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00:00Et nous sommes ce matin avec notre invité, Mavim Pélot, qui est déjà de compétence
00:10plus et qui est business coach.
00:13Cette casquette-là, effectivement, lui permet de nous renseigner sur la thématique, pour
00:17le coup, qu'on a programmée, c'est la programmation neurolinguistique.
00:20La question est de savoir quel usage on en fait.
00:24Souvent, on parle de PNL en tant qu'outil dans le monde du sport, dans le monde du cinéma
00:33aussi.
00:34Il y a beaucoup d'acteurs qui en font la promotion et qui parlent ou qui témoignent
00:37de ce type de pratiques dans beaucoup d'univers très divers.
00:41En l'occurrence, on s'intéresse à la programmation neurolinguistique.
00:44Il s'agit pour nous, non pas seulement de comprendre, on a fait une émission entièrement
00:50consacrée à cela et on ne peut pas être exhaustif.
00:53C'était effectivement des explications, j'allais dire préliminaires ou en tout cas
00:58d'initiation.
00:59Et aujourd'hui, on essaiera peut-être d'aller un peu plus loin parce qu'il y a des passerelles
01:03entre la performance, la spiritualité, le bien-être.
01:07Et de ce point de vue, la PNL, la programmation neurolinguistique, touche à ces trois domaines.
01:15Et effectivement, de ce point de vue, une praticienne comme toi, Malim Lhiloub, peut
01:20témoigner et témoigner de la pratique.
01:22Parce que quand on accompagne les uns et les autres, on peut voir effectivement les
01:25chemins qu'ils souhaitent entreprendre et le chemin qu'ils font en bout de course.
01:30Bonjour Malim.
01:31Hello Badr, comment tu vas ? Bien ?
01:34Dernière ligne droite.
01:36Dernière ligne droite, en tout cas, j'espère que ces derniers jours du ramadan seront profitables
01:42et spirituels et bénéfiques pour l'ensemble des auditeurs et auditrices.
01:46C'est vrai que, merci pour cette introduction, c'est un sujet qui est très large, qui est
01:52très vaste, parce que tu vois, à chaque fois, je me dis mais la PNL, on en a déjà
01:56parlé dans d'autres émissions, etc.
01:58Mais en fait, tu as raison.
01:59Il y a au moins une centaine, voire 200 techniques liées à la programmation neurolinguistique.
02:05Il y a beaucoup de gens qui croient que la PNL sert juste à développer une aisance
02:10relationnelle et de communication parce qu'elle est très utilisée, en fait, pour que les
02:15communicants deviennent de meilleurs communicants et que les non communicants apprennent à
02:20devenir plus confiants, plus impactants, utilisent la communication non verbale, etc.
02:25Donc, elle est très utilisée dans le champ de la communication avec des approches qui
02:30servent à mieux se synchroniser avec les parties prenantes, à mieux les convaincre,
02:35à être plus convaincant, etc.
02:37200 techniques ?
02:38Au moins, au moins, parce que la PNL, en fait, on est au stade de la PNL, je pense, de quatrième
02:44génération.
02:45Et depuis le temps où ça a été inventé ou co-créé avec un mathématicien et un linguiste
02:50qui sont Bandler et Grinder, ça a connu beaucoup d'avancées.
02:53Et c'est une thérapie brève comme d'autres thérapies brèves, comme d'autres thérapies
02:57cognitives comportementales.
02:59On l'appelle une TCC.
03:01Et pourquoi cette thérapie-là est très utilisée et très en vogue dans le monde de l'entreprise ?
03:06Parce que le monde de l'entreprise, c'est d'identifier des stratégies de succès et
03:09de réussite individuelles et collectives.
03:12Il est le souci du résultat et, effectivement, la brièveté, en tout cas le temps, est précieux.
03:17Et effectivement, le souci du résultat, si on a cet intérêt-là, si on peut avoir des
03:24résultats rapidement, ça peut, en l'occurrence, intéresser l'entreprise, mais intéresser
03:29le sportif, intéresser toutes sortes de personnes.
03:32Intéresser l'être humain.
03:33Je suis d'accord avec toi.
03:34C'est vrai qu'elle a été très en vogue parce qu'elle est née en Californie, elle
03:39est née dans cet endroit-là aux Etats-Unis, mais aujourd'hui, elle est popularisée partout
03:42dans le monde.
03:43En fait, parce que derrière l'APNL, il y a beaucoup de bon sens, il y a un condensé.
03:48C'est pour ça qu'on les appelle des techniques et des outils.
03:51Et c'est pour ça que, des fois, dans l'APNL, on dit qu'on est des techniciens de la psychologie.
03:57Ça a l'air mécanique comme ça parce qu'il y a des protocoles qui sont assez bien chartés
04:02pour amener une personne d'un point A à un point B.
04:04Et tu l'as très bien dit.
04:05Elle est faite pour tout le monde.
04:07Elle est faite pour l'étudiant, le sportif, l'avocat, le notaire et l'entreprise, qu'elle
04:13soit petite PME ou grande entreprise.
04:15Parce que tout individu a envie de réussir.
04:17Donc, quand on vante l'APNL, en fait, à sa façon, à sa sauce, à son rythme.
04:24Mais quand les gens de l'APNL, avec des résultats, parce que là aussi, ce qui a pu marcher ou
04:30ce qui a pu...
04:31Vous savez, l'APNL, elle aime beaucoup mobiliser l'essence de l'être humain.
04:35On parle de cognitive comportementale, c'est-à-dire dans plusieurs techniques, en fait, on utilise
04:40même l'hypnose ericksonienne dans certaines techniques pour contourner des blocages ou
04:46des barrières, des croyances limitantes, on va en parler tout à l'heure plus en détail,
04:50pour arriver à l'objectif.
04:51Et en fait, l'APNL insiste beaucoup sur le comment, plutôt que sur le pourquoi.
04:56C'est-à-dire comment je vais arriver, comment toi, Badr, tu vas arriver à courir un semi-marathon
05:01dans un mois, un 21 kilomètres, le 27 avril à Rabat, à tout hasard, à tout hasard,
05:06à tout hasard.
05:07Donc, tu as un mois de préparation à peu près, comment tu vas arriver à réussir
05:11cet objectif-là ? Et en fait, en utilisant les techniques de l'APNL, avec le coach et
05:16le coaché, mettre en place un plan d'action, un plan d'action structuré sur lesquels le coach...
05:21Dès la première séance ?
05:22Peut-être pas dès la première séance, parce que la première séance, même la deuxième
05:27sert en général à définir l'objectif.
05:30Qu'est-ce que tu veux ?
05:31Moi, je t'ai donné un exemple, j'ai mâché le travail, je t'ai dit, tu veux courir un
05:34semi-marathon le 27 avril, ça c'est facile, à tout hasard, mais peut-être que tu vas
05:41venir en séance vers un coach avec trois objectifs, et tu ne sais pas par lequel commencer.
05:47Et donc, l'objectif du coach en BNL, c'est de t'accompagner pour mieux identifier
05:54c'est quoi tes besoins les plus prioritaires, les plus urgents, et c'est toi qui prendra
05:58la décision de quel objectif tu vas...
06:00Parce qu'on ne peut pas courir plusieurs lièvres à la fois, on le dit souvent.
06:04Et donc, en fait, le rôle aussi du coach, quel que soit son référentiel et son nombre
06:08d'années d'expérience, c'est d'essayer d'accompagner de manière smart, de manière
06:12spécifique, de manière écologique, et au rythme du client, mais à travers cette démarche
06:18structurée, ce que j'aime beaucoup surtout dans le coaching en BNL, c'est la démarche
06:22qui est structurée, et elle plaît en entreprise parce qu'elle est structurée, parce qu'elle
06:27est orientée résultat, on ne regarde pas trop dans le rétroviseur, même si c'est
06:30nécessaire à certains moments, mais on dit très souvent que dans les séances de coaching,
06:34on doit passer peu de temps sur le problème, et beaucoup de temps sur la solution.
06:40Donc imaginons que ce soit une séance d'une heure, je schématise, c'est pas les bons
06:45chiffres mais je schématise, on doit passer à peu près 15 minutes sur le problème,
06:49c'est-à-dire sur l'évaluation de la problématique, parce qu'on se dit que si Badr tu es venu
06:54vers un coach ou une coach, c'est parce que tu n'arrives pas à résoudre tout seul, ou
06:58tu penses, peut-être que c'est juste une croyance, tu penses ne pas arriver à résoudre
07:01tout seul un défi, une problématique, un objectif.
