• avant-hier
[#Interview Exclusive] Yves Sylvain Moussavou, Porte-parole officiel du candidat Oligui

📱066441717 📞 011775663

̂ :

🔗 https://lc.cx/9dgPhl

#GMTTv
#GMT
#Gabon

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00La zone de Hautogoué va abriter un cluster minier, c'est-à-dire un ensemble d'entreprises
00:06qui vont se regrouper autour, non seulement de l'exploitation du manganèse, mais aussi
00:10du fer dans la zone de Bagnaca, mais aussi dans le nord avec Bélinga et évidemment
00:17autour de l'activité d'exploitation du fer va naître un certain nombre de métiers
00:22qui vont nécessiter la formation de plusieurs jeunes sur le plan national dans les métiers
00:29du fer et de la métallurgie.
00:31Mesdames, Messieurs, bonsoir, ce soir dans Interview Exclusive, nous avons l'honneur
00:46de recevoir Yves-Sylvain Moussabou, porte-parole officielle du candidat Brice-Clotaire Oligine
00:52Guémard à la présidentielle, dont le premier tour aura lieu le 12 avril prochain.
00:57Notre invité vient nous parler ce soir du cinquième pilier du programme du candidat
01:04qui porte sur l'économie et le développement durable.
01:06Bonsoir M. Yves-Sylvain Moussabou, merci d'avoir accepté notre invitation.
01:11C'est moi qui vous remercie.
01:13Alors, nous allons parler économie ce soir et notamment du programme, des propositions
01:18du candidat Brice-Clotaire Oligine Guémard sur ces questions, mais avant j'aimerais
01:23savoir comment se porte l'économie gabonaise après 19 mois de transition ?
01:28Alors, ce qu'il faut se dire déjà, c'est que depuis l'arrivée, depuis les événements
01:35du 30 août 2023, l'économie gabonaise se porte plutôt bien puisqu'elle a été
01:40relancée à la faveur d'un certain nombre de réformes initiées par le comité pour
01:45la transition et la restauration des institutions.
01:49Bien évidemment, aujourd'hui nous nous retrouvons à une époque charnière, à un moment charnière
01:53puisqu'il s'agit justement de partir, de donner plus d'ampleur aux actions portées
01:58durant la transition pour s'inscrire cette fois-ci dans la durée, pour arriver à créer
02:04le mouvement définitif qui va essayer de redonner une croissance beaucoup plus solide
02:08et beaucoup plus stable à l'économie nationale.
02:10Alors, justement, parlons économie nationale toujours, l'un des piliers essentiels et
02:16qui a d'ailleurs permis à la transition de financer un certain nombre de services
02:19sociaux durant ces 19 mois, a été sans doute l'amélioration du recouvrement des
02:25recettes fiscales et douanières, notamment avec la digitalisation.
02:28Qu'entend faire le candidat pour poursuivre dans cette lancée ?
02:32Alors, justement, c'est important de savoir que le candidat, Clotaire Oleguema, s'est
02:39dans le cadre de son projet de société, des objectifs très précis.
02:46L'objectif principal, c'est celui de relancer l'économie de manière durable.
02:50Mais comment ? Premièrement, en diversifiant la base productive.
02:54Comme vous savez, nous vivons un problème vieux depuis près de 50 ans dans notre pays,
02:59le problème généré par le couple pétrole-dollar qui, lorsqu'il y a choc, nous conduit à
03:05remiser nos projets parce que, évidemment, sur le plan budgétaire, nous faisons face
03:09à une baisse de recettes très importante.
03:11Souvenez-vous de ce qui s'est passé en 2014-2015, lorsque le compte choc pétrolé s'est produit.
03:17Le budget de l'État gabonais avait perdu près de 400 milliards de ses recettes et
03:21le pays avait dû remiser, mis dans le placard, un certain nombre de projets et nous sommes
03:24retrouvés en crise.
03:26Et d'ailleurs, la crise de la Covid-19 plus tard, en 2020, nous a rappelé cette fébrilité,
03:31cette fragilité du modèle économique gabonais.
