• il y a 10 heures

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Europe Un Soir.
00:0219h21, Pierre De Villeneuve.
00:04Autour de cette table pour cette première heure,
00:06Joseph Macescaron, bonsoir.
00:08Écrivain et séiste, bonsoir Victor Hérault.
00:10Bonsoir Pierre. Journaliste politique à Valeurs Actuelles
00:12et bonsoir à vous Prisca Thévenot.
00:14Merci d'être avec nous, députée EPR
00:16des Hauts-de-Seine.
00:18L'Algérie, je vous lis le communiqué
00:20de la République
00:22Algérielle, démocratique et populaire,
00:24ministère des Affaires étrangères.
00:26L'Algérie réaffirme son rejet catégorique
00:28des menaces et des velléités
00:30d'intimidation ainsi que
00:32des injonctions, des ultimatums
00:34et de tout langage combinatoire.
00:36En outre, l'Algérie désapprouve
00:38l'approche sélective de la France
00:40vis-à-vis des accords bilatéraux et internationaux
00:42liant les deux pays. Elle réaffirme
00:44qu'en ce qui la concerne, l'Algérie n'est animée
00:46que par le souci de s'acquitter de son
00:48devoir de protection consulaire
00:50à l'égard de ses ressortissants.
00:52S'agissant de la démarche
00:54de la partie française, celle-ci a été rejetée
00:56et cette démarche, c'est laquelle ?
00:58C'est cette première liste
01:00d'individus expulsables,
01:02ressortissants algériens, expulsables
01:04parce que trop dangereux,
01:06transmises par Bruno Retailleau.
01:08Que penser d'un tel communiqué
01:10d'Alger ?
01:12Je pense qu'il est important de rappeler que
01:14nous devons tous respecter
01:16les accords de 1994
01:18sur la reprise automatique
01:20des ressortissants.
01:22Et en ça, la France est très simple,
01:24c'est qu'on demande le respect
01:26simple et absolu des accords de 68
01:28mais surtout de 94 sur le sujet
01:30de la reprise automatique des ressortissants.
01:32Sauf erreur de ma part, je suis arrivée
01:34très rapidement sur votre plateau dès que l'annonce a été faite,
01:36mais je crois que le ministre
01:38de l'Intérieur, M. Retailleau, a fait savoir
01:40que la réponse graduée
01:42qu'il avait annoncée en comité interministériel
01:44avec le Premier ministre allait être
01:46mise en place. Sur cela, il faut être
01:48très clair, nous apportons notre soutien
01:50au ministre de l'Intérieur
01:52pour qu'il puisse agir pour le respect
01:54de ces accords, et bien évidemment pour
01:56appeler à respecter aussi
01:58la voix de la France.
02:00Victor Herraud, sur ce sujet ?
02:02Sur le communiqué d'Alger ?
02:04Beaucoup de mots pour dire, allez-vous faire...
02:06Si vous voulez...
02:08Bruno Retailleau,
02:10j'ai l'impression qu'il était jusqu'ici
02:12un petit peu seul dans ce combat. Prisca Thévenaud
02:14nous dit aujourd'hui que Renaissance est a priori
02:16derrière lui dans ce combat-là.
02:18On sait que Jean-Noël Barraud n'a pas tout à fait la même
02:20perception du sujet
02:22que Bruno Retailleau,
02:24qui a arbitré en faveur
02:26de Bruno Retailleau. Je sais aussi
02:28que l'Elysée, puisque c'est une prérogative de l'Elysée,
02:30les affaires étrangères, l'Elysée est aussi
02:32alignée avec la volonté de Retailleau,
02:34Valeurs Actuelles les a contactées il n'y a pas plus tard
02:36que cet après-midi, et ils confirment
02:38que la volonté d'agir de Bruno Retailleau,
02:40y compris par la fermeté, c'est là que c'est le changement par rapport
02:42à il y a deux semaines, est partagée par
02:44le Président de la République. Et eux aussi disent
02:46réponse riposte graduée.
02:48Alors il faut voir ce que veut dire
02:50très précisément cette riposte graduée,
02:52parce que pour l'instant ce sont des mots assez creux.
02:54Elle se termine sur la dénonciation des accords de 1968,
02:56c'est ce qu'a dit en conférence de presse
02:58François Bayrou avec les autres ministres
03:00à ses côtés.
03:02Encore une fois, je sais que les accords de 1968
03:04sont extrêmement connus dans l'opinion publique,
03:06et hors de question de venir
03:08remettre en cause la nécessité absolue
03:10de respecter ces accords de 68.
03:12Là je pense que sur le sujet de la reprise
03:14automatique des ressortissants,
03:16c'est sur l'accord de 94.
03:18Attention, ne nous trompons pas.
03:20C'est précisément sur ça.
03:22Je comprends juste les mots du Premier ministre
03:24qui avait dit que jusqu'à la fin
03:26du procès, si jamais
03:28il n'y avait pas entente, il y aurait dénonciation
03:30des accords de 68.
