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00:00A 13h52, le dernier sujet que je voulais aborder avec vous, ça concerne la gaieté lyrique.
00:04Vous vous souvenez, il y a eu une évacuation musclée de 450 migrants au début de semaine.
00:09Des migrants qui occupaient le théâtre de la gaieté lyrique, c'est donc dans le troisième arrondissement de Paris depuis trois mois.
00:14Et les salariés du théâtre souhaitent rouvrir le bâtiment au plus tôt, mais dénoncent le retour des jeunes migrants à la rue.
00:21Ils disent on est triste, mais aussi déterminés à rouvrir ce bâtiment, et on est triste de voir les adolescents retourner à la rue,
00:29alors qu'on apprend qu'aujourd'hui, une partie, ils sont tous majeurs, mais il n'y a pas une forme d'hypocrisie, Gabrielle Cluzel.
00:36On est à la fois, on prend le travail, mais c'est mouvoir du destin de ces migrants.
00:41Bon, il faut rappeler que quand même, la gaieté lyrique, on va s'appeler la gaieté tragique, c'est 3 millions de subventions par les contribuables parisiens.
00:52Donc qui a été détériorée de toutes les façons, qui n'a pas pu mener à bien ses spectacles, on peut aimer ou pas aimer, moi j'aime pas trop, mais néanmoins c'était leur vocation.
01:01Et qui aujourd'hui vient pleurer, continue à tirer ce récit dont on sait qu'il est faux, d'enfants, pas des enfants, tout le monde sait qu'ils ne sont pas mineurs, ou en tout cas pour la plupart d'entre eux.
01:12Donc pour instiller cette idée qu'il faudrait que l'aide sociale à l'enfance les prenne en charge, etc.
01:19En réalité, c'est un peu des larmes de crocodile aussi, parce qu'eux-mêmes sont bien contents de pouvoir se réinstaller.
01:26Moi j'avoue que quand le média street press d'ultra-gauche avait dit, oh là là, nous on est dans les locaux, on est obligés de partir.
01:31Déjà pourquoi il y avait ce média dans les locaux de la gaieté lyrique, c'est un autre sujet.
01:35Et puis bah oui, à un moment, ils étaient devant la réalité, ils ne pouvaient pas continuer à travailler.
01:40Donc je rappelle qu'un journaliste qui a été agressé, vous avez vu les mots de Reporters Sans Frontières ? Moi je ne l'ai pas vu.
01:45Personne n'est intervenu.
01:48Enfin, on nous déroule un compte de fait qui est un véritable bobard.
01:52Mais surtout, vous dites qu'ils ont été évacués d'une façon musclée.
01:54Le problème c'est qu'ils vont être dispatchés, ils ne vont pas être reconduits.
01:57Il y en a à Rouen, il y en a... Certains ne veulent pas aller à la campagne.
02:01Pour la plupart, ils se sont réinstallés quai Marie, près de l'hôtel de ville, et ils occupent désormais cet endroit-là.
02:06Et est-ce que ce n'est pas finalement confortable ?
02:09Le mot n'est peut-être pas approprié.
02:11On ne les voit plus finalement ces migrants, parce qu'ils ne sont pas dans la rue, ils ne traînent pas dans la rue.
02:15Ils sont au même endroit, tous, regroupés à l'intérieur. Ils ne sont plus dehors.
02:19Ça change aussi la donne. Est-ce que ce n'est pas finalement confortable ou pratique
02:23d'avoir ces occupations au long cours ?
02:26D'abord, par rapport au communiqué des gens de la gaieté lyrique,
02:30on est dans la fausse générosité du milieu artistique.
02:35Je ne sache pas que ces gens-là leur aient par exemple proposé de les accueillir chez eux, ces enfants.
02:41Ces prétendus enfants, vous voyez ?
02:44Voilà, très grands enfants.
02:46Et puis il y a, à mon avis, au moins au plan inconscient, une forme de masochisme.
02:52Ce qui est au cœur même de notre attitude française et européenne
02:59de préférer ces gens qui viennent de force nous imposer leur présence
03:06plutôt que les malheureux voisins français qui les subissent.
03:10Mais c'est un véritable masochisme.
03:12C'est ce que j'appelle la dilection pour l'altérité, la préférence pour l'autre.
03:16Bon, voilà. Donc maintenant, ils vont à nouveau regagner.
03:20Pour relancer ce qu'a dit Gabriel, j'avoue que savoir que le journal Street Press soit à la rue,
03:34j'ai trouvé que c'était effectivement conforme à son titre.
03:39Il est dans la street, comme vous dites.
03:41Merci Gilles William, Michael Nadel, merci Gabriel Cusel, c'était un plaisir.
03:45On se retrouve lundi pour de nouvelles aventures.
03:47Et n'oubliez pas, ce soir, c'est Pascal de la Tour du Pain
03:49qui vous informe à 19h avec toute son équipe.
03:51C'était Céline Giraud, sir Europe 1. Excellent après-midi.