Morandini Live (Émission du 23/04/2025)

CNEWS

Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

Transcript

00:00:00– Mercredi 23 avril 2025, Morandini Live numéro 1643 sur CNews, première chaîne Info de France.

00:00:10Bonjour et bienvenue en direct.

00:00:12À la une, depuis 9h30 ce matin, le cercueil du pape François est installé à la basilique Saint-Pierre.

00:00:19Il a été transporté de sa résidence Sainte-Marthe jusqu'à la basilique

00:00:24où les fidèles peuvent désormais venir se recueillir.

00:00:27Nous serons en direct avec nos envoyés spéciaux sur place dans un instant.

00:00:32Pendant trois jours jusqu'à vendredi, le public peut défiler devant sa dépouille.

00:00:36Le pape repose dans son cercueil portant une mitre blanche et une chasuble rouge et ses mains en serrent un chapelet.

00:00:43Des dizaines de milliers de fidèles sont attendus pour ce dernier hommage.

00:00:48Après le décès de son prédécesseur Benoît XVI le 31 décembre 2022,

00:00:52il faut se souvenir que près de 200 000 personnes s'étaient recueillies devant sa dépouille

00:00:58avant son enterrement en présence de 50 000 fidèles.

00:01:02Le corps du pape François a été préparé pour résister à la chaleur printanière de Rome

00:01:07avec une procédure d'embaumement, une manucure et une touche de maquillage.

00:01:11C'est ce qu'ont expliqué hier les experts.

00:01:13Et ils étaient nombreux tôt ce matin à faire la queue

00:01:16dans l'espoir d'être parmi les premiers à entrer dans la cathédrale Saint-Pierre.

00:01:20C'est ici, dans la basilique Saint-Pierre,

00:01:25que les fidèles pourront se recueillir devant la dépouille du pape François.

00:01:28Un pape très aimé des fidèles et tout particulièrement de l'église argentine, à Rome.

00:01:35Pour nous, il est le berger qui nous montre le chemin.

00:01:39Un homme que Dieu nous a donné pour cette époque si nouvelle, si différente,

00:01:46et une réponse de l'évangile.

00:01:47C'est son église, c'est pourquoi je suis toujours venue ici,

00:01:54également lorsqu'il était vivant et lorsqu'il était malade, pour prier pour lui.

00:01:59J'ai été passionné par lui et par cette église parce qu'elle me fait penser à lui.

00:02:04Hier, le Vatican diffusait les premières images du pape François

00:02:07après sa mise en bière dans la chapelle Sainte-Marthe.

00:02:10On l'y voit, entouré de deux gardes suisses coiffées d'une mitre blanche

00:02:13et vêtue d'une chasuble rouge, tandis que ses mains tiennent un chapelet.

00:02:16Non loin de cette chapelle Sainte-Marthe où il vivait au Vatican,

00:02:19les fidèles auront trois jours pour venir rendre hommage au pape François

00:02:22dans la basilique Saint-Pierre, avant la cérémonie de samedi pour ses funérailles.

00:02:27Et à propos d'hommage, l'élu français d'extrême-gauche Alexis Corbière

00:02:30se déclare lui opposé à la participation d'Emmanuel Macron aux obsèques du pape samedi

00:02:35et contre la mise en berne des drapeaux français, comme cela est prévu.

00:02:38Du côté des communistes, c'est également une violente colère.

00:02:41Pierre Ouzilias, qui est sénateur PCF des Hauts-de-Seine et vice-président du Sénat,

00:02:45parle de décisions honteuses pour la République laïque.

00:02:49Quant à Alexis Corbière, je vous l'ai dit, il ne souhaite pas qu'Emmanuel Macron aillera.

00:02:54Je suis en total désaccord.

00:02:55Total désaccord.

00:02:57Car la laïcité a des principes.

00:02:59Il est normal que le chef de l'État ait rendu hommage dans un communiqué au pape.

00:03:03Mais nous n'avons pas à marquer une forme de laïcité à géométrie variable.

00:03:07C'est-à-dire que quand une autorité religieuse meurt, on met des drapeaux en berne,

00:03:10mais on ne va pas le faire pour d'autres cultes.

00:03:12Le pape François était chef religieux, mais aussi un chef d'État.

00:03:15Certes, mais on joue sur les mots.

00:03:16Chaque fois qu'un chef d'État disparaît dans le monde, on ne met pas les drapeaux en berne.

00:03:19Ne tournons pas autour du pot.

00:03:20Le pape François était une autorité spirituelle religieuse de grande importance.

00:03:23Et je ne manque pas de respect vis-à-vis des croyants.

00:03:27Voilà, on aura l'occasion d'en débattre bien évidemment avec Jean-Bierre,

00:03:29qui ne souhaite pas qu'Emmanuel Macron aille à Rome pour les obsèques du Pâques.

00:03:32Et pourtant, les chefs d'État seront nombreux sur place,

00:03:35à commencer par Donald Trump, qui a été le premier à annoncer sa présence.

00:03:39Un hommage mondial au pape François.

00:03:42De nombreux chefs d'État seront présents au funérail du pape, prévu ce samedi.

00:03:47La journée d'hier a été marquée par l'EDC du pape François.

00:03:50Est-ce que vous allez vous rendre aux obsèques du pape ?

00:03:53Nous sommes aux obsèques du pape.

00:03:55Je vous remercie.

00:03:56Merci beaucoup.

00:03:57Le président de la République sera accompagné de sa femme, Brigitte Macron.

00:04:01Volodymyr Zelensky a également confirmé sa présence,

00:04:05contrairement à Vladimir Poutine,

00:04:07qui ne prévoit pas de s'y rendre en raison d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale.

00:04:11Le président américain Donald Trump est aussi attendu aux obsèques du pape samedi.

00:04:17La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen,

00:04:21le Premier ministre britannique, Kersthermer,

00:04:24et le chancelier allemand Olaf Scholz ont également annoncé leur présence.

00:04:29A l'occasion de cet événement planétaire, la sécurité est renforcée au Vatican.

00:04:34Les autorités italiennes ont déjà mis en place des premières mesures,

00:04:37comme une présence massive des forces de l'ordre autour de la place Saint-Pierre,

00:04:42une zone d'exclusion aérienne déjà opérationnelle,

00:04:47ainsi que des itinéraires dédiés pour les centaines de milliers de fidèles attendus,

00:04:51afin d'éviter les encombrements.

00:04:54Et la semaine prochaine, le nom du nouveau pape va devoir sortir du conclave,

00:04:57en tout cas on l'espère, car cela peut aussi prendre beaucoup de temps.

00:05:00Et si le nouveau pape était français, on peut toujours y croire,

00:05:03surtout qu'un nom circule avec insistance, celui de Mgr Aveline.

00:05:07Il a été nommé par le pape François en 2022.

00:05:10Jean-Marc Aveline a été élu à la tête de la Conférence des évêques de France le 2 avril dernier.

00:05:15Mais qui est-il vraiment ? Nous nous sommes penchés sur son parcours.

00:05:19Cet homme fait partie des cardinaux en route pour le Vatican.

00:05:22Nommé par le pape François lui-même en 2022,

00:05:25Jean-Marc Aveline a été élu à la tête de la Conférence des évêques de France le 2 avril dernier.

00:05:30L'archevêque de Marseille, très apprécié du pape François,

00:05:33s'est remémoré une de leurs rencontres.

00:05:34Sa personnalité, c'était paternelle dans tous les sens de ce mot,

00:05:40c'est-à-dire à la fois exigeant et aimant.

00:05:43Il y avait toujours la possibilité de pouvoir parler, de pouvoir être écouté.

00:05:47Moi, c'est ce qui m'avait très touché la première fois que je l'ai rencontré pour de bon.

00:05:51C'était quelques mois après ma prise de fonction ici.

00:05:54Mgr Aveline avait d'ailleurs convaincu le pape François de se rendre dans la cité fosséenne en 2023.

00:05:59Après, il fallait trouver la bonne occasion.

00:06:02Bon, il y a eu plusieurs essais, mais cette tentative-là avec les rencontres méditerranéennes a pu marcher.

00:06:08Moi, je retiens surtout cette proximité, cette proximité toute familiale.

00:06:15Et j'ai eu à cœur pour moi de montrer aussi aux Marseillais que ce pape-là faisait partie de la famille.

00:06:20Voilà, on va y revenir longuement, bien évidemment, dès le début de notre émission.

00:06:24Mais il faut dire que la disparition du pape a éclipsé une partie de l'actualité.

00:06:28Partie pourtant importante.

00:06:30Et on va avoir l'occasion d'y revenir un peu plus tard dans cette émission,

00:06:32avec en particulier le Premier ministre François Bayrou et le garde des Sceaux Gérald Darmanin,

00:06:36ainsi que le ministre de l'Intérieur Bruno Rotaillot,

00:06:39qui vont se rendre cet après-midi à la prison de Saint-Quentin Falavier

00:06:42pour exprimer leur soutien au personnel pénitentiaire.

00:06:45Après les attaques survenues ces derniers jours,

00:06:47plusieurs maisons d'agents pénitentiaires ont été visées par des tirs d'armes à feu

00:06:51et par des jets de cocktails Molotov.

00:06:53Des portes d'entrée ont été incendiées

00:06:55et le parquet national antiterroriste s'est saisi de cette affaire.

00:07:00Sur le parking de ce centre pénitentiaire,

00:07:02les traces des véhicules partis en fumée sont encore visibles.

00:07:05A 3h du matin, dans la nuit de lundi à mardi,

00:07:085 véhicules administratifs ont été dégradés, dont 4 entièrement brûlés.

00:07:12Une nouvelle attaque déplorable pour certains habitants

00:07:15qui soutiennent les agents pénitentiaires.

00:07:18Je trouve ça grave, je trouve ça même terrible.

00:07:21C'est pas normal dans un pays comme le nôtre.

00:07:24Je soutiens les agents pénitentiaires

00:07:25parce que c'est des personnes qui prennent des risques énormes

00:07:29pour un peu la sauvegarde de la tranquillité.

00:07:32Pour moi c'est scandaleux,

00:07:33parce qu'être agent pénitentiaire déjà, c'est déjà pas facile.

00:07:38C'est subir certainement la pression des prisonniers.

00:07:40Depuis une dizaine de jours, plusieurs centres pénitentiaires

00:07:44et leurs agents sont la cible d'attaque.

00:07:46Pour faire face à cette situation,

00:07:47le syndicat UFA Punsa Justice propose de sécuriser davantage

00:07:51les alentours des prisons et en faire une zone quasiment militaire.

00:07:55Et puis vous vous souvenez de ces images insupportables à Orléans,

00:07:58ce rabbin violemment attaqué en pleine rue

00:08:00alors qu'il est avec son jeune fils de 9 ans.

00:08:03Eh bien l'agresseur a été arrêté,

00:08:04il va être jugé aujourd'hui devant le tribunal pour enfants de Créteil.

00:08:07tribunal pour enfants car il affirme être mineur

00:08:10et avoir moins de 16 ans.

00:08:12Mais on n'a aucune preuve,

00:08:13d'autant que dans un premier temps,

00:08:14il affirmait par exemple être palestinien.

00:08:17Mais désormais, il affirme être marocain.

00:08:19A chaque jour, sa vérité.

00:08:21Les images sont d'une violence insoutenable.

00:08:24Le 22 mars dernier,

00:08:25en début d'après-midi,

00:08:27le rabbin d'Orléans,

00:08:28Ariel Engelberg,

00:08:29sort de la synagogue.

00:08:30Dans la rue,

00:08:31accompagné de son fils,

00:08:32il est interpellé par un individu.

00:08:34Il lui demande,

00:08:35vous êtes juif ?

00:08:37Et le rabbin répond évidemment oui.

00:08:39Et là,

00:08:40l'agresseur l'insulte en lui disant

00:08:43que tous les juifs sont des fils d'eux.

00:08:45L'individu devient ensuite violent

00:08:47et frappe le rabbin à coups de poing et de pied.

00:08:50C'est un acte tout d'abord antisémite,

00:08:53très important de le rappeler,

00:08:55mais surtout d'une gravité

00:08:57et d'une violence inouïe.

00:08:59Le suspect est arrêté par les forces de l'ordre.

00:09:01En garde à vue,

00:09:02il déclare être âgé de 16 ans

00:09:04et être de nationalité palestinienne.

00:09:06On n'a pas la certitude

00:09:07que ce soit un mineur.

00:09:09On n'a pas la certitude

00:09:10de l'identité,

00:09:11de sa date de naissance,

00:09:12de là où il vient,

00:09:13puisqu'il a donné plusieurs identités.

00:09:15Il a d'abord dit en garde à vue

00:09:16qu'il venait du Gaza,

00:09:18ensuite qu'il venait finalement du Maroc.

00:09:21Voilà, là encore,

00:09:22on va en reparler dans un instant.

00:09:24Et puis,

00:09:24ça fait partie des choses

00:09:25qui sont un peu passées sous le tapis

00:09:27en raison de l'importante actualité.

00:09:29Pourtant,

00:09:29une statue de la Vierge

00:09:30a été vandalisée

00:09:31sur le territoire du village de la Romagne

00:09:33dans les Ardennes.

00:09:34C'est la deuxième fois

00:09:34en quelques mois

00:09:35que le monument est ainsi visé.

00:09:37Pour les riverains,

00:09:38c'est insupportable,

00:09:39d'autant que la Vierge

00:09:40venait d'être remise en place

00:09:41après un travail minutieux

00:09:42de réparation.

00:09:44À Romagne,

00:09:45les habitants partagent

00:09:46la même émotion

00:09:47en découvrant

00:09:48la statue de la Vierge

00:09:49vandalisée.

00:09:50C'est un acte gratuit

00:09:52qu'on soit

00:09:53catholique ou pas,

00:09:55qu'on croit

00:09:56en la religion,

00:09:57quelle que soit la religion,

00:09:58c'est un peu dommage

00:09:59de s'en prendre

00:09:59à ça,

00:10:01d'autant plus

00:10:01que ça a été un oratoire

00:10:02qui a été créé en 1949.

00:10:04Tout le monde est curé.

00:10:05Dans le village,

00:10:07c'est la deuxième fois

00:10:07en l'espace de quelques mois

00:10:08que le monument est visé.

00:10:11Sur ses photos

00:10:11en octobre dernier,

00:10:13on y voit

00:10:13la statue pulvérisée.

00:10:15Un bénévole

00:10:16avait déjà réparé

00:10:17la statue.

00:10:19Aujourd'hui résignée,

00:10:20les habitants songent

00:10:20à la remplacer

00:10:21par une simple photo.

00:10:22La première fois,

00:10:23elle a été éclatée

00:10:23en je ne sais pas

00:10:24combien de morceaux.

00:10:25J'ai tout ramassé.

00:10:26J'ai remis ça

00:10:27dans un sac

00:10:28et mon père a reconstitué

00:10:29tant bien que mal.

00:10:31Il l'a consolidé.

00:10:32Il y avait des pièces

00:10:33manquantes, évidemment.

00:10:34On a compté 150 morceaux.

00:10:36La mairie a déposé plainte.

00:10:37L'individu

00:10:38n'a pas été retrouvé.

00:10:40Voilà, dans un instant,

00:10:41on partira donc

00:10:41en direct au Vatican

00:10:43puisque, vous le savez,

00:10:44la dépouille du pape

00:10:45est désormais exposée.

00:10:46On sera avec les fidèles

00:10:48qui tentent d'accéder

00:10:49pour rendre un dernier hommage

00:10:50au pape.

00:10:51Et puis, on parlera

00:10:51de cette polémique

00:10:52autour des drapeaux français.

00:10:54Faut-il les mettre

00:10:54en berne ou pas ?

00:10:55Alexis Corbière dit non.

00:10:57Mais tout de suite,

00:10:57l'étape et les flottes d'audience

00:10:58d'hier soir

00:10:58avec Mister Audience.

00:10:59Alice Kévin, va-t'en.

00:11:01Et hier soir, France 3 est arrivé

00:11:04petit leader

00:11:05avec sa série Face à Face

00:11:07à 3,4 millions

00:11:08suivie de près

00:11:08par Koh-Lanta sur TF1

00:11:10qui a repris des couleurs

00:11:11en repassant au-dessus

00:11:12de la barre des 3 millions

00:11:13même si le jeu d'aventure

00:11:14reste à la deuxième place.