03:32Ce sur quoi le Président de la République n'avait pas l'air
03:34tout à fait d'accord. Il disait qu'on ne dénoncera pas
03:36unilatéralement ces accords.
03:38Le Président de la République rappelle quelque chose.
03:40Pour agir avec fermeté, il faut le faire avec
03:42exigence. Et exigence, ça veut dire
03:44savoir de quoi on parle. Et en l'occurrence, c'est plutôt une disposition
03:46de l'accord de 94. Ne nous trompons pas.
03:48Et ne conduisons pas sur un chemin de l'erreur
03:50celles et ceux qui nous écoutent. Et ensuite,
03:52oui, un accord de cette ampleur se gère
03:54de façon extrêmement forte, aussi bien
03:56diplomatiquement qu'au point de vue
03:58du MI. Mais attention à ne pas
04:00lancer des anathèmes comme ça, qui en fait
04:02attisent, mais ne répondent pas.
04:04Donc sur ça, le moins important, c'est qu'on ait une réponse collective, unie.
04:09Bruno Retailleau dit à l'instant, je regrette que l'Algérie
04:11refuse d'appliquer le droit international, comme l'a
04:13décidé le comité interministériel sous la présidence
04:15du premier ministre, celui dont je parlais à l'instant.
04:17Une riposte graduée sera
04:19engagée. Josène Massé-Scarron sur ce sujet.
04:21Généralement, lorsqu'on parle de
04:23riposte graduée, c'est évidemment
04:25dans le cadre nucléaire.
04:27Donc, riposte graduée,
04:29c'est-à-dire, ce sont différentes étapes
04:31jusqu'à parvenir, évidemment, bien sûr,
04:33à ce qu'il faut à tout prix éviter,
04:35c'est l'utilisation de l'arme nucléaire.
04:39Si on prend,
04:41on calque à partir
04:43de cette expression, riposte graduée,
04:45quel serait le point, justement,
04:47le point ultime, à ce moment-là ?
04:49Parce qu'il y a forcément, dans une riposte graduée,
04:51un point ultime. Quel est le point ultime ?
04:53Ça ne vous aura pas échappé qu'aujourd'hui, je ne suis plus
04:55porte-parole du gouvernement et que je suis députée.
04:57Et qu'il y a un sujet, quand même, de respect
04:59des paroles des uns et des autres. Moi, ce que je
05:01constate déjà, et je vais vous répondre au regard
05:03des informations que j'ai, mais ce que je constate
05:05déjà, c'est qu'il y a une réponse très rapide,
05:07presque immédiate, du ministère de l'Intérieur,
05:09et ça, je dois dire que c'est très bien.
05:11Notre voix doit être respectée,
05:13et un tel communiqué d'Alger doit apporter une réponse
05:15immédiate du ministère de l'Intérieur
05:17et en la voix du ministre
05:19lui-même, et ça a été fait et rappelé
05:21sur l'antenne par Pierre de Villeneuve.
05:23Ensuite, sur qu'est-ce que la riposte,
05:25la réponse graduée, demain, vous le savez,
05:27les mardis, en général, il y a
05:29des séances de questions au gouvernement,
05:31donc ce n'est pas le gouvernement qui vient s'exprimer,
05:33mais qui est interrogé. Je pense
05:35qu'il y aura des questions
05:37sur le sujet, et que soit le premier
05:39ministre, ou son ministre de l'Intérieur,
05:41ou les deux, sur des questions différentes,
05:43auront l'occasion de s'exprimer précisément
05:45sur ce qu'ils entendent faire,
05:47sur si je ne m'abuse, c'était six semaines,
05:49à priori.
05:51Est-ce que ça vous a surpris
05:53l'interview de Bruno Retailleau dans Le Parisien
05:55qui mettait en jeu
05:57sa démission ?
05:59Regardez, au regard de cette annonce
06:01de démission, oui, ça m'a surpris, parce que je pensais
06:03qu'il n'était pas homme à abandonner, et je pense
06:05que d'autant plus, avec ce qu'Alger
06:07vient de dire, la démission
06:09du ministre de l'Intérieur
06:11serait un mauvais signal
06:13à envoyer à Alger.
06:15Donc, comme l'interview est antérieure à ce
06:17communiqué d'Alger, vous pensez que ça a joué
06:19le fait que, comme vous le dites...
06:21Je ne sais pas, mais
06:23je veux dire, dans le contexte actuel...
06:25Est-ce une forme de faiblesse inutile
06:27de Bruno Retailleau ? Je ne sais pas si on peut
06:29coller le mot faiblesse à côté
06:31de M. Retailleau, je dirais simplement
06:33que, dans le contexte actuel,
06:35sur tous les domaines qui sont liés à la France,
06:37à notre souveraineté, à notre indépendance, à notre
06:39voie qu'il faut respecter en Europe et dans le monde,
06:41on ne peut pas
06:43s'amuser à dire qu'on va jeter l'éponge.
