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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Jeudi 13 mars 2025, Morandini live numéro 1614 sur CNews, première chaîne Info de France, bonjour et bienvenue en direct.
00:00:13A la une tout d'abord cette information de dernière minute révélée par nos confrères de Paris Match, les enquêteurs marseillais ont interpellé 4 personnes
00:00:20après avoir découvert l'existence d'un projet d'assassinat contre un responsable de la prison des Baumettes à Marseille contre 120 000 euros.
00:00:28C'est un véritable contrat qui a été lancé sur la tête de ce responsable. Paris Match indique que 4 personnes ont été placées en garde à vue
00:00:37donc dans les locaux de la division de la criminalité organisée et spécialisée de la police judiciaire. Nous allons y revenir dans un instant.
00:00:45Direction Grenoble également et cette fois ce que vous allez voir est glaçant, à Grenoble la guerre des gangs prend de l'ampleur avec des vidéos
00:00:52de groupes masqués qui se menacent et qui annoncent des règlements de comptes. On se croirait presque dans une série Netflix et pourtant c'est bien la réalité
00:01:00de ce qui se passe aujourd'hui en France et donc plus particulièrement à Grenoble. Objectif, impressionner le gang rival pour s'emparer de points de deal très lucratifs.
00:01:11Dans cette vidéo authentifiée par des sources policières, 5 narcotraficants grenoblois, masqués, cagoulés et vêtus de noir, menacent directement les membres d'un gang rival.
00:01:22Message pour tous les partenaires de Roche, à tous les bosseurs de Yannis et d'Eli, à partir d'aujourd'hui, tous ceux qui seront impliqués dans le réseau vont payer de leur peu et vous et vos familles.
00:01:32Et voici la réponse de certains individus ciblés.
00:01:42L'un d'eux exhibe même une grenade pour menacer ses ennemis, une mise en scène macabre qui tranche avec le mode opératoire des générations précédentes.
00:01:50Et ces groupes, on le voit, se menacent entre eux mais menacent également les autorités judiciaires.
00:01:55Ainsi, on a découvert hier avec stupeur sur CNews, dans l'interview de Gérald Darmanin par Sonia Mabrouk, que 105 magistrats sont menacés par les narcotrafiquants en France et certains sont même placés sous protection.
00:02:09Intimidation ou menace ? Des phénomènes de plus en plus récurrents envers la communauté judiciaire, les magistrats notamment.
00:02:17Selon Gérald Darmanin, sur environ 9000 magistrats en France, 150 sont menacés, une quinzaine bénéficient d'une protection policière au quotidien.
00:02:26Alors ce peut être sur des écoutes, par exemple des gens qui sont incarcérés et qui cherchent à connaître les habitudes, le lieu de vie d'un magistrat.
00:02:35On a aussi des menaces qui sont dites sur procès verbal, alors plus ou moins voilées, plus ou moins dites avec doigté et intelligence qui permet ou pas de les réprimer.
00:02:45En tout cas, on a des collègues qui vivent dans une certaine pression.
00:02:49Un phénomène ancien mais qui prend de l'ampleur avec la montée en puissance de la criminalité organisée.
00:02:54Aujourd'hui, ce qu'on voit arriver, c'est des menaces visant les magistrats qui s'occupent de criminalité organisée.
00:03:00Les magistrats qui sont en première ligne dans la lutte contre ce qu'on appelle le haut du spectre de la criminalité organisée.
00:03:07On parle aujourd'hui de narco-criminalité, en tous les cas ceux qui ont les moyens et les ressources d'intimider ceux qui l'en feront obstacle.
00:03:15Direction la Haute-Corse maintenant à Bastia.
00:03:18Un conducteur en fuite a violemment percuté un véhicule de police, blessant les deux fonctionnaires à son bord.
00:03:24On a découvert alors que le chauffard était là encore, un homme en situation irrégulière, conduisant sans permis et sous l'emprise de stupéfiants.
00:03:31Il a été interpellé et placé en détention.
00:03:34Ce dimanche, dans les quartiers sud de Bastia en Haute-Corse, un contrôle de route a failli virer au drame.
00:03:41Lorsqu'un conducteur en fuite a percuté de plein fouet un véhicule de police, blessant les deux fonctionnaires à son bord.
00:03:47Sur les faits, un individu en situation irrégulière, sans permis de conduire, sous l'emprise de stupéfiants,
00:03:54qui a refusé d'obtempérer un contrôle des équipages CRS et qui a terminé sa course dans un véhicule police secours de Bastia où deux policiers se trouvaient à bord.
00:04:04Le syndicat Alliance Police Nationale de Haute-Corse dénonce une réprudessance de ces situations dangereuses.
00:04:09Ce qu'on peut constater, c'est qu'il y a une recrudescence encore de la délinquance et de ces refus d'obtempérer.
00:04:14C'est un refus d'obtempérer toutes les 20 minutes en moyenne en France et en Corse, la courbe suit la courbe nationale.
00:04:20Et puis je voulais vous parler d'Alexandra.
00:04:23Alexandra, 27 ans, est morte ce week-end dans l'indifférence quasi générale des médias.
00:04:27Alexandra, c'est pourtant cette jeune femme qui avait été poignardée par un OQTF à Hayange le 20 février dernier.
00:04:32Elle avait reçu plusieurs coups de couteau au visage en pleine rue par cet homme de 39 ans.
00:04:37Un passant qui avait tenté de s'interposer avait lui aussi reçu des coups de couteau.
00:04:42Vous vous souvenez forcément de ces images.
00:04:45Oh le bâtard, il l'a planté le fils de pute.
00:04:52Voilà, Alexandra est donc décédée ce week-end après avoir passé plusieurs jours dans un coma artificiel.
00:04:57Et ce qui est terrible, c'est qu'une fois de plus, ce meurtre aurait pu être évité si l'OQTF avait été exécuté.
00:05:02Rappel des faits.
00:05:04Sur ces images, Alexandra, elle, 28 ans, est sauvagement agressée.
00:05:09Au total, plus d'une dizaine de coups de couteau lui sont portés, notamment au visage.
00:05:14Le principal suspect n'est d'autre que son ex-compagnon, Jordan N, 39 ans et d'origine roumaine.
00:05:20Connu de la justice, il fait l'objet de 8 condamnations pour vol aggravé et infraction à la circulation routière.
00:05:26Incarcéré depuis 18 mois entre 2016 et 2017, l'homme est également sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français depuis 2023.
00:05:36Un profil qui interpelle la municipalité d'Ayange où se sont déroulés les faits.
00:05:41Une fois de plus, ce drame illustre les conséquences désastreuses de l'immigration massive et de l'impuissance de l'Etat à faire respecter ses propres lois.
00:05:49Cet individu n'avait rien à faire sur notre territoire, ce drame aurait dû être évité.
00:05:54Et puis on a appris hier soir que Pierre Palmade a demandé à être remis en liberté sous brasserie électronique.
00:05:59Pierre Palmade qui a été condamné à 5 ans de prison, dont 2 fermes, évoque des problèmes de santé mais également la nécessité d'un suivi médical pour ses addictions.
00:06:08C'est pour cela qu'il demande cette remise en liberté.
00:06:11Il est 2 retours devant la justice.
00:06:143 mois après son incarcération, Pierre Palmade a comparu ce mardi devant le juge d'application des peines.
00:06:18L'ancien comédien demande un aménagement afin de purger sa peine à domicile, muni d'un bracelet électronique.
00:06:25Pour le porte-parole de l'association Victimes Solidaires, c'est une requête qui ne passe pas.
00:06:30C'est un message qui est envoyé, qui est particulièrement négatif pour les victimes.
00:06:38Et ça envoie aussi un message qui n'est pas très positif pour les consommateurs de produits stupéfiants.
00:06:47Et de l'alcool.
00:06:50Le 22 novembre 2024, Pierre Palmade a été condamné à 5 ans de prison, dont 2 fermes, pour blessure involontaire,
00:06:56après avoir provoqué un accident de la route en février 2023, alors qu'il conduisait sous l'effet de stupéfiants.
00:07:02Un cas qui avait alors soulevé des débats sur les mesures de lutte contre l'insécurité routière.
00:07:08Le député insoumis Raphaël Arnaud prit en flagrant délit de mensonge.
00:07:11Hier il a créé la polémique en organisant à l'Assemblée une table ronde contre l'islamophobie
00:07:16avec des organisations plus que discutables.
00:07:19Et hier soir, il a publié un communiqué affirmant avoir été menacé par des députés
00:07:23qui ont tenté d'entrer de force dans la salle où se déroulait cette réunion.
00:07:27Bref, une violence, si elle est vraie, inacceptable.
00:07:30Seul problème, nous avons les images de ce qui s'est passé.
00:07:33Et vous allez voir qu'une seule personne agresse verbalement les autres, et c'est Raphaël Arnaud lui-même.
00:07:37Bonjour, excusez-moi chers collègues.
00:07:40On a un certain nombre de collègues médicés qui ont demandé la dénonciation de cette table ronde.
00:07:45On voulait simplement vous remettre.
00:07:47Allez, on va vous laisser sortir s'il vous plaît, et on va pas filmer s'il vous plaît.
00:07:50C'est gentil.
00:07:52Allez, merci messieurs-dames.
00:07:54Bonne journée, au revoir.
00:07:56Allez les fascistes.
00:07:58Allez les racistes.
00:08:00Allez les racistes.
00:08:02Allez les racistes, j'espère que vous avez honte d'imposer le racisme.
00:08:05Allez, allez.
00:08:07Allez les racistes.
00:08:09Allez les racistes.
00:08:11Allez les racistes.
00:08:13Allez les racistes.
00:08:15Pourquoi tu filmes comme ça ?
00:08:17Allez les racistes, allez hop.
00:08:19Excusez-moi, vous pourriez sortir ?
00:08:20Allez, allez.
00:08:22La scène elle est pleine, et surtout, on a de l'expression.
00:08:25C'est vraiment interdit.
00:08:27C'est vraiment interdit, je suis désolé.
00:08:29Intéressant de voir justement, avec les images,
00:08:32quelle est la réalité de ce qui a été dénoncé par ce député insoumis.
00:08:36Écoutez justement Gérard Larcher, président du Sénat, ce matin sur RTL,
00:08:40qui réagit à ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale
00:08:42avec cette invitation de cette association,
00:08:44qui est en réalité une émanation du CCIF.
00:08:47LFI est un parti antisémite aujourd'hui ?
00:08:50Écoutez, en tous les cas, il en a parfois des formes d'expression.
00:08:53Et quand je vois qu'un des membres des Insoumis
00:08:57reçoit le comité contre l'islamophobie
00:09:01qui avait été dissous dans notre pays
00:09:04il y a maintenant près de quatre ans,
00:09:06je me dis que, d'accord sur le débat,
00:09:10d'accord sur, j'allais dire, la nécessité
00:09:14d'aborder tous les sujets, mais pas de cette manière.
00:09:17Et LFI est encore dans le champ républicain ?
00:09:19J'en doute souvent.
00:09:21Vous en doutez ?
00:09:23Oui, mais je l'ai déjà dit, ce ne fait que répéter.
00:09:25Allez, les tops et les flops d'audience hier soir,
00:09:28c'est avec Mister Audience, Ayaz Kévin, le patron.
00:09:33Hier soir, en prime, TF1 est petit leader
00:09:36avec sa série Elzbeth qui a rassemblé
00:09:382 700 000 téléspectateurs.
00:09:40Il faut dire qu'il y avait vraiment très très peu de monde
00:09:42devant la télé hier soir.
00:09:44France 2 et France 3 sont quant à elles très proches.
00:09:46La série L'Intruse et le magazine Des Racines et des Ailes
00:09:49ont réalisé des scores moyens autour de 2,3 millions.