00:11:16Loin derrière,

00:11:17avec moitié moins d'audience,

00:11:18on retrouve le doc de France 2

00:11:20consacré au mammifère

00:11:21suivi de l'émission

00:11:22de Julien Courbet

00:11:22sur M6.

00:11:24On n'est pas d'accord

00:11:24qui peine vraiment

00:11:25à trouver son public

00:11:26à seulement 1,4 millions.

00:11:27Toutes les autres chaînes

00:11:28sont sous le million.

00:11:29Sister est à la 5ème place

00:11:30du classement

00:11:31avec le film

00:11:31Mission Impossible

00:11:32qui est à 816 000.

00:11:34Suivi de France 5

00:11:35et son magazine

00:11:36consacré au jardinage.

00:11:38W9 est 7ème

00:11:39avec le film animé

00:11:40Astérix

00:11:40Le Domaine des Dieux

00:11:41suivi de Shrek

00:11:42le 3ème

00:11:43diffusé sur TFX.

00:11:45Mister Audience vous dit

00:11:46à demain.

00:11:47Allez, je vous propose

00:11:47de découvrir mes invités

00:11:49qui vont m'accompagner

00:11:50en direct jusqu'à midi.

00:11:51Laurent Jacobelli, bonjour.

00:11:52Bonjour Jean-Marc Morni.

00:11:53Merci d'être avec nous

00:11:54député Moselle

00:11:55et porte-parole

00:11:56du Rassemblement National.

00:11:57David Zévevaïs, bonjour.

00:11:58Bonjour Jean-Marc Morni.

00:11:58Merci également d'être là.

00:11:59Maire adjoint à l'air

00:12:00de Levallois-Péret.

00:12:01Paul-Antoine, bonjour.

00:12:02Vous êtes politologue

00:12:03et puis Mathias Leboeuf, bonjour.

00:12:04Journaliste et docteur

00:12:05en philosophie.

00:12:06Je voulais qu'on commence

00:12:07cette émission

00:12:08en vous remontrant

00:12:08les images

00:12:09de ce qui s'est passé

00:12:10ce matin.

00:12:11Vous les voyez ces images.

00:12:13C'était le transfert

00:12:15du pape François

00:12:16de sa résidence Sainte-Marthe

00:12:18jusqu'à la basilique

00:12:19Saint-Pierre

00:12:20où les fidèles

00:12:21peuvent désormais

00:12:22se recueillir.

00:12:23Vous le voyez

00:12:24c'était un cercueil

00:12:25qui était ouvert

00:12:26et il y avait

00:12:26beaucoup d'émotions,

00:12:28beaucoup d'apparat

00:12:28également dans ce qui

00:12:30s'est passé ce matin.

00:12:32Le pape qui repose

00:12:33dans son cercueil

00:12:34avec cette mitre blanche

00:12:36d'une chasuble rouge

00:12:37et ses mains

00:12:38qui en serrent

00:12:38sont chapelées.

00:12:39On attend beaucoup

00:12:40beaucoup de monde

00:12:41bien évidemment

00:12:42pour rendre

00:12:42un dernier hommage

00:12:44au pape

00:12:44après le décès

00:12:45de son prédécesseur

00:12:47Benoît XVI.

00:12:47C'était le 31 décembre

00:12:492022.

00:12:50Ce sont près

00:12:51de 50 000 fidèles

00:12:53qui étaient venus

00:12:54à l'enterrement

00:12:55et 200 000

00:12:56qui s'étaient recueillis

00:12:57devant sa dépouille.

00:12:59On va tout de suite

00:13:00justement en direct

00:13:01au Vatican.

00:13:01On va rejoindre

00:13:02Marie-Victoire

00:13:03Dieudonné

00:13:03envoyée spéciale

00:13:04de ces news

00:13:04avec les images

00:13:05de Charles Bagé.

00:13:07Je le disais

00:13:07l'émotion était très forte

00:13:08ce matin

00:13:08quand le cercueil

00:13:09on l'a vu avancer

00:13:10comme ça

00:13:10et sortir de la résidence.

00:13:15Oui exactement

00:13:15j'en marque

00:13:16une émotion

00:13:17vraiment très forte

00:13:18pour ce rite

00:13:19de la translation

00:13:20du corps du pape.