06:45En tant que responsable politique,
06:47on ne doit pas.
06:49On doit continuer à dire les choses telles qu'elles sont,
06:51à annoncer si c'est compliqué et si c'est difficile,
06:53mais surtout à continuer à nous battre pour nous faire respecter.
06:55En tant que responsable politique, justement,
06:57quelle analyse vous faites sur
06:59l'attitude d'Alger ?
07:01Comment vous expliquez
07:03cette attitude ? Parce que
07:05elle est quand même inexplicable.
07:07Elle est inexplicable ou quoi ?
07:09Je pense qu'aujourd'hui, l'enjeu, on pourrait ici
07:11se retrouver sur ce plateau et philosopher,
07:13c'est pas ce que vous me demandez de faire, mais philosopher éternellement.
07:15On peut quand même !
07:17On peut parler de Wittgenstein quand vous voulez,
07:19ça ne me dérange pas. L'enjeu que j'ai, moi, en tant que
07:21responsable politique, c'est plutôt
07:23qu'est-ce qu'on va faire pour répondre
07:25à ce communiqué et cette annonce d'Alger.
07:27Il faut connaître l'adversaire aussi.
07:29Moi, je ne suis ni au Quai d'Orsay, ni au ministère de l'Intérieur.
07:31Moi, je suis députée à l'Assemblée nationale.
07:33Et donc, en ça, moi, ce que j'attends,
07:35c'est que l'Assemblée nationale,
07:37pour une fois, soit collectivement
07:39unie sur le fait de défendre les intérêts de la France
07:41et uniquement les intérêts de la France.
07:43Et c'est très clair, Prisca Thévenot. Vous restez avec nous.
07:45Dans un instant, on va parler de la retraite.
07:4762 ans ? Ben non, en fait, là,
07:49ça ne sera pas 62 ans. Le signe
07:51de la récréation a été sonné par
07:53M. Bayrou. A tout de suite sur Rome.
07:59Toujours avec Victor Ayrault,
08:01de Valeurs Actuelles, Joseph Massé-Scaron,
08:03Prisca Thévenot, député EPR
08:05des Hauts-de-Seine.
08:07François Bayrou dit donc non
08:09à la retraite à 72 ans. Fin
08:11de la polémique. C'est quand même dommage parce qu'on
08:13est en plein conclave avec les partenaires sociaux
08:15qui, évidemment, ne comprennent pas très bien pourquoi
08:17on les convie du coup
08:19tous les jeudis à réfléchir sur le sujet.
08:21Écoutez ce matin Amélie de Montchalin
08:23qui était la ministre des Comptes publics
08:25à notre antenne avec Sonia Mabrouk.
08:27La retraite à 62 ans avec le cadrage
08:29qui a été fixé. De revenir à
08:31l'équilibre du système des retraites en 2030,
08:33c'est pas qu'on dit que c'est fini ou pas fini,
08:35c'est juste que c'est pas réaliste.
08:37Ce qu'a dit le Premier ministre, c'est
08:39on va faire un cadrage parce qu'on ne peut pas
08:41aggraver le déficit. On va regarder
08:43quels sont les leviers et on va donner
08:45tout ça aux partenaires sociaux parce qu'on fait confiance
08:47à la démocratie sociale. Ce qu'a voulu faire
08:49le Premier ministre, en pleine
08:51authenticité, en pleine honnêteté,
08:53c'est de dire, dans notre pays, si dans un moment aussi grave
08:55de risques de division,
08:57avec des enjeux financiers aussi importants,
08:59on n'est pas capable de faire confiance
09:01à la démocratie sociale, alors il nous reste
09:03quoi ? L'impuissance. Et derrière l'impuissance,
09:05c'est les extrêmes.
09:07Tout ça alors qu'Éric Lombard, ministre de l'Économie,
09:09rappelle lui que c'est aux partenaires sociaux de se décider.
09:11Donc à la fin d'avoir
09:13plusieurs voix
09:15qui chantent autre chose, c'est difficile
09:17de s'y retrouver, Priska Thévenot.
09:19Moi, je le dis encore une fois sur le sujet
09:21des retraites et
09:23je ne suis pas là en train de dire que le conclave
09:25ne devrait pas avoir lieu, il n'aurait pas dû avoir lieu, etc.
09:27Je dis simplement, levons deux
09:29secondes le nez du
09:31guidon et de la feuille.
09:33On a Alger qui
09:35est en train d'essayer de nous corneriser,
09:37de nous mettre au pied du mur,
09:39on a la Chine qui se renforce,
09:41on a les États-Unis
09:43qui clairement veulent
09:45se mettre sur une nouvelle démarche
09:47vis-à-vis de nous et de l'Europe,
09:49et on serait encore enfermés,
09:51emprisonnés dans un débat,
09:53excusez-moi, qui n'a pas de sens.
09:55Les retraites, je pense que ça suffit.
