Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros, ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30 comme tous les matins et puis jusqu'à 10h30 sur CNews.
00:00:08Il éructe, il menace, il vocifère au journaliste de France 3 qui lui pose la question, je cite précisément l'affiche Cyril Hanouna, c'est une erreur ou pas ?
00:00:20Jean-Luc Mélenchon répond, pourquoi vous me posez cette question ? De quel droit ? Qui êtes-vous ? Et de continuer, vous m'accuser, vous m'accuser ?
00:00:28Alors taisez-vous. On peut analyser la nouvelle sortie de Mélenchon comme un énième dérapage qui continue une stratégie de tout conflictualiser, créer le buzz,
00:00:38La République c'est moi, dit un jour le satrap de la France insoumise. On peut y voir surtout une dérive personnelle d'un monsieur de 73 ans,
00:00:47longtemps resté dans l'ombre des piliers du parti socialiste et qui ces dernières années approche le soleil au point de se brûler.
00:00:54François Mitterrand méprisait cet ancien trotskiste qu'il maintenait à distance et instrumentalisait quand il le fallait.
00:01:01La chute de la gauche républicaine a offert à ce battleur populiste une place de gourou des estrades, le voici hurlant à la révolution bolivarienne
00:01:11ou invitant à la levée des quartiers qu'il drague comme un électorat de substitution.
00:01:16L'affiche qui représente Cyril Hanouna est une ignominie que Jean-Luc Mélenchon ne s'est pas condamné.
00:01:22La France insoumise apparaît davantage isolée au point que même Édouard Plenel a condamné cette iconographie.
00:01:30Et dire que c'est pour cet homme, pour cette formation que de Gabriel Attal à François Hollande en passant par Édouard Philippe,
00:01:38le camp républicain a voté en 2024 aux dernières élections législatives pour faire barrage au fascisme,
00:01:46comme il disait, sans voir ou feindre de voir que le fascisme n'est pas toujours là où il le croit.
00:01:53Il est 9h01, Chana Lusso.
00:02:07Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:09Donald Trump parlera à Vladimir Poutine.
00:02:11Demain, il l'a annoncé à ses dernières heures à des journalistes à bord de l'avion présidentiel.
00:02:16Donald Trump précise que des partages auraient été évoqués entre la Russie et l'Ukraine,
00:02:21des partages de terres mais aussi d'usines électriques.
00:02:24Pour l'heure, je rappelle que Vladimir Poutine n'a toujours pas accepté le cessez-le-feu de 30 jours proposé par les États-Unis et validé par Kiev.
00:02:31La proposition de loi pour lutter contre le narcotrafic arrive aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
00:02:37Si le texte a été adopté à l'unanimité au Sénat, les débats entre députés s'annoncent houleux.
00:02:42Parmi les mesures phares, la création d'un parquet national anticriminalité organisé
00:02:47et des prisons de haute sécurité pour les narcotrafiquants les plus dangereux de France.
00:02:51Et puis cette information de la nuit, l'actrice belge Émilie Deken a succombé hier soir à un cancer rare du système endocrinien.
00:02:59Elle avait 43 ans. Cette mère de famille avait passé plusieurs jours en soins palliatifs à l'hôpital Gustave-Roussy.
00:03:05Émilie Deken avait été révélée à 18 ans dans Rosetta, un rôle qui lui avait valu le prix d'interprétation féminine au festival de Cannes.
00:03:13C'était en 1999. Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous Pascal.
00:03:18Merci Shana, c'est tellement triste parce que c'est une immense actrice.
00:03:21Et pour ceux qui n'ont pas vu Pas son genre, qui est un film de Lucas Bellevaux, c'est un des plus jolis films que j'ai vu ces dernières années.
00:03:27Elle ne joue pas Émilie Deken, elle est. Elle produit de l'émotion. C'est une actrice absolument formidable.
00:03:37C'est Patrick Devers, c'est Romy Schneider. Ce sont des gens qui ne jouent pas, qui sont en fait.
00:03:43Et qui produisent cette émotion qu'on aime tant lorsqu'on va au cinéma.
00:03:47Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait aussi. Vous l'avez fait une très belle performance pour laquelle elle avait eu un César d'ailleurs.
00:03:52Exactement. Et puis Rosetta, bien sûr, des fameux frères d'Ardenne.
00:03:56On attend d'ailleurs la sélection de Cannes. Je ne doute pas que les frères d'Ardenne soient présents dans la sélection de Cannes.
00:04:02Parce qu'il y a parfois des films, je le dis en m'amusant, mais c'est vrai que Rosetta est un film formidable.
00:04:08Sarah Salman est avec nous, Georges Fenech, Vincent Herouet, Joachim Lefloch, Imad et Thomas Bonnet.
00:04:13Évidemment l'info du matin, c'est la petite déclaration de Trump. Annonce mardi et ce qui nous survend l'affaire.
00:04:18Je vous propose d'écouter le président des Etats-Unis.
00:04:25Tout se passe bien avec la Russie. On pourra peut-être annoncer quelque chose mardi.
00:04:33Je parlerai avec le président Poutine demain.
00:04:37On a beaucoup travaillé ce week-end. On verra si on peut arrêter cette guerre.
00:04:42Peut-être que oui, peut-être que non, mais on a une grande chance que oui.
00:04:48Quelle concession fera Poutine pour conclure l'affaire ?
00:04:53On parlera de territoires, beaucoup de territoires, très différents depuis l'avant-guerre.
00:05:00On parlera de centrales d'énergie, c'est une grande question.
00:05:08Beaucoup de sujets ont été abordés par les deux parties.
00:05:13On parle déjà de diviser certains avoirs et ils travaillent sur cela.
00:05:19M. Hervouët, d'abord je vous remercie parce que vous êtes là tous les matins pour nous éclairer d'une situation qui n'est pas toujours simple.
00:05:27Et évidemment quand on sort de la maison le week-end, il y a beaucoup de gens qui me disent « M. Hervouët, c'est formidable ».
00:05:34C'est très bien. La semaine commence bien.
00:05:38Je suis content d'écouter vos explications et qu'ils trouvent une cohérence à long terme. C'est ça qui est intéressant.
00:05:43Essayons, essayons. Après les négociateurs en délégation en Arabie Saoudite, après les coups de fil entre ministres Lavrov et Roubiot se parlent tout le temps visiblement.
00:05:56Maintenant c'est place au patron, le shérif d'un côté et de l'autre Poutine dont personne ne conteste l'autorité.
00:06:05J'ai trouvé que les déclarations dans l'avion qui leur amenait de Floride à Washington hier soir étaient d'un optimisme assez prudent quand même.
00:06:13Il dit qu'ils ont parlé de beaucoup de choses.
00:06:16Mais il reste quand même modérément, il reste très raisonnable. Je ne sais pas si vous avez noté la même chose que moi sur ce ton.
00:06:24Là effectivement ce n'est pas un ton très Trumpien puisqu'il dit peut-être bien que oui, peut-être bien que non.
00:06:29Exactement. La chose qui est évidente à écouter le Kremlin, c'est qu'il campe sur une position qui est extrêmement ferme.
00:06:38C'est-à-dire qu'il faut la neutralité absolue de l'Ukraine, que l'équipe au pouvoir actuellement, donc Zelensky, débarrasse le plancher.
00:06:50Et ils exigent aussi évidemment l'annexion des cinq régions qu'ils ont conquis.
00:06:54Et sur le plan militaire ils font le forcing en ce moment pour arriver à la table des discussions en position de force.
00:07:00Et ça c'est la prise de Kourtsk.
00:07:02Il est urgent d'attendre.
00:07:04La reprise, la reconquête de la région de Kourtsk. Il est urgent d'attendre.
00:07:08Ça veut dire en tout cas juste d'un mot, c'est que ça risque d'être long. On va croire que tout ça va se régler.
00:07:16Je vous rappelle que durant la guerre du Vietnam, les négociations pour le cessez-le-feu ont duré cinq ans.
00:07:23Oui. Et alors là il a fallu un mois pour convaincre Volodymyr Zelensky. Il faudra autant de temps j'imagine pour décider Vladimir Poutine à déclarer le cessez-le-feu.
00:07:35On peut imaginer qu'on s'achemine vers une partition.
00:07:39J'ai entendu le mot de partage.
00:07:42Ça c'est évidemment convenu.
00:07:44Si c'est le prix de la paix.
00:07:46Jamais les Russes ne rendront la Crimée de Montgré ou le Donbass.
00:07:50Ce qu'ils ont pris sur le terrain, ils le garderont.
00:07:54Ça c'est le premier sujet du jour.
00:07:56Le deuxième sujet du jour, très rapidement parce que le président américain Trump a indiqué cette nuit qu'il parlerait demain à Vladimir Poutine.
00:08:04Je veux dire, ce qui se passe au Yémen peut nous intéresser.
00:08:08Et je voulais là aussi que vous décryptiez ce qui s'est passé puisque les rebelles Houthis du Yémen soutenus par l'Iran ont revendiqué dimanche et lundi deux attaques contre un porte-avions américain en mer rouge.
00:08:19Ce n'est pas confirmé. Ils ont soit disant tapé à coups de missiles et de drones Harry Truman qui tente de sécuriser ce coin de la mer.
00:08:28Ce coin où il y a un trafic maritime incroyable.
00:08:33Les Houthis avaient arrêté de harceler les navires au loin quand une trêve a été conclue entre Israël et le Hamas.
00:08:42Étant entendu que c'est les Houthis, c'est cette espèce de rébellion chiite qui a pris le contrôle du Yémen et qui est le troisième pôle de la résistance.
00:08:50Il y avait le Hamas, le Hezbollah et les Houthis.
00:08:53C'est un instrument de l'Iran évidemment les Houthis.
00:08:55Mais ils sont puissants. Ils font la guerre depuis dix ans. Ils ont une armée de 800 000 hommes.
00:09:01Ils ont des moyens incroyables, une capacité de nuisance terrible. Ils sont endurcis par la guerre.
00:09:07C'est un pays qui est ravagé par la guerre.
00:09:09Et donc quand Donald Trump leur dit je vous promets l'enfer.
00:09:13Alors ça franchement il ne faudra pas qu'il se lève de bonheur pour les renvoyer à l'âge de pierre parce qu'ils sont déjà à l'âge de pierre.
00:09:18Il y a déjà des centaines de milliers de réfugiés.
00:09:21D'ailleurs à l'âge de pierre ils n'en sont jamais véritablement sortis au Yémen.
00:09:23Donc il y a une situation qui est...
00:09:26Il tempête, il les a bombardés et les autres ripostent en canardant l'armada américaine.
00:09:31C'est une métaphore évidemment de l'âge de pierre que vous utilisez.
00:09:34Ils n'en sont pas sortis et bien évidemment il faut la prendre comme ça.
00:09:38Ils lancent des missiles donc ils ne sont pas avec des silex.
00:09:41Il faut la prendre comme ça et ne pas y voir autre chose.
00:09:44Je pense bien évidemment, le modérateur que je suis comme vous le savez...
00:09:48Il y a une très belle langue au Yémen.
00:09:50L'arabe au Yémen qui est parlé est magnifique.
00:09:54Il y a une architecture intéressante.
00:09:56J'entends. Et puis la troisième chose que je voulais vous montrer,
00:09:59c'est le pape François qui a célébré la Sainte Messe dans la chapelle de l'appartement situé au dixième étage de la polyclinique Djemelli.
00:10:05Il y a sa première photo qu'on voit du pape et effectivement il y a beaucoup d'interrogations sur le pape François.
00:10:11Est-ce que...
00:10:13Oui.
00:10:14Certes.
00:10:16Merci de cette précision.
00:10:17C'est une photo de dos.
00:10:19Oui, c'est entendu.
00:10:21Ce n'est pas le genre de photo qui rassure, c'est le contraire.
00:10:23Oui, j'entends bien mais j'aimerais peut-être qu'on n'ironise pas forcément.
00:10:27Je n'ironise pas du tout mais on est en carême.
00:10:29L'humidité est de bon ton.
00:10:33Au bout de 40 jours, il y a la résurrection.
00:10:35Pour le Saint-Père, visiblement, il souffre beaucoup quand même.
00:10:39Oui et cette photo a été mise sur les réseaux hier.
00:10:43Jean-Luc Mélenchon.
00:10:45Vous n'êtes pas d'accord, c'est incroyable de montrer une photo pareille.
00:10:47C'est quand même très étrange.
00:10:49Il y a deux manières de la voir effectivement.
00:10:51Soit de donner une nouvelle rassurante parce que le pape, il n'est pas lité.
00:10:56Il est conscient, il n'est pas lité.
00:11:00Donc ça c'est une information.
00:11:02Et puis vous, vous l'interprétez manifestement.
00:11:04On nous dit qu'il a célébré la messe.
00:11:06Oui.
00:11:08On le voit devant un hôtel qui est vide.
00:11:10Il n'y a pas de calice, il n'y a pas d'hostie.
00:11:12On ne fait pas de photo d'ailleurs pendant la consécration.
00:11:14On ne fait pas de photo pendant la messe en général.
00:11:16On le voit photographier le dos passif dans sa chaise roulante.
00:11:21La communication du Vatican depuis deux mois, elle est vraiment très étonnante.
00:11:27C'est sûr que ça ne le met pas beaucoup en valeur.
00:11:29Ce n'est pas une chapelle, c'est une pièce qui est attenante à sa chambre à l'hôpital.
00:11:32Oui, c'est ça.
00:11:34Voilà ce que vous pouvez dire sur ces trois actualités très rapidement.
00:11:37Je voulais qu'on parle de Jean-Luc Mélenchon parce que vraiment,
00:11:40ce qui est toujours sidérant d'ailleurs c'est que si,
00:11:43et on passe notre temps à dire ça,
00:11:46mais si c'était quelqu'un d'autre de Jean-Luc Mélenchon
00:11:48qui dans une émission de télévision avait attaqué comme ça un journaliste,
00:11:51vous verriez que toutes les sociétés de journalistes de France vont debout.
00:11:54Personne n'a parlé comme cela, ni Georges Marchais ne parlait comme ça,
00:11:59parce qu'il y avait quand même une part de second degré chez Georges Marchais
00:12:01lorsqu'il invectivait Jean-Pierre Elkabbach ou Alain Duhamel,
00:12:04ni Jean-Marie Le Pen, sauf à une tribune une fois,
00:12:06Jean-Marie Le Pen qui avait désigné Anne Sinclair,
00:12:09qui avait désigné Jean-Pierre Elkabbach, je crois,
00:12:11et c'était la seule référence vraiment, c'est celle-là,
00:12:15et même Jean-Marie Le Pen dans l'échange avec les journalistes
00:12:18n'était pas, me semble-t-il...