00:09:52MCI s'est toujours en difficulté
00:09:53avec Yvette, mon associée, qui n'arrive vraiment pas
00:09:55à trouver son public.
00:09:57Seulement 1 400 000 téléspectateurs hier soir.
00:09:59Toutes les autres chaînes sont loin derrière
00:10:01et sous les 800 000.
00:10:03RTT, Fin Série Films sont quant à elles
00:10:05à égalité parfaite.
00:10:07Les films Les Cerfs volants de Kaboul et Larmes fatales
00:10:09ont rassemblé 754 000 téléspectateurs
00:10:11suivis de ses stars et France 5.
00:10:15Et comme chaque matin,
00:10:17le flop du jour hier soir, il est attribué
00:10:19à C'est à vous.
00:10:21L'émission d'Anne-Elisabeth Lemoyne a réalisé
00:10:23la première audience de l'année
00:10:25pour sa première partie à 19h
00:10:27en dépassant à peine le million de téléspectateurs.
00:10:29Un flop que l'on peut également attribuer
00:10:31à la maire de Paris, Anne Hidalgo,
00:10:33qui était l'invité de cette première partie.
00:10:35Mister Audience vous dit à demain.
00:10:37Je présente mes invités qui vont m'accompagner
00:10:39en direct jusqu'à midi.
00:10:41Jules Laurence, bonjour.
00:10:43Bonjour Jean-Marc.
00:10:45Merci d'être avec nous, deux rédacteurs en chef à Frontière.
00:10:47Christine Kelly, bonjour.
00:10:49Merci d'être là.
00:10:51Journaliste et présentatrice de Face à l'Info,
00:10:53Christine Kelly, bonjour Jean-Marc.
00:10:55Merci également d'être là.
00:10:57Instructeur opérationnel du RAID.
00:10:59Je voulais qu'on commence cette émission
00:11:01avec cette information de dernière minute
00:11:03qui a été révélée par nos confrères de Paris Match
00:11:05puisque Paris Match nous révèle que
00:11:07quatre personnes ont été interpellées.
00:11:09Quatre personnes qui sont soupçonnées
00:11:11d'avoir organisé un projet d'assassinat
00:11:13contre un responsable de la prison
00:11:15des Baumettes à Marseille.
00:11:17Un assassinat qui devait se dérouler
00:11:19contre 120 000 euros.
00:11:21Ces quatre personnes sont en garde à vue.
00:11:23On est en direct avec Wilfried Fonck
00:11:25qui est secrétaire national
00:11:27du syndicat pénitentiaire UFAP.
00:11:29Bonjour.
00:11:31Merci d'être en direct avec nous.
00:11:33C'est vrai que c'est assez glaçant
00:11:35cette information de contrat
00:11:37qui a été lancée pour tuer
00:11:39un des responsables de la prison
00:11:41contre 120 000 euros.
00:11:43Vous avez des informations là-dessus ?
00:11:45C'est une information qui était sortie
00:11:47en décembre 2024
00:11:49fin d'année dernière.
00:11:51Nous, ça nous avait surpris
00:11:53même si on est habitué
00:11:55à avoir des menaces au quotidien
00:11:57dans l'exercice de nos missions.
00:11:59Le fait d'avoir entendu parler
00:12:01d'une somme de 120 000 euros
00:12:03et d'un contrat qui avait été passé
00:12:05via les réseaux sociaux,
00:12:07on était rentré dans une nouvelle dimension
00:12:09des violences auxquelles sont exposées
00:12:11les personnels pénitentiaires
00:12:13au quotidien dans leurs missions.
00:12:15120 000 euros,
00:12:17c'est ce qui était sorti en février.
00:12:19On apprend que quatre personnes
00:12:21ont été placées en garde à vue.
00:12:23C'est quelque chose qui est assez courant
00:12:25les menaces contre les surveillants,
00:12:27de plus en plus courant en tout cas ?
00:12:29Disons que c'est tous les jours
00:12:31parce que vous avez en face de vous
00:12:33un public qui ne supporte pas
00:12:35la frustration,
00:12:37qui est intolérant à tout refus
00:12:39que l'on peut lui imposer.
00:12:41Ce sont des gens
00:12:43qui aujourd'hui se retrouvent
00:12:45en rempli nombre
00:12:47et qui ne veulent même pas non plus
00:12:49respecter les règles inhérentes
00:12:51et générales.
00:12:53Ils ne les respectent pas dehors
00:12:55et ils souhaitent finalement
00:12:57que la façon dont ils vivent
00:12:59à l'extérieur se reproduise
00:13:01à l'intérieur.
00:13:03Mais ce n'est juste pas possible
00:13:05parce que nous on est aujourd'hui
00:13:07la seule administration
00:13:09à les mettre en face
00:13:11de leurs responsabilités
00:13:13et à leur faire comprendre
00:13:15que pour vivre dans la société
00:13:17il y a des règles à suivre.
00:13:19Et ce qui est assez effrayant
00:13:21c'est qu'il y a un responsable de la prison
00:13:23ça veut dire qu'en même temps
00:13:25il y a beaucoup d'argent également
00:13:27qui circule.
00:13:29Forcément c'est l'argent de la drogue
00:13:31donc ils ont les moyens
00:13:33et en plus dans cette affaire
00:13:35ce qui est terrible aussi
00:13:37c'est que ça a été fait
00:13:39par une petite annonce sur TikTok
00:13:41c'était en gros
00:13:43qui veut tuer ce responsable
00:13:45contre 120 000 euros
00:13:47c'est glaçant comme histoire.
00:13:49Oui, oui, c'est-à-dire
00:13:51certains pour continuer
00:13:53leurs activités criminelles
00:13:55et puis il y a d'autres
00:13:57à passer ce type de contrat
00:13:59via des réseaux sociaux type TikTok
00:14:01et on se retrouve
00:14:03avec une chef d'établissement
00:14:05avec un officier pénitentiaire
00:14:07qui se retrouve avec un contrat sur la tête
00:14:09pour 120 000 euros.
00:14:11Après l'épisode dramatique
00:14:13de l'évasion de Mohamed Abra
00:14:15au péage d'un Carville
00:14:17et la mort de nos deux collègues
00:14:19on continue dans la même série
00:14:21donc par le garde des Sceaux
00:14:23concernant le narcotrafic
00:14:25bah oui, on balade avec une type
00:14:27dans le dos tous les jours.
00:14:29Dernière question Wilfried Fonck
00:14:31Quels sont les moyens
00:14:33dont disposent aujourd'hui
00:14:35les survivants pénitentiaires
00:14:37pour se protéger contre ce type de menaces ?
00:14:39J'ai envie de vous répondre aucun
00:14:41parce qu'aujourd'hui
00:14:43on fonctionne encore
00:14:45en matière de travail
00:14:47on va dire de façon archaïque
00:14:49c'est-à-dire que vous avez
00:14:51des gens qui travaillent
00:14:53dans des lieux
00:14:55et ça peut monter
00:14:57jusqu'à 160, 170
00:14:59au pire avec la surpopulation
00:15:01et ils se retrouvent tout seuls
00:15:03et ce qu'ont de l'UFAP
00:15:05depuis des années
00:15:07c'est le travail en équipe
00:15:09c'est-à-dire qu'on ne laisse plus
00:15:11les personnels seuls
00:15:13dans la réalisation de leur mission
00:15:15et des gestes professionnels
00:15:17pour que justement
00:15:19ils puissent se prémunir déjà de ça
00:15:21ils travailleront dans les établissements
00:15:23de Vendin ou de Condé
00:15:25mais ils doivent être généralisés
00:15:27à l'ensemble des prisons
00:15:29et des services pénitentiaires
00:15:31en France.
00:15:33Aujourd'hui il y a urgence
00:15:35à protéger ces agents
00:15:37qui sont finalement
00:15:39les derniers remparts
00:15:41de la loi républicaine
00:15:43dans ce pays.
00:15:45Merci beaucoup Wilfried
00:15:47d'avoir été en direct avec nous
00:15:49secrétaire national de l'UFAP
00:15:51actuellement à Marseille
00:15:53sur ce projet d'assassinat
00:15:55responsable à la prison des Bomettes
00:15:57mais c'est glaçant, 120 000 euros
00:15:59et en plus on fait la petite annonce
00:16:01par TikTok, il n'y a plus de barrière sur rien.
00:16:03Il se trouve Jean-Marc
00:16:05qu'il y a un an j'ai eu la chance
00:16:07d'aller visiter la prison des Bomettes
00:16:09donc j'ai eu le droit à une visite
00:16:11par la directrice qui m'expliquait
00:16:13que tout allait bien dans la prison
00:16:15que tout était impeccable
00:16:17que regardez il n'y a pas des meutes
00:16:19tout se passe bien
00:16:21et elle m'a dit qu'elle vous présente
00:16:23qu'elle vous dit que tout va bien
00:16:25parce qu'on achète la paix civile tout le temps
00:16:27parce que nous on vit dans les mêmes quartiers
00:16:29que ceux qui nous menacent
00:16:31les mêmes quartiers que les dealers
00:16:33et nous même la question d'anonymat
00:16:35ça ne marchera pas
00:16:37parce qu'on a des surveillants pénitentiaires
00:16:39qui habitent dans les mêmes quartiers que les dealers
00:16:41donc ils sont reconnus d'office
00:16:43ils ont des pressions sur leur propre famille
00:16:45ils ont des pressions sur leurs amis
00:16:47donc qu'est-ce qu'ils leur disent ?
