00:20:34Ça veut dire l'interdiction du télétranportage dans l'enceinte.
00:20:37Ça veut dire l'uniforme scolaire.
00:20:40Ça veut dire qu'on se lève lorsque le professeur rentre.
00:20:42Ça, ce n'est pas grand-chose, ça ne coûte pas très cher.
00:20:44– Je suis d'accord à 200% avec vous.
00:20:46– Ça ne sera pas efficace du jour au lendemain, ce n'est pas une baguette magique,
00:20:49mais à moyen terme…
00:20:50– Le policier veut vous parler.
00:20:52– Il faut remettre à la base, et je sais que ça va faire rire Jean-Marc,
00:20:54c'est le travail éducatif et le préventif.
00:20:56Moi, ça fait 34 ans que je travaille là-dessus avec 500 policiers.
00:20:58– Vous avez travaillé combien de temps ?
00:21:00– 34 ans précisément.
00:21:02– Dépêchez-vous !
00:21:04Je me fais tacler par Maître Collard.
00:21:06– Ce n'est pas méchant.
00:21:08– Si on ne travaille pas avec ça, je vous entends.
00:21:12– Ce n'est pas méchant ce que je vous dis.
00:21:14Vous vous rendez compte du temps qu'on perd.
00:21:16Et pendant ce temps, il y a un gars de 15 ans qui prend un coup de hache.
00:21:20– Des coups de hache.
00:21:22– Le comité interministériel de la ville est en train de travailler sur ce sujet.
00:21:25– Super, qu'il donne ses résultats.
00:21:27Allons-y, c'est bon.
00:21:29Mais les comités, vous nous fatiguez avec vos comités.
00:21:33Vous nous épuisez avec vos comités.
00:21:35– Vous parlez toujours du même truc sur les plateaux,
00:21:37c'est-à-dire qu'il faut plus de policiers.
00:21:39– Mais vous vous passez votre temps à nous dire que je fais des comités.
00:21:41On s'en fout de vos comités.
00:21:43Agissez, arrêtez de faire des comités.
00:21:45– On peut faire du travail éducatif si on ne remet pas en place le travail éducatif.
00:21:47– Bien sûr, on le sait, le résultat, on l'a.
00:21:49– Faites le bal des comités.
00:21:51– En faisant des comités, allons-y.
00:21:53– Maitre Slama a envie d'entendre ce que je veux dire.
00:21:55– Attendez, Maitre Collard, laissez parler.
00:21:59– Maitre Collard, je ne comprends pas que vous partagez pas mon point de vue.
00:22:03– En tout cas, je vous respecte.
00:22:05– On le respecte tous.
00:22:07– Comment voulez-vous qu'il y ait de l'autorité dans la société en général,
00:22:11alors que dans l'école, il n'y a plus aucune forme d'autorité ?
00:22:15– Justement.
00:22:17– Allez-y, on a compris le combat.
00:22:19– Il faut aider.
00:22:21Écoutez, moi, ça fait 34 ans.
00:22:23Vous allez me dire, à 34 ans, je n'ai pas vidé l'océan.
00:22:25Non, c'est sûr.
00:22:27Mais en attendant, quand il y a du travail éducatif,
00:22:29éducatif de fait, qui n'est pas fait parfois par la famille, malheureusement.
00:22:31– On est d'accord là-dessus.
00:22:33– De prévention, etc. On minimise les cas.
00:22:35Je vais vous expliquer rapidement un truc.
00:22:37Je le dis souvent sur votre plateau.
00:22:39Je travaillais 10 ans dans les quartiers de Corbeil-Essonne,
00:22:41comme policier détaché par Jean-Louis Debré, du SONAM.
00:22:43J'ai travaillé avec des policiers sérieux, jour et nuit, dans les quartiers.
00:22:45On a cassé 80% des problématiques de délinquance sur le quartier D.
00:22:47Tarterez à Corbeil-Essonne.
00:22:49Et c'est du vécu, ce n'est pas du blabla.
00:22:51– Vous l'avez cassé comment ?
00:22:53– Parce que j'étais présent.
00:22:55On faisait du travail de prévention, d'éducation.
00:22:57Ça évitait aux policiers de venir.
00:22:59Et c'est ça qui…
00:23:01Mais tout le monde s'en fout.
00:23:03– Mais vous étiez policier à l'époque.
00:23:05– Oui, j'étais policier, détaché du reste.
00:23:07Mais tout le monde s'en fout de ça.
00:23:09– Mais on est toujours plus de policiers de partout.
00:23:11– Vous étiez quoi ? Vous étiez policier ?
00:23:13Excusez-moi, vous n'étiez pas plombier.
00:23:15– Mais attendez, vous nous expliquez tout et son contraire.
00:23:23Tout et son contraire, vous nous dites.
00:23:25Excusez-moi Bruno Pommard.
00:23:27Vous nous dites, moi quand j'étais sur place, j'étais policier.
00:23:29J'ai cassé la délinquance.
00:23:31Et après vous dites, arrêtez de nous dire qu'il faut plus de policiers.
00:23:33– Vous avez cassé la délinquance sur Corbeil.
00:23:35– Mais parce que vous étiez policier.
00:23:37– Mais c'est quoi un acteur associatif ?
00:23:39Il fait du théâtre, il fait quoi ?
00:23:41– Il occupe les jeunes quartiers.
00:23:43– Il fait quoi ? Il joue aux dominos, il trafique dans le droit.
00:23:45– Mais pourquoi pas ?
00:23:47– Ça me rappelle des trucs.
00:23:49– Vous savez quoi ?
00:23:51Laissez la place aux frères musulmans et laissez la place au trafic de drogue.
00:23:53– Mais non !
00:23:55– Olfa Rousseau peut parler, s'il vous plaît, laissez-la parler.
00:23:57– Il y a une guerre de territoire entre…
00:23:59– Gilbert Collard, laissez parler Olfa Rousseau.
00:24:01– Moi je rejoins M. Pommard dans la mesure où c'est vrai que,
00:24:05alors ça ne résoudra pas tout, évidemment,
00:24:07mais je pense que l'absence ou la disparition des maisons de quartier
00:24:11et la présence d'éducateurs qui répondent aussi à une défaillance des familles,
00:24:15il faut être clair, comblait quand même un certain manque
00:24:20auprès d'une population de jeunes en demande.
00:24:23– Tout à fait.
00:24:25– Ce qui n'explique pas les actes que l'on peut déplorer tous les jours.
00:24:27– Excusez-moi, l'homme qui est attaqué là, il a 34 ans.
00:24:29– Ah non mais oui, non mais ça…
00:24:31– Il a 34 ans, excusez-moi, il a 34 ans quoi.
00:24:33Vous allez pas le faire jouer aux échecs, c'est trop tard.
00:24:36– Oui, oui, non mais ça je comprends même pas.
00:24:38– Je comprends ce que vous voulez dire.
00:24:40– Mais l'OQTF qui s'en va, qui revient, on sait pas comment.
00:24:42– Alors ça c'est un vrai sujet.
00:24:44Alors attendez, attendez, attendez, on va parler,
00:24:46juste on va faire le CNews Info,
00:24:48et après on va revenir sur ce cas-là,
00:24:50parce que moi ça m'intéresse beaucoup ce que vous dites.
00:24:52C'est l'OQTF, pour une fois on arrive à faire respecter l'OQTF avec l'Algérie.
00:24:55– Ah donc bravo.
00:24:56– Il s'en va en juillet, on se dit bravo, qu'est-ce qu'il fait ?
00:24:58Il revient, on va en parler dans un instant, restez avec nous.
00:25:01Le CNews Info sommeille à la midi.
00:25:03– Lors des réquisitions pour Médine Mouchet,
00:25:09ses co-accusés, déjà condamnés à la perpétuité en Belgique en 2019,
00:25:13après avoir tué 4 personnes au musée juif de Bruxelles,
00:25:16il comparaît devant la cour d'assises spéciale de Paris
00:25:19pour avoir détenu des journalistes français en 2013 en Syrie.
00:25:23Le maire d'Istanbul, principal opposant à Recep Tayyip Erdogan,
00:25:27arrêté, Ekrem Imamoglu, est actuellement seul en lice
00:25:31pour représenter le CHP, principal parti d'opposition parlementaire
00:25:35à la prochaine présidentielle en Turquie.
00:25:37Et puis on termine avec des images incroyables,
00:25:40le retour sur Terre des deux astronautes américains
00:25:43après plus de 9 mois coincés dans l'ISS.
00:25:45L'américaine Suny Williams et son compatriote Butch Wilmore,
00:25:49accompagnés d'un autre astronaute américain et d'un cosmonaute russe,
00:25:52ont comme vous pouvez le constater,
00:25:54améri en douceur au large de la Floride.
00:25:5811h04 sur CNews, merci d'être en direct avec nous,
00:26:03on continue à en parler de ce sujet parce qu'il est passionnant
00:26:06et il est glaçant.
00:26:07En même temps, je vous le disais, on parle bien évidemment
00:26:09de ce qui se passe dans les Yvelines, de cette chasse à l'homme
00:26:11qui a été lancée pour retrouver cet ex-OQTF
00:26:13qui recherchait après une attaque à la Hachette.
00:26:16Et vous voyez son portrait.
00:26:17Moi, ce qui m'interpelle dans ce portrait,
00:26:19c'est un homme de 34 ans, nationalité algérienne,
00:26:21expulsé en juillet 2024 parce qu'il avait eu une OQTF.
00:26:24Donc, je l'ai dit juste avant la pause,
00:26:26on a réussi à faire exécuter cette OQTF.
00:26:28Formidable.
00:26:29Simplement, il revient en France clandestinement
00:26:31et donc il a attaqué hier ce jeune garçon de 15 ans.
00:26:35Comment ?
00:26:36Parce que là, on passe notre temps dans les débats
00:26:38à dire oui, il faut faire exécuter les OQTF, etc.