00:13:22C'est une cérémonie

00:13:23qui a donc pris fin

00:13:24il y a une vingtaine

00:13:25de minutes

00:13:25environ

00:13:26des milliers

00:13:27de personnes

00:13:27étaient réunies

00:13:28portées par la prière

00:13:30les chants

00:13:30mais aussi

00:13:31par le glas

00:13:32de cette cloche

00:13:33un glas régulier

00:13:34pour marquer

00:13:35ces jours de peine

00:13:36ces jours de recueillement

00:13:37contrairement

00:13:37au moment de fête

00:13:38où c'est au contraire

00:13:39des cloches

00:13:40en multitude

00:13:41qui vont sonner

00:13:42cette fois

00:13:42c'était vraiment

00:13:43une certaine gravité

00:13:44qui a permis

00:13:45à tous les fidèles

00:13:46de se recueillir

00:13:47et vous les voyez

00:13:47ils sont extrêmement

00:13:49nombreux

00:13:50ils sont ici

00:13:50il s'agit

00:13:51d'une toute petite partie

00:13:52des personnes

00:13:53qui font actuellement

00:13:54la queue

00:13:55et qui serpente

00:13:56autour de cette obélisque

00:13:58pour essayer

00:13:58de pouvoir

00:13:59se recueillir

00:14:00quelques instants

00:14:01auprès de la dépouille

00:14:02du Saint-Père

00:14:03nous avons

00:14:04dans la queue

00:14:05tout à l'heure

00:14:05pu rencontrer

00:14:06une famille

00:14:07une famille

00:14:07qui nous a confié

00:14:09son émotion

00:14:10une famille

00:14:11qui venait

00:14:11a priori

00:14:12et à l'origine

00:14:12pour la canonisation

00:14:14de Carlo Acutis

00:14:15et bien finalement

00:14:16ils seront là

00:14:17bon gré mal gré

00:14:18mais cette fois

00:14:19pour un événement

00:14:20d'une toute autre

00:14:21teneur

00:14:21pour donc

00:14:22se recueillir

00:14:23auprès du pape

00:14:24François

00:14:24pour rappel

00:14:25le cercueil ouvert

00:14:27du pape François

00:14:27sera disponible

00:14:28jusqu'à samedi

00:14:29jour des obsèques

00:14:30du défunt pape

00:14:31Marie-Victor

00:14:32on va rester un petit peu

00:14:32avec vous encore

00:14:33sur ces images

00:14:34de cette file d'attente

00:14:35qui est très impressionnante

00:14:36effectivement

00:14:37ce sont des gens

00:14:38qui viennent du monde entier

00:14:39il y a des jeunes

00:14:40il y a des personnes

00:14:41plus âgées

00:14:41quelles sont les personnes

00:14:43que vous avez autour de vous

00:14:44Exactement Jean-Marc

00:14:47c'est exactement cela

00:14:49c'est une grande diversité

00:14:50qui est représentée ici

00:14:51vous ne pouvez pas

00:14:52forcément entendre

00:14:53les multitudes

00:14:55des langues

00:14:55sont assez importantes

00:14:57vous voyez ici

00:14:58des casquettes

00:14:59Italia

00:14:59vous avez aussi

00:15:00des frères

00:15:01Capucin

00:15:02franciscain

00:15:02qui viennent

00:15:03de partout

00:15:04c'est véritablement

00:15:05l'humanité ici

00:15:06qui est représentée

00:15:08et qui vient

00:15:09pour diverses raisons

00:15:10divers motifs

00:15:11parfois des motifs

00:15:12spirituels

00:15:13évidemment

00:15:14d'autres aussi

00:15:14parce qu'ils savent

00:15:15qu'ils sont à un moment

00:15:16vraiment poignant

00:15:17de l'histoire

00:15:18d'autres aussi

00:15:19par simple curiosité

00:15:20parfois aussi

00:15:21par indifférence

00:15:22tout le monde est là

00:15:23ici tout le monde

00:15:23est accueilli

00:15:24en tout cas

00:15:24sur cette immense

00:15:25place Saint-Pierre

00:15:26aujourd'hui

00:15:27remplie de monde

00:15:28et d'alléresse

00:15:28Je le disais

00:15:29lors du précédent décès

00:15:31celui de Benoît XVI

00:15:33il y avait 200 000 personnes

00:15:34qui sont venues

00:15:36pour rendre hommage

00:15:37ainsi au pape

00:15:39on sait à peu près

00:15:41il y a combien d'attentes

00:15:41par exemple

00:15:42pour pouvoir accéder

00:15:43à la basilique

00:15:45en ce moment

00:15:46ça se compte en heure

00:15:47Écoutez

00:15:50par rapport aux échanges

00:15:51qu'on a pu avoir

00:15:52avec mon collègue

00:15:52Charles Bagé

00:15:53justement

00:15:53c'est une des questions

00:15:54tout le monde est très serein

00:15:56tout se fait

00:15:56dans le calme

00:15:58d'autant plus

00:15:58que nous avons la chance

00:15:59d'avoir un très beau temps

00:16:00mais évidemment

00:16:01tout le monde se demande

00:16:01combien de temps

00:16:02seront nécessaires

00:16:03pour avoir cette chance

00:16:04cet honneur

00:16:05de se recueillir

00:16:05auprès du cercueil

00:16:08je pense que

00:16:09les choses sont bien organisées

00:16:11vous voyez

00:16:11les fils font des serpents

00:16:14donc quelques heures

00:16:15devraient suffire

00:16:16à ce que chacun

00:16:17puisse avoir

00:16:18un moment de qualité

00:16:19au sein de cette basilique

00:16:20près de l'hôtel

00:16:22évidemment

00:16:22Merci beaucoup Marie-Victoire

00:16:23Diodonné avec Charles Bagé

00:16:25pour nous faire vivre

00:16:26ce qui se passe au Vatican

00:16:27c'est une de nos équipes

00:16:28qui est sur place

00:16:29on rejoindra un peu plus tard

00:16:30une autre de nos équipes

00:16:32Laurent Jacobili

00:16:32c'est vrai que c'est

00:16:33très impressionnant

00:16:34de voir tous ces gens

00:16:35qui vont se recueillir

00:16:37devant la dépouille du pape

00:16:38et de voir l'émotion

00:16:39également qui a traversé le pays

00:16:40Oui l'émotion

00:16:41l'esprit de communion

00:16:42l'esprit de sérénité

00:16:44au-delà même de la tristesse

00:16:45on a l'impression

00:16:46qu'il y a une foi

00:16:47qui perdure

00:16:48une espérance

00:16:49le pape François

00:16:50aura de toute évidence

00:16:51marqué les esprits

00:16:52les catholiques

00:16:53mais ailleurs aussi je crois

00:16:55il aura marqué son temps

00:16:56un pape atypique

00:16:57qui donc a créé

00:16:59probablement

00:17:00des sentiments

00:17:00parfois de rejet

00:17:01parfois d'adhésion

00:17:02supérieure

00:17:03à des papes

00:17:04peut-être plus

00:17:05plus transparents

00:17:06si j'ose dire

00:17:07mais on voit

00:17:08aujourd'hui

00:17:08qu'effectivement

00:17:09il y a une grande tristesse

00:17:11pour des millions

00:17:11et des millions

00:17:12de catholiques

00:17:12à travers le monde

00:17:13David-Xavier Weiss

00:17:13vous êtes juif

00:17:15et malgré tout

00:17:16vous faites partie

00:17:17des gens qui ont été touchés

00:17:17forcément par cette disparition

00:17:19on voit que c'est

00:17:20il y avait même des musulmans

00:17:21je voyais sur la place Saint-Pierre

00:17:22qui était venu

00:17:23pour participer

00:17:23à ce moment-là

00:17:24je trouve qu'enfin

00:17:25j'ai envie de dire

00:17:26une belle image

00:17:27une image d'union

00:17:28ça nous manque tellement

00:17:28ces images

00:17:29vous savez quand il y a

00:17:30quand il y a une personnalité

00:17:31qui au-delà du fait

00:17:33qu'il soit chef de l'État

00:17:34et on en reparlera peut-être

00:17:35tout à l'heure

00:17:35mais c'était d'abord

00:17:36un homme de foi

00:17:37un homme

00:17:38un croyant

00:17:39et moi j'ai beaucoup de respect

00:17:40pour toutes les religions

00:17:41et je trouve d'ailleurs

00:17:42qu'on a un débat

00:17:43qui est dépassé en France

00:17:44sur l'inclusion

00:17:45des religions

00:17:46moi je préfère

00:17:47une naïcité inclusive

00:17:48avec un vrai respect

00:17:49de toutes les religions

00:17:50et effectivement

00:17:51on a forcément

00:17:52de l'émotion

00:17:53quand on voit

00:17:53des catholiques

00:17:55mais pas que des catholiques

00:17:55être émus

00:17:56être touchés

00:17:57par la disparition

00:17:58d'un peuple

00:17:58qui aura marqué son temps

00:17:59et effectivement

00:18:00comme l'a dit mon voisin

00:18:02il a pas toujours été

00:18:03il a parfois été clivant

00:18:04dans certaines de ses positions

00:18:05mais il y a toujours eu

00:18:08beaucoup de

00:18:09beaucoup de rassemblements

00:18:11au-delà

00:18:12de la communauté catholique

00:18:13et c'est ce qui peut-être

00:18:14a marqué son mandat

00:18:16ou son pentecac

00:18:18à plus tôt

00:18:18Mathias Leboeuf

00:18:19et c'est vrai

00:18:20alors moi je suis peut-être

00:18:21un peu ringard

00:18:22mais c'est peut-être

00:18:23ce que vous allez me dire

00:18:23mais moi je suis

00:18:24non non non

00:18:25mais je suis très touché

00:18:27si on peut mettre

00:18:28ces images en gros plan

00:18:29par exemple

00:18:29alors voilà

00:18:30moi je suis très touché

00:18:31finalement par la tradition

00:18:32on a vu les gardes suisses

00:18:33il y a quelques instants

00:18:34encore à l'image

00:18:35voilà

00:18:36je suis très touché

00:18:37parce que c'est un peu

00:18:38les racines

00:18:39au fond

00:18:39ce sont nos racines

00:18:41et puis c'est bien

00:18:41que la tradition perdure

00:18:42comme ça

00:18:43certains pourront trouver

00:18:44que c'est dépassé

00:18:45sans doute

00:18:45mais moi je suis très touché

00:18:46par ça

00:18:47parce que c'est un bout

00:18:48de notre histoire

00:18:48au fond

00:18:49qu'on voit défiler

00:18:49oui effectivement

00:18:51il y a une liturgie

00:18:52il y a quelque chose

00:18:54de séculaire

00:18:55donc ça peut être rassurant

00:18:59moi ce que je voulais dire

00:19:00sur le pape François

00:19:01c'est que

00:19:02c'est quelqu'un

00:19:04qui préférait

00:19:04construire des ponts

00:19:06plutôt que bâtir des murs

00:19:08et en fait

00:19:08on voit

00:19:09là

00:19:10l'incarnation

00:19:11ce qui faisait dire certain

00:19:12que c'était un pape de gauche

00:19:13d'ailleurs

00:19:13effectivement

00:19:14c'était un pape

00:19:15on en a parlé hier

00:19:17on a débattu hier

00:19:18je ne vais pas en faire les débats

00:19:19mais même

00:19:20d'ailleurs

00:19:21dans sa formation

00:19:22il était jésuite

00:19:23et pourtant

00:19:24il prend

00:19:24comme nom

00:19:25François

00:19:26en référence

00:19:27aux franciscains

00:19:28à François d'Assise

00:19:29donc c'était quelqu'un

00:19:30qui était

00:19:30beaucoup plus compliqué

00:19:32que le pape de gauche

00:19:34les migrants

00:19:35que ce que les médias

00:19:36en ont retenu

00:19:37et

00:19:38c'était un pape

00:19:39éminemment

00:19:40politique

00:19:41ancré dans le réel

00:19:43et dans le concret

00:19:43dans le monde

00:19:44et je pense que

00:19:45c'est ça

00:19:46qui a touché les gens

00:19:47aussi

00:19:47c'est-à-dire que

00:19:48Benoît XVI

00:19:49on avait un peu

00:19:49l'impression

00:19:50que c'était

00:19:50un théologien

00:19:52un peu coupé

00:19:53de la réalité

00:19:53là on avait un pape

00:19:54qui était très ancré

00:19:55et moi je crois

00:19:57très ancré

00:19:58et très impliqué

00:20:00également

00:20:00et je crois

00:20:01que c'est une bonne chose

00:20:02pour

00:20:02vous voyez

00:20:03pourtant moi je suis athée

00:20:04et j'ai plutôt tendance

00:20:05à bouffer du curé

00:20:06mais je crois

00:20:07que c'est une bonne chose

00:20:08pour les chrétiens

00:20:10d'avoir un pape

00:20:11très ancré

00:20:12c'est-à-dire

00:20:13les pieds vraiment

00:20:14dans

00:20:15alors c'est étonnant

00:20:15parce qu'on avait ce débat hier

00:20:16certains disaient le contraire

00:20:17qu'il était coupé des réalités

00:20:18justement

00:20:19qu'il était dans la théorie

00:20:20en expliquant qu'il fallait

00:20:21accueillir tout le monde

00:20:22qu'il ne fallait pas de frontières

00:20:23qu'il fallait faire des ponts

00:20:24qu'il n'était pas dans la réalité

00:20:25et qu'il y a eu cette coupure

00:20:27avec une partie de l'Europe

00:20:29en particulier

00:20:30quand il parlait des migrants

00:20:31parce que justement

00:20:32sur les migrants

00:20:33il avait un discours

00:20:34d'ouverture

00:20:34il avait un discours

00:20:35d'accueil général

00:20:36évangélique

00:20:37mais qui était loin

00:20:39peut-être des réalités

00:20:40Paul-Antoine

00:20:40je dirais qu'il y a deux choses

00:20:41en fait

00:20:41il y a le pape

00:20:43qui est chef religieux

00:20:44et qui là

00:20:45a pu parfois

00:20:46aller à l'encontre

00:20:47de certaines communautés religieuses

00:20:49à l'inverse de Benoît XVI

00:20:50qui a voulu réunir

00:20:51une partie des communautés religieuses

00:20:53dans le catholicisme

00:20:54donc ça c'est vraiment

00:20:55le pape chef religieux

00:20:57et après il y a le pape chef d'état

00:20:58et qui là

00:20:59oui

00:21:00là où je suis plutôt d'accord

00:21:00avec mon voisin

00:21:01on peut dire

00:21:01que c'était un chef d'état

00:21:02plutôt de gauche

00:21:03et qui du coup

00:21:05s'est rapproché

00:21:06de certains autres chefs d'état

00:21:08mais c'est aussi évidemment

00:21:09opposé à d'autres chefs d'état

00:21:11il n'avait pas des relations

00:21:11excellentes avec Georgia Melloni

00:21:13par exemple

00:21:13ce qui est un peu logique

00:21:15vu qu'elle est quand même

00:21:15assez à droite

00:21:16la présidente du conseil italien

00:21:17donc il a pris

00:21:18en tant qu'homme politique

00:21:20des décisions

00:21:21qui étaient

00:21:22plutôt clivantes

00:21:24qui étaient très accueillies

00:21:26en Amérique latine par exemple

00:21:27d'où ils venaient

00:21:27et qui étaient plutôt clivantes

00:21:29sur le réseau

00:21:30voilà c'est ça

00:21:30qui étaient plutôt clivantes

00:21:32c'est vrai que

00:21:32c'est plus populaire

00:21:32dans les pays du sud global

00:21:33et moins populaire

00:21:34dans les pays occidentaux

00:21:35après c'était le premier pape

00:21:36non européen aussi

00:21:37donc ça c'était assez intéressant

00:21:38l'église avant

00:21:39était quand même une église

00:21:39assez européenne

00:21:40conservatrice

00:21:41dans le sens de comment

00:21:42elle tenait l'église

00:21:43pas conservatrice dans ses valeurs

00:21:45et c'était la première fois

00:21:46qu'on avait un pape

00:21:47non européen

00:21:48et qui sortait de ça

00:21:49alors on va continuer

00:21:50à en parler dans un instant

00:21:51on va faire le CNews Info

00:21:52on en parlera dans un instant

00:21:52on sera avec

00:21:53Bernard Luquiesi

00:21:54qui est recteur

00:21:55de l'église Saint-Victor

00:21:56à Marseille

00:21:57puis on parlera de cette polémique

00:21:58justement autour des drapeaux

00:21:59est-ce qu'il faut mettre

00:22:00les drapeaux en Berne

00:22:01ou pas en France

00:22:01est-ce qu'il faut qu'Emmanuel Macron

00:22:03aille ou pas à cette cérémonie

00:22:04Alexis Corbière s'est prononcé

00:22:05il a dit non

00:22:05il y a un sénateur communiste

00:22:07également

00:22:07alors qu'il a eu des mots très durs

00:22:08qui a piqué une grosse crise

00:22:09c'est la crise de sa vie

00:22:11à mon avis

00:22:11enfin bref

00:22:12on va en parler dans un instant

00:22:19c'est l'image

00:22:20et la principale information

00:22:21de la journée

00:22:22vous l'avez suivi

00:22:23sur notre antenne

00:22:24la dépouille du pape François

00:22:25transférée et exposée

00:22:26sous les ors

00:22:27de la basilique Saint-Pierre

00:22:29basilique où les fidèles

00:22:30pourront lui rendre

00:22:31un dernier hommage

00:22:32avant ses funérailles

00:22:33prévues samedi

00:22:33à 10h heure française

00:22:34en présence de nombreux

00:22:36chefs d'Etat

00:22:36dont Emmanuel Macron

00:22:38l'agresseur présumé

00:22:40du rabbin d'Orléans

00:22:41jugé aujourd'hui

00:22:41devant un tribunal pour enfants

00:22:43le suspect

00:22:44qui dit être âgé

00:22:44de 16 ans

00:22:45s'en était violemment pris

00:22:46à Harry et Engelberg

00:22:47le 22 mars dernier

00:22:49des images

00:22:50qui sont devenues virales

00:22:51et qui ont suscité

00:22:51l'indignation de la population

00:22:53mais aussi de toute

00:22:54la classe politique

00:22:55et puis la Charente

00:22:56la Charente maritime

00:22:57la Dordogne

00:22:58et la Gironde

00:22:58toujours placées

00:22:59par Météo France

00:23:00en vigilance orange

00:23:01pour les crues

00:23:02les avals de la Drône

00:23:03et de l'île

00:23:03sont particulièrement surveillés

00:23:05des crues qui pour l'heure

00:23:06ont provoqué

00:23:07des dégâts très limités

00:23:08sans faire de victime

00:23:09toutefois

00:23:09les autorités

00:23:10appellent les riverains

00:23:11à la plus grande prudence

00:23:1211h02 sur CNews

00:23:16merci d'être en direct

00:23:16avec nous

00:23:17on est avec le père

00:23:18Bernard Luchézy

00:23:19qui est recteur

00:23:19de l'église Saint-Victor

00:23:20à Marseille

00:23:20bonjour

00:23:21merci beaucoup

00:23:21d'être en direct

00:23:22avec nous

00:23:22on est en train

00:23:23de revoir

00:23:24ces images

00:23:25pendant qu'on parle

00:23:27ces images

00:23:27du transfert

00:23:28du corps

00:23:28du pape François

00:23:30qu'est-ce que vous ressentez

00:23:31vous en voyant ces images

00:23:32je ressens beaucoup

00:23:35de douleur

00:23:36de tristesse

00:23:36et en même temps

00:23:37plein d'espérance

00:23:38surtout que c'est

00:23:39l'année de l'espérance

00:23:40douleur et tristesse

00:23:41parce que

00:23:41c'est un homme important

00:23:43de la foi

00:23:43dans la vie

00:23:44c'est un repère

00:23:45qui permet de stimuler

00:23:47notre vie de chrétien

00:23:48et en même temps

00:23:49plein d'espérance

00:23:50parce que lui-même

00:23:51il n'a pas arrêté

00:23:52de dire qu'on était

00:23:53entre les mains de Dieu

00:23:54entre les mains de Jésus-Christ

00:23:55la Vierge Marie

00:23:56et c'est un exemple

00:23:57du coup qui nous motive

00:23:58et qui nous permet

00:23:59de prier

00:24:00c'est une façon pour vous

00:24:01également de vous projeter

00:24:02vers l'avenir

00:24:03aujourd'hui

00:24:03vous vous demandez

00:24:04par exemple

00:24:04qui sera le prochain pape

00:24:06ou ça ne fait pas partie

00:24:07des questions

00:24:07qui se posent

00:24:08et vous vous dites

00:24:09on verra bien

00:24:10oui oui

00:24:11on se pose

00:24:12ce genre de questions

00:24:13mais sans spéculation

00:24:14parce qu'encore une fois

00:24:15quand on a la foi

00:24:16on sait qu'on est

00:24:16entre les mains de Dieu

00:24:17que Dieu tient

00:24:18justement le gouvernail

00:24:19donc il y a une confiance

00:24:21après c'est normal

00:24:22qu'on en discute

00:24:23puisque notre archevêque

00:24:24il vient de partir

00:24:25en précipitation

00:24:26donc du coup

00:24:27inévitablement

00:24:28ça va créer

00:24:28des bouleversements

00:24:29dans la vie

00:24:30du diocèse de Marseille

00:24:32et donc oui

00:24:32on se pose des questions

00:24:33mais sans spéculation

00:24:35on voit

00:24:36je le disais

00:24:37juste avant la pause

00:24:38qu'on voit

00:24:39cette émotion

00:24:40qui traverse le pays

00:24:40cette émotion

00:24:41qui traverse la France

00:24:42et qui est valable

00:24:44pour toutes les religions

00:24:45quelle que soit sa religion

00:24:46on est touché

00:24:47par ce qui est en train

00:24:47de se passer

00:24:48est-ce que ça

00:24:49c'est presque rassurant

00:24:50aussi pour vous ?

00:24:52Alors d'abord

00:24:53c'est une réalité

00:24:53vous faites bien de le souligner

00:24:55qui est très présente

00:24:55à Marseille

00:24:56parce que vous savez

00:24:57qu'à Marseille

00:24:58le pape est venu

00:24:58il y tenait

00:24:59il y tenait

00:25:00parce qu'il sait

00:25:00qu'il y a ce brassage

00:25:02à la fois culturel

00:25:03et religieux

00:25:03et que quand il est venu

00:25:05il n'y a pas que

00:25:05des bons catholiques pratiquants

00:25:07qui sont venus au stade

00:25:08ou qui l'ont rencontré

00:25:09c'est vraiment

00:25:10le Marseillais

00:25:11attaché à la ville de Marseille

00:25:13et à la bonne mer

00:25:14et donc oui

00:25:15ça touche beaucoup

00:25:16beaucoup de cultures

00:25:17et de communautés

00:25:18Mon père comme on est en France

00:25:19on ne peut pas s'empêcher

00:25:20de faire des polémiques

00:25:21et depuis hier

00:25:21il y a une polémique

00:25:22autour du fait

00:25:24que les drapeaux

00:25:24soient mis en berne

00:25:25samedi

00:25:26à l'occasion

00:25:27justement

00:25:28de la cérémonie

00:25:29des obsèques

00:25:31du pape

00:25:31il y a une polémique

00:25:32également sur le fait

00:25:33qu'Emmanuel Macron

00:25:34y aille

00:25:34est-ce que pour vous

00:25:35ça vous choque

00:25:36ce type de polémique ?

00:25:38Non parce que

00:25:40c'est très gaulois

00:25:41c'est très franco-français

00:25:43mais il faut tout simplement

00:25:45se rappeler

00:25:45que Benoît XVI

00:25:47excusez-moi

00:25:48que le pape François

00:25:49avant d'être le pape

00:25:51il est un chef d'état

00:25:54et c'est à ce titre-là

00:25:55que je crois

00:25:55que la France

00:25:56lui rend l'honneur

00:25:58c'est pas au titre

00:25:59du coup

00:26:00du chef spirituel

00:26:01Et vous trouvez normal

00:26:02donc que les drapeaux

00:26:03soient en berne

00:26:03et qu'Emmanuel Macron

00:26:04aille au Vatican ?

00:26:06Oui bien sûr

00:26:07tout à fait

00:26:07Merci beaucoup mon père

00:26:08merci d'avoir été

00:26:10en direct avec nous

00:26:11on va écouter justement

00:26:11Corbière qui a été

00:26:12hier soir sur France Info

00:26:14et qui expliquait

00:26:15que voilà

00:26:16c'était pas à la place

00:26:16d'Emmanuel Macron

00:26:17que les drapeaux également

00:26:18devaient pas être en berne

00:26:19Je suis en total désaccord

00:26:20total désaccord

00:26:22car la laïcité

00:26:23a des principes

00:26:25il est normal

00:26:25que le chef de l'état

00:26:26ait rendu hommage

00:26:26dans un communiqué

00:26:27au pape

00:26:28mais nous n'avons pas

00:26:30à marquer une forme

00:26:31de laïcité à géométrie variable

00:26:32c'est-à-dire que

00:26:33quand une autorité religieuse

00:26:34meurt

00:26:35on met des drapeaux en berne

00:26:35mais on ne va pas le faire

00:26:36pour d'autres cultes

00:26:37Le pape François

00:26:38était chef religieux

00:26:40mais aussi un chef d'état

00:26:40Certes

00:26:41mais on joue sur les mots

00:26:42chaque fois qu'un chef d'état

00:26:42disparaît dans le monde

00:26:43on ne met pas les drapeaux en berne

00:26:44nous ne tournons pas autour du pot

00:26:45Le pape François

00:26:46était une autorité spirituelle

00:26:47religieuse

00:26:47de grande importance

00:26:49et je ne manque pas

00:26:50de respect vis-à-vis des croyants

00:26:52Laurent Jacobéli

00:26:53comment vous réagissez

00:26:54en entendant ça ?

00:26:55Mathias Stoppé vous répondra

00:26:56parce que j'ai entendu dire

00:26:56il a raison

00:26:57Il y a des moments

00:26:58où je pense qu'il faut mettre

00:26:59la polémique au placard

00:27:00on est dans un moment

00:27:01où il y a beaucoup de français

00:27:02mais beaucoup de personnes

00:27:03dans le monde

00:27:03qui vivent cette période

00:27:03comme un deuil

00:27:04je pense qu'il faut arrêter

00:27:05d'aller secouer des faux débats

00:27:07oui bien sûr

00:27:08il y a une différence

00:27:09entre le temporel

00:27:10et le spirituel

00:27:11il faut dans un pays laïque

00:27:12faire la différence

00:27:13en revanche

00:27:13nous sommes un pays

00:27:14de racines chrétiennes

00:27:15il faut l'assumer

00:27:16ça ne veut pas dire

00:27:16qu'on est fermé

00:27:17aux autres religions

00:27:17que le pape a une importance

00:27:19pour nous

00:27:19un peu particulière

00:27:21dans l'histoire de notre pays

00:27:22on voit bien

00:27:23comment la réfection

00:27:24de Notre-Dame

00:27:25et la réouverture

00:27:25de Notre-Dame

00:27:26a joué

00:27:27même culturellement

00:27:28sur les émotions

00:27:30des français

00:27:30donc évidemment

00:27:31c'est une place à part

00:27:32et puis c'est un chef d'état

00:27:33moi je rappelle quand même

00:27:34que pour Jean-Paul II

00:27:34les drapeaux étaient déjà

00:27:35en berne à Paris

00:27:37voilà

00:27:37on ne le ressort pas

00:27:39mais c'est stérile

00:27:39vous voyez moi

00:27:40c'est le titre que j'ai fait

00:27:42sur cette séquence

00:27:42j'ai marqué une polémique stérile

00:27:43parce que je trouve que

00:27:45mais je vais vous dire

00:27:45c'est un peu besoin d'exister

00:27:47peut-être tout à l'heure

00:27:48du sénateur communiste

00:27:49qui s'est envolé

00:27:51pourquoi ?