00:12:21C'est populaire.
00:12:23Il n'a jamais existé.
00:12:25Je crois.
00:12:27Il n'a jamais existé.
00:12:29Jean-Pierre nous l'a dit.
00:12:31D'ailleurs, je fais une parenthèse,
00:12:33Nicolas Vril a sorti un livre très émouvant sur Jean-Pierre Elkabbach
00:12:36sur ce plateau.
00:12:38Exactement, son épouse, où elle raconte ses années de bonheur
00:12:41avec une très belle photo, d'ailleurs, en couverture du livre,
00:12:44où Jean-Pierre est très beau,
00:12:46et Nicolas Vril est très belle également.
00:12:48Elle a la main sur son épaule.
00:12:51C'est vraiment une très très belle photo d'un très beau couple.
00:12:55Je voudrais qu'on écoute Jean-Luc Mélenchon hier.
00:12:57Alors, il était avec Francis Le Tellier,
00:13:00qui est placide,
00:13:02qui pose simplement une question...
00:13:05Vous imaginez, s'il venait sur ce plateau, Jean-Luc Mélenchon,
00:13:08il est possible que ça se terminerait ?
00:13:10Il partirait, je pense.
00:13:12Ou alors il ne supporterait peut-être pas la contradiction.
00:13:14Si, il ne supporterait pas la contradiction et il partirait.
00:13:16Il ne viendra pas.
00:13:18La dernière fois qu'il est venu sur le plateau de CNews,
00:13:21je me souviens très bien,
00:13:23on était dans un autre établissement
00:13:25et il y avait une dame en régie
00:13:28qui hurlait en régie
00:13:30parce qu'on passait des images qui ne le convenaient pas.
00:13:32Ça devait être où son attaché de presse.
00:13:34On n'a jamais eu ça en régie.
00:13:36Et en sortant...
00:13:38Quelqu'un de ses équipes entrait dans la régie.
00:13:40Je ne savais pas que c'était possible.
00:13:42Donc il hurlait parce qu'on avait mis l'image,
00:13:45la fameuse image,
00:13:47La République c'est moi, donc il hurlait.
00:13:49Et en sortant, mais il était dans un état.
00:13:51Et je pense que là, on n'est pas dans la stratégie politique,
00:13:53on est dans quelqu'un qui ne se maîtrise pas.
00:13:55C'est une intolérance à la frustration
00:13:57et il ne supporte pas que ça ne se passe pas comme il l'a décidé tout simplement.
00:13:59Exactement, qu'il ne se maîtrise pas ou qu'il ne se maîtrise plus.
00:14:01Donc voyez la séquence de France 3 d'hier
00:14:04et c'est l'enconfrère que je salue.
00:14:06Tapez le télier.
00:14:08Regardez ce que vous êtes en train de faire.
00:14:10L'extrême droite accuse,
00:14:12puis ça monte dans la sphère Bolloré,
00:14:14puis tous les gentils comme vous et les autres disent
00:14:16oh quand même il y a un problème,
00:14:18c'est-à-dire que vous nous recollez la pancarte.
00:14:20C'est exactement comme ça qu'on fait pour attribuer une étiquette.
00:14:22Par exemple, vous êtes radin,
00:14:24tout le monde le sait, personne ne le dit.
00:14:26Cyril Hanouna, est-ce que ça a été une erreur ou pas ?
00:14:28Ecoutez, vous êtes radin ou pas ?
00:14:30Non, l'affiche Cyril Hanouna, c'est une erreur ou pas ?
00:14:32Mais écoutez monsieur,
00:14:34vous me posez cette question, de quel droit ?
00:14:36De quel droit ? Qui vous êtes ?
00:14:38Vous m'accusez ?
00:14:40Est-ce que vous m'accusez ?
00:14:42Alors taisez-vous, vous êtes en train de continuer une campagne
00:14:44qui a démarré à l'extrême droite.
00:14:46Il ne fallait pas publier ce visuel.
00:14:48Alors attendez.
00:14:50Donc maintenant on demande à l'extrême droite
00:14:52ce qu'on peut publier ou pas.
00:14:54Vous pensez que la tête de monsieur Hanouna,
00:14:56comme la mienne, ne peut pas être caricaturée ?
00:14:58Moi je suis caricaturé continuellement.
00:15:00Vous voulez que je vous montre les caricatures de Charlie Hebdo ?
00:15:02Et ce n'est pas de l'antisémitisme.
00:15:04Ça suffit maintenant.
00:15:06Merci Jean-Luc Mélenchon
00:15:08d'avoir accepté notre invitation dans Dimanche en politique.
00:15:10Tout de suite, l'actualité de la mi-journée.
00:15:12Bonne après-midi, merci.
00:15:14Bon dimanche et à la semaine prochaine.
00:15:16Alors Jérôme Guedj a tweeté, je le connais par cœur,
00:15:18ça sonne tellement faux, la pseudo-indignation.
00:15:20C'est si coûteux de reconnaître une erreur
00:15:24qui du coup n'en est plus une,
00:15:26mais une stratégie délibérée de transgression permanente.
00:15:29À nouveau le dégoût.
00:15:31Laurent Wauquiez, Après la République, c'est moi.
00:15:32Mélenchon veut décider des questions des journalistes.
00:15:35Oui, Mathieu Vallée, il y a beaucoup de...
00:15:37Alors même Edwi Plenel.
00:15:39Soit LFI était conscient du caractère antisémite de l'affiche
00:15:41et l'a tout de même validé par provocation et c'est dramatique,
00:15:43soit personne dans la chaîne de décision n'en était conscient
00:15:46et alors c'est affolant d'inculture visuelle et historique.
00:15:49Je vous propose d'ailleurs d'écouter Julien Dray qui est sur cette ligne.
00:15:52La vérité c'est que je m'oppose à aller chercher l'intelligence artificielle.
00:15:57Il se trouve que je sais un petit peu comment travaille Jean-Luc Mélenchon.
00:16:00Il n'y a pas une affiche qui sort comme ça sans qu'il l'ait regardée.
00:16:04Ça n'existe pas ça.
00:16:06Ce n'est pas un parti décentralisé où chacun fait ce qu'il veut.
00:16:08Surtout quand c'est une campagne nationale centrale comme on dit
00:16:12en vue d'une manifestation très importante le 22 mars.
00:16:15Tout le matériel de communication est vu par la direction politique.
00:16:18Ce n'est pas le dernier standardiste ou la dernière standardiste qui décide.
00:16:23Tout ça a été...
00:16:25Il y a eu une imprimature comme on dit.
00:16:27C'est-à-dire un bon attiré.
00:16:28Le bon attiré est donné par la direction politique.
00:16:32J'entends qu'ils disent que c'est un visuel et non une affiche.
00:16:35Même un visuel.
00:16:37Sur les réseaux sociaux.
00:16:39Il y a un contrôle politique.
00:16:41Vous voyez que je me fais l'avocat de la France Insoumise.
00:16:43J'espère être bon.
00:16:45Je ne sais pas si vous êtes bon mais moi je sais comment marche cette organisation centralisée,
00:16:48disciplinée et qui n'est pas autogérée.
00:16:50Ce n'est pas le centralisme des bonheurs.
00:16:52C'est une expression de Mélenchon ça.
00:16:54Centralisme des bonheurs.
00:16:56Ce qui lui permet à lui d'être le chef de tout.
00:16:58Et ça a été visé.
00:17:00Et ce qui est plus grave, c'est que je pense qu'au départ ils ont cru que c'était un bon coup.
00:17:03Et ils se sont rendus compte que c'est un bon coup.
00:17:07Parce qu'ils sont tellement habitués aujourd'hui à tous ces codes,
00:17:10à toute cette dénonciation,
00:17:12que pour eux c'était un bon coup.
00:17:14M. Bompard était là hier.
00:17:16Alors taisez-vous El-Kamash, c'est de Thierry Leluron.
00:17:19M. Bompard était là hier.
00:17:21C'est Valéry Exper qui me le rappelle.
00:17:23M. Bompard était sur le plateau hier.
00:17:24Et il a expliqué ce qu'on a vérifié quand même et qui paraît très contestable.
00:17:31Comment avait été faite cette affiche avec l'intelligence artificielle.
00:17:34Groc.
00:17:36Et c'est de la faute d'Elon Musk.
00:17:38C'est ça qu'on comprend.
00:17:40C'est démenti par l'enquête d'Olivier Benkemi.
00:17:43Oui mais c'est sa justification.
00:17:45C'est pas une équipe de mes sujets, c'est pas possible.
00:17:48Donc écoutez, d'abord M. Bompard.
00:17:49Nous avons fait le choix de représenter un certain nombre de personnalités
00:17:54qui sont pour nous des figures de l'extrême droite mondiale
00:17:57ou des relais médiatiques des idées de l'extrême droite.
00:18:00Et parmi ces personnalités, il y a Cyril Hanouna,
00:18:04mais nous en avons représenté d'autres.
00:18:06Il y avait M. Trump, il y avait M. Millet, il y avait Pascal Praud.
00:18:10Pour prendre ces exemples-là.
00:18:12Et que l'ensemble de ces figures ont été représentées,
00:18:14identifiées avec les mêmes codes graphiques,
00:18:16avec les mêmes méthodes de conception de ces figures.
00:18:17Et évidemment sans aucune modification ultérieure de ces images.
00:18:21Et évidemment avec aucune volonté de cibler quelques personnes que ce soit
00:18:25en raison de sa confession religieuse.
00:18:27Une fois que cette image a été générée par cet outil d'intelligence artificielle,
00:18:32cette image n'a ensuite pas été modifiée pour la faire correspondre
00:18:36avec un certain nombre de codes graphiques que vous représentez à l'antenne
00:18:40et que je trouve évidemment totalement inacceptable.
00:18:43Est-ce que vous avez utilisé Groc ?
00:18:44Est-ce que l'information qui a été donnée est juste ?
00:18:47Et je vais même vous dire que c'est une erreur de l'avoir utilisée.
00:18:50Puisque précisément à La France Insoumise, nous avons normalement une règle
00:18:54qui est de ne pas utiliser les outils de l'intelligence artificielle
00:18:57pour de la conception graphique.
00:18:59Voilà, on a vérifié.
00:19:01Et en fait ce qu'on fait là, mais personne ne le fait dans la presse française.
00:19:04Personne ne vérifie.
00:19:06Le fameux Check News de nos amis Libération, ils devraient le faire.
00:19:09Et puis d'autres émissions.
00:19:11Mais personne ne le fait.
00:19:13C'est toujours pareil, le privilège rouge.
00:19:15Encore un plan comptant, les justifications de Jean-Luc Mélenchon.
00:19:18Alors, écoutons à notre ami Olivier Benkemoun,
00:19:20puisque lui est allé sur l'intelligence artificielle,
00:19:23pour savoir comment ça se passe.
00:19:25Pour générer, et je dis bien générer, c'est-à-dire fabriquer une image comme celle-là,
00:19:30il a fallu plusieurs étapes.
00:19:32Une étape humaine, mais à la base, il y a d'abord une requête
00:19:36auprès d'une intelligence artificielle.
00:19:38Regardez, on va commencer par demander à Groc,
00:19:40qui est l'intelligence artificielle que l'on trouve sur l'application X,
00:19:45génère une image de Cyril Hanouna énervée avec des archétypes antisémites.
00:19:50Et la machine, l'intelligence artificielle, va générer plusieurs images.
00:19:55Voilà les images, je peux aller encore plus loin, je peux lui dire en colère furieuse.
00:20:00Je peux rajouter ça par exemple, et on va voir ce que ça donne.
00:20:02Il y a celle-là par exemple, il a même mis une kippa, l'intelligence artificielle.
00:20:05Bon, moi j'ai choisi cette photo,
00:20:08mais ça ne suffit pas pour arriver jusqu'au résultat de cette affiche,
00:20:12donc il faut passer à présent par une intervention humaine.
00:20:15L'image désormais est entre les mains d'un graphiste,
00:20:19alors celui-là, il n'est pas de LFI,
00:20:21et ce graphiste, en modifiant la couleur, d'abord en passant l'image en noir et blanc,
00:20:25puis en travaillant sur les traits, en étirant le visage,
00:20:28en changeant le fond, en modifiant également la forme de la bouche,
00:20:32et bien on va arriver à cette image.
00:20:33Voici donc l'affiche de LFI, voici ce qu'on a obtenu nous.
00:20:38Il faut retenir que oui, il y a une intelligence artificielle,
00:20:41mais derrière il y a forcément l'intervention d'un graphiste,
00:20:45donc une volonté humaine pour arriver à cette affiche de 1940 du péril juif.
00:20:51Le fact-checking est accablant et on voit que LFI,
00:20:54en plus de produire des affiches indécentes, ajoute la lâcheté à tout ça.
00:20:59Rien n'est jamais de leur faute, ils se défaussent constamment.
00:21:01C'est la faute de Musk, c'est la faute du groupe Bolloré,
00:21:05tout ça parce qu'ils sont extrêmement gênés,
00:21:08parce qu'ils ne veulent pas mettre des mots sur leur cynisme à caractère électoraliste.
00:21:12Alors je pense que les Français ne sont pas dupes,
00:21:14d'ailleurs il y a 72% d'entre eux qui pensent que LFI attise la violence aujourd'hui,
00:21:18un chiffre qui a augmenté de 12% en un an.
00:21:21Par contre c'est efficace peut-être auprès du système médiatique,
00:21:23qui en effet a une complaisance inouïe à l'endroit de la France insoumise.
00:21:26Quand même Jean-Michel Apaxi, vous prenez le boulot.
00:21:27Jean-Michel Anouna a eu raison de déposer plainte,
00:21:30parce que nous aurons une audience contradictoire
00:21:33avec les éléments de preuve qui vont être apportés
00:21:35à l'audience sur la bonne ou la mauvaise foi de LFI.
00:21:38Rien que cela, connaître la vérité s'il vous plaît,
00:21:41parce que leur système de défense, il ne peut pas y en avoir d'autre.
00:21:44Ils ne peuvent pas dire, oui on a tenu compte de l'origine religieuse,
00:21:47ce n'est pas possible, c'est la mort pour LFI.
00:21:49Donc là ils essaient de s'en tirer, mais ça ne le convainc pas.
00:21:52Mais je trouve que le journaliste se laisse quand même, pardonnez-moi,
00:21:54beaucoup faire, il lui parle comme un professeur qui engueule son élève,
00:21:57il va aussi lui dire, écoutez monsieur Mélenchon,
00:21:59vous êtes en direct, vous me devez le respect,
00:22:01et je vous demande de ne pas parler comme ça.
00:22:03Non mais je vous dis ce que je pense.
00:22:05Il y a deux manières de réagir, je trouve qu'il a eu la bonne réaction.
