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00:00Je vous parlais du soulagement des commerçants, une en particulier que vous avez entendue sur Rampin, sur CNews,
00:05c'est Elia qui tient le bistrot qui est juste à côté de la gaieté lyrique, qui est collée au bâtiment.
00:11Écoutez-la ce matin après l'évacuation.
00:14L'établissement est resté ouvert pendant trois mois, mais vu le zonage à l'extérieur, la consommation de stupéfiants et les bagarres,
00:22l'établissement était vide, donc on passait d'une moyenne de 2000 euros par jour à même pas 200 euros.
00:27C'est la fin d'un calvaire pour moi.
00:28Maintenant, j'ai un peu peur de ce qui va se passer par la suite, parce que les militants ont quand même appris moi,
00:34parce qu'ils pensent que c'est à cause de moi qu'on les a sortis comme ça.
00:37Moi, les menaces me font peur, parce que j'ai des enfants et que moi, en aucun cas, je les ai menacés.
00:43Moi, la seule chose que j'ai demandé depuis le début, c'est de travailler.
00:45Je n'ai rien demandé d'autre.
00:46Voilà la tenancière du café de la gaieté Elia, interrogée par Alexis Delaflechère, entre soulagement et inquiétude des représentants.