09:57Ça fait deux ans et demi qu'on est sur le sujet,
09:59je pense que unanimement tout le monde a commencé à comprendre
10:01et notamment aussi à l'Assemblée nationale,
10:03l'ensemble des forces politiques qui n'étaient pas alignées
10:05en 2022-2023, ont compris qu'il y avait un sujet
10:07quand même d'équilibre budgétaire,
10:09que mathématiquement la démographie
10:11se rappelait sur l'équilibre
10:13du régime par répartition.
10:15Enfin, pardon,
10:17avançons, ne perdons pas encore
10:19des semaines et des mois sur
10:21un sujet qui n'a plus lieu d'être.
10:23Oui, nous avons un problème de financement,
10:25oui, la réforme de 2023 et celle avant
10:27ont permis de pouvoir voir venir,
10:29mais que nous ne devons surtout pas revenir
10:31en avant, mais essayer, s'il le faut,
10:33de l'améliorer, mais absolument pas d'abroger
10:35la réforme de 2023.
10:37C'est un débat déconnecté.
10:39Déconnecté parce qu'on n'est
10:41pas au fait de l'actualité,
10:43du monde qui avance, de la marche du monde,
10:45comme on dit souvent,
10:47même si c'est des grands mots, mais en réalité
10:49c'est ce qu'on a devant nous.
10:51Et quand Amélie de Montchalin dit
10:53« Travailler plus, ce n'est pas un sacrifice, c'est un progrès »,
10:55elle le dit, beaucoup de gens partagent
10:57ce point de vue,
10:59et en même temps, une grande partie des Français
11:01ne le partagent pas.
11:03Est-ce qu'on avance et on se dit
11:05finalement c'est 64 ans parce qu'on ne peut pas faire autrement
11:07et puis c'est comme ça ?
11:09Je dirais plutôt
11:11préserver notre modèle
11:13social et notre régime de retraite
11:15par répartition est un progrès.
11:17Parce qu'il faut se mettre aussi
11:19à la place des gens qui nous écoutent.
11:21Je pense qu'on a tous dans nos familles, ou dans nos parents
11:23peut-être en tout cas, des gens
11:25qui ne travaillent pas derrière un bureau, il n'y a rien de péjoratif
11:27sur ça, qui travaillent
11:29sur des chaînes d'usine ou
11:31la nuit, etc., et le week-end, et leur dire
11:33« Travailler plus, c'est un progrès », ça peut crisper,
11:35on peut l'entendre, pardon. Donc moi je dirais
11:37plutôt préserver notre modèle
11:39social et garantir son financement
11:41et faire en sorte que ce modèle intergénérationnel
11:43qui est précieux, qui est notre système de retraite
11:45qu'on a hérité et qu'on souhaite
11:47transmettre à notre tour, soit
11:49possible, ça c'est un progrès.
11:51C'est surtout un gros challenge de savoir
11:53si on ne va pas passer à la capitalisation.
11:55Joseph Massesca, on va au moins passer à la capitalisation
11:57parce qu'on doit.
11:59La catastrophe démographique dans laquelle nous sommes
12:01engagés, il y a encore deux
12:03ans à peu près, on disait,
12:05moi je me souviens bien, dans les rédactions lentiennes
12:07c'était « Oui, mais il y a une exception française sur la démographie. »
12:09On le disait.
12:11On le disait, on le répétait,
12:13on le chantait, on le psalmodait.
12:15Et aujourd'hui, en fait,
12:17la France se trouve
12:19dans une situation qui est une situation
12:21semblable à celle des autres pays européens,
12:23des autres pays dans le monde.
12:25Alors il y a des pays dans le monde qui sont moins bien
12:27lotis, par exemple, il est possible que
12:29à la fin du siècle, la Corée du Sud
12:31disparaisse totalement.
12:33C'est-à-dire qu'il n'y ait plus de Coréens du Sud
12:35en raison de la catastrophe démographique.
12:37Il y a des pays qui s'en sortent pour des raisons aussi de géopolitique
12:39comme Israël.
12:41C'est une exception.
12:43Mais pour le reste, on est
12:45aujourd'hui, la Chine, on le sait,
12:47avec toutes les conséquences
12:49économiques de marché pour les industries.
12:51Donc aujourd'hui, en fait,
12:53le véritable problème, ce qui me paraît
12:55fou, c'est que cette discussion
12:57pour... Parce que c'est ça aussi
12:59Mme Thévenot,
13:01ce qu'elle disait très justement, c'est-à-dire
13:03qu'on est focalisés
13:05sur un point,
13:07alors que les enjeux sont tellement
13:09énormes et dépassent...
13:11Qu'est-ce qu'on fait ?
13:13Le vrai défi, c'est la démographie.
13:15La démographie,
13:17vous y répondez.
13:19La démographie, vous y répondez.
13:21C'est très simple.
13:23La démographie, vous y répondez.
13:25Soit en proposant un certain nombre de choses,
13:27c'est-à-dire davantage pour les femmes, pour qu'elles puissent
13:29progresser davantage, ça ne marche pas.