03:34Donc aujourd'hui, pour le candidat Brice Clotero-Léguy, il faut arriver à développer
03:41d'autres sources, élargir la base productive de l'économie gabonaise.
03:46Au lieu de dépendre simplement du pétrole, il faut élargir cette base aux autres sources
03:51qui peuvent être le bois, le tourisme, l'agriculture, la pêche, etc.
03:59Donc il s'agit de diversifier les sources de la croissance et assurer au Gabon une
04:03certaine résilience en cas de crise puisque, évidemment, tous ces produits apporteraient
04:08des ressources additionnelles à l'économie.
04:10Ça, c'est un premier point.
04:11Le deuxième point de son axe, c'est de dire qu'il faut soutenir la mise en place
04:16d'un certain nombre de structures économiques, créer des champions nationaux.
04:22Les champions nationaux, c'est-à-dire en développant un certain nombre d'entreprises
04:26qui soient capables justement de créer, de développer par l'expertise un savoir-faire
04:31et créer de la richesse et des emplois pour accompagner le mouvement de diversification.
04:36Alors l'autre axe de son projet de société, c'est évidemment de se réapproprier l'économie
04:46par la mise en place ou par le soutien à une réappropriation de certains acteurs de
04:52l'économie par l'État.
04:53On l'a vu par l'achat de certains actifs pétroliers comme Tulo Oil, comme SMP et
04:59Asala Energies bien avant.
05:01Ici, on voit bien que l'idée, c'est de dire que nous devons maîtriser ce que nous
05:06produisons mais également ce que nous vendons.
05:09Alors, si vous voulez, partons étape par étape.
05:11Notre sort vers la félicité du nom du programme du candidat.
05:15Dans son pilier 5, justement, le candidat fait référence à la diversification de l'économie
05:21effectivement, notamment par l'exploitation du gisement Beringa et Bamiyaka et Milingui
05:29pour favoriser justement la sous-traitance, créer davantage d'emplois.
05:34Alors, dans ce projet, justement, l'un des problèmes qui se posent est celui de l'énergie.
05:43Donc, il faudra investir des milliards de francs CFA pour notamment construire des lignes
05:50de transport énergétique.
05:51Comment le candidat entend régler cette question ?
05:54Alors, ce que je vous disais au début, c'est que l'option de diversification de l'économie,
06:00notamment dans celle de développer de nouvelles sources de croissance, va entraîner évidemment
06:06la mise en place d'un certain nombre d'infrastructures.
06:08Vous parlez de la question des mines, évidemment, elle est très importante.
06:11Dans la zone de Beringa, nous avons l'un des derniers gisements au monde qui est inexploité.
06:16Dans le sud du Gabon, nous avons un autre gisement de fer dans le Rotugwe qui est le
06:20gisement de Bamiyaka.
06:21Et nous avons Amilingui dans l'Anyanga, un autre gisement de fer.
06:24Évidemment, pour faire fonctionner l'ensemble de ces gisements, il faut de l'énergie,
06:29mais il faut aussi des infrastructures, notamment le chemin de fer ou la route pour évacuer
06:34tous ces minéraux.
06:36Donc, évidemment, l'idée aujourd'hui, c'est de partir dans un premier temps sur le développement
06:40de l'axe Beringa-Mayumba, donc la mise en place d'un chemin de fer de plus de 904 kilomètres.
06:45Évidemment, ce sont des dispositifs de financement qui vont être mis en place, qui sont en
06:49train d'être étudiés pour, évidemment, lancer ce mégaprojet, parce qu'il s'agit
06:53d'un mégaprojet qui va entraîner la mise en place à la fois de le développement
06:58d'un barrage hydroélectrique à Boué, qui apportera un peu plus de 400 mégawatts de
07:05puissance en électricité, mais aussi un chemin de fer, mais aussi des routes et un
07:11certain nombre d'activités aussi autour, ce qui nécessite, évidemment, la mise en
07:14place d'un plan de développement assez rigoureux pour lancer ce projet.
07:18Mais vous voyez, actuellement, des études sont en cours, justement, pour lancer ce
07:23mégaprojet.