00:26:40Comment on les empêche de revenir ?
00:26:42Parce que les OQTF, une fois qu'on va réussir,
00:26:44quand on va régler le problème de les avoir envoyés quelque part,
00:26:47ils vont revenir par l'Italie, par l'Espagne,
00:26:50et il n'y a pas de souci.
00:26:53Pour moi, il y a un seul moyen d'empêcher un être humain
00:26:56qui est prêt à mourir, en vérité,
00:26:58pour venir sur le territoire européen.
00:27:00Il est prêt à mourir, lui, il est prêt à tuer.
00:27:02Ça fait une différence de taille.
00:27:04Il y en a des dizaines et il y en a des dizaines
00:27:06qui ne meurent pas.
00:27:07Je termine ma phrase.
00:27:09Il y a un seul moyen d'empêcher un être humain
00:27:11qui est prêt à mourir pour rejoindre le sol européen
00:27:13de venir.
00:27:14Il faut faire en sorte qu'il n'ait pas envie de venir.
00:27:16On peut construire des murs.
00:27:18On peut faire ce qu'on veut.
00:27:20Tant qu'ils auront envie de venir
00:27:22et qu'ils seront prêts à mourir pour cela,
00:27:24on peut faire ce qu'on veut, ils ne reviendront pas.
00:27:26Donc, il existe une solution.
00:27:28Comment vous faites intellectuellement,
00:27:30avec tout le respect que je vous porte, que vous connaissez,
00:27:32pour partir d'un fait
00:27:34que l'on évoque,
00:27:36où l'individu revient
00:27:38pour tenter de tuer,
00:27:40avec le romantisme
00:27:43gauchisant
00:27:45de l'individu qui est prêt à mourir
00:27:47pour venir en France.
00:27:49Comment vous faites ?
00:27:51M. Morandini nous pose la question
00:27:53comment on fait pour les empêcher de venir.
00:27:55Moi, j'ai une autre idée.
00:27:57On recrée le TI
00:27:59de présence irrégulière
00:28:01pour le territoire français.
00:28:03Ça a existé il y a 10 ans,
00:28:05ça existait et on l'a supprimé.
00:28:07Mais il ne venait pas avant.
00:28:09Non, il y en avait beaucoup moins.
00:28:11Alors, je suis désolé.
00:28:13Attendez un instant.
00:28:15Est-ce que je peux vous faire une proposition ?
00:28:17On remet des frontières.
00:28:19Mais ce n'est pas du blablabla.
00:28:25C'est-à-dire qu'il est interdit en France.
00:28:27Cet homme est interdit en France.
00:28:29Mais il peut aller en Italie, par exemple.
00:28:31Entre l'Italie et la France, il n'y a pas de frontière.
00:28:33A quoi ça rime ?
00:28:35Mais il y a la mer pour passer.
00:28:37Entre la France et l'Italie, il n'y a pas la mer.
00:28:39Entre la France et l'Italie, il n'y a pas la mer.
00:28:41Ils ne viennent pas que par l'Italie.
00:28:43Ils viennent par l'Espagne.
00:28:45Donc, recréons des frontières.
00:28:47Recréons des frontières.
00:28:53On surveille qui rentre
00:28:55de l'Italie vers la France.
00:28:57Mais ça existait avant.
00:29:01Ça n'existe plus du tout.
00:29:03C'est bien ça le problème.
00:29:05Ils n'ont plus peur des sanctions que la France.
00:29:07On le sait très bien.
00:29:09Je vais aller encore plus loin.
00:29:11Parmi les OQTF, il y en a beaucoup qui viennent légalement sur le territoire.
00:29:13Il est venu illégalement.
00:29:17C'est toujours bien de partir d'un cas précis
00:29:19pour ne pas être dans le vide.
00:29:21Je vous donne la parole.
00:29:23D'accord.
00:29:25Mais à partir du moment où vous créez des frontières déjà,
00:29:27tous ceux qui viennent par l'Italie, par l'Espagne,
00:29:29par tous nos pays limitrophes,
00:29:31ils ne vont plus.
00:29:33Déjà, ce sera plus compliqué.
00:29:37Quelle hypocrisie, mon Dieu.
00:29:39Au cas par cas, on est en train de renforcer le contrôle aux frontières.
00:29:41Au cas par cas.
00:29:43A proximité de l'Italie, on le renforce.
00:29:45A proximité de l'Espagne, on le renforce.
00:29:47Il passe ailleurs.
00:29:49Vous avez fait le calcul.
00:29:51Là, vous êtes à votre côté.
00:29:53Il passe ailleurs.
00:29:55Ça fait quelques mois seulement
00:29:57que c'est mis en place.
00:29:59On se rend compte.
00:30:01On n'a pas le courage de dire
00:30:03que tant qu'on n'aura pas rétabli des frontières intérieures
00:30:05qui existaient il y a encore
00:30:07quelques années,
00:30:09on ne sera pas dans un pays totalitaire.
00:30:11On ne contrôlera pas
00:30:13les migratoires.
00:30:15Quel genre ?
00:30:17Les migrants !
00:30:19C'est plus compliqué à passer quand il y a des frontières
00:30:21que quand il n'y en a pas.
00:30:23Ils s'en foutent.
00:30:25Ils sont prêts à mourir dans la Méditerranée
00:30:27et vous pensez qu'un contrôle loigné va les arrêter.
00:30:29C'est hallucinant.
00:30:31Olfa Cousso.
00:30:33Olfa Cousso.
00:30:35Olfa Cousso.
00:30:37Je ne veux pas tergiverser sur les différentes façons
00:30:39de réguler ça, mais je pense qu'il faut
00:30:41qu'il y ait un début et surtout
00:30:43qu'il y ait une volonté politique.
00:30:45Malheureusement,
00:30:47dans tous les sujets
00:30:49qu'on va aborder aujourd'hui,
00:30:51le point commun,
00:30:53c'est le manque de volonté politique de s'engager,
00:30:55de prendre des décisions
00:30:57à la hauteur des situations
00:30:59qu'on affronte chaque jour.
00:31:01Dans les écoles,
00:31:03les OQTF.
00:31:05C'est pas forcément ça.
00:31:07Vous dites oui, vous dites non.
00:31:09Et vous aussi, c'est ce que vous voulez en vérité.
00:31:11Quitter les frontières, c'est quitter les stations de gare.
00:31:13Il n'y a pas que ça dans le traité de Schengen.
00:31:15Il n'y a pas que l'expression.
00:31:17Il faut une réaction.
00:31:19Moi, je suis pour qu'on quitte.
00:31:21Il faut une réaction européenne pour traiter l'immigration.
00:31:23Il n'y a que ça.
00:31:25Un SAS européen qui permette peut-être de dispatcher
00:31:27les gens suivant les profils, etc.
00:31:29Ou alors pourquoi pas se dire qu'un OQTF
00:31:31en France, il n'a pas le droit de venir en Europe non plus.
00:31:33Par exemple, pourquoi pas ?
00:31:35Parce que ça éviterait...
00:31:37Je pense qu'il faut...
00:31:39Si on ouvrait toutes les pistes,
00:31:41toutes les hypothèses.
00:31:43Mais quelqu'un vous lui dit, tu n'as pas le droit de venir en France.
00:31:45Mais tu peux aller en Italie, tu peux aller en Espagne.
00:31:47Tu peux passer en France sans problème, excusez-moi.
00:31:49On prend les gens pour des couillons.
00:31:51Mais déjà, si on se contentait...
00:31:53Merci, Olfa.
00:31:55Vu l'état de mépris
00:31:57dans lequel notre pays se trouve aujourd'hui,
00:31:59si on se contentait au moins de rétablir
00:32:01la sanction
00:32:03de l'interdiction de présence sur le territoire,
00:32:05si au moins quelqu'un qui viole
00:32:07notre loi était condamné
00:32:09comme ça a été le cas autrefois,
00:32:11alors ça ne sera pas miraculeux, on est d'accord,
00:32:13parce que...
00:32:15Mais au moins on montre qu'on existe,
00:32:17on montre qu'on est là, on montre qu'on a une loi,
00:32:19des tribunaux.
00:32:21Au moins le type qui vient en fraude,
00:32:23il se dit, ce pays, il a une loi.
00:32:25Alors que le type qui vient en fraude maintenant
00:32:27se dit, ce type, il a un carnaval en France.
00:32:29Cette loi ne sera pas appliquée, c'est encore pire.
00:32:31C'est comme le QUTF, on peut décider le QUTF.
00:32:33Olfa Cousseau.
00:32:35Olfa Cousseau.
00:32:37Moi je rebondis sur les propos de Maître Collard.
00:32:39Je suis beaucoup d'accord avec vous
00:32:41depuis tout à l'heure.
00:32:43Je pense que c'est important
00:32:45que ce pays...
00:32:47A droite, à la fin de l'émission.
00:32:49Je pense que j'ai l'ouverture d'esprit suffisante
00:32:51pour aller chercher les...
00:32:53Et puis je pense que quand...
00:32:55Attention Maître Collard.
00:32:57Ça j'ai moins de doute Maître Collard.
00:32:59Quand on est attaché à son pays,
00:33:01qu'on le voit décliner
00:33:03et sombrer comme ça,
00:33:05je pense qu'à un moment il faut que ce pays gagne
00:33:07ou regagne en termes de respectabilité.
00:33:09Et c'est valable, encore une fois,
00:33:11pour tous les sujets,
00:33:13que la loi soit appliquée,
00:33:15qu'il y ait des réponses,
00:33:17que ces gens sachent d'une manière générale,
00:33:19peu importe les délits,
00:33:21qu'il va y avoir une réponse judiciaire,
00:33:23policière et une sanction.
00:33:25Parce que le problème, c'est que les lois existent
00:33:27et le plus gros souci, c'est que
00:33:29on n'applique pas la loi.