13:31Soit vous proposez l'immigration.
13:33La première vague, ça va. La deuxième vague,
13:35ça ne marche pas, puisque la deuxième vague,
13:37on adopte
13:39les codes
13:41du pays d'adoption, ou alors vous avez
13:43la robotique comme le Japon.
13:45Pour l'instant, vous avez ces trois solutions
13:47et on n'en voit pas d'autres. Donc, très franchement,
13:49aujourd'hui, ce débat...
13:51Pourquoi il y a eu ce débat également ?
13:53On peut dire pourquoi.
13:55Tout simplement aussi, parce qu'il faut le dire,
13:57parce que François Bayou
13:59espérait qu'en mettant
14:01ce sujet sur la table,
14:03il aurait l'aval
14:05d'une partie de la gauche.
14:07Je vais vous dire, c'est encore pire,
14:09il y a le sur-accident derrière, c'est-à-dire que ma génération
14:11ne voudra pas faire d'enfants et d'avoir
14:13d'enfants à charge, parce qu'ils auront déjà
14:15un retraité à charge. La démographie est ainsi faite.
14:17C'est aussi parce que vous n'aimez pas les enfants.
14:19Et aussi pour ça.
14:21Ou comment faire les enfants ? Mais en tout cas,
14:23pour revenir sur le conclave...
14:25C'est très philosophique.
14:27C'est Thévenaud qui pensait qu'on allait pas
14:29philosopher ce soir. On arrive dans un délire
14:31complètement philosophique.
14:33Je reviens plus sérieusement, rapidement, sur le conclave.
14:35Oui, et puis après vous allez poser une question pour Mme Thévenaud,
14:37parce qu'elle est là pour répondre aux questions.
14:39J'y viens tout de suite.
14:41Prisca Thévenaud dit très publiquement,
14:43il ne s'agit pas de dire si oui ou non il fallait faire ce conclave.
14:45Moi j'ose le dire, non, il ne fallait pas faire ce conclave.
14:47Et François Bayrou a voulu acheter du temps
14:49au Parti Socialiste, qui est maintenant le dindon
14:51de la farce, en lui annonçant finalement,
14:53le conclave ne sert à rien, on vous a eu.
14:55Mme Thévenaud,
14:57vous qui assistez à tous ces débats à l'Assemblée nationale,
14:59je voudrais vous demander très objectivement,
15:01quelle est la qualité, la teneur des débats
15:03concernant les retraites
15:05à l'Assemblée nationale ? Est-ce qu'il n'y a que
15:07de la démagogie ? Est-ce qu'il y a un semblant
15:09de débat rationnel ?
15:11Comment est-ce que vous analysez tout ça ?
15:13Comment est-ce que vous le sentez ?
15:15Écoutez, moi je vous le dis assez simplement, sans refaire les débats
15:17de 2022 pour la réforme de 2023,
15:19au cours des derniers mois,
15:21sur la fin de l'année 2024,
15:23nous avons eu deux niches parlementaires.
15:25La première, c'était celle
15:27du RN et ensuite de la LFI
15:29ou l'inverse, et les deux
15:31niches ont proposé, donc c'est une semaine
15:33où les groupes parlementaires ont proposé des textes,
15:35les deux ont proposé l'abrogation
15:37pure et simple de la réforme de 2023.
15:39Par contre,
15:41avec une avancée, il faut quand même que je reconnaisse
15:43les choses, avec une avancée pour les uns et les autres,
15:45LFI et RN, en disant
15:47oui, il y a un problème de financement.
15:49Ce qui est quand même une grande avancée par rapport à 2022-2023.
15:51Mais,
15:53quand on leur dit, ok, vous reconnaissez un problème de financement,
15:55vous proposez d'abroger
15:57une partie de la réponse pour régler ce problème de financement,
15:59quelle est la solution, la contre-proposition
16:01que vous faites ?
16:03Là, c'est un silence assez
16:05glaçant.
16:07C'est que nous avons aujourd'hui des oppositions,
16:09et notamment le RN et la LFI,
16:11qui sont dans des oppositions sans
16:13aucune proposition. Aucune.
16:15Et donc ça, ça interroge.
16:17On ne peut pas simplement être dans une posture,
16:19et on ne peut pas simplement être dans une posture,
16:21disons les choses franchement, qui est dans cette démarche
16:23de simplement dire, aujourd'hui, on lève les mains,
16:25on ne fait plus rien, parce qu'on se considère que le plus
16:27important, c'est la campagne de 2027.
16:29Donc, vous leur conseillez
16:31de travailler davantage ?
16:33Je le dis très clairement, je leur conseille de travailler
16:35davantage. Moi, je regarde de façon
16:37simple, depuis 2022. Moi, je suis à l'Assemblée depuis
16:392022. La LFI nous a
16:41proposé quoi comme texte ? Un super texte
16:43sur Israël, régime d'Apartheid
16:45en arrivant à l'Assemblée en 2022.