07:24L'idée derrière, c'est qu'à terme, ce projet contribue justement à contribuer
07:29dans le PIB et rééquilibrer, apporter, couvrir le déséquilibre qui est aujourd'hui porté
07:34par le pétrole.
07:35Alors, au fil des années, la zone économique spéciale, notamment en coq, a généré des
07:41milliards de francs CFA dans l'économie nationale et a permis un accroissement de
07:46la part PIB dans les secteurs, notamment sur les activités qui sont menées sur site.
07:52Alors, le candidat propose, justement, de revoir la stratégie de développement des
07:55zones industrielles spéciales, donc il parle de repenser cette stratégie.
08:00À quoi fait-il référence et comment entend-il, justement, revoir cette stratégie ?
08:05Alors, deux choses.
08:07En coq a permis au Gabon de disposer d'une plateforme d'industrialisation du bois.
08:13La mise à place de cet investissement a permis à un certain nombre d'entreprises
08:19de s'installer au Gabon et de procéder à la première, deuxième transformation du
08:24bois.
08:25Cet investissement, cette orientation stratégique a permis au pays de connaître une progression
08:32de son PIB qui est passé, je crois, de l'ordre de 137 milliards à un peu plus de 230 milliards
08:36de francs CFA.
08:37Donc, il y a eu une progression importante.
08:39La question qu'on se pose aujourd'hui dans cet investissement en coq, c'est combien
08:43d'argent, effectivement, a pu capter l'économie gabonaise par rapport à cette stratégie
08:50de mise en place de plateformes industrielles.
08:51Donc, je crois que là, déjà, c'est un travail de réflexion qui doit être fait
08:55pour qu'un coq impacte beaucoup plus sur l'économie nationale en termes de revenus.
09:01L'autre aspect aussi, c'est celui de l'emploi.
09:03En coq existe depuis près de 10 ans, un peu plus de 10 ans maintenant.
09:06La question que l'on se pose aujourd'hui, c'est celle de savoir quels sont, en termes
09:11de compétences transférées, combien des gabonneurs ont bénéficié d'une expertise
09:15sérieuse et solide en matière de transformation du bois en première ou deuxième transformation.
09:20Ce sont toutes ces questions qu'il faut se poser avant de pouvoir relancer la stratégie
09:25de déploiement des zones industrielles spéciales, puisque finalement, c'est une stratégie
09:31qui a son sens dans la mesure où elle permet d'accélérer la transformation locale de
09:36nos ressources premières.
09:38Alors, tous ces projets ambitieux nécessitent une main d'œuvre qualifiée.
09:44Absolument.
09:45Est-ce que le Gabon dispose justement d'une ressource humaine suffisamment qualifiée,
09:50désolé pour la répétition, pour pouvoir justement occuper les postes qui seront disponibles ?
09:57C'est le problème qui s'est posé justement dans le cas d'un coq, justement, c'est que
10:02la mise en place justement d'un certain nombre d'industries de transformation du bois en
10:05première, deuxième, troisième transformation nécessitait des ressources humaines assez
10:11pointues pour pouvoir tenir, pour pouvoir relever le défi du portage de cette technicité,
10:17de la fabrication de ce produit de haute technicité.
10:19Et dans ce sens, le projet du candidat estime, lance, propose aujourd'hui de renforcer les
10:26dispositifs de formation.
10:27Aujourd'hui, en coq, vous avez des centres de formation qui ont été installés.
10:32L'enjeu aujourd'hui, c'est d'améliorer les contenus de formation, c'est les adapter
10:37aux besoins des entreprises qui sont dans cet écosystème, connecter leurs demandes
10:44et par la suite, évidemment, concevoir des programmes adaptés sur mesure et évidemment
10:50les adresser à la jeunesse qui va bénéficier de ces contenus de formation pour pouvoir
10:55répondre bien sûr à la demande de chacune des entreprises qui s'installent dans cet
10:59écosystème.
11:00Alors là, nous parlons d'une coq, mais c'est aussi valable pour le secteur minier.