00:22:08Et bien moi non.
00:22:10Il lui dit, il y a le groupe Bolloré, il y a les gentils comme vous.
00:22:13Il a eu la bonne réaction dans ce type d'émission, je pense.
00:22:16Vous, vous auriez fait ça ?
00:22:18Mais non, chacun réagit avec sa sensibilité,
00:22:22mais lui, je pense qu'il a eu la bonne réaction d'ailleurs.
00:22:24Il le reprend pas, il doit modérer l'antenne et il le reprend pas.
00:22:27Il pourrait aussi dire, écoutez, vous êtes en direct.
00:22:29Chacun voit dans ces cas-là.
00:22:31Lui dit, taisez-vous.
00:22:33Oui, mais chacun voit.
00:22:35Chacun se fait son...
00:22:37Tout le monde s'identifie.
00:22:39La compassion va à la personne qui est agressée sur le plateau.
00:22:42Moi je pense qu'il a eu la bonne réaction.
00:22:46Je l'ai trouvé plutôt classe et plutôt élégant effectivement.
00:22:50Qu'est-ce que répondre à ça ?
00:22:52Eh bien, vous le remettez à sa place tout simplement.
00:22:55Non, on n'est pas dans un match de boxe, il est interviewer.
00:22:57Et en plus, Mélenchon joue sur du velours en agressant un journaliste.
00:23:01Les journalistes sont détestés.
00:23:06Et là, le fait qu'il se taise et qu'il rende l'antenne,
00:23:10d'une manière expéditive en plus,
00:23:12montre qu'il est à la fois furieux, conscient de ce qui s'est passé,
00:23:15et qu'il n'accepte pas de continuer ce jeu.
00:23:17C'est pas mal.
00:23:19C'est digne.
00:23:20Nous sommes avec Thomas Hill.
00:23:22Bonjour Thomas.
00:23:24Vous allez, je crois, recevoir Claire Chazal.
00:23:26Absolument, avec Barbara Pravi également.
00:23:28Mais elle est déjà là, Claire Chazal ?
00:23:30Elle n'est pas encore là.
00:23:32Barbara Pravi est arrivée, mais pas encore Claire Chazal.
00:23:34Et vous la saluez.
00:23:36Et puis on était tristes, et vous allez sans doute évoquer Émilie Dequenne,
00:23:38qui est une immense comédienne.
00:23:40C'est tellement triste le cadre qu'elle a traversé.
00:23:43Et puis cette comédienne qui est décédée évidemment trop jeune.
00:23:48On en parlera tout à l'heure.
00:23:50Merci Thomas Hill.
00:23:52Il est 9h23, on va marquer une pause.
00:23:54On a beaucoup de sujets à vous proposer aujourd'hui.
00:23:59Puisqu'on va parler de ce qui s'est passé au concert d'Henrico Macias.
00:24:04J'ai des images formidables de la prison du Salvador à vous proposer.
00:24:12J'adore Henrico Macias.
00:24:14Ils suivent actuellement ce que nous faisons à l'Assemblée nationale.
00:24:17Salvador suit ça de très près.
00:24:19La présidence je pense.
00:24:21Bien sûr.
00:24:23Mais les Salvadoriens ne nous écoutent pas quand même, rassurez-moi.
00:24:25Ils sont branchés sur ces news.
00:24:27On parlera de la gaieté lyrique.
00:24:29Je voulais juste vous montrer une affiche de Giscard.
00:24:32Une affiche de Valéry Giscard, destin.
00:24:351981.
00:24:37Il avait fait cette campagne, la France forte.
00:24:42Et il y a quelqu'un qui a simplement dit, vous imaginez le nombre de problèmes
00:24:45que la France n'aurait pas à affronter aujourd'hui si Valéry Giscard destin avait été réélu en 1981.
00:24:51Et qu'aucun gouvernement socialiste n'avait pris le pouvoir par la suite.
00:24:55La durée légale du travail serait toujours de 40 heures par semaine.
00:25:00Les congés payés se limiteraient à 4 semaines par an.
00:25:04Et l'âge de départ à la retraite serait resté à 65 ans.
00:25:08La France serait prospère.
00:25:10Lorsque Valéry Giscard destin a quitté la France, la France était autonome sur le plan énergétique.
00:25:15La rupture de 80 est une rupture importante pour la France.
00:25:1940 ans.
00:25:21Ça c'est pas un scoop.
00:25:2340 ans.
00:25:25Et lui tout de même qui a laissé faire le regroupement familial qui est quand même pour beaucoup dans l'explosion des flux migratoires.
00:25:2940 ans.
00:25:31L'arrivée de François Mitterrand en 1981.
00:25:33Merci pour ma génération.
00:25:35Merci beaucoup.
00:25:37La seule chose c'est la libération des ondes.
00:25:39Il l'aurait fait Giscard, arrêter avec la libération des ondes.
00:25:42C'est un libéral Giscard.
00:25:43Il aurait évidemment...
00:25:45C'était irrépressible.
00:25:47Mais non mais ce petit tweet m'a amusé si j'ose dire.
00:25:51Bon on marque une pause à tout de suite.
00:25:56Somaïa Labidi à 9h31.
00:25:58Bonjour Somaïa.
00:26:02Bonjour Pascal.
00:26:04Bonjour à tous.
00:26:06À la une de l'actualité, Marc Carné, nouveau Premier ministre canadien, choisit Paris pour son premier déplacement à l'étranger.
00:26:11Puis il se rendra à Londres.
00:26:13Des visites pour, je cite, « renforcer nos liens commerciaux et militaires avec deux de nos partenaires les plus solides et les plus fiables », a-t-il déclaré.
00:26:2186% des personnes interrogées favorable au retour du service militaire en France.
00:26:26C'est ce que révèle ce sondage Ipsos pour le Parisien que vous découvrez à l'écran.
00:26:30Et parmi eux, 53% se disent pour un service militaire obligatoire.
00:26:35Et puis c'est un anniversaire particulier.
00:26:37Souvenez-vous, il y a tout juste cinq ans, la pandémie de Covid-19 poussait les Français au confinement pendant un mois et 25 jours exactement.
00:26:45Télétravail, plus de sorties, plus d'activités à part pour aller faire quelques courses en footing ou encore promener son chien.
00:26:52Merci Somaïa.
00:26:54On termine avec le dossier Mélenchon.
00:26:56L'interrogation qu'on se pose toujours, c'est est-ce que c'est efficace ou pas.
00:27:00Pourquoi avoir retiré l'affiche ? La question a été posée à Manuel Bompard hier.
00:27:07Pourquoi nous l'avons retirée ? Tout simplement parce qu'à partir du moment où elle a commencé à être publiée,
00:27:12elle a été comparée, comme vous le faites à nouveau à cet instant, à des visuels qui sont des visuels clairement antisémites des années 30.
00:27:20Puisque ce n'était certainement pas notre intention, nous avons dû faire en sorte qu'il n'y ait aucune ambiguïté sur ce sujet en retirant ce visuel.
00:27:28Je vous dis que cette affiche a été supprimée à partir du moment où elle commençait à donner lieu à ce paramètre.
00:27:33Je peux même vous dire sans aucun problème, sans aucune difficulté, que manifestement puisqu'elle a permis de faire ce parallèle,
00:27:43cette affiche n'aurait pas dû être publiée, ce visuel n'aurait pas dû être publié.
00:27:47Le pari que je fais, c'est si demain il y a des élections législatives, tous ces gens repartiront ensemble sous la même bannière.
00:27:54Le parti socialiste viendra à la soupe et ça ne leur posera aucune difficulté.
00:27:59Ils trouveront quelque chose.
00:28:02Il y avait déjà eu tellement de dérapages entre le 7 octobre et les législatives de juin, ça ne les a pas du tout empêchés.
00:28:08Là c'est juste la confirmation.
00:28:10Gabriel Attal a été malmené à ce sujet lors de son voyage en Israël où les habitants de Tel Aviv sont allés à sa rencontre pour lui demander des comptes
00:28:17sur l'appel à voter pour la France insoumise.
00:28:20Gabriel Attal sur ce dossier, il est piteux, disons-le, piteux.
00:28:25Et d'ailleurs sa réaction est vraiment, je ne sais pas si on peut l'entendre ou pas parce que j'ai vu cette séquence, il est piteux ou pitoyable, bien évidemment.
00:28:36En tout cas du mal à l'expliquer, visiblement le message n'est pas bien compris.
00:28:39Bien sûr, bien sûr.
00:28:41Il suffit de dire qu'on voulait sauver son siège.
00:28:43Exactement.
00:28:45Mais autant dire les choses.
00:28:47Il avait la même hantise que celle de Emmanuel Macron, celle de donner les clés à Jordane Bardella.
00:28:50Non, non, il a sauvé son siège, c'est un point différent.
00:28:53Je ne sais pas si M. Macron avait cette hantise.
00:28:55En ce moment, ça guide un peu son action.
00:28:57Simplement sur la France insoumise, vous avez vu la ligne de défense, c'est d'attaquer l'extrême droite.
00:29:00Comment vous appelez un parti qui diffuse des visuels antisémites et qui intime l'ordre à des journalistes d'Euster ?
00:29:05Oui, mais vous avez parfaitement...
00:29:07Le fait de retirer les affiches, c'est un aveu de culpabilité.
00:29:09S'il n'avait rien à se reprocher, il ne les aurait pas retirées, évidemment.
00:29:12Bon, voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
00:29:14Une petite pensée pour notre ami Enrico Macias.
00:29:17Son spectacle a été perturbé samedi soir par le jet de boules puantes dans la salle.
00:29:21Visiblement, il y avait 4000 personnes au Dôme.
00:29:22Il y avait notre ami Mickaël Dorian, que je salue, qui était présent, qui m'a averti de cela.
00:29:27Et puis, il y a eu des vidéos qui ont été tournées à l'intérieur du Dôme.
00:29:33Et la prise de parole d'Enrico qu'on salue, je vous propose de l'écouter.
00:29:37Je peux faire ce qu'ils veulent, même me jeter une bombe.
00:29:41Heureusement que c'était que des boules puantes.
00:29:46Heureusement.
00:29:48J'aurais peur pour vous, mais j'ai pas peur pour moi.
00:29:51D'accord ?
00:29:53Alors, ce que je voudrais vous dire, c'est que malgré tout ça,
00:29:57je garde toujours l'espoir et l'espérance que la barbarie s'amenuise.
00:30:11Bon, il faut garder l'espoir.
00:30:13Ces chansons sont extraordinaires, Enrico Macias.
00:30:16Moi, je suis déjà allée à plusieurs de ses concerts, mais j'avais adoré.
00:30:19Ce qui est extraordinaire, c'est le public.
00:30:21Le public, mais même lui, il prend tout avec l'auteur.
00:30:24Bien sûr, mais ces chansons sont extraordinaires.
00:30:27Mais le public, la ferveur du public.
00:30:30Un concert d'Enrico Macias, les gens sont complètement fans.
00:30:32Moi, je trouve ça extraordinaire.
00:30:34Le mendiant de l'amour.
00:30:36Et quelle longévité.
00:30:38Oui, vous avez raison.
00:30:40Maintenant, il y a même de ces chansons qui sont remixées sur TikTok.
00:30:42Moi, je n'ai pas utilisé le fait que ce soit un geste antisémite.
00:30:48Ce qui s'est passé dans le Dôme, mais on peut l'imaginer.
00:30:51On peut le supposer.
00:30:53Un antisémitisme d'atmosphère qui se répand à bas bruit dans l'ensemble des domaines de la vie sociale.
00:30:58On peut considérer que c'est un acte antisémite.
00:31:00On peut le supposer.
00:31:02On peut le supposer.
00:31:04Ce qui se passe à Gaza est un prétexte.
00:31:06Un mot sur le Covid, parce qu'on va écouter ce que disait votre côté hier.
00:31:09Alors, c'est drôle parce que lui, il fait un meilleur coup de bras.
00:31:12C'est un meilleur coup de bras que je ne ferais pas, par exemple.
00:31:14Parce que nous, il y a cinq ans, effectivement, et ça a été une période importante pour ces news.
00:31:19Vraiment, le Covid, parce qu'il y a beaucoup de gens qui nous ont découvert.
00:31:21Vraiment.
00:31:23Les gens ne regardaient pas forcément les chaînes d'infos.
00:31:25Toutes.
00:31:27Et puis, elles ont découvert les chaînes d'infos.
00:31:29Et puis, elles sont restées sur certaines chaînes et moins peut-être sur d'autres.
00:31:31Et en tout cas, ça a été un moment vraiment important pour ces news.
00:31:34Et moi, je me souviens avoir été très réticent à l'époque.
00:31:37Mais dès les premiers jours, à tout ce qui se passait.
00:31:41Et j'en avais parlé à Bernard Henri-David, d'ailleurs, qui m'avait dit,
00:31:45dans ces cas-là, c'est presque des réactions intuitives, instinctives, immédiates qu'on a.
00:31:50Moi, j'ai fait mon mea culpa.
00:31:52Oui, parce que moi, j'ai compris que ce n'était pas forcément une bonne chose, tout ce qui se mettait en place.
00:31:57Et hier soir, M. Boccoté a fait une sorte de mea culpa.
00:32:00Je vous propose de l'écouter.
00:32:02Je pense qu'on est plusieurs et je me mets dans le lot à devoir faire un mea culpa sur cette période.
00:32:06Avoir adhéré beaucoup trop immédiatement.
00:32:09Ensuite, on en est sortis chacun à notre rythme.
00:32:11Mais avoir adhéré beaucoup trop immédiatement aux récits médiatiques et publics et politiques dominants sur la COVID,
00:32:17avec cette idée que dès que vous en sortiez un peu, vous aviez l'impression de participer à la propagation de la peste nouvelle.
00:32:24Donc, il y a eu une immense période de répétition des slogans attendus, de soumission de l'esprit,
00:32:31d'abrutissement de l'intelligence, de conformisme effrayant.
00:32:35Je pense qu'il faut revenir tous d'une manière ou de l'autre.
00:32:37Tous ceux qui n'ont pas exprimé de réserve au moment où ils auraient dû, devraient un jour faire un mea culpa.
00:32:42Il m'est déjà arrivé de le faire, mais je n'hésite pas à le refaire aujourd'hui.
00:32:45Et qu'est-ce que ça a révélé la COVID?
00:32:47Je vais donner quelques exemples, mais je pourrais en donner plusieurs autres.
00:32:50D'abord, ça nous a révélé une société où les médias étaient aux ordres comme pas possible.
00:32:54Où les médias n'hésitent jamais à devenir les relais de la parole du pouvoir.