00:33:31À supposer qu'elle soit rétablie, elle ne sera jamais appliquée.
00:33:33On ne pourra jamais mettre les dizaines de personnes...
00:33:35Il faut mettre les moyens à faire appliquer la loi.
00:33:37Ça doit être une priorité.
00:33:39Donc c'est toi l'existeur là, mais ce sera une coquille vide.
00:33:41Donc c'est pire que tout, une loi qui ne sera pas appliquée.
00:33:43Faites-moi un appel à McKinsey,
00:33:45et on utilise les fonds pour appliquer ces décisions.
00:33:47Mais cette loi ne sera pas appliquée.
00:33:49Autre sujet que je voulais aborder avec vous,
00:33:53c'est cette histoire d'influenceuse algérienne
00:33:55qui se retrouve devant les juges.
00:33:57Vous la voyez, elle s'appelle Sofia Benleman.
00:33:59Elle a 350 000 personnes qui la suivent.
00:34:01C'est une influenceuse franco-algérienne.
00:34:03Elle était hier devant le tribunal correctionnel de Lyon.
00:34:05Elle est poursuivie pour menace de mort sur les réseaux
00:34:07dans un contexte de tensions entre Algiers et Paris.
00:34:09Elle est venue à l'audience.
00:34:11Le parquet réclame un an de prison avec sursis,
00:34:13240 heures de travaux d'intérêt général.
00:34:15Pour la petite anecdote,
00:34:17elle est venue avec un T-shirt aux couleurs de l'Algérie.
00:34:19Elle est venue avec un T-shirt aux couleurs de l'Algérie.
00:34:21Elle est venue au tribunal habillée comme ça.
00:34:23Elle se justifie sur les menaces de mort
00:34:25en disant que tout le monde menace de mort.
00:34:27C'est d'une banalité affligeante.
00:34:29C'était des expressions anodines.
00:34:31Quand on parle comme ça,
00:34:33tu dis à quelqu'un que tu t'attrapes,
00:34:35que tu te tues.
00:34:37On entend ça tous les jours.
00:34:39Moi, je suis franco-algérienne.
00:34:41Ma patrie-mère, c'est l'Algérie.
00:34:43La terre d'accueil, c'est la France
00:34:45que je respecte.
00:34:47Il y a des petites vidéos d'elle qui circulent.
00:34:49J'en ai trouvé une.
00:34:51La France de la phrase.
00:34:53La France de la phrase.
00:34:55Ma patrie-mère, c'est l'Algérie.
00:34:57La France, c'est ma terre d'accueil.
00:34:59On va l'écouter parce qu'elle a fait un TikTok.
00:35:01J'ai retrouvé un TikTok
00:35:03où elle parle avec d'autres femmes.
00:35:05Elle lui dit
00:35:07va te faire foutre, toi et la France.
00:35:09L'interlocutrice lui dit
00:35:11pourquoi tu restes là ?
00:35:13Elle dit parce qu'ils sont restés chez nous
00:35:15pendant un siècle et 32 ans.
00:35:17Je vous passe les insultes
00:35:19qu'on a bipées.
00:35:35Je pense à tous les amis
00:35:37franco-algériens
00:35:39que j'ai et qui souffrent
00:35:41d'écouter cet abruti.
00:35:43Vous êtes avocat.
00:35:45Abruti ?
00:35:47Non, ça passe.
00:35:49Il est avocat, donc il sait.
00:35:51Qui souffrent d'entendre cette philosophe.
00:35:53Cette grande philosophe.
00:35:55Parce qu'elle fait un tort.
00:35:57Pour moi, personnellement,
00:35:59vous n'allez pas être d'accord avec moi,
00:36:01mais c'est un agent.
00:36:03Un petit agent de rien du tout.
00:36:05Du gouvernement algérien.
00:36:07Peut-être parce qu'elle a un cousin en Algérie
00:36:09qui a un problème qui est réglé.
00:36:11J'en sais rien. Mais là, c'est quand même
00:36:13elle indique le truc. Elle arrive
00:36:15avec le drapeau.
00:36:17Elle tient un propos. Ma patrie,
00:36:19c'est l'Algérie. Comme vous disiez fort justement,
00:36:21elle n'a qu'à retourner en Algérie.
00:36:23Non, elle vous dit que non. Parce que les Français,
00:36:25vous êtes restés en Algérie. Elle vous dit, moi je reste ici.
00:36:27En gros, elle nous occupe.
00:36:29Elle nous occupe.
00:36:31Peut-être, pour une fois,
00:36:33je partage un peu ce qu'elle dit, mais peut-être pour une fois,
00:36:35voir aussi le verre à moitié plein, il y a une réponse judiciaire
00:36:37que je trouve ferme. Qu'est-ce qui a été requis ?
00:36:39On n'a pas eu de délibéré.
00:36:41La réponse judiciaire, telle qu'à présent, c'est un an de sursis
00:36:43probatoire, donc avec des obligations.
00:36:45Plus 240 heures.
00:36:47Il faut quand même se rendre compte de ce que c'est 240 heures.
00:36:49C'est près de deux mois de travail
00:36:51sans être payé et donc
00:36:53à découler, à ôter de son travail.
00:36:55Si elle ne les fait pas, sursis probatoire,
00:36:57elle va en prison. Donc, encore une fois, le verre à moitié
00:36:59plein, là, c'est de se dire que ces faits-là
00:37:01ne sont pas impunis. Elle est poursuivie devant la justice.
00:37:03Il y a des réquisitions qui sont, je trouve,
00:37:05extrêmement fermes. Il faut suivre ça
00:37:07pour savoir qu'elle sera délibérée. Mais pour une fois,
00:37:09j'entends souvent en justice, là, ici, ça ne se passe rien.
00:37:11Là, il ne se passe pas rien.
00:37:13Attendons, qu'est-ce qui va en ressortir quand même.
00:37:15Juste quand même, quand elle vous dit
00:37:17je reste en France, en gros, je reste en France
00:37:19parce que vous m'avez occupé, vous avez occupé l'Algérie.
00:37:21Moi, je reste ici. Et ça, c'est le discours politique du gouvernement.
00:37:23Et je vous emmerde, en gros, parce que c'est un peu
00:37:25comme ça. Elle ne le dit pas. Encore,
00:37:27je le dis élégamment par rapport à elle, je pense.
00:37:29On pourrait parler même d'un pire Ottoman. On pourrait
00:37:31partir encore plus loin. C'est complètement aberrant.
00:37:33Non, ce cas, c'est qu'il y a un véritable antrisme, évidemment,
00:37:35avec ses influenceurs et ses commandés
00:37:37par les services, peut-être,
00:37:39de renseignements algériens, c'est évident.
00:37:41On l'a vu avec des gens connus, d'ailleurs, qu'on voit en télé souvent.
00:37:43Je pense à Mehdi Gezar, entre autres,
00:37:45qui a été viré de RMC des grandes gueules
00:37:47pour ça, parce qu'effectivement, il est allé faire
00:37:49du prosélytisme anti-français sur une chaîne
00:37:51qui est I24. Bon, c'est scandaleux.
00:37:53C'est scandaleux parce que lorsqu'on est en France, comme on dit,
00:37:55on respecte nos règles. On accueille plein
00:37:57de compatriotes franco-algériens. Ils sont
00:37:59par millions, ici. Et ça se passe bien
00:38:01avec la majorité d'entre eux, il faut le redire.
00:38:03À cause d'individus comme ça,
00:38:05à cause d'abrutis de ce type-là, ça crée des tensions
00:38:07effectivement pour nos populations.
00:38:09Des tensions voulues, bien sûr.
00:38:11Olfa Cousteau, quand vous entendez
00:38:13cette dame dire ces choses-là,
00:38:15dire, en gros,
00:38:17moi, je reste en France parce que
00:38:19j'ai envie et parce que vous m'avez occupée...
00:38:21Je pense qu'on ne peut que
00:38:23condamner les propos, la violence des propos.
00:38:25Maintenant, je suis d'accord
00:38:27aussi avec ces messieurs
00:38:29pour dire que, malheureusement,
00:38:31ces interventions-là
00:38:33font du tort à beaucoup de gens
00:38:35qui ne s'associent pas
00:38:37à de tels propos
00:38:39et qui, malheureusement, se retrouvent
00:38:41un petit peu aspirées dans cet amalgame
00:38:43qu'on peut...
00:38:45Elle a 350 000 personnes qui la suivent.
00:38:47Ça représente un peu le monde.
00:38:49Les différentes affaires d'influenceurs
00:38:51qui ont eu lieu dernièrement.
00:38:53Maintenant, fort heureusement,
00:38:55on parle de certaines personnes,
00:38:57des cas isolés qui, quand même, reviennent,
00:38:59qui commencent à avoir une certaine récurrence.
00:39:01Mais il est important
00:39:03de souligner que, évidemment,
00:39:05les compatriotes
00:39:07franco-algériens,
00:39:09et je vais même élargir à la communauté franco-musulmane
00:39:11maghrébine...
00:39:13Moi, je n'aime pas dire franco-musulmane,
00:39:15je dis franco-maghrébine.
00:39:17On peut être algérienne...
00:39:19Oui, on peut être musulman.
00:39:21Justement, puisqu'on parle des musulmans,
00:39:23je vais vous montrer autre chose.
00:39:25Je vais vous montrer ce tiktoker qui allait à Strasbourg,
00:39:27qui est musulman,
00:39:29et qui est allé lire le Coran
00:39:31dans une église.
00:39:33Et le pire,
00:39:35c'est que quand vous avez une paroissienne
00:39:37qui vient le voir et qui lui dit
00:39:39pourquoi vous lisez le Coran, qu'est-ce que vous faites,
00:39:41il va lui expliquer qu'en fait, elle n'est pas tolérante du tout.