00:27:52Pierre Ousilias

00:27:53il s'appelle

00:27:53je ne savais pas qu'il existait

00:27:55au moins on découvre son nom

00:27:56peut-être en veut-il au pape

00:27:57parce que c'est le pape Jean-Paul II

00:27:58qui a joué un grand rôle

00:27:59dans l'effondrement du communisme

00:28:00on va lire son tweet peut-être

00:28:02je n'ai rien dit

00:28:03sur les hommages rendus

00:28:03à un monarque de droit divin

00:28:05homophobe

00:28:05anti-IVG

00:28:06et justificateur

00:28:08des attentats

00:28:08contre Charlie Hebdo

00:28:09mais je ne resterai pas muet

00:28:11devant ses drapeaux en berne

00:28:12alors moi j'aurais préféré

00:28:12qu'il fasse le contraire

00:28:13mais bon

00:28:13cette décision est honteuse

00:28:15pour notre république laïque

00:28:16honteuse répète-t-il

00:28:17est très en colère

00:28:18est-ce qu'il avait besoin

00:28:20d'insulter aussi

00:28:21la mémoire du pape

00:28:23je ne sais pas d'où le pape

00:28:24était homophobe

00:28:24je crois qu'il s'est même

00:28:25prononcé plusieurs fois

00:28:26d'ailleurs

00:28:27pour le droit des communautés LGBT

00:28:29certains le lui reprochaient

00:28:30d'ailleurs

00:28:30et je ne sais pas

00:28:32où il s'est réjoui

00:28:33des attentats

00:28:33contre Charlie Hebdo

00:28:34non plus

00:28:34c'est un journaliste

00:28:36qui a parlé de ça

00:28:37oui d'accord

00:28:38mais pour moi

00:28:40je n'ai jamais entendu

00:28:40le pape se réjouir

00:28:41des attentats

00:28:41en plus quand il y a des morts

00:28:43et il y a des victimes

00:28:44comme il y a eu

00:28:44je ne vois pas le pape

00:28:45se réjouir de ça

00:28:46il faut arrêter

00:28:46de dire des conneries aussi

00:28:47c'est vrai qu'on avait là

00:28:48un pape

00:28:49c'est vrai qu'on avait là

00:28:50un pape qui parfois

00:28:51entrait dans le champ politique

00:28:52c'est vrai

00:28:52en critiquant

00:28:53des mesures prises

00:28:54par des nations souveraines

00:28:55et ça peut-être

00:28:56que ça pouvait

00:28:57engendrer un débat

00:28:58aujourd'hui

00:28:58il y a effectivement

00:28:59un guide spirituel

00:29:00qui est mort

00:29:01un chef d'état

00:29:01qui est mort

00:29:02je pense que sortir

00:29:03des polémiques

00:29:03sur des drapeaux en berne

00:29:04honnêtement

00:29:05il ne faut vraiment

00:29:05ne rien avoir à proposer

00:29:06pour passer son temps

00:29:07Mathias Leboeuf

00:29:08parce que vous avez bien

00:29:09dit la raison

00:29:09ou j'ai rêvé ?

00:29:10alors moi je suis d'accord

00:29:11avec

00:29:12j'ai dit la raison

00:29:13sur un point

00:29:14c'est-à-dire sur le fait

00:29:15qu'en France

00:29:17la laïcité

00:29:18est à géométrie variable

00:29:19c'est-à-dire que

00:29:20moi la polémique

00:29:22je la trouve un peu ridicule

00:29:23bah si

00:29:23rien ne justifie

00:29:25en fait qu'on mette

00:29:26les drapeaux en berne

00:29:27et encore une fois

00:29:28on ne peut pas

00:29:29demander

00:29:30aux religions

00:29:32et attendre

00:29:33un état neutre

00:29:34et puis

00:29:35dès qu'on a

00:29:36la laïcité

00:29:37c'est la neutralité

00:29:37de l'état

00:29:38donc moi

00:29:39ce qui m'embête

00:29:39c'est pas que les drapeaux

00:29:40soient en berne

00:29:41c'est les deux poids

00:29:42deux mesures

00:29:42c'est-à-dire qu'on fait

00:29:44pour le pape

00:29:45ce qu'on ne ferait pas

00:29:46pour le Dalaï Lama

00:29:47ou pour d'autres

00:29:48ça ne représente pas

00:29:48la même chose

00:29:49on ne va pas comparer

00:29:52la religion catholique

00:29:53au Dalaï Lama

00:29:53parce que la France

00:29:55elle ne s'est pas construite

00:29:56sur le Dalaï Lama

00:29:57excusez-moi

00:29:57donc voilà

00:29:58donc il y a

00:29:59il y a des racines chrétiennes

00:30:00en France

00:30:01oui mais la république

00:30:02est laïque

00:30:03et alors

00:30:03et on a des racines

00:30:05les racines chrétiennes

00:30:06que les catholiques

00:30:08fassent vivre

00:30:08les racines chrétiennes

00:30:09de la France

00:30:10très bien

00:30:10j'ai aucun souci

00:30:12avec ça

00:30:12mais encore une fois

00:30:14la neutralité de l'état

00:30:15imposerait

00:30:16qu'on fasse

00:30:16à ce moment

00:30:17mais vous trouvez

00:30:18qu'en mettant

00:30:18les drapeaux en berne

00:30:18l'état n'est pas neutre

00:30:19non

00:30:19c'est pas un problème

00:30:20de neutralité

00:30:21c'est un problème

00:30:21de respect

00:30:22d'hommage

00:30:22je pense

00:30:23je pense

00:30:24alors je vais

00:30:25vous dire quand même

00:30:26que Emmanuel Macron

00:30:27aille à l'enterrement

00:30:29je trouve ça

00:30:30tout à fait normal

00:30:31et je trouve ça

00:30:31tout à fait normal

00:30:32je ne vais pas financer

00:30:33à double titre

00:30:35l'état du Vatican

00:30:36très bien

00:30:36et aussi au titre

00:30:38de chef spirituel

00:30:39de l'église catholique

00:30:41j'ai aucun souci

00:30:42avec ça

00:30:42après la mise en berne

00:30:44des drapeaux français

00:30:45une journée

00:30:46la journée

00:30:46franchement

00:30:47non mais c'est pas

00:30:48le problème du temps

00:30:48ça dérange qui ?

00:30:49je ne comprends pas

00:30:51je veux bien

00:30:53aujourd'hui

00:30:53qu'il y ait une forme

00:30:54de Wook

00:30:54mais qui va

00:30:55balancer

00:30:55mais non

00:30:55ça n'a rien à voir

00:30:56avec les Wook

00:30:57je ne comprends pas

00:30:58le pape François

00:31:00n'était pas spécialement

00:31:02comment dire

00:31:03ami de la France

00:31:05c'est pas grave

00:31:06c'est nos racines

00:31:07ils représentent quelque chose

00:31:08non mais nos racines

00:31:08encore une fois

00:31:10j'entends très bien

00:31:10ok la laïcité

00:31:12mais on a des racines

00:31:13mais être laïque

00:31:14ça ne veut pas dire

00:31:15ne pas connaître notre histoire

00:31:16et jeter aux entines

00:31:17notre histoire

00:31:18les Etats-Unis

00:31:18vont mettre leur drapeau en berne

00:31:20les Etats-Unis

00:31:21vont mettre

00:31:21les Etats-Unis

00:31:22les Etats-Unis

00:31:24vont mettre leur drapeau en berne

00:31:26moi je ne m'en fous pas

00:31:27les Etats-Unis

00:31:28c'est des Qubéni

00:31:29et c'est des

00:31:30mais c'est pas que ça

00:31:31et je suis désolé

00:31:32moi je

00:31:33encore une fois

00:31:34je suis juif

00:31:34alors je serais peut-être

00:31:35mal placé pour en parler

00:31:36mais je suis

00:31:37un fervent défenseur

00:31:38de nos valeurs

00:31:39la France

00:31:40elle est judéo-chrétienne

00:31:41l'Europe

00:31:41elle est judéo-chrétienne

00:31:42et quand il y a un chef d'Etat

00:31:43et encore plus

00:31:44un chef spirituel

00:31:45religieux

00:31:46qui représente l'Eglise

00:31:48l'Eglise catholique

00:31:49elle a marqué la France

00:31:50la France

00:31:50c'est la fille de l'Eglise

00:31:51je suis désolé

00:31:51c'est une endorse

00:31:52à la neutralité

00:31:53mais il n'y a pas de neutralité

00:31:54c'est une forme de respect

00:31:55on ne va pas

00:31:56il n'y a pas

00:31:57il n'y a pas

00:31:57il n'y a pas d'évangélisation

00:31:58il n'y a pas de

00:31:59il n'y a pas de prosélicisme

00:32:00quand il y a deux poids

00:32:01deux mesures

00:32:02on ne peut pas

00:32:03on ne peut pas

00:32:05ensuite demander

00:32:06à des gens

00:32:07de respecter

00:32:08la neutralité de l'Etat

00:32:10si l'Etat lui-même

00:32:11n'est pas neutre

00:32:11Laurent Jacobelli

00:32:13Laurent Jacobelli

00:32:13je veux

00:32:14une petite politique

00:32:16dans la politique

00:32:16ce qui m'étonne

00:32:17c'est que c'est souvent

00:32:18la gauche et l'extrême gauche

00:32:19qui eux

00:32:20ont des drapeaux palestiniens

00:32:21sur leur compte Twitter

00:32:23qui eux

00:32:24souhaitent l'Aïd

00:32:24et jamais la fête de Pâques

00:32:26mais qui vont

00:32:27eux aujourd'hui

00:32:27défendre le fait

00:32:28Laurent Jacobelli

00:32:30notre problème

00:32:32aujourd'hui en France

00:32:33c'est qu'on a des communautés

00:32:34et qu'on a du mal

00:32:34à avoir une nation soudée

00:32:35or on est soudé

00:32:36que quand on sait

00:32:37autour de quelle valeur

00:32:38on est soudé

00:32:39je suis désolé

00:32:39la France

00:32:40elle est effectivement

00:32:40tradition judéo-chrétienne

00:32:42tu ne tueras pas

00:32:43tu ne voleras pas

00:32:44tu aideras ton prochain

00:32:45tout ça c'est à la base

00:32:46de notre justice

00:32:47par exemple

00:32:47ça vient d'où ?

