Bruno Retailleau est à Nîmes ce vendredi 16 mai pour un dernier déplacement avant le vote dimanche des 120.000 adhérents du parti LR pour désigner un nouveau chef de parti.
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00:00Parce que ce qu'il faut savoir, c'est qu'on a un risque qui est un risque systémique.
00:04L'enlèvement, la séquestration, la torture, deux ont eu un doigt de sectionner.
00:13Et heureusement, pour le dernier cas, la jeune maman n'a pas pu être enlevée.
00:18Et pour l'avant-dernier cas, à Paris, je vous rappelle que la préfecture de police,
00:25il lui a fallu moins de 60 heures, en 58 heures.
00:27Et heureusement, parce qu'il s'apprêtait à faire subir d'autres actes de torture à celui qu'ils avaient séquestré.
00:35Et ce qu'il faut bien comprendre, pourquoi je parle de risque systémique ?
00:39Tout simplement parce que d'habitude, la rançon, quand on la remet, c'est pour nous une opportunité.
00:46Parce que c'est physique, c'est les billets, on arrive en voiture, il y a une place, il y a un rendez-vous,
00:52et là, il y a des opportunités pour qu'on puisse arrêter les individus.
00:56Là, avec la technologie des blockchains, du wallet, etc., c'est pas ça du tout.
01:03C'est totalement dématérialisé.
01:04Ce qui rend, en fait, la rançon quasiment invisible.
01:09En fait, elle n'est pas totalement invisible, puisqu'on a pu faire des opérations,
01:13je pense à la gendarmerie, au mois de janvier dans le Cher.
01:15C'était fondamental de faire cette réunion, parce qu'on sent bien que les affaires se multiplient.
01:21On a à peu près cinq affaires, c'est pas exactement les mêmes, mais trois affaires récentes depuis le début de l'année,
01:27avec très franchement un mode opératoire très ressemblant, similitude au moment où je vous parle.
01:33Il y a une enquête, je ne sais pas tout, mais on voit bien que ces similitudes pourraient amener à des rapprochements.
01:40Mais impossible, aujourd'hui, de le confirmer.
01:44Donc, je pense que ce qui était important, c'est qu'on avait là des entrepreneurs en la matière, pour les crypto-monnaies,
01:52et on a surtout une organisation récente, toute jeune, parce que c'est un secteur économique très très jeune,
01:58la DAN, qui regroupe justement et qui sera l'interlocuteur.
02:01Donc, on a discuté, on a dévoilé que ce soit le directeur général de la gendarmerie nationale,
02:07il a dit comment les choses s'étaient passées, pour la première enquête qui a eu un bon résultat du mois de janvier.
02:13Le préfet de police a fait la même chose avec son équipe judiciaire pour ce qui s'est passé il y a quelques temps,
02:20et ça nous a permis de leur dire ce que nous faisions.
02:24Ce que j'ai voulu leur dire, moi, c'est qu'on était totalement mobilisés,
02:28et que le risque est un risque certain, donc on va travailler ensemble,
02:32à la fois pour mieux alerter, pour prévenir, pour dissuader et pour entraver.
02:36On va avoir, c'était une première étape, il y aura d'autres étapes,
02:41mais il est hors de question qu'on laisse ces entrepreneurs, ces familles,
02:46être la proie de ces narco-racaques, de ces criminels,
02:49qui sont des criminels qui n'hésitent franchement contre rien du tout.
02:54Donc, il faut les aider, c'est ce que nous allons faire, avec une très forte volonté,
02:58et on avait besoin de cette réunion.
03:00Je pense qu'ils étaient aussi satisfaits du contenu de la réunion.