00:16:49Si jamais tu ne fais pas rentrer le téléphone
00:16:51ils vont t'emmener dans les bommettes
00:16:53et donc c'est ça en fait la réalité de Marseille
00:16:55c'est qu'en fait on ne peut pas anonymiser ce personnel là
00:16:57parce qu'on a aujourd'hui des dealers
00:16:59des trafiquants qui sont tout puissants
00:17:01qui sont aussi libres à l'intérieur
00:17:03qu'à l'extérieur de la prison
00:17:05et parfois ils sont même mieux protégés à l'intérieur de la prison
00:17:07parce qu'ils ne sont pas sous écoute
00:17:09c'est plus facile pour eux finalement d'opérer
00:17:11Bruno Pauvard, moi enfin honnêtement
00:17:13ce qui est terrible dans cette histoire
00:17:15ça veut dire que déjà on offre beaucoup d'argent
00:17:17parce que 120 000 euros c'est beaucoup d'argent
00:17:19pour tuer quelqu'un
00:17:21qui a envie de tuer un des responsables des bommettes
00:17:23contre 120 000 euros
00:17:25c'est-à-dire que c'est même plus caché
00:17:27c'est la remise en question de l'état de droit de façon générale
00:17:29de la police, de la justice
00:17:31et de tout ce qu'on peut imaginer
00:17:33face à des narcotrafiquants
00:17:35qui sont un nombre considérable
00:17:37qui ont des moyens financiers considérables
00:17:39et qui peuvent se permettre de faire des annonces pareilles
00:17:41c'est pour ça que je crois que la réponse
00:17:43elle doit être de plus en plus répressive
00:17:45c'est terrible à dire d'ailleurs
00:17:47mais on voit ce qui se passe à l'Amérique du Sud
00:17:49d'ailleurs avec les prisons
00:17:51donc mettre en place des quartiers de haute sécurité
00:17:53comme le veut Gérald Darmanin
00:17:55je trouve que la démarche
00:17:57même si elle est déjà critiquée
00:17:59est nécessaire
00:18:01200, 300, 500
00:18:03Clairvaux il y avait une centrale
00:18:05moi je l'ai connue il y a très longtemps
00:18:07quand j'étais policier
00:18:09c'était ultra sécurisé
00:18:11où on mettait les plus dangereux
00:18:13oui mais que ce soit sécurisé
00:18:15c'est un fait
00:18:17mais là c'est le personnel
00:18:19c'est là où on passe à une autre étape
00:18:21on l'a fait pour les policiers
00:18:23à Marseille par exemple c'est pas possible
00:18:25oui mais à un moment donné il va falloir y arriver
00:18:27sinon on va devoir faire des discriminations recrutement
00:18:30et dire ah bah non vous venez des quartiers nord
00:18:32on peut pas vous recruter
00:18:34parce que sinon vous allez être reconnu
00:18:36c'est la même chose avec les policiers
00:18:38on n'a pas de policiers sur Paris
00:18:40on les a dans les quartiers parisiens etc
00:18:42mais moi je l'ai connu quand j'étais au Raid
00:18:44vous savez quand on a eu l'affaire de Human Bomb à Neuilly
00:18:46où les policiers du Raid ont émis un examen
00:18:48suite à la neutralisation de cet individu
00:18:49ce qui était inadmissible
00:18:51eh bien on a mis en place
00:18:53Sarkozy à ce moment là me semble-t-il
00:18:55a mis en place l'anonymat des policiers du Raid
00:18:57je crois qu'il faut le faire également
00:18:59pour ces gardiens de prison
00:19:01c'est essentiel pour leur sécurité
00:19:03Christine Kelly elle est glaçante cette affaire
00:19:05quand même d'imaginer qu'aujourd'hui
00:19:07les responsables dans les prisons
00:19:09et les surveillants
00:19:11je suis sûr qu'il se passe la même chose
00:19:13pour les surveillants
00:19:15et peut-être que ça arrive pas jusqu'à nous
00:19:17parce que voilà il y a beaucoup de choses
00:19:19on a dit on a 120 000 euros
00:19:21pour tuer un responsable de la prison des Baumettes
00:19:23c'est glaçant cette histoire
00:19:25je discutais avec un jeune surveillant pénitentiaire
00:19:27quel courage
00:19:29qui vient de commencer
00:19:31c'est un membre de ma famille
00:19:33et il m'a bluffée
00:19:35pendant tout le temps de notre discussion
00:19:37il me racontait effectivement
00:19:39comment le pouvoir à l'intérieur
00:19:41c'est le prisonnier qui a de l'argent
00:19:43comment ça le prisonnier qui a de l'argent
00:19:45oui l'argent de la drogue
00:19:47à partir du moment où il a de l'argent
00:19:49il a de l'argent pour son service
00:19:51deuxième interrogation
00:19:53les téléphones portables qui rentrent
00:19:55il m'expliquait comment il est là
00:19:57en surveillant ce soir
00:19:59qu'est-ce qu'il se passe
00:20:01le temps qu'il réalise
00:20:03les drones sont déjà arrivés
00:20:05qu'est-ce qu'ils apportent
00:20:07une petite livraison de McDonald's
00:20:09et 8 téléphones portables
00:20:11qui ont été saisis le lendemain
00:20:13à partir du moment où il y a le téléphone portable
00:20:15qui arrive les prisonniers
00:20:17les détenus tranquillement
00:20:19des actes, des crimes à l'extérieur
00:20:21comme effectivement
00:20:23cette histoire sur TikTok
00:20:25du fond de leur cellule
00:20:27grâce aux téléphones portables
00:20:29je m'interroge sur le fait qu'on veuille
00:20:31créer des quartiers, des prisons de haute sécurité
00:20:33mais une prison c'est déjà une haute sécurité ou pas
00:20:35malheureusement ce n'est pas le cas actuellement
00:20:37c'est vrai que ça remettrait en question
00:20:39le travail que font les gardiens de prison
00:20:41mais quand on veut avoir le calme dans la prison
00:20:43ce que tu disais très justement
00:20:45c'est qu'à un moment donné
00:20:47les gardiens de prison ils sont piégés
00:20:49c'est pour atténuer
00:20:51et les téléphones c'est pareil
00:20:53si on leur laisse les téléphones c'est pour ça aussi
00:20:55tout ça c'est fait pour les calmer
00:20:57le gardien de prison qui gère 150 mecs sur un étage
00:20:59vous vous rendez compte
00:21:01150 personnes à gérer
00:21:03qui sont tous des cas sociaux
00:21:05et il m'expliquait justement comment il est
00:21:07le prisonnier effectivement
00:21:09qui surveille le moindre défaut
00:21:11de l'argent pénitentiaire
00:21:13pour pouvoir le sanctionner
00:21:15et aussi les défenseurs des droits
00:21:17qui sont en permanence dans la prison
00:21:19pour porter plainte
00:21:21et attaquer l'argent pénitentiaire
00:21:23et c'était impressionnant
00:21:25parce qu'il m'avait sorti cette histoire
00:21:27comment très rapidement
00:21:29des gens se sont retrouvés devant
00:21:31cette patronne de la prison des Beaumet
00:21:33et l'ironie de l'histoire
00:21:35c'est qu'elle a dû être délogée
00:21:37elle a été exfiltrée
00:21:39et je ne sais pas comment elle va vivre
00:21:41aujourd'hui Nabilaï Takache
00:21:43parce que quand on a sur sa tête
00:21:45un contrat à 120 000 euros
00:21:47même si comme le disent nos confrères de match
00:21:49elle va vivre désormais
00:21:51alors je n'avais pas voulu insister
00:21:53sur le fait que c'était une femme
00:21:55donc je l'ai dit irresponsable
00:21:57dans le titre
00:21:59mais comme vous l'avez dit
00:22:01c'était une responsable des Beaumet
00:22:03comment elle va vivre cette personne ?
00:22:05L'histoire est absolument terrifiante
00:22:07et on se retrouve avec des gens
00:22:09qui n'ont aucune limite
00:22:11donc qu'est-ce qu'on fait
00:22:13quand vous avez des gens qui en fassent
00:22:15déploient tous les moyens
00:22:17donc comment elle va vivre ?
00:22:19J'ai appartenu au SDLP
00:22:21c'est-à-dire au service de la protection des personnalités
00:22:23on protège les ministres
00:22:25on protège tout un tas de gens
00:22:27on est à 1500 officiers de sécurité
00:22:29alors que de mon temps
00:22:31il y a une trentaine d'années
00:22:33on était tout juste à 500
00:22:35donc ça veut dire 1500 officiers de sécurité
00:22:37il y a une époque où ça n'existait pas
00:22:39et ça n'existait pas
00:22:41où va-t-on ?
00:22:43Dans un instant on va vous montrer
00:22:45des vidéos glaçantes de Grenoble
00:22:47on est exactement dans la même chose
00:22:49qui arrivent masqués
00:22:51regardez cette image
00:22:53ils arrivent masqués sur les réseaux sociaux
00:22:55ils disent attention il n'y a pas d'armes au quartier
00:22:57c'est surrealiste
00:22:59vous allez voir ça dans un instant
00:23:01pour l'instant le CNews Info il est signé
00:23:03Somaya Labidi
00:23:05Les négociateurs américains
00:23:07sont en route pour la Russie
00:23:09objectif présenter la proposition
00:23:11de cesser le feu de 30 jours
00:23:13accepté par l'Ukraine
00:23:15un déplacement au lendemain
00:23:17d'un échange téléphonique
00:23:19avec son onomologue
00:23:21Vladimir Poutine
00:23:23Gabriel Attal est arrivé hier en Israël
00:23:25pour un long déplacement de 5 jours
00:23:27l'ancien premier ministre
00:23:29s'est rendu ce matin à Kfar Azza
00:23:31l'un des grubouts endeuillés
00:23:33puis sur le site du festival de musique
00:23:35Supernova
00:23:37objectif de ce déplacement
00:23:39échanger avec les familles de victimes
00:23:41et puis attention plus que quelques heures
00:23:43sinon il sera trop tard
00:23:45les élèves de Terminal et étudiants
00:23:47qui souhaitent se réorienter
00:23:49à l'avenir conçu
00:23:5411h03 sur CNews
00:23:56merci d'être en direct avec nous
00:23:58on va donc revenir sur ce qui se passe à Grenoble
00:24:00et vous allez voir c'est vraiment glaçant
00:24:02à Grenoble la guerre des gangs prend de l'ampleur
00:24:04avec des vidéos de groupes masqués
00:24:06qui se menacent sur les réseaux sociaux
00:24:08ils se menacent de règlement de comptons
00:24:10alors ça ressemble un peu à une série Netflix
00:24:12franchement si on vous dit pas que c'est la réalité
00:24:14vous vous dites c'est une série Netflix
00:24:16c'est une série à grand budget
00:24:18c'est la réalité, regardez
00:24:20dans cette vidéo authentifiée
00:24:22par des sources policières
00:24:245 narcotraficants grenoblois
00:24:26masqués, cagoulés et vêtus de noir
00:24:28ils menacent directement les membres
00:24:30d'un gang rival
00:24:32message pour tous les partiers de Hoche
00:24:34à tous les bosseurs de Yannis et d'Eli
00:24:36à partir d'aujourd'hui
00:24:38tous ceux qui seront impliqués dans le réseau
00:24:40vont payer de leur peu
00:24:42et vous et vos familles
00:24:44et voici la réponse de certains individus ciblés
00:24:46il bouge le ré, il va passer
00:24:48ça fait exploser sa mère
00:24:50Fatiha il laisse, il peut y passer
00:24:52l'un d'eux exhibe même une grenade
00:24:54pour menacer ses ennemis
00:24:56une mise en scène macabre
00:24:58qui tranche avec le mode opératoire
00:25:00des générations précédentes
00:25:02là où il fallait pratiquer l'omerta
00:25:04rester en silence, se cacher
00:25:06aujourd'hui c'est l'inverse
00:25:08c'est à dire on se montre
00:25:10pour montrer sa force
00:25:12pour impressionner l'adversaire
00:25:14on fait une espèce de démonstration
00:25:16virtuelle de cette façon là
00:25:18la ville de Grenoble connaît une guerre de territoire
00:25:20entre des dealers qui veulent s'emparer
00:25:22de points de deal très lucratifs
00:25:24certains rapportent des dizaines
00:25:26de milliers d'euros par jour
00:25:28alors une fois la nuit tombée
00:25:30les règlements de comptes se multiplient
00:25:32comme ici devant une épicerie
00:25:34on est sur des armes de guerre
00:25:36on est forcément sur des individus
00:25:38ultra dangereux
00:25:40on n'est pas sur des vendeurs à la sauvette
00:25:42on n'est pas sur des gens
00:25:44qui vont voler des bonbons dans des magasins
00:25:46on n'est pas sur des narcotrafiquants
00:25:48on est là sur des meurtriers
00:25:50selon une source proche du dossier
00:25:52ces vidéos sont courantes à Grenoble
00:25:54et des enquêtes de fond sont en cours
00:25:56on est en direct avec Eric Henry
00:25:58délégué national Allianz Police
00:26:00bonjour merci d'être en direct avec nous
00:26:02c'est assez sur la liste ces vidéos
00:26:04je disais on a l'impression
00:26:06d'être dans une série Netflix
00:26:08mais c'est vrai qu'on se dit
00:26:10ça va s'arrêter où ?
