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Hubert Coudrier, directeur de l'information du journal Le Télégramme réagit aux accusations de grossophobie de Jean-Luc Mélenchon, après une caricature le représentant dans le journal.

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Transcription
00:00Le Télégramme publie une caricature grossophobe contre moi, je vous laisse rire, je suis indignée, passe pour la une bidon et les provocations du bulletin local,
00:11c'est sympathique pour nos collègues du Télégramme, mais en assimilant tour de taille et moqueries, on passe à autre chose, et nous sommes en direct avec Hubert Coudurier.
00:20Bonsoir, merci d'être avec nous, vous êtes directeur de l'information du journal Le Télégramme, alors forcément les propos de Jean-Luc Mélenchon font un peu sourire sur ce plateau,
00:29vous, quelle est votre réaction ?
00:32Tout ça serait assez comique si ce n'était pas tragique, en fait, il y a eu une première caricature dans laquelle ils nous traitaient d'islamophobe,
00:41mais si vous voulez, ça s'explique aussi dans le contexte d'une visite à Brest, où il vient soutenir son candidat et l'EPS breton avait mal accepté de céder des circonscriptions
00:54au moment de l'accord du nouveau Fonds Populaire, ils estimaient qu'ils n'avaient pas besoin de la France Insoumise, et donc quelque part, il y a eu une réunion ce week-end avec le président du Conseil Régional,
01:05Loïc Chévet-Girard, pour essayer de reprendre la main avec la visite de Glucksmann, de Cazeneuve, etc. Donc il nous attaque déjà sur cette première caricature,
01:14il n'a pas compris en fait que la belle poule, c'était le navire école de la Marine Nationale, et je pense que tout ça est à replacer dans le contexte de l'affiche d'Anouna,
01:24c'est-à-dire qu'il essaie de trouver un contre-argument, c'est-à-dire une contre-affiche pour se dédouaner de ce dont il est accusé.
01:31Alors il nous accuse d'être trumpiste, on lui dit quand même que le premier des trumpistes depuis la mort de Le Pen, c'est quand même lui, parmi le personnel politique français.
01:39Il nous accuse ensuite d'être grossophobe, mais là alors, les gens commencent à se poser des questions sur sa santé mentale, parce qu'on est dans le délire le plus absolu.
01:47Ça tourne au comique cette histoire, et on peut penser qu'il est quand même un peu fatigué nerveusement, mais alors ça a suscité par contre-coup d'avoir une réaction très forte de la société des journalistes du Télégramme,
01:59ils se sentent quand même insultés et humiliés, et là finalement il vient soutenir un candidat en traitant les Bretons de Plouc et leur journal régional de bulletins paroissiales.
02:09En plus, nous, notre historique, c'est pas la démocratie chrétienne, mais c'est plutôt le radicalisme.
02:14Toujours est-il qu'il y a un mouvement d'opinion breton qui se dessine contre lui, et l'effet qui a été recherché, qui était de venir soutenir son candidat et d'essayer maintenant de présenter des listes autonomes de la France Insoumise, pour les municipales, ça a fait complètement flop.
02:30Ça ressemble un peu à la stratégie du chaos qu'il essaye de faire.
02:34C'est ce qu'on a dit ce matin, c'est la stratégie du chaos, c'est-à-dire que quelque part, la vérité alternative et les insultes à l'égard des journalistes, et notamment mon confrère Le Tenier la semaine dernière, c'est tout à fait ça.
02:49Mais les Bretons ont la tête dure, ils sont taiseux, mais ils aiment pas trop se laisser marcher sur les pieds.
02:55Il a un gros problème avec les médias, vous pensez Jean-Luc Mélenchon ?
02:59Écoutez, je vous apprends rien, c'est depuis le début, ça n'arrête pas, mais si vous voulez c'est pitoyable parce que là on en arrive, je vous dis, ça devient comique, il n'y a plus d'argument.

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