00:39:43Et que si elle était tolérante,
00:39:45elle accepterait qu'il vienne lire le Coran.
00:39:47Parce qu'il parle de Marie.
00:39:49C'est de la provoque pure.
00:39:51Avant d'avoir le sujet, on va regarder un extrait
00:39:53de 50 secondes de la vidéo pure, brute,
00:39:55telle qu'elle a été mise en ligne.
00:39:57C'est la journée de la femme,
00:39:59et c'est quelque chose de respect entre les deux religions,
00:40:01avec un respect, avec un tenu respectueux.
00:40:03Je ne vois pas où le manque du respect ou la provocation.
00:40:05Si, parce que moi je ne vais pas lire l'Évangile dans la mosquée.
00:40:07Vous, vous ne lisez pas
00:40:09parce que peut-être
00:40:11vous n'avez pas l'humanité entre les deux religions.
00:40:13On est des êtres humains.
00:40:15C'est un texte qui parle avec respect de Marie, Madame.
00:40:17Il n'y a rien de manqué.
00:40:19Si vous êtes dans une démarche de conversion catholiciste, d'accord.
00:40:21Mais vous ne vous filmez pas en train de lire le Coran.
00:40:23Vous ne respectez pas les autres religions, du coup.
00:40:25Le texte de Marie,
00:40:27il ne parle rien de mal sur le christianisme.
00:40:29Au contraire.
00:40:31Si, je respecte les autres religions.
00:40:33Et pourtant, vous ne respectez pas les autres.
00:40:35Est-ce que j'ai fait un manque du respect pour l'Église ?
00:40:37Vous ne filmez pas en train de lire le Coran dans une église.
00:40:39C'est un texte qui parle de Marie.
00:40:41On ne parle pas du Coran.
00:40:43Ok.
00:40:45Merci, Madame.
00:40:47Il dit merci, Madame,
00:40:49et il se remet à lire le Coran.
00:40:51C'est un peu la suite de la provocation.
00:40:53Maître Collard,
00:40:55en plus,
00:40:57il y a la preuve inversée.
00:40:59C'est-à-dire qu'il lui dit
00:41:01tout ça, votre comportement à vous, Madame,
00:41:03ça prouve que vous êtes intolérante.
00:41:05Ça, c'est toute la rhétorique.
00:41:07C'est écrit, décrit.
00:41:09Tous les spécialistes connaissent ça par cœur.
00:41:11C'est ce qu'on appelle l'inversion accusatoire.
00:41:13Mais la paroissienne,
00:41:15elle ne connaît pas le Coran.
00:41:17Et c'est ça qui est dommage.
00:41:19Honnêtement, elle est courageuse.
00:41:21Bravo à elle, parce qu'elle encourage d'y aller.
00:41:23Moi, je ne sais pas si j'y serais allé.
00:41:25Moi aussi, j'y serais allé.
00:41:27Moi aussi, j'y serais allé.
00:41:31C'est là où il y a vraiment...
00:41:33On a affaire à des rhétoriciens.
00:41:35Il lui dit, mais je parle de Marie.
00:41:37Et là, elle aurait dû lui dire,
00:41:39donc vous considérez que Jésus est le fils de Dieu.
00:41:41Ce qui est en islam est intolérable.
00:41:43On reste dans la provoque.
00:41:45C'est la provoque.
00:41:47Alors, sincèrement,
00:41:49moi, je suis un peu...
00:41:51J'avais pas vu
00:41:53mon propos,
00:41:55la séquence en entier.
00:41:57Alors, j'aurais aimé que ça se passe
00:41:59dans des meilleures conditions, parce qu'effectivement...
00:42:01Mais qu'ils demandent l'autorisation.
00:42:03Il n'a pas venu le Coran
00:42:05dans une église.
00:42:07Je ne veux pas vous faire grincer des dents.
00:42:09Mais c'est pas que dans un élan
00:42:11de fraternité, que ce soit...
00:42:13Les musulmans peuvent se recueillir dans les églises,
00:42:15comme les catholiques peuvent...
00:42:17Là, maintenant...
00:42:19Vous imaginez aller dans une mosquée,
00:42:21lire l'évangile,
00:42:23notamment sur l'évangile,
00:42:25disant que
00:42:27le Christ, c'est le fils de Dieu.
00:42:29Je me fais virer un coup de...
00:42:31Moi, je suis pour le respect de tous
00:42:33et de chacun.
00:42:35Je suis d'accord.
00:42:37J'avais pas entendu tout le propos.
00:42:39Maintenant, ça aurait pu être beau
00:42:41dans un échange
00:42:43de spiritualité
00:42:45et de fraternité.
00:42:47C'est la première fois que je...
00:42:49On est avec le père Michel Vieux,
00:42:51prêtre catholique du diocèse de Loire.
00:42:53Bonjour, merci d'être en direct avec nous.
00:42:55Comment vous réagissez en voyant cette séquence ?
00:42:57Écoutez, je vais réagir
00:42:59assez fortement,
00:43:01quitte à me faire beaucoup d'ennemis encore.
00:43:03Mais que voulez-vous ?
00:43:05C'est absolument
00:43:07intolérable.
00:43:09Maître Collard a tout à fait raison
00:43:11de dire que c'est un peu dommage
00:43:13que ces dames ne connaissent pas le Coran.
00:43:15Parce que, justement, dans cette
00:43:17sourate concernant Marie,
00:43:19il est dit, au verset
00:43:2135,
00:43:23il ne convient pas à Allah
00:43:25de s'attribuer à un fils
00:43:27gloire et pureté à lui.
00:43:29Quand il décide une chose, il dit seulement
00:43:31soi et elle est. Et puis, à la fin,
00:43:33vous avez de cette sourate...
00:43:35Il y a l'histoire de plusieurs prophètes.
00:43:37Et puis, à la fin,
00:43:39il y a la menace
00:43:41de l'enfer et, en particulier,
00:43:43pour ceux qui ont dit,
00:43:45ils ont dit une chose effroyable,
00:43:47ils ont dit, le tout miséricordieux
00:43:49s'est attribué à un enfant.
00:43:51Vous avancez là
00:43:53une chose abominable.
00:43:55Peu s'en veut que les cieux ne s'entrouvent
00:43:57à ses mots et que la terre ne se fende
00:43:59et que les montagnes s'écroulent.
00:44:01Voilà ce que c'est que la sourate Myriam,
00:44:03dans sa totalité.
00:44:05C'est une provocation
00:44:07terrible contre le christianisme
00:44:09puisque ça dénie
00:44:11à Jésus d'être
00:44:13le fils de Dieu. Alors, chacun peut,
00:44:15bien sûr, croire ou ne pas croire que Jésus
00:44:17est le fils de Dieu, mais aller réciter
00:44:19la sourate Myriam et le début
00:44:21dans une église, c'est
00:44:23jouer vraiment les fauchetons
00:44:25et prendre les chrétiens pour des imbéciles.
00:44:27Ceux qui sont peut-être un peu, d'ailleurs, dans leur conduite
00:44:29parce que, je vous signale,
00:44:31je vais me faire beaucoup d'ennemis,
00:44:33je le paye assez cher
00:44:35parce qu'on fait en sorte
00:44:37que mes livres soient ignorés,
00:44:39on n'en parle jamais,
00:44:41je ne peux jamais en parler sur une radio chrétienne.
00:44:43Eh bien, cette
00:44:45sourate de Myriam,
00:44:47vous savez, elle a été lue
00:44:49en Abyssinie, quand il y a eu les premiers
00:44:51disciples de Mahomet
00:44:53qui ont fui et qui sont allés
00:44:55en Abyssinie, pour que le roi d'Abyssinie
00:44:57était chrétien.
00:44:59On lui a lu le début, évidemment,
00:45:01alors il a dit, ils sont proches de nous,
00:45:03et puis ça a protégé les
00:45:05sangs du prophète.
00:45:07Mais il faut lire la suite,
00:45:09et c'est comme ça que,
00:45:11dans d'autres églises, vous avez, par exemple,
00:45:13avec le clergé,
00:45:15on fera des fêtes religieuses
00:45:17pour célébrer ensemble l'annonciation
00:45:19parce que Marie serait, pour certains,
00:45:21un point commun
00:45:23entre les chrétiens
00:45:25et les musulmans.
00:45:27Pas du tout, parce que
00:45:29la vénération de Marie,
00:45:31elle est liée
00:45:33à la déclaration du Concile des Fès
00:45:35de 431, Marie est
00:45:37Théotokos, elle est mère de Dieu,
00:45:39et elle a enfanté le fils de Dieu.
00:45:41Cette récitation de Niayam
00:45:43est une injupe. Il y a un double problème
00:45:45parce que c'est en Alsace.
00:45:47L'Alsace vit sous un régime concordataire.
00:45:49L'État doit
00:45:51entrer en ligne de compte là-dedans,
00:45:53parce que c'est lui qui garantit
00:45:55la liberté des cultes.
00:45:57Les ministres du culte
00:45:59sont payés par l'État.
00:46:01C'est un régime spécial
00:46:03et donc il convient,
00:46:05mais ça, je ne sais pas ce que feront,
00:46:07mais je sais que si
00:46:09j'étais responsable, je porterais
00:46:11plainte parce que
00:46:13il y a un régime concordataire
00:46:15et non pas de séparation,
00:46:17comme dans ce qu'on appelle la France de l'intérieur.
00:46:19Il faut être extrêmement rigoureux là-dessus.
00:46:21Je suis pour le dialogue interreligieux,
00:46:23mais une église est une église.
00:46:25Il y a le Saint Sacrement d'exposer
00:46:27et on ne peut pas aller
00:46:29lire dans une église un texte
00:46:31qui est anti-chrétien
00:46:33et qui s'attaque
00:46:35au fondement même
00:46:37de la foi chrétienne.
