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00:00C'est vous Hubert, Hubert Ménard. Vous avez 29 ans, l'entreprise est née en plein Covid, il y a 5 ans, en 2020.
00:10Vous, vous êtes né à Rouen et le gaspillage, ça a toujours été un sujet qui vous tenait à cœur.
00:18Oui, complètement. J'ai cette aversion toujours contre le gaspillage.
00:21Et pourquoi ? Chez vous c'était très rempli.
00:24Vous avez été traumatisé ?
00:25Pourtant non, je pense que je fais partie d'une génération plutôt sensibilisée sur la thématique en soi.
00:29Je pense que c'est surtout ça. Aversion pour le gaspillage et cette volonté d'entreprendre.
00:34C'est ce qui m'a amené justement à créer Ficha.
00:36Surtout que vous avez passé votre bague, vous vous êtes tourné vers une formation en économie appliquée avec une spécialité en développement durable.
00:46Et vous, ce qui m'intéresse, c'est que vous êtes parti non pas du consommateur comme je le disais,
00:52mais du moment où les camions de collecte viennent récupérer nos déchets.
00:58Comment on en vient là ?
01:00On était donc à l'école de commerce de Grenoble.
01:02On s'est retrouvé avec Vincent, qui est aujourd'hui mon cofondateur.
01:06Et le geste de tri, c'est le deuxième geste citoyen après le geste de vote.
01:11Donc ça, on le savait.
01:12Et pourtant, le constat, c'était que nos amis étudiants ne faisaient pas forcément le geste de façon systématique.
01:18Et donc, on s'est demandé pourquoi dans un premier temps.
01:21On a regardé un peu ce qui se faisait justement en Europe et on parlait de l'Allemagne tout à l'heure.
01:26Il y a ce système encore de consignes.
01:28Et donc très vite, on s'est dit pour inciter les particuliers et notamment nos amis étudiants à trier leurs déchets,
01:34il fallait les récompenser.
01:36C'est comme ça qu'on est parti.
01:37Vous êtes parti là-dessus.
01:38Fichat est né en 2020.
01:40Fichat, c'est le verlan d'affiches.
01:44C'est aussi pour reprendre toutes les affiches qu'on voyait aux arrêts de bus, aux arrêts de tram.
01:49En fait, on a commencé dans un premier temps, c'est l'idée de Vincent.
01:52C'était de reprendre les affiches aux abribus que l'on peut voir notamment chez JC Decaux, Clear Channel, etc.
01:58Pour les proposer à la vente pour nos amis étudiants, pour de la décoration murale pas cher.
02:03Nous, on était étudiants à Grenoble.
02:05C'est une ville très étudiante.
02:07Il y a énormément de turnovers, si je puis dire.
02:09Et donc, on avait cette idée de pourquoi pas les aider à décorer leurs appartements avec ces affiches.
02:15Et il y avait cette idée aussi d'arrière écologique puisque ces affiches sont affichées puis incinérées.
02:20On trouvait ça dommage, donc on voulait leur donner une seconde vie.
02:22Allez, maintenant, vous allez pitcher Fichat, Hubert, pour qu'on comprenne concrètement comment l'intelligence artificielle intervient dans tout ce processus.
02:31On vous écoute pendant une minute et puis on va vous poser plein de questions.
02:34Êtes-vous prêt ?
02:35Oui, très bien.
02:36Fichat, c'est quoi ?
02:37Comme Benjamin, 75% des Français doutent sur le geste de tri.
02:42C'est une bonne accroche.
02:45Typiquement, les erreurs de tri, il y a un gros problème écologique derrière.
02:49Un problème de quantité, de qualité de matière triable.
02:52Ça coûte relativement très cher aux collectivités.
02:54Et donc, elles ont besoin de mieux sensibiliser.
02:56Ça leur coûte cher en termes écologiques et économiques.
02:59Donc, nous, on les aide tout simplement parce qu'aujourd'hui, ils sont complètement démunis.
03:02On aide en développant des modèles d'acquisition d'images, de traitement d'images que l'on place dans les camions et dans les bacs de tri.
03:10A chaque bac jeté, on prend une photo du bac.
03:13On traite la photo.