00:32:58Des médias qui relaient une idéologie et qui sont d'une intolérance exceptionnelle
00:33:03envers tous ceux qui doutent au moment précis de la vérité officielle qu'on nous impose.
00:33:09On peut s'inquiéter aussi dans la période de la COVID de la destruction du pluralisme politique.
00:33:13Devant une crise comme celle-là, il n'était pas possible de dénoncer de sincères réserves
00:33:18sans être immédiatement chassé du périmètre de la parole politique autorisée.
00:33:23On a vu avec la COVID un pouvoir immense qui se donne le droit à un contrôle sur nos corps.
00:33:28C'est fascinant. Regardez ce qu'on a accepté.
00:33:31C'est quand même fascinant la docilité de nos sociétés.
00:33:35On a accepté comme société d'être enfermés véritablement chez nous
00:33:39et de nous surveiller les uns les autres comme voisins.
00:33:42Et on nous poussait à pratiquer la délation.
00:33:44La délation qui est l'autre nom de l'abaissement et de l'avilissement de l'âme humaine.
00:33:48C'est vrai que la docilité et la résilience du conseil est grande.
00:33:52Vous disiez que les téspecteurs nous ont découverts.
00:33:54Vous avez raison, mais ils ont aussi apprécié le fait,
00:33:58et je crois que nous étions à peu près les seuls, à se poser quelques questions.
00:34:02On a invité des médecins qui n'étaient pas tout à fait dans la ligne.
00:34:05On a invité à plusieurs reprises le médecin de Marseille.
00:34:08M. Raoult.
00:34:10On était quand même une voix un peu dissonante.
00:34:14Ce qui fait que les gens se sont intéressés davantage à ces news
00:34:17parce qu'on n'était pas totalement dans cette obéissance.
00:34:21Je m'en souviens très bien.
00:34:22C'est vous-même qui souleviez les problèmes.
00:34:25Il y a une morale aujourd'hui dans l'espace médiatique,
00:34:28qui fait que certains sujets ne peuvent pas être abordés au nom de la morale.
00:34:34La majorité des gens étaient beaucoup trop soumis, moi la première.
00:34:38C'est-à-dire que je prenais le pass vaccinal.
00:34:41Je disais, allez tous vous faire vacciner, sinon vous êtes irresponsables.
00:34:44Si c'était à refaire, je ne suis pas sûre que je le referais.
00:34:47J'ai peut-être un peu trop obéi.
00:34:50Après, je ne respectais pas le confinement.
00:34:52On a été tous beaucoup trop soumis.
00:34:56J'ai passé un printemps formidable.
00:34:59Je n'ai pas joui de Paris vide.
00:35:02Vous ne vous bossiez pas, nous on bossait.
00:35:06J'étais coincé à la campagne.
00:35:09Alors que nous on travaillait.
00:35:11Paris était tout à fait particulier.
00:35:13Ça circulait bien.
00:35:15Ça a laissé des traces.
00:35:17Je l'ai vu comme enseignant en BTS et comme étudiant.
00:35:19Parce que j'étais dans mon studio de 18 mètres carrés pendant le confinement.
00:35:23Les conséquences sur la baisse du niveau scolaire et les ravages en matière de santé mentale sont catastrophiques.
00:35:28Un jeune sur cinq et des troubles dépressifs aujourd'hui.
00:35:31Je voudrais vous dire quelques noms que nous avons oubliés, mais je voudrais les saluer.
00:35:34Martin Blachier, il venait chaque matin.
00:35:37J'adorais Martin.
00:35:39Il était très précis, très remarquable.
00:35:41Brigitte, bien sûr, qui était là chaque matin avec nous.
00:35:44On a une pensée pour eux, évidemment, ce matin.
00:35:47J'ai des images extraordinaires à vous montrer.
00:35:49Ce sont vraiment des images qui font...
00:35:52Donald Trump a expulsé plus de 200 membres présumés du gang vénézuélien.
00:35:57Traînent des Arogois vers le Salvador.
00:36:00Le président salvadorien Nayib Bukele a annoncé dimanche leur incarcération dans une prison de haute sécurité.
00:36:05Je voudrais qu'on voit toutes ces images.
00:36:07Et on écoute le son.
00:36:10On les regarde comme une séquence.
00:36:12Regardez ça, parce que c'est intéressant.
00:36:19Alors là, évidemment, on est sur des séquences où le droit des individus n'est pas le même qu'à Paris.
00:36:34Manifestement.
00:36:36Vous voyez, ils sont maltraités.
00:36:39Ils sont maltraités.
00:36:42On leur coupe, comme vous pouvez le voir immédiatement, les cheveux.
00:36:46Et ils vont être dans une prison où, je crois, il n'y a pas de matelas.
00:36:50Ils auront le droit à un seul repas.
00:36:53Ils doivent baisser la tête.
00:36:55Je pense que...
00:36:57Notre ami, c'était Julie Couturier qu'on recevait, qui défend les avocats.
00:37:01Je pense que le traitement qui est fait de ces gens ne doit pas correspondre, évidemment, à...
00:37:07C'est indigne.
00:37:09Mais vous dites que c'est indigne.
00:37:10Si vous voulez, le centre de détention de l'Ecoluca, au Salvador, c'est un centre antiterroriste et un QHS absolument effarant.
00:37:20Il y a peut-être un juste milieu entre ça et s'occuper et se soucier de la santé mentale de salafs d'islam.
00:37:25Je pense qu'il y a quand même un juste milieu.
00:37:27Non, mais le gang de traîne des ragouins, ce sont des hommes qui sont tous des...
00:37:33Ils sont 200 et quelques.
00:37:35Et ce sont des vrais mafieux.
00:37:37C'est une organisation criminelle qui terrorise au Pérou, au Chili, pas simplement au Venezuela.
00:37:42Ce sont des gens qui se sont connus en prison, qui ont constitué leur gang dans cette prison du Venezuela, qui était aux Etats-Unis.
00:37:48Si on doit se poser des questions en termes de droit, la vraie question, c'est que Donald Trump a utilisé pour les expulser une loi datant de la guerre, de la fausse guerre.
00:38:00Je ne sais plus comment est-ce qu'on a appelé ça, de 1798 aux Etats-Unis.
00:38:04C'est-à-dire une législation d'exception en temps de guerre qui permet effectivement, qui a permis d'enfermer les Japonais aux Etats-Unis
00:38:13ou les enfants des Américains d'origine japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale et qui est utilisée là contre des migrants.
00:38:21Mais je suis d'accord avec vous, mais bon, là, ils ne sont pas torturés.
00:38:24Vous voyez, ils sont malmenés.
00:38:26Ils sont très malmenés quand même.
00:38:29Pardonnez-moi, ils sont très malmenés.
00:38:31Ils ne sont pas torturés.
00:38:33Ils sont amenés d'une manière très rude, bien évidemment.
00:38:36Écoutez les images que je viens de voir.
00:38:39Le traitement inhumain et dégradant peut s'appliquer là.
00:38:42Mais il y a une différence entre ce que l'on voit là et les conditions françaises des prisons où ce sont de véritables passepoirs.
00:38:54J'entends bien.
00:38:56En tout cas, les images peuvent être choquantes, mais Trump a un mandat démocratique pour ça.
00:39:00Il a été élu là-dessus, il n'a jamais avancé.
00:39:03J'entends bien. Alors, ça nous fait la transition puisqu'aujourd'hui, il y aura effectivement la discussion sur…
00:39:09Un poil moins ferme, visiblement, les débats sont.
00:39:11Non, mais on n'y arrivera pas.
00:39:13À partir du moment où on est moins ferme, moins ferme, moins ferme, au bout d'un moment, ça ne sert à rien.
00:39:16Il faut expliquer que la proposition de loi contre le narcotrafic a été adoptée à l'unanimité au Sénat.
00:39:22Elle a été complètement détricotée à l'Assemblée nationale.
00:39:25Chaque fois, on met tellement de choses qu'il n'y a plus rien dans le texte.
00:39:28C'est le vide de sa substance initiale.
00:39:30Mais bien sûr, donc M. Retailleau, ça s'entend…
00:39:32Il a bossé pour rien, en fait.
00:39:34Ça s'entend, à un moment, il dit « moi, je m'en vais ».
00:39:36En fait, c'est toujours pareil.
00:39:38Il ne bosse pour rien.
00:39:40Oui.
00:39:42Si vous ne pouvez pas terminer…
00:39:44Justement, la tâche de Bruno Retailleau et de Gérald Darmanin va être de réintroduire dans le texte la plupart des dispositifs qui ont été enlevés.
00:39:51C'est tout à fait possible.
00:39:53On parle notamment du dossier coffre qui permet de mettre à l'abri de certaines…
00:39:57Mais vous n'y arriverez pas.
00:39:59C'est Mme Couturier qui représente…
00:40:01Elle ne me représente pas.
00:40:03Oui, mais qui représente une tendance dans l'espace, là aussi, médiatique, intellectuel, etc.
00:40:07Donc, la défense des droits des individus est absolue.
00:40:10Donc, tu ne peux quasiment rien faire.
00:40:12Non, il y aura toute une partie du texte qui ne passera pas.
00:40:15Donc, ça ne sert à rien.
00:40:17C'est l'Assemblée nationale qui a le dernier mot.
00:40:18On voit bien qu'ils ont tout détricoté à la Commission des lois.
00:40:22Donc, malgré les efforts de l'un et de l'autre, je parle de M. Retailleau et de M. Darmanin qui font vraiment les choses comme il faut les faire,
00:40:29que le Sénat a voté à l'unanimité ce texte, vous aurez effectivement le vote du parquet national, ça s'est acté, et également le vote des prisons de sécurité.
00:40:38Mais tout ce qui est dossier coffre, infiltration et tout, à mon avis, ça ne passera pas.
00:40:43Et je le regrette.
00:40:45Donc, il va démissionner ou pas ?
00:40:47La démission, c'est davantage sur le sujet algérien.
00:40:50Je peux vous dire que la question de la démission, elle est dans l'esprit de M. Retailleau depuis son premier jour place Beauvau.
00:40:55La question, c'est de savoir est-ce que c'est le bon moment, est-ce que c'est pertinent, est-ce que ça a du sens, est-ce que ce serait compris par les Français ?
00:41:00Je pense plutôt qu'il s'en sort à la question à l'issue du dossier algérien plutôt qu'à l'issue du dossier...
00:41:04Désormais, Maline, qui est celle du rapport de force avec l'Algérie et celle du gouvernement, si l'Algérie ne reprend pas ses ressortissants dangereux, nous engagerons une riposte graduée.
00:41:10Au bout de la riposte, il y aura la remise en cause des accords de 68. Je ne suis pas là pour une place, mais pour remplir une mission.
00:41:15Est-ce que vous pensez que l'Algérie peut céder, Vincent Herouet ?
00:41:18Non, je ne pense absolument pas que l'Algérie va céder.
00:41:20Je pense qu'ils sont dans une course, ils sont dans une escalade permanente.
00:41:24Ce serait formidable de dire, s'ils continuent, on va graduer notre riposte.
00:41:29Mais qu'est-ce qu'on attend depuis trois mois ?
00:41:30Je pense que là, ils ont ouvert la question de l'ambassade et du territoire, des 14 000 mètres carrés, soit disant, que la France indument occuperait en payant un loyer dérisoire sur les hauteurs d'Alger à Hydra.
00:41:45Donc, ils sont toujours dans la surenchère.
00:41:48Et je crains, pour en finir, que Bruno Rotailleau n'obtiendra très difficilement un succès dans ce bras de fer.
00:41:57Et que même, paradoxalement, si jamais il démissionnait, ce serait une grande victoire pour Alger.
00:42:03Mais ce serait aussi, peut-être, un espoir de voir sortir M. Sansalle. C'est abominable.
00:42:11Aujourd'hui, ça fait quatre mois, M. Sansalle. C'était le 17 novembre.
00:42:14Pourquoi l'espoir ?
00:42:16Pourquoi ? Parce qu'il ne sortira, à mon sens, ils ne sortiront que le jour où il sera à l'agonie, pour qu'il aille mourir ailleurs.
00:42:26Et pour l'instant, ils en ont fait une cause, et tous les manigants sont sourdines, ne donnent rien.
00:42:33Et pour vous montrer les ravages du communautarisme et de la société multiculturelle, je voulais vous parler de notre camarade Karim Zeribi.
00:42:43Je dis « notre camarade » puisqu'il est présent sur notre chaîne.
00:42:47Et vraiment, sa parole est importante, bien sûr, parce que c'est un autre point de vue.
00:42:51Et il est régulièrement chez Laurence ou chez Nelly Denac.
00:42:55Karim Zeribi a dit sur Rode Radio que Ryan Cherki et Magnès Alkiouch n'étaient pas sélectionnés par Didier Deschamps parce qu'ils sont d'origine algérienne.
00:43:09Évidemment qu'il a tort, parce que c'est même insultant pour Didier Deschamps.
00:43:16Il parle comme Benzema.
00:43:18C'est non seulement insultant, mais c'est même scandaleux, parce que Didier Deschamps, c'est un homme remarquable qui est dans le football depuis plus de 40 ans.
00:43:26S'il y a un domaine où le racisme n'existe quasiment pas, ou peut, c'est bien le domaine du sport.
00:43:31S'il y a un domaine qui intègre toutes les religions, toutes les couleurs, c'est le domaine du sport.
00:43:35Et faire le procès à Didier n'est pas convenable.
00:43:39Mais ça montre la société comme elle est aujourd'hui, multiculturelle.
00:43:42Et il a la même réaction parfois à Karim Zeribi que le professeur, par exemple, d'un enfant issu de l'immigration qui pense qu'il a eu une mauvaise note et qui va dire
00:43:54« le prof a mis une mauvaise note parce que mon fils est descendant ou vient d'une culture qui n'est pas la « bonne culture ».
00:44:01Donc on en est là aujourd'hui.
00:44:04Écoutez ce qu'a dit Karim Zeribi, parce qu'il a parlé de Ryan Cherki.
00:44:09Il se trouve que c'est Désiré Doué qui a pris sa place.
00:44:12Désiré Doué joué au Paris Saint-Germain, c'est un joueur du PSG.
00:44:15Deschamps, ce ne sont que des critères sportifs.
00:44:19Mais si tu commences à instrumentaliser ça et à instiller cela dans l'esprit des gens,
00:44:25que les uns sont choisis en fonction de leur religion, de leur culture, etc.
00:44:28Vous vous rappelez que sa maison avait été taguée.
00:44:31Bien sûr, et moi j'ai été choqué.
00:44:33Il pourrait venir demain matin s'il voulait s'en expliquer.
00:44:37Il est souvent chez Déli jeudi.
00:44:39En fait, ça m'a fait de la peine, comme toujours.
