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00:00C'est un dossier qu'on avait classé dans les cold case, ces affaires comme celles d'Agnès Leroux ou du petit Grégory dont on ne connaît toujours pas les tenants et les aboutissants.
00:08L'affaire du petit Émile, deux ans et demi, ce petit garçon blond, souriant sur les diverses photos, disparu mystérieusement le 8 juillet 2023 au hameau du Havernet alors qu'il était en famille chez ses grands-parents,
00:20a ressurgi ce matin comme un deus ex machina avec de nouveaux éléments pour les enquêteurs puisque les quatre gardés à vue sont la famille d'Émile, dont ses grands-parents,
00:31et ils le sont pour homicide volontaire et recelle de cadavres, ce qui est une étape très importante dans l'enquête.
00:37Interpellation, perquisition, tout a commencé tôt ce matin à la bouilladise dans les bouches du Rhône.
00:43Les précisions du correspondant d'Europe 1 à Marseille, Stéphane Burgatte.
00:46C'est l'image de la journée, 11 heures ce matin, alors que la perquisition touche à sa fin dans ce masque provençal en lisière de Pined.
00:54Les gendarmes repartent avec le véhicule du grand-père, un SUV de marque Hyundai, mais également une remorque de transport de chevaux autour de laquelle s'affairaient les techniciens,
01:03techniciens qui ont recouvert toute la partie supérieure de film plastique et placé le tout sous scellé, la voiture, la remorque,
01:11qui se sont depuis analysées au sein de la brigade de gendarmerie de Marseille, dans ces locaux où se tiennent également les gardes à vue,
01:17gardes à vue déjà planifiés par les enquêteurs sur la base de nouveaux éléments dont nous ignorons précisément la nature des écoutes téléphoniques sont évoquées.
01:25Ces placements peuvent durer 48 heures maximum, mais ces gardes à vue ne signifient pas pour autant la culpabilité à rappeler l'avocate des grands-parents du petit Emile.
01:33Marseille, Stéphane Burgatte, Europe 1.