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00:00On commence par Jean-Luc Mélenchon, ça vous va ?
00:01Allez, on va écouter ce qu'il a répondu hier à nos conférences de France 3,
00:05qui lui demandait, terrible, s'il affiche caricature en Cyril Vanhouna,
00:09dont on a souvent parlé la semaine dernière, longuement parlé, Gauthier Lebret.
00:12N'était-ce pas un tout petit peu antisémite ?
00:14L'erreur journalistique aurait été de ne pas lui demander,
00:16c'était la politique de la semaine.
00:18Ce qui est intéressant de souligner,
00:20c'est que Jean-Luc Mélenchon n'est pas sur la même ligne que Manuel Bompard,
00:22qui n'a non pas émis des excuses, mais quelques regrets.
00:26On ne va pas jusqu'à s'excuser à l'endroit de ceux
00:28qu'on caricature de manière antisémite.
00:30Et alors là, colère absolue de Jean-Luc Mélenchon,
00:34qui désormais veut choisir les questions des journalistes.
00:36Au nom de quoi me posez-vous cette question ?
00:38Ah non, ça ne m'étonne absolument pas.
00:39C'est la dérive d'un homme.
00:41Son parti est tout sauf démocratique.
00:44Il y a quand même une dérive aussi personnelle.
00:47C'est-à-dire que quand on commence par une perquisition
00:51à s'en prendre aux policiers,
00:53et qu'on termine en ne regrettant pas des caricatures antisémites,
00:57il y a les deux, il y a la stratégie politique
00:59et il y a la dérive aussi personnelle de Jean-Luc Mélenchon
01:02qui n'en finit pas de choquer.
01:04Le journaliste, c'est moi.
01:07C'est vous, Joseph-Mathis Caron ?
01:08C'est ce que dit Mélenchon. Le journaliste, c'est moi.
01:10En tout cas, c'est lui qui choisit les questions.
01:11Écoutez ce qu'il a répondu à nos confrères de France 3
01:13quand on leur a parlé de ces caricatures de Cyril Hanouna.
01:17Cyril Hanouna, est-ce que ça a été une erreur ou pas ?
01:20Écoutez, vous êtes radin ou pas ?
01:22Non, l'affiche Cyril Hanouna, c'est une erreur ou pas ?
01:24Mais écoutez, monsieur,
01:26pourquoi vous me posez cette question ?
01:28De quel droit ?
01:29De quel droit ? Qui vous êtes ?
01:30Vous m'accusez ?
01:32Est-ce que vous m'accusez ?
01:33Pas du tout.
01:34Alors, taisez-vous.
01:35Vous êtes en train de continuer une campagne
01:37qui a démarré à l'extrême droite.
01:38Il ne fallait pas publier ce visuel.
01:40Alors, attendez.
01:41Donc, maintenant, on demande à l'extrême droite
01:43ce qu'on peut publier ou pas.
01:44Vous pensez que la tête de M. Hanouna, comme la mienne,
01:47ne peut pas être caricaturée ?
01:49Moi, je suis caricaturé continuellement.
01:50Vous voulez que je vous montre les caricatures de Charlie Hebdo ?
01:52Et ça n'est pas de l'antisémitisme.
01:54Pourquoi ça serait de l'antisémitisme ?
01:56Ça suffit !
01:57Ça suffit, maintenant !
01:59Merci, Jean-Luc Mélenchon, d'avoir accepté notre invitation.
02:02Voilà. Alors, je n'aurais pas dit merci, personnellement,
02:05mais c'est hallucinant, cette séquence.
02:06La violence que dégage Jean-Luc Mélenchon,
02:09c'est absolument hallucinant.
02:11La violence et la haine.
02:12Et la haine. Alors, peut-être Rachel en premier,
02:13parce que de quel droit vous me posez une question ?
02:15En fait, on est journaliste, on pose les questions qu'on veut.
02:17Oui.
02:18Non.
02:20Pas selon lui, mais selon nous.
02:21Choisissent.
02:22Joseph, commencez, parce que là, vous êtes très en verbe.
02:25Il faut...