00:44:41Parce qu'évidemment, je le connais, Deschamps.
00:44:44Je le connais depuis l'âge de 15 ans.
00:44:46Et puis Deschamps, il est au panthéon du sport français.
00:44:52Et il est attaqué comme cela.
00:44:54Ça revient à mettre une cible sur sa tête.
00:44:55Quand on est là, c'est vraiment terrible aujourd'hui.
00:44:58Et c'est la société d'aujourd'hui.
00:45:00Écoutez Karim Zeribi.
00:45:02Je pense que Deschamps et Bruno Rotaïo.
00:45:05Je pense qu'il a un problème avec les Algériens.
00:45:07Je pense qu'il a un problème avec les Franco-Algériens.
00:45:10C'est Michel Mouline qui pointait l'autre fois autour de la table cette possibilité.
00:45:15Il le disait.
00:45:17Moi je vais reprendre le credo de Michel et je vais mettre les pieds dans le plat.
00:45:19Magnès Akriouch et Rayane Cherki.
00:45:23Si tu les sélectionnes pas et que tu mets des gens qui sont en méforme, qui reviennent de blessures
00:45:28ou qui sont pas titulaires dans leur club indiscutable et qui rentrent en cours de jeu.
00:45:32C'est qu'il y a un problème avec ces garçons-là.
00:45:34Et qu'est-ce qui fait le point commun de ces garçons ?
00:45:36Ce sont des Franco-Algériens.
00:45:38Mais moi j'espère qu'ils vont choisir l'Algérie.
00:45:40Parce que je pense qu'à un moment donné, avec un mec comme Deschamps,
00:45:43ces gens-là, ils ont pas non plus de temps à perdre.
00:45:45Quand ils brillent dans leur club, qu'ils font le job, qu'ils sont indiscutables, qu'ils ont des performances.
00:45:51Il y en a un, c'est un phénomène.
00:45:53Rayane Cherki.
00:45:55C'est un phénomène du football.
00:45:57On n'en a pas tous les jours des phénomènes du football.
00:45:59Quand il y en a un que tu le mets pas, c'est...
00:46:02Je veux dire, il a eu un problème avec Benzema.
00:46:04Cherki.
00:46:06Il a du problème qu'avec des Karim, qu'avec des Rayane, qu'avec des...
00:46:09Il est un hasard ce type.
00:46:11On peut pas parler de racisme.
00:46:12Non mais Karim, moi je...
00:46:14Je me pose la question.
00:46:16Et j'ai le droit de me la poser.
00:46:18Comment il peut nous expliquer ?
00:46:20Il faut qu'il fasse une conférence de presse alors.
00:46:22Qu'il soit transparent.
00:46:24Pourquoi je sélectionne pas Rayane Cherki ?
00:46:26Mais dis-le nous, Didier Rotaillot.
00:46:28Dis-le nous.
00:46:30Franchement, quelle violence.
00:46:32Et il dit un mec comme Didier Deschamps.
00:46:34Si Rayane Cherki était un phénomène du football comme il le dit, il ne serait pas à Lyon.
00:46:39Il serait au Real Madrid.
00:46:40Il serait au Bayern Munich.
00:46:42Il serait au Paris Saint-Germain.
00:46:44Donc c'est un bon joueur.
00:46:46Mais c'est évidemment pas un phénomène du football.
00:46:48Les mots ont un sens.
00:46:50Un phénomène du football, c'est Zinedine Zidane.
00:46:52C'est Kylian Mbappé.
00:46:54Donc Rayane Cherki, il est dans un club de Lyon, qui doit être aujourd'hui...
00:46:57Dites pas du mal de l'OL.
00:46:59Non mais...
00:47:01En fait, il faut tout reprendre.
00:47:03Ce qu'il dit est faux.
00:47:05Ce qui est faux sur Rayane Cherki, qui est un bon joueur.
00:47:07Et Nabil Fekir a été emmené à la Coupe du Monde 2018.
00:47:08Il est franco-algérien.
00:47:10Et à la place de Dimitri Payet, Didier Deschamps n'a pas de problème avec les Réunionnais.
00:47:14Son discours n'a aucun sens.
00:47:16Oui, mais c'est attiser toutes les haines.
00:47:19C'est attiser toutes les haines dans une société.
00:47:22Parce qu'il demande à Didier Deschamps de commenter pourquoi il ne le prend pas.
00:47:26Il va commenter les 800 joueurs qu'il ne prend pas.
00:47:28En fait, c'est impossible.
00:47:30Si, bien sûr que c'est possible.
00:47:32C'est ce que fait l'Algérie depuis 60 ans.
00:47:34Il y a plein de joueurs qui ne sont pas pris.
00:47:35Il est parlé, là.
00:47:37Il ne parle pas.
00:47:39Il est parlé.
00:47:41Ce qu'on entend derrière lui, c'est M. Théboune.
00:47:43Et c'est toute la propagande du régime qui, en permanence, instrumentalise la haine de la France pour fédérer autour de lui.
00:47:50Il donne vraiment...
00:47:52C'est ce qui a été relié par les médias algériens, cette sortie-là.
00:47:54Là, vous répondez de manière rationnelle à un antiracisme qui est juste, paranoïaque.
00:47:58Parce que je ne veux pas lui faire le procès.
00:48:00Zérébile, il n'en est pas à son coup d'essai.
00:48:02Il parle comme Zola à Paris et comme Barès dès qu'il est question de l'Algérie.
00:48:07Sur Bolem Sansa, il a quand même eu des mots absolument ignobles.
00:48:09Il a qualifié d'écrivain islamophobe, de négationniste, de porteur d'un message de haine.
00:48:13Quand je pense que cette personne vient du cheveu de Mantis, je me dis que...
00:48:16En tout cas, il est...
00:48:18Je rappelle qu'il pourra s'exprimer cet après-midi.
00:48:20Il sera peut-être interrogé après notre décision.
00:48:22Il peut venir, d'ailleurs, demain matin avec les mêmes interlocuteurs.
00:48:24Mais ce que je veux vous dire, c'est qu'il y a plein de joueurs que ne prend pas Didier Deschamps.
00:48:27La victimisation.
00:48:29Il y en a plein et il ne prend pas...
00:48:30Pourquoi non ?
00:48:32Parce qu'il ne prend pas des joueurs Corses, peut-être.
00:48:34Les Corses vont venir entraîner Didier Deschamps, mais pas les Corses.
00:48:37Et puis après, ça va être les Bretons.
00:48:39En plus, ça n'a pas de sens.
00:48:41Ce qui me trouve désagréable, c'est que Karim appelle à son secours un peu Michel Moulin.
00:48:46Je serais quand même étonné.
00:48:48Non, il n'est pas sur cette ligne-là, je pense.
00:48:50Michel Moulin que je ne connais personne.
00:48:52Mais non, non.
00:48:54Et Doué, c'est Doué.
00:48:56Désiré Doué.
00:48:58Désiré Doué qui est un joueur formidable.
00:49:00On marque une pause et on va revenir avec ce livre bouleversant en hommage à notre ami Gilles Tailleb,
00:49:08Tout est dit, chronique d'un Français juif et sioniste.
00:49:10C'est Karen Tailleb qui est avec nous et qui pourra, son épouse, qui pourra parler de ce livre
00:49:17et puis de cette amitié que nous avions pour Gilles qui nous a quittés.
00:49:24Tailleb d'être avec nous, vous êtes la veuve de Gilles Tailleb.
00:49:27Et on a une affection évidemment particulière pour Gilles ici.
00:49:31Et vous le découvrez sur cette très belle photo d'ailleurs que vous avez choisie pour illustrer ce livre
00:49:35parce qu'il venait régulièrement nous voir.
00:49:38Et il est décédé, vous allez entrer dans une période difficile forcément,
00:49:42puisqu'il est décédé en avril 2024, il n'y a pas un an.
00:49:47Donc cette période, lorsque arrive l'anniversaire de la première année,
00:49:53est toujours très délicate j'imagine pour vous parce qu'on est encore dans cette période de deuil.
00:49:58En fait je suis encore le 15 avril 2024.
00:50:02C'est une date qui est bouleversante parce que c'est quelque chose de notre symphonie qui s'achève.
00:50:11Et c'est très dur évidemment pour moi, pour mes enfants, pour notre famille évidemment.
00:50:18Mais nous qui vivions au quotidien avec lui, ça a été un tremblement de terre
00:50:21parce que vous l'avez vu ici, vous l'avez connu, c'était quelqu'un qui irradiait, qui était solaire,
00:50:27qui avait toujours une parole pour l'autre, qui avait toujours le souci de l'autre.
00:50:32Et évidemment pour moi, son épouse, je n'aime pas dire sa veuve parce que je reste son épouse,
00:50:37on a tellement construit ensemble que voilà, pour moi je suis encore au 15 avril 2024
00:50:44parce que la douleur est très profonde, elle est ancrée.
00:50:46Et perdre un être cher, évidemment avec qui on a construit une vie, 40 ans.
00:50:51Vous étiez rencontré à quel âge ?
00:50:54Moi j'avais 20 ans et lui 25.
00:50:57On s'est rencontré à la faculté de chirurgie dentaire, je commençais mes études et lui il les terminait.
00:51:02Voilà, donc c'était une histoire exceptionnelle, d'amour évidemment,
00:51:08mais de construction, de respect, d'admiration, de volonté de faire ensemble.
00:51:14Et je crois que c'est ça, à chaque jour on a fait ensemble.
00:51:18Et d'ailleurs ce livre que j'ai voulu, enfin qui m'est paru comme une évidence,
00:51:23en relisant ses textes, en allant fouiller dans son téléphone,
00:51:27parce que c'est tout ce qui me reste finalement, ses vidéos, ses photos, ses discours,
00:51:32je me suis dit qu'il fallait absolument que cette parole reste vivante
00:51:36parce que souvent on m'a dit mais qu'est-ce qu'aurait dit Gilles Taieb en ce moment,
00:51:40avec tous ces sujets ?
00:51:43Et finalement dans ces textes il y a tellement de réponses,
00:51:46et en faisant ce livre c'est une façon de faire en sorte que Gilles soit encore là
00:51:51pour répondre quand on a des questions sur tous ces sujets qui viennent aujourd'hui perturber.
00:51:59Et notamment l'affiche dont on a parlé.
00:52:02Alors on va en parler dans quelques instants, moi je l'aimais beaucoup
00:52:05et quand il venait je soulignais combien il avait une position parfois plus ferme
00:52:10que le président du CRIF, Yonatan Harfi,
00:52:13qui depuis a quand même un peu aussi devenu un peu plus ferme sur la gauche,
00:52:20disons-le clairement d'ailleurs, sur les gauches et sur l'extrême gauche,
00:52:23et sur l'antisémitisme de l'extrême gauche.
00:52:25Sommeiller à la midi nous rappelle Letitia, il est 10h04, pardonnez-moi Sommeiller.
00:52:32C'est demain que Donald Trump devrait parler à Vladimir Poutine
00:52:35et selon le président américain beaucoup de choses ont déjà été discutées
00:52:38avec l'Ukraine et la Russie, comme par exemple le partage de certains avoirs a-t-il ajouté.
00:52:44Revenir à la retraite à 62 ans ce n'est pas réaliste,
00:52:48déclaration ce matin sur notre antenne de la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin,
00:52:53une éventualité déjà écartée la veille par le premier ministre François Bayrou.
00:52:57Et puis vague d'émotions après le décès d'Emilie de Keynes,
00:53:01inoubliable Rosetta morte hier à 43 ans des suites d'un cancer rare,
00:53:04de nombreux hommages dont celui de la ministre de la Culture Rachida Dati
00:53:08qui a salué sa belle carrière et adressé ses condoléances à sa famille et à ses proches.
00:53:13Merci Sommeiller, on parlera bien sûr avec vous Karen Tayeb de ce livre que vous avez repris,
00:53:20mais je dirais quand même la préface qui est très belle que vous avez écrite sur Gilles.
00:53:24Mais je voulais vous avertir d'un début de polémique possible,
00:53:29parce que ce qui s'est passé à Angers dans un match de football samedi
00:53:34contre du match opposant Angers-Monaco pour la 26e journée de Ligue 1 n'est pas très clair.
00:53:41Vous savez qu'il y a eu une brève interruption,
00:53:44et il y a eu lieu pour permettre aux joueurs musulmans de rompre leur jeûne du ramadan.
00:53:48Or en France c'est parfaitement interdit,
00:53:51et le président de la Fédération française de football là-dessus est très clair.
00:53:55Mais le match a été interrompu avec ou pas,
00:53:59c'est pour ça que je suis très pleurudant, la complicité de l'arbitre et de la Ligue Nationale.
00:54:02Mais tout cela demande à être éclairci.
00:54:05Laurent Wauquiez a dit « Match de foot interrompu à cause du ramadan, inacceptable.
00:54:08Plutôt que de soutenir le port du voile dans le sport, la milice des sports doit faire respecter la laïcité. »
00:54:13Et je vais vous montrer l'image et le commentaire de Donnaby de Deyzen.
00:54:18Pourquoi tout cela, j'avance sur des œufs ?
00:54:22Parce qu'il y a suspicion de blessures, de fausses blessures,
00:54:27provoquées par un joueur enjeuvin,
00:54:29pour arrêter le match et pour permettre la rupture du ramadan.
00:54:36Mais si c'est le cas, c'est très grave,
00:54:40parce que le joueur aurait dû être expulsé à ce moment-là,
00:54:43parce que fausse blessure, tu es expulsé.
00:54:45Le score du match doit être remis en cause.
00:54:48Et s'il y a une enquête, je vais voir ce que va faire la Fédération,
00:54:51ce n'est pas la Fédération française de football a priori, c'est la Ligue,
00:54:53c'est la Ligue Nationale qui doit faire une enquête.
00:54:55Mais tout avait été organisé avec l'aval peut-être des délégués,
00:55:00c'est en tout cas ce que dit le commentaire du match.
00:55:02Les commentateurs savent que ça va être arrêté,
00:55:05alors que c'est parfaitement interdit.
00:55:08Donc voyez cette séquence avec le commentaire de Deyzen,
00:55:11et je le remercie, et avec cette séquence, ça dure une minute,
00:55:14vous allez pouvoir faire votre avis.
00:55:16« Le ballon n'est pas totalement sorti,
00:55:19et ce sera finalement négocié par les Monégasques. »
00:55:26Alors, j'ai à côté de moi un palet de fruits,
00:55:29de bananes, d'oranges, qui vont être donnés aux joueurs
00:55:33qui vont rompre le jeûne dans quelques instants.
00:55:35Et pendant ce temps-là, ça y est, rupture du jeûne.