11:03Absolument.
11:04Et concernant par exemple au projet Bagnacal, le ministre des mines indiquait récemment
11:09qu'à terme, le pays aura besoin de 60 000 personnes pour travailler sur cette mine.
11:15Conformer 60 000 personnes dans cette période de 7 ans.
11:19Évidemment, c'est une programmation que l'on fait.
11:21Ce qu'il faut simplement vous dire, c'est que la zone de Rotogué va abriter un cluster
11:27minier, c'est-à-dire un ensemble d'entreprises qui vont se regrouper autour non seulement
11:31de l'exploitation du manganèse, mais aussi du fer dans la zone de Bagnacal, mais aussi
11:36dans le nord avec Belinga.
11:39Et évidemment, autour de l'activité d'exploitation du fer, va naître un certain nombre de métiers
11:46qui vont nécessiter la formation de plusieurs jeunes sur le plan national dans les métiers
11:52du fer et de la métallurgie.
11:55Et là aussi, les centres de formation aujourd'hui qui ont été mis en place vont s'inscrire
12:00dans cette dynamique pour proposer des contenus de formation qui soient adaptés aux besoins
12:06de ces entreprises du secteur métallurgique.
12:08Alors merci Yves-Sylvain Moussavou, porte-parole officielle du candidat à Brice, Clotaire
12:14Oligine-Guémard.
12:15Nous allons marquer une courte pause et revenons juste après pour parler de la question du
12:20financement de ce programme, notamment de ce pilier 5.
12:23A tout de suite.
12:53Nous sommes de retour sur ce plateau avec Yves-Sylvain Moussavou.
13:23Porte-parole officielle du candidat à Brice, Clotaire Oligine-Guémard qui vient défendre
13:29le pilier 5 du programme Notre Essor vers la Félicité.
13:33Nous évoquions en première partie les propositions pour relancer l'économie gabonaise, les
13:41propositions du candidat qui vise à relancer l'économie gabonaise.
13:44Nous allons aborder, si vous voulez bien Yves-Sylvain Moussavou, la question du financement.
13:49J'ai épluché les propositions du candidat en lien avec l'économie, mais il y a quand
13:56même un constat assez frappant, il n'y a aucun chiffre.
14:00Pourquoi ce programme n'est pas chiffré ?
14:02D'abord ce qu'il faut savoir c'est qu'il s'agit d'un projet de société.
14:06Un projet de société affiche un certain nombre d'ambitions et le candidat Brice Clotaire
14:12Oligine-Guémard affiche ici ses ambitions en termes de développement du pays.
14:16Nous passerons au stade où nous allons proposer, où nous allons développer un programme
14:21de développement.
14:22Et dans ce programme de développement, évidemment, ces différents axes proposés dans le plan
14:28seront chiffrés et détaillés.
14:30Mais ce qu'il faut savoir c'est qu'il y a des axes dans le plan qui indiquent déjà
14:33la démarche de financement du plan.
14:35La première démarche c'est de se dire que l'État gabonais a un budget et aujourd'hui
14:40nous évoluons sous contrainte.
14:42Le pays est très endetté, le président Oligi, le candidat Oligi a trouvé, évidemment,
14:47lors de son arrivée, lors de sa prise de pouvoir, dans les conditions que nous savons,
14:54a trouvé un État sur-endetté.
14:56L'objectif aujourd'hui c'est désendetter l'État, c'est dégager des marges de manœuvre
15:00suffisantes pour permettre, évidemment, d'avoir la possibilité de financer, de se donner
15:07des capacités de financer l'investissement public.
15:10Donc la première chose c'est, évidemment, réduire, maîtriser la question de la dette,
15:15réduire la dette.
15:16La deuxième chose c'est celle de réduire certaines dépenses qui sont, on va dire,
15:23dont on peut se passer.
15:25C'est le cas, par exemple, du projet Cité Mérode que vous voyez à côté d'Immaculée
15:30Conception, vers le bord de mer, qui va abriter la future cité administrative.