07:04Donc tu as besoin d'un regard extérieur, pendant certaines séances, un certain nombre
07:09de séances, tu te dis, tiens je vais prendre du recul et je vais voir un autre avis.
07:13Sauf que le coach ne va pas te donner son avis, parce que beaucoup de gens arrivent
07:17en pensant qu'ils vont recueillir des conseils et des avis.
07:20Le coach là, il va t'écouter, il va analyser ta personnalité, il va analyser ton identité,
07:26tes croyances, tes comportements, etc. et t'amener par une série de questions qui font
07:31partie d'une technique ou d'une autre, mais une série de questions, à prendre conscience
07:34de quelque chose.
07:35Et si tu prends conscience de quelque chose tout en te mettant dans l'action, parce que
07:40la PNL est très orientée action, si tu veux, on n'est pas là que pour réfléchir, on n'est
07:46pas là que pour méditer.
07:47Et c'est peut-être la différence majeure avec ceux qui, bon, parfois ont besoin de
07:53comprendre, de démêler, de comprendre effectivement les mécanismes qui sont ancrés, et ce sont
07:58davantage des thérapies.
07:59Alors, Médium Hulot, c'est un sujet qui peut intéresser, du fait de cette pratique,
08:07du fait aussi de l'estime que j'ai pour des personnes qui en ont fait la pratique.
08:10Tout simplement, c'est-à-dire des témoignages des uns et des autres autour de soi.
08:15Moi-même, je n'en ai jamais fait l'expérience, mais effectivement, quand ce sont des personnes
08:20pour lesquelles j'ai une certaine estime, eh bien, je tends l'oreille.
08:24Et de ce point de vue, ce que j'ai entendu, c'est que, bon, on va essayer d'identifier
08:29des objectifs.
08:30Mais alors, ce que tu dis est vrai et faux en même temps.
08:34Tout le monde a fait l'expérience de la programmation parce que notre cerveau est programmé dès
08:38notre plus jeune âge.
08:39Et c'est comme ça qu'on développe des automatismes.
08:43Chaque expérience qui a été vécue par nous, positive ou négative ou neutre, a fait construire
08:48une forme de réalité.
08:49Ce qui a, à partir de notre réalité, on a eu certaines perceptions, on a eu certaines
08:55pensées, certaines émotions et on a mis en place certains automatismes ou certains
08:58comportements.
08:59Donc, tout le monde est programmé.
09:01Tout le monde a été programmé, sauf que ce qu'on réalise, c'est que des fois, on
09:07a été programmé pour la réussite.
09:09Des fois, on a été doublement programmé et on a eu même des stratégies d'autosabotage
09:14par rapport à certaines choses.
09:16Donc, on a été et programmé pour la réussite et pour l'échec.
09:18Et des fois, on a des programmes défaillants.
09:20C'est à dire, c'est comme si on a des fichiers endommagés au sein de notre ordinateur ou
09:24même des fois des attaques de virus qui sont des choses qui viennent saboter peut-être
09:29notre confiance en nous, notre estime en nous, notre amour pour nous-mêmes.
09:33Et ces programmes viennent en combat, je schématise, viennent combattre d'autres programmes qui
09:38sont, eux, performants et qui veulent notre réussite, qui veulent notre bonheur parce
09:42que tout être humain veut avoir la paix, la sérénité, arriver à ses objectifs.
09:46Donc, pourquoi certains y arrivent et d'autres pas ? C'est de là d'où les psychologues
09:52se sont intéressés à la PNF.
09:53Parce qu'aujourd'hui, il faut savoir que même des gens qui ont étudié la psychologie
09:56ou d'autres thérapies se sont intéressés à la PNF.
10:00On voit par exemple dans certains pays, dans la même ville, il y a des universités qui
10:04prêchent ou qui ont une approche effectivement proche de la psychanalyse ou de la psychologie
10:10et qui enseignent effectivement ces aspects-là et d'autres qui s'intéressent à ces thérapies
10:14comportementales.
10:15Et effectivement, voilà, et disons que c'est une bataille académique seulement dans la
10:26pratique en fonction des besoins, de l'intérêt, des rencontres, souvent ce sont des rencontres.
10:31On vient à un chemin parce qu'on a vu qu'il était peut-être source de lumière, qu'il
10:36était bien incarné chez les uns et les autres.
10:38Alors, comment tu y es venue à la PNL, la programmation neuro-linguistique ?
10:42Alors, c'est très drôle parce que c'est une belle question que tu me poses.
10:45J'étais assise tranquillement dans mon bureau en tant que directrice de communication
10:50ou de clientèle chargée de développement d'un gros publicitaire et une de mes meilleures
10:55amies est venue me dire, tu sais quoi, il y a des ateliers de PNL et d'hypnose et je
11:01vais m'inscrire.
11:02Est-ce que tu veux t'inscrire avec moi ? Donc ça a démarré de là, en 2009, des rencontres
11:09parce qu'en fait, la PNL est très connue aussi pour aider les commerciaux et la force
11:16de vente.
11:17Elle est très utilisée aussi dans la négociation, comme j'ai dit, elle est très utilisée dans
11:21la communication, la prise de parole, mais elle est très utilisée aussi dans la vente
11:24et dans la négociation.
11:25Donc, comme j'étais avec cette casquette communication et commerciale, Rita, qui se
11:30reconnaîtra, elle m'a dit, viens, ça va t'aider à mieux, à plusieurs ateliers, en fait, c'était
11:36un cycle de plusieurs ateliers, mais en fait, je me suis rendu compte que ça a ouvert juste
11:41mon appétit parce que ça, c'était ce qu'on appelle les bases de la programmation
11:44neurolinguistique et dans les bases de la programmation neurolinguistique, on apprend
11:49notamment à décoder le langage, le langage qui, je le rappelle, est verbal et non verbal
11:54Selon les études, il est verbal à 7%, non verbal à 93%.
11:58Et pour ceux qui nous écoutent, et le langage passe par les mots, certes, c'est ce qu'on
12:02observe, mais il passe aussi par le regard, il passe aussi par les gestes, il passe aussi
12:08par la manière de serrer la main à quelqu'un, il passe aussi par la manière dont on est
12:12courbé quand on est assis ou lorsqu'on a le torse bombé, lorsqu'on est debout, le regard franc.
12:18Et ces informations-là qu'on peut avoir sur soi-même et sur les autres nous permet
12:23de décoder, un, comment on se sent, ou bien comment les autres ressentent, comment les
12:30autres fonctionnent, comment ils perçoivent le monde.
12:32Donc on accroît sa perception.
12:34Et donc là, ça a été très utile pour moi, oui, parce que j'ai commencé à comprendre,
12:40à avoir des éléments du décodeur et le décodeur est très grand.
12:43Vous imaginez bien que plus on passe de temps à s'entraîner et plus on améliore aussi
12:49les capacités du décodeur à décoder.
12:51Mais encore faut-il avoir, un, la curiosité, deux, la volonté et trois, beaucoup de pratique.
12:56Oui, effectivement aussi, il est des chemins qui nous parlent davantage que d'autres.
13:00Alors on a un peu décalé la respiration musicale et c'est vrai que la parole, elle contient
13:07effectivement les mots, ce qu'on énonce, elle contient aussi le timbre de voix, l'énergie
13:13et beaucoup d'éléments effectivement également qui sont autour, qu'on apprend au fur et à
13:18mesure à décoder, plus encore quand on a un casque pour entendre précisément le
13:23son de l'émetteur.
13:24Alors on va annoncer la respiration musicale et on reprendra dans quelques instants.
13:27Donc l'émission se poursuit jusqu'à 11h30 et ceux qui souhaitent témoigner, tout simplement
13:32partager des avis, n'hésitez pas à nous joindre, c'est toujours au 05 22 95 36 70
13:38ou 80.
13:39Et nous sommes ce matin avec Merym Helou, que je n'ai presque plus besoin de présenter
13:44à l'antenne, elle est DG de Compétences Plus, elle est également business coach et
13:49effectivement une partie de ses activités de ce point de vue s'intéresse à notre thématique
13:52du jour.