00:32:48ça vient de ces valeurs chrétiennes

00:32:50c'est la France

00:32:51des églises

00:32:52la France des cathédrales

00:32:54attendez

00:32:54laissez-moi terminer

00:32:55évidemment qu'elle a une place

00:32:57à part

00:32:57on ne peut pas le nier

00:32:58ça ne veut pas dire

00:32:59qu'on rejette

00:32:59les autres religions

00:33:00mais ce qu'on demande

00:33:01à ceux qui ont d'autres religions

00:33:02et qui vivent en France

00:33:03c'est d'accepter

00:33:04nos principes

00:33:05nos valeurs cardinales

00:33:06sans aucun jeu de mots

00:33:06qui viennent de cette

00:33:08il y a des citoyens

00:33:10qui ont des prébandes

00:33:12et d'autres qui n'en ont pas

00:33:13mais ce n'est pas une question

00:33:14de prébandes

00:33:14il y a des citoyens

00:33:15qu'on honore plus que d'autres

00:33:16évidemment non

00:33:18donc il y a des citoyens

00:33:19français qui sont

00:33:20un peu

00:33:20c'est une question de deuil

00:33:21c'est une question de deuil

00:33:23c'est un deuil

00:33:24Paul-Antoine

00:33:25des citoyens

00:33:26mais ce n'est pas

00:33:27parce qu'on met

00:33:28les drapeaux en berne

00:33:29qu'on met des citoyens

00:33:30français sur un piédestal

00:33:31par rapport à d'autres

00:33:32là c'est juste

00:33:33pour reconnaître

00:33:33on ne le fait pas

00:33:34pour les autres

00:33:35ça pose un problème

00:33:35mais déjà

00:33:36on peut le faire

00:33:37pour qui vous voulez le faire

00:33:38pour qui vous voulez le faire

00:33:40je ne sais pas

00:33:42pour des chèques spirituels

00:33:42juifs

00:33:43il n'y a pas

00:33:45ça n'existe pas

00:33:45il n'y a pas d'équivalent

00:33:46du pape

00:33:47chez les musulmans

00:33:48il n'y a pas d'équivalent

00:33:48du pape

00:33:49chez les juifs

00:33:49sauf erreur de ma part

00:33:50David

00:33:50il n'y a pas d'équivalent

00:33:51du pape

00:33:52il y a eu un grand

00:33:53Rabbi de Lubavitch

00:33:54d'ailleurs il a été honoré

00:33:55par la ville de New York

00:33:56qui lui a donné

00:33:57nourri en son nom

00:33:57mais il n'y a pas de chef

00:33:58spirituel international

00:33:59donc en fait

00:34:01ça n'existe pas

00:34:02les points de référence

00:34:03que vous prenez

00:34:04n'existent pas

00:34:04le Dalai Lama par exemple

00:34:05mais arrêtez

00:34:06avec le Dalai Lama

00:34:07c'est ridicule

00:34:08mais quel rapport

00:34:11avec la France

00:34:11le Dalai Lama

00:34:12le Dalai Lama

00:34:13un rapport avec la France

00:34:14le Dalai Lama

00:34:15est inscrit

00:34:16dans l'histoire de France

00:34:17il y a des gens

00:34:17pour qui le Dalai Lama

00:34:18est-ce que le Dalai Lama

00:34:20est inscrit

00:34:20dans l'histoire de France

00:34:21il y a des gens

00:34:22mais non mais

00:34:22il y a des gens

00:34:23pour qui le Dalai Lama

00:34:25ça ne représente rien

00:34:26dans l'histoire de France

00:34:27Paul Antoine

00:34:28en fait il n'a pas de lien

00:34:30avec la France

00:34:30juste pour moi

00:34:31si je peux répondre

00:34:32deux minutes

00:34:32à Alexis Corbière

00:34:33il y a quelque chose

00:34:33qui est assez intéressant

00:34:34il doit mal connaître

00:34:35l'histoire même

00:34:35de son propre parti

00:34:36vous savez que Jean-Luc Mélenchon

00:34:38est très proche

00:34:38du Venezuela et de Cuba

00:34:39les accords de paix

00:34:41qui ont commencé

00:34:42à être discutés

00:34:43entre les Etats-Unis

00:34:43et Cuba

00:34:44à l'époque

00:34:44c'était le président

00:34:45Barack Obama

00:34:45vous savez qui

00:34:46les a mis en place

00:34:47et qui a permis

00:34:48les discussions

00:34:48c'est le pape François

00:34:50parce que c'est la diplomatie

00:34:51du Vatican

00:34:51qui a permis

00:34:52la discussion

00:34:53entre Cuba

00:34:54qui est un état

00:34:54extrêmement catholique

00:34:55comme le Venezuela

00:34:56d'ailleurs

00:34:56soit dit en passant

00:34:57où il n'y a pas

00:34:58de laïcité là-bas

00:35:00et les Etats-Unis

00:35:01c'est aussi ça

00:35:02le pape François

00:35:02si vous voulez

00:35:02c'était aussi ça

00:35:03et ça c'est pas que

00:35:04le pape François

00:35:04c'est le pape en général

00:35:05c'est un réseau diplomatique

00:35:07qui fait qu'il était capable

00:35:08de parler à Vladimir Poutine

00:35:09tout en parlant

00:35:10à Zelensky

00:35:10tout en parlant

00:35:12à une certaine

00:35:15à certaines communautés

00:35:16etc

00:35:16c'est ça

00:35:17le pape

00:35:18la personnalité du pape

00:35:20et en fait pour moi

00:35:20la personnalité du pape

00:35:21et du poids du Vatican

00:35:22parce qu'encore une fois

00:35:24le Vatican est un état

00:35:25est un état européen

00:35:27et en fait

00:35:27la polémique lancée

00:35:29par Alexis Corbière

00:35:30excusez-moi

00:35:30mais elle est complètement

00:35:31ridicule

00:35:31lui qui nous parle

00:35:32en permanence

00:35:33de mettre

00:35:34c'est ce qui a été dit

00:35:36je ne dis pas

00:35:36que c'est votre qu'un

00:35:37mais des drapeaux étrangers

00:35:38de systématiquement parler

00:35:40de tout ce qui se passe

00:35:41pas étrangers

00:35:41palestiniens

00:35:42palestiniens

00:35:43oui bah oui

00:35:44quand on dit drapeaux étrangers

00:35:47on a l'impression

00:35:47qu'il veut plusieurs drapeaux

00:35:48c'est pour ça que je précise

00:35:49palestiniens

00:35:50de toujours parler

00:35:50de ce qui se passe

00:35:51sauf en France

00:35:51c'est eux qui voulaient

00:35:53notamment rejoindre

00:35:53la révolution bolivarienne

00:35:55et l'alliance bolivarienne

00:35:56c'est pour ça que je parle de Cuba

00:35:57parce que je pense

00:35:58que c'est même pas

00:35:59que s'il y a des accords

00:36:00maintenant avec Cuba

00:36:00c'est grâce au pape

00:36:02Laurent Jacoveli

00:36:03ce sont des gens

00:36:04qui sont partis en guerre

00:36:04contre notre culture

00:36:05et ce qui fait

00:36:06les fondements

00:36:08de notre société

00:36:09ce sont ceux qui ne veulent plus

00:36:10de crèche par exemple

00:36:11or la crèche aujourd'hui

00:36:13au-delà de ce qu'elle a

00:36:14de religieux

00:36:14est devenue un symbole

00:36:16de rassemblement culturel

00:36:17on célèbre Noël en France

00:36:19et tous les gens

00:36:20je sais bien

00:36:21mais tous ceux

00:36:22qui célèbrent Noël

00:36:23ne sont pas

00:36:24pour reprendre votre expression

00:36:25des plus bénis

00:36:26c'est ça des gens

00:36:27qui s'inscrivent

00:36:28dans la tradition française

00:36:29vous pouvez pas

00:36:29mais excusez-moi

00:36:30être français

00:36:31ça existait avant 1789

00:36:32je sais bien

00:36:33notre pays n'est pas né

00:36:34comme ça

00:36:34pof

00:36:35depuis une bulle

00:36:36on peut remonter

00:36:37à Pépard-le-Brain

00:36:38on peut remonter à Pépard-le-Brain

00:36:39une fois encore

00:36:40la religion

00:36:41je connais l'histoire de France

00:36:42les racines judéo-chrétiennes

00:36:43elles se font partout

00:36:44partout

00:36:45partout

00:36:46dans notre société

00:36:46je regarde en avant

00:36:48pas en arrière

00:36:49je connais l'histoire de France

00:36:50regardez en avant

00:36:51ceux aussi connaissent ses racines

00:36:52je ne nie pas

00:36:53les racines judéo-chrétiennes

00:36:54je vais même vous dire

00:36:55les racines

00:36:56elles sont gréco-romaines

00:36:57aussi

00:36:58bien sûr vous avez

00:36:59je n'ai aucun souci avec ça

00:37:01il n'y a vraiment pas

00:37:02mais c'est peut-être ça

00:37:03votre problème

00:37:03c'est que vous ne regardez pas derrière

00:37:04mais non

00:37:05parce que si vous ne regardez pas

00:37:06l'histoire forcément

00:37:07évidemment

00:37:07vous n'arriverez pas

00:37:08à rendre hommage

00:37:09à qui que ce soit

00:37:10pardon

00:37:10parce que quand on rend hommage

00:37:12c'est en général au passé

00:37:13c'est pas au présent

00:37:13je suis un homme de principe

00:37:15et je pense que

00:37:16on ne peut pas faire

00:37:17deux poids deux mesures

00:37:18quand on veut un pays laïque

00:37:20mais arrêtez

00:37:20vous ne pouvez comparer à rien

00:37:22votre seule comparaison

00:37:23c'est le Dalaï Lama

00:37:24excusez-moi c'est ridicule

00:37:25mais non

00:37:25excusez-moi on ne va pas comparer

00:37:26le pape au Dalaï Lama

00:37:27dans l'histoire de France

00:37:29encore une fois

00:37:29je ne comprends pas

00:37:31la justification

00:37:32mais je ne veux pas

00:37:33en faire une polémique

00:37:34ah bah trop tard

00:37:34ça fait un quart d'heure

00:37:35que vous êtes dessus

00:37:37on reviendra sur le Vatican

00:37:39et sur tout ça tout à l'heure

00:37:40à 11h30

00:37:40mais c'est vrai que cette actualité

00:37:42a éclipsé beaucoup

00:37:43d'autres actualités

00:37:44qui sont importantes

00:37:44pourtant pour la France

00:37:45et je pense en particulier

00:37:46à ce qui se passe

00:37:47dans nos prisons

00:37:47parce que c'est très grave

00:37:48ce qui se passe devant

00:37:50nos prisons

00:37:50le Premier ministre

00:37:51François Bayrou

00:37:51le garde des Sceaux

00:37:52Gérald Darmanin

00:37:53et le ministre de l'Intérieur

00:37:54Bruno Rotaio

00:37:54vont se rendre cet après-midi

00:37:56à la prison de Saint-Quentin Falavier

00:37:58pour exprimer leur soutien

00:37:59au personnel pénitentiaire

00:38:01Bruno Rotaio

00:38:01qui était d'ailleurs ce matin

00:38:02chez nos confrères de BFM

00:38:04et qui a fait le point

00:38:05sur les attaques contre les prisons

00:38:06parce que les faits

00:38:07ne cessent de se répéter

00:38:08écoutez

00:38:08on ne peut pas maîtriser

00:38:10une situation

00:38:11en quelques jours

00:38:12moi je ne suis pas

00:38:13un précis digitateur

00:38:14ce que je veux dire

00:38:15c'est que les faits sont récents

00:38:17depuis 10 jours

00:38:18le 13 avril

00:38:19ils sont nombreux

00:38:20et donc sans doute coordonnés

00:38:22il y en a eu 65 en France

00:38:24quand vous regardez

00:38:25la carte de France

00:38:26vous apercevez

00:38:27qu'il y a quasiment

00:38:28un tiers des départements

00:38:30qui ont connu ces faits

00:38:32je vous rappelle que ces faits

00:38:33c'est des incendies criminels

00:38:34sur des établissements pénitentiaires

00:38:36sur des domiciles

00:38:38d'agents pénitentiaires

00:38:39mais ce que je veux dire

00:38:41en m'adressant

00:38:42à tous les agents pénitentiaires

00:38:43c'est que

00:38:44nous mettons le paquet

00:38:45nous avons

00:38:47vraiment

00:38:48une mobilisation considérable

00:38:50de nos forces

00:38:51sous l'autorité judiciaire

00:38:52très exactement

00:38:53du PNAT

00:38:54du Parquet National Antiterroriste

00:38:55ce sont pas moins

00:38:56de 125 enquêteurs

00:38:58qui sont mobilisés

00:38:59au moment où je vous parle

00:39:00avec l'appui

00:39:02de 30 autres enquêteurs

00:39:03de la police scientifique

00:39:04et technique

00:39:05et je ne doute pas

00:39:07qu'on les aura

00:39:08voilà

00:39:09en tout cas

00:39:09le bilan qui est fait

00:39:10c'est la première fois

00:39:11qu'on a un bilan aussi précis

00:39:12avec un tiers des départements

00:39:13plus de 60 incidents

00:39:15ou attaques

00:39:16qui se sont produites

00:39:16on est avec Emmanuel Baudin

00:39:17secrétaire général

00:39:18la faux pénitentiaire

00:39:19bonjour

00:39:19merci beaucoup

00:39:20d'être en direct avec tout

00:39:21moi je suis assez glacé

00:39:23par le bilan

00:39:24et l'état des lieux

00:39:25qu'a fait le ministre

00:39:26oui c'est la première fois

00:39:28qu'on a une attaque

00:39:29aussi coordonnée

00:39:30qui se répartit

00:39:32sur le territoire

00:39:33et la première fois

00:39:35qu'on cible

00:39:36le domicile des personnels

00:39:38donc c'est effectivement

00:39:39impressionnant

00:39:41on espère effectivement

00:39:42qu'il y ait un gros coup de filet

00:39:43qui soit fait

00:39:44je sais que nos collègues

00:39:45de la police

00:39:46de la gendarmerie

00:39:47travaillent et le parquet

00:39:48anti-terroriste est saisi

00:39:50donc voilà

00:39:51j'espère qu'on va vite

00:39:51faire un gros coup de filet

00:39:52qu'on va pouvoir arrêter du monde

00:39:54et surtout les commanditaires

00:39:55parce que c'est pas les petites frappes

00:39:56qui viennent avec

00:39:57mettre le feu

00:39:58c'est vraiment les commanditaires

00:40:00qu'il faut qu'on arrive à attraper

00:40:01aujourd'hui l'inquiétude est forte

00:40:03je suppose

00:40:04parmi le personnel pénitentiaire

00:40:05on a vu ce qui s'est passé avant-hier

00:40:06en particulier

00:40:07où c'est des domiciles

00:40:08qui ont été visés

00:40:09il y a eu des attaques

00:40:10les images sont très impressionnantes

00:40:12j'ai pas envie qu'on les diffuse

00:40:13parce que je trouve que c'est

00:40:14faire de la promo

00:40:15avec ce qui a été fait

00:40:15donc voilà

00:40:16je veux pas qu'on les diffuse

00:40:17mais elles sont sur les réseaux sociaux

00:40:19il y a des attaques très violentes

00:40:20qui sont faites

00:40:21oui oui

00:40:22alors ils ont en plus

00:40:23un mode de communication

00:40:24qui est assez bien fait

00:40:26ils filment toutes les attaques

00:40:27que ce soit sur les établissements pénitentiaires

00:40:29sur le domaine

00:40:30ou au domicile des agents

00:40:32et ils diffusent

00:40:32et vous avez raison

00:40:33de ne pas diffuser

00:40:34puisque c'est participé

00:40:35à faire régner la terreur

00:40:37et c'est ce qu'ils veulent

00:40:38ils veulent que les personnes pénitentiaires

00:40:39aient peur

00:40:40ils ont attaqué l'école nationale

00:40:41des associations pénitentiaires

00:40:42à Agen

00:40:42où je me suis rendu la semaine dernière

00:40:43pour faire peur

00:40:44et pour dire aux collègues

00:40:46qui viennent d'entrer

00:40:47dans ce bon métier

00:40:47qui a beaucoup évolué

00:40:49et qui est indispensable

00:40:50au fonctionnement de l'État

00:40:51de démissionner

00:40:52donc il faut pas qu'on cède

00:40:53à la peur

00:40:54il faut que les personnels pénitentiaires

00:40:56mais chez nous on sait faire

00:40:57on sait être solidaires

00:40:58qu'on soit unis

00:40:59et on va réussir

00:41:00à mettre à mal

00:41:01ces gens

00:41:03ces gens qui

00:41:03rappelons-le

00:41:04lors du drame

00:41:06à Incarville

00:41:06n'ont pas hésité

00:41:07à abattre de sang-froid

00:41:08deux de nos collègues

00:41:09alors c'est pour eux aussi

00:41:10qu'il faut se battre

00:41:11et être solidaires

00:41:11pour que cette loi

00:41:12elle aboutisse

00:41:13pour que ces gens-là

00:41:13on les mette sous cloche

00:41:14qu'on puisse réellement

00:41:15les retirer

00:41:16de la société

00:41:17pour qu'ils puissent

00:41:18plus trafiquer

00:41:19et justement

00:41:19mettre en place

00:41:21ce genre d'attaque

00:41:22parce qu'il n'y a

00:41:22pour moi aucun doute

00:41:23que c'est eux

00:41:23qui sont derrière tout ça

00:41:24Il y a vos collègues

00:41:25de l'UFAP

00:41:26Une Sa Justice

00:41:26qui propose de transformer

00:41:28les domaines pénitentiaires

00:41:29en zones quasi militaires

00:41:31c'est-à-dire

00:41:32avec des agents armés

00:41:33qui pourraient riposter

00:41:34par exemple

00:41:34en cas d'attaque

00:41:35qu'est-ce que vous en pensez ?

