Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1, jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:09Deux ou trois choses que j'ai comprises ce week-end.
00:00:13Emmanuel Macron et ses amis vont nous vendre plus d'Europe.
00:00:17Et oui, si l'Europe était fédérale, nous serions plus forts.
00:00:21Et comme, hasard ou coïncidence, Emmanuel Macron quittera l'Elysée dans deux ans
00:00:27et qu'il imagine diriger cette Europe un jour, il sera le premier acteur de ce fédéralisme.
00:00:34Au fond, Emmanuel Macron trouve dans cette crise internationale
00:00:38une possibilité d'avancer ses pions pour accélérer le calendrier.
00:00:43Deuxième chose que j'ai comprise, Madame, Messieurs, vous allez vous serrer la ceinture.
00:00:48On n'a pas un sou, mais vous allez passer à la caisse.
00:00:51Objectif réarmement, ça prendra des années, peut-être des décennies, qu'importe.
00:00:57Quand ça va mal dans un pays, les dirigeants imaginent un danger immédiat.
00:01:01Quand ce n'est pas le Covid, c'est la guerre, la vraie, celle qui tue.
00:01:05Sur les champs de bataille, l'union sacrée est déclarée, les contestations oubliées.
00:01:10Arrêtez de m'ennuyer avec vos problèmes de sécurité ou d'immigration.
00:01:15La guerre est à nos portes. Un peu de dignité, s'il vous plaît.
00:01:20Troisième chose que j'ai comprise, la Russie a gagné la guerre contre l'Ukraine.
00:01:25Et nous, Européens, nous l'avons perdue avec l'Ukraine.
00:01:30J'admets que ce que je dis là n'est pas agréable à entendre.
00:01:33Mais le déni qui existe sur ce sujet parmi les chefs d'État européens,
00:01:38déni relayé par un espace médiatique qui ne veut pas entendre cette réalité,
00:01:43oblige à rappeler cette évidence.
00:01:46Conclusion provisoire, est-ce que Donald Trump peut renouer le dialogue avec Volodymyr Zelensky
00:01:53ou est-ce qu'il exigera un autre interlocuteur, au hasard Emmanuel Macron ?
00:01:59Pourquoi pas ? Il est 9h01.
00:02:01...
00:02:13Berto est avec nous ce matin. Bonjour Audrey.
00:02:16Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:18La circulation des bus et des trams sera très perturbée aujourd'hui à Avignon.
00:02:22Une fusillade a eu lieu hier en fin de journée dans le quartier de la Rocade.
00:02:26Selon la police, deux groupes d'individus se sont tirés dessus sur fond de trafic de stupéfiants.
00:02:31Aucune victime n'est à déplorer.
00:02:34A Dijon, un incendie a touché la médiathèque du quartier des Grézis.
00:02:39C'est le deuxième en deux semaines.
00:02:41Les faits ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche.
00:02:44La mairie dénonce un acte criminel lié au trafic de stupéfiants.
00:02:47Le préfet de la Côte d'Or était l'invité de la matinée à l'écouter.
00:02:50Nous avons des instructions très claires de monsieur le ministre de l'Intérieur,
00:02:54le ministre de l'Etat, monsieur Retailleau,
00:02:56pour mener un combat quotidien vis-à-vis de ces trafics de drogue
00:03:02qui déstabilisent également complètement un quartier.
00:03:05Les premières victimes de ces incendies de la médiathèque,
00:03:08c'est bien les personnes qui vont fréquenter un lieu d'enseignement et un lieu culturel.
00:03:13Et enfin, le chanteur Herbert Léonard est décédé hier à l'âge de 80 ans.
00:03:17Il luttait contre un cancer des poumons.
00:03:20Il avait connu un immense succès dans les années 80,
00:03:22notamment pour sa chanson « Pour le plaisir ».
00:03:24Je vous laisse écouter quelques notes, Pascal.
00:03:36Voilà pour l'essentiel de l'actualité à 9h.