13:53C'est une pratique aussi de la PNL quand on accompagne les uns et les autres et de ce
13:57point de vue, peut-être y a-t-il aussi des informations à partager sur les formations
14:01parce que souvent on découvre mais on ne se sent pas spécialement toujours la vocation
14:07de suivre ce chemin-là.
14:09Alors on en sent peut-être l'utilité quand on est sportif, quand on est dans la communication
14:14comme on a pu l'entendre, on essaie d'avoir le décodeur pour effectivement jauger, sentir,
14:21percevoir, mieux percevoir, mieux comprendre ces interlocuteurs, mieux les mener là où
14:25on veut si j'entends bien puisque ce sont aussi des techniques de négociation.
14:28Alors là c'est par rapport à des objectifs précis.
14:31Quand on vient effectivement dans cette optique-là, est-ce qu'on vient aussi pour peut-être
14:37d'autres raisons ? Il y a des raisons parfois thérapeutiques, ce sont des choses qui s'enseignent,
14:43on parle des blessures, qu'il s'agit de surmonter.
14:45Ce sont des raisons peut-être de compréhension spirituelle.
14:48On ne sait pas toujours ce qu'on désire poursuivre dans la vie et les chemins qu'on
14:52souhaite entreprendre.
14:53Et de ce point de vue, j'imagine qu'il n'est pas que de l'utilité immédiate qu'on perçoit
15:01immédiatement quand on souhaite peut-être s'intéresser à ces questions-là, même
15:05d'un point de vue « coaché » entre guillemets.
15:07Tu fais sourire !
15:08Oui, parce qu'en fait, ce que tu dis là, c'est totalement juste.
15:13Les gens ne se ressemblent pas, leurs défis ne se ressemblent pas et forcément à chaque
15:18fois que quelqu'un passe la porte du cabinet, qu'il soit pour des objectifs professionnels
15:24ou personnels, c'est à chaque fois un match différent, c'est très différent.
15:28Peut-être que la question du match n'est pas appropriée, mais moi j'aime bien utiliser
15:33par exemple la question du jeu intérieur.
15:38En fait, la question du jeu intérieur est très simple.
15:40On part toujours avec des exercices pratiques.
15:43Oui, et on va le faire, on va le faire des exercices, parce que la PNL est très pratique
15:48et a servi aussi à vulgariser un certain nombre de concepts qu'on peut atteindre,
15:54que tout le monde peut atteindre après certaines lectures, etc., mais à rendre beaucoup plus
15:57accessible aussi certaines choses.
15:59Et c'est ça qui favorise son attrait.
16:01C'est justement son côté pratique et rapide et orienté résultat.
16:05Et je te disais finalement, dans chaque action humaine, dans l'action de Meriem, dans l'action
16:09de Badr, il y a un jeu intérieur.
16:11Et en fait, il y a deux espaces qui sont concomitants avec nous.
16:15Il y a deux espaces d'engagement.
16:17Il y a un espace extérieur et un espace d'intérieur.
16:19Et en fait, imagine que tu sois dans ton espace extérieur.
16:24La plupart des gens sont dans l'extérieur, c'est-à-dire qu'ils essaient pour arriver
16:27à temps, par exemple, à un rendez-vous, ils doivent prendre leur voiture, éviter
16:32le trafic, peut-être prendre une application pour éviter les zones fortement perturbées
16:38ou condensées à tout hasard et pour atteindre leur objectif extérieur.
16:42Donc, un jeu extérieur consisterait à déjouer les obstacles extérieurs de la vie que nous
16:49présentent pour atteindre notre objectif extérieur.
16:51Mais qu'en est-il du jeu intérieur ? C'est quoi nos obstacles intérieurs ? Qu'est-ce
16:56qu'on doit déjouer comme croyances, comme peurs, comme doutes sur nous-mêmes, comme
17:01écarts par rapport à notre focus, comme manque de concentration, comme croyances
17:06limitantes, comme suppositions sur nous-mêmes et sur les autres ? Suis-je à ma place ? Suis-je
17:10assez bien ? Suis-je compétent pour ce poste ? Et en fait, le jeu intérieur est même
17:16beaucoup plus important que le jeu extérieur.
17:18Des fois, ils se posent tous les deux à nous de manière parallèle, des fois c'est
17:23le jeu intérieur qui se pose à nous et c'est pour ça que se faire accompagner
17:28par un coaching en PNL consiste à comprendre la stratégie du joueur, consiste à déjouer
17:34ces obstacles intérieurs qu'on s'impose des fois à nous-mêmes en raison des conditionnements,
17:42des mauvais conditionnements, ces fameux fichiers défectueux dont j'ai parlé, de l'héritage,
17:46en psychogénéalogie même, parce que la PNL s'inspire beaucoup des neurosciences
17:50et d'autres disciplines qui sont plus ou moins proches.
17:54On hérite des jeunes et quelquefois d'autres choses en plus.
17:57Je voyais hier ou avant-hier une vidéo fantastique d'un docteur qui s'appelle Gabor Maté qui
18:03est spécialiste des traumatismes et il dit que les traumatismes, ce n'est pas ce qui
18:07nous arrive, c'est ce qu'on fait de ce qui nous arrive.
18:09Donc un traumatisme, par exemple, prenons le cas de lui parce qu'il a été abandonné
18:15par sa mère et confié à un étranger, ce n'est pas ça le traumatisme, c'est l'histoire
18:19qu'il s'est racontée à l'intérieur de lui-même, c'est le jeu intérieur qu'il
18:23s'est raconté, qui s'est fait, qui s'est construit au fil des mois et des années,
18:29de l'événement qui s'est passé, parce que l'événement il s'est passé en un
18:31seul coup.
18:32Mais c'est toute la broderie, tout le scénario qu'on se fait et c'est ça qui forme notre
18:38identité.
18:39Donc quand je parle de ça, c'est notre objectif.
18:41Qu'est-ce qui fait qu'on peut percevoir peut-être qu'il y ait des marges de manœuvre,
18:52des défaillances, des schémas qui nous sont préjudiciables ? C'est par rapport peut-être
18:57à cette observation-là qu'on peut sentir le besoin de se faire accompagner ou pas,
19:04d'en sortir.
19:05Mais souvent, il y a un premier pas, c'est l'autodiagnostic ou c'est la conscience
19:11un peu confuse qu'il y ait quelques mécanismes ou quelques façons de faire, quelques schémas,
19:17quelques raisons entre guillemets dans sa façon d'être spontanée qui méritent peut-être
19:23correction.
19:24Il faut de l'humilité et parfois aussi du discernement au départ.
19:29J'aime beaucoup ce que tu dis.
19:30En fait, la PNL aide les personnes, sportives ou pas sportives, étudiants ou comme un des
19:38mortels, à trouver leur zone d'excellence.
19:40Mais trouver sa zone d'excellence passe d'abord par déposer les armes et trouver sa zone
19:45de fluidité, ce qu'on appelle le flow.
19:48Être dans le flow, c'est un milieu entre la discipline et le lâcher prise.
19:53C'est un juste milieu.
19:54C'est une intersection entre la discipline où on est cadré, normé, rigide, on fait
20:00beaucoup d'actions.
20:01Le lâcher prise, c'est surrender, c'est les anglo-saxons, j'aime bien le terme surrender
20:05que je traduis.
20:07Dans quelle formule ?
20:08Écoute, quand je te vois parler par exemple à l'antenne, avec toute la fluidité que
20:12tu as, et c'est pas pour te jeter des fleurs, si je me dis Badr est dans sa zone d'excellence.
20:17Pourquoi ? Parce que tu es dans un état interne où on a l'impression que tu communiques
20:22ou tu prépares tes sujets sans un effort, sans pression, sans peur du jugement.
20:28Et c'est ça une zone de confort, c'est-à-dire à la fois tu es dans une posture qui est
20:33une forme d'autorité, une forme d'autorité journalistique, c'est-à-dire que tu maîtrises
20:36ce que tu fais, tu es dans un état de focus, mais aussi on a l'impression que tu es connecté
20:41à nous.
