Bruno Retailleau est à Nîmes ce vendredi 16 mai pour un dernier déplacement avant le vote dimanche des 120.000 adhérents du parti LR pour désigner un nouveau chef de parti.
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00:00Zonal, si je suis venu ici à Nîmes, dans ce quartier, c'est parce que c'est un quartier symbolique.
00:06C'est un quartier symbolique, le quartier Pisse-20.
00:09Vous savez qu'il y a près de deux ans, à quelques pas d'ici, c'est le jeune Fayed qui a trouvé la mort
00:15parce que la voiture de son père a été rafalée par des narco-racailles.
00:21Et nous menons ici, à Nîmes comme ailleurs, un combat républicain.
00:26C'est un combat qui est à la fois pour restaurer l'ordre public et c'est un combat qui est vital.
00:34Nous le menons à la fois avec une stratégie très volontaire et nous le menons aussi avec de nouvelles armes.
00:42La stratégie volontariste, c'est celle que j'ai voulu impulser il y a quelques mois, qu'on appelle ville sécurité renforcée.
00:51Nîmes, bien entendu, en bénéficie. C'est quoi ville sécurité renforcée ?
00:56C'est taper fortement les narcos lorsqu'ils sont très forts et en profondeur lorsque la drogue,
01:05lorsque le narcotrafic est profondément enquisté sur un territoire.
01:09Ce n'est pas seulement des opérations de police, c'est d'abord des opérations avec l'autorité judiciaire.
01:18Si on veut démanteler vraiment des points de deal, il faut judiciariser des profils.
01:24C'est-à-dire qu'avec un travail d'information, avec un travail de renseignement très en amont, avec cette coopération, cette coordination entre les policiers,
01:35les forces de sécurité intérieure et l'autorité judiciaire, préparer soigneusement, méticuleusement, accumuler des preuves, faire des dossiers pour que,
01:45lorsque l'on fait une opération, on puisse judiciariser et on puisse démanteler des réseaux.
01:52Ça, c'est une dimension qui est pour moi essentielle si on veut travailler dans la profondeur et dans la durée.