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00:00Heureux Pinsoir
00:0219h21, Pierre de Villeneuve
00:04Toujours avec Philippe Guibert et Gabriel Cluzel pour parler de l'actualité.
00:10On va parler bien sûr de l'Algérie, du dossier algérien qui est remis, comment dirais-je, sur la table aujourd'hui,
00:18puisque l'Algérie a dit non à la liste d'expulsables dangereux qu'a transmis Bruno Retailleau.
00:27Bruno Retailleau qui promet une riposte graduée après le refus, dit-il, d'appliquer le droit international.
00:34On parlera également de la colère de Jean-Luc Mélenchon qui s'est énervé hier face à nos confrères de France 3.
00:43Je voudrais d'abord qu'on écoute un extrait. Alors vous allez voir, Rudy en a parlé dans son rappel de l'actualité.
00:50C'est la gaieté lyrique qui est occupée par des migrants depuis décembre, à peu près 450 migrants sur place.
00:59Il y a 300 jeunes adultes qui sont en priorité expulsables d'ici un mois.
01:05Alors effectivement, il y a deux sons de cloche. Il y a la préfecture qui disait avant demain et puis une décision judiciaire,
01:12apparemment c'est sous un mois en tout cas, pour expulser ces 300 des 450.
01:17Ce qu'il faut voir c'est que ces migrants sont extrêmement agressifs.
01:23Jean-Marc Morandini en a très bien parlé ce matin sur CNews dans son émission.
01:29Il y a Guillaume Janton qui fait un documentaire sur la submersion migratoire en France.
01:36Il y a un bout là-dessus également, ou un des journalistes de CNews également qui s'appelle Sylvain,
01:42qui a été agressé, sa caméra a été cassée, il a été pris à partie par ces migrants.
01:46Il y a les associations qui sont autour, qui prennent partie, qui encouragent même ces migrants à être de plus en plus agressifs.
01:55Écoutez Vincent Lapierre. Vincent Lapierre vous connaissez peut-être, il publie des choses sur les réseaux, sur internet.
02:01Et c'est un dialogue entre Vincent Lapierre qui se rend sur place à la gaieté lyrique,
02:06et justement à la fois les migrants et les associations, une dame d'une association qui est sur place.
02:13Écoutez cet extrait.
02:14On est dans l'espace public ?
02:15Mais on vous a ****** aussi. Alors vous partez tout de suite, on n'a pas envie de vous ici.
02:19Ça vous appartient ici ?
02:20C'est un délit ce qu'elle vous fait là, vous ne connaissez pas la loi française.
02:23On est dans l'espace public, on est en France, il y a des lois, on a le droit de filmer dans l'espace public.
02:29Et on n'a pas le droit de mentir. Alors maintenant vous partez, nous on voit tout ce que vous publiez après.
02:33Non, non, non, personne ne les parle, personne ne les parle, allez-y vous.
02:36Toi t'es raciste, tu connais pas ta loi, ça c'est un privilège ce qu'elle te fait là.
02:39Non, non, c'est vrai, t'es des fachos.
02:42Non on ne vous touche pas, coupez la caméra, ça c'est un délit ce qu'elle vous fait là.
02:46Je ne les touche pas, moi je ne connais pas ce qu'elle fait, je ne les touche pas moi.
02:50Bon alors, le parvis devant la gaieté lyrique, qui est donc entre la rue Saint-Martin et le boulevard Saint-Sebastopol,
02:58est devenu une zone de non-droit.
03:00On ne peut pas s'approcher, on ne peut pas les filmer, on ne peut pas, alors même il faut faire le tour, ils ont mis des barrières.
03:07Guillaume Genton qui expliquait que les policiers de la police municipale faisaient des chèques aux migrants,
03:18donc est-ce qu'il y avait une forme de complicité, on ne sait pas.
03:20Ça se passe aujourd'hui à Paris, capitale de France en 2025, Philippe Guybert.
03:25Oui, je crains et je crois que les associations et la dame qu'on a entendue jouent un certain rôle.
03:31Alors les bifs c'est les insultes.
03:32Oui bien sûr, jouent un certain rôle dans la manipulation de ces personnes.
03:37Je ne veux pas les exonérer, ils commettent aussi des insultes sans doute,
03:42mais je pense quand même qu'il n'aurait pas ce discours si l'association en question ne les avait pas largement, je mets plein de guillemets, informés dans ce sens.
03:52Puisque si le discours est extrêmement politique, extrêmement idéologique, s'accuse la police d'être raciste,
03:57enfin on voit à peu près où est située cette association.
04:02Je trouve qu'on a trop laissé traîner, d'ailleurs la troupe de la gaieté lyrique s'est beaucoup plaint de cette situation,
04:09où on a laissé traîner avec comme souvent un jeu un peu douteux entre la mairie et l'État,
04:16et là viennent des mesures d'expulsion qui étaient inéluctables.