20:42Et ces trois éléments, et ça va parler à beaucoup de gens, à chaque fois que vous
20:45allez vous retrouver confiant en vous-même, ce que je peux appeler une autorité humble,
20:52concentré dans un état de focus et connecté à quelque chose de plus grand que vous, je
20:57peux vous garantir que vous êtes dans votre zone d'excellence.
21:00Zone d'excellence, zone de fluidité.
21:03Exactement.
21:04En fait, pour arriver à la zone d'excellence, il ne faut pas être crispé.
21:09D'ailleurs, on parle de l'état coach versus l'état crash.
21:12Quand tu arrives chez un coach, si le coach est tendu et crispé et pas bien, et nerveux.
21:17Tu le ressens ? D'abord, tu le ressens parce qu'on a une
21:21empathie, on a une résonance, on a surtout des yeux, des oreilles, un cœur et on arrive
21:25à capter des choses, une énergie.
21:27Mais aussi, est-ce que ce coach-là va être centré, va être ouvert et va être au service
21:34de l'accompagnement de la problématique avec laquelle tu viens ? Peut-être pas.
21:38Peut-être pas, probablement même.
21:39Parce que quand on est tendu, effectivement, notre perception est quelque part happée
21:47par ces tensions.
21:48Exactement.
21:49Ce qu'on essaie de faire, c'est de calmer nos tensions intérieures et ça arrive à
21:52tout le monde même.
21:53A tout le monde.
21:54C'est-à-dire, par moment, on ne va pas toujours être dans sa zone d'excellence, je vous
21:57rassure tout de suite.
21:58Mais par contre, est-ce qu'il est légitime d'aspirer, d'arriver à un état interne dans
22:05notre quotidien où on est focus, où on est connecté et où on fait preuve d'autorité,
22:11c'est-à-dire qu'on est sûr de nous-mêmes et on n'a pas peur de l'échec et on n'a pas
22:14peur du syndrome de l'imposteur et on n'a pas peur, on ne doute pas de soi ? Oui, c'est
22:20nécessaire.
22:21Si on veut mener à bien des missions, si on veut prendre des décisions avec une clarté
22:25de l'esprit, si on veut passer des examens ou des certifications ou un oral, il vaut
22:29mieux être focus, il vaut mieux être connecté à quelque chose de plus grand et par connecté
22:34à quelque chose de plus grand, je parle de trouver un sens, un why, un pourquoi à faire
22:38ce qu'on fait.
22:39C'est ça les gens qui réussissent, c'est qu'ils ont un sens au-delà de l'objectif
22:43à très court terme ou à moyen terme qu'ils font.
22:46Par exemple, pourquoi les gens excellent ? Ils te disent, moi je ne suis pas là juste
22:50au service de mon entreprise, je suis au service de l'image de mon pays.
22:53Je ne suis pas là juste à accueillir les gens dans l'aéroport, je suis là pour
22:57qu'ils passent l'expérience hospitalière la plus belle au sein de notre pays.
23:02Je ne suis pas là que pour servir le thé, je suis là pour marquer l'esprit de toute
23:06personne qui vient au Maroc.
23:08Et c'est ça le sens, c'est ça c'est être connecté à quelque chose de plus grand parce
23:11qu'ils se dépassent et aussi ils se disent, ils ne sont pas en train, toujours caméra
23:16braqué sur eux-mêmes, non je ne suis pas assez, non mais tu comprends, non j'ai peur
23:20de jouer, non j'ai peur comment ils me regardent, non ils me regardent de travers.
23:23En préparant effectivement le photo, certains ont cette façon de faire les choses, de voir
23:30les choses.
23:31Mélime Hlou, pendant la respiration musicale, on pourra peut-être commencer par en soi-même
23:36répondre à ces immenses questions parce que je crois que la réponse peut nous aider
23:41à savoir si on est à sa place ou non tout simplement.
23:43Et si on est dans une forme de vérité, d'authenticité, à définir des objectifs parce que quand on
23:51définit des objectifs, des fois ce sont des directions qui ne sont pas faites pour nous
23:54procurer effectivement cet état-là ou ces sentiments-là, il s'agit quelquefois de
24:00prouver et quelquefois de cheminer dans un sens qui n'est tout simplement pas fait
24:04pour soi.
24:05On va écouter la respiration musicale et on reprendra le fil conducteur de notre émission
24:09qui se poursuit jusqu'à 11h30.
24:12Donc, si vous avez des témoignages ou simplement des avis, même si on est économe de son
24:18énergie pendant tout le mois du ramadan et particulièrement durant la dernière ligne
24:22droite, n'hésitez pas à nous contacter au 05 22 95 36 70 80.
24:28Pour ceux qui se joindraient à l'émission, nous sommes ce matin avec Mélime Hlou qui
24:33est directeur de compétences plus et qui est business coach.
24:35Nous parlons des applications de la programmation neuro-linguistique.
24:40C'est un terme un peu barbare.
24:42Il y a langage, il y a neuro-linguistique.
24:45PLL est moins barbare, si tu le fais en abréviation.
24:50Il peut y avoir de la confusion parce qu'il est aussi utilisé dans d'autres sphères.
24:55Tu as bien raison, il vaut mieux être précis.
24:57Alors, Mélime Hlou, nous évoquions parfois un chemin qu'il s'agit d'accomplir préalablement
25:04avant d'envisager peut-être des applications plus accomplies de la programmation neuro-linguistique.
25:10Et on y entre par une porte et effectivement, on peut cheminer différemment et peut-être
25:14faire un bout de chemin qui n'est pas négligeable.
25:19Ça peut devenir aussi une vocation.
25:21Ça commence par des ateliers et on finit par accompagner les uns les autres.
25:25Oui, oui, oui, oui.
25:26Et des fois, c'est par hasard.
25:28Et des fois, c'est qu'on trouve une vocation, une mission de vie.
25:31On disait à la pause, c'est vrai que je suis rentré par la petite porte ou par une
25:36porte indirecte ou même invité.
25:38Ce n'était même pas ma volonté personnelle, c'était sur l'invitation de quelqu'un.
25:42Et après, j'ai pris goût puisque j'ai vu l'impact que ça a eu sur moi.
25:47Parce que ça a démarré par un travail sur moi-même, évidemment, comme tout travail
25:51d'initiation, on veut nourrir l'esprit, on veut nourrir le cerveau, on veut acquérir
25:56des compétences cognitives.
25:57Mais après, on observe que ces compétences cognitives-là vont plus loin que le cognitif,
26:02vont plus loin que le simple savoir.
26:04Parce qu'accumuler du savoir et n'en pas faire bon usage n'est pas beau.
26:08Et c'est vrai qu'à différentes étapes aussi de la vie des accompagnés et des accompagnants,
26:13on voit des gens accumuler du savoir mais ne pas l'appliquer à leur propre vie.
26:17Sans conscience n'est que ruine de l'âme.
26:18C'est exactement ce que disait un grand thérapeute, il disait que le savoir doit infuser dans
26:24le corps, doit infuser dans le muscle, le muscle doit se rappeler de cela.
26:28C'est pour ça que, aussi, parmi les techniques les plus connues de la PNL, parce que je sais
26:33que tu vas vouloir le côté pratique, c'est la visualisation.
26:37La visualisation est l'une des stratégies les plus utilisées, beaucoup de sportifs d'ailleurs.
26:42Je parlais du match Maroc-Tanzanie hier, on est très heureux des résultats et de la
26:50qualification du Maroc.
26:52Et bravo à nos joueurs.
26:53Et je ne sais pas si nos joueurs de foot, ou en tout cas d'autres joueurs sportifs de
26:56haut niveau, utilisent la visualisation comme une technique pour justement maîtriser leur
27:02jeu intérieur, pour que le jeu intérieur soit plus en faveur de les ramener vers une
27:06zone d'excellence que vers une zone de faiblesse, vers une zone de confort que vers une zone
27:10d'inconfort.
27:11Donc des fois on utilise la visualisation pour déjouer ces peurs, ces doutes, ces croyances
27:16qui vont nous ralentir, qui vont nous déstabiliser.
27:18Alors la visualisation c'est, moi je dis souvent aux gens, fermez les yeux, attention
27:23quand vous conduisez bien évidemment ne fermez pas les yeux, mais je dis souvent aux gens
27:28quand ils sont assis dans le bureau, tranquillement, fermez les yeux, connectez-vous à une expérience
27:34agréable.