00:26:12ils n'ont peur de rien
00:26:14ils postent des vidéos
00:26:16c'est terrible
00:26:18le titre du bandeau est très bien
00:26:20vidéo glaçante
00:26:22nous Allianz Police Nationale
00:26:24on n'est pas étonnés
00:26:26les citoyens non plus ne sont pas étonnés
00:26:28on a vu il y a peu de temps
00:26:30la dézenne mafia qui s'est mise en scène
00:26:32là Grenoble, demain peut-être Rennes, Nantes
00:26:34ils se mettent en scène
00:26:36comme le cartel de Medellin à l'époque
00:26:38ou voir même des groupes politiques
00:26:40comme les FARC ou le FNC
00:26:42c'est diffusé sur les réseaux sociaux
00:26:44on l'a vu de tous
00:26:46le premier pas avant d'aller plus loin
00:26:48avant d'ouvrir le feu
00:26:50avant de faire feu
00:26:52c'est une stratégie de terrorisation
00:26:54ça envoie un message terrible
00:26:56aussi à destination de la société
00:26:58des habitants
00:27:00c'est aussi une sorte d'impunité
00:27:02aussi galopante
00:27:04et nous les policiers
00:27:06on est là en première ligne
00:27:08au front
00:27:10et on demande des moyens
00:27:12et des moyens pas humains
00:27:14des moyens législatifs
00:27:16qui ont déjà du plomb dans l'aile
00:27:18à ce qu'on a pu encore lire hier
00:27:20par rapport à certaines corporations
00:27:22qui voudraient l'affaiblir
00:27:24La question qu'on peut se poser
00:27:26c'est de savoir
00:27:28est-ce que tout ça
00:27:30c'est pas aussi la preuve
00:27:32que c'est un combat perdu
00:27:34quand on voit qu'ils en sont là
00:27:36tout à l'heure
00:27:38on parlait de cet appel
00:27:40à tuer une responsable
00:27:42de la prison des Baumettes
00:27:44qui se faisait aussi sur les réseaux sociaux
00:27:46ils n'ont peur de rien
00:27:48est-ce que ça veut dire qu'on a perdu le combat
00:27:50ils n'ont peur de rien
00:27:52mais on n'a pas perdu le combat
00:27:54et on ne doit surtout pas se résigner
00:27:56sinon c'est la République
00:27:58c'est la démocratie
00:28:00qui vont partir à volo
00:28:02c'est l'état de droit qui est menacé
00:28:04c'est la grande graine
00:28:06qui avance petit à petit
00:28:08dans les institutions
00:28:10qui essaient de gagner
00:28:12en faisant peur
00:28:13de notre République
00:28:15alors non
00:28:17je sais que Gérald Darmanin
00:28:19hier garde des Sceaux
00:28:21a fait état de 150 magistrats
00:28:23qui étaient menacés
00:28:25et donc dont une cinquantaine au moins
00:28:27sous protection extrêmement stricte
00:28:29là vous avez parlé malheureusement encore
00:28:31d'un responsable du centre
00:28:33d'un établissement pénitentiaire
00:28:35qui est aussi menacé
00:28:37on ne peut pas
00:28:39on doit lutter fortement
00:28:41voire mettre en place
00:28:43et en 2025
00:28:45il est anormal
00:28:47et nous Alliance Polynationale
00:28:49on a manifesté devant
00:28:51l'Assemblée Nationale
00:28:53pour le dénoncer en disant
00:28:55qu'il n'était pas assez réévalué
00:28:57il n'était pas suffisant
00:28:59et à un moment donné
00:29:01dans un état de droit
00:29:03on doit faire aussi des choix
00:29:05on doit prioriser
00:29:07et la sécurité doit être
00:29:09ainsi que la justice
00:29:11de budget bien abondé
00:29:13l'idée
00:29:15là sur votre plateau
00:29:17j'ai entendu un petit peu
00:29:19la fin du débat sur les prisons
00:29:21sur les prisons de haute sécurité
00:29:23mais il faut vraiment
00:29:25même si c'est difficile
00:29:27même si dans les prisons
00:29:29ce sont des cocottes minutes
00:29:31on laisse sciemment
00:29:33des téléphones
00:29:35circuler d'autres choses
00:29:37pour essayer d'acheter
00:29:39la paix sociale
00:29:41mais là il faut quand même
00:29:43s'assurer qu'ils ne sont peut-être pas
00:29:45entre guillemets prioritaires
00:29:47au moment où je vous parle
00:29:49par rapport à la nécessité
00:29:51de lutter contre ces gangrènes
00:29:53qui menacent pleinement
00:29:55l'état de droit
00:29:57Priorité est un des soucis
00:29:59capital pour les français
00:30:01Merci Eric Henry
00:30:03délégué national Alliance Police
00:30:05Jules Laurent c'est vrai
00:30:07que dans ces vidéos
00:30:09il y a aussi le moment
00:30:11où ils montrent une grenade
00:30:13premièrement la jeunesse
00:30:15c'est-à-dire qu'on voit
00:30:17que ce sont vraiment des personnes très très jeunes
00:30:19ce qu'ils appellent les bosseurs
00:30:21donc ce n'est pas ceux qui tiennent le réseau
00:30:23là on est vraiment sur les petits
00:30:25les premiers qui ont 13, 14, 20 ans
00:30:27qui font travailler parce qu'ils savent
00:30:29qu'ils ont aujourd'hui
00:30:31une code pénale qui sont favorables aux mineurs
00:30:33donc déjà c'est des jeunes
00:30:35et effectivement il y a cette grenade
00:30:37qui est menacée
00:30:39et qui n'ont rien à perdre
00:30:41qui ne sont même pas construits mentalement
00:30:43mais ce qu'il faut aussi savoir
00:30:45c'est qu'on est à Grenoble
00:30:47il y a un contexte précis
00:30:49c'est-à-dire que Grenoble
00:30:51rien que dimanche et lundi
00:30:53on a eu une fusillade contre un commerce
00:30:55on a eu un commerçant qui a été menacé
00:30:57de se faire tirer par un main-feu
00:30:59on a eu le lundi
00:31:01des dealers qui sont allés tirer sur un hall d'immeuble
00:31:03on est dans le Far West
00:31:05au niveau des armes à Grenoble
00:31:07on a une prolifération des armes à Grenoble
00:31:09qui est absolument anormale
00:31:11C'est pareil à Marseille
00:31:13et ce qui est terrible
00:31:15c'est qu'en fait il va falloir qu'on engage aussi
00:31:17à un moment cette notion de guerre face aux trafiquants
00:31:19c'est-à-dire qu'ils nous font la guerre
00:31:21et aujourd'hui on ne mène pas la guerre
00:31:23on lutte contre le trafic mais on ne fait pas la guerre aux trafiquants
00:31:25mais passer par la guerre aux trafiquants
00:31:27ce sera un moment assumé aussi des dommages
00:31:29c'est-à-dire qu'on ne fait pas la guerre aux trafiquants
00:31:31en faisant quelque chose de tout à fait propre
00:31:33c'est compliqué aujourd'hui
00:31:35on a laissé gangrener une situation
00:31:37où le trafic de drogue, une jeunesse
00:31:39a été complètement inondée
00:31:41d'une idéologie d'antipolice
00:31:43on est à Grenoble
00:31:45c'est une erreur nationale
00:31:47c'est vrai que dans les villes de gauche
00:31:49et les villes écolo
00:31:51on est un peu plus laxiste
00:31:53mais c'est national en réalité
00:31:55aujourd'hui on pense qu'on va traiter
00:31:5750 ans de laxisme
00:31:59par quelques peines de prison
00:32:01mais non c'est une révolution totale
00:32:03est-ce que ça veut dire aussi
00:32:05que depuis 8 ans le gouvernement il est passé à côté
00:32:07non je ne crois pas
00:32:09c'est partout
00:32:11c'est même encore à l'international
00:32:13c'est un des systèmes les plus répressifs
00:32:15mais il y a quand même quelqu'un qui s'appelle Naïb Boukele
00:32:17qui a réglé la situation dans son pays
00:32:19aller voir l'état des villes de Californie aujourd'hui
00:32:21la répression je pense qu'il faut qu'elle soit là
00:32:24il faut une réponse extrêmement forte
00:32:26ça n'a pas été le cas pendant 8 ans
00:32:28on est passé à côté
00:32:30non on ne peut pas dire ça
00:32:32je pense qu'en effet il y a vraiment eu
00:32:34une action qui a été menée
00:32:36simplement vous vous retrouvez en face
00:32:38de gens qui de plus en plus
00:32:40n'ont absolument aucune limite
00:32:42et comment vous faites
00:32:44pour lutter contre ça
00:32:46donc on reste dans un état de droit
00:32:48moi ça ne veut pas dire que l'état de droit
00:32:50nous empêche de mener une lutte
00:32:52acharnée et extrêmement forte
00:32:54contre ces gens là
00:32:56mais c'est un défi
00:32:58c'est un défi majeur
00:33:00je ne le dirais pas comme ça
00:33:02je dirais que Placenet
00:33:04ça a été un succès
00:33:06momentané
00:33:08ça a été un succès pendant une semaine
00:33:10c'est un succès
00:33:12c'est là où c'est intéressant
00:33:14c'est pour ça que c'est intéressant
00:33:16ce que vous dites c'est
00:33:18Placenet c'est intéressant
00:33:20parce qu'on met de l'humain sur le terrain
00:33:22il faut quadriller
00:33:24moi je veux dire
00:33:26j'ai passé 36 ans dans la maison police
00:33:28je connais un petit peu le sujet je pense
00:33:30on a renforcé la DGSI
00:33:32on a renforcé l'OFAS
00:33:34tous ces services spécialisés
00:33:36qui travaillent sur le fond
00:33:38on a démantelé des aides mafia quasiment
00:33:39on a totalement délaissé de tout
00:33:41de l'action sociale
00:33:43moi je suis très branché en action sociale
00:33:45je trouve que c'est important
00:33:47mais aussi de la présence policière
00:33:49les policiers on ne peut pas multiplier
00:33:51on a fait les forces d'action rapide des CRS
00:33:53lorsqu'elles sont présentes
00:33:55effectivement et quadrillées au quartier
00:33:57il n'y a plus rien
00:33:59donc on a qu'à mettre
00:34:01vous savez quoi
00:34:03l'armée
00:34:05on s'occupait de Yoda à Marseille
00:34:07vous voyez à Grenoble
00:34:09c'est grave
00:34:11et pendant ce temps à Marseille c'est réglé
00:34:13mais à 30km de là à La Ciotat
00:34:15il y a un mec qui se fait flinguer
00:34:17il y a 15 jours
00:34:19c'est plutôt de déplacer
00:34:21par exemple
00:34:23une place nette à la Castellane
00:34:25qu'est-ce qui va se passer
00:34:27on va simplement déplacer le trafic de stups
00:34:29à 600 mètres
00:34:31qu'est-ce que vous croyez que ça va faire
00:34:33dans l'arrêt du trafic de drogue
00:34:35ça rassure les gens qui habitent
00:34:37ça compte aussi pour les habitants du quartier
00:34:39le phénomène d'insécurité
00:34:41ce sentiment d'insécurité
00:34:43il y a plein de gens qui ont envie de voir du monde sur le terrain
00:34:45et mettre du monde sur le terrain
00:34:47ça veut dire saisir l'armée
00:34:49moi je suis totalement favorable
00:34:51et je vais vous assurer que ça va arriver
00:34:53j'aime bien lorsqu'il parle de saisir l'armée
00:34:55et j'aime bien lorsqu'il parle de guerre
00:34:57vous avez employé le mot guerre
00:34:59cette fois
00:35:01alors qu'on est en période de guerre
00:35:03on voit qu'on utilise des armes de guerre
00:35:05à l'image
00:35:07on parle de méthode de guerre
00:35:09on parle de guerre sur le terrain
00:35:11et pourtant
00:35:13au moment où nos autorités parlent de guerre
00:35:15c'est au moment du Covid
00:35:17oui