00:46:39Vous avez eu un discours théologique par rapport à ce qu'il a fait,
00:46:41mais est-ce que vous pensez que c'est vraiment ce type de discussion
00:46:43qu'il voulait, ou c'était purement de la provocation,
00:46:45purement pour dire de toute façon
00:46:47qu'on est capable d'aller partout,
00:46:49qu'on peut aller partout ?
00:46:51Il va pouvoir dire
00:46:53que je venais de dire du bien de Marie
00:46:55dans une église et on m'a mis à la porte.
00:46:57Voilà, c'est tout.
00:46:59Il faut aussi dire que
00:47:01c'est la vérité.
00:47:03Je ne vais ménager personne.
00:47:05Les musulmans
00:47:07croient à la naissance virginale
00:47:09de Jésus,
00:47:11croient que Marie a conçu Jésus
00:47:13du Saint-Esprit.
00:47:15Il y a beaucoup de catholiques qui malheureusement
00:47:17n'y croient plus.
00:47:19C'est très astucieux de sa part
00:47:21de l'avoir fait ça.
00:47:23Il parle avec le ton
00:47:25qu'il faut, mais écoutez,
00:47:27se laisser avoir avec cela,
00:47:29c'est extrêmement grave.
00:47:31On ne peut pas.
00:47:33J'ai l'impression que ça vous énerve, mon père,
00:47:35parce qu'on dirait finalement
00:47:37qu'il pousse le bouchon toujours plus loin.
00:47:39Bien sûr, exactement.
00:47:41Exactement, et il pourrait même dire
00:47:43vis-à-vis de certains catholiques
00:47:45ultralibéraux, vous voyez, moi je suis plus
00:47:47respectueux de la Vierge Marie
00:47:49et de Jésus que vous, puisque vous venez
00:47:51de la naissance virginale. Je l'ai lu ça.
00:47:53Je ne vais pas citer le nom d'auteur,
00:47:55parce qu'il n'y a pas de tribunal
00:47:57heureusement de la Sainte Inquisition,
00:47:59mais il y a le Saint-Office qui existe toujours.
00:48:01Ils le savent très bien. Il y a un certain nombre de catholiques
00:48:03qui nient la naissance virginale.
00:48:05Il faut aussi qu'on mette
00:48:07de l'ordre chez nous, et ça, ça devrait inciter
00:48:09aussi le catholicisme
00:48:11à être plus rigoureux en matière
00:48:13dogmatique et en matière d'enseignement
00:48:15théologique. Mais là, il vient faire de la provocation
00:48:17et il le fait
00:48:19avec beaucoup d'intelligence
00:48:21et beaucoup d'habileté. Ça, il faut le reconnaître.
00:48:23Mais il ne faut pas se laisser prendre à ça,
00:48:25parce qu'il y a aussi d'autres textes
00:48:27qu'il pourrait citer.
00:48:28– Exactement. Merci beaucoup mon père,
00:48:29Père Michel Vieux, prêtre catholique du diocèse de Blois.
00:48:31Merci d'avoir été en direct avec nous.
00:48:33Gilbert Collard, c'est vrai qu'il a raison,
00:48:35le Père Vieux, moi je trouve toujours
00:48:37qu'il tape juste à chaque fois.
00:48:39– Mais vous comprenez, si on ne connaît pas le Coran,
00:48:41le Père vient de dire
00:48:43quelque chose qui est fondamental
00:48:45pour un chrétien.
00:48:47Le Christ, c'est le fils de Dieu.
00:48:49Pour les musulmans,
00:48:51qui reconnaissent la virginité de Marie,
00:48:53c'est une abomination
00:48:55de parler d'incarnation.
00:48:57C'est du reste ce qui fait
00:48:59que partout, parfois,
00:49:01il y a des massacres.
00:49:03Et là, il vient dans une église
00:49:05niée par la lecture
00:49:07de la Sourate fondamentale
00:49:09le caractère
00:49:11d'incarnation du Christ.
00:49:13C'est pour ça que le père
00:49:15est indigné.
00:49:17Pour un chrétien, c'est insupportable.
00:49:19Moi, je respecte franchement toutes les religions.
00:49:21J'ai un profond respect.
00:49:23Tout homme de foi
00:49:25est habité par une dimension
00:49:27spirituelle que je respecte.
00:49:29Mais là, quand on connaît la dogmatique
00:49:31de part et d'autre, c'est de la vraie
00:49:33provocation.
00:49:35– Ce qui est intéressant, c'est que la Grande Mosquée de Paris
00:49:37a réagi également
00:49:39et a condamné
00:49:41ce qui a été fait. On va regarder le sujet
00:49:43qui résume un peu les faits et puis les réactions
00:49:45parce que c'est intéressant de voir qu'en fait, il est tout seul.
00:49:47Il fait de la provoque, mais il est tout seul
00:49:49avec ceux qui le suivent, ceux qui le regardent.
00:49:51Et le danger est là. Regardez le sujet.
00:49:57Une vidéo de près de 5 minutes
00:49:59dans laquelle cet influenceur
00:50:01récite un passage du Coran au milieu
00:50:03de l'église. Au bout d'une trentaine
00:50:05de secondes, une paroissienne l'interrompt.
00:50:07– Le texte, là, il parle de Marie la Vierge.
00:50:09Maman de Jésus,
00:50:11Marie sacrée, Marie vierge.
00:50:13– Moi, si j'avais fini à la mosquée, je ne serais pas content non plus.
00:50:15– C'est juste le morceau
00:50:17qui parle de Marie la Vierge.
00:50:19C'est pas le morceau qui parle de Jésus, soit Dieu
00:50:21ou prophète, en fait. – Mais d'accord,
00:50:23Marie, t'as bien prévu.
00:50:25– L'homme assure que sa démarche est en lien
00:50:27avec la journée du 8 mars et les droits des femmes.
00:50:29Elle lui demande de quitter l'église,
00:50:31ce qu'il refuse et il continue
00:50:33sa récitation pendant plus de 4 minutes.
00:50:35Après la publication
00:50:37de cette vidéo, les réactions sont
00:50:39nombreuses, à commencer par la mosquée
00:50:41de Paris qui condamne un acte offensant.
00:50:43– La grande mosquée de Paris
00:50:45regrette profondément l'acte très irrespectueux
00:50:47et offensant commis au sein de l'église
00:50:49Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg,
00:50:51qui suscite légitimement la consternation
00:50:53de la communauté chrétienne et la nôtre.
00:50:55La coexistence fraternelle entre les religions
00:50:57repose sur un principe fondamental,
00:50:59celui du respect.
00:51:01L'islam nous demande de ne jamais chercher
00:51:03à offenser autrui. – Une condamnation
00:51:05partagée par le diocèse d'Alsace
00:51:07qui fait part de son indignation
00:51:09et condamne selon lui ces faits provocateurs
00:51:11et irrespectueux.
00:51:13– Voilà, c'est très bien d'avoir précisé justement
00:51:15quelle a été la réaction parce que c'est important
00:51:17et puisqu'on parle des curés, moi il y a une affaire aussi
00:51:19qui m'a révolté ce matin, c'est ce curé
00:51:21de 96 ans, 96 ans
00:51:23qui a été agressé, qui a été
00:51:25ligoté, enfin quand on dit il n'y a plus de respect
00:51:27on ne respecte plus rien dans ce pays,
00:51:29moi je trouve ça hallucinant, regardez
00:51:31le rappel des faits avec Augustin Donadieu.
00:51:33– Nous sommes le lundi 17 mars
00:51:35dernier, le vieil homme est à son domicile
00:51:37au présbytère Saint-Joseph de Cambrai
00:51:39lorsque deux individus s'introduisent
00:51:41chez lui sans aucune empathie, sans aucun honneur
00:51:43ces derniers portent plusieurs coups
00:51:45au visage de l'abbé, mais il ne s'arrête pas
00:51:47là, il le ligote à une chaise, il lui scotche
00:51:49un ruban adhésif
00:51:51sur la bouche, une fois l'homme
00:51:53âgé neutralisé, les deux individus dérobent
00:51:55plusieurs objets, alors un tableau de
00:51:57chéquier, un calice, c'est les vases
00:51:59sacrés que l'on utilise durant la messe
00:52:01notamment, selon Valeurs Actuelles
00:52:03qui cite l'une de leurs sources policières
00:52:05les deux agresseurs parlaient une langue étrangère
00:52:07qui reste à déterminer, c'est un fidèle
00:52:09de la paroisse qui a découvert
00:52:11l'abbé et qui a alerté les secours
00:52:13alors l'homme de 96 ans
00:52:15je rappelle son âge puisque c'est très important
00:52:17a été transporté à l'hôpital, en état de choc
00:52:19bien sûr, son pronostic vital
00:52:21n'est pas engagé, une enquête pour séquestration
00:52:23violence aggravée et vol
00:52:25aggravé a été ouverte et confiée
00:52:27à la division de criminalité territoriale
00:52:29les responsables de cette lâche agression
00:52:31n'ont pour leur pas encore été interpellés
00:52:33ni identifiés
00:52:35sur Alice quoi
00:52:37il n'y a pas assez d'objectifs
00:52:39pour décrire ce qui se passe là
00:52:41le problème c'est que c'est depuis le début de l'émission
00:52:43que c'est comme ça
00:52:45c'est la décivilisation de la société totale
00:52:47et en face de ça, on peut mettre nos forces de police
00:52:49qui font ce qu'elles peuvent et qui font un travail
00:52:51considérable mais encore une fois
00:52:53il y a un travail mais tout ça revient à l'éducation
00:52:55revient à beaucoup de choses et comme tout est parti
00:52:57à volo dans ce pays
00:52:59Mylène Slamat, décivilisation, vous êtes d'accord avec cette expression ?