15:34Ce qu'il y a derrière cet investissement, ce que l'État pourrait engranger, une économie
15:39de 30 milliards de francs CFA.
15:41Tout ça c'est de l'argent qui va revenir dans le budget et qui peut aider à dégager
15:45des marges de manœuvre pour financer les futurs investissements publics.
15:48Mais vous avez assisté dernièrement, il a organisé au palais de la présidence de
15:52la République un symposium au cours duquel il a invité un certain nombre d'investisseurs
15:57nationaux et internationaux pour leur présenter la manière dont ils utilisent l'argent
16:01issu de la dette, mais de l'autre côté, comment lui, il compte travailler justement
16:06dans le développement des projets qu'il engage pour le développement, pour la construction
16:10du pays.
16:11Dans ce sens, il est certain qu'au terme de la présidentielle, des démarches, une
16:18option s'est organisée pour organiser, pour créer une table ronde des bailleurs
16:24pour le financement global du plan de développement qui sera tiré, bien sûr, de ce plan de développement.
16:30Alors, vous avez à juste titre évoqué la question de la dette et d'ailleurs les
16:35gabonais ont intégré cette question à leur vocabulaire quotidien.
16:39Justement, est-ce qu'il faut s'inquiéter, 19 mois après le début de la transition,
16:44du niveau d'endettement du Gabon ?
16:45Il faut s'inquiéter, mais en même temps non.
16:51Ce qu'il faut dire, c'est que le président, le candidat Olegui, dans le cadre de la transition
16:56qu'il a dirigée, a fait un certain nombre d'efforts, des efforts exceptionnels pour
17:02effectivement réduire la dette, près de 2 402 milliards de francs CFA ont été réglés
17:11aux bailleurs.
17:12Ce qui veut dire qu'il y a une volonté de désendettement.
17:14Mais en plus de cela, il y a également cette volonté de faire en sorte que la dette ne
17:19nous stresse pas, ne nous contraigne pas et ne reduise pas nos capacités d'investissement.
17:25C'est pour ça qu'il y a des discussions, des négociations pour la restructurer, pour
17:30la reprofiler, c'est-à-dire pour réduire ou rallonger les échéances de paiement,
17:35réduire le coût de la dette pour que cela soit espacé sur le temps et permettre bien
17:39sûr au pays de dégager d'autres moyens pour réinvestir.
17:43Alors, vous évoquiez tout à l'heure les 30 milliards d'économies que l'État pourrait
17:49faire, 30 milliards d'ailleurs liés aux locations des bâtiments administratifs, mais
17:58à côté, comment convaincre les Gabonais justement de votre démarche lorsque durant
18:04les 19 mois des transitions, on a quand même assisté à une augmentation de la masse salariale
18:09dans un contexte économique contraint ?
18:11Vous savez, c'est une question importante que vous posez.
18:15Ce qu'il faut savoir, c'est que nous sommes dans un environnement qui fait face à un
18:21stress social dû à l'important chômage.
18:24L'option qui a été prise par le CETERI, au terme des événements du 30 août 2023,
18:32c'est d'apporter cette bouffée d'oxygène sur le plan social en relançant les concours
18:37et en relançant les recrutements dans la fonction publique.
18:40Cela a soulagé beaucoup de Gabonais, évidemment, de voir qu'il y a eu près de 20 000 postes
18:45créés dans le secteur public.
18:47Évidemment, la conséquence est une augmentation de la masse salariale, mais il ne faut pas
18:52toujours voir les choses de ce côté.
18:53On augmente les dépenses, il faut aussi augmenter les recettes.
18:55C'est un travail qui doit être fait concomitamment.
18:57Je pense que la réflexion qui doit être faite aujourd'hui, c'est de maîtriser,
19:01évidemment, cette dépense.
19:03Il l'a annoncé.
19:04Mais de l'autre côté, c'est considérer que la fonction publique n'est plus le chemin
19:11unique pour la création d'emplois.
19:13Il faut multiplier les initiatives dans le secteur privé.
19:16Il faut encourager les jeunes à créer des entreprises.