00:35:19vous voyez ce que je veux dire
00:35:21au moment du Covid
00:35:23elle est où la menace existentielle pour la France aujourd'hui
00:35:25qui est-ce qui voit son bâtiment
00:35:27tiraillé, mitraillé
00:35:29une bombe explosée dans un bar
00:35:31c'était pas un Grenoble
00:35:33une grenade
00:35:35c'était pas un Grenoble également
00:35:37mais comme on n'a pas
00:35:39ou on ne veut pas
00:35:41mettre les moyens pour lutter
00:35:43face à cette guerre
00:35:45alors là on va regarder la guerre internationale
00:35:47on va regarder la menace extérieure
00:35:49j'allais dire la même chose
00:35:51la priorité pour Emmanuel Macron aujourd'hui
00:35:53c'est la Russie
00:35:55et ça c'est le quotidien du français
00:35:57c'est un terme d'image qu'on a peur
00:35:59vous le disiez à l'instant
00:36:01le politique a peur
00:36:03on met l'armée
00:36:05l'armée peut être réquisitionnée
00:36:07mais un terme d'image politique
00:36:09qu'est-ce qu'on dirait
00:36:11l'armée dans les quartiers
00:36:13au niveau international
00:36:15mais les français le réclament
00:36:17on a vu les menaces contre les surveillants
00:36:19contre les dirigeants de prison
00:36:21on a vu les menaces contre des policiers
00:36:23on a vu des menaces entre eux
00:36:25ils se menacent entre eux
00:36:27mais il ne faut pas oublier que se menacer entre eux
00:36:29ça veut dire nous menacer nous
00:36:31parce que les fusillades si elles ont lieu en plein centre-ville
00:36:33il y a des dégâts collatéraux
00:36:35et il y a aussi les menaces contre les magistrats
00:36:37il était chez Sonia Mabrouk
00:36:39il a expliqué qu'il y avait aujourd'hui
00:36:41150 magistrats en France menacés
00:36:43directement par des narcotrafiquants
00:36:45une quinzaine sont même placés sous protection policière
00:36:48écoutez-le
00:36:50aujourd'hui nous avons des prisonniers
00:36:52qui sont capables de menacer l'agent pénitentiaire
00:36:55le directeur de prison
00:36:57le magistrat, le journaliste, l'avocat
00:36:59le magistrat c'est-à-dire qu'on franchit un cap
00:37:01bien sûr il y a des magistrats en France
00:37:03bien sûr il y a des magistrats en France
00:37:05qui sont menacés
00:37:07il y a beaucoup de magistrats en France
00:37:09beaucoup de magistrats en France
00:37:11il y a 150 magistrats en France
00:37:13qui d'une manière ou d'une autre
00:37:15sont menacés directement notamment par des narcobandits
00:37:17et il y en a une quinzaine
00:37:19qui sont sous protection policière au moment où je parle
00:37:21donc il y a des magistrats très courageux
00:37:23qui prennent des responsabilités très fortes
00:37:25pour eux, pour leur famille
00:37:27et je ne peux pas accepter en tant que ministre de la justice
00:37:29d'avoir des personnes qui sont en prison
00:37:31et qui disent à un magistrat
00:37:32je sais à quelle heure sortent vos enfants de l'école
00:37:34je sais que fait votre mari ou votre femme
00:37:36et je vais les assassiner
00:37:38si vous ne me permettez pas d'être libéré prochainement
00:37:40et on l'a vu dans l'affaire Amras
00:37:42que ce n'était pas des paroles pour rire
00:37:44monsieur Amras a réussi à sortir de sa maison d'arrêt
00:37:46et à faire assassiner
00:37:48je mets là encore des guillemets parce qu'il sera jugé
00:37:50deux agents pénitentiaires
00:37:52à bout portant par des kalachnikovs
00:37:54en pleine journée sur un péage
00:37:56voilà et on est en direct avec Aurélien Martigny
00:37:58qui est vice-procureur du tribunal judiciaire de Melun
00:38:00secrétaire général adjoint de l'union syndicale
00:38:02des magistrats bonjour merci beaucoup
00:38:04d'être en direct avec nous
00:38:06la seule question que j'ai envie de vous poser
00:38:08pour commencer c'est est-ce que vous avez peur
00:38:10aujourd'hui en tant que magistrat
00:38:12alors ce qui remonte des juridictions
00:38:14et des collègues qui sont confrontés
00:38:16à la criminalité organisée
00:38:18c'est en tous les cas une angoisse
00:38:20et une ambiance assez délétère
00:38:22auparavant finalement les menaces
00:38:24elles étaient restreintes
00:38:26aux collègues aux magistrats
00:38:28qui luttaient contre le terrorisme
00:38:30donc les juges antiterroristes
00:38:32aujourd'hui la menace elle est beaucoup plus diffuse
00:38:34parce qu'elle touche tous mes collègues
00:38:36et ont en charge les dossiers
00:38:38de grandes criminalités de criminalité organisée
00:38:40ça veut dire quoi
00:38:42ça veut dire que la société elle change
00:38:44ça veut dire que mes collègues
00:38:46portent des coups durs à la criminalité organisée
00:38:48et que la criminalité organisée en face
00:38:50comme a pu le faire la mafia en Italie
00:38:52il y a quelques dizaines d'années
00:38:54se dit comment répliquer
00:38:56et au fond est-ce qu'on n'essaierait pas
00:38:58d'atteindre les magistrats qui conduisent ces enquêtes
00:39:00et avec les magistrats il y a aussi
00:39:02donc oui le risque il est réel
00:39:04le ministre a donné des chiffres
00:39:06nous on a des chiffres qui concordent à peu près
00:39:08on est sur un ordre guidé
00:39:10de 20 magistrats protégés en France
00:39:12mais il y a beaucoup de magistrats
00:39:14qui ne le sont pas
00:39:16faute de moyens aussi du ministère de l'intérieur
00:39:18donc c'est un vrai enjeu
00:39:20parce que si mes collègues
00:39:22qui sont en première ligne
00:39:24ne font plus leur travail
00:39:26personne ne le fera ce travail là
00:39:28il faut absolument qu'ils puissent le faire
00:39:30dans des conditions de sécurité optimale
00:39:32quand on regarde l'émission depuis le début
00:39:34il y a des menaces sur le personnel pénitentiaire
00:39:36il y a des menaces sur les policiers
00:39:38il y a des menaces sur les magistrats
00:39:40le seul problème parce qu'il faut être réaliste
00:39:42c'est qu'on ne va jamais pouvoir protéger tout le monde
00:39:44donc comment on va s'en sortir
00:39:46alors comment on s'en sort
00:39:48d'abord effectivement vous avez raison
00:39:50le problème c'est là on traite la cause
00:39:52les conséquences pardon
00:39:54on ne traite pas la cause
00:39:56la cause c'est effectivement la puissance du crime organisé
00:39:58qui est en capacité de mobiliser des moyens
00:40:00du matériel, des gens
00:40:02pour aller commettre des intimidations
00:40:04des violences voire des meurtres
00:40:06ça c'est un fait acquis
00:40:08comment on fait
00:40:10on se dote d'outils pour lutter contre la criminalité organisée
00:40:12et à cet égard je vous confesse
00:40:14que nous sommes assez déçus du résultat
00:40:16du projet de loi narcotrafic
00:40:18il était sorti du Sénat avec beaucoup d'ambition
00:40:20et cette ambition a été très largement revue à la baisse
00:40:22sur beaucoup d'aspects
00:40:24mais ce qu'il faut c'est d'abord se doter
00:40:26d'outils juridiques nouveaux
00:40:28nous avons été les premiers à porter
00:40:30le fait que c'était un enjeu vital pour la démocratie
00:40:32le narcotrafic disons le haut du spectre
00:40:34de la criminalité organisée
00:40:36pour ça il faut des outils nouveaux
00:40:38des cours d'assises spécialisés
00:40:40un statut de repentir revisité
00:40:42une association de malfaiteurs italienne
00:40:44repenser
00:40:46une saisie des avoirs criminels
00:40:48beaucoup plus facilité
00:40:50bref des outils législatifs
00:40:52qui permettent de taper plus fort
00:40:54mais il faut aussi des moyens
00:40:56et pardon on ne fera rien
00:40:58et il faut dire la vérité
00:41:00on ne fera rien quand on a
00:41:02une fois moins de juges
00:41:04on n'y arrivera pas dans cet état-là
00:41:06on peut dire les choses comme on veut
00:41:08on peut les eurober
00:41:10les collègues marseillais ont dit devant le Sénat
00:41:12nous sommes en train de perdre la guerre
00:41:14s'ils le disent alors qu'ils l'amènent tous les jours
00:41:16c'est une réalité qu'il faut entendre
00:41:18donc il faut des moyens
00:41:20mais vous voyez je ne limite pas mon propos à cela
00:41:22parce que je sais que nous sommes
00:41:24en période budgétaire complexe
00:41:26donc des moyens et des outils législatifs
00:41:28nouveaux qui permettent d'être à la hauteur
00:41:30nous sommes en retard aujourd'hui
00:41:32nous avons des cabinets d'avocats
00:41:34les collègues de la Junalco à Paris m'en parlaient
00:41:36qui ont des outils qui permettent
00:41:38de synthétiser des procédures
00:41:40de 3000 pages en quelques secondes
00:41:42et de détecter tous les problèmes de procédure
00:41:44et quasiment de rédiger leurs requêtes en unité
00:41:46face à cela mes collègues
00:41:48ils épluchent PV par PV
00:41:50ils n'ont pas d'outils d'intelligence artificielle
00:41:52la lutte est aujourd'hui asymétrique
00:41:54et elle n'est pas en notre faveur
00:41:56je vous entends bien Aurélien Martini
00:41:58ça veut dire que si rien ne bouge
00:42:00aujourd'hui on va perdre cette guerre
00:42:02il faut se doter d'outils
00:42:04qui permettent d'être à la hauteur
00:42:06ces outils au fond
00:42:08ils sont assez connus
00:42:10quand l'Italie a connu
00:42:12l'assassinat des juges Falcone et Borsellino
00:42:14elle s'est dotée d'outils antimafia
00:42:16qui ont conduit au méga procès
00:42:18ces outils ce sont
00:42:20la législation sur les repentis
00:42:22sur l'association de malfaiteurs à l'italienne
00:42:24c'est-à-dire large
00:42:26ce sont des cours spécialisés pour juger
00:42:28mais tout ça
00:42:30en plus l'exemple italien
00:42:32sur les droits de l'homme
00:42:34donc la législation italienne
00:42:36elle passe le cap
00:42:38de la convention européenne des droits de l'homme
00:42:40il faut s'en inspirer
00:42:42nous avions fait des propositions en ce sens
00:42:44et je redis
00:42:46je suis un peu déçu
00:42:48et nous sommes déçus
00:42:50à l'union syndicale des magistrats
00:42:52que le projet de loi de narcotrafic
00:42:54qui était né d'un consensus
00:42:56sur la réalité de ce qu'était
00:42:58la crise
00:43:00et la menace du narcotrafic
00:43:02le haut du spectre de la criminalité organisée
00:43:04avec des gens qui soient formés
00:43:06des magistrats mais aussi des enquêteurs
00:43:08parce que les magistrats seuls ne font rien
00:43:10il faut aussi des enquêteurs
00:43:12qui soient spécialement formés
00:43:14et dédiés, j'y insiste
00:43:16poli judiciaire, qu'il soit police ou gendarme