00:03:39Herbert Léonard, et d'ailleurs on pourra en parler tout à l'heure avec notre ami Fabien Lequeuvre.
00:03:44On est avec Élisabeth Lévy, que vous connaissez, Georges Fenech,
00:03:48Nathan Devers, Thomas Bonnet, et puis Georges et Gérald Olivier,
00:03:54qui vous intervenez, que vous connaissez, qui interviennent régulièrement sur notre chaîne.
00:03:58Vous êtes franco-américain, spécialiste des États-Unis.
00:04:00Vous avez peut-être lu l'interview également ce matin dans le Figaro d'Emmanuel Macron.
00:04:05C'est vrai que ce qui est agaçant, c'est de voir la ficelle.
00:04:08Ils veulent nous vendre l'Europe.
00:04:10Ils sont responsables de tout ce qui s'est passé aujourd'hui.
00:04:13C'est terrible.
00:04:15Franchement, les gouvernants...
00:04:17Alors les gens ont voté.
00:04:19Ils ont voté pour Maastricht.
00:04:21Ils avaient juste à écouter Philippe Seguin.
00:04:23Ils veulent nous vendre plus d'Europe.
00:04:25Ils veulent une Europe fédérale.
00:04:27C'est l'objectif d'Emmanuel Macron.
00:04:29Et tout est bon.
00:04:30Une fois c'est le Covid, là c'est la guerre.
00:04:32Tout est bon pour nous vendre ça.
00:04:34Tout est bon pour vendre ça.
00:04:35Moi je trouve que c'est insupportable.
00:04:37Parce que les Français n'en veulent pas.
00:04:39Ce fédéralisme est insupportable.
00:04:41Vous avez raison sur le fédéralisme, Pascal.
00:04:43Mais par contre, pardon.
00:04:45Sur le réarmement.
00:04:46Sur le fédéralisme, je vous suis tout à fait.
00:04:48Parce qu'en plus, c'est vraiment pas le fédéralisme
00:04:50qui va assurer notre sécurité.
00:04:52Et c'est pas Madame van der Leyen.
00:04:54Ça je suis d'accord.
00:04:55En revanche, quand vous dites
00:04:57oui, on veut nous obliger à nous réarmer,
00:05:00alors que vraiment il y a tellement...
00:05:02Mais ils se réarmeront pas.
00:05:03C'est impossible.
00:05:04C'est un prétexte.
00:05:05Mais attendez, excusez-moi.
00:05:06Personne ne se réarmera.
00:05:07Pardonnez-moi d'aller...
00:05:08C'est absolument impossible.
00:05:10Pardonnez-moi d'aller au bout d'une phrase.
00:05:12Est-ce que vous trouvez normal
00:05:14que nous dépendions pour notre sécurité
00:05:16d'autres pays ?
00:05:17Est-ce qu'un pays souverain
00:05:19ne doit pas être en état
00:05:21d'assurer sa défense ?
00:05:23C'est ce que disait Philippe Seguin.
00:05:24Et vous avez parfaitement raison.
00:05:25Donc je ne dis pas que c'est l'Europe qui doit le faire.
00:05:27Mais en revanche, l'effort...
00:05:29C'est ce que dit Emmanuel Macron.
00:05:30Non mais il faut arrêter de pleurnicher sur la retraite.
00:05:32L'effort que nous devons faire
00:05:34pour assurer notre sécurité.
00:05:36Quelqu'un a cité Thucydide sur Europe 1.
00:05:38Soit on se repose, soit on est libre.
00:05:40Gérald Olivier qui est là et qui nous écoute.
00:05:42Comment ?
00:05:43Je dis que vous êtes là et que vous nous écoutez.
00:05:45Oui, oui, oui.
00:05:46Non mais malheureusement,
00:05:47le discours sur une défense européenne,
00:05:48ça fait des années qu'on l'entend.
00:05:50Moi, je suis né en France.