00:55:37Alors il y a Agnus Rati notamment du côté monégasque,
00:55:43j'aperçois Idil Firat, Karim Sarkus, Meklim,
00:55:48je crois qu'Imad Abdelhi était concerné,
00:55:51et que malheureusement, on va pouvoir attendre un petit peu.
00:55:55« On a revu la situation, Réda au ralenti, vas-y je t'en prie. »
00:56:06« Non, non, je disais, pour information,
00:56:08ce seraient deux team managers des deux équipes
00:56:10qui ont demandé l'accord à la Ligue,
00:56:12enfin au directeur du match précisément,
00:56:14qui a donné son préférent pour être précis. »
00:56:21Alors, moi je connais un tout petit peu le football.
00:56:23Donc le dénommé Abdelhi qui est à terre,
00:56:27il se blesserait tout seul, vous l'avez revu,
00:56:30cette image, tout seul.
00:56:32Et on n'a pas vraiment l'impression qu'il se blesse.
00:56:35Donc je ne fais, il y a suspicion, je n'accuse personne.
00:56:40Mais manifestement, tout ça est organisé.
00:56:43Donc tout ça est organisé derrière le dos de la Ligue,
00:56:47avec pourquoi pas un joueur complice, des délégués complices.
00:56:50Ce sujet me paraît très intéressant.
00:56:53Si vous me permettez, parce que je vous dis,
00:56:55là il y a des sanctions.
00:56:57Le joueur qui fait fausse blessure, c'est exclusion,
00:56:59et pourquoi pas sanction.
00:57:01Le club danger, c'est également sanction.
00:57:03Là, ça ne rigole pas.
00:57:05Donc on va voir ce qui va se passer.
00:57:07Il faut que lumière soit faite dans cette affaire,
00:57:09mais il y a quand même deux choses qui sont sûres et certaines.
00:57:11C'est un, que le foot est un laboratoire de la France de demain.
00:57:13Et deux, qu'il y a un antrisme islamique dans le football
00:57:15depuis une dizaine d'années maintenant,
00:57:17avec des demandes d'aménagement de calendrier,
00:57:19des vestiaires distincts,
00:57:21des joueurs qui prennent la douche en caleçon,
00:57:23c'est un antrisme islamique.
00:57:25Et qu'est-ce qu'on fait ?
00:57:27Nous, on fait des accommodements raisonnables.
00:57:29Et Marie Barsac expliquait que le voile, la semaine dernière,
00:57:31n'était pas l'antrisme dans le football.
00:57:33J'attends que là-dessus, elle prenne la parole,
00:57:35Mme Barsac.
00:57:37Elle n'est même pas au courant.
00:57:39Elle est aux abonnés absents.
00:57:41C'est-à-dire que Laurent Wauquiez a tweeté,
00:57:43elle est aux abonnés absents.
00:57:45Elle trahit les jeunes filles,
00:57:47elle trahit l'assimilation,
00:57:49elle trahit la laïcité comme acte de discrétion.
00:57:51C'est pas totalement impossible qu'on lui ait demandé
00:57:53de faire un appel.
00:57:55C'est un appel qui est juste ahurissant.
00:57:57Donc, d'abord, ça fait des semaines
00:57:59que cet endroit est occupé.
00:58:01Il y a un courrier ce matin, d'ailleurs,
00:58:03de Rachida Dati pour demander
00:58:05l'intervention à Anne Hidalgo.
00:58:07Madame le maire, depuis près de 100 jours,
00:58:09un lieu culturel de Paris, la Gaie-Tellerie,
00:58:11qui a fait l'objet d'investissements importants
00:58:13pour sa réouverture, est occupée par des personnes
00:58:15se prétendant mineures,
00:58:17cela contrairement aux évaluations portées par vos services
00:58:19qui ont la responsabilité de ces évaluations de minorité.
00:58:21C'est absolument invraisemblable.
00:58:23Sans doute.
00:58:25Alors, d'abord, vous allez voir cette agression
00:58:27qu'a subie un des journalistes de CNews,
00:58:29en l'espèce,
00:58:31qui voulait filmer ce qui se passe.
00:58:33Regardez.
00:58:35Mais pourquoi tu nous filmes ?
00:58:37C'est interdit là.
00:58:39C'est interdit là, pourquoi tu nous filmes ?
00:58:41Les autres ne sont pas là.
00:58:43Supprimez, supprimez.
00:58:45Supprimez, supprimez.
00:58:47Supprimez, supprimez.
00:58:49Il n'est qu'à supprimer les messieurs.
00:58:51Eh, pas, pas, pas.
00:58:53Il faut supprimer.
00:58:55Attends quoi ?
00:58:57Non, non.
00:58:59Il n'est qu'à supprimer.
00:59:01Il ne faut pas supprimer.
00:59:02Il est supprimé.
00:59:04Il n'est pas supprimé.
00:59:06Il n'est pas supprimé.
00:59:08Il n'est pas supprimé, il va supprimer.
00:59:12Il n'est pas supprimé.
00:59:14Il a poussé, il est sur supprimé.
00:59:16Il va supprimer.
00:59:18Il va supprimer.
00:59:20Il va quand même.
00:59:21Il n'est qu'à supprimer les messieurs.
00:59:26Il ne sait pas filmer, il nous filme.
00:59:28Mais, eh, pas..
00:59:30Il a suffi.
00:59:32...
00:59:50Il a eu 3 jours d'ITT, il faut aussi le souligner.
00:59:54Le préfet de Paris n'intervient pas.
00:59:59Sur le motif du trouble...
01:00:01On est intervenu dans une église il y a 30 ans,
01:00:05vous avez vu ce que ça a fait.
01:00:07Et vous aviez...
01:00:09... pris ses responsabilités, avait fait évacuer 200 héritiers.
01:00:13Et vous vous souvenez de ce que ça a été ?
01:00:17Arrêtons de se coucher.
01:00:20Si vous attendez la décision d'Anne Hidalgo,
01:00:22vous l'aurez jamais.
01:00:24Et le tribunal administratif a dit qu'il fallait évacuer.
01:00:27Mais là, quand on dit 30 ans,
01:00:29vous pouvez prendre tous les problèmes un par un.
01:00:32Notre-Dame-des-Landes, on n'a rien fait.
01:00:35Et on a aujourd'hui ce qui s'est passé à Dantes
01:00:37parce qu'on n'est jamais intervenu.
01:00:39On n'intervient pas là, pareil, parce qu'il y a 30 ans,
01:00:41au contraire, on est intervenu dans l'église Saint-Bernard,
01:00:43ça a été atollé.
01:00:45Je ne vais pas le répéter tous les matins,
01:00:47toutes les factures, vous les payez.
01:00:50Vous imaginez ça dans un autre pays ?
01:00:52Vous avez cette dame que vous avez peut-être entendue,
01:00:54qui est la gérante d'un bar,
01:00:56qui intervient régulièrement sur les antennes,
01:00:58d'ailleurs, qui intervient chez Cyril Hanouna
01:01:00ou sur CNews, vous l'entendez nulle part ailleurs.
01:01:03Ce n'est pas une bonne victime, vous ne l'entendrez pas
01:01:05sur France Inter demain matin.
01:01:07Évidemment pas.
01:01:09Alors écoutez ce qu'elle disait, cette restauratrice,
01:01:11elle était au micro d'Europe 1,
01:01:13ou de Jean-Marc Morandini d'ailleurs, je ne sais pas,
01:01:15ces dernières heures.
01:01:18Nous allons écouter le...
01:01:20Je le dis pour Benjamin Nau,
01:01:22c'était l'Europe 1 ou Morandini, je ne sais plus.
01:01:25...
01:01:27Le 28 janvier,
01:01:29j'arrive à la brasserie,
01:01:31le midi, il y avait déjà mon serveur,
01:01:34et j'arrive, je vois qu'il y a une émeute,
01:01:36je demande à Clermont qu'il se passe quoi,
01:01:38il me dit qu'il vient de frapper un journaliste allemand.
01:01:40Donc ils ont tabassé à 15 un journaliste allemand
01:01:42qui s'est réfugié au QNAM.
01:01:44Et là, il y a trois migrants qui passent
01:01:47et qui me regardent, qui me prônent genre que je suis morte.
01:01:49Même si j'ai peur, je ne leur montre jamais.
01:01:51Donc moi, je lève la main, je dis oui.
01:01:53C'est toi, t'es raciste, on va te tuer, on va te brûler,
01:01:55on va te violer, c'est un raciste,
01:01:57donc ils s'en prennent à moi.
01:01:59Moi, je défends mon commerce, c'est tout.
01:02:02Je n'enlève pas le pain de la bouche de personne.
01:02:04Je ne veux pas qu'on enlève le pain de la bouche de mes enfants.
01:02:06Je vais aller où avec mes trois enfants quand je vais tout perdre ?
01:02:08Je ne suis pas raciste. Pas du tout.
01:02:10On veut me coller cette étiquette-là.
01:02:12Aujourd'hui, je ne paye plus rien.
01:02:15Donc je ne paye plus de loyer,
01:02:17je ne paye plus de salaire,
01:02:19je ne rembourse pas mon crédit,
01:02:21parce qu'on ne travaille pas,
01:02:23donc on ne peut plus rien faire.
01:02:25Mes comptes sont bloqués.
01:02:27Mes comptes sont bloqués parce que je ne paye pas l'URSSAF,
01:02:30donc j'ai une saisie administrative,
01:02:32parce que l'URSSAF n'est pas payée.
01:02:34Le linge, on est venu tout me reprendre
01:02:36parce que je ne peux pas payer,
01:02:38donc je ne tiendrai pas la société,
01:02:40mais on est venu reprendre le linge parce que je ne paye pas.
01:02:42Je ne peux plus passer de commande alimentaire
01:02:45parce que les comptes sont bloqués.
01:02:47Quand vous faites une moyenne de 1 700 euros,
01:02:492 000 euros par jour,
01:02:51et que vous faites à peine 200 euros par jour,
01:02:53c'est pas possible.
01:02:55On aura un documentaire mercredi soir,
01:02:57Submersion migratoire, mythes ou réalité,
01:03:00qui sera diffusé à 21h sur CNews.
01:03:02Je vous propose de réécouter cette dame
01:03:04qui a été longuement interrogée.
01:03:06Les gens ne veulent pas venir
01:03:08quand ils voient zoner, quand ils voient se battre.
01:03:10Les gens ont peur,
01:03:13donc je ne travaille plus.
01:03:15Ça fait 3 mois qu'on a une perte de chiffre d'affaires
01:03:17de 60 %, on ne travaille plus.
01:03:19Moi, je suis franco-algérienne,
01:03:21mon mari est malien, donc dans tout ce que je dis,
01:03:23il n'y a pas de racisme, on parle juste de bon sens.
01:03:25Moi, plusieurs matins, je suis arrivée,
01:03:28ils étaient sur ma terrasse le matin
01:03:30en train de rouler du shit, de zoner,
01:03:32je leur demande de partir, mais c'est moi
01:03:34qui les déroge parce que je leur demande de partir
01:03:36de mon commerce, donc moi, quand je me prends la tête
01:03:38avec le collectif en leur expliquant que je n'ai pas
01:03:40à subir ça, le collectif leur dit, oui,
01:03:43la patronne d'à côté, c'est une raciste,
01:03:45donc moi, ils arrivent à me menacer de mort,
01:03:47ils veulent me rouler, ils veulent me tuer,
01:03:49ils veulent me violer parce que je ne les laisse pas
01:03:51faire leur trafic.
01:03:53On a écrit au préfet qu'ils ne me répondent pas,
01:03:56on a écrit à la mairie qu'ils ne me répondent pas.
01:03:58Quand la police est venue, quand ils m'ont menacée de mort,
01:04:00ils ont honte de ne pas les contrôler pour ne pas les provoquer.
01:04:02Donc, comme ils disent dans leurs slogans,
01:04:04ils sont chez eux, ils ne partiront pas.
01:04:06Et c'est moi qui suis en train de tout perdre,
01:04:08donc on va faire une liquidation judiciaire
01:04:11parce qu'on ne peut plus tenir à un moment donné.
01:04:14Moi, j'ai peur de sortir, la nuit, je ne dors pas,
01:04:16je suis stressée tout le temps,
01:04:18je prends des antidépressants le soir
01:04:20parce que je suis à bout, parce que je ne peux plus subir ça.
01:04:22C'est... Je suis en train de tout perdre
01:04:24et on me regarde tout perdre.
01:04:27Et quand je dis au collectif, à une personne du collectif,
01:04:29moi, quand je vais tout perdre avec mon mari et mes enfants,
01:04:31on va aller dormir où ? Et qu'ils me répondent,
01:04:33votre mari, il est noir, on ferait une exception,
01:04:35vous viendrez dormir avec nous à la gaieté,
01:04:37parce qu'ils ne prennent que les subsahariens,
01:04:40ils ne prennent pas les arabes, ils ont refusé.
01:04:42J'ai reçu une lettre de Rachida Dati à Nidalco,
01:04:44Rachida Dati en tant que ministre de la Culture,
01:04:46et elle dit, en l'absence de demande de concours
01:04:48de la force publique de votre part,
01:04:50je crois que la mairie de Paris a indiqué, revendiqué,
01:04:52les services de l'Etat ne peuvent intervenir
01:04:54pour faire évacuer les lieux et de rendre ainsi
01:04:57ce site et sa destination première,
01:04:59celle d'être un lieu culturel ouvert aux Parisiens,
01:05:01c'est pourquoi nous vous demandons d'assumer
01:05:03vos responsabilités en demandant à la préfecture de police
01:05:05de mettre en oeuvre l'évacuation de la gaieté des rives.
01:05:07Mais enfin, comment... Vraiment, je vous assure,
01:05:10ce pays est effrayant, effrayant,
01:05:12et le président de la République vient nous dire
01:05:14qu'on est en guerre, etc., et vient nous parler
01:05:16d'autres choses, on n'est même pas capables
01:05:18à la gaieté lyrique de faire respecter
01:05:20la loi de ce pays, franchement.
01:05:22Et on n'est même pas capables d'expulser à nos QTF.
01:05:25Oui, mais alors... Et on n'est capables de rien.
01:05:27Au nom de la religion, des droits individuels...
01:05:29Et vous entendez parler de ce sujet, de la gaieté lyrique,
01:05:31dans d'autres médias ? J'ai entendu SDJ s'offusquer
01:05:33des agressions de nos confrères journalistes.
01:05:35Vous entendez ce sujet-là parler sur France Inter ?
01:05:38Vous entendez parler ce sujet-là sur le service public ?
01:05:40Non, mais ils ont choisi leur camp.
01:05:42Et que fait le préfet de Paris ? Il ne peut pas rentrer ?
01:05:44Mais c'est ce que je vous dis.