00:43:18il faut des gens qui soient formés
00:43:20à ces métiers-là
00:43:22détecter les avoirs criminels
00:43:24les confisquer
00:43:26lutter contre des gangs très structurés
00:43:28vous avez parlé de la dédenne mafia
00:43:30c'est un métier à part entière
00:43:32on l'a vu, merci beaucoup Aurélien Martini
00:43:34d'avoir été avec nous secrétaire général adjoint
00:43:36de l'union syndicale des magistrats
00:43:38le problème c'est qu'on court toujours derrière
00:43:40j'ai le sentiment que ces criminels
00:43:42ils ont toujours un train d'avance
00:43:44et qu'on est obligé de courir
00:43:46là l'exemple qui était donné
00:43:48il était fascinant sur l'intelligence artificielle
00:43:50même les avocats ont de l'intelligence artificielle
00:43:52pour lire les procès
00:43:54et ça n'existe pas
00:43:56ça n'existe pas pour les magistrats
00:43:58alors c'est exactement ça
00:44:00on court toujours derrière
00:44:02l'Amérique du Sud
00:44:04c'est plutôt de ce côté là
00:44:06qu'on a de la formation de magistrats
00:44:08par rapport aux questions de corruption
00:44:10des magistrats
00:44:12par rapport à des questions de protection
00:44:14dans les procédures
00:44:16mais la question des avocats
00:44:18elle est remarquable
00:44:20ça a été très bien amené
00:44:22c'est quelque chose de très intéressant
00:44:24c'est à dire qu'aujourd'hui
00:44:26on a des cabinets d'avocats
00:44:28qui sont des spécialistes
00:44:30dans la procédure
00:44:32qui font tout le travail très très rapidement
00:44:34et de là les policiers
00:44:36ils sont démunis face à ça
00:44:38parce qu'eux ils croulent sous les dossiers
00:44:40et effectivement il y a un rapport inégal
00:44:42au notre justice
00:44:44en permanence
00:44:46il y a une vraie réponse internationale
00:44:48à mener là dessus
00:44:50européenne voire mondiale
00:44:52en matière de saisie des avocats
00:44:54parce que ceux qui captent ces gens là
00:44:56c'est le pognon, c'est l'argent
00:44:58à tout prix on va avoir des sous
00:45:00donc si on arrive déjà à travailler sur ce sujet là
00:45:02il y a des dispositifs qui existent
00:45:04est-ce qu'il n'y en a pas trop aussi
00:45:06on se pose la question
00:45:08parce qu'on crée à chaque fois une strata
00:45:10il y a des gens de précoces
00:45:12mais on manque d'OPJ
00:45:14c'est comment vous voulez aller faire ce métier là
00:45:16aujourd'hui quand vous voyez toutes les menaces
00:45:18c'est comme les policiers
00:45:20c'est ce qu'on disait avec Christine tout à l'heure
00:45:22quand elle me parlait de quelqu'un de sa famille
00:45:24qui est gardien de prison
00:45:26mais quel courage
00:45:28quel courage d'être policier aujourd'hui
00:45:30quand vous voyez les menaces
00:45:32aujourd'hui les policiers
00:45:34c'est leur famille qui est menacée
00:45:36c'est leurs enfants qui sont menacés
00:45:38pareil pour les gardiens de prison
00:45:40c'est ça la réalité
00:45:42et je suis sûr que les magistrats c'est pareil
00:45:44donc comment aujourd'hui
00:45:46on va convaincre des gens
00:45:48d'aller faire ces métiers là
00:45:50s'il y a cette menace en permanence sur eux
00:45:52au-delà de la technique
00:45:54au-delà de l'intelligence artificielle
00:45:56il y a l'humain aussi
00:45:58et l'humain aujourd'hui
00:46:00je pense qu'on va avoir beaucoup de mal à le mobiliser
00:46:02c'est des mecs qui restent toujours hyper motivés
00:46:04et ils ont du courage
00:46:06moi je ne l'aurais pas
00:46:08ils sont engagés
00:46:10il faut qu'encore une fois l'état
00:46:12vous enjolivez un peu les choses
00:46:14j'en connais plein qui veulent arrêter le terrain
00:46:16des policiers par exemple
00:46:18ils en ont marre
00:46:20ils ne veulent plus
00:46:22vous voulez les encourager je comprends
00:46:24mais la réalité il y en a plein qui veulent changer
00:46:26ils n'y arrivent pas
00:46:28ils ont peur
00:46:30peur pour leur famille
00:46:32sinon ça serait bien pire
00:46:34ils ne sont plus si nombreux
00:46:36moi ce que je voulais dire par rapport à ce qu'a dit M. Martini
00:46:38qui a été brillant
00:46:40c'est que où en est-on du parquet national
00:46:42je ne sais pas si on en sait
00:46:44du parquet national anti-criminalité
00:46:46que veut mettre en place Bruno Rotailleau
00:46:48ça ça se fait aussi
00:46:50il y a le jumelco
00:46:52qui réunit l'ensemble des services
00:46:54qui veut créer
00:46:56on veut le centraliser à Paris
00:46:58et puis deuxièmement
00:47:00par rapport à la menace
00:47:02la menace contre les policiers
00:47:04contre les magistrats
00:47:06contre les journalistes
00:47:08cette menace régulière
00:47:10moi j'en ai un peu marre d'entendre aussi
00:47:12il n'y a pas de moyens
00:47:14pardon on a des codes
00:47:16on a le code pénal
00:47:18on a des lois qui sont tellement puissantes en France
00:47:20si on les applique
00:47:22si elle est respectée
00:47:24et si on prend en sérieux toutes ces menaces
00:47:26transversales
00:47:28contre les magistrats, les policiers, les surveillants pénitentiaires
00:47:30et qu'on punit sévèrement en appliquant la loi
00:47:32parce que vous disiez justement tout à l'heure
00:47:34par rapport à l'intelligence artificielle
00:47:36on a du retard parce que les avocats
00:47:38travaillent sur les procédures
00:47:40et arrivent à casser les procédures
00:47:42des pires individus parfois
00:47:44on va avancer un peu
00:47:46on va descendre d'un cran
00:47:48on va aller dans le quotidien
00:47:50parce que là on est sur les magistrats
00:47:52sur les policiers
00:47:54on va aller dans le quotidien
00:47:56et moi je suis surpris
00:47:58du nombre d'affaires qui sortent de couteaux
00:48:00dans les lycées et les collèges
00:48:02tous les jours, tous les jours, tous les jours
00:48:04on n'en parle pas tous les jours
00:48:06là le dernier en date, affrontement au couteau
00:48:08dans un lycée à Strasbourg cette fois
00:48:10on a frôlé le drame
00:48:12un élève de seconde âgée de 15 ans
00:48:14a été poignardé à plusieurs reprises
00:48:16par un lycéen âgé de 19 ans
00:48:18ça s'est passé au lycée au Berlin
00:48:20dont vous voyez des photos en ce moment
00:48:22la victime a été transportée à l'hôpital
00:48:24en urgence relative
00:48:26en fuite après les faits
00:48:28le suspect a été interpellé quelques heures plus tard
00:48:30mais ça comme je le dis à chaque fois
00:48:32le port d'armes blanches
00:48:34c'est un délit qui est dans le milieu
00:48:36simplement d'une amende forfaitaire
00:48:38il faudrait peut-être durcir ça
00:48:40il y a des endroits où il faut peut-être durcir les lois
00:48:42bien sûr mais on est dans
00:48:44aujourd'hui où finalement le couteau
00:48:46ça a remplacé le téléphone
00:48:48c'est devenu le prolongement de la main
00:48:50le couteau c'est quelque chose
00:48:52vous savez on est dans une France
00:48:54où on meurt pour rien
00:48:56on meurt sur un terrain de foot
00:48:58parce que l'équipe d'en face
00:49:00n'était pas contente de notre comportement
00:49:02on a bousculé quelqu'un
00:49:04on se fait poignarder dans un collège
00:49:06pour une altercation qui avant
00:49:08mais on le sait tous
00:49:10a coup de poing
00:49:12au pire ça termine à coup de poing
00:49:14devant le professeur
00:49:16quand on parle de notion de décivilisation
00:49:18c'est exactement ça
00:49:20on a des notions de barbarie
00:49:22aujourd'hui dans notre société
00:49:24on a des personnes qui n'ont plus aucun surmoi
00:49:26plus aucune capacité à se contrôler
00:49:28et qui face à une victime
00:49:30n'ont plus de pitié
00:49:32c'est comme Mathis
00:49:34c'était absolument abominable
00:49:36vous vous rendez compte
00:49:38vous êtes dans un lycée
00:49:40il se prend deux coups de couteau
00:49:42et il y en a tous les jours
00:49:44c'est toute la démarche
00:49:46le matin prendre son sac à dos
00:49:48et mettre un couteau à l'intérieur
00:49:50je vais aller ce matin
00:49:52dans le lycée avec un couteau
00:49:54ou pour attaquer aussi
00:49:56Christine Kelly quand on est maman
00:49:58comment on vit ça
00:50:00quand on est maman
00:50:02c'est intéressant
00:50:04ils ont toujours 14-15 ans
00:50:06c'est toujours devant un lycée
00:50:08on dit toujours à son enfant
00:50:10tu fais attention
00:50:12je viens te chercher
00:50:14tu ne parles pas à ceux là
00:50:16tu ne réponds pas
00:50:18si tu veux ton téléphone
00:50:20donne le tout de suite
00:50:22et même lorsqu'on donne son téléphone portable
00:50:24on l'a vu la dernière fois à Paris
00:50:26en plein 14ème
00:50:28même lorsqu'on donne son téléphone portable
00:50:30on se fait tuer
00:50:32manque de tenue
00:50:34je dis toujours de la cellule familiale
00:50:36plus personne n'ose parler de la famille en France
00:50:38personne ne parle de la famille en France
00:50:40alors que la famille c'est la première protection de la société
00:50:42lorsqu'on a des parents qui disent
00:50:44tu ne fais pas ça
00:50:46qui apprend à l'enfant à tolérer la frustration
00:50:48il ne va pas dans la rue avec un couteau
00:50:50à aller tuer l'autre
00:50:52lorsqu'on a une famille qui protège
00:50:54et moi je me rappelle dans le 15ème arrondissement de Paris
00:50:56il y a 10 ans
00:50:58le maire de Paris me disait
00:51:00oui Christine tu vois cette école là
00:51:02au CE1 les enfants se sont bagarrés au couteau
00:51:05au CE1 il y a 10 ans
00:51:07qu'est-ce qu'on a fait depuis 10 ans
00:51:09lorsque petit à petit ce phénomène là arrivait
00:51:11et là Jean-Marc on les voit à 14 ans
00:51:13mais pareil
00:51:15lorsqu'ils sont déjà au primaire
00:51:17les enseignants hurlent
00:51:19parce qu'ils sortent des couteaux
00:51:21mais le problème Christine c'est que
00:51:23plus on regarde partout
00:51:25plus c'est un constat d'échec
00:51:27en fait j'ai le sentiment qu'on est passé à côté de tout
00:51:29pendant des années
00:51:31mais comment ça va être dans 10 ans
00:51:33moi j'ai très peur dans 10 ans
00:51:35de ce que va être la France à cette allure
00:51:37parce qu'entre les groupes qui viennent masquer
00:51:39qui se menacent
00:51:41entre les policiers qui sont menacés
00:51:43les magistrats qui sont menacés
00:51:45les gardiens de prison qui sont menacés
00:51:47les gamins qui se battent à coup de couteau
00:51:49ça va être quoi la France dans 10 ans
00:51:51vous y pensez à ça ?