00:05:51Je suis de naturalisme américain aujourd'hui.
00:05:53Mais je suis né en France.
00:05:54Ce n'est pas un discours nouveau.
00:05:56C'est quelque chose qu'on n'a jamais vu.
00:05:57Vous dites que c'est un prétexte, c'est un alibi.
00:05:59Il y a une analyse qui est un petit peu osée.
00:06:01Mais en fait, quand on pense à l'OTAN,
00:06:03l'OTAN a protégé les Européens
00:06:05contre l'Union soviétique du temps de la guerre froide.
00:06:07Tout le monde est d'accord.
00:06:08Sous parapluie américain.
00:06:09Depuis la fin de la guerre froide,
00:06:10je pense que l'OTAN protège les Américains,
00:06:12les Européens contre eux-mêmes.
00:06:14Parce que le jour où on veut construire
00:06:16une défense européenne,
00:06:17on se retrouve avec des jalousies,
00:06:19des rivalités entre Allemands, entre Français, entre Polonais.
00:06:21On n'a pas les mêmes priorités.
00:06:23On n'a pas les mêmes objectifs.
00:06:24Et c'est pour ça qu'on n'y arrive pas.
00:06:26Et que les Européens ont toujours du mal à y arriver.
00:06:28Moi, là, je suis d'accord avec vous
00:06:30sur un point qui, à mon avis, est central.
00:06:32Je pense que la très grande erreur,
00:06:35la plus criminelle qu'a commise l'Europe,
00:06:37c'est de croire qu'elle était dans une vassalisation
00:06:40envers les Etats-Unis et que c'était formidable.
00:06:42Les Etats-Unis, bien avant Donald Trump,
00:06:44cette vassalisation, elle nous a emmenés
00:06:46à faire des vraies bêtises.
00:06:47Plus que des bêtises.
00:06:48La guerre en Irak,
00:06:49quand les Etats-Unis voulaient entraîner
00:06:51leurs alliés européens dans des guerres
00:06:53qui étaient absurdes.
00:06:54Heureusement, la France ne l'a pas fait.
00:06:55Et à l'inverse, sous Barack Obama,
00:06:57quand les Américains ont commencé
00:06:59ce repli qui n'a pas commencé avec Donald Trump,
00:07:01consistant à dire, bon, les Européens,
00:07:03vous nous fatiguez,
00:07:04l'avenir du monde, c'est l'Asie.
00:07:05Et donc là, je crois qu'il ne s'agit pas
00:07:07de faire une Europe fédérale.
00:07:08Il s'agit de dire, l'Europe doit redevenir
00:07:11maîtresse de sa sécurité
00:07:13et ne pas dépendre d'autre chose.
00:07:14Ça ne va peut-être pas marcher.
00:07:15Et j'aimerais juste dire une chose.
00:07:16Quand on est patriote et qu'on est fier d'être français,
00:07:18dans cette situation,
00:07:20si l'Europe arrive à se reconstruire
00:07:22dans son indépendance,
00:07:23ça se fera sous l'égide de la France.
00:07:24Ce sera une Europe française.
00:07:25Ce sera une Europe sous influence française.
00:07:27Vous avez vu la photo de famille qu'il y a eu.
00:07:29Emmanuel Macron était au premier rang.
00:07:31Raphaël Don a écrit une belle tribune
00:07:32dans le Figaro, l'historien,
00:07:33en disant qu'on revivait un moment consulaire
00:07:35où la France pouvait, pour la première fois
00:07:37depuis plus de deux siècles,
00:07:38redevenir le premier pays
00:07:41de la construction européenne.
00:07:42Écoutez, l'unanimisme anti-Trump
00:07:47de tous les médias français depuis vendredi
00:07:49qui n'ont pas écouté le début
00:07:51de l'intervention de Zelensky face à Trump
00:07:54est juste sidérante.