00:41:37J'en pense que

00:41:37c'est ce que

00:41:38Force Ouvrière Justice

00:41:39a obtenu

00:41:40ça s'appelle

00:41:43qui sont armés

00:41:44habilités à intervenir

00:41:45sur le domaine pénitentiaire

00:41:46à le sécuriser

00:41:47à interpeller les gens

00:41:48et pouvoir

00:41:50le problème

00:41:51c'est que

00:41:51Lyon par exemple

00:41:52puisque c'est Lyon

00:41:53qui a communiqué

00:41:53les agents

00:41:54et j'ai écrit au ministre

00:41:56lundi

00:41:57j'ai échangé avec le ministre

00:41:58mardi

00:41:58j'ai fait une lettre ouverte

00:41:59aujourd'hui sur Lyon

00:42:00les agents équipés

00:42:01ELSP

00:42:02ne sont pas habilités

00:42:03à pouvoir intervenir

00:42:05sur le domaine pénitentiaire

00:42:06j'ai demandé au ministre

00:42:06de pouvoir rectifier ça

00:42:08et ensuite

00:42:08il faut que ces agents

00:42:09c'est leur mission

00:42:10mais le problème

00:42:11c'est qu'aujourd'hui

00:42:12tous ces agents

00:42:13ils passent leur temps

00:42:14à faire des extractions judiciaires

00:42:15on les envoie

00:42:16sur la route

00:42:17pendant des heures

00:42:18pour emmener un détenu

00:42:19signer un papier

00:42:20pour des fois

00:42:21voir un juge

00:42:22que ça va même pas durer

00:42:23deux minutes

00:42:23dans le bureau du juge

00:42:24il faut rendre

00:42:26la visioconférence

00:42:27obligatoire

00:42:27et l'extraction judiciaire

00:42:30l'exception

00:42:30pour pouvoir

00:42:30redéployer tous ces moyens

00:42:32tous ces gens

00:42:32qui sont habilités

00:42:33et formés

00:42:33pour nous protéger

00:42:34au niveau des établissements

00:42:36les renvoyer

00:42:37à pouvoir faire

00:42:37ces missions

00:42:38qui sont essentielles

00:42:39éviter les attaques

00:42:40éviter les incendies

00:42:41éviter les projections

00:42:42on a créé ça

00:42:44les équipes locales

00:42:44de sécurité pénitentiaire

00:42:45il y a un petit moment

00:42:46malheureusement

00:42:47aujourd'hui

00:42:47ils sont détournés

00:42:48dans l'essence même

00:42:49du choix qu'on avait fait

00:42:53de la sécurité intérieure

00:42:54sécurité périmétrique

00:42:55pour faire des extractions judiciaires

00:42:57moi j'en appelle

00:42:57à la raison

00:42:59les magistrats

00:42:59il faut que les magistrats

00:43:01utilisent les vidéos

00:43:02pour pouvoir redéployer

00:43:03ces agents

00:43:04sur le terrain

00:43:05à la protection

00:43:05aux abords

00:43:06des établissements pénitentiaires

00:43:07plutôt que de faire

00:43:08des heures de route

00:43:09pour emmener un détenu

00:43:10signer un papier

00:43:11pour des fois

00:43:12deux minutes

00:43:13dans le bureau du juge

00:43:13j'en appelle réellement

00:43:14vous voyez le système italien

00:43:16on en est arrivé là

00:43:16en Italie

00:43:17parce que des magistrats

00:43:17sont morts

00:43:18j'espère qu'il ne faudra pas

00:43:19arriver à ce drame

00:43:20pour que les magistrats

00:43:21prennent conscience

00:43:22de la situation

00:43:23dans laquelle on vit

00:43:24et qu'on a affaire

00:43:25aujourd'hui à une population pénale

00:43:26et ces narcos

00:43:27qui ont des moyens

00:43:27énormes

00:43:29je rappelle qu'à Marseille

00:43:30un officier

00:43:31on a mis 300 000 euros

00:43:32sur la table

00:43:32pour faire tuer un officier

00:43:34les deux personnes armées

00:43:36qui arrivaient devant son domicile

00:43:37ont été arrêtées

00:43:38par les forces de l'ordre

00:43:38donc il faut que les magistrats

00:43:39nous aident

00:43:40il faut arrêter

00:43:41ces extractions judiciaires

00:43:42redéployer les agents

00:43:43à la sécurité

00:43:44de nos établissements

00:43:44Merci beaucoup

00:43:45Emmanuel Baudin

00:43:46on a entendu votre appel

00:43:47secrétaire général

00:43:47FO pénitentiel

00:43:49Laurent Jacobili

00:43:50moi ce que je retiens

00:43:50c'est que la situation

00:43:51est grave

00:43:51elle est catastrophique

00:43:53et c'est finalement la preuve

00:43:54que tout ce que beaucoup

00:43:55nous annoncions depuis longtemps

00:43:57ces 40 années de laxisme

00:43:58de remise de peine

00:43:59de peine alternative

00:44:00de compréhension

00:44:01et d'excuse

00:44:01ont amené au fait

00:44:02que la mafia

00:44:03et notamment les narcotrafiquants

00:44:05s'est organisée

00:44:06elle est une puissance

00:44:07dans la puissance publique

00:44:08et aujourd'hui

00:44:09elle revendique le territoire

00:44:10c'est finalement

00:44:11l'état de droit

00:44:13contre l'état de la mafia

00:44:14ce sont deux puissances

00:44:15qui vont s'affronter

00:44:16et c'est terrifiant

00:44:17parce que quand on a

00:44:18un système comme ça

00:44:18on a un système

00:44:19qui peut corrompre

00:44:19on a un système

00:44:20qui peut menacer

00:44:21et qui peut tuer

00:44:22on le vit d'ailleurs

00:44:22pas loin de chez nous

00:44:23on le vit en Belgique

00:44:24on le vit aux Pays-Bas

00:44:25où vous avez des ministres

00:44:26et donc il faut maintenant

00:44:31agir

00:44:32parce que moi j'entends

00:44:32M.Rotaillot

00:44:33qui a l'air d'être

00:44:34un excellent statisticien

00:44:35pour donner les chiffres

00:44:35mais un moins bon

00:44:36ministre de l'Intérieur

00:44:37maintenant il faut agir

00:44:38il faut agir

00:44:39les peines planchées

00:44:40remettre les peines planchées

00:44:41pas de remise de peine

00:44:42pour les narcotrafiquants

00:44:44expulsion

00:44:44des trafiquants étrangers

00:44:46il ne faut plus

00:44:47que la justice

00:44:47soit une machine

00:44:48à excuser

00:44:49il faut que la justice

00:44:50soit une machine

00:44:50à isoler

00:44:51et à condamner

00:44:52ce laxisme

00:44:53va coûter des vies

00:44:54des vies d'élus

00:44:55des vies de juges

00:44:56et des vies de personnel pénitentiaire

00:44:58à qui j'adresse d'ailleurs un salut

00:44:59parce qu'ils font un travail incroyable

00:45:01et je pense qu'en termes d'armement

00:45:03de moyens de défense

00:45:04de contrôle

00:45:04et notamment de palpation

00:45:05à l'entrée

00:45:06il faut leur rendre ses droits

00:45:07pour les protéger

00:45:08et pour protéger la société

00:45:09non mais attendez

00:45:10juste sur Bruno Retailleau

00:45:12il fait un travail formidable

00:45:13et je sais que ça vous agace

00:45:14un petit peu

00:45:14au rassemblement national

00:45:16d'avoir un ministre

00:45:17qui pour une fois

00:45:18agit

00:45:19dit les choses

00:45:20parle

00:45:20non non

00:45:20agit

00:45:21dit les choses

00:45:21mais sur un plan

00:45:23pour répondre à la question

00:45:24oui il faut en faire

00:45:25une zone militaire

00:45:26parce que

00:45:27et avoir quasi une loi martiale

00:45:29il y a des lois d'exception

00:45:30on ne peut pas dire

00:45:30on fait la guerre

00:45:30aux narcotrafiquants

00:45:31et ne pas se donner

00:45:32les moyens administratifs

00:45:33et judiciaires

00:45:34pour le faire

00:45:35aujourd'hui

00:45:35on a une forme de guérilla urbaine

00:45:37on a une forme

00:45:39une armée organisée

00:45:41face à un état de droit

00:45:43sclérosé

00:45:44et quand Bruno Retailleau

00:45:45avait dit

00:45:45d'ailleurs

00:45:45il faut faire évoluer

00:45:47l'état de droit

00:45:48toute la gauche avait hurlé

00:45:49en disant

00:45:49l'état de droit est immuable

00:45:51non

00:45:51l'état de droit

00:45:52c'est justement ça

00:45:53il est fait pour vivre

00:45:55et donc le droit doit évoluer

00:45:56et l'évolution

00:45:57c'est instaurer

00:45:58un terrain militaire

00:45:59une zone militaire

00:46:00un tempo militaire

00:46:01pour ces prisons là

00:46:02et pour la zone

00:46:03qui les entoure

00:46:04Paul-Antoine

00:46:05on a l'habitude de dire

00:46:06c'est devenu une expression

00:46:07qu'on emploie quasiment

00:46:07tous les jours

00:46:08on a franchi une nouvelle étape

00:46:09mais là clairement

00:46:10c'est quand même

00:46:11une des premières fois

00:46:12où on s'en prend

00:46:13à ce point là

00:46:13à du personnel pénitentiaire

00:46:16où on s'en prend

00:46:16à ce point là

00:46:17aux maisons

00:46:18aux appartements

00:46:19aux domiciles privés

00:46:20de ces gens là

00:46:20c'était il y a quelques années

00:46:22je crois que c'est un couple

00:46:22de policiers

00:46:23qui avaient été assassinés

00:46:24chez eux

00:46:24donc non

00:46:24malheureusement non

00:46:25c'est pas des prisons

00:46:27qui ont fait un terrain militaire

00:46:27c'est la France

00:46:29non mais si

00:46:29je suis désolé

00:46:30mais à ce stade là

00:46:31parce que je suis d'accord

00:46:32avec ce que vous disiez

00:46:32sur le personnel pénitentiel

00:46:37contre les français

00:46:37donc moi

00:46:39si vous voulez

00:46:40il y a un moment

00:46:40à la base

00:46:41il faut protéger les français

00:46:42donc il y a un débat

00:46:44qui est en train d'arriver

00:46:45sur la vidéo

00:46:45moi je suis pas du tout d'accord

00:46:46c'est le justiciable

00:46:47qui doit aller

00:46:48à la justice

00:46:49et c'est un faux débat

00:46:50parce que

00:46:51si ça met en danger

00:46:52le personnel pénitentiaire

00:46:53non mais si les juges

00:46:55étaient sévères

00:46:55et si les juges

00:46:56mettaient des vraies peines

00:46:57ils mettaient des vraies peines

00:46:59et c'est à dire que

00:46:59quand vous allez en prison

00:47:00vous y allez pour 15 ans

00:47:00je vous rappelle

00:47:01et ça a été rappelé

00:47:02par le syndicaliste

00:47:03qui l'a très bien dit

00:47:03il y a eu un drame

00:47:05qui a touché il y a un an

00:47:06les gardiens pénitentiaires

00:47:08où il y en a deux

00:47:08qui se sont fait assassiner

00:47:09quand monsieur Amra

00:47:10a été récupéré

00:47:118 mois après

00:47:12par la police roumaine

00:47:14et ensuite française

00:47:15ils souriaient

00:47:16quand les gens

00:47:16lui ont demandé

00:47:18comment il allait

00:47:19ils souriaient

00:47:19parce qu'ils n'ont pas peur

00:47:20de la prison

00:47:21il y avait aujourd'hui

00:47:22sur les réseaux

00:47:23il y avait un prisonnier

00:47:24qui s'est fait confisquer

00:47:26son téléphone

00:47:27on n'entend pas

00:47:28s'il vous parlez

00:47:28il s'est fait confisquer

00:47:29son téléphone

00:47:30il prend une vidéo

00:47:31il s'est fait confisquer

00:47:31son téléphone

00:47:32il prend une vidéo

00:47:32avec un autre téléphone

00:47:33il a dit téléphone

00:47:34et il dit

00:47:35il s'adresse à la directrice

00:47:36de la prison

00:47:37il dit je m'en fous

00:47:38j'ai dit téléphone

00:47:39la prison elle fait plus peur

00:47:40en France

00:47:40c'est ça

00:47:41si vous les attendez

00:47:43qu'il y ait une évolution

00:47:44des mentalités

00:47:45de certains juges

00:47:46le syndicat de la magistrature

00:47:47a un stand

00:47:48à la fête de l'Huma

00:47:49mais on les dit

00:47:50alors ils sont politisés

00:47:51ils n'ont pas

00:47:51la justice en France

00:47:53c'est politisé

00:47:54elle n'a pas à être politisée

00:47:56elle est politisée

00:47:56c'est le sentiment

00:47:59qu'ils ont à avoir

00:48:00avant d'évoluer

00:48:02la mentalité des juges

00:48:03en même temps

00:48:04ne faites pas trop débat

00:48:05et accentuons les visios

00:48:08vous savez quand vous faites

00:48:09quatre personnes

00:48:10au moins minimum

00:48:10quatre personnes

00:48:11qui accompagnent

00:48:12pour dix minutes

00:48:12d'entretien

00:48:13et qu'il y ait à revenir

00:48:13Mathias Leboeuf

00:48:16et Laurent Jacobelli

00:48:17après et puis on avance

00:48:18la visio c'est quand même pratique

00:48:19Mathias

00:48:20moi je ne veux pas

00:48:21le délire sur la justice

00:48:25gangrénée par la gauche

00:48:26et le laxisme de la gauche

00:48:27non mais c'est toujours pareil

00:48:28rappelez-moi

00:48:29on a l'impression que la gauche

00:48:31est au pouvoir en France

00:48:32depuis ça

00:48:32la gauche est au pouvoir en France

00:48:35depuis 40 ans

00:48:35ça on est d'accord

00:48:36rappelez-moi

00:48:37le dernier président de gauche

00:48:38c'est quand ?