00:51:53ça va être
00:51:55nous on va se retrouver en prison
00:51:57c'est-à-dire que les méchants seront dans la rue
00:51:59et on sortira plus
00:52:01c'est-à-dire qu'il y aura plus d'émancipation
00:52:03le joker
00:52:05c'est-à-dire
00:52:07une société livrée à elle-même
00:52:09avec plus du tout
00:52:11de services publics
00:52:13de puissance publique
00:52:15et les gens se font livrer à eux-mêmes
00:52:17c'est le rôle des politiques d'empêcher ça
00:52:19bien sûr
00:52:21mais là le gros problème
00:52:23c'est qu'on pourra mettre tous les moyens financiers
00:52:25qu'on veut
00:52:27encore une fois si vous n'avez pas les effectifs
00:52:29c'est des choix politiques
00:52:31vous pouvez mettre une ligne budgétaire
00:52:33à je ne sais pas combien de milliards
00:52:35si derrière vous n'avez pas
00:52:37les effectifs pour pouvoir aller relever
00:52:39ces nouveaux défis
00:52:41la décision politique plus que les effectifs
00:52:43on passe notre temps à nous dire
00:52:45on n'a pas d'argent
00:52:47on n'a pas les moyens
00:52:49il n'y a pas que ça
00:52:51le travail éducatif
00:52:53moi ça fait 36 ans
00:52:55je suis branché à bloc autant sur la répression
00:52:57que sur la prévention
00:52:59et j'en fais toujours avec mes équipes de policiers
00:53:01des bandes dehors qui font ce qu'ils veulent
00:53:03dans les quartiers etc
00:53:05les médiateurs
00:53:07je n'entends plus parler de médiateurs
00:53:09d'éducateurs
00:53:11c'est la vérité
00:53:13moi je travaillais 10 ans
00:53:15dans les quartiers de Courbayisson
00:53:17j'ai cassé des dynamiques
00:53:19des années 95-2000
00:53:21vous allez me dire
00:53:23mais les violences existaient
00:53:25les rixes existaient
00:53:27moi avec des animateurs
00:53:29du matin au soir
00:53:31il n'y a plus personne dans ces quartiers
00:53:33on n'attend que la police
00:53:35parce que les élus ont abandonné
00:53:37ce qui ne va pas
00:53:39c'est qu'on oublie cette notion
00:53:41de commun aujourd'hui en France
00:53:43aujourd'hui la DZ mafia
00:53:45on est le parfait exemple
00:53:47pourquoi ils sont appelés DZ ?
00:53:49parce qu'il y a quand même aussi
00:53:51un refus de la France
00:53:53ce sont des gens qui ne sont pas assimilés
00:53:55qui ne sont pas intégrés à notre pays
00:53:57c'est la référence à l'Algérie
00:53:59et donc en fait
00:54:01de revendiquer l'Algérie face à la France
00:54:03c'est aussi
00:54:05c'est surtout dire Algérie
00:54:07et ils mettent les drapeaux algériens
00:54:09et cette notion justement
00:54:11de repousser la France
00:54:13c'est aussi cette notion qu'on n'a plus de commun
00:54:15on ne peut plus vivre en commun
00:54:17et eux vivent en communauté
00:54:19l'élève de 15 ans
00:54:21poignardé à deux reprises
00:54:23c'est un tout
00:54:25la notion de commun passe aussi
00:54:27par la notion d'autorité
00:54:29et si on n'a pas une autorité
00:54:31qu'on respecte en commun
00:54:33on n'arrivera pas à vivre ensemble
00:54:35on va faire une pause
00:54:37on va se retrouver dans un instant
00:54:39on va faire la pure
00:54:41on va faire le CNews Info
00:54:43ensuite on va changer de sujet
00:54:45on va parler de l'affiche
00:54:47de Cyril Hanouna
00:54:49et de la réaction des insoumis
00:54:51parce que ça aussi
00:54:53Jean-Luc Mélenchon
00:54:55il a parlé ce matin
00:54:57il a réagi
00:54:59le chef de l'état tient une réunion
00:55:01avec François Bayrou
00:55:03et 7 membres de son gouvernement
00:55:05réunion cruciale pour évoquer
00:55:07les moyens alloués à la défense
00:55:09le chef des députés socialistes
00:55:11Boris Vallaud
00:55:13candidat à la tête du PS
00:55:15face à Olivier Faure
00:55:17l'élu des Landes souhaite que
00:55:19le congrès du parti prévu en juin
00:55:21soit celui de la réconciliation
00:55:23et puis report du sauvetage
00:55:25des deux astronautes
00:55:27coincés depuis 9 mois
00:55:29en Floride
00:55:31mais a été annulé 45 minutes
00:55:33avant le départ en raison
00:55:35d'un problème technique
00:55:3711h36 sur CNews
00:55:39merci d'être en direct avec nous
00:55:41on va maintenant parler de cette affiche
00:55:43que vous avez vue depuis hier
00:55:45cette affiche de Cyril Hanouna
00:55:47manifestation contre l'extrême droite
00:55:49ses idées et ses relis
00:55:51hier je vous racontais d'ailleurs
00:55:53l'histoire de cette affiche
00:55:55comment elle avait été publiée
00:55:57dans un premier temps
00:55:59il y a eu cette comparaison
00:56:01qui a fait du mal
00:56:03et ils ont sorti une troisième affiche
00:56:05qui reprenait un autre visuel
00:56:07mais le mal est fait de toute façon
00:56:09et je pense qu'il y a plus grand monde
00:56:11aujourd'hui qui dit que cette affiche
00:56:13n'était pas antisémite
00:56:15à part peut-être, on va l'écouter tout à l'heure
00:56:17Jean-Luc Mélenchon qui lui il n'a pas vu
00:56:19il n'est pas au courant du tout
00:56:21de ce qui se passe dans son parti
00:56:23mais moi je voulais vous faire écouter
00:56:25parce que je trouve ça très intéressant
00:56:27Gilles Verdez
00:56:29président de la France insoumise
00:56:31il le dit régulièrement
00:56:33il vote pour la France insoumise
00:56:35et on lui a demandé si cette affiche était antisémite
00:56:37il répond oui
00:56:39et vous allez voir Cyril Hanouna dit
00:56:41est-ce que vous allez continuer à voter pour les insoumis
00:56:43et la réponse est oui
00:56:45en fait c'est pas très grave
00:56:47l'antisémitisme c'est quelque chose
00:56:49qui n'est pas grave
00:56:51parce que oui bon ils ont fait un faux pas
00:56:53c'est une ligne rouge
00:56:55le seul problème c'est que c'est en permanence
00:56:57que ces lignes rouges sont franchies
00:56:59ils n'ont pas franchi une limite là
00:57:01si je le regrette
00:57:03ah non je le regrette bien sûr
00:57:05j'ai dit c'est la honte
00:57:07c'est un photomontage honteux
00:57:09c'est totalement antisémite
00:57:11ça vous dérange pas trop
00:57:13à la limite j'aurais préféré que vous disiez
00:57:15non pour moi c'est pas antisémite
00:57:17le mec il dit c'est antisémite
00:57:19pour antisémite ça passe
00:57:21tu veux que je te dise ça va
00:57:23non ça passe pas
00:57:25c'est l'affiche de la honte
00:57:27ça passe pas
00:57:29vous allez continuer à voter les filles
00:57:31oui
00:57:33il y a des gens qui votaient les filles
00:57:35on a le droit de voter
00:57:37vous n'avez pas franchi la limite
00:57:39attendez Valérie
00:57:41excusez moi monsieur
00:57:43c'est là qu'on marche un petit peu sur la tête
00:57:45soit on considère que c'est antisémite
00:57:47et c'est à ce moment là
00:57:49c'est comment dire
00:57:51condamnable par la loi
00:57:53parce qu'on est quand même en France
00:57:55ça fait partie de l'état de droit
00:57:57on peut le sortir à bon escient
00:57:59et à ce moment là
00:58:01on ne peut pas se mettre hors la loi
00:58:03enfin je suis désolée
00:58:05c'est une question décide
00:58:07comment dire
00:58:09moi je vais voter pour un parti
00:58:11ouvertement raciste antisémite
00:58:13vous dites que même
00:58:15je n'ai pas dit que le parti l'était
00:58:17l'affiche l'est
00:58:19attendez là on marche sur la tête
00:58:21c'est incroyable
00:58:23c'est l'alliance entre l'artiste et l'oeuvre
00:58:25entre l'auteur et l'oeuvre
00:58:27ce qu'on entend là
00:58:29c'est incroyable
00:58:31il nous dit non l'affiche c'est antisémite
00:58:33non le parti non
00:58:35ils ont fait une affiche antisémite
00:58:37mais Gilles Verdez c'est ténébratoire
00:58:39enfin moi je ne vote pas LFI
00:58:41Gilles Verdez c'est devenu fou
00:58:43est-ce que vous voulez qu'on fasse ici
00:58:45une liste à la prépare
00:58:47de l'ensemble de déclarations
00:58:49et de propos antisémites
00:58:51de la part de la France insoumise
00:58:53mais la liste serait beaucoup trop longue
00:58:55on supprime une chaîne
00:58:57c'est antirépublicain
00:58:59je me permets juste une encise
00:59:01il y a tout de même eu à l'assemblée nationale
00:59:03vous me permettrez ici de le préciser
00:59:05une proposition de la part de la France insoumise
00:59:07pour abroger le délit d'apologie du terrorisme
00:59:09il croche à la figure
00:59:11stop stop
00:59:13je me permets de terminer
00:59:15il croche à la figure
00:59:17des français et des victimes de terrorisme
00:59:19dans notre pays
00:59:21la complaisance par ailleurs de ce parti politique
00:59:23avec les organisations terroristes
00:59:25que je ne serai citée
00:59:27c'est un parti qui pour des questions électorales
00:59:29flirte avec l'antisémitisme
00:59:31c'est absolument abjecte
00:59:33et que vous puissiez soutenir ce parti politique
00:59:35malgré cette affiche je trouve ça choquant
00:59:37excusez-moi
00:59:39c'est totalement surréaliste
00:59:41oui c'est antisémite
00:59:43mais au fond c'est pas très grave
00:59:45c'est pas le parti qu'il est
00:59:47et c'est vrai que si on liste
00:59:49tous les dérapages
00:59:51tous les mots antisémites
00:59:53qui ont été prononcés par les insoumis
00:59:55il n'y a plus de doute aujourd'hui
00:59:57c'est-à-dire qu'aujourd'hui
00:59:59vous votez pour la France Insoumise
01:00:01vous êtes antisémite
01:00:03il faut être simple
01:00:05je ne sais pas si on peut qualifier
01:00:07d'antisémite tous les électeurs non plus
01:00:09sur les prochaines fois
01:00:11vous le savez
01:00:13si vous votez pour un parti antisémite
01:00:15il faut simplement être clair à un moment sur les choses
01:00:17vous avez entendu le discours de Verdez
01:00:19Verdez vous dit oui mais c'est l'affiche
01:00:21c'est pas le parti
01:00:23ils invitent quelqu'un du FPLP à l'Assemblée Nationale
01:00:25tous les jours
01:00:27il faut que la loi passe
01:00:29la sanction
01:00:31il faut être absolument clair
01:00:33il y a un gros problème avec la LFI
01:00:35c'est plus que des éléments isolés
01:00:37qui s'expriment de temps en temps
01:00:39je pense qu'à partir du moment
01:00:41où on laisse ce genre d'affiche
01:00:43ou même des propos de responsables du parti
01:00:45et que le parti ne fait pas le ménage
01:00:47pour moi il y a un vrai problème
01:00:49et je pense que les électeurs
01:00:51quand ils votent
01:00:53doivent être conscients de ça
01:00:55mais que ce soit pour la LFI
01:00:57ou pour le Rassemblement National
01:00:59de deux côtés du spectre politique
01:01:01il n'y a pas d'antisémitisme
01:01:03du côté du Rassemblement National
01:01:05je suis là complètement d'accord
01:01:07dans le cas de la LFI
01:01:09c'est de l'antisémitisme
01:01:11dans le cas du Rassemblement National
01:01:13c'est de l'appel à la haine
01:01:15du racisme, de l'islamophobie
01:01:17il n'y a pas de chose comme ça
01:01:19juste on va écouter Eric Coquerel
01:01:21c'est intéressant Eric Coquerel
01:01:23parce qu'il répond
01:01:25le problème ce n'est pas ses affiches
01:01:27voilà, écoutez
01:01:29évidemment que nous n'avons pas
01:01:31récupéré comme vous dites
01:01:33des références antisémites et autres
01:01:35ça c'est le groupe Bolloré
01:01:37nous avons mis une affiche sur Anouna
01:01:39il y aura d'autres affiches
01:01:41pour dénoncer la manière dont il cotise
01:01:43notamment le groupe Bolloré
01:01:45et des personnalités cotisent
01:01:47aux politiques d'extrême droite
01:01:49et aux politiques racistes
01:01:51et c'est important parce que
01:01:53l'objectif de cette polémique
01:01:55c'est de faire en sorte que
01:01:57quand on parle d'extrême droite
01:01:59on parle de cette polémique
01:02:01et une fois de plus
01:02:03on laisserait penser
01:02:05parce que c'est une manière
01:02:07d'une discrédité
01:02:09que nous serions antisémites
01:02:11donc je vous invite à ne pas
01:02:13tomber dans le panneau
01:02:15du groupe Bolloré
01:02:17c'est le groupe Bolloré
01:02:19qui est coupable de l'affiche
01:02:21qui a été faite par les associations
01:02:23accusé de racisme
01:02:25pour mieux cacher son racisme
01:02:27exactement uniquement
01:02:29pour l'extrême gauche
01:02:31où est Andy Kerbra
01:02:33député pris en flagrant délit
01:02:35d'achat de drogue
01:02:37un mineur encore député aujourd'hui
01:02:39il a eu le même discours
01:02:41qu'a eu Gilles Vercet
01:02:43par rapport à l'antisémitisme
01:02:45le même discours
01:02:47et tout le monde a volé à son secours
01:02:49pour dire mais non
01:02:51vous n'avez pas vu ce que vous avez vu
01:02:53mais en même temps
01:02:55on a les élus qu'on mérite
01:02:57en même temps pas la gauche
01:02:59excusez-moi de le dire
01:03:01Renaissance quelque part
01:03:03qui a permis à 60 députés
01:03:05de sauver leur place
01:03:07les socialistes
01:03:09et qui ont permis à LFI
01:03:11à être autant présent
01:03:13et bordéliser l'assemblée nationale
01:03:15c'est là où se pose la vraie question
01:03:17on va écouter Jean-Luc Mélenchon
01:03:19ce matin il était chez lui
01:03:21enfin je dirais il était sur France Inter
01:03:23et écoutez on l'a fait réagir à ses propos
01:03:25je ne l'ai pas vu
01:03:27mais en même temps
01:03:29il va falloir vérifier tout le temps
01:03:31la religion des gens qui ont caricature
01:03:33et surtout que nous n'avons pas
01:03:35le droit de ces caricatures
01:03:37parce que des caricatures sur M. Hanouna
01:03:39il y en a qui sont mille fois pire
01:03:41dans le journal Charlie
01:03:43mais eux ne sont pas la cible
01:03:45des réseaux d'extrême droite
01:03:47nous ne sommes pas antisémites
01:03:49et le fait que vous relayiez
01:03:51la propagande des réseaux d'extrême droite
01:03:53parce que c'est eux qui ont commencé
01:03:55leur rend un service
01:03:57c'est une faille pavoise
01:03:59parce qu'ils obtiennent qu'une fois de plus
01:04:01nous soyons mis en cause
01:04:03et quand eux ont fait un site Facebook
01:04:05dans lequel il y avait des députés
01:04:07du Rassemblement National
01:04:09et des dirigeants
01:04:11qui à longueur de journée
01:04:13mettaient des insultes racistes
01:04:15et des insultes antisémites
01:04:17on en a parlé Jean-Luc Mélenchon
01:04:19cette affiche était une erreur ou pas ?