00:07:56Et de la même manière
00:07:58qu'il faut revoir comment et pourquoi
00:08:03Vladimir Poutine,
00:08:05ce qui ne l'excuse évidemment pas,
00:08:07a fait ce qu'il a fait en Ukraine.
00:08:10C'est-à-dire qu'avant,
00:08:11il y avait possibilité,
00:08:12avec des dirigeants européens
00:08:14qui auraient été à la hauteur,
00:08:15pourquoi pas de négocier avec lui
00:08:18et d'empêcher cela.
00:08:19Et notamment sur l'entrée de l'Ukraine
00:08:21dans l'OTAN.
00:08:22Et vous le savez bien.
00:08:23Vous le savez bien.
00:08:26Et je répète,
00:08:27parce que je le cite très souvent,
00:08:29que celui qui sur ce sujet
00:08:31m'a paru le plus intéressant
00:08:33et le plus précis
00:08:34et le plus convaincant,
00:08:36c'était Nicolas Sarkozy.
00:08:38Là où j'aurais un désaccord...
00:08:39Je suis désolé de le dire.
00:08:40Je ne suis pas désolé d'ailleurs de le dire.
00:08:42Je serais désolé de le dire.
00:08:43Moi je suis désolé d'avoir un petit désaccord.
00:08:44J'ai vu les 50 minutes, comme vous.
00:08:46Je pense que c'est en effet très important
00:08:47de voir en entier la séquence
00:08:48et de comprendre comment ça s'est passé
00:08:50pour en arriver à ce clash.
00:08:51Mais sur les négociations,
00:08:52quand Zelensky a été élu président de l'Ukraine...
00:08:54Nathan Devey.
00:08:55Sa première décision politique,
00:08:57et d'ailleurs il l'avait dit
00:08:58quand il a fait campagne,
00:08:59et c'est une des raisons de son élection
00:09:00contre Poroshenko,
00:09:01il y avait deux raisons.
00:09:02Il y avait la lutte contre la corruption
00:09:03et il y avait une deuxième chose,
00:09:04c'est que Zelensky a été élu.
00:09:05Son premier mouvement,
00:09:06ça a été d'aller négocier avec Poutine.
00:09:08C'est la première chose qu'il a faite.
00:09:09Il a envoyé des négociateurs
00:09:10et ils ont essayé d'être dans une...
00:09:12Il a essayé d'être dans une démarche de dialogue.
00:09:14Et ce n'est pas de sa faute
00:09:15si la chose n'a pas marché.
00:09:16Alors voyons le sujet d'Adrien Spiteri
00:09:19qui nous rapporte
00:09:20ce qui s'est passé ce week-end.
00:09:22Et ne soyons pas dupes
00:09:23des agendas personnels de certains,
00:09:25notamment d'Emmanuel Macron,
00:09:27qui ne rêve que d'une chose,
00:09:28parce que dans deux ans
00:09:29il n'est plus là,
00:09:30de diriger l'Europe.
00:09:31Donc ça pèse.
00:09:32Peut-être.
00:09:33Donc disons-le.
00:09:34Voyons le sujet.
00:09:38Une photographie,
00:09:39symbole d'unité.
00:09:42Autour de Volodymyr Zelensky,
00:09:44une quinzaine de dirigeants européens
00:09:46dont Emmanuel Macron
00:09:47se sont retrouvés à Londres ce dimanche.
00:09:50Obtenir un bon résultat pour l'Ukraine
00:09:52n'est pas seulement une question
00:09:54de bien ou de mal.
00:09:55C'est vital pour la sécurité
00:09:56de chaque nation ici
00:09:57et de bien d'autres aussi.
00:10:00Rassurer Kiev
00:10:01était l'un des enjeux majeurs
00:10:03après l'échange explosif
00:10:04entre le président ukrainien
00:10:06et le président américain
00:10:07à la Maison-Blanche.
00:10:10Ce qui est important,
00:10:11c'est que tout le monde ici
00:10:12a clairement réaffirmé
00:10:13sa volonté de soutenir l'Ukraine.