02:26Vous pouvez la parole à Rachel, c'est un risque.
02:27Oui, mais je note...
02:28De quel droit vous pouvez vous la poser ?
02:30Oui, taisez-vous, maintenant.
02:33Allez, Joseph, pourquoi ça vous semble...
02:34Non, Rachel.
02:35Non, non, pas du tout.
02:37Bon, les gars, allez-y, parce qu'on va perdre du temps, là.
02:38Je vais parler.
02:39Non, Rachel.
02:40Non, mais de toute façon, c'est la haine, la haine incarnée.
02:43Donc là, dans cette courte séquence,
02:45finalement, on n'a pas besoin de caricaturer Jean-Luc Mélenchon,
02:48aujourd'hui.
02:49En fait, le visuel qui sort de son parti,
02:52son comportement, ses mots,
02:54le fond, la forme, la cohérence,
02:56ce n'est que de la haine.
02:58Donc oui, il perd ses nerfs, effectivement,
03:00et puis après, on entend bien les éléments de langage lorsqu'il a parlé.
03:03C'est quoi votre question ?
03:05Pourquoi vous me posez cette question ?
03:06On a déjà entendu cette manière de retourner la question
03:10par Mathilde Panot, Manon Aubry, etc., etc.
03:13Alors, Joseph.
03:15Ça fait presque 20 ans que je connais Jean-Luc Mélenchon
03:17et moi, je crois qu'il n'y a jamais...
03:20Il n'y a jamais un moment où il perd ses nerfs.
03:23C'est-à-dire que tout, chez lui, est extrêmement calculé.
03:26C'est-à-dire qu'il s'en prend, évidemment.
03:28Ce qu'il veut, c'est faire un carton sur les journalistes.
03:30C'est d'ailleurs ce qu'il fait régulièrement.
03:32Il s'en sert de ce carton de journalistes
03:34pour essayer de trouver une réponse.
03:37Il n'y a pas de réponse.
03:38Cet affiché est antisémite, point barre.
03:40Donc il devrait simplement...
03:41Mais il ne peut pas, il ne peut pas s'excuser.
03:44Et donc, il revient à cette diatribe,
03:47à ce type de discours qui est un discours...
03:51En effet, il jette les journalistes en pâture.
03:53Mais quel est le corps social ?
03:56Quelle est la profession qu'LFI ne jette pas en pâture ?
03:59Tout le monde.
04:00Ils aiment bien dire du mal des journalistes
04:02et insulter les journalistes.
04:04Oui, mais bien sûr.
04:05C'est une constante depuis 20 ans.
04:07Mais pareil pour la police, pareil pour des quantités de personnes.
04:10Mais c'est vrai qu'il sait, de toute façon,
04:13que les journalistes, aujourd'hui, pardon de le dire sous cette forme,
04:16sont en mauvaise presse.
04:18Donc, évidemment, bien sûr.
04:19Et ça, il se dit, ça y est, je joue sur du velours et je le fais.
04:23Mais ça a marché jusqu'à présent.
04:24Ca a marché.
04:25Cogné sur les médias, ça a marché.
04:27Est-ce que ça va continuer à marcher très longtemps ?
04:29Mais, Laurence, là où cette foi est totalement hypocrite...
04:34Je ne vais pas vous apprendre comment ça fonctionne,
04:36les invitations en plateau de télévision.
04:37Il y a Jean-Luc Mélenchon ou son équipe qui demande une invitation.
04:40Evidemment.
04:41Donc, s'il vient s'asseoir pour parler avec un journaliste,
04:44c'est pour répondre à des questions.
04:45Donc, le jeu, c'est avec tous les invités.
04:47Mais ça, c'était préparé, cette séquence.
04:48Elle a été préparée.
04:49Sa réponse, elle a été préparée.
04:50Une extrême maîtrise.
04:51Et par ailleurs, sur le fond du sujet,
04:53moi, ce que je note, c'est que la France Insoumise
04:56a vraiment un énorme problème avec l'humilité.
04:58Ca se passerait dans n'importe quelle partie de droite.