03:14On sait dire quel est le contaminant et on géolocalise la photo pour remonter ensuite les informations directement aux collectivités
03:20pour qu'elles sachent quel message il faut dire et où cibler leurs actions de sensibilisation.
03:25Et on fait la même chose dans les poubelles.
03:27Cette fois-ci, on fait une poubelle connectée qui récompense le tri sélectif.
03:31C'est très clair.
03:32Merci de vous être prêt à cet exercice du pitch, Hubert Ménard, cofondateur de Fichat.
03:35Vous en pensez quoi autour de la table ?
03:36Philippe Sous, le coach de ce soir sur Europe 1.
03:39J'ai trouvé très intéressant parce que, notamment, il y a un exemple qui m'a vraiment frappé.
03:44C'est sur le fait que dans une baigne, il y a des gens qui puissent jeter des bouteilles de gaz.
03:48Et que cela puisse comporter un risque énorme pour même les éboueurs, etc.
03:54C'est un élément que j'ai récupéré à travers l'étude que j'ai faite de votre société.
04:00Et j'ai trouvé ça très très intéressant.
04:02Après, il faut conceptualiser le capteur.
04:05Bien comprendre ça, mais ça, vous allez l'expliquer.
04:08Mais pour répondre à la question, Elisabeth, je trouve vraiment très pertinent l'approche que Fichat a de ce secteur.
04:16Florence Bayeul, après vos années passées en Allemagne.
04:18Je rappelle que vous êtes la patronne d'Indra Automobile Recycling ce soir sur Europe 1.
04:22Votre regard sur Fichat, vous en pensez quoi ?
04:24Je ne sais pas si je vais aller chercher en Allemagne, mais je vois bien l'intérêt de ce type d'application.
04:32Nous, on collecte des pare-chocs.
04:35S'il reste des agrafes, s'il reste du métal sur un pare-choc, ça nous pose une difficulté énorme.
04:40Donc, on travaille sur les mêmes types de recherches pour pouvoir avoir des photos et analyser la qualité de ce que l'on peut récupérer.
04:47Donc, c'est vraiment, je pense, le futur du recyclage.
04:52Vos clients, ce sont les collectivités ?
04:54Oui, collectivités et opérateurs de collecte.
04:57Aujourd'hui, si vous êtes parmi nous sur Europe 1, c'est aussi parce que vous avez des besoins ou vous êtes 30 personnes dans l'entreprise.
05:04C'est fort, ça !
05:05Effectivement, comme on disait, c'est aussi l'avenir, je pense.
05:08On a une grosse partie technique qui est à Grenoble.
05:13On doit développer notre capteur à la fois sur le produit, un service plutôt tourné hardware,
05:18et un service aussi très tourné intelligence artificielle pour qu'il soit capable de détecter l'intégralité des matières.
05:26Et la récompense, c'est quoi ?
05:28On essaie d'être assez cohérents avec notre sujet.
05:31Donc, on a des récompenses sur les mobilités douces, par exemple.
05:35C'est-à-dire ?
05:36Des trottinettes, par exemple, des trajets en trottinette.
05:39On peut avoir des abattants en trottinette.
05:41Des places de cinéma.
05:42D'accord.
05:43C'est important d'en parler, d'autres. Je crois qu'il y a des bons d'achat à la FNAC.
05:46Il y a des bons d'achat, effectivement, dans des distributeurs.
05:48On essaie d'être assez éclectique, effectivement.
05:50On a commencé, on s'est dit qu'on allait réussir à faire trier les Français, ce qui est relativement pas si simple.
05:56Et après 5 ans, ce que je peux dire, c'est qu'en fait, on a différentes sensibilités.
06:00On essaie de parler, justement, à toutes ces sensibilités-là.
06:04Donc, l'avantage, c'est que la récompense parle à une certaine catégorie de personnes, notamment les enfants.
06:09Ça peut les aider.
06:10Donc, il faut avoir une offre assez éclectique pour parler à tous, justement, ces besoins.
06:14Philippe Sose, les forces de la start-up, c'est quoi ?
06:17Il y a déjà l'équipe, son team.
06:20Ils sont deux.
06:22Ils sont 30 dans l'entreprise.
06:25Mais par contre, il y a quand même un trio magique, si je peux l'exprimer.
06:29Parce que, comme à chaque fois, vous avez l'idée.