27:35Identifiez dans les précédentes semaines ou les précédents mois une ou deux expériences
27:40agréables qui a nourri chez vous le sentiment d'amour de vous-même, de fierté, de quietude.
27:46On va aller citer des choses, c'est-à-dire on va aller rechercher peut-être une expérience
27:51qui a suscité le sentiment d'être aimé, une expérience qui a suscité le sentiment
27:55d'être fier de soi, une expérience qui a suscité le sentiment d'être accompli,
28:00etc.
28:01Pourquoi ?
28:02On essaie de mettre la personne en état ressource, en fait quand on est en état ressource, typiquement
28:07je traduis quand on est en état de joie, on est plus aligné et en fait on a une énergie
28:13positive qui nous pousse vers une action positive, c'est-à-dire on va prendre les bonnes décisions,
28:19notre cerveau sera clair, etc.
28:20On estime les joueurs hier sur le terrain, comme on a dit un peu plus tôt, focus, connecté,
28:27sûr d'eux-mêmes parce que dès qu'on n'est pas sûr de soi-même on peut rater la passe
28:30tout simplement.
28:31Et du coup, on connecte la personne qui est assise dans notre bureau, qui cherche à se
28:35connecter avec l'expérience ressourçante, avec une liste de ressources où elle va nous
28:39dire non, moi il me manque ça, ça, ça et ça.
28:42Donc on va aller rechercher dans son passé, dans ses expériences passées, des expériences
28:47réellement vécues où elle a ressenti une émotion positive.
28:50Et quand elle est là-dedans, c'est là où on va utiliser les techniques de PNL, on va
28:55lui demander de fermer les yeux, c'est-à-dire pour plonger dans l'expérience.
28:58Fermer les yeux nous permet de voyager un peu dans le temps et dans l'espace.
29:02Et vous savez, on le dit souvent, le cerveau ne fait pas la différence entre le rêve
29:09et la réalité.
29:10Donc quelque part c'est un rêve éveillé, c'est un rêve accompagné, c'est une forme
29:14d'induction hypnotique très légère dans laquelle on plonge la personne, si elle veut
29:19bien, et on lui demande, alors vous êtes dans cette expérience où vous vous êtes
29:22sentie très fière ou très relaxe, très calme, la personne n'est même pas obligée
29:28de nous raconter ce qu'elle voit.
29:30Mais on va lui dire, on va utiliser un petit peu une induction à la Milton-Erikson, voyez
29:35ce que vous voyez dans cette expérience.
29:36Et donc la personne ne parle pas, mais en lui posant cette affirmation de voir ce qu'elle
29:41a à voir dans cette expérience, elle commence à imaginer les formes, les couleurs, les
29:45personnes qui sont dans cette pièce ou dans ce jardin.
29:47On lui demande comme deuxième induction, entendez ce que vous entendez dans cet espace,
29:52de confiance, de sérénité.
29:54Donc la personne va entendre peut-être le chant des oiseaux, la brise du vent, quelque
29:59chose de calme, etc.
30:00Sentez ce que vous ressentez et à travers à chaque fois notre demande, la demande du
30:05coach ou du thérapeute, on l'emmène vers un registre de visuels, d'auditifs et de
30:11kinesthésiques, c'est-à-dire on l'amène à solliciter ses sens.
30:14Quand on lui dit les yeux fermés, voyez ce que vous voyez dans cet espace de relaxation,
30:18entendez ce que vous entendez, ressentez ce que vous ressentez.
30:21La personne, je vous assure, quand on la regarde, parce que nous, elle est en train d'être
30:26regardée, on voit l'expression de relaxation dans son corps.
30:29Et c'est là où on se dit, on est en train de bien l'accompagner, c'est-à-dire qu'elle
30:33est dedans, elle est dans ce souvenir, elle se connecte, elle s'associe à cette expérience
30:39positive, à ce conditionnement positif.
30:42C'est pour ça qu'on parle de programmation, c'est-à-dire qu'on peut à tout moment
30:46aller accéder à notre stock, à notre réservoir de programmes et d'expériences positives
30:51qui ont été codées dans notre cerveau, consciemment ou inconsciemment.
30:54Mais on a besoin de quelqu'un qui nous accompagne dans cela.
30:58Et quand on est dans cette visualisation-là, quand c'est agréable, amplifiez ce que vous
31:04regardez, etc.
31:05Après, on peut faire un ancrage de cela.
31:06Et si vous le souhaitez...
31:07Un ancrage, mais également, ce que j'ai entendu, c'est un lien entre cet état-là et la performance,
31:17puisqu'on évoque le monde du sport, et effectivement, ce saut-là n'est peut-être pas perceptible
31:25de ce point de vue.
31:26On se sent bien, mais est-ce qu'on est plus performant ?
31:28Alors moi, j'ai été formée au Canada avec une athlète, une sportive de haut niveau
31:33qui s'appelle Mélanie Turgeon, qu'on peut retrouver sur Wikipédia, qui faisait ses
31:37compétitions de ski absolument incroyables, qui dévalait les pentes et devait éviter
31:42les obstacles et devait se la lommer, etc.
31:44Et Mélanie Turgeon, elle a parlé de l'avant et de l'après, visualisation et ancrage.
31:50Parce qu'un sportif doute de lui-même, même s'il est l'un des sportifs les plus médaillés.
31:55Elle représentait son pays dans les compétitions athlétiques internationales et aux Jeux Olympiques.
32:01Donc, ce n'était pas rien.
32:02Il y a une pression.
32:04Quand je parle de jeu intérieur, attention, même si on est multimédaillé, le jeu intérieur
32:09peut continuer.
32:10On peut être multimédaillé, on peut échouer à une compétition.
32:14Quel va être, à ce moment-là, notre jeu intérieur par rapport à la prochaine qu'on
32:18va mener ? Va-t-on être en confiance ? Va-t-on être dans la fluidité ou va-t-on être sous
32:22pression, sous stress ?
32:23Donc, la visualisation, elle est là, pourquoi ? Pour apaiser ce mental-là, pour apaiser
32:28ce stress-là, pour apaiser cette tension-là où cette petite voix qui dit « Non, non,
32:32tu ne vas pas y arriver.
32:33C'est la dernière fois.
32:34Tu vas vraiment échouer. »
32:35Alors que le cerveau, pourquoi le cerveau est comme ça ? Parce que notre cerveau est
32:38reptilien.
32:39Il est programmé pour notre survie.
32:41Donc, on a beaucoup plus tendance à se rappeler spontanément des expériences négatives
32:45que des expériences positives.
32:46Et pourquoi on s'entraîne ? Et pourquoi on s'entraîne, justement, Badal et on fait
32:54de la visualisation et de l'ancrage ? Et pourquoi on parle de PNL ce matin ? C'est
32:57parce qu'on peut rediscipliner notre cerveau et réentraîner notre cerveau.
33:01Parce qu'il y a des moyens quand on a passé des moments difficiles, quand on a eu quelques
33:06échecs pro-perso, quand on a passé des bons entretiens mais aussi des mauvais, quand
33:10notre dernier entretien d'évaluation s'est mal passé et qu'on craint le prochain,
33:14quand on est candidat, quand notre dernier conseil d'administration, même quand on
33:18est DG d'entreprise, on peut avoir des revers, quand il y a eu les commissaires aux comptes
33:23qui sont passés pour eux, etc.
33:25Il y a des épreuves à tout âge, à tout moment, pour les hommes comme pour les femmes
33:31et quel que soit notre statut.
33:32Et donc, pratiquer de la visualisation et pratiquer un ancrage, même le président
33:37Chirac paie à son âme, dans une émission qui a été célèbre parce qu'on s'est
33:41intéressé aussi aux hommes politiques, aux dirigeants d'entreprise, pour savoir
33:46quel homme politique avait eu recours à la PNL et quel homme politique a eu recours
33:50à des conseillers PNL pour améliorer sa communication.
33:53Il s'avère que Jacques Chirac aurait pratiqué beaucoup d'ancrage.
33:58Mais justement, ce que j'ai entendu, alors, visualisation, ancrage, visualisation, c'est
34:03effectivement se rattacher ou essayer de revivre des expériences qu'on associe à
34:09une forme de bien-être, de positivité, de sérénité, où j'imagine qu'il peut
34:14en utiliser les cinq sens, beaucoup de repères dans sa vie.