00:48:39bah Macron

00:48:40Nicolas Sarkozy

00:48:41était Macron est de gauche

00:48:43bah oui

00:48:43bon c'est pas le débat

00:48:45Laurent Jacobelli

00:48:45on reste sur la prison

00:48:46on reste sur la prison

00:48:47Laurent Jacobelli

00:48:48on peut faire un débat

00:48:50à l'infini

00:48:50sur savoir s'il faut

00:48:51la visioconférence

00:48:52excusez-moi

00:48:53ça ne réglera pas le problème

00:48:53évidemment ça peut être utile

00:48:55au quotidien

00:48:55mais le problème

00:48:56il est beaucoup plus profond

00:48:57en mettant par exemple

00:48:58des peines planchées

00:48:59on peut essayer d'éviter

00:49:01le délire de certains juges

00:49:02je le répète quand même

00:49:03qui pensent qu'un individu

00:49:04un voyou en liberté

00:49:05est préférable

00:49:06à un voyou en prison

00:49:07ça c'est du légal

00:49:09ça c'est à l'Assemblée

00:49:09de le voter

00:49:10on peut le faire

00:49:10mais vous savez

00:49:11tous les ministres de la justice

00:49:12tous les gardes des Sceaux

00:49:13qui ont autorisé

00:49:14qu'on mette des piscines gonflables

00:49:16dans les prisons

00:49:17qui ont organisé

00:49:18des chasses à l'œuf de Pâques

00:49:20qui proposent des massages

00:49:22et des cours de poneys

00:49:24ont donné

00:49:24le sujet

00:49:25c'est pas l'intérieur

00:49:26si c'est le sujet

00:49:26c'est le sujet

00:49:28la prison

00:49:30attendez parce que

00:49:31c'est important

00:49:31qu'on finisse quand même

00:49:32une phrase

00:49:32j'ai l'impression

00:49:33que ça vous embête

00:49:34aujourd'hui

00:49:34je dis rien depuis tout à l'heure

00:49:35pardonnez-moi

00:49:37c'est vrai

00:49:37on a eu 3 minutes de silence

00:49:39aujourd'hui

00:49:40la prison

00:49:41non seulement

00:49:42elle ne fait plus peur

00:49:42parce que c'est devenu

00:49:43hypothétique avec les juges

00:49:44avec certains juges

00:49:45et deuxièmement

00:49:46quand on y va

00:49:47non seulement on retrouve les potes

00:49:48mais en plus

00:49:49on peut jouer au paddle avec eux

00:49:50donc il y a un moment

00:49:51ça suffit

00:49:52il faut que la prison

00:49:52redevienne un lieu de détention

00:49:54une punition

00:49:55et qu'elle soit systématique

00:49:56pour ceux qui gangrènent la prison

00:49:57alors justement

00:49:58sur la justice

00:49:58moi je voudrais qu'on s'interroge

00:49:59parce que moi j'aime bien

00:50:00quand on a des cas précis

00:50:01sur ce qui se passe

00:50:02à propos de ce rabbin

00:50:04qui a été agressé

00:50:04Orléans

00:50:05vous vous en souvenez sans doute

00:50:06ce rabbin a été agressé

00:50:07violemment

00:50:08dans la rue

00:50:08il était avec son jeune fils de 9 ans

00:50:10la personne qui l'agressait

00:50:11a été interpellée

00:50:12et aujourd'hui

00:50:13c'est le procès

00:50:14alors il va comparaître

00:50:15devant le tribunal

00:50:16pour enfants

00:50:16pour enfants de Créteil

00:50:18parce qu'il affirme

00:50:19avoir 16 ans

00:50:19personne ne le sait

00:50:20on n'a pas pu le prouver

00:50:21il avait dans un premier temps

00:50:22affirmé qu'il était palestinien

00:50:23puis là maintenant

00:50:24il explique qu'il est marocain

00:50:25il dit qu'il a 16 ans

00:50:26on n'en sait rien

00:50:26on va essayer de comprendre

00:50:27comment ça se passe

00:50:27d'abord le rappel des faits

00:50:29les images

00:50:30sont d'une violence insoutenable

00:50:32le 22 mars dernier

00:50:33en début d'après-midi

00:50:34le rabbin d'Orléans

00:50:36Arya Ingelberg

00:50:36sort de la synagogue

00:50:37dans la rue

00:50:39accompagné de son fils

00:50:40il est interpellé

00:50:41par un individu

00:50:42il lui demande

00:50:43vous êtes juif

00:50:44et le rabbin répond

00:50:46évidemment oui

00:50:46et là

00:50:48l'agresseur

00:50:49l'insulte

00:50:50en lui disant

00:50:51tous les juifs

00:50:51sont des fils d'eux

00:50:52l'individu devient

00:50:54ensuite violent

00:50:55et frappe le rabbin

00:50:56à coups de poing

00:50:56et de pied

00:50:57c'est un acte

00:50:59tout d'abord

00:50:59antisémite

00:51:00très important

00:51:02de le rappeler

00:51:03mais surtout

00:51:04d'une gravité

00:51:05et d'une violence

00:51:06inouïe

00:51:07le suspect est arrêté

00:51:08par les forces de l'ordre

00:51:09en garde à vue

00:51:10il déclare être âgé

00:51:11de 16 ans

00:51:12et être de nationalité

00:51:13palestinienne

00:51:14on n'a pas la certitude

00:51:15que ce soit un mineur

00:51:17on n'a pas la certitude

00:51:18de l'identité

00:51:19de sa date de naissance

00:51:20de là où il vient

00:51:21puisqu'il a donné

00:51:21plusieurs identités

00:51:23il a d'abord dit

00:51:24en garde à vue

00:51:24qu'il venait de Gaza

00:51:25ensuite

00:51:26qu'il venait finalement

00:51:28du Maroc

00:51:29bien que les autorités

00:51:30ne soient pas sûres

00:51:31de l'âge du suspect

00:51:31celui-ci sera quand même

00:51:33jugé devant le tribunal

00:51:34pour enfants

00:51:34la peine encourue

00:51:35est divisée par deux

00:51:36il ne risque non pas

00:51:38trois ans d'emprisonnement

00:51:39mais un an et demi

00:51:40contacté

00:51:41l'avocat du suspect

00:51:42n'a pas souhaité s'exprimer

00:51:43on est en direct

00:51:44avec le maître Anthony Bem

00:51:45bonjour maître

00:51:46merci d'être en direct

00:51:46avec nous

00:51:47comment ça se passe

00:51:48dans un cas comme celui-là

00:51:49il n'y a pas de certitude

00:51:51sur la date de naissance

00:51:51il n'y a pas de certitude

00:51:52sur l'identité

00:51:53il dit j'ai 16 ans

00:51:54on dit bon ben d'accord

00:51:55tribunal pour enfants

00:51:56personne vérifie

00:51:56merci au revoir

00:51:57vous avez parfaitement raison

00:51:59Jean-Marc

00:52:00en effet on est dans un cas

00:52:01un peu particulier

00:52:02puisqu'il s'agit d'un étranger

00:52:03il n'y a pas de fichier

00:52:05s'agissant des étrangers

00:52:07au niveau international

00:52:08qui permettent de connaître

00:52:09la filiation d'une personne

00:52:11quelle est son identité

00:52:12il n'y a pas non plus

00:52:13de fichier sur lequel

00:52:15il y aurait

00:52:15les empreintes génétiques

00:52:17car aujourd'hui

00:52:18ce fichier n'existe

00:52:19vous le savez

00:52:19que pour les personnes

00:52:21qui ont fait l'objet

00:52:21d'une infraction

00:52:22et qui passent

00:52:24au travers

00:52:24des services de police

00:52:25puisque le refus

00:52:26de se prêter

00:52:28à une empreinte

00:52:30ADN

00:52:31est une infraction

00:52:32passible

00:52:33d'un an de prison

00:52:33il faut le rappeler

00:52:34cette personne

00:52:35en étant dans un premier temps

00:52:36a dit qu'il était palestinien

00:52:37puis ensuite

00:52:38qu'il était marocain

00:52:39il faut aussi rappeler

00:52:40que cette personne

00:52:41est connue

00:52:41pour trois infractions

00:52:42très récentes

00:52:43puisque fin 2024

00:52:45il est connu

00:52:47pour avoir

00:52:49ou

00:52:50on a un petit problème

00:52:55de sang avec vous

00:52:57on espère qu'on va réussir

00:52:58à rétablir ça

00:52:59mais c'est vrai

00:52:59qu'il est déjà connu

00:53:00effectivement

00:53:00pour trois infractions

00:53:01différentes

00:53:02et c'est vrai

00:53:03qu'on n'a aucune certitude

00:53:04sur son identité

00:53:05moi ça me paraît dingue

00:53:06qu'on décide

00:53:07parce qu'il a dit

00:53:07qu'il avait 16 ans

00:53:08tribunal pour enfants

00:53:09donc des peines

00:53:10Laurent Jacobi

00:53:10qui seront forcément

00:53:11divisées par deux

00:53:12au maximum

00:53:12si on ne le remet pas

00:53:14en liberté derrière

00:53:15c'est complètement aberrant

00:53:16je pense qu'il faut

00:53:16maintenant là aussi

00:53:17des actions concrètes

00:53:18on vous fait une proposition

00:53:19on vous fait une proposition

00:53:20lorsqu'on a un mineur étranger

00:53:22soi-disant mineur

00:53:23en général

00:53:23quand ils arrivent

00:53:24à moitié chauds

00:53:25avec une barbe

00:53:26c'est toujours un peu compliqué

00:53:27mais ils sont proposés mineurs

00:53:28non mais ça arrive

00:53:29je vous assure

00:53:29il faut leur proposer

00:53:31enfin leur dire

00:53:32qu'on va faire un test

00:53:33pour avoir une idée

00:53:34de leur âge

00:53:34s'ils refusent

00:53:35ils sont systématiquement

00:53:36déclarés majeurs

00:53:37et s'ils actèrent

00:53:38et bien on voit bien

00:53:39ce que donne le résultat

00:53:40mais on ne peut pas

00:53:41continuer à se faire balader

00:53:42comme ça

00:53:43où des gens venus d'ailleurs

00:53:45menacent

00:53:46agressent

00:53:46parfois tuent

00:53:48ou violent

00:53:48et disent

00:53:48attendez

00:53:49moi je suis mineur

00:53:50vous pourrez y me faire

00:53:51je ne voudrais pas non plus

00:53:52que l'étude

00:53:53de l'examen

00:53:54du cas

00:53:54de ce voyou

00:53:56occulte une réalité

00:53:58c'est que ce qui est arrivé

00:53:59au rabbin

00:53:59c'est le signe

00:54:00aujourd'hui

00:54:01d'une attaque en règle

00:54:02contre un certain nombre

00:54:03de nos compatriotes

00:54:04de confession juive

00:54:04les agressions

00:54:05contre les juifs en France

00:54:06ont été triplées

00:54:07en un an

00:54:07triplées

00:54:08et il ne faut pas

00:54:09que ça occulte ça

00:54:10parce que c'est extrêmement grave

00:54:12il y a aujourd'hui

00:54:12un antisémitisme d'action

00:54:14qui vient agresser

00:54:16dans leur intégrité physique

00:54:17certains de nos compatriotes

00:54:19à cause de leur religion

00:54:20on parlait tout à l'heure

00:54:20de la laïcité et de religion

00:54:22mais tout citoyen

00:54:23là-dessus je suis d'accord

00:54:24mais moi ce qui m'intéressait

00:54:25plus parce que c'est vrai

00:54:26que ce qui m'intéressait

00:54:28plus c'est la faille

00:54:28vous avez tout à fait raison

00:54:29ce qui m'intéressait plus

00:54:30c'est la faille

00:54:31dans la justice

00:54:31il vient

00:54:32il dit j'ai moins de 16 ans

00:54:34d'accord

00:54:34tribunal pour enfants

00:54:35David

00:54:35c'est le problème des mineurs

00:54:36non accompagnés

00:54:37écoutez nous on a un problème

00:54:38non mais je trouve

00:54:38que la proposition

00:54:39de Laurent Jacobili

00:54:39est bonne

00:54:40de dire soit vous acceptez

00:54:41le test

00:54:41soit vous serez considéré

00:54:42comme majeur

00:54:43ou encore mieux

00:54:44et plus économique

00:54:45vu qu'il est étranger

00:54:46et qu'il a commis un délit

00:54:47en France

00:54:47il prend l'avion

00:54:48et on le remet

00:54:48oui mais on ne sait pas

00:54:48d'où il est

00:54:49il commence par dire

00:54:49qu'il est palestinien

00:54:50ensuite qu'il est marocain

00:54:51on va lui dire

00:54:52au Maroc

00:54:53il va dire

00:54:53je suis algérien

00:54:54donc on a des gens

00:54:55en France

00:54:55on ne sait pas qui ils sont

00:54:57vous le découvrez ?

