Bruno Retailleau était en visite dans une école de police à Écully (Rhône). Il est notamment revenu sur le risque d'attentat en France après le projet d'action violente déjoué à Vesoul.
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00Mais nous avons très régulièrement des velléités d'attentats, ce qu'on appelle déjouer un attentat, c'est en réalité déjouer un attentat qui allait être commis ou sur le point d'être commis.
00:12Mais on surveille en permanence et je veux rendre hommage au service. Ils font un travail exceptionnel, notamment à la DGSI qui dépend de mon ministère, la Direction Générale de la Sécurité Intérieure.
00:24Mais encore une fois, la menace est présente. Jamais je ne tromperai les Français en leur disant que le risque est zéro. Non. On l'a vu en Allemagne, on l'a vu aux États-Unis, on le voit partout dans le monde.
00:36Et par conséquent, il faut qu'on se mobilise et qu'on adopte. C'est ça la leçon. Puisque dans quelques jours, cette semaine, à l'Assemblée nationale va passer un texte qui nous importe beaucoup.
00:47Je l'avais impulsé, initié au Sénat contre le narcotrafic, contre la criminalité organisée. Mais si aujourd'hui les services sont efficaces, c'est parce qu'aussi la France a su se réarmer.
01:00Il y a eu de créer un parquet national dédié au terrorisme. Il y a eu une nouvelle organisation avec à sa tête la DGSI, un État-major qui met sur un même lieu les services de renseignement, les services d'enquête beaucoup mieux coordonnés.
01:15Il y a eu des techniques spéciales d'enquête qui nous permettent de déterminer les résultats. Ces instruments, on en a besoin. On en a besoin pour sauver des vies.
01:23Et demain, le texte qu'on va discuter à l'Assemblée nationale, on en a besoin aussi pour sauver des vies. Vous savez, les attentats terroristes, c'est 174 depuis 2012.
01:35Lors de la criminalité organisée par le narcotrafic, c'est 114 victimes. Des victimes qui sont de plus en plus jeunes. Ceux qui sont tués sont de plus en plus jeunes.