16:47Vous vous rendez compte de la honte ?
16:49Et de l'indécence ? Et puis un autre texte,
16:51un peu plus léger, si je puis le dire,
16:53entre guillemets, c'est sur les abonnements
16:55Netflix. Le partage d'écrans
16:57sur les abonnements Netflix. Disons, qu'est-ce qu'ils ont fait ?
16:59À part faire des challenges
17:01dans tous les sens à l'Assemblée nationale,
17:03ridiculiser ce que c'est que le travail d'un parlementaire,
17:05rien, zéro pointé. L'ERN,
17:07de son côté, on ne va pas aller plus loin que la semaine
17:09dernière, sur le texte narcotrafic,
17:11sur lequel on va peut-être revenir après, non seulement
17:13ils ont pourri les débats, plus de 3h30
17:15de débats perdus, parce qu'ils considéraient
17:17que c'était un moment où ils pouvaient raconter leur vie,
17:19chanter les grièves qu'ils avaient
17:21contre les uns et les autres. Aucun amendement proposé,
17:23aucune amélioration faite. Par contre,
17:25c'est les premiers à nous dire, on va être durs, on va être
17:27formes, moins de paroles, plus d'actions.
17:29Marine Le Pen, arrête de tweeter et regarde
17:31un peu ce que tes députés font à l'Assemblée. En attendant,
17:33elle vient de tweeter sur la crise avec l'Algérie,
17:35l'heure n'est plus aux déclarations, le gouvernement
17:37doit agir sans délai. On va en parler
17:39justement après la pause avec vous, Priska
17:41Thévenot, puisque vous aimez bien philosopher avec
17:43nous, ça tombe bien. Donc on va rester
17:45jusqu'à 20h avec vous, Priska Thévenot,
17:47et on parlera en effet de
17:49ces discussions sur le narcotrafic. A tout de suite sur
17:51Europe 1.
17:55Toujours avec
17:57Priska Thévenot, qui a l'amabilité
17:59de rester jusqu'à 20h
18:01pour philosopher avec nous, Joseph
18:03Messes-Garon, Victor Hérault et moi-même
18:05dans Europe 1 soir. Deux petites
18:07réactions à des choses qui se sont passées
18:09il y a quelques secondes et ce
18:11week-end, et ensuite on parle du narcotrafic.
18:13D'abord, vous savez que
18:15Raphaël Glucksmann a demandé aux Etats-Unis de rendre
18:17la Statue de la Liberté.
18:21Eh bien, la
18:23porte-parole de la Maison Blanche, Caroline
18:25Leavitt,
18:27dit ceci. C'est seulement
18:29grâce aux Etats-Unis d'Amérique que les Français
18:31ne parlent pas allemand aujourd'hui,
18:33donc ils devraient être très reconnaissants
18:35envers notre grand pays. Elle qualifie M. Glucksmann
18:37de petit homme politique français inconnu.
18:39Ah ouais, parce qu'on n'a pas tort sur la deuxième partie.
18:41Non mais franchement, c'est ce que je
18:43disais tout à l'heure. Soyons à la
18:45hauteur du contexte. Des Etats-Unis ?
18:47Non.
18:49Arrêtons de demander
18:51la restitution de la Statue de la Liberté.
18:53Pardon, on peut avoir des
18:55désaccords sur la position des
18:57Etats-Unis de Trump en ce moment sur tel ou tel sujet
18:59et ça, il faut qu'on puisse le dire, et d'ailleurs on le dit
19:01largement sur vos plateaux et sur
19:03d'autres d'ailleurs, on en débat comme il faut,
19:05mais ne réécrivons pas notre histoire.
19:07S'il vous plaît. Enfin, je veux dire
19:09tous ces sujets déboulonnés, de redemandés,
19:11n'insultons pas notre histoire
19:13parce que c'est en respectant précisément notre
19:15histoire qu'on saura ancrer sur nos valeurs
19:17pour mieux les défendre aujourd'hui comme demain.
19:19Donc, M. Glucksmann
19:21a fait son petit
19:23sujet de polémique
19:25pour faire un peu le buzz. Visiblement, ça fonctionne
19:27mais permettez-moi de ne pas passer plus de secondes sur ce sujet.
19:29Alors, autre sujet.
19:31Pardonnez-moi. Autre sujet.
19:33Jean-Luc Mélenchon qui s'est exprimé
19:35sur France 3 de façon assez
19:37véhémente. On écoute.
19:39Pourquoi vous me posez cette question ? De quel droit ?
19:41De quel droit ? Qui vous êtes ?
19:43Vous m'accusez ?
19:45Est-ce que vous m'accusez ? Alors, taisez-vous.
19:47Vous êtes en train de continuer une campagne
19:49qui a démarré à l'extrême droite.
19:51Il ne fallait pas publier ce visuel.
19:53Alors, attendez. Donc, maintenant, on demande
19:55à l'extrême droite ce qu'on peut publier ou pas.