34:18Alors l'ancrage, c'est effectivement en identifier un et essayer de s'en ressouvenir.
34:23Exactement, c'est qu'une fois, c'est pour ça que vous avez besoin d'être accompagné.
34:27En tout cas, pour les premières fois, on recherche effectivement des expériences positives
34:31de fierté, d'accomplissement, de relaxation ou d'amour, selon les objectifs du client.
34:36Là aussi, on ne recherche pas dans le néant, attention, je ne vais pas aller pluguer des
34:41expériences de fierté alors que le client n'en a pas besoin.
34:43C'est que je vais aussi stimuler les ressources que mon client a besoin pour réaliser son
34:49objectif.
34:50Donc, s'il me dit j'ai besoin de relaxation, de lâcher prise, je vais aller chercher toutes
34:53les expériences positives et probantes en ce sens.
34:57Et une fois qu'il est dedans, une fois que je le calibre qu'il est dedans, il a les yeux
35:01fermés, il sourit, je le sens détendu, il est arrivé dans mon cabinet, les épaules
35:05crispées, là ses épaules sont beaucoup plus détendues, il y a un sourire qui se
35:08dessine malgré lui sur son visage, je le vois beaucoup plus relax.
35:12Je lui demande de choisir un geste, par exemple, pour rentrer dans l'état ressource, ça peut
35:18être se toucher le poignet, serrer le poignet pendant quelques secondes, ça peut être toucher
35:22son épaule, ça peut être toucher le lobe de son oreille et le serrer pendant quelques
35:27temps.
35:28Ça veut dire toucher deux doigts en même temps et les presser pendant quelques temps.
35:32Pourquoi ce geste-là doit durer quelques secondes ? Pour avoir le temps de connecter
35:36l'expérience positive présente que la personne est en train de vivre en état hypnotique,
35:42en état modifié de conscience, avec un geste fort.
35:45Et à chaque fois qu'il aura besoin d'accéder à cette expérience-là, il lui suffira de
35:49répéter ce geste.
35:50Mais de le répéter un certain nombre de fois.
35:53C'est ce qu'on appelle l'installation de l'encre.
35:56On comprend mieux le terme de programmation et c'est vrai que c'est immédiatement
36:02perceptible que ces techniques-là, et il en est un certain nombre.
36:07Tout à l'heure, en début d'émission, nous parlions de 200 techniques.
36:10Oui, on pourra parler de la technique Walt Disney pour la créativité et l'innovation,
36:15on peut parler de la technique des polarités.
36:18Ça nous laisse du temps et peut-être aussi de prochaines émissions.
36:24Il est 11h, on l'avait annoncé, c'est Morad Baba qui est toujours à l'heure et
36:27il nous présente les informations en langue arabe.
36:29On va continuer l'émission, 30 minutes jusqu'à 11h30 et si vous voulez prendre
36:34la parole ou émettre des avis, n'hésitez pas à nous joindre au 05 22 95 36 70 ou 80.
36:40On se présente à nouveau, c'est Mehdi Melhlou qui est léger de compétences plus
36:43et qui est business coach et nous parlons ce matin des usages de la programmation neuro-linguistique.
36:48Je crois qu'on a perçu effectivement les applications à travers certains exemples
36:54concrets.
36:55Comme c'est un mot sacré, il y a aussi la vie de l'esprit, la spiritualité.
36:59Et de ce point de vue, je souhaitais aussi te poser la question de savoir s'il était
37:05des usages de la programmation neuro-linguistique qui aidaient, entre guillemets, à cheminer
37:10davantage sur ce terrain-là.
37:13À partir du moment où la programmation neuro-linguistique, c'est définir ses directions ou sa direction,
37:20c'est mieux se comprendre et c'est libérer son potentiel pour être dans un état propice
37:27pour prendre les meilleures actions et les meilleures décisions.
37:29Oui, on peut dire que c'est totalement compatible avec le mois sacré du Ramadan,
37:33mais aussi avec tous les conditionnements ou tous les rituels ou toute la discipline
37:38ou tout le cadre que nous donne notre religion.
37:42L'islam, parce qu'on parle de cinq piliers de l'islam, et donc le Shahada, évidemment.
37:47C'est le « Je te donne le nom de Dieu et le nom du Prophète de Dieu ».
37:50Donc, c'est ce rappel-là et en soi, une connexion avec quelque chose de plus grand que nous.
37:55Et c'est ce qu'on a dit, pour réussir dans la vie, être dans sa zone de flow,
37:59il faut être connecté à quelque chose de plus grand.
38:01C'est les rituels de la prière, parce que cinq prières, ça équivaut à faire cinq
38:08pauses par jour, mais aussi cinq moments de connexion et de concentration à ce qui
38:13est plus grand que nous.
38:14Donc, refocus à nouveau, parce que l'être humain, là aussi, les études le prouvent
38:17et les avancées neuroscientifiques nous montrent que malheureusement, même avec les réseaux
38:22sociaux et l'exposition aux écrans, et entre nos générations et des générations
38:26qui sont plus jeunes que nous, nous avons peut-être juste quelques minutes comme quelque
38:31chose, comme moins de dix minutes de concentration suivie.
38:33Donc, nous avons besoin de faire des pauses régulières pour retrouver notre focus.
38:37On peut observer des films, ce raccourci, tout un chacun peut l'observer.
38:40On fait peu le pari de l'attention continue des spectateurs et quelquefois des auditeurs.
38:48On fait le pari inverse en général, par les experts.
38:52Exactement.
38:53Et franchement, même la prière et le jeûne, par exemple Siyam Shah Ramadan par exemple,
38:59pour faire le lien entre spiritualité et programmation neuro-linguistique, c'est justement
39:04magnifique parce que le mois de Ramadan déprogramme l'ancien pour reprogrammer le nouveau.
39:08Et très souvent, les gens se retrouvent à gérer leur propre transformation intérieure,
39:15physique et nerveuse, et émotionnelle et mentale.
39:17Ils ont la démonstration qu'ils peuvent y arriver.
39:19C'est ça qui est extraordinaire.
39:20Ils ont une démonstration.
39:21Je peux évoquer dans une précédente émission les addictions qui étaient surmontées effectivement
39:25quelques fois, même le plus souvent durant ce mois sacré.
39:29Ils ont une démonstration par A plus P parce que la PNL aime bien tout ce qui est pratique
39:33et ce qui est concret.
39:34Il n'y a rien de plus pratique que de jeûner un mois complet, voire plus, pour se prouver
39:39un, qu'on est capable d'arriver à des objectifs, deux, qu'on est capable de discipliner le
39:44corps et l'esprit, trois, qu'on est capable de réguler ses plaisirs, ses impulsions et
39:48son impulsivité.
39:49Quatre, de maintenir le focus, parce que tout le monde est obligé d'être focus.
39:53Donc, si on parle...
39:55Sauf ceux qui prêchent doucement le matin, tranquilles l'après-midi.
40:00Effectivement, ta question tombe bien parce que même en programmation neuro-linguistique,
40:07on parle de la pyramide des niveaux logiques qu'on a citée dans une autre émission et
40:10on dit que l'ossature psychologique de l'être humain, parce qu'il y a notre colonne vertébrale
40:16qui nous tient et grâce à Dieu qui nous tient et qui nous permet d'être en état de marche
40:21et de nous permettre de rester debout et de marcher et de faire pas mal d'activités.
40:24On a une ossature, une colonne vertébrale psychologique qui doit être alignée, qui
40:29doit être, on a parlé de la notion de la droiture, et certains me diront oui, mais
40:35Mérime, la colonne vertébrale n'est pas si droite que ça, il y a une légère courbure.
40:39Oui, il y a de la flexibilité, ok, je le concède, mais il n'y a pas non plus un grand
40:45écart.
40:46Parce que s'il y a un grand écart, ça va faire très mal et donc ça va nous donner
40:50beaucoup de douleur.
40:51Et c'est la même chose pour l'alignement des niveaux logiques.
40:53Si notre spiritualité est compatible avec notre identité, on se sent bien.
40:58Si notre identité est compatible avec nos croyances, on se sent bien.
41:02Si nos croyances sont alignées avec nos comportements, on se sent bien.