06:32Vincent a une idée aussi, mais il faut trouver quand même derrière l'engineering.
06:36Et là, vous avez un first class developer d'origine indienne, si vous voulez en parler un petit peu.
06:43Oui, c'est ça.
06:44Typiquement, on s'est rencontrés sur les bancs de l'école, avec Raj.
06:48Nous, à la base, on n'avait pas forcément l'idée de savoir ce qu'on allait faire dans un premier temps.
06:55On avait besoin d'un ingénieur pour tout vous dire.
06:57Pour moi, un ingénieur savait à peu près tout faire.
07:00Donc, on a fait une fiche de poste.
07:03L'avantage de Grenoble, c'est que le tissu ingénierie est relativement très intéressant.
07:08Et donc, Raj a postulé, toujours avec cette envie d'entreprendre.
07:11Et donc, derrière, ça nous a permis de nous tourner vers l'intelligence artificielle.
07:15Donc, une très belle équipe, déjà.
07:18Bien structurée.
07:20Une force de l'IA dans ce domaine.
07:23Fallait y penser, l'IA dans les poubelles, quand même.
07:27Oui, mais c'est vraiment un point fort pour tout ce qui est optimisation des process,
07:33analyse de données, précision du tri, personnalisation des services.
07:38C'est vraiment l'innovation continue.
07:40Le suivi en temps réel, également.
07:42Parce que ça, c'est quelque chose de fondamental.
07:45On a reçu, dans l'émission d'Elisabeth, le président de Paprec,
07:50qui nous a expliqué un tout petit peu qu'effectivement, eux aussi, triaient encore à la fin.
07:56C'est sans fin.
07:58C'est sans fin.
07:59C'est comme pour l'hydro-automobile de Saiki.
08:02Je ne me souviens plus du pourcentage, mais effectivement, c'est sans fin.
08:05Non, les forces de la start-up, la prévention de la pollution, évidemment,
08:09et puis la durabilité et l'impact environnemental.
08:12Donc, que des forces solides.
08:15Et vraiment, une réflexion par rapport à une idée qui est vraiment poussée.
08:18Donc ça, c'est très intéressant.
08:20Et nous sommes toujours avec le coach de la France Bouche, Philippe Sos,
08:23qui est investisseur.
08:24C'est le moment.
08:25Alors, il nous l'a dit.
08:26Philippe, tu trouves cette start-up Ficha pertinente ?
08:30L'équipe autour d'Uber font que c'est une équipe complémentaire.
08:35La force de l'intelligence artificielle dans ce domaine des déchets, du tri des déchets.
08:39Mais si Uber est parmi nous ce soir, c'est aussi parce qu'il a des besoins.
08:42Uber, votre principal besoin, la priorité aujourd'hui pour vous, c'est quoi ?
08:46Des sous !
08:47C'est de l'argent ?
08:48Effectivement, il y a cet intérêt.
08:50On a envie de toujours aller plus vite.
08:53On a envie d'attaquer l'international.
08:55Donc, c'est important, effectivement, pour accélérer, d'avoir de l'argent.
08:58Mais je dirais l'un des premiers besoins aussi, c'est peut-être au niveau du marché.
09:02À savoir nos clients, les collectivités.
09:05Comment les convaincre ?
09:07Justement, ils commencent à comprendre.
09:10On voit cette évangélisation avec l'intelligence artificielle.
09:13Avant, on devait expliquer ce qu'on faisait.
09:15Ça y est, ça a commencé à entrer.
09:18Maintenant, c'est quand même plus simple.
09:20Simplement, c'est assez politisé comme monde.
09:23Et c'est vrai que pour les convaincre, notamment en ce moment avec les budgets qui sont de plus en plus serrés,
09:28c'est peut-être là-dessus où c'est plus compliqué.
09:30Eh bien, nous avons des réponses, des solutions, grâce à Philippe Sos.
09:34C'est le moment des conseils.
09:39Effectivement, j'ai essayé de réfléchir un tout petit peu au contexte.
09:45Je crois que c'est sur tous les marchés la même chose.
09:48C'est qu'il faut vraiment identifier les opportunités.
09:50À travers ça, utiliser les plateformes en ligne pour bien mapper un petit peu,
09:54enfin bien cibler ce qui est disponible aujourd'hui.