19:57Vous pensez que la tête de M. Hanouna,
19:59comme la mienne, ne peut pas être caricaturée.
20:01Moi, je suis caricaturé continuellement.
20:03Vous voulez que je vous montre les caricatures de Charlie Hebdo ?
20:05Et ce n'est pas de l'antisémitisme.
20:07Pourquoi ça serait de l'antisémitisme ? Ça suffit !
20:09Ça suffit, maintenant !
20:11Ça suffit, maintenant.
20:13Le journaliste, c'est moi.
20:15Vous faites référence à 2018,
20:17La République, c'est moi.
20:21Cette séquence a été vue, revue, entendue
20:23et c'est très bien parce qu'il faut voir ce que c'est
20:25et il faut l'entendre pour s'en souvenir.
20:27Et se rappeler qu'on doit être quand même
20:29très rassuré aujourd'hui de ne pas avoir ce monsieur
20:31à l'Élysée. Imaginez-vous ce que ce serait.
20:33D'ailleurs, peut-être qu'on n'aurait pas eu le droit
20:35à ses micros en ce moment pour éventuellement le critiquer.
20:37Faut se le dire. Cette séquence
20:39montre ça. Mais regardez ce qu'il fait dans cette séquence
20:41aussi. Au-delà de dénoncer le travail
20:43du journaliste et son indépendance
20:45et sa légitimité à poser des questions, toutes les questions
20:47qu'il veut, il remet
20:49le couvert sur Charlie Hebdo.
20:51Il remet le couvert sur Charlie Hebdo.
20:53Pourquoi ? Parce que Charlie Hebdo
20:55est véritablement sa cible.
20:57Pourquoi ? Parce qu'il défend
20:59précisément la lutte contre l'antisémitisme,
21:01contre le racisme.
21:03Ils combattent l'islamisme
21:05et que, à nouveau,
21:07cette réponse de monsieur
21:09Mélenchon,
21:11elle est travaillée, elle est préparée.
21:13Il savait qu'il allait avoir une réponse dessus.
21:15Sa colère
21:17est complètement feinte.
21:19Complètement feinte.
21:21Joseph Massescarron.
21:23Regarde tous ces éléments.
21:25Il y aurait aujourd'hui
21:27à nouveau des législatives.
21:29Vous trouveriez
21:31avec le choix suivant
21:33un candidat LFI
21:35face à un candidat du RN.
21:37Est-ce que vous choisiriez
21:39une nouvelle fois de favoriser
21:41le candidat de LFI ?
21:43Pas vous.
21:45J'entends.
21:47J'ai été face
21:49à la LFI en 2022 et en 2024
21:51et je pense que mes derniers échanges avec
21:53Rima Hassan et les menaces que je peux recevoir par ailleurs
21:55rappellent ma position qui est assez simple
21:57mais ma position qui est aussi celle de mon groupe
21:59et celle de mon président de groupe.
22:01Et je le dis d'autant plus que la semaine dernière nous étions
22:03en délégation parlementaire en Israël.
22:05L'occasion aussi de rappeler, parce qu'on a pu être interrogés
22:07sur ce sujet. Notre sujet est très simple.
22:09C'est que nous avons mené une démarche
22:11contre les extrêmes
22:13au regard des échéances électorales.
22:15Le premier tour et le second tour
22:17où la position des deux extrêmes n'était pas
22:19forcément la même sur leur capacité à gouverner.
22:21Notre enjeu c'était d'empêcher
22:23le RN et
22:25j'insiste, et la France insoumise
22:27d'être en position de gouverner ce pays.
22:29Et nous avons réussi à le faire
22:31au travers de notre démarche sur le premier tour
22:33et sur le second tour. Mais soyons très
22:35clairs. Vous pensez vraiment
22:37avec tout le combat
22:39qu'on mène, et je le dis d'autant plus
22:41que demain je
22:43pourrais évoter, soit
22:45voter pour la LFI ou pour
22:47le RN ? La réponse est non.
22:49Et c'est justement pour ça qu'on continue
22:51à se mobiliser, à être
22:53à l'Assemblée nationale et sur
22:55toutes les politiques publiques qu'on peut avoir
22:57alors qu'on n'est plus en majorité.
22:59Et d'ailleurs, aux dernières élections législatives
23:01on a vu que vous avez
23:03favorisé non pas un candidat
23:05bien sûr, un candidat de l'Assemblée nationale
23:07mais que vous avez pris parti
23:09pour que la LFI
23:11ne soit pas élue.
23:13On a même fait en sorte
23:15déjà, je crois
23:17que le seul président de groupe
23:19actuel qui s'est mobilisé
23:21à l'époque, Premier ministre, à aller
23:23affronter directement sur le terrain pour soutenir
23:25nos candidats ou des candidats
23:27non RN, non LFI, sur le terrain
23:29face par exemple à M. Arnault.
23:31Vous savez, c'est Gabriel Attal.
23:33Il faut le regarder factuellement.