00:53:01Oui, alors on peut parler de vocabulaire
00:53:03pourquoi pas ce terme là, pourquoi pas d'autre
00:53:05moi je vais vous dire une chose, pourquoi pas
00:53:07les questions de vocabulaire, la question c'est
00:53:09quel constat et quelle solution, ensuite les mots
00:53:11chacun peut choisir les siens, aucun ne me choque
00:53:13je pense que
00:53:15et c'est pas une manière ni d'excuser ni de justifier
00:53:17je vais faire un propos en deux temps, laissez-moi aller au bout
00:53:19mais je vous assure que je n'excuse rien et je ne justifie rien
00:53:21je pense que ces gens là, d'autant très rapide
00:53:23je pense que les individus qui ont fait ça ne savent pas le mal qu'ils font
00:53:25je pense qu'ils ne se rendent pas compte
00:53:27pourquoi je dis ça, parce que j'embraye sur une solution
00:53:29qui est la justice restaurative
00:53:31vous voulez dire que c'est des cons ?
00:53:33je veux dire qu'ils ne se rendent pas compte du mal qu'on fait à une personne de 96 ans
00:53:35et je pense qu'ils ne le pensent qu'à eux
00:53:37c'est peut-être ça la décivilisation, c'est peut-être ça l'ensauvagement
00:53:39et je pense qu'ils ne se rendent pas compte des séquelles pour lui, pour les proches
00:53:41et j'embraye sur un second temps qui va être très rapide
00:53:43monsieur Morandini, c'est cette justice restaurative
00:53:45qui a été très popularisée avec ce film
00:53:47merveilleux Je verrai toujours vos visages
00:53:49où on se rend compte que quand des personnes qui sont condamnées
00:53:51sont confrontées à des victimes, ils se prennent
00:53:53en pleine claque ce qu'ils ont fait eux-mêmes
00:53:55et il n'y a pas mieux pour prévenir la récidive
00:53:57et pour prévenir ce type de... donc encore une fois, ça n'excuse rien
00:53:59ces personnes-là doivent être
00:54:01récupérées, appréhendées et condamnées
00:54:03mais pour prévenir la récidive
00:54:05je pense que la justice restaurative, d'être confrontée au mal
00:54:07que l'on a fait, ça permet, je pense, pour ces gens-là
00:54:09de, vous voyez, se restimuliser
00:54:11Maître Dilan-Slama
00:54:13qui ne se rend pas compte
00:54:15qu'en frappant, en agressant
00:54:17une personne de 96 ans, on ne lui fait pas de mal ?
00:54:19Qui ? Qui ?
00:54:21Mais c'est pire que des idiots, c'est des abrutis
00:54:23Excusez-moi, c'est pas possible
00:54:25Mais c'est impossible
00:54:27La vérité, c'est que je ne le crois pas
00:54:29Je vais vous dire la vérité, c'est que je ne crois pas
00:54:31que quelqu'un puisse frapper
00:54:33une personne de 96 ans sans se dire
00:54:35à un moment donné, je lui fais vraiment du mal
00:54:37Je vous donne un exemple
00:54:39Il n'y a pas
00:54:41Il n'y a pas
00:54:43une expertise psychiatrique
00:54:45Maintenant, si vous en avez une
00:54:47je m'inclinerai
00:54:49Il n'y a pas une expertise psychiatrique
00:54:51dans laquelle on peut lire
00:54:53l'auteur des faits
00:54:55n'a pas eu conscience de l'horreur
00:54:57des actes
00:54:59J'ai 50 ans de pratique
00:55:01J'ai plaidé quelques affaires
00:55:03un peu importantes
00:55:05Je n'ai jamais
00:55:07Vous me rappelez votre nom ? C'est quoi ? Collard ?
00:55:09Maître Collard
00:55:11A contrario
00:55:13A contrario
00:55:15Moi j'ai fait un dispositif à Mayotte
00:55:17avec des jeunes qui faisaient des embuscades
00:55:19sur des routes
00:55:21On a fait un projet avec la PJJ là-bas
00:55:23et on a refait une opération d'embuscade
00:55:25avec ces mêmes jeunes qui faisaient ces embuscades
00:55:27Je peux vous assurer que quand on les a sortis
00:55:29de la voiture, etc., et que l'on leur dit
00:55:31Vous avez vu ce que vous faites aux gens ?
00:55:33Ils disent, on ne savait pas que ça faisait peur comme ça
00:55:35Vous attaquez quelqu'un de 96 ans
00:55:37Excusez-moi
00:55:39Vous prévenez pas ces trucs
00:55:41Écoutez, moi j'ai vécu
00:55:4330 secondes
00:55:45Le procès du petit bourgat
00:55:47qui a été assassiné à Marseille
00:55:49à la suite d'une petite altercation
00:55:51d'un coup de couteau
00:55:53L'assassin, 15 ans
00:55:5515 ans, bon
00:55:57Il est condamné à 7 ans de prison
00:55:59Les policiers m'ont raconté
00:56:01que dans les géoles, ils se marraient
00:56:03Ils se marraient
00:56:05Allez, on fait la pause
00:56:07Le CNews Info et on parle de la suite
00:56:09juste après, on va vous parler de Priska Thévenaud
00:56:11Pourquoi ? Eh bien parce qu'elle est menacée
00:56:13On menace de démembrer
00:56:15ses enfants sur les réseaux sociaux
00:56:17et de l'égorger
00:56:19Priska Thévenaud, ce matin, sur CNews, met en cause Rima Hassan
00:56:21On va vous en parler dans un instant
00:56:23Reste avec nous témoignage très fort de Priska dans un instant
00:56:25Priska Thévenaud, pardon, Madame la Ministre
00:56:27Tu ne me diras rien
00:56:31Les bombardements israéliens
00:56:33sur Gaza sont, je cite
00:56:35inacceptables, avertit l'UE
00:56:37de nouvelles frappes qui ont fait 13 morts
00:56:39et des dizaines de blessés
00:56:41Le premier ministre israélien
00:56:43Benjamin Netanyahou
00:56:45affirmant que la pression militaire
00:56:47était indispensable pour assurer
00:56:49la libération des otages
00:56:51encore aux mains du Hamas
00:56:53Constat inquiétant, les durées
00:56:55des passages aux urgents sont nettement
00:56:57augmentées en 10 ans, avec une progression
00:56:59de 45 minutes de la durée médiane
00:57:01des séjours. C'est ce que révèle
00:57:03le dernier baromètre de l'adresse
00:57:05Direction Statistique des ministères sociaux
00:57:07publié aujourd'hui
00:57:09Et puis il prend la première place
00:57:11du podium, Léon Marchand, quadruple médaillé
00:57:13d'or au JO de Paris 2024
00:57:15est désormais la personnalité
00:57:17préférée des 7-14 ans, c'est ce que révèle
00:57:19le sondage annuel du journal
00:57:21de Mickey, le nageur devant
00:57:23Teddy Riner et Arthus, Kylian Mbappé
00:57:25tombe à la 11ème place, derrière
00:57:27Antoine Griezmann, Olivier Giroud
00:57:29et Zinedine Zidane, entre autres
00:57:3311h36 sur ces news
00:57:35merci d'être avec nous
00:57:37et je voulais vraiment qu'on s'arrête sur ce qui se passe autour
00:57:39de Priska Thévenot, Priska Thévenot qui est
00:57:41menacée de mort, elle, sa famille
00:57:43ses enfants, puisqu'elle
00:57:45expliquait justement que
00:57:47ses enfants étaient menacés de démombrement
00:57:49elle est menacée d'égorgement sur les réseaux sociaux
00:57:51et depuis quand ? Et bien depuis qu'elle est rentrée d'Israël
00:57:53et c'est là que les choses se sont accélérées
00:57:55parce que Rima Hassan
00:57:57a posté des messages
00:57:59sur elle. Alors on va écouter le témoignage
00:58:01de Priska Thévenot, c'était ce matin
00:58:03sur ces news, et vous allez voir c'est un témoignage
00:58:05très fort, elle raconte comment tout a commencé
00:58:07Et bien en réalité
00:58:09c'est pas tant depuis que je suis rentrée
00:58:11d'Israël mais plutôt depuis que
00:58:13Rima Hassan a cru
00:58:15bon vouloir pointer le fait qu'on a
00:58:17été avec une délégation parlementaire
00:58:19aussi bien en Israël
00:58:21qu'en Cisjordanie,
00:58:23expliquant, allant jusqu'à détailler
00:58:25des mensonges relatés
00:58:27à savoir nous reprochant d'avoir
00:58:29pris une photo avec un maire
00:58:31d'une ville d'Israël
00:58:33sauf que manque de pot, il ne s'agissait pas
00:58:35de ce maire sur la photo, mais bien d'un
00:58:37civil, peu importe, pour Rima Hassan
00:58:39ce qui compte c'est de continuer à proférer
00:58:41sa haine d'Israël, et pour ça
00:58:43tout est bon, violence,
00:58:45mensonges et appel à la haine.
00:58:47Dès que Rima Hassan a quelqu'un dans le viseur,
00:58:49quelqu'un qui va à l'encontre de son récit
00:58:51fantasmé, et bien elle pointe du doigt
00:58:53elle dénonce, elle
00:58:55twitte, et effectivement c'est sa
00:58:57façon pour elle de déclencher derrière un
00:58:59cyberharcèlement et une vague de haine.
00:59:01Les premières menaces que j'ai reçues ont toujours
00:59:03été à la suite
00:59:05de tweets faits par Rima Hassan.
00:59:07De façon très claire, et j'ai fait
00:59:09un post sur X dessus, j'ai eu
00:59:11par exemple
00:59:13la charmante, excusez-moi de le dire comme ça,
00:59:15mais surprise, de découvrir
00:59:17qu'on menaçait de démembrer mes
00:59:19enfants, de les décapiter, etc.
00:59:21Donc moi ce que je dis simplement
00:59:23c'est que la LFI
00:59:25sait très bien ce qu'elle fait, parce qu'il y a effectivement
00:59:27les tweets de Rima Hassan, mais il y en a également eu
00:59:29Mathilde Panot et tous ses collègues
00:59:31de la LFI, ils savent très bien ce qu'ils font.