41:06Si nos comportements sont alignés et s'intègrent parfaitement dans notre environnement,
41:10proche et lointain, on se sent bien.
41:12C'est pour ça qu'on parle d'alignement.
41:14L'alignement, c'est une forme de cohérence et de concordance entre différents niveaux
41:19de conscience ou différents niveaux de notre être.
41:22Et votre identité ?
41:25Qui suis-je ?
41:26Ou qui suis-je ?
41:27En fait, qui suis-je ?
41:28C'est notre identité.
41:29Vous me direz, c'est une mosaïque de choses.
41:30Le qui suis-je, c'est je suis travailleumane et fainéante, je suis ambitieuse et des fois
41:39pas du tout.
41:40Je suis...
41:41J'aime affronter le public et des fois, je préfère me retirer.
41:45Je suis réservée et expressive.
41:48Ce sont des polarités.
41:49Ce sont des polarités, effectivement, qu'on a évoquées et tout être humain a des contradictions
41:56et il est même salutaire d'en avoir.
41:58Sartre a proposé de les rajouter au droit de l'homme, le droit de se contredire.
42:03On a des contradictions.
42:04Le droit au paradoxe.
42:05On a des contradictions.
42:06Ça ne veut pas dire qu'on n'est pas aligné, mais globalement, en fait, les contradictions
42:10ne doivent pas...
42:11Il faut s'écouter.
42:12En gros, pourquoi on a parlé de ça ?
42:14J'aime travailler, mais aussi j'aime me reposer.
42:16Ça a l'air d'être une contradiction comme ça.
42:19Mais c'est un peu...
42:20L'être humain est drivé par les polarités, par le jour et la nuit, par le yin et le yang,
42:24par l'action et le repos, par un certain nombre de choses.
42:27Et on a besoin de se reposer pour mieux travailler.
42:30Donc, ce n'est pas si contradictoire que ça.
42:32C'est juste les deux facettes d'une même étape.
42:35C'est le côté pied et les faces.
42:37Et il y a aussi quelques apparences trompeuses.
42:43On peut imaginer que l'extrême modestie soit prise pour telle.
42:49Et pourtant, c'est quelquefois le symptôme d'une mégalomanie.
42:52Et ainsi de suite.
42:53Des choses qui semblent contradictoires et qui, au fond, nous indiquent effectivement
42:59qu'il est une conscience de soi plus profonde qui s'imagine, disons, dans l'extrême inverse.
43:06C'est un exemple dans un ouvrage qui m'avait sidéré.
43:11Oui, et peut-être que ceux qui m'écoutent vont se dire, oui, mais bon, Myriam, elle
43:15parle de la PNL à sa sauce quand elle rajoute la notion de spiritualité, parce que peut-être
43:21certains ne voient pas l'intérêt peut-être de mélanger ou l'utilité.
43:26Et moi, je pense qu'on décuple notre puissance quand on se sent connecté à ce qui est plus
43:33grand que nous.
43:34Je parlais un peu plus tôt des exemples d'hospitalité ou des exemples de...
43:39Il y a une métaphore célèbre qu'on racontait des fois.
43:43On utilise beaucoup d'ailleurs le storytelling, les métaphores, pour toucher le cerveau.
43:49Et je fais le parallèle avec le Coran, si vous me permettez, parce que le Coran est
43:53une série de métaphores extrêmement puissantes pour amener des messages.
43:57Et en fait, les recherches scientifiques et psychologiques nous ont démontré que si
44:03on veut réellement impacter le cerveau humain, il vaut mieux raconter des histoires que des
44:07faits.
44:08Parce que le cerveau, ça permet d'aller plus rapidement parler à l'inconscient.
44:12Donc, regardez comment c'est bien écrit.
44:14Et je ne peux pas m'empêcher de faire le parallèle parce qu'on recommande de raconter
44:19des métaphores et des anecdotes aux clients, des fois pour les aider à voir les choses
44:25autrement.
44:26A sentir plus que d'analyser.
44:27Exactement.
44:28A déjouer leur esprit critique parce que si leur esprit critique est constructif pour
44:34Mais si leur esprit critique les auto-sabote et les empêche d'aller dans le sens de leur
44:39objectif qu'ils veulent pourtant y aller, c'est à ce moment-là que c'est intéressant
44:42de raconter des anecdotes et des métaphores.
44:44Mais parfois, il y a des déséquilibres qui concourent dans l'esprit de quelques-uns qui
44:51les aident, entre guillemets, à atteindre certains objectifs, d'une certaine façon.
44:55Est-ce que cela aussi, il faut, entre guillemets, les rectifier ? Parce que dans l'esprit
45:03humain, il y a aussi la volonté d'établir une forme d'équilibre et l'équilibre étant
45:08associé naturellement à la paix.
45:09Or, certains déséquilibres créent son moteur, entre guillemets, dans la vie des uns et des
45:16autres et ça, on peut l'observer.
45:18Par exemple, une forme d'ambition qui est parfois une revanche qu'on prend sur la vie,
45:23pour ne citer que cet exemple-là.
45:24C'est ça et je reviens à la vidéo qui m'avait marquée de docteur Gabor Maté, qui est l'un
45:32des docteurs, psychologues, médecins, experts en trauma les plus connus dans le monde, je
45:37pense aux Etats-Unis, mais on trouvera beaucoup de vidéos de lui en anglais pour ceux qui
45:42s'intéressent à ces sujets-là.
45:43Lui, il disait, alors c'est très intéressant, il est devenu ce grand psychologue-là partant
45:48de ses traumatismes intérieurs, c'est-à-dire, vous me direz, on part d'une vulnérabilité
45:53pour développer une expertise et de sa zone de vulnérabilité, il a d'abord essayé de
45:59se comprendre, de comprendre ce qui s'est joué en lui et de lui, de comprendre aussi
46:04ses échecs et ses patterns répétitifs dans sa vie, mais il a dit ça d'ailleurs dans
46:08une interview et je le cite parce que c'est un conditionnement, il a dit que du fait qu'il
46:15ait été abandonné, il a développé le sentiment qu'il n'était pas important, il a développé
46:21le sentiment qu'il n'était pas assez aimé ou assez suffisant parce que sa propre mère
46:25l'avait abandonné.
46:26Mais regardez les raccourcis que le cerveau fait, c'était peut-être pas l'intention
46:31de la mère, c'était peut-être pas conforme à la réalité, mais c'est l'interprétation
46:36de l'enfant par rapport à l'événement qui s'est passé.
46:39Et cette interprétation de l'enfant, qu'elle soit vraie ou fausse, le cerveau, il n'en
46:44a rien à faire.
46:45C'est le conditionnement qui va suivre et donc c'est la programmation neuro-linguistique,
46:50émotionnelle, affective qui va suivre et qui va déterminer un certain nombre de comportements.
46:55Il a dit que du coup, il a passé toute sa vie à rechercher à être important en accumulant
47:02des diplômes, en devenant un médecin important, en devenant quelqu'un qui va courir après
47:08les distinctions.
47:09Il est très positivement ce qu'il est.
47:10Oui, mais il n'a pas cherché forcément pour les bonnes raisons.
47:13Et d'ailleurs, quand on comprend, on démêle les choses et quand on démêle les choses,
47:18elles nous paraissent moins, entre guillemets, moins préjudiciables.
47:25Quand on démêle, on est plus apaisé, quand on comprend, entre guillemets.
47:29Quand on voit qu'il y a un marionnettiste derrière, quand docteur Gabor Maté a compris
47:34ce qui se jouait de lui, c'est qu'il n'est pas devenu médecin à succès par hasard,
47:39il voulait se convaincre de quelque chose de sa propre valeur.
47:42Mais ça vient toujours à un prix.
47:46Et la conscience ramène quoi ?
47:48Ramène, oui, mais attends, j'ai fait tout ça, mais c'est au prix de quoi ?
47:52Je n'ai pas été assez présent pour ma famille, j'ai peut-être divorcé, j'ai fait beaucoup
47:57de choses et donc j'ai eu cette réussite professionnelle-là, mais c'était au prix
48:01de quoi ?
48:02Donc en fait, un équilibre sain ou un objectif sain, et c'est là où a démarré peut-être
48:08le deuxième plus grand travail de sa vie, c'est-à-dire à retrouver une forme d'équilibre.