05:00Il y aurait des gens virés,
05:02il y aurait des instructions immédiatement
05:03avec des excuses les plus plates
05:05pour surtout montrer que l'incident est circonscrit
05:08et qu'il n'y a plus de...
05:10Et il y en a trois. On a les noms.
05:12Les responsables de la communication, ils sont trois.
05:14Ils s'appellent Manuel Bompard, Sofia Chekirou,
05:16Bastien Parizeau, le directeur de la communication.
05:19Info de l'opinion, vendredi dernier,
05:20Bastien Parizeau était au courant
05:22que ce visuel pouvait être jugé antisémite
05:25parce qu'il l'est, antisémite,
05:26et il l'a publié quand même.
05:27Donc, on connaît ceux qui sont responsables.
05:29Manuel Bompard était l'invité hier.
05:30On l'a vu sur CNews Europe.
05:31Écoutez ce qu'il a dit.
05:32Il a dit que l'affiche, c'était une erreur
05:34à cause de l'intelligence artificielle.
05:36Écoutez-le.
05:41Une fois que cette image a été générée
05:43par cet outil d'intelligence artificielle,
05:46cette image n'a ensuite pas été modifiée
05:48pour la faire correspondre avec un certain nombre de codes graphiques
05:51que vous représentez à l'antenne
05:53et que je trouve évidemment totalement inacceptable.
05:56Est-ce que vous avez utilisé Groc ?
05:57Est-ce que la formation qui a été donnée est juste ?
06:00Et je vais même vous dire que c'est une erreur de l'avoir utilisée
06:02puisque, précisément, à La France Insoumise,
06:05nous avons normalement une règle
06:06qui est de ne pas utiliser les outils de l'intelligence artificielle
06:09pour de la conception graphique.
06:11Est-ce que c'est des excuses ou pas ?
06:12C'est un mensonge.
06:13Mais pas du tout.
06:14En plus, c'est absurde.
06:16De tous les outils d'intelligence artificielle qui existent,
06:18il y en a des français.
06:19Mistral, par exemple, ils vont choisir celui d'Elon Musk.
06:22C'est tout à fait crédible.
06:23La France Insoumise, son premier réflexe,
06:25c'est d'aller choisir l'outil d'Elon Musk.
06:27Donc on voit bien que tout ça s'inscrit en réalité dans l'autre chose,
06:30dans la fameuse stratégie de conflictualisation de tout.
06:33Elle est théorisée.
06:34Jean-Luc Mélenchon l'a théorisé.
06:35Il travaille avec Chantal Mouffe, cette philosophe qui dit
06:38qu'il faut pouvoir créer un peuple révolutionnaire.
06:41Il ne cède de travailler à ça.
06:43En plus, c'est un mensonge.
06:44C'est-à-dire que non seulement vous faites une caricature antisémite,
06:47vous ne vous excusez pas.
06:48Certains, un peu de regret.
06:50Jean-Luc Mélenchon, aucun.
06:51Manuel Bompard, avec quelques regrets.
06:52Et après, vous mentez.
06:54C'est-à-dire que la première image,
06:55l'avocat de Cyril Hanouna l'a parfaitement démontré.
06:58Et Olivier Benkemoun, notre journaliste, l'a ensuite aussi...
07:01A fait la démonstration.
07:02A fait la démonstration.
07:03Donc la première image est effectivement générée
07:05par l'intelligence artificielle,
07:07sauf que cette première image ne correspond pas
07:09à l'affiche de la France Insoumise,
07:10puisque la France Insoumise a modifié la première image
07:13générée par l'intelligence artificielle,
07:16mettant...
07:17Retouchant les oreilles de Cyril Hanouna,
07:19retouchant son nez,
07:20ajoutant plus de noirceur sur l'image,
07:24montrant ses dents exactement comme l'affiche de Joseph Goebbels,
07:28le juif éternel.
07:29Donc ils ont modifié l'image générée par l'intelligence artificielle.
07:33Quand vous demandez Cyril Hanouna en colère,
07:35vous ne recevez pas l'image qui est sur l'affiche de la France Insoumise.
07:39Donc c'est un mensonge.