00:59:33Et moi ce que je dis, ce ne sont pas des
00:59:35provocations, mais des promesses.
00:59:37Des promesses de vouloir diviser
00:59:39la société, de la communautariser
00:59:41et d'expliquer que finalement
00:59:43ils ne sont absolument pas là pour
00:59:45défendre la France, la République,
00:59:47mais toujours en permanence de se trouver
00:59:49du côté des ennemis, de nos
00:59:51valeurs, de nos principes, que ce soit
00:59:53aussi bien à l'Assemblée Nationale qu'au Parlement
00:59:55Européen. Et à un moment il faut que ça cesse.
00:59:57Il faut qu'on se mobilise et qu'on soit unis
00:59:59sur une voie unique, à savoir qu'en portent
01:00:01les charpes françaises, qu'on a l'honneur
01:00:03et la chance de pouvoir l'apporter, c'est pour défendre
01:00:05notre pays et uniquement notre pays.
01:00:07Rima Hassan, je pense que c'est assez évident.
01:00:09Est-ce que vous l'avez déjà entendu parler
01:00:11d'autre chose que
01:00:13de défendre la France ?
01:00:15Elle n'a jamais eu un mot pour la France, jamais eu un mot
01:00:17ne serait-ce que pour l'Europe aussi,
01:00:19que ce soit en bien ou en mal.
01:00:21Elle est en permanence en train de
01:00:23venir trouver des excuses au Hamas.
01:00:25C'est surréaliste en fait, parce que
01:00:27je pense que c'est assez symbolique, Olfa Cousseau, de ce qui se passe
01:00:29dans la société d'aujourd'hui, c'est-à-dire cette haine
01:00:31qu'on voit depuis le début de cette émission, cette violence, etc.
01:00:33Elle est accentuée par
01:00:35les propos de Rima Hassan, par le comportement
01:00:37de la FI, par les menaces qui sont
01:00:39faites contre une députée de la République,
01:00:41contre une ancienne ministre, c'est terrible.
01:00:43Déjà, il faut commencer par dire
01:00:45que c'est inacceptable
01:00:47de savoir que cette femme est menacée, que sa famille est menacée.
01:00:49Un représentant
01:00:51de l'État n'a pas à subir...
01:00:53Personne.
01:00:55Personne.
01:00:57Je ne vais pas dire encore moins, parce que chaque vie
01:00:59est importante,
01:01:01mais c'est à ce niveau de l'État...
01:01:03Oui, mais vous voyez, il y a cette haine,
01:01:05il y a cette ambiance dans le pays, du coup,
01:01:07où on est sur de la haine en permanence.
01:01:09Moi, je pense qu'essayer d'instrumentaliser...
01:01:11Ça va mal finir, vous voyez, dit Gilbert Collard.
01:01:13Moi, je pense qu'il a raison aussi. Je pense qu'à force
01:01:15d'essayer d'instrumentaliser les gens,
01:01:17ou de les rallier à une cause à laquelle ils n'adhèrent pas
01:01:19forcément, alors je sais que tout ça c'est
01:01:21sous couvert du conflit
01:01:23israélo-palestinien.
01:01:25Ne pas avoir de cesse
01:01:27que d'opposer les gens les uns aux autres,
01:01:29toujours parler
01:01:31d'importer le conflit
01:01:33en France, mais moi je pense que
01:01:35ça a commencé
01:01:37sur les bancs de l'Assemblée
01:01:39en fait, tout ça.
01:01:41Mais en plus, c'est vrai que cette volonté...
01:01:43Moi, j'ai pris Skatefno à publier
01:01:45quelques messages, alors je n'ai pas voulu qu'on les montre à l'antenne,
01:01:47donc je vais les dire juste une fois, et on ne va pas les répéter
01:01:49mais ça dit
01:01:51que ton enfant subisse le même sort que les enfants
01:01:53palestiniens morts avec la tête découpée.
01:01:55Ça dit tout.
01:01:57Qu'il meure avec les membres séparés,
01:01:59démembrés, Dylan Slama.
01:02:01Dans un premier temps, évidemment, plein soutien
01:02:03et solidarité avec la ministre, c'est inacceptable,
01:02:05c'est inexcusable. Je le pense et je le pose.
01:02:07Dans un deuxième temps, j'ai toujours un petit
01:02:09problème, moi, avec le fait d'imputer
01:02:11un autre responsable politique
01:02:13et donc à des attaques politiques
01:02:15les conséquences de ça. C'est-à-dire le fait
01:02:17en gros de mettre ça sur la tête de Rima Hassan.
01:02:19Pourquoi je dis ça ?
01:02:21Chaque fois qu'elle poste un tweet,
01:02:23c'est derrière.
01:02:25Je pense qu'elle a raison,
01:02:27je pense qu'il y a un lien de cause à effet.
01:02:29Est-ce que pour autant c'est de la faute de Rima Hassan
01:02:31et est-ce qu'on peut dire que c'est sa faute et qu'elle porte la responsabilité ?
01:02:33Juste, je dis, Jean-Luc Mélenchon,
01:02:35il dit la même chose. Il dit que si on a essayé de le tuer,
01:02:37c'est parce que beaucoup de gens s'opposent à lui et que dès qu'on attaque
01:02:39Jean-Luc Mélenchon, il dit, regardez, on a essayé de me tuer,
01:02:41c'est à cause de mes opposants politiques.
01:02:43Je pense qu'on doit avoir le droit de critiquer
01:02:45ses opposants politiques et que,
01:02:47je pense que dire, vous ne devez pas le faire.
01:02:49Je fais la part des choses pour distinguer Rima Hassan
01:02:51de ceux qui attaquent.
01:02:53Je pense que vouloir faire taire Rima Hassan
01:02:55sur les attaques politiques,
01:02:57c'est ce qu'elle fait, elle ne fait pas plus.
01:02:59Quand elle lui reproche d'avoir fait des photos
01:03:01avec un maire, ce n'est pas une attaque politique.
01:03:03Combien de fois on reproche à Jean-Luc Mélenchon
01:03:05et d'autres de faire des photos
01:03:07avec des gens...
01:03:09On continuera à lui reprocher si c'est des terroristes.
01:03:11Si c'est des terroristes islamistes,
01:03:13on continuera à lui reprocher.
01:03:15On a quand même le droit de lui reprocher
01:03:17la photographie d'Hanouna.
01:03:19Je ne sais pas de quelle photographie
01:03:21vous parlez, mais on a le droit de lui reprocher.
01:03:23Non, il parle de la pub avec Cyril Hanouna.
01:03:25On a le droit de lui reprocher, mais je dis juste que derrière,
01:03:27ce qu'il se passe derrière, ce n'est pas simple.
01:03:29Après, on va prendre Thomas Bonnet et je voudrais qu'on réécoute un extrait
01:03:31de Priska Thévenot qui explique plusieurs choses
01:03:33et qui sont aussi des choses intéressantes. Elle explique par exemple
01:03:35que ce qu'elle vit, les médias n'en parlent pas.
01:03:37On est les premiers sur ces news,
01:03:39on est les premiers ce matin à en parler.
01:03:41Ça déjà, c'est bizarre. Je trouve ça un peu étonnant
01:03:43parce que c'est quand même une députée,
01:03:45elle est menacée de mort, on menace de lui embrasser un enfant.
01:03:47Les médias n'en parlent pas. Silence radio.
01:03:49Seules ces news en parlent et elle parle de LFI
01:03:51juste après. Écoutez-la.
01:03:53Pour être très transparente, vous êtes le premier média
01:03:55à en parler. Ce n'est pas tant que je le regrette,
01:03:57c'est que déjà, je salue que vous puissiez le faire
01:03:59et donc merci de le faire.
01:04:01Ensuite, ce que je regrette,
01:04:03c'est qu'il n'y ait pas
01:04:05une démarche vraiment unanime de dire
01:04:07que ça suffit à la France insoumise.
01:04:09Je dois le dire, ça fait quand même maintenant
01:04:11plusieurs mois, plusieurs années
01:04:13qu'ils sont en permanence à provoquer,
01:04:15à attiser les haines
01:04:17et dedans, bien évidemment, Jean-Luc Mélenchon
01:04:19a une responsabilité absolue.
01:04:21Ils sont en permanence
01:04:23en train d'attiser
01:04:25la haine dans notre pays
01:04:27et je dois le dire, c'est quand même assez glaçant
01:04:29dans l'état du monde actuel
01:04:31et dans les pressions que nous pouvons
01:04:33recevoir par ailleurs.
01:04:35Il faut déjà pouvoir dénoncer
01:04:37tous leurs mensonges
01:04:39parce que ce qu'ils arrivent à faire, c'est qu'ils arrivent à gérer
01:04:41leur communication de telle sorte que
01:04:43leur communication arrive en masse, mais cette communication
01:04:45est appuyée sur des mensonges.
01:04:47En réalité, ils sont en train
01:04:49de complètement renverser l'ordre des choses,
01:04:51de complètement nous mettre
01:04:53sur un débat qui n'est pas à la hauteur
01:04:55puisque ces menaces sont menaces
01:04:57sur la base de mensonges.
01:04:59Aujourd'hui, l'enjeu que nous devons avoir,
01:05:01c'est de dénoncer ces mensonges-là
01:05:03et de les détricoter pour donner
01:05:05à voir la réalité, et c'est vraiment ça.
01:05:07Sauf que pour le moment, je suis désolée,
01:05:09c'est un peu compliqué.
01:05:11– Et puis ce qu'il y a de nouveau, c'est la bonne réaction,
01:05:13je trouve, d'Ilhan Slaman, c'est-à-dire qu'à un moment,
01:05:15à l'FI, il va falloir dire stop,
01:05:17c'est les affiches antisémites,
01:05:19ça suffit, Rima Hassan qui ne parle
01:05:21que du conflit palestinien.