19:20C'est dans ce sens qu'a été créée la Banque commerciale et de l'entrepreneur
19:24du Gabon, qui, soit dit en passant, va bénéficier d'un apport de 20 milliards de francs CFA
19:29pour créer 20 000 emplois.
19:30Et là, derrière, ce sont des jeunes qui doivent s'organiser, créer des entreprises
19:35et justement poser les dossiers, introduire les dossiers au niveau de la BCEG pour obtenir
19:40ces financements et donc se lancer à leur propre compte parce qu'évidemment, au niveau
19:44de la fonction publique, au niveau de la fonction publique, les recrutements seront évidemment
19:49un peu plus contrôlés.
19:50Et ce qu'il faut également dire, c'est que dans la gestion, évidemment, faite par
19:58le gouvernement de la transition sous les orientations, l'impulsion du président
20:04Brice Cloutier-Oguinguema…
20:05Et qui est désormais candidat à la présidentielle.
20:07Et qui est désormais candidat à la présidentielle, justement, c'est de dire qu'il fallait
20:12faire un effort dans l'augmentation, dans la multiplication, dans l'élargissement
20:18évidemment des ressources fiscales pour que, bien sûr, l'État puisse compenser
20:23justement cette montée des charges par évidemment une capacité également à pouvoir les assumer
20:29par des recettes additionnelles.
20:30Alors, vous avez évoqué une question importante, celle liée à l'entrepreneuriat justement,
20:38favoriser l'entrepreneuriat qui contribuerait pour une part importante au PIB national et
20:45créerait des emplois pour les gabonais.
20:47Vous avez parlé de l'ABC qui a été créée, mais là aussi, comment renforcer les mécanismes
20:52de contrôle de cette entité pour qu'elle joue véritablement son rôle ?
20:55C'est une structure privée, c'est une structure privée qui fonctionnera comme une
20:59banque normale, qui a ses éléments de contrôle, qui a un conseil d'administration, qui a
21:05une direction générale, qui a des instruments de contrôle, gestion de contrôle interne.
21:08Je pense qu'à ce niveau, on peut compter sur la compétence des gabonais qui sont dans
21:13cette structure pour assurer une bonne gestion de cette entité.
21:16Merci Yves-Sylvain Moussavou, peut-être regarder cette caméra et adresser un mot
21:21de fin aux gabonais qui vous regardent.
21:22C'est dire aux gabonais que le 12 avril, les gabonais seront face à leur destin pour
21:30choisir celui qui va conduire le destiné Gabon pour les sept prochaines années.
21:35Aujourd'hui, le candidat Brice Cloutier-Oligui, après avoir dirigé avec ses compagnons d'armes
21:43le coup de la libération le 30 août 2023, aujourd'hui, du fait évidemment de la forte
21:49adhésion qu'il a suscité par les actions qu'il a posées, par la respiration qu'il
21:53a apporté évidemment à la société gabonaise, a décidé de se présenter à l'élection
21:59présidentielle.
22:00Aux gabonais donc qui nous suivent ici dans le cadre de cette émission, Brice Cloutier-Oligui
22:05ne propose qu'un plan de retour vers la prospérité, de renouveau républicain, de création de
22:12richesses, d'emplois et d'espérance.
22:14Aussi vais-je demander à chacun bien sûr pour tous ceux qui évidemment nous suivent
22:20de considérer qu'il s'agit là d'une chance nouvelle qui est offerte au Gabon.
22:24Donc que le 12 décembre évidemment que chacun se dirige et choisisse le candidat Brice Cloutier-Oligui.
22:30Merci à vous Yves-Sylvain Moussavou, je rappelle que vous êtes porte-parole officielle du
22:36candidat à la présidence Brice Cloutier-Oligui et vous veniez défendre les propositions
22:43en matière économique de votre candidat.
22:46Merci d'être passé chez nous.
22:47Merci, c'est moi qui vous remercie.
22:49A vous chers internautes, je vous dis merci pour votre fidélité et je vous donne rendez-vous
22:54la prochaine fois pour un nouveau numéro d'interview exclusive.
22:58Bonne soirée chez vous.

Recommandations