01:05:46Mais il ne peut pas le faire ?
01:05:48Mais je pense qu'il y a une décision de l'unionnaise.
01:05:50Vous le voyez bien avec les témoignages que vous avez...
01:05:53C'est incroyable, quand même.
01:05:55Ça trouble l'environnement.
01:05:57En fait, ce pays est effrayant, je ne peux pas vous dire
01:05:59autre chose, c'est-à-dire que tu feuillettes
01:06:01tous les chapitres de l'actualité, tu te dis,
01:06:03mais dans quel autre pays ça se passerait ?
01:06:06Il est absolument bouleversant, le témoignage de cette dame,
01:06:08parce qu'on voit bien qu'on a une classe dirigeante
01:06:10au sommet de l'État qui laisse faire, par idéologie,
01:06:12une immigration de masse, mais ce n'est pas elle
01:06:14qui en subit les conséquences. À la fin, c'est toujours
01:06:16les mêmes qui payent les factures, les classes populaires,
01:06:19les gens qui bossent dignement, qui élèvent leurs enfants,
01:06:21qui sont à l'europrès. On a des enclaves étrangères
01:06:23qui sont en train de se constituer sur le sol de France
01:06:25et tout ça risque de très mal finir.
01:06:27Rachida Adati aime beaucoup Emmanuel Macron.
01:06:29Je voulais vous faire écouter Rachida Adati.
01:06:32Elle a été reçue par Michel Drucker
01:06:34vivement dimanche hier, vivement dimanche,
01:06:36Michel Drucker qui a reçu la Légion d'honneur,
01:06:38l'autre jour, pas la Légion d'honneur,
01:06:40mieux que ça, voilà, etc.
01:06:42Non, plus que ça, le...
01:06:44Après, elle était présidente de la République, je pense.
01:06:47Donc, et alors...
01:06:49On croit. On croit, je crois.
01:06:51Et Rachida Adati a dit du bien du président de la République.
01:06:53Écoutons.
01:06:55Moi, je voudrais avoir un petit mot de gratitude
01:06:57et de reconnaissance à Emmanuel Macron,
01:07:00parce que qui aurait pu imaginer que je sois
01:07:02ministre de la Culture ?
01:07:04D'ailleurs, pareil, ça a encore refait...
01:07:06Coulé beaucoup d'encre.
01:07:08Je l'ai connue
01:07:10lorsque j'étais garde des Sceaux.
01:07:12Après, on avait un ami commun qui est toujours mon ami,
01:07:15d'ailleurs, Jean-Pierre Jouyet.
01:07:17Et puis, j'ai appris à le connaître.
01:07:19On a appris aussi à se connaître.
01:07:21On n'a pas les mêmes univers,
01:07:23mais ce que j'aime chez lui, c'est sa curiosité.
01:07:25Et je lui dis, c'est la première fois
01:07:28que j'ai un patron civilisé.
01:07:30Il m'engueule pas, il engueule pas.
01:07:32Il vous échange, il vous interroge.
01:07:34Il vous appelle normalement.
01:07:36Donc, à chaque fois, c'est ce que j'aime entre nous.
01:07:38J'aime l'homme qu'il est.
01:07:40Je trouve qu'il est très visionnaire.
01:07:42Et ce que j'aime chez lui,
01:07:45qui fait écho chez moi,
01:07:47c'est qu'il n'est jamais ni fatigué,
01:07:49ni découragé.
01:07:51Il a envie tout le temps.
01:07:53Bon, ça va faire plaisir à Nicolas de Sarkozy
01:07:55d'apprendre qu'il n'était pas civilisé.
01:07:58C'est la première fois que j'ai un patron civilisé.
01:08:00Ça va vraiment lui faire plaisir, Nicolas de Sarkozy.
01:08:02Mais bon, là où elle a raison,
01:08:04c'est qu'Emmanuel Macron,
01:08:06il est toujours très courtois,
01:08:08très agréable.
01:08:10Au moins, c'est vrai,
01:08:13c'est agréable d'être... Il ne s'énerve pas.
01:08:15Il y a des patrons qui s'énervent.
01:08:17Il y a beaucoup de ministres de droite
01:08:19qui ont un peu changé d'avis sur Emmanuel Macron,
01:08:21qui, au contact du président, ont été séduits.
01:08:23Vous parlez de son pouvoir de séduction.
01:08:26Parfois, même, je me dis
01:08:28qu'on n'est pas spécialement aimable avec lui.
01:08:30Peut-être pas du tout.
01:08:32Comment allez-vous ? Ça va bien ?
01:08:34Ça vous donne envie de dire du bien de lui après ?
01:08:36Oui, ça ne donne pas envie de...
01:08:38C'est agréable,
01:08:41les gens courtois et intelligents.
01:08:43Effectivement.
01:08:45Mais ce qu'on juge, c'est les résultats.
01:08:47Personne n'insuit un procès à Emmanuel Macron.
01:08:49Je ne fais pas un procès à M. Macron.
01:08:51Je constate que les résultats
01:08:54ne sont pas à la hauteur de l'espoir
01:08:56qu'il a levé. C'est tout.
01:08:58Il faut quand même rappeler les Gaulois réfractaires.
01:09:00Ceux-ci, ceux-là.
01:09:02Pardonnez-moi, ça, je trouve que c'est rien.
01:09:04Vous trouvez, vous, qu'un président de la République
01:09:06traite les Gilets jaunes de Gaulois réfractaires ?
01:09:09S'il y avait des résultats, je vais vous dire,
01:09:11c'est comme en sport, toutes ces phrases-là,
01:09:13elles sont à la haune des résultats.
01:09:15S'il avait des résultats magnifiques, on dirait
01:09:17qu'il a eu raison de parler des Gaulois réfractaires.
01:09:19C'est comme Aimé Jacquet.
01:09:22Les mêmes choses, on les interprétait différemment
01:09:24parce qu'on avait gagné. Là, ça serait pareil.
01:09:26C'est-à-dire, on dirait qu'il a eu raison
01:09:28de parler des Gaulois réfractaires.
01:09:30Vous avez vu, les résultats, il les a mis au boulot.
01:09:32Il a bien son avocat, aujourd'hui. C'est parfait.
01:09:35Rires
01:09:37C'est formidable.
01:09:39Bon. Gilles Tailleb.
01:09:41La préface est de Manuel Valls.
01:09:43Tout est dit.
01:09:45Chronique d'un Français juif et sioniste.
01:09:48Et vous venez aujourd'hui, Karen Tailleb,
01:09:50Gilles est mort le 15 avril 2024.
01:09:52Vous venez aujourd'hui, quelques jours après, effectivement,
01:09:55cette affiche qui vise Cyril Hanouna.
01:09:59On a le sentiment que, non seulement,
01:10:01cet antisémitisme ne s'est pas ralenti,
01:10:03mais il s'est accéléré.
01:10:05Totalement.
01:10:07Gilles aurait, évidemment, parlé de cette affiche
01:10:10qui est absolument nauséabonde,
01:10:12qui reprend, évidemment, tous les clichés
01:10:14les plus antisémites
01:10:16de la...
01:10:18de cette triste période
01:10:21que nous avons... qu'on a tous en mémoire.
01:10:23Donc, on se dit, à quoi sert, finalement,
01:10:25ce travail de mémoire qui est fait de manière incessante
01:10:28dans les écoles,
01:10:30ces commémorations, aussi,
01:10:33sur cette période de la choix.
01:10:35Et on voit que, finalement,
01:10:37on peut utiliser des images de cette façon-là.
01:10:39On peut ne pas apprécier Cyril Hanouna,
01:10:41être son ami ou ne pas l'être,
01:10:43mais là, il y a à chaque fois des lignes
01:10:47qui sont franchies dans l'ignominie, en fait.
01:10:49Depuis de nombreuses années,
01:10:51chaque dimanche, il avait un rendez-vous
01:10:53avec la page blanche.
01:10:56Il écrivait sa chronique pour RCJ,
01:10:58sans raturer d'une seule traite, d'un seul élan.
01:11:00Sans raturer d'une seule traite ?
01:11:02Il était doué.
01:11:04Il écrivait à la main, ce qui ne...
01:11:06Aujourd'hui, on écrit plus.
01:11:08Et ensuite, il s'enregistrait, mais c'est vrai
01:11:11que c'était assez impressionnant.
01:11:13Je le faisais remarquer souvent.
01:11:15En fait, il pensait à ce qu'il allait dire dans la nuit.
01:11:17Il se réveillait le dimanche matin, à l'aube,
01:11:19alors que tout le monde dormait,
01:11:21et il écrivait ses chroniques.
01:11:24Et il a...
01:11:26En fait, il les écrivait pour les dire
01:11:28sur le radio, sur la radio RCJ.
01:11:30Mais ce que j'ai trouvé,
01:11:32c'est qu'il y avait une musique des mots,
01:11:34il y avait l'importance des mots,
01:11:36et c'est pour ça que le fait de retranscrire
01:11:39ces mots dans un livre,
01:11:41de faire en sorte que ce soit
01:11:43dans une espèce de temple littéraire,
01:11:45ça a toute sa force aujourd'hui.
01:11:47Et pour l'avoir croisé sur les plateaux,
01:11:49on croise beaucoup de gens, forcément.
01:11:52Et c'est immédiat...
01:11:54C'est étonnant comme la sympathie immédiate,
01:11:56la sincérité immédiate
01:11:58que tu ressens,
01:12:00l'homme de coeur tout de suite,
01:12:02l'authenticité.
01:12:04C'est ça qui m'avait immédiatement frappé.
01:12:07On s'appelle parfois
01:12:09des gens plus dissimulés, forcément,
01:12:11dans nos métiers,
01:12:13et c'est ça qui m'avait frappé immédiatement.
01:12:15Il avait
01:12:17un amour du prochain
01:12:20et une espèce
01:12:22de relation à l'autre tellement évidente,
01:12:24que ce soit avec un enfant
01:12:26comme avec un adulte,
01:12:28une personne qu'il ne connaissait pas
01:12:30comme une personne qu'il connaissait depuis toute sa vie,
01:12:33il ne faisait pas de différence, il était toujours le même.
01:12:35Il était toujours le même, avec une parole forte,
01:12:37sans langue de bois,
01:12:39et en même temps, toujours,
01:12:41à essayer de trouver des solutions
01:12:43pour que le monde soit meilleur.
01:12:45Il y avait à la fois cette énergie, cette force,
01:12:48de ne pas se laisser faire,
01:12:50de dire que les Juifs n'ont pas peur,
01:12:52et je pense qu'il a dû le dire ici,
01:12:54sur cette antenne.
01:12:56Il était chirurgien dentiste,
01:12:58et vous racontiez que vous êtes connue en dentaire.
01:13:01Son engagement politique date de quand ?
01:13:03De très jeune, en fait.
01:13:05Il a toujours été d'abord...
01:13:07Son engagement, c'était surtout
01:13:09un engagement pour lutter contre l'antisémitisme
01:13:11et l'antisionisme, de tous bords,
01:13:13qu'ils viennent de l'extrême droite, de l'extrême gauche.
01:13:16Et ça, depuis tout jeune,
01:13:18même depuis le lycée, il était au lycée Voltaire,
01:13:20et il avait créé un groupe
01:13:22de lutte contre l'antisionisme.
01:13:24Et ça, c'est...
01:13:26En fait, au fur et à mesure, ça s'est à chaque fois
01:13:29de plus en plus marqué,
01:13:31dans son discours, mais pas seulement dans les discours.
01:13:33Gilles n'était pas seulement un homme des mots,
01:13:35il était un homme des actes,
01:13:37il était toujours le premier à être devant,
01:13:39à prendre le...
01:13:42être devant dans une manifestation
01:13:44pour dire qu'on ne se laissera pas faire
01:13:46et surtout pour dénoncer.
01:13:48Et aujourd'hui,
01:13:50on est dans une période
01:13:52où l'antisémitisme est exacerbé.
01:13:54Donc il aurait eu fort à faire, encore, évidemment.
01:13:57Avec un antisémitisme nouveau
01:13:59qui est né.
01:14:01Il le dénonce.
01:14:03Dans le livre, finalement, je le relisais,
01:14:05même en 2014,
01:14:07puisque c'est un livre antéchronologique,
01:14:10puisqu'il y a une partie
01:14:12qui est liée au 7 octobre,
01:14:14mais ensuite, on parle de 2023-2011,
01:14:16et on trouve des textes d'en 2014
01:14:18où il dénonce déjà Mélenchon,
01:14:20la France insoumise,
01:14:22avec cette volonté...
01:14:25Ce qui, au sein du CRIF,
01:14:27n'était pas toujours...
01:14:29Je me souviens de nos discussions là-dessus.
01:14:31Il n'a pas été vice-président du CRIF,
01:14:33vice-président du Fonds social,
01:14:35mais il était surtout un grand leader.
01:14:38Il avait une parole libre,
01:14:40il avait une parole franche,
01:14:42mais jamais agressive, en fait.
01:14:44Je crois que c'est ça qu'on retient.
01:14:46Non seulement il savait dire les choses,
01:14:48mais de manière vraiment affirmée, sûre.
01:14:50Et en même temps,
01:14:53il cherchait toujours quelque chose
01:14:55qui allait dans le sens républicain.
01:14:57C'est un grand républicain, aussi.
01:14:59L'engagement politique des Juifs français
01:15:01est symptomatique, d'ailleurs.
01:15:03À grands traits, je dirais que les Juifs
01:15:06sont de gauche jusqu'en 2000.
01:15:08Ils ont bien compris que la droite...
01:15:10Je suis adjointe à la maire de Paris,
01:15:12je ne sais pas si vous le savez.
01:15:14À grands traits, les Juifs sont de gauche.
01:15:16Les Juifs ont été le plus souvent de gauche.
01:15:18Ils ont bien compris que la droite catholique
01:15:21a des difficultés parfois avec les Juifs,
01:15:23jusqu'au moins à Vatican II.
01:15:25Il y a un fond de sauce
01:15:27qui peut antisimiter en France,
01:15:29comme l'affaire Dreyfus,
01:15:31la libre parole de Rubens,
01:15:33je ne vais pas rappeler tout ça.
01:15:36Et puis, à partir des années 2000...
01:15:38Ils sont, évidemment, en contre-ordre
01:15:40Jean-Marie Le Pen.
01:15:42Et à partir de 2000, tout change.
01:15:44Je vois beaucoup d'amis juifs.
01:15:46Non seulement ils ne sont plus de gauche,
01:15:49non seulement ils ne sont plus de droite,
01:15:51mais parfois ils sont très à droite.
01:15:53Et le grand paradoxe, c'est que ces Juifs
01:15:55qui ont défilé contre Jean-Marie Le Pen
01:15:57dans les années 80,
01:15:59après Carpentra,
01:16:01c'est le RN aujourd'hui qui les défend davantage.