01:05:23– Elle a été élue pour ça, elle est députée européenne.
01:05:25– Elle n'a pas été élue pour ça.
01:05:27– Elle n'a pas été élue sur ce mandat-là.
01:05:29– Elle n'a pas été élue là-bas,
01:05:31elle n'a pas été élue ici, en France.
01:05:33– Élection européenne.
01:05:35– Mais c'est une élue française.
01:05:37– Je ne défends pas Rima Hassan.
01:05:39– Elle n'a pas été élue en France,
01:05:41autrement elle va se faire élire en Palestine.
01:05:43– Si on fait un peu l'histoire politique
01:05:45de notre pays, tout ce mal
01:05:47arrive avec la naissance de la France insoumise
01:05:49qui est arrivée en masse
01:05:51à l'Assemblée Nationale.
01:05:53Mais quand on regarde bien, ils sont arrivés grâce à quoi ?
01:05:55Le Front Républicain qu'il fallait faire.
01:05:57Monsieur Attal, monsieur Edouard Philippe
01:05:59qui a eu des discours hier très mitigés.
01:06:01– Madame Thévenot.
01:06:03– Grâce à tous ces gens-là, ils sont arrivés au pouvoir.
01:06:05Ils sont tous responsables.
01:06:07– On va prendre Thomas Bonnet qui est avec nous,
01:06:09journaliste politique à CNews.
01:06:11Bonjour Thomas, merci d'être avec nous.
01:06:13C'est vrai qu'on se dit, à un moment donné,
01:06:15il va falloir que ça s'arrête tout ça.
01:06:17Il n'y a pas un jour sans une polémique,
01:06:19il y a les affiches antisémites contre Cyril Hanouna,
01:06:21il y a la violence d'autres affiches
01:06:23qui sont faites dans la foulée,
01:06:25on ne va pas en parler parce que ça leur fait de la pub.
01:06:27Qui est-ce qui va les arrêter ?
01:06:29Qui va les arrêter ?
01:06:31– Vous avez parfaitement raison,
01:06:33j'entendais aussi les arguments de maître Dylan Slama
01:06:35qui disait qu'on ne pouvait pas forcément établir
01:06:37de lien entre le tweet de Rima Hassan et les menaces de mort.
01:06:39Alors ce lien déjà, il est établi par Prisca Thévenot
01:06:41qui explique que ce n'est pas son voyage à proprement parler
01:06:43qui provoque les menaces de mort,
01:06:45c'est le tweet de madame Rima Hassan.
01:06:47Et pourquoi on peut établir ce lien à mon avis ?
01:06:49Parce qu'il y a une atmosphère
01:06:51qui est établie par la France Insoumise,
01:06:53vous avez parlé de l'affiche antisémite,
01:06:55on parle toujours plus du trossier ou trancier.
01:06:57Et je vous rappelle quand même un précédent,
01:06:59c'était Thomas Porte, député de la France Insoumise
01:07:01qui avait posé avec un ballon à l'effigie
01:07:03du visage d'un autre ministre à l'époque, Olivier Dussopt.
01:07:05Donc ceux qui alimentent cette haine
01:07:07contre les responsables politiques,
01:07:09ce sont bien les députés de la France Insoumise.
01:07:11Effectivement on ne peut que apporter
01:07:13notre soutien à Prisca Thévenot,
01:07:15on peut s'étonner aussi du faible retentissement
01:07:17médiatique de cette affaire.
01:07:19Imaginez si un député du Rassemblement National
01:07:21avait tweeté et qu'ensuite il y avait eu des menaces de mort,
01:07:23tout le monde s'en serait ému,
01:07:25à juste titre d'ailleurs, mais là visiblement
01:07:27ça n'intéresse pas les autres médias.
01:07:29Parenthèse refermée, maintenant la question se pose
01:07:31de la lutte contre la France Insoumise.
01:07:33J'ai souvent dit sur les plateaux de CNews
01:07:35qu'il est difficile, même pour un journaliste politique,
01:07:37de commenter parfois ce que fait la France Insoumise
01:07:39parce que ça échappe à la sphère politique,
01:07:41on dépasse complètement ce cadre
01:07:43qu'on entend à l'interview
01:07:45accordée notamment par Rima Hassan.
01:07:47On a même du mal à se positionner politiquement
01:07:49par rapport à ce discours.
01:07:51Simplement, le constat que l'on peut faire
01:07:53et je pense que c'est le constat que fera
01:07:55maintenant Madame Priska Thévenot,
01:07:57il y a un parti politique en France
01:07:59qui est dangereux, un parti, c'est la France Insoumise.
01:08:01Et donc, lorsqu'il y aura
01:08:03des échéances électorales,
01:08:05s'il y a des élections législatives,
01:08:07s'il y a un barrage républicain à faire,
01:08:09il sera en direction de la France Insoumise.
01:08:11C'est ça aujourd'hui qui doit guider l'action
01:08:13des responsables politiques, d'ailleurs
01:08:15Priska Thévenot a appelé à l'unité,
01:08:17je vois qu'elle a reçu le soutien aussi de députés qui ne sont pas de son bord politique.
01:08:19Et bien voilà, aujourd'hui, ceux qui alimentent
01:08:21cette haine, ceux qui constituent un danger
01:08:23pour notre République, c'est le parti de Jean-Luc Mélenchon.
01:08:25Juste, Thomas Bonnet,
01:08:27on peut peut-être préciser que quand vous dites
01:08:29que le barrage républicain, ce sera vis-à-vis de la France Insoumise,
01:08:31j'ajouterais, on peut
01:08:33espérer que, parce que je ne suis pas aussi sûr que vous,
01:08:35moi non plus, je ne suis pas aussi sûr que vous
01:08:37que ça se fasse comme ça, voilà.
01:08:39C'était plutôt un vœu,
01:08:41si je puis dire, en tout cas,
01:08:43que j'imagine que vous constituez.
01:08:45Je suis d'accord avec vous, malheureusement,
01:08:47on sera sans doute rattrapés par une autre réalité
01:08:49si ces déaventures, ça devait se produire.
01:08:51On est bien d'accord. Merci beaucoup Thomas Bonnet,
01:08:53journaliste politique à CNSD.
01:08:55Oui, d'un mot, parce qu'il a dit que je conteste
01:08:57le lien de causalité. Je ne le conteste pas.
01:08:59Je pense qu'il y a un lien de causalité
01:09:01entre les tweets et les attaques. Je ne conteste pas ça.
01:09:03Ce que je conteste, c'est le fait, un, qu'elle emporte
01:09:05une responsabilité, et deux, qu'en l'en est conscient.
01:09:07Je donne un exemple. Elle emporte une responsabilité
01:09:09si c'est ses tweets qui déclenchent les attaques.
01:09:11M. Borandini, regardez, je suis persuadé
01:09:13que je prends mon portable et je peux trouver, à la suite
01:09:15de la définition de cette émission, des menaces et des insultes
01:09:17à l'encontre de Rima Hassan. Est-ce qu'on en a la responsabilité ?
01:09:19Non, on n'en a pas.
01:09:21Pourquoi non ?
01:09:23Elle incite à la haine. La personne incite à la haine.
01:09:25Excusez-moi, il y a des attaques très vieux hurlantes
01:09:27contre Rima Hassan. Je suis persuadé qu'il y aura
01:09:29des attaques sur les réseaux sociaux contre Rima Hassan
01:09:31à la suite de cette émission. Et il y en aura.
01:09:33Est-ce qu'on emporte la responsabilité ?
01:09:35Est-ce que vous emportez la responsabilité ?
01:09:37Moi, je n'ai pas attaqué Rima Hassan de façon violente.
01:09:39Bien sûr que si, vous l'attaquez.
01:09:41Ce que vous ne voulez pas voir,
01:09:43c'est que
01:09:45la réaction
01:09:47est consécutive
01:09:49à un déplacement
01:09:51en Israël.
01:09:53C'est ça que vous ne voulez pas voir.
01:09:55C'est à partir de là
01:09:57que ça se déclenche et que
01:09:59Rima Hassan enclenche son processus
01:10:01politique
01:10:03de discrimination.
01:10:05Mais il peut y avoir
01:10:07depuis Staline et bien d'autres,
01:10:09dans le mot politique, il peut y avoir du sang.
01:10:11Oui, mais ce qui découle de...
01:10:13Olfa Cousseau.
01:10:15Moi, je suis un petit peu...
01:10:17Comme disait M. Pomard,
01:10:19c'est un petit peu nos gouvernants
01:10:21qui ont fait le lit de la LFI.
01:10:23Si on en est là ou on en est aujourd'hui,
01:10:25il y a quand même des causes qui sont...
01:10:27Vous êtes d'hiver gauche, donc vous étiez dans le nouveau Front populaire, non ?
01:10:29Non, je n'y étais pas. J'ai quitté
01:10:31Génération Ecologie
01:10:33à la suite des choix qui ont été faits parce qu'il y a eu
01:10:35des candidats parachutés.
01:10:37Mais le nouveau Front populaire,
01:10:39vous trouvez que ce n'était pas bien ?
01:10:41Dans la mesure où ça démarre
01:10:43déjà avec un manque de respect des candidats de terrain,
01:10:45moi, je n'adhère pas.
01:10:47À partir du moment où
01:10:49on est proche, nous, de nos concitoyens,
01:10:51après, il fallait
01:10:53avoir envie de prendre part à tout ça.
01:10:55On n'a plus le temps ! Vous finirez
01:10:57dans le couloir. Merci à tous
01:10:59d'avoir été avec nous dans un instant.
01:11:01C'était Sonia Mabrouk. On se retrouve
01:11:03demain en direct à partir de 6h35.
01:11:05A demain et d'ici là, soyez prudents !

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