01:04:21alors par pitié lâchez nous
01:04:23occupez vous de ce qu'on raconte vraiment
01:04:25de ce qu'on dit vraiment
01:04:27les mots sont trop courts
01:04:29enfin tout ça n'a aucun sens
01:04:31nous n'avons rien à voir avec le racisme
01:04:33et le 22 mars d'ailleurs
01:04:35on manifeste contre le racisme
01:04:37ils viendront j'espère
01:04:39sous les applaudissements
01:04:41du public de France Inter
01:04:43Thomas Bonnet bonjour
01:04:45merci d'être avec nous
01:04:47les insoumis
01:04:49est-ce que ça leur sert cette polémique
01:04:51est-ce que tout ça était calculé ou pas
01:04:53selon vous ?
01:04:55c'est difficile à dire
01:04:57la lumière pour se dire
01:04:59là peut-être qu'on est en train de faire une erreur
01:05:01donc je pense que c'est totalement délibéré
01:05:03parce qu'il n'y a pas de mauvais buzz
01:05:05comme on dit parfois
01:05:07il n'y a que du buzz
01:05:09et donc la France Insoumise
01:05:11est véritablement dans ce qu'il recherche
01:05:13je trouvais très intéressante la réponse d'Eric Coquerel
01:05:15parce qu'il faut savoir qu'Eric Coquerel
01:05:17à la France Insoumise
01:05:19c'est véritablement l'architecte
01:05:21de la nouvelle stratégie
01:05:23qui consiste à aller chercher
01:05:25notamment auprès des quartiers populaires
01:05:27une nouvelle stratégie
01:05:29est-ce que cette stratégie elle est payante
01:05:31honnêtement c'est difficile à dire
01:05:33j'ai eu le souvenir de la campagne
01:05:35pour les élections européennes
01:05:37qui a tourné quasi exclusivement
01:05:39sur la thématique autour du Proche-Orient
01:05:41et il faut avouer que
01:05:43le résultat de la France Insoumise
01:05:45aux élections européennes en 2024
01:05:47est meilleur que celui en 2019
01:05:49donc d'une certaine manière
01:05:51ça a été payant
01:05:53mais on voit aussi dans tout un tas de scrutins
01:05:55que la France Insoumise
01:05:57n'a pas été élue
01:05:59il y a eu une élection parcelle aussi
01:06:01dans l'ISER où la France Insoumise
01:06:03ne l'a pas emportée
01:06:05donc je ne suis pas certain
01:06:07qu'il puisse capitaliser sur cette outrance
01:06:09mais la question que je me pose Jean-Marc
01:06:11c'est de savoir jusqu'à quelle dérive
01:06:13il faudra aller pour qu'il y ait
01:06:15un cordon sanitaire
01:06:17un barrage républicain
01:06:19contre la France Insoumise
01:06:21parce que d'un côté
01:06:23ils vont draguer un électorat
01:06:25qui n'est pas forcément habitué
01:06:27à la France Insoumise
01:06:29et en même temps
01:06:31ils vont se déranger
01:06:33et ils vont se déranger
01:06:35pour que la France Insoumise
01:06:37ne soit pas la seule
01:06:39une fois qu'il y a une élection
01:06:41il y a un peu plus de temps
01:06:43il faudra que la France Insoumise
01:06:45soit la seule
01:06:47et il faut que la France Insoumise
01:06:49soit la seule
01:06:51pour que la France Insoumise
01:06:53soit la seule
01:06:55et je pense que
01:06:57y a une fois qu'il y a eu
01:06:59une élection
01:07:01c'est parce que
01:07:03le secrétaire de l'Assemblée
01:07:05de l'Etat
01:07:07c'est le secrétaire de l'Assemblée
01:07:09il faut que votre président
01:07:11soit la seule
01:07:13ce qui est apporté
01:07:15pour l'élection
01:07:17c'est ce qu'il faut
01:07:19de la France Insoumise
01:07:21que les gens這一
01:07:23qu'elles soient les seules
01:07:24qui a demandé l'indemnisation de ce tableau.
01:07:28On voulait simplement vous remettre...
01:07:29Allez, on va vous laisser sortir, s'il vous plaît,
01:07:31et on va pas filmer, s'il vous plaît.
01:07:32C'est gentil.
01:07:33Allez, merci, messieurs, dames.
01:07:35Bonne journée.
01:07:36Au revoir.
01:07:39Allez, les racistes.
01:07:41Allez, les racistes.
01:07:42Allez, allez.
01:07:43Allez, les racistes.
01:07:44J'espère que vous avez bien honte d'imposer le racisme.
01:07:46Allez, allez.
01:07:48Allez, allez.
01:07:49...
01:07:50Allez, les racistes.
01:07:51...
01:07:52Allez, les racistes.
01:07:54...
01:07:55Pourquoi tu filmes comme ça ?
01:07:56...
01:07:57Allez, les racistes.
01:07:58Allez, hop.
01:08:00Envoyez-en, viens.
01:08:01...
01:08:02La scène, elle est pleine,
01:08:03mais surtout, on a fait ce qu'on a fait.
01:08:04...
01:08:06...
01:08:07C'est vraiment interdit.
01:08:08C'est vraiment interdit. Je suis désolé.
01:08:11Voilà, vous avez vu ce qui s'est passé.
01:08:12Je voudrais qu'on revoie le tweet.
01:08:13C'est intéressant.
01:08:14C'est sa version à lui.
01:08:16Des députés UDR Assemblée nationale sont venus menacer.
01:08:18Vous avez vu les images.
01:08:19Ils sont venus menacer les intervenants
01:08:20et ont tenté de rentrer de force.
01:08:22Vous avez vu avec quelle force ils ont tenté de rentrer.
01:08:24Du jamais vu.
01:08:25Pardon ?
01:08:26Du jamais vu.
01:08:27Du jamais vu à l'assemblée.
01:08:29Vous vous rendez compte ?
01:08:30Vous vous rendez compte à quel point on en est
01:08:32dans le mensonge, dans la manipulation ?
01:08:34Les images.
01:08:35Oui, c'est intéressant
01:08:37parce que je disais tout à l'heure
01:08:38accuser de racisme pour mieux cacher son racisme.
01:08:40En voilà encore la démonstration.
01:08:42Accuser de violence pour mieux cacher sa violence.
01:08:44En voilà encore la démonstration.
01:08:46Et je me rappelle aussi des meetings d'Éric Zemmour.
01:08:49C'était la même méthode qui était
01:08:52de surfaite pour les meetings d'Éric Zemmour.
01:08:54Anna de Mansoury,
01:08:55qui est la femme qu'on voit de dos, députée UDR ?
01:09:01Je me rappelle lorsqu'elle a été candidate.
01:09:04Elle était victime de racisme.
01:09:07Burette, arabe de service.
01:09:09On la traitait dans tous les sens.
01:09:10Par qui ?
01:09:11Par les mêmes.
01:09:12Par l'extrême gauche.
01:09:14Et aujourd'hui on la traite de raciste
01:09:15alors qu'elle est victime de racisme.
01:09:17Et c'est à chaque fois pour cacher leur racisme.
01:09:19Mais vous vous rendez compte à quel point
01:09:21en fait ils cherchent l'incident.
01:09:23Quand il leur dit dégagez les racistes.
01:09:25En fait lui il cherche l'incident
01:09:27et ils n'arrivent pas à le provoquer.
01:09:28Donc qu'est-ce qu'il fait ?
01:09:29Et ce sont eux qui menacent,
01:09:31ce sont eux qui insultent.
01:09:32Et il vous tweet le contraire.
01:09:33Je lui rends un mot là-dessus
01:09:34parce que c'est très bien d'avoir les images.
01:09:36Et merci à eux d'avoir filmé
01:09:38parce que c'est super de pouvoir voir
01:09:39à quel point on est dans le mensonge absolu.
01:09:41Ce qui est intéressant
01:09:42c'est qu'on voit aussi maintenant
01:09:43la facette du militant qu'il était
01:09:46qui était triple fiché S.
01:09:47Vous savez un militant qui avait un groupuscule.
01:09:49Il l'est toujours.
01:09:50Merci beaucoup.
01:09:52Je vous rassure il l'est toujours.
01:09:54Il avait un groupe qui s'appelle la Jeune Garde.
01:09:56Un groupe d'ultra-gauche violent
01:09:58qui a l'habitude justement de mentir sur ces faits-là.
01:10:00Qui a l'habitude de retourner les faits.
01:10:02Retourner la situation.
01:10:03Merci à tous de nous avoir suivis.
01:10:05C'est Sonia Mabrouk dans l'instant.
01:10:07On se retrouve demain en direct à partir de 10h35.
01:10:09A demain et d'ici là, soyez prudents.

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