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Antoine Armand, ancien ministre de l'Économie et des Finances et député "Ensemble pour la République", était l'invité de BFMTV ce mercredi 19 mars. Il revient sur le conclave entre partenaires sociaux sur la réforme des retraites.  

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Transcription
00:00En fait, à nouveau, on ne peut pas et on ne devrait pas résumer la question de la retraite à la question de l'âge.
00:05Je vous donne deux exemples.
00:06Premièrement, la question de la capitalisation, qui n'est pas un système de privatisation absolue,
00:11qui est juste permettre aux personnes de cotiser pour leur propre retraite,
00:14de financer sa propre retraite.
00:15Avoir une dose de capitalisation, Gabriel Attal l'a aussi mis sur la table, ça me paraît une bonne piste.
00:20Une deuxième piste, c'est évidemment de différencier avec ce qu'on avait mis sur la table un temps,
00:24la retraite par points, le fait que ça dépend du métier, de la pénibilité.
00:27En revanche, là où je rejoins Édouard Philippe, c'est que le problème financier des retraites n'est pas réglé aujourd'hui.
00:33On sait aujourd'hui que l'État, pour 100 euros de salaire, paye 100 euros de cotisation pour combler le déficit du public.
00:41Donc, soit on dit mais c'est très bien, c'est normal, on met encore la poussière sous le tapis
00:46et le problème sera juste plus important dans 10 ans, soit on a le courage d'en parler.
00:49Et je crois que ce qui est important, on voit la situation politique du pays,
00:52on ne va sans doute pas porter de très grandes réformes dans les prochains mois,
00:56même si on en aurait besoin.
00:59Ce qu'il faut, c'est que pour les prochaines échéances présidentielles, législatives,
01:02ces débats soient sur la table et que les prétendants aient le courage de porter les solutions à la hauteur financière du problème.

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