01:16:04Oui. Alors ça, c'est vrai qu'on entend...
01:16:06C'est un raccourci que je fais là.
01:16:08Mais c'est une réalité.
01:16:10Il ne faut pas faire trop de raccourcis dans l'histoire,
01:16:12parce que c'est vrai que les Juifs
01:16:14doivent garder une mémoire.
01:16:17C'est vrai qu'indéniablement,
01:16:19il y a des élus du RN qui défendent Israël
01:16:21depuis le 7 octobre.
01:16:23Mais en même temps,
01:16:25ils sont quand même dans des parties
01:16:27où on ne peut oublier, en fait,
01:16:29d'où vient ce mouvement,
01:16:32ce Front National.
01:16:34D'où vient-il ? Quelle est son histoire ?
01:16:36Les Juifs doivent garder quand même
01:16:38cette histoire, malgré tout,
01:16:40dans leur mémoire.
01:16:42On ne peut pas tout oublier.
01:16:44On ne peut pas tout effacer.
01:16:47Un exemple très concret,
01:16:49quand on voit quelqu'un comme Zemmour,
01:16:51qui finalement, pour avoir un discours
01:16:53peut-être qu'il aimerait être entendu
01:16:55par une certaine France,
01:16:57se sent obligé de légitimer
01:17:00ou réhabiliter Pétain.
01:17:02Vous voyez ce que je veux dire ?
01:17:04Si on commence à faire l'histoire de chaque partie,
01:17:06on peut trouver beaucoup de choses sur l'antisémitisme.
01:17:08Je vous invite à relire certains écrits
01:17:10de Jaurès, vous qui êtes socialiste.
01:17:12C'est vrai, mais malgré tout,
01:17:15il ne faut jamais oublier
01:17:17comment s'est construit le Front National.
01:17:19Eric Zemmour, qui est lui-même
01:17:21de confession juive, je le rappelle.
01:17:23Oui, mais ça n'empêche pas.
01:17:25Il n'est pas là pour vous répondre,
01:17:28mais s'il était là ce plateau,
01:17:30il dirait qu'il ne réhabilite pas Pétain
01:17:32et que ceux qui le disent le réhabilitent
01:17:34instrumentalisent sa parole.
01:17:36C'est pari de dire que Pétain a sauvé des Juifs
01:17:38pendant la Shoah, comme si on devait diviser
01:17:40les Juifs qui étaient Français et les autres.
01:17:43Pétain a participé à la Shoah
01:17:45et il a fait en sorte que des Juifs
01:17:47finissent dans les chambres à Gare.
01:17:49Je partage évidemment votre avis
01:17:51sur le régime de Vichy.
01:17:53On rappelle quand même que le Conseil d'Etat
01:17:56avait validé le statut des Juifs.
01:17:58On rappelle le Conseil d'Etat avait validé
01:18:00le statut des Juifs, parce que c'est quand même
01:18:02important de le dire, que tous les magistrats
01:18:04de France ou Canada démissionnaient.
01:18:06Sauf un. Il n'y avait pas prêté serment.
01:18:08Tous ont prêté serment à Pétain
01:18:11et que les mêmes qui ont fait la justice
01:18:13entre 1940 et 1944, ce sont ceux qui ont fait
01:18:15un pouvoir à Pétain.
01:18:17Peu importe. Je n'ai pas envie de polémiquer.
01:18:19Vous voyez, dans le livre de Gilles,
01:18:21on y trouve aussi sa position là-dessus.
01:18:26Je vais lire quand même quelques passages
01:18:29parce que je ne l'ai pas lu.
01:18:31Depuis des années, nous nous recueillons
01:18:33et pleurons toutes ces victimes.
01:18:35A-t-on véritablement tiré les conclusions
01:18:37et les leçons de tous ces crimes ?
01:18:39Il aura fallu des centaines de morts
01:18:42pour que l'idéologie islamiste soit désignée
01:18:44et cette idéologie qui tue.
01:18:46Je me pose cette question malgré la sincérité
01:18:48véritable que nous ressentons tous
01:18:50à chaque commémoration.
01:18:52Nul ne peut remettre en cause l'envie
01:18:54de voir cette spirale infernale être stoppée.
01:18:57La présence de tous les élus, corps de l'État
01:18:59et représentants du gouvernement en témoignent.
01:19:01Mais dans les faits, quelle est la réponse ?
01:19:03Quel est le traitement que l'on propose
01:19:05face à ce virus de la haine ?
01:19:07Et ça, c'était le 10 janvier 2021.
01:19:10Il est 10h31. Somaya Labidi.
01:19:15La proposition de loi sur le narcotrafic
01:19:17arrive en débat à l'Assemblée.
01:19:19Les députés ont une semaine pour l'examiner
01:19:21et certaines mesures suscitent déjà la critique
01:19:23comme par exemple le déchiffrement
01:19:25des messages récryptés.
01:19:28Au total, 500 amendements ont d'ores et déjà été déposés.
01:19:30Marc Carny, nouveau Premier ministre canadien,
01:19:32choisit Paris pour son premier déplacement à l'étranger
01:19:34puis il se rendra à Londres.
01:19:36Des visites pour, je cite,
01:19:38renforcer nos liens commerciaux et militaires
01:19:40avec deux de nos partenaires.
01:19:42Les plus solides et les plus fiables, a-t-il déclaré.
01:19:45Et puis des images impressionnantes.
01:19:47État d'urgence environnementale décrété
01:19:49dans la région côtière d'Esmeralda.
01:19:51Son équateur, la rupture d'un oléoduc
01:19:53a provoqué le déversement d'hydrocarbures
01:19:55dans la rivière Esmeralda.
01:19:58Selon les autorités, c'est un glissement de terrain
01:20:00qui serait à l'origine de l'incident.
01:20:02Reine Tailleb est avec nous et je la remercie.
01:20:04Elle est l'épouse de Gilles Tailleb
01:20:06et elle publie tout est dit aux éditions.
01:20:08David Reinhardt.
01:20:11David Reinhardt,
01:20:13chronique d'un français juif et sioniste.
01:20:15Regardez cette très belle photo
01:20:18de votre mari, très beau,
01:20:20sur cette photo.
01:20:22Et je voulais lire aussi là encore
01:20:24un texte qui date de 2019,
01:20:26donc ça fait six ans et rien n'a changé.
01:20:28Parce que rien ne changera jamais,
01:20:31cher Georges,
01:20:33parce qu'on ne s'en donne pas les moyens.
01:20:35Une maman portant le voile
01:20:37pour accompagner des enfants en sortie scolaire
01:20:39n'est pas le véritable problème.
01:20:41Le problème est l'échec de notre école incapable
01:20:43d'enseigner nos valeurs républicaines
01:20:46et qui cède devant le communautarisme
01:20:48les menaçant en fermant les yeux.
01:20:50Cette école dans laquelle certaines manières
01:20:52ne peuvent plus être enseignées,
01:20:54cette école dans laquelle on ne peut plus parler de la Shoah.
01:20:56Et c'était il y a six ans.
01:20:58Et ça doit être pire aujourd'hui.
01:21:01Mais comme on est avec des gens qui ont peur,
01:21:03qui n'ont pas de courage...
01:21:05Maintenant, ça va être très dur.
01:21:07En fait, plus le temps va passer,
01:21:09plus ça va être de plus en plus dur.
01:21:11Parce que vous voyez bien que les demandes communautaires
01:21:14en matière de football, à l'école, dans les entreprises,
01:21:16elles deviennent de plus en plus fortes.
01:21:18Et c'est ce qui peut nous inquiéter.
01:21:20Sauf...
01:21:22J'ai rajouté justement chronique
01:21:24d'un Français juif et sioniste comme sous-titre.
01:21:26Parce que d'abord, c'est ce qu'il était profondément.
01:21:29Mais aussi parce que souvent,
01:21:31juifs et sionistes sont devenus un peu des mots
01:21:33à ne pas prononcer.
01:21:35Certains même ont peur de prononcer.
01:21:37Gilles n'avait pas peur.
01:21:39Mais c'est surtout pour dire, finalement,
01:21:42que ce livre, c'est aussi ce que pensait
01:21:44un Français juif sioniste aujourd'hui.
01:21:46Et ce livre pourra se lire dans 20, 30, 40 ans
01:21:48comme un livre historique
01:21:50sur les sentiments profonds
01:21:52que ressentait aussi la communauté juive en France
01:21:54dans cette période très, très bouleversée.
01:21:57Je voulais qu'on rende hommage à Émilie Duquesne
01:21:59pour terminer cette émission.
01:22:01Merci.
01:22:03Vous l'aimiez beaucoup ?
01:22:05Je m'y associe, évidemment,
01:22:07parce que d'abord, elle a mené un combat
01:22:09contre la maladie qui ressemble beaucoup
01:22:12à celui que Gilles a mené,
01:22:14avec cette force, cette énergie,
01:22:16ce sourire, cette volonté de dire
01:22:18à la maladie, tu ne m'auras pas.
01:22:20Et finalement, hélas,
01:22:22cette maladie est terrible.
01:22:25Et je voulais qu'on voit un extrait
01:22:27qui est en fait une bande-annonce
01:22:29d'un des plus jolis films que j'ai vus
01:22:31ces dernières années.
01:22:33Ça s'appelle « Pas son genre ».
01:22:35C'est un film de 2014.
01:22:37C'est un film éblouissant d'émotions.
01:22:40C'est un film de Lucas Delvaux.
01:22:42C'est avec Émilie Duquesne.
01:22:44Et je crois que c'est Antoine Cortnerie
01:22:46qui est, je ne sais pas si je dis bien le nom,
01:22:48d'ailleurs, qui est à la Comédie française.
01:22:50Et c'est l'histoire d'un prof, un télo,
01:22:52qui écrit des bouquins dans Paris,
01:22:55hyper bobo, etc.
01:22:57Et il va rencontrer une coiffeuse.
01:22:59C'est un jour absolument magnifique
01:23:01et ça va être une leçon de vie.
01:23:03Et elle joue, évidemment, cette jeune femme.
01:23:05Regardez, parce que déjà dans cette minute,
01:23:07vous allez voir l'émotion d'Émilie Duquesne.
01:23:15Avant d'être coiffeuse,
01:23:17je voulais être coiffeuse.
01:23:19Je devais être faite pour ça.
01:23:21C'est formidable, vous savez,
01:23:23changer le visage des gens,
01:23:25ça peut changer leur vie.
01:23:27Je me sens de femme pour la première fois,
01:23:30elle se sent différente et elle se trouve belle.
01:23:35Je m'appelle Clément. Et vous, c'est Jennifer.
01:23:38On dit Jennifer, c'est anglais.
01:23:40Et qu'est-ce que vous faites dans la vie ?
01:23:42Je suis professeur de philosophie.
01:23:44Et moi, je suis coiffeuse.
01:23:46La philosophie, c'est pas de la masturbation intellectuelle.
01:23:48C'est un sport de combat.
01:23:51C'est la meilleure façon de pas se laisser manipuler.
01:23:53Je sais pas ce que ça raconte, mais c'est avec Jennifer Aniston.
01:23:55Franchement, je vois pas qui c'est.
01:23:57Jennifer Aniston ?
01:23:59Mais dans quel monde vous vivez, Clément ?
01:24:01De toute façon, je suis sûre qu'on n'a pas les mêmes goûts.
01:24:03Pas du tout.
01:24:10Lâche-toi, j'attends !
01:24:28Comment t'expliques qu'un homme qui sait tellement de choses
01:24:30sait plus rien dès qu'on parle de sentiments ?
01:24:32Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi tu dis ça ?
01:24:39J'espère juste que tu m'as pas trop menti.
01:24:43C'est Loïc Corbery, de la comédie française,
01:24:46qui joue avec Émilie Dequenne.
01:24:48Et la scène, quand on la voit danser et chanter,
01:24:50c'est parce qu'elle l'emmène dans un karaoké,
01:24:52lui, le prof de philo, et puis il a un peu honte d'elle aussi.
01:24:54C'est ça, la réalité du film. Il a honte d'elle
01:24:56parce que lui, c'est un prof, un télo,
01:24:58bourgeois, Paris, etc.,
01:25:00et puis il a honte de sortir avec une petite coiffeuse.
01:25:03C'est ça, l'histoire aussi qu'il y a.
01:25:05Et là, elle lui dit, il faut que tu te lâches,
01:25:07il faut que tu te lâches. Et vraiment, c'est formidable.
01:25:09Regardez ce film,
01:25:11et vous serez très touchés, je pense.
01:25:13Pourquoi avoir honte avec les coiffeuses ?
01:25:16C'est l'histoire du film.
01:25:18Je sais pas ce que vous pensez.
01:25:20Mais non !
01:25:22C'est ce qu'on a vu dans la première annonce.
01:25:24Mais voilà !
01:25:26En fait, c'est un film sur les préjugés.
01:25:29C'est-à-dire qu'il a honte d'elle.
01:25:31Oui, j'ai bien compris.
01:25:33Manifestement, non. Vous n'aviez pas compris.
01:25:35Et c'est terrible, d'ailleurs.
01:25:37Non seulement, elle le vaut bien...
01:25:39Ça se termine comment, ce film ?
01:25:42Je ne peux pas vous le dire.
01:25:44Elle a un cœur, une énergie.
01:25:46C'est vraiment un film extraordinaire.
01:25:48Vous êtes très politiquement corrects, de temps en temps.
01:25:50Jean-Marc Lelouch,
01:25:52Philippe Gilbert était à la vision.
01:25:55Merci à Anatole,
01:25:57merci à Benjamin Nau, Jean de Lacoste l'a remondu.
01:25:59J'imagine qu'il est sur My Canal, ce film.
01:26:01Je vais le demander.
01:26:03Vous l'avez vu ?
01:26:05Sarah, vous qui avez une sensibilité,
01:26:08et Karen aussi, il vous plaira, ce film.
01:26:10Les garçons, oubliez les garçons !
01:26:12Non, mais la bande-annonce,
01:26:14j'avais envie de le voir.
01:26:16Oubliez les garçons !
01:26:18Vraiment, merci de votre présence.
01:26:21Les paroles sont inutiles dans ces cas-là.
01:26:23Elles servent parfois aussi.
01:26:25Mais le témoignage que vous apportez
01:26:27est essentiel de votre mari.
01:26:30Vraiment, notre tendresse pour vous et votre famille,
01:26:32et vos enfants.
01:26:34Merci de l'avoir dit le premier jour,
01:26:36et vous le répétez encore aujourd'hui,
01:26:38ça me touche.
01:26:40Jean-Marc Morandini, dans une seconde.