07:40En plus, ils mentent dans leur ligne de défense.
07:43J'aimerais bien savoir d'ailleurs ce qu'ils ont,
07:45parce qu'ils ne retouchent pas pour l'intelligence artificielle,
07:47ce qu'ils ont demandé en plus.
07:49Moi, j'aimerais savoir ce qu'ils ont demandé en plus.
07:50Oui, Cyril Hanouna en colère.
07:51Pour avoir ça, il fallait demander Cyril Hanouna très en colère.
07:54Après, pour obtenir l'image antisémite, j'aimerais savoir...
07:56Mais non, c'est eux qui l'ont modifiée, Joseph,
07:58c'est ce que je vous explique.
07:59A la main, oui.
08:00A la main, parce que je pensais qu'ils avaient au contraire...
08:02A l'ordinateur, non, non, à l'ordinateur.
08:04Avançons.
08:05Joseph.
08:06Juste un mot.
08:07C'est eux qui l'ont modifiée.
08:09Dans l'intervention de Jean-Luc Mélenchon,
08:12évidemment, il parle tout de suite, il ne veut pas s'empêcher,
08:16est-ce que je ne suis pas caricaturé dans Charlie Hebdo ?
08:18Bah oui.
08:19Toujours et rien à Charlie Hebdo.
08:21Charlie Hebdo, c'est un journal de caricature.
08:23Donc évidemment, il est caricaturé dans Charlie Hebdo.
08:26Et qui n'est pas une personne.
08:27Toujours s'en prendre à Charlie Hebdo, c'est leur obsession.
08:31Il faut le savoir.
08:32Pourquoi c'est leur obsession ?
08:34Parce qu'en raison de la défense...
08:36Parce que Charlie Hebdo est à la pointe du combat
08:38contre l'islamisme et l'antisémitisme.
08:39On est bien d'accord.
08:41Quand je vous parlais de dérive d'un homme,
08:42c'est lui qui a fait l'éloge Funab de Charbes.
08:43Donc on passe de l'homme qui fait l'éloge de Funab de Charbes
08:46à celui qui cible Charlie deux fois de suite.
08:49Tout ça, c'était pour une manifestation qui aura lieu quand ?
08:52Le 22 mars, c'est-à-dire samedi.
08:54Et maintenant, je vois que la France Insoumise
08:55communique sur les personnalités, comme Annie Ernaud, par exemple,
08:59qui vont être à cette manifestation.
09:02Il faut dire les choses.
09:03Cette manifestation n'est pas une marche contre l'extrême droite.
09:05Déjà, ceux qui y sont en seront les héritiers,
09:08puisqu'ils y sont à l'appel d'une affiche qui était exposée
09:12ou qui aurait pu être exposée sous le régime de Vichy.
09:14Donc, il faut le dire clairement,
09:16ces plans tus qu'a été au monde pendant plusieurs décennies,
09:19qu'il a le mieux résumé et le mieux dessiné sur ses réseaux sociaux,
09:22cette marche est devenue une marche antisémite.
09:25Donc ceux qui s'y rendent sont complices
09:29des affiches qui ont été faites pour appeler à ce rassemblement
09:31et qui sont antisémites.
09:33Il faut arrêter de dire que...
09:34Comment voulez-vous que cette marche soit une marche contre le racisme
09:37quand vous avez été mis en cause ?
09:38Alors, ils ont mis du temps à se réveiller,
09:39mais enfin, ils se sont quand même réveillés sous la pression,
09:41par SOS Racisme.
09:42Donc c'est ça, c'est une marche contre le racisme,
09:44alors qu'ils ont été mis en cause pour une affiche antisémite.
09:46Par SOS Racisme ?
09:47Je voudrais juste répondre à ce qu'a dit Manuel Bompard hier,
09:52parce qu'il dit, à un moment donné,
09:54jamais on va caricaturer quelqu'un au regard de sa religion.
09:59Sauf que ce visuel,
10:00qui est le descendant des visuels générés par Goebbels lui-même,
10:06en fait, il veut reprendre le cliché du juif de l'époque.