00:54:58bah non mais

00:54:59on a des gens

00:55:03qu'on laisse rentrer en France

00:55:04on ne sait pas d'où il vient

00:55:05des gens

00:55:06je ne suis pas sûr

00:55:06qu'on les laisse rentrer

00:55:07je pense qu'ils rentrent en France

00:55:08sans qu'on les laisse rentrer

00:55:09mais effectivement

00:55:10c'est ça

00:55:12en fait

00:55:13encore plus que le problème

00:55:14c'est encore ça

00:55:15qui est plus inquiétant

00:55:16c'est à dire qu'on ne sait pas

00:55:17qui c'est

00:55:17on ne sait pas d'où il vient

00:55:18on ne connait rien sur lui

00:55:19bon allez

00:55:20on va faire une pause

00:55:21et puis juste après

00:55:22on retournera en direct

00:55:23au Vatican

00:55:23on sera avec Olivier Benkeboun

00:55:24qui fait partie

00:55:25de nos envoyés spéciaux

00:55:26sur place

00:55:27et puis après

00:55:27je vais vous parler

00:55:28de cette histoire de boulanger

00:55:29parce que moi ça me rend dingue

00:55:30depuis ce matin

00:55:31ce boulanger qui en mai 2022

00:55:33le 1er mai 2022

00:55:34fait travailler ses employés

00:55:35il est contrôlé

00:55:35il risque 78 000 euros d'amende

00:55:38travailler plus

00:55:39on nous dit

00:55:39mais on ne nous laisse pas travailler

00:55:41j'ai failli dire un gros mot

00:55:42le signe des infos

00:55:44dans un instant après la pub

00:55:45à tout de suite

00:55:46François Bayrou

00:55:55Gérald Darmanin

00:55:56et Bruno Retailleau

00:55:57à la prison de Saint-Quentin

00:55:58Falavie en Isère

00:55:59dès cet après-midi

00:56:01déplacement gouvernemental

00:56:02après de nouvelles dégradations

00:56:04lundi soir

00:56:04autour de centres pénitentiaires

00:56:06du département

00:56:07objectif

00:56:08soutenir le personnel

00:56:09particulièrement inquiet

00:56:10depuis la vague de déstabilisation

00:56:12qui a débuté

00:56:13il y a une dizaine de jours

00:56:14après Mayotte

00:56:16la réunion

00:56:16en début de semaine

00:56:17Emmanuel Macron

00:56:18en visite d'état

00:56:19à Madagascar

00:56:20une première

00:56:20pour le chef de l'état

00:56:21qui compte défendre

00:56:22l'influence française

00:56:23disputée dans le secteur

00:56:25zone menacée par l'ingérence

00:56:26chinoise et russe

00:56:27notamment

00:56:28et puis au moins

00:56:2926 morts

00:56:30lors d'une attaque

00:56:30songlante

00:56:31contre des touristes

00:56:32au Cachemire indien

00:56:33des faits qui se sont

00:56:34produits à 6 km

00:56:35de la ville de

00:56:36Pahal

00:56:37en début d'après-midi

00:56:39lorsque des hommes armés

00:56:40ont surgi

00:56:41des forêts denses

00:56:41pour ouvrir le feu

00:56:42l'un des attentats

00:56:44les plus meurtriers

00:56:44enregistrés

00:56:45contre des civils

00:56:46ces dernières années

00:56:4711h37 sur CNews

00:56:50merci d'être en direct

00:56:51avec nous

00:56:51dans un instant

00:56:52donc on vous parle

00:56:52de ce boulanger

00:56:53qui risque 78 000 euros

00:56:54d'amende

00:56:55pour avoir fait travailler

00:56:56ses salariés

00:56:56le 1er mai

00:56:57mais tout d'abord

00:56:58on va partir en direct

00:56:59au Vatican

00:57:00on va retrouver

00:57:00Olivier Benkemun

00:57:01puisque vous le savez

00:57:02depuis ce matin

00:57:03le pape propose désormais

00:57:05dans la basilique

00:57:06Saint-Pierre

00:57:07Olivier

00:57:07avec beaucoup de monde

00:57:08autour de vous

00:57:09oui bonjour

00:57:14Jean-Marc

00:57:14effectivement

00:57:15on est place Saint-Pierre

00:57:16et depuis une grosse demi-heure

00:57:18à présent

00:57:19et bien

00:57:20ceux qui veulent

00:57:21rendre hommage au pape

00:57:23et voir le cercueil ouvert

00:57:24peuvent le faire

00:57:25c'est assez étrange

00:57:27le Vatican

00:57:28parce que c'est comme une bulle

00:57:29il y a Rome

00:57:30de l'autre côté

00:57:31et puis il y a cette bulle

00:57:32qui n'est consacrée

00:57:34qu'au pape

00:57:35qu'à cette sorte

00:57:38de spiritualité

00:57:39ce dernier hommage

00:57:40aujourd'hui

00:57:41en plus ici

00:57:43c'est particulier

00:57:43parce qu'on a l'impression

00:57:44qu'il y a un mélange

00:57:45de tourisme de masse

00:57:46et de vraiment

00:57:47de croyants

00:57:49de très religieux

00:57:50etc

00:57:50donc je vais vous montrer

00:57:51par où rentrent

00:57:52ceux qui veulent

00:57:53rendre hommage

00:57:56au pape

00:57:56en ce moment

00:57:57c'est ici

00:57:58la queue

00:57:58et là devant

00:57:59à 350 mètres

00:58:00l'entrée se fait

00:58:01à peu près

00:58:02il y a disons

00:58:03je pense

00:58:03deux heures

00:58:04à peu près

00:58:05d'attente

00:58:05mais les premiers

00:58:06ceux qui étaient

00:58:07tout à l'heure

00:58:07à la porte

00:58:09qui étaient les plus près

00:58:10sont déjà en train

00:58:10de sortir

00:58:11et nous ont raconté

00:58:13tous à peu près

00:58:13la même chose

00:58:14l'émotion

00:58:15très forte

00:58:16qui les lie

00:58:19au pape

00:58:19pour nous

00:58:20parfois ça peut

00:58:21paraître étrange

00:58:21de voir

00:58:22un corps

00:58:23et un cercueil

00:58:24ouvert

00:58:25pour tous ceux

00:58:26qui l'ont vu

00:58:26tous ceux

00:58:27qui se sont

00:58:27recueillis

00:58:29depuis ce matin

00:58:30il n'y a pas de photos

00:58:31non plus

00:58:31qui sont prises

00:58:32et bien

00:58:33c'est un mélange

00:58:35de joie

00:58:37quand même

00:58:37à la fois

00:58:38de grandes émotions

00:58:40et de joie

00:58:41il faut bien

00:58:42le dire

00:58:43et puis

00:58:43je ne sais pas

00:58:44si vous continuez

00:58:45à vous intéresser

00:58:46beaucoup

00:58:46aux médias

00:58:47mais ici

00:58:48je pense

00:58:48qu'il y a un millier

00:58:49de journalistes

00:58:51qui sont ici

00:58:51il y a des caméras

00:58:52dans tous les sens

00:58:53alors là

00:58:53en ce moment

00:58:54on est en train

00:58:55de demander

00:58:56des réactions

00:58:57en ce moment

00:58:58à ceux qui sont sortis

00:58:59les premiers

00:59:00il y a des zones

00:59:01spéciales de médias

00:59:02il y a des endroits

00:59:03où on peut faire des directs

00:59:04il y a des endroits

00:59:04où on ne peut pas

00:59:05faire des directs

00:59:06tout à l'heure

00:59:06au moment de la cérémonie

00:59:07on était sur la terrasse

00:59:08sur le toit

00:59:09qui surplombait

00:59:10la place Saint-Pierre

00:59:12l'image était magnifique

00:59:13mais il était absolument

00:59:14interdit de faire

00:59:15une intervention

00:59:16en direct

00:59:17et à nouveau

00:59:17on se retrouve

00:59:18dans cette zone

00:59:19de médias

00:59:20où le monde entier

00:59:20est ici

00:59:21et raconte ce qui se passe

00:59:22au Vatican

00:59:24en ce moment

00:59:24Merci beaucoup Olivier

00:59:25passionnant de vous avoir

00:59:26et de voir comme ça

00:59:27avec vous

00:59:28les coulisses

00:59:28de ce qui se passe

00:59:29en ce moment

00:59:30au Vatican

00:59:31vous savez que

00:59:32la prochaine étape

00:59:32maintenant ça va être

00:59:33le conclave

00:59:33ce fameux conclave

00:59:34dont on ne sait rien

00:59:35qui n'est jamais filmé

00:59:36on parle beaucoup

00:59:37depuis quelque temps

00:59:37d'un film

00:59:38qui s'appelle conclave

00:59:38qui montre normalement

00:59:40les coulisses

00:59:40alors je ne sais pas

00:59:41si vous avez vu le film

00:59:41mais ça finit en brioche

00:59:43on va dire

00:59:43la fin

00:59:44mais c'est vrai

00:59:45qu'on voit également

00:59:46une partie

00:59:46de ce qui se passe

00:59:47pendant ce conclave

00:59:48j'ai eu envie

00:59:49de vous montrer

00:59:49quelques images

00:59:50de ce film

00:59:51parce qu'il y a quand même

00:59:52une certaine ambiance

00:59:53qui n'est pas trop mal

00:59:53retranscrite

00:59:54je pense

00:59:55regardez

00:59:55le pape est mort

01:00:02le trône

01:00:05est vacant

01:00:08de quoi est-il mort

01:00:15d'un infarctus

01:00:17apparemment

01:00:17vous savez que

01:00:18les rumeurs

01:00:19se répandent vite

01:00:20surtout conclu

01:00:21d'un milliard

01:00:21de personnes

01:00:22vos regards

01:00:23et bien cardinal Lawrence

01:00:24il semble que

01:00:25la responsabilité

01:00:26du conclave

01:00:26repose sur vous

01:00:27la supervision

01:00:31de cette élection

01:00:32est une tâche

01:00:33que je ne croyais

01:00:33jamais accomplir

01:00:34ils seront séquestrés

01:00:37et devront être coupés

01:00:39de toutes les nouvelles

01:00:39qui pourraient influencer

01:00:40leurs décisions

01:00:41c'est compris

01:00:42nul homme censé

01:00:46ne voudrait de la papoter

01:00:47ce sont les hommes dangereux

01:00:51qui sont prêts à tout

01:00:54pour l'obtenir

01:00:54c'est plutôt inquiétant

01:00:57j'espérais avoir la chance

01:01:01de vous parler en privé

01:01:02vous semblez inquiet

01:01:04est-ce que tout se passe

01:01:06comme prévu

01:01:06comment cela a-t-il

01:01:08pu rester secret

01:01:09si longtemps

01:01:09nous ne trouverons

01:01:10jamais un candidat

01:01:11qui n'a pas la moindre

01:01:12tâche à son dossier

01:01:14nous les soeurs

01:01:16nous sommes censés

01:01:17être invisibles

01:01:18mais dieu nous a tout de même

01:01:19donné des yeux

01:01:20et des oreilles

01:01:21soyez prudents

01:01:26Thomas

01:01:27c'est un conclave

01:01:32Valdo

01:01:33pas une guerre

01:01:33oui c'est une guerre

01:01:35et vous

01:01:36vous allez devoir

01:01:37choisir un camp

01:01:39c'est intéressant

01:01:41Mathias Leboeuf

01:01:41quand même

01:01:42de voir un peu

01:01:42je pense qu'il y a une ambiance

01:01:44un peu comme ça

01:01:45malgré tout

01:01:46il y a forcément

01:01:47des luttes

01:01:48de force

01:01:49et des intrigues

01:01:51et ça montre une chose

01:01:52extrêmement intéressante

01:01:53contrairement à ce que disait

01:01:55ce sénateur

01:01:55communiste

01:01:58de votre côté

01:01:59allez-y

01:02:00allez-y

01:02:01c'est que le pape

01:02:09n'est pas un monarque

01:02:11il est élu

01:02:11et c'est la seule église

01:02:13enfin c'est la seule religion

01:02:15qui procède à une élection

01:02:17de son représentant

01:02:19donc il n'a aucun rapport

01:02:20avec le Dalai Yama

01:02:21c'est ce que vous vouliez dire

01:02:23merci

01:02:24on va avancer

01:02:25on va parler de ce fameux boulanger

01:02:28on revient en France

01:02:28ce fameux boulanger

01:02:29qui va se retrouver

01:02:30devant la justice

01:02:31pour avoir fait travailler

01:02:32le 1er mai

01:02:33c'était en 2021

01:02:34du personnel

01:02:35il y a eu un contrôle

01:02:37qui a été fait

01:02:38ce jour-là

01:02:39ils ont débarqué

01:02:39chez lui

01:02:40l'inspection du travail

01:02:41ils ont découvert

01:02:41qu'il y avait des gens

01:02:43qui travaillaient

01:02:43alors ils étaient déclarés

01:02:44simplement

01:02:45les boulangers

01:02:46n'ont pas le droit

01:02:46de faire travailler

01:02:47du personnel

01:02:47le 1er mai

01:02:48pas plus que les fleuristes

01:02:49d'ailleurs

01:02:50et comme beaucoup

01:02:51de ses collègues

01:02:51il explique qu'il l'ignorait

01:02:53à l'époque

01:02:53écoutez il était hier soir

01:02:54chez nos confrères

01:02:55de chez le radio

01:02:55nous les boulangers

01:02:58par nature

01:02:58on travaille

01:02:59quand les gens

01:02:59ne travaillent pas souvent

01:03:00donc on travaille

01:03:01le samedi

01:03:01le dimanche

01:03:01on travaille

01:03:02pour Noël

01:03:03pour le jour de l'an

01:03:03pour le 14 juillet

01:03:04très tôt le matin

01:03:05très tôt le matin

01:03:06on travaille 24-24

01:03:08quasiment maintenant

01:03:09chez nous

01:03:09donc c'est vrai

01:03:11que ce n'est pas

01:03:11des choses

01:03:12auxquelles on avait pensé

01:03:13initialement

01:03:13donc voilà

01:03:15et après c'est vrai

01:03:16que quand on s'est penché

01:03:17sur la loi elle-même

01:03:17la loi elle-même

01:03:19n'est pas claire

01:03:19quand vous posez la question

01:03:20à 4 personnes

01:03:21qui sont des spécialistes

01:03:22vous avez 4 réponses différentes

01:03:23donc ce n'est pas évident

01:03:24pour un boulanger

01:03:25de se positionner

01:03:25parce que là vous risquez

01:03:27750 euros d'amende

01:03:28par salarié

01:03:291500 euros

01:03:30pour 600 mineurs

01:03:30c'est ça ?

01:03:32alors c'est plus que ça

01:03:33parce que moi ma société

01:03:34j'ai une holding personnelle

01:03:36qui possède mes parts

01:03:37donc c'est juste un outil

01:03:38juridique

01:03:40mais quand c'est ça

01:03:41c'est fois 5

01:03:41donc en fait nous

01:03:42à l'amende qu'on a reçue

01:03:43on nous a dit

01:03:44qu'on était éligible

01:03:45à une amende

01:03:45de 78 000 euros

01:03:47pour ça

01:03:48et par contre

01:03:49si on payait tout de suite

01:03:50c'était que 10 000

01:03:51Dominique Harac

01:03:52bonjour

01:03:53président de la Confédération Nationale

01:03:54de la Boulangerie

01:03:55et Boulangerie-Pâtisserie Française

01:03:57est-ce qu'on est chez les Fous ?

01:03:59écoutez

01:03:59non pas chez les Fous

01:04:01tout s'explique

01:04:02mais peut-être pas

01:04:03quand même ce 1er mai

01:04:04qui depuis 1919

01:04:06si vous voulez

01:04:06les boulangers

01:04:07travaillent

01:04:07et bien souvent

01:04:09tout le monde est content

01:04:10de les avoir

01:04:10comme disait

01:04:12ce boulanger

01:04:13qui a eu une très belle réussite

01:04:15il a toujours

01:04:16toujours travaillé

01:04:17et

01:04:18et

01:04:19on était bien content

01:04:21de les trouver

01:04:21voire même pendant le Covid

01:04:22le samedi, dimanche

01:04:24jour férié

01:04:24la nuit etc

01:04:25donc c'est vrai que

01:04:26bon on n'est pas chez les Fous

01:04:27tout s'explique

01:04:28parce qu'il faut que la loi

01:04:30soit clarifiée

01:04:31mais jusqu'à maintenant

01:04:32c'est vrai que quelque part

01:04:33on ne nous avait pas demandé

01:04:34de le faire

01:04:34donc les gens travaillaient

01:04:35de bonne foi

01:04:36on faisait du chiffre d'affaires

01:04:38les salariés sont même

01:04:39très contents

01:04:40parce qu'ils ont le choix

01:04:41de le faire

01:04:42un salarié ne veut pas travailler

01:04:43il ne travaille pas

01:04:44par contre s'il travaille

01:04:45il est payé double

01:04:46et puis aussi

01:04:47ce chiffre d'affaires

01:04:47qui rentre quand même

01:04:48qu'on estime

01:04:50le 1er mai

01:04:5170 millions d'euros

01:04:52qui ne vont pas rentrer

01:04:53dans les caisses

01:04:54comment expliquer

01:04:55que François Bayrou

01:04:55fasse un grand discours

01:04:56en disant

01:04:57il faut travailler plus

01:04:58et quand les gens

01:04:58veulent travailler le 1er mai

01:04:59on rappelle que c'est des volontaires

01:05:00effectivement le 1er mai

01:05:01chez ce monsieur

01:05:02chez ce boulanger

01:05:03c'était des volontaires

01:05:04ce jour-là

01:05:04en fait il risque 78 000 euros

01:05:06d'amende

01:05:07oui alors ça

01:05:09le problème c'est que

01:05:10monsieur Bayrou

01:05:11ou d'autres ministres

01:05:12n'ont pas de pouvoir

01:05:13sur nos inspecteurs

01:05:15et heureusement

01:05:16quelque part

01:05:17c'est quand même

01:05:17on est dans une démocratie

01:05:19donc les administrations

01:05:21sont séparées

01:05:21alors c'est vrai

01:05:22que c'est par rapport

01:05:23à une interprétation

01:05:25au niveau

01:05:26de l'inspection du travail

01:05:27donc je veux dire

01:05:29un ministre

01:05:30ou un premier ministre

01:05:31ne peut pas intervenir

01:05:32sur une loi

01:05:32qui est si on la prend

01:05:34à la lettre

01:05:35qu'est-ce que vous demandez

01:05:36aujourd'hui

01:05:36vous demandez un changement

01:05:37de la loi

01:05:37écoutez on est dessus

01:05:39déjà depuis un an

01:05:40puisqu'on a eu

01:05:41une première verbalisation

01:05:42en mai 2024

01:05:44donc on a déjà

01:05:45plusieurs propositions

01:05:47et on attend

01:05:48là visiblement

01:05:48ça serait le gouvernement

01:05:50qui lancerait ce projet de loi

01:05:51pour pouvoir clarifier

01:05:52la situation

01:05:53donc nous on attend

01:05:54que ça soit clarifié

01:05:55par contre le gros problème

01:05:56c'est ce 1er mai

01:05:57qui arrive là

01:05:58parce que c'est vrai

01:05:59qu'il y a une véritable

01:06:00terreur des artigans

01:06:02c'est-à-dire certains

01:06:03ouvrir, pas ouvrir

01:06:04et même quelques fois

01:06:05en faisant le calcul

01:06:06c'est pas toujours

01:06:07forcément rentable

01:06:08mais c'est quand même

01:06:09un véritable service

01:06:10qu'on peut avoir

01:06:11dans les villages

01:06:12dans les quartiers

01:06:12regardez des week-ends

01:06:14de 1er mai

01:06:14on aura aussi

01:06:15beaucoup de touristes

01:06:16à Paris

01:06:16c'est quand même

01:06:17je veux dire

01:06:18Vohémi je vois son remplacement

01:06:19il passe quand même

01:06:20un petit peu de monde

01:06:20ce serait dommage

01:06:21qu'ils aient pas

01:06:22de pain et de viennoiserie

01:06:23à offrir

01:06:23à tous ces consommateurs

01:06:26français et étrangers

01:06:27Quel conseil vous donnez-vous

01:06:29aux boulangers

01:06:29pour se remuer

01:06:30vous leur dites

01:06:30ouvrez, n'ouvrez pas

01:06:32qu'est-ce que vous leur dites

01:06:32s'ils vous demandent conseil ?

01:06:34Ben écoutez

01:06:34nous on a une position

01:06:36de la Confédération

01:06:36en disant

01:06:37écoutez la loi

01:06:37on n'a pas le droit

01:06:38de vous dire

01:06:39qu'il faut ouvrir

01:06:39après on s'est mis

01:06:41quand même en relation

01:06:41avec la DGT

01:06:44avec tous ceux

01:06:44qui organisent ça

01:06:45en donnant

01:06:46les échanges de contacts

01:06:48au niveau départemental

01:06:50pour essayer de faire

01:06:52déjà une organisation

01:06:53comme si on était

01:06:54en temps de crise

01:06:55et à savoir

01:06:57il y a quand même

01:06:57partout en France

01:06:58des hôpitaux

01:06:59des EHPAD

01:07:00différents magasins

01:07:01ou même des endroits

01:07:02qui sont très isolés

01:07:03et de savoir

01:07:05qui peut ouvrir

01:07:06localement

01:07:06parce que là

01:07:07c'est vraiment

01:07:07l'interprétation

01:07:08d'un inspecteur du travail

01:07:10c'est-à-dire

01:07:10de l'un à l'autre

01:07:11on peut passer

01:07:11qui va dire

01:07:12voilà

01:07:12vous avez le droit

01:07:13un autre

01:07:14un autre dira

01:07:14vous n'avez pas le droit

01:07:15Dominique Harac

01:07:16je suis désolé

01:07:16mais si je suis boulanger

01:07:17et que je vous écoute

01:07:17je n'ai pas compris

01:07:18vous me conseillez

01:07:19d'ouvrir

01:07:20ou de ne pas ouvrir ?

01:07:22je n'ai pas le droit

01:07:23de vous dire

01:07:24que vous avez le droit

01:07:25d'ouvrir

01:07:25puisque la loi

01:07:26est là

01:07:26si elle est appliquée

01:07:27à la lettre

01:07:28vous ne pouvez pas ouvrir

01:07:29après il faut

01:07:30essayer de trouver

01:07:31une bonne raison

01:07:32de pouvoir ouvrir

01:07:33bon d'accord

01:07:34merci beaucoup

01:07:34Dominique Harac

01:07:35merci

01:07:35on comprend effectivement

01:07:36votre position

01:07:37effectivement avec Claire

01:07:38vous n'avez pas le droit

01:07:38de dire aux boulangers

01:07:39d'aller contre la loi

01:07:39c'est une évidence

01:07:40mais en gros

01:07:41vous leur dites

01:07:42si vous allez contre la loi

01:07:43il faut essayer de trouver

01:07:43une solution

01:07:44pour que ce soit légal

01:07:46on a bien compris

01:07:46merci beaucoup

01:07:47Laurent Jacobelli

01:07:48moi je trouve quand même

01:07:48qu'on est chez les dingues

01:07:49oui je crois que vous avez bien résumé

01:07:50on est chez les dingues

01:07:51aujourd'hui un boulanger

01:07:52qui ouvre

01:07:52et qui offre du pain aux gens

01:07:54c'est-à-dire manger

01:07:55on mange aussi le 1er mai

01:07:56il faut le savoir

01:07:56bien se retrouve

01:07:58à devoir aller au commissariat

01:07:59et à être interrogé

01:08:00avoir une amende

01:08:01peut-être de 78 000 euros

01:08:02je rappelle

01:08:03je rappelle qu'il y a

01:08:042,7 millions de cas

01:08:05en souffrance

01:08:06aujourd'hui

01:08:07dans les commissariats

01:08:07qui ne peuvent pas être traités

01:08:08des vols

01:08:09des agressions

01:08:10etc

01:08:10parce qu'on n'a pas assez

01:08:11de personnel

01:08:12et parce que derrière

01:08:132,7 millions

01:08:14est-ce qu'on pourrait

01:08:14ne pas encombrer

01:08:15quand même nos commissariats

01:08:16avec des gens qui bossent

01:08:18alors moi

01:08:18je suis député

01:08:19je ne peux pas dire

01:08:19il ne faut pas rester

01:08:20bien sûr

01:08:20c'est une évidence

01:08:21donc il faut regarder

01:08:22cette loi

01:08:23mais il faut encore

01:08:23on a quand même un peu

01:08:24l'impression dans ce pays

01:08:25on a vu tout à l'heure

01:08:26des voyous

01:08:27qui mettaient le feu

01:08:28à des voitures

01:08:28de personnel pénitentiaire

01:08:30qui agressaient des prisons

01:08:30on a parlé

01:08:31je pense que la justice

01:08:33et la police

01:08:34devraient regarder

01:08:35on devrait leur dire

01:08:35de regarder

01:08:36là où c'est très grave

01:08:37laisser ceux qui bossent tranquilles

01:08:38ça ne veut pas dire

01:08:39ne pas respecter la loi

01:08:40mais on a l'impression

01:08:40qu'en France

01:08:41quand on est un type honnête

01:08:42c'est une interprétation

01:08:44vous avez raison

01:08:44quand on est un type honnête

01:08:45qu'on va bosser

01:08:46on déroule à 92

01:08:47au lieu de 90

01:08:48on est sûr d'avoir un PV

01:08:49quand on chauffe

01:08:50ou quand on deal

01:08:50on est à peu près sûr

01:08:51d'être tranquille

01:08:51il faut inverser quand même

01:08:52l'ordre

01:08:53juste un mot de notre ami gauchiste

01:08:54c'est ce qu'il va

01:08:56en vous représentant

01:08:58je devrais vous dire

01:08:59c'est que

01:09:03le 1er mai

01:09:05c'est la fête du travail

01:09:06donc on ne devrait pas travailler

01:09:07ceci dit

01:09:07effectivement

01:09:08ça paraît ahurissant

01:09:09qu'il n'y ait pas d'aménagement

01:09:10et qu'il n'y ait pas

01:09:11un peu plus de souplesse

01:09:13et on rappelle

01:09:14c'est des volontaires

01:09:15ils sont payés de l'argent

01:09:15c'est ça

01:09:15on a l'impression

01:09:16d'être dans un archaïsme total

01:09:17merci beaucoup

01:09:18merci à tous

01:09:19de nous avoir suivis

01:09:19on se retrouve demain en direct

01:09:20à partir de 10h35

01:09:21c'est Sonia Mabrouk

01:09:22dans un instant

01:09:23à demain

01:09:24et d'ici là

01:09:24soyez prudents

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