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La Turquie est actuellement le théâtre de manifestations massives, marquées par des affrontements entre les forces de l'ordre et les partisans de l'opposition. Ces derniers exigent la libération d'Ekrem Imamoglu, maire d'Istanbul et principal rival du président Recep Tayyip Erdogan, arrêté récemment pour des accusations de corruption et de soutien au terrorisme.

Depuis l'arrestation de M. Imamoglu, des dizaines de milliers de manifestants se mobilisent quotidiennement, notamment devant la municipalité d'Istanbul, malgré les interdictions gouvernementales. Le leader du Parti républicain du peuple (CHP), Özgür Özel, a appelé à poursuivre les protestations jusqu'à la libération du maire.

Le gouvernement turc a critiqué ces appels à manifester, les qualifiant d'illégaux et irresponsables, et a exhorté à laisser la justice suivre son cours. Le président Erdogan a déclaré qu'il ne céderait pas à la "terreur de la rue", affirmant que les manifestations mèneraient à une impasse.

Les manifestations ont conduit à des affrontements avec la police à Istanbul, Ankara et Izmir, malgré les restrictions imposées et les fermetures de routes. La situation rappelle les protestations de Gezi en 2013, reflétant une colère croissante parmi la jeunesse turque.

L'arrestation de M. Imamoglu a également suscité des inquiétudes quant à l'avenir du processus de paix avec les Kurdes, certains craignant que cela n'affaiblisse les efforts de démocratisation du pays. Malgré les tensions, l'opposition continue de plaider pour des manifestations pacifiques et appelle à la libération immédiate du maire d'Istanbul.

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