48:13Parce que oui, vous me direz, quelqu'un va me dire, oui, mais parce que c'est de ça
48:17qu'on a eu le grand médecin, psychologue, oui, ça, c'est vrai.
48:21Mais en même temps, si ça le sabotait lui-même dans sa vie personnelle, c'est-à-dire que
48:27son jeu extérieur et son jeu intérieur n'étaient pas équilibrés.
48:30Mais oui, mais souvent, il est un prix parfois au chemin qu'on prend, parce que quand on
48:36choisit, on tranche et quand on choisit une direction, on n'en choisit pas une autre.
48:41Et parfois, effectivement, le fait de ne pas être suffisamment, entre guillemets,
48:45soucieux de maintenir une forme d'équilibre, effectivement, c'est un équilibre entre
48:50les choix de vie.
48:51Une journée courte, elle n'est pas infinie, notre émission aussi.
48:54Et en même temps, on doit garder, avoir un cadran de conscience.
48:58C'est important.
48:59Le cadran de conscience, c'est analyser ses pensées, c'est analyser ses actions et c'est
49:04analyser son état interne, ses émotions.
49:07Et ce cadran de conscience-là, j'ai parlé de l'alignement, il doit tenir, il doit être
49:13ensemble, il ne doit pas être dispersé ou éparpillé.
49:15Parce que mes émotions ne peuvent pas me ramener à l'Est et mes comportements à l'Ouest
49:19et mes pensées vers le Nord, auquel cas je ne vais pas me sentir bien.
49:23– Je vais être troublée et aussi c'est quelque chose de perceptible quand on observe
49:27les uns et les autres.
49:28Alors, on a décalé la respiration musicale, on va en profiter et parfois, on va aussi
49:36découvrir et qui sait, entendre des choses qui sont en résonance avec ce que nous disons.
49:41Nous allons reprendre notre émission et ceux qui souhaitent prendre la parole et mettre
49:45des avis ou témoigner, n'hésitez pas à nous joindre au 05 22 95 36 70 ou 80.
49:50Et avec Medhem Lachlaou qui est business coach et DJ de compétences plus, nous parlons ce
49:57matin de programmation neuro-linguistique et on a esquissé de divers sujets, un peu
50:03la spiritualité, un peu la performance, quel est le souci généralement qu'on partage
50:09de façon récurrente avec quelqu'un qui va accompagner dans ces techniques ou la maîtrise
50:13de ces techniques ? Alors moi, j'ai retenu la visualisation, l'ancrage et il en est
50:18de sans autre, notamment aussi pour la créativité, mais quel est le souci principal qu'on essaie
50:24entre guillemets, non pas de résoudre, mais sur lequel on essaie de faire des progrès
50:28parce que souvent, c'est effectivement la direction principale qu'on souhaite prendre
50:33dans la vie.
50:34On veut s'améliorer, être meilleur.
50:35En tout cas, on va tenter de l'être et parfois, on pense à la PNL comme étant un outil ou
50:41une technique ou un chemin qui peut nous amener à le devenir.
50:45Moi, je te dirais que c'est très difficile parce qu'en tant qu'être humain, 8 milliards
50:51d'individus ou des centaines de dizaines de personnes qui viennent consulter pour des
50:56objectifs ou des problématiques personnelles ou professionnelles, chacun, il y a des points
51:00communs.
51:01Je t'ai dit, on l'a dit en début d'émission, ceux qui veulent s'améliorer dans la com,
51:05ceux qui veulent s'améliorer dans la négo, ceux qui veulent développer leur potentiel,
51:10ceux qui veulent développer de l'aisance relationnelle, ceux qui veulent avoir confiance
51:13en eux, ceux qui veulent se débarrasser de leurs doutes.
51:15Moi, je te dirais, tout être humain veut réduire sa souffrance, quelle que soit sa
51:21souffrance ou veut réduire des écarts entre ce qu'il pense être et ce qu'il aimerait
51:26être, quel que soit le point de départ et le point de destination.
51:29Parce qu'on se rend compte que quand on est en dehors de nous-mêmes, on se rend compte
51:34quand on est dissocié, quand on est en dehors de sa zone d'excellence ou de stabilité
51:39ou de fluidité ou de relaxation, les soucis s'accumulent.
51:43Dès qu'on est en dehors, dès qu'on est en dehors, c'est-à-dire dès qu'on est
51:49coupé de ses émotions, dès qu'on est toujours sous l'emprise de la pression, dès qu'on
51:53est sous l'emprise du doute, du stress, de la peur, du jugement des autres, etc.
51:56Je peux vous dire que vous êtes en dehors tout de suite.
51:58Si vous le passez un certain nombre d'heures par jour, c'est que vous n'êtes pas assez
52:03conscient de l'énorme valeur et potentiel que vous avez et que vous avez besoin de réellement
52:09vous connecter à vous-même parce que c'est le principe de base quand on accompagne quelqu'un.
52:13C'est de croire d'abord qu'il a un énorme potentiel, que nous, on ne fait pas grand-chose
52:19à part peut-être l'aider à ouvrir les yeux sur les capacités qu'il a et sur le
52:25potentiel qu'il a en enlevant toute la poussière, toute la noirceur, toutes les choses, tous
52:32les parasites qui l'empêchent de voir son potentiel parce que nous sommes égaux.
52:35Je ne sais pas si le temps nous le permettra, mais ce que j'entends, c'est qu'on souhaite
52:41moins souffrir dans la vie et si on vient dans cette optique-là, s'il fallait peut-être
52:48essayer de percevoir le chemin qu'on va aider la personne à accomplir, entre guillemets,
52:52parce que c'est vrai que c'est un souci qui est très partagé.
52:55C'est un chemin de plusieurs étapes.
52:57Tu vois, il y a des gens qui nous arrivent en général, c'est rare où les gens arrivent
53:01avec une énergie haute.
53:02En général, ils arrivent déjà avec une énergie basse, c'est-à-dire qu'ils arrivent
53:07déjà avec un manque de confiance ou avec beaucoup de stress.
53:10Ils nous disent aidez-nous, je n'en peux plus.
53:12C'est mieux quand ils arrivent avec une énergie haute ou moyenne parce qu'on a moins d'efforts
53:17à faire.
53:18Ils ont moins d'efforts à faire.
53:19Mais ce n'est pas grave.
53:20Je me permettrais de dire quelque chose de l'autre, parce qu'on est dans l'islam
53:26et on peut aussi s'intéresser aux sagesses du monde parce que les sagesses sont communes
53:32et le bon sens est commun.
53:33Et j'aime beaucoup ça parce que c'est totalement en relation avec la programmation
53:38neuro-linguistique.
53:39Rappelez-vous, le langage, c'est le chemin qu'ont pris nos pensées, nos perceptions
53:44et nos émotions pour arriver jusqu'à notre bouche et jusqu'à nos interlocuteurs.
53:48Le langage, pour le reprogrammer dans les sagesses ancestrales, on parlait de mantras.
53:54Oui.
53:55Et les mantras sont très utiles pour reprogrammer des fois efficacement notre cerveau.
54:01Sois conscient de tes pensées car elles deviennent tes mots.
54:04Sois conscient de tes mots car ils deviennent tes actions.
54:08Sois conscient de tes actions car elles deviennent tes habitudes.
54:12Sois conscient de tes habitudes car elles deviennent ta personnalité.
54:14Sois conscient de ta personnalité car elle devient ton destin.
54:18On est à la veille de la nuit du destin ou en tout cas on est dans l'Ashr al-Awakhir
54:25et on sait très bien que l'intention Nia, chez nous les musulmans mais aussi dans d'autres
54:31cultures, est extrêmement importante.
54:32Mais Nia conditionne aussi l'intention, la direction, conditionne un certain nombre
54:37d'actions qu'on met en place.
54:38Et on entend par cela parfois une volonté innocente.
54:42C'est un merveilleux mot de conclusion pour notre émission, je te remercie pour ta participation
54:49avec nous, on va écouter le flash d'informations présenté par Karim Droneh qu'on avait annoncé
54:54et demain nous parlerons d'autres thématiques dans nos Experts Atlantiques, ce sera surtout
54:59des sujets fiscalité ce jeudi.
55:03Alors excellente écoute sur notre antenne et je vous dis à demain.