09:57Donc s'abonner à des alertes, notamment dans le domaine public.
10:00Comprendre les besoins locaux, ça c'est fondamental, je pense.
10:05C'est-à-dire de chaque ville, vous comprenez vos besoins locaux,
10:09c'est identifier chaque région ou chaque ville.
10:12Pas perdre son temps sur des trucs où il y a déjà des solutions.
10:14Oui, alors des pseudo-solutions, mais bon, aller vers le plus direct.
10:19Puisque dans les questions, c'est trouver la formule magique pour arriver à faire trier tout le monde.
10:24C'est pour y trouver, on reste positifs.
10:26Si je l'avais, bien sûr, je vais essayer de la trouver.
10:29Mais bon, effectivement, Elisabeth a raison.
10:31Ensuite, moi je crois beaucoup, et je l'ai vu dans l'étude du dossier,
10:35c'est qu'il faut vraiment comprendre.
10:38Donc vraiment, je crois qu'il y a des démonstrations,
10:42il y a de l'éducation dans tous les domaines, dans ce secteur-là.
10:46Et je pense qu'une fois que vous avez le rendez-vous,
10:49il faut vraiment expliquer, être très dictatique.
10:52Parce que sinon, ça sera très compliqué.
10:54Ensuite, je crois toujours à la collaboration et au partenariat.
10:58Tout à fait, d'accord.
11:00La collaboration et le partenariat sont vraiment deux éléments
11:03qui vont permettre aussi d'apporter de la crédibilité au projet
11:06et d'être vraiment dans ce mouvement.
11:09Évidemment, j'ai évoqué la sensibilisation à travers des campagnes publicitaires.
11:15Mais bon, au début, on n'a pas beaucoup d'argent.
11:18Et puis si l'argent, on en a, on le met ailleurs.
11:20Notamment dans le développement de nouvelles solutions.
11:23Et puis, j'aime énormément votre côté incitatif.
11:27Énormément.
11:29Il faut vraiment accentuer ça sur l'incitation.
11:32Je crois que tout ce qui est reward, récompense,
11:36effectivement, est intéressant.
11:38Et puis ensuite, comme dans tous les secteurs,
11:40il y a ce fameux mouvement d'engagement communautaire
11:43qui peut être à travers des groupes de discussion, des forums,
11:47des choses comme ça.
11:48Et on évangélise, et on évangélise, et on essaie de faire avancer.
11:51Là aujourd'hui, vous faites comment pour communiquer ?
11:53Est-ce que, comme dit Philippe, vous avez des groupes de discussion ?
11:56Est-ce que vous avez créé une communauté ?
11:59L'avantage, c'est que les collectivités parlent entre elles.
12:03Il y a beaucoup de bouche à oreille.
12:05C'est souvent sous les salons aussi,
12:07sur lesquels on peut montrer nos solutions.
12:09C'est souvent comme ça qu'on fait.
12:11Et après, on les appelle.
12:12Pour moi, l'engagement communautaire est effectivement à ce niveau des collectivités.
12:15Pour que ces collectivités poussent toutes ensemble, etc.
12:18Il y a une sensibilité notamment dans certaines régions
12:21où il y a beaucoup d'élus écologistes
12:24qui peuvent être très attentionnés à ça, etc.
12:26Pourquoi pas aller au Salon des maires de France ?
12:29Vous l'avez fait ?
12:31Et alors, comment ça s'est passé ?
12:32Justement, on se rend compte qu'il y a un réel intérêt.
12:35Et plus ça va, donc ça fait plusieurs années qu'on le fait,
12:37plus on voit l'intérêt grandissant pour ce genre de solution.
12:40Et cette thématique, typiquement, toutes les collectivités ont ce problème.
12:43Pardon Philippe, racontez-nous,
12:46quand vous dites que ça prend de plus en plus,
12:49il y a de plus en plus d'intérêt,
12:50est-ce qu'il y a des maires que vous êtes allés voir il y a trois ans ?
12:53Et ensuite, est-ce que vous avez un exemple à nous donner ?
12:57Effectivement, on se rend compte qu'il y a trois ans,
12:59on testait notre solution,
13:01on le mettait sur un ou deux camions, ce capteur.
13:03Et typiquement, aujourd'hui,
13:05ils ont compris l'intérêt de cette solution.