23:35On a réussi...
23:37Gabriel Attal aujourd'hui
23:39ne ferait pas le même choix
23:41qu'il a fait aux dernières législatives.
23:43Gabriel Attal
23:45lors des dernières législatives
23:47est un des rares à ne pas s'être caché.
23:49À avoir assumé
23:51de mettre une démarche très simple pour empêcher
23:53les deux extrêmes, et je dis bien les deux extrêmes
23:55de gouverner dans ce pays.
23:57Et force est de concléter
23:59c'est que ça a réussi.
24:01C'est que ça a fonctionné.
24:03Pas dans la circonscription
24:05de Raphaël Arnault puisque c'est lui
24:07qui est arrivé à l'Assemblée.
24:09Mais on s'est mobilisé, pardon, on ne s'est pas caché.
24:11Il y a été sur le terrain pour faire campagne.
24:13Mais qu'est-ce qu'il s'est passé après ?
24:15On ne gère pas les gens qui vont voter dans les urnes.
24:17On est encore libre dans ce pays.
24:19Vous auriez très bien pu dire, pas vous encore une fois,
24:21bien sûr, évidemment, je reconnais votre engagement,
24:23mais le parti aurait très bien pu dire
24:25ni l'un ni l'autre.
24:27Je vous le dis, ni l'un ni l'autre.
24:29Non seulement je vous le dis,
24:31mais en plus on le fait.
24:33Vous parlez d'Israël
24:35et justement c'est
24:37un pays
24:39qui va accueillir une conférence
24:41contre l'antisémitisme
24:43à laquelle sont invités Jordan Bardella et Marion Maréchal.
24:45Ils ne sont pas invités.
24:47En revanche, les gens de la France Insoumise,
24:49puisque Rima Hassan a été déclarée personne à Non Grata,
24:51elle a atterri à Tel Aviv
24:53et elle est repartie immédiatement à Bruxelles.
24:55Serge Klarsfeld,
24:57encore très dernièrement,
24:59a redit qu'aujourd'hui, s'il devait voter LFI ou RN,
25:01il privilégie l'ERN.
25:03Qu'est-ce que vous répondez à l'État d'Israël
25:05dans lequel vous avez été ?
25:07Vous avez rencontré
25:09les victimes et les familles des victimes du 7 octobre.
25:11Qu'est-ce que vous répondez
25:13à ce choix qui est le choix israélien ?
25:15Je le répète,
25:17il ne faut pas choisir
25:19le combat soit entre LFI
25:21soit contre l'ERN.
25:23Les deux sont à combattre.
25:25Et je le dis de façon très claire...
25:27Mais qu'est-ce que vous dites ?
25:29Vous êtes allé voir Israël en disant
25:31que c'est une mauvaise idée d'inviter Jordan Bardella et Marion Maréchal ?
25:33J'ai même pu interroger
25:35un certain nombre d'homologues députés
25:37et ils ne sont pas tous alignés
25:39avec cette démarche d'inviter.
25:41C'est une invitation d'un ministre et pas du gouvernement.
25:43Première chose. Et ensuite, je vous le dis de façon assez simple
25:45attention à...
25:47Parce qu'en fait, la LFI fait tellement
25:49de façon assez simple
25:51le soir, de dinguerie
25:53pour ne pas dire autre chose, d'indécence, d'insolence
25:55et plein d'autres mots
25:57que je pourrais dire mais qui ne sont pas très respectueux
25:59qu'on a l'impression d'oublier
26:01aujourd'hui dans le silence le RN.
26:03Est-ce que ce n'est pas parce que le RN n'en fait pas ?
26:05Écoutez, ils ont quand même présenté aux dernières élections
26:07législatives des négationnistes.
26:09Oui mais ce n'est pas le chef du parti qui défend
26:11ils ont immédiatement dit
26:13ce sont les brebis galeuses et nous les dégageons du parti.
26:15Là, Jean-Luc Mélenchon défend
26:17ou en tous les cas refuse de s'excuser pour la caricature antisémite
26:19ce n'est pas la même réaction du chef de parti
26:21vis-à-vis d'une brebis galeuse d'indécence.
26:23Idem pour Manuel Bombas
26:25qui était mon invité hier.
26:27Moi ce que je vous dis, c'est que je ne choisirai jamais
26:29entre l'indécence des uns
26:31et l'incompétence des autres.
26:33Le RN et la FI
26:35sont à combattre. Et je le dis,
26:37le gouvernement national avance d'autant plus masse qu'aujourd'hui
26:39qu'ils peuvent le faire tellement la LFI fait n'importe quoi
26:41et dit n'importe quoi, et oui, et toujours
26:43du côté des ennemis de notre pays.
26:45Mais ne soyons pas dupes, ce n'est pas l'un
26:47ou l'autre, et l'un n'est pas plus à craindre que l'autre.
26:49Les deux sont à craindre.
26:51On peut penser deux menaces en même temps.
26:53Tout à fait.

Recommandations