10:11Et le juif de l'époque, ce n'était pas par rapport à la religion juive,
10:15mais par rapport aux Juifs en tant que, entre guillemets, race impure.
10:19Donc il ne faut pas qu'ils nous manipulent avec des histoires de religion.
10:23On est dans complètement autre chose.
10:25De toute façon, il y a deux choses.
10:26Je pense qu'il y a une vraie stratégie à soumettre,
10:28au-delà de la conflictualisation, d'envoyer des signaux,
10:31des signaux à bas bruit, sauf que là, ils se sont pris les pieds dans le tapis.
10:33On appelle ça la stratégie du dog whistle.
10:35C'est son que seul il y a des sifflets, que seuls les chiens entendent.
10:38Et là, ils savent envoyer des signaux pour les antisémites,
10:41mais sans que ça soit forcément perçu par la population générale.
10:43Sauf que là, ça a été perçu par tout le monde.
10:45C'est le premier point.
10:46Et deuxième point, moi, je me dis qu'il suffit de remplacer le mot extrême droite.
10:49Écoutez tous les discours de la France insoumise.
10:51Vous remplacez le mot extrême droite par le mot ennemi de la nation,
10:54ou ennemi de la patrie.
10:55Et là, vous comprenez qu'en réalité, les fascistes d'aujourd'hui,
10:58ce sont eux.
10:59Écoutez tous leurs discours.
11:00Regardez cette affiche.
11:02C'est exactement la même rhétorique que celle des fascistes des années 30,
11:07que ce soit en Allemagne, que ce soit en Italie.
11:09On écoute juste de l'ami Julien Drey, qui connaît bien Jean-Luc Mélenchon,
11:11qui a fait un livre là-dessus,
11:13qui dit qu'évidemment, il n'y a pas une affiche qui sort
11:16sans que Jean-Luc Mélenchon l'ait regardée avant.
11:18La réalité...
11:20Je m'apposais à aller chercher l'intelligence artificielle.
11:22Il se trouve quand même que je sais un petit peu
11:24comment travaille Jean-Luc Mélenchon.
11:26Il n'y a pas une affiche qui sort comme ça sans qu'il l'ait regardée.
11:29Ça n'existe pas, ça.
11:31Ce n'est pas un parti décentralisé où chacun fait ce qu'il veut.
11:34Surtout quand c'est une campagne nationale centrale, comme on dit,
11:37en vue d'une manifestation très importante le 22 mars.
11:40Tout le matériel de communication est vu par la direction politique.
11:44Ce n'est pas le dernier standardiste
11:47ou la dernière standardiste qui décide.
11:49Tout ça a été...
11:50Il y a eu une imprimature, comme on dit.
11:53C'est-à-dire un bond attiré.
11:54Le bond attiré est donné par la direction politique.
11:57Et ce qui est plus grave, c'est que je pense qu'au départ,
11:59ils ont cru que c'était un bon coup.
12:02Et ils se sont rendus compte que c'est un bon coup
12:04parce qu'ils sont tellement habitués aujourd'hui à tous ces codes,
12:08à toute cette dénonciation, à toutes ces...
12:10Que pour eux, c'était un bon coup.
12:12Voilà. Julien Dray, Gauthier Hirsch et Eliott Deval.
12:14Bien sûr.
12:15Il n'y a pas un parti plus autoritaire que la France insoumise en interne.
12:18C'est-à-dire que c'est un parti qui prône la 6e République,
12:21plus de démocratie, plus de décentralisation,
12:25plus de verticalité.
12:27Il n'y a pas un parti plus d'horizontalité.
12:30Il n'y a pas un parti moins démocratique qu'en interne.
12:34Il n'y a pas d'élection interne où c'est très flou,
12:36comme Emmanuel Boupard est devenu coordinateur en chef de la France insoumise.
12:41Et souvenez-vous la purge.
12:42La purge aux dernières législatives.
12:44Raquel Garrido, Alexis Corbière, Clémentine Autain,
12:47parce qu'ils s'étaient simplement opposés au retour d'Adrien Quatennens.
12:50Allez, petite parenthèse Mélenchon fermée.

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