13:07Mais ils vous le disent comment ?
13:08Ils vous rappellent ?
13:09Ou c'est vous quand vous retournez les voir ?
13:10Nous, pour le coup, on essaye d'avoir un certain service qualitatif.
13:14Donc typiquement, on est régulièrement en contact avec eux.
13:18On leur propose justement des plans d'action de sensibilisation adaptés,
13:21en fonction des données qu'on peut avoir.
13:23Et typiquement, puisqu'ils sont satisfaits...
13:25Mais où vous le faites-vous ?
13:26Comment ça se passe ?
13:27Avec un des camions, dans une école ?
13:30Dans un hôpital ?
13:32Pour le coup, le camion collecte l'intégralité des données.
13:35Effectivement, il collecte tout.
13:37Toutes ces données sont restituées sur une plateforme.
13:40Nous, on analyse ces données.
13:42C'est aussi notre intérêt.
13:43C'est de comprendre d'autant mieux le territoire que la collectivité elle-même,
13:46et de lui proposer des actions de sensibilisation en fonction.
13:49Philippe ?
13:50Je voulais rajouter un élément qui est l'application mobile.
13:53Parce que l'application mobile,
13:55on rentre dans ce qu'on appelle la gamification.
13:59Donc c'est vraiment du jeu.
14:01Et le jeu sensibilise encore plus des communautés.
14:05Parce qu'on est vraiment dans une amorce de quelque chose.
14:09Et même la collectivité est sensible à ça.
14:11Parce que derrière, de leur côté aussi,
14:13ils pourront jouer avec ça, c'est le cas de le dire,
14:16et partir dans ce secteur-là.
14:17Donc je pense que ça, c'est un élément très intéressant.
14:19Et le plus vite vous y allez,
14:21le plus vite ça sera...
14:23Success...
14:24Successful ?
14:25Successful.
14:26C'est-à-dire que vous allez réussir, c'est pas grave.
14:29Et des très beaux partenariats aussi.
14:30Vous avez commencé à en avoir avec une société que j'ai citée tout à l'heure, Paprec.
14:34Mais aussi avec des collectivités.
14:36Donc là, continuez, continuez aussi de brasser là-dedans.
14:38Et c'était vachement intéressant aussi, Philippe,
14:40l'idée d'évaluer les résultats.
14:41C'est-à-dire qu'il y ait un marqueur sur l'évolution des résultats.
14:44Moi je trouve ça bien, parce que ça veut dire qu'il y a un retour aussi
14:47auprès des clients, donc des collectivités.
14:50Et ça peut donner envie, rassurer, pour poursuivre.
14:53Oui, et ça on peut le faire à travers l'application mobile,
14:55pour voir un petit peu les résultats.
14:57Un peu comme on suit notre consommation aujourd'hui des DF ou de gaz,
15:01et voir si on est performant ou pas, mois par mois.
15:03Essayer de voir.
15:05Eh bien ça, ça peut être aussi intéressant.
15:07Florence Bayeul, vous êtes la patronne de ce soir.
15:09Vous vouliez peut-être ajouter quelque chose pour Ficha.
15:12Patronne d'Indra Automobile Recycling.
15:15Oui, moi je crois vraiment au partenariat,
15:17avec un certain nombre d'opérateurs.
15:19Et si les opérateurs intègrent ça dans leurs outils de collecte,
15:23ça peut également être un accélérateur.
15:26Je pense vraiment, pour finir,
15:28qu'il faut apporter de la lisibilité sur le projet,
15:30le clarifier, et que ça soit une offre vraiment lisible.
15:34Lisible, c'est savoir en parler.
15:36Vous êtes dedans, l'équipe est dedans,
15:38ils vont nous écouter ce soir,
15:40ils vont tous relayer tout ça, et c'est bien.
15:42Je veux dire que leur travail est excellent, bien évidemment.
15:45Mais il faut vraiment rendre ça adaptable.
15:47Parce que souvent, on est un peu aveugle,
15:49quand on développe, quand on crée une entreprise.
15:52On est dans son secteur, on y est toute la journée.
15:54Et à un moment donné, il faut ouvrir un peu les portes et tout ça.
15:57Mais je pense sincèrement que la startup est vraiment pertinente.