04:22Il faut quand même souligner que beaucoup de ces migrants voulaient se faire passer pour mineurs,
04:29et qu'une enquête menée par l'administration et une autre association, pourtant plutôt favorable aux migrants,
04:35a montré qu'ils n'étaient pour la plupart pas mineurs, ce qui change évidemment leur statut et la possibilité de les expulser.
04:43Et donc là on a affaire à une opération à la fois triste sur le plan humain pour ces personnes,
04:49mais surtout une opération de manipulation, je crois, menée par cette association ou par ces associations,
04:55pour en faire une polémique.
04:57Gabrielle Schleuser ?
04:58Oui, il y a plusieurs niveaux, plusieurs niveaux de scandale si j'ose dire.
05:01C'est-à-dire que tout d'abord le journaliste qui a été agressé de ces news, c'est quand même gravissime.
05:05Oui c'est vrai.
05:06Moi je ne sais pas, je n'ai pas entendu de réaction, mais ça m'a peut-être échappé de Reporters sans frontières,
05:10j'ai pas entendu une confraternité extrêmement forte à part de certains autour de lui,
05:19mais il faut quand même réfléchir qu'en France on ne peut plus aller montrer la réalité telle qu'elle est,
05:25comme on le veut.
05:27Normalement c'est les reporters de guerre qui craignent quelque chose.
05:30Il y a une police de la pensée.
05:31Il y a une police de la pensée, et donc les journalistes se font agresser dans une relative impunité.
05:37Que se passera-t-il la prochaine fois ? Certains se diront, ce coin-là je n'irai pas.
05:40C'est une forme d'auto-censure, c'est évident.
05:43Moi-même, nous sommes journalistes, on ne va pas envoyer un tel ou un tel là,
05:47parce qu'il ne faut pas qu'il risque sa vie, donc c'est grave.
05:49C'est quand même un recul de l'information.
05:51En France, ce qui est extrêmement grave, les associations, je rappelle qu'elles continuent d'être largement subventionnées,
05:57parfois même par le ministère de l'Intérieur.
05:59Quand les paysans disent qu'on marche sur la tête, il n'y a pas qu'en matière d'agriculture.
06:03Et puis il faut voir qu'il y a eu des précédents.
06:07Moi, il y a encore trois semaines, j'appelais un curé à Tours dont l'église avait été occupée par elle.
06:17C'est le binôme Association Migrants.
06:20Donc on lui a expliqué que la charité chrétienne, c'était de laisser son église,
06:23et que tant pis pour ses paroissiens, et c'était comme ça.
06:26Donc ils s'étaient installés dans le presbytère, tout autour, dans les salles paroissiales.
06:33Et il n'y a pas de réaction.
06:35C'est quand même difficile de faire croire à la France et au monde entier,
06:39quand on est président de la République, que nous sommes une armée fantastique sur le plan européen.
06:44Nous avons des rafales, ce qui est vrai pourtant.
06:46Nous avons l'arme nucléaire, nous avons plein de choses.
06:48Mais en revanche, pour régler ce problème-là, il n'y a personne.
06:53Moi, je vous garantis qu'il y aurait des militants identitaires à la place.
06:56Il y a longtemps que le problème serait réglé, on n'aurait pas pris de gants, ils auraient été virés depuis longtemps.
07:00Dans le sonore qu'on a entendu, ce qui est assez aberrant,
07:03c'est quand même cet homme que vous entendez, qui dit à Vincent Lapierre,
07:08tu ne connais pas le droit de ton propre pays.
07:11Il y a une façon de retourner, de faire des contrefeux,
07:15qui n'y a plus aucune limite.
07:18Mais ça prouve aussi qu'ils ont été formés par les associations,
07:22à répondre, à dire...
07:25Et ces associations, d'ailleurs, forment beaucoup de monde.
07:29Je voyais dans un autre registre, l'imam de Pessac,
07:33qui allait être expulsé, je ne sais pas où il en est,
07:36il disait que le droit européen étant au-dessus du droit français,
07:41de toute façon, il s'arrangerait.
07:42Donc, il y a une connaissance fine qui, visiblement, a été transmise par toutes ces associations.
07:47On comprend bien que c'est une instrumentalisation,
07:49du cas de ces hommes, principalement des hommes et des femmes,
07:53qui, effectivement, sont bien acculturés par cette association, par ces associations.
07:58Donc là, on a un vrai sujet sur les associations, je trouve, dans cette affaire.
08:02On subventionne des associations pour qu'elles forment des gens
08:07qui mettent en échec notre droit.
08:09C'est quand même assez particulier.
08:10Je ne sais pas si celle-ci est subventionnée,
08:12mais en tout cas, là, on a affaire à une association totalement politique et idéologique,
08:16qui n'est pas du tout une association d'entraide aux migrants.
08:19Voilà, c'est ça la réalité.