• il y a 20 heures
Antoine Armand, ancien ministre de l'Économie et des Finances et député "Ensemble pour la République", était l'invité de BFMTV ce mercredi 19 mars. Il revient sur le conclave entre partenaires sociaux sur la réforme des retraites et la menace éventuelle de la censure après les propos de François Bayrou, qui a rejeté l'idée d'un retour de l'âge de départ légal à la retraite à 62 ans.

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Transcription
00:00Vous pouvez faire confiance au Nouveau Front Populaire pour agiter une menace à chaque fois que ça a l'air dans leur intérêt partisan, malheureusement c'est de coutume et la France l'a déjà payé au mois de décembre.
00:12Antoine, c'est pas très correct de dire ça, parce que c'était quand même, vis-à-vis des socialistes, un engagement de réfléchir sans totem ni tabou qui a été finalement travesti.
00:23Pardon mais cet engagement est tenu, il n'y a pas de solution qui émerge pour remplacer le départ de l'âge à l'étreinte progressivement.
00:29Donc il fallait le dire dès le début ?
00:30Mais non, il fallait faire confiance aux partenaires sociaux, visiblement les désaccords sont tels et la solution n'est tellement pas évidente qu'il n'y a pas d'accord et qu'on se retrouve de nouveau avec la question de dire
00:41est-ce qu'on va perdre 10, 15, 20 milliards d'euros par an ou est-ce qu'on a le courage de dire la vérité ?
00:46Le déficit des retraites c'est pas la faute du Premier ministre, le fait que le conclave n'ait pas trouvé une nouvelle solution innovante pour remplacer, pour combler ce déficit, c'est pas non plus la faute du gouvernement.
00:55Et la gauche ne découvre pas, enfin j'espère, pas ce matin ou hier soir qu'il y a un déficit de 15 milliards d'euros.
01:01Ce que demandent les Français au quotidien, qu'ils soient de droite ou de gauche, c'est que le système tienne.
01:07Aujourd'hui le système par répartition il est en train non pas seulement de s'étioler mais de s'écrouler, de s'effriter.
01:12Sauf qu'on sent que le système par capitalisation que vous proposez vous reste aussi un petit tabou.
01:17Je vous parle d'une partie de capitalisation, évidemment on a besoin de solidarité mais pour la solidarité il faut du travail et de la création de richesses dans ce pays, parfois c'est important de le rappeler.

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