00:10:15C'est le pays attaqué,
00:10:16la victime de l'agression russe.
00:10:18C'est la vérité
00:10:19qui est encore très claire
00:10:20pour tout le monde.
00:10:23Quelques heures plus tôt,
00:10:24le Royaume-Uni avait d'ailleurs
00:10:25débloqué un prêt
00:10:26de 2,74 milliards d'euros
00:10:28pour soutenir l'Ukraine.
00:10:31Autre sujet abordé,
00:10:32la défense de l'Europe
00:10:33face au risque de retrait
00:10:34du parapluie militaire américain.
00:10:39Nous devons de toute urgence
00:10:40réarmer l'Europe.
00:10:41Et pour cela,
00:10:42je présenterai un plan complet
00:10:44sur comment réarmer l'Europe
00:10:45le 6 mars,
00:10:46lors de notre Conseil européen
00:10:47des chefs d'État.
00:10:50Avant cette rencontre,
00:10:51le président français
00:10:52avait ouvert la voie
00:10:53à une dissuasion nucléaire commune.
00:10:57Mais qui est cette dame ?
00:10:58Elle parle au nom de qui,
00:11:00Madame von der Leyen ?
00:11:02Elle parle au nom de qui ?
00:11:04Malheureusement,
00:11:05je vais déléguer des pouvoirs.
00:11:06Comment ?
00:11:07Malheureusement,
00:11:08malheureusement,
00:11:09je le déplore autant que vous
00:11:10pour cela,
00:11:11mais malheureusement,
00:11:12les chefs d'État
00:11:13et de gouvernement européen,
00:11:14les pays européens,
00:11:15ont délégué à l'Union européenne
00:11:17représentée par la Commission
00:11:20un certain nombre de pouvoirs.
00:11:21Eh ben non,
00:11:22justement,
00:11:23la souveraineté...
00:11:24Elle n'a pas de compétences
00:11:25en matière de défense.
00:11:26Oui, elle quoi.
00:11:27Elle n'a pas de compétences.
00:11:28Mais elle parle au nom de qui ?
00:11:29Monsieur Gérald Deléville.
00:11:30La question est formidable.
00:11:31Mais elle est simple,
00:11:32ma guestion.
00:11:33Il y a 50 ans,
00:11:34Kissinger disait,
00:11:35avec ironie,
00:11:36l'Europe,
00:11:37c'est quel numéro de téléphone ?
00:11:38On n'a pas changé,
00:11:39on n'a pas bougé.
00:11:40Mais en fait,
00:11:41on pose les questions les plus simples
00:11:42en fait,
00:11:43tous les matins,
00:11:44nous avons deux problèmes.
00:11:45La souveraineté du peuple
00:11:46et la liberté du politique.
00:11:47Je n'entends pas,
00:11:48moi,
00:11:49modeste petit français,
00:11:50que Madame von der Leyen
00:11:51décide à ma place.
00:11:52Elle n'est pas légitime.
00:11:53D'accord.
00:11:54Je ne veux pas l'entendre,
00:11:55en fait.
00:11:56Mais vous avez raison.
00:11:57J'ai le droit.
00:11:58Je ne veux pas l'entendre
00:11:59sur ces sujets-là.
00:12:00Donc on dénonce les traités,
00:12:01alors.
00:12:02Donc je ne veux pas l'entendre.
00:12:03Elle n'a pas à dire
00:12:04si l'Europe doit être réformée.
00:12:05Ça s'appelle la souveraineté des peuples.
00:12:06D'accord.
00:12:07Donc on dénonce les traités.
00:12:08Oui.
00:12:13C'est le grand reset.
00:12:14Les Français,
00:12:15qu'on leur donne la possibilité.
00:12:16S'ils veulent l'Europe fédéraliste,
00:12:17très bien.
00:12:18Très bien.
00:12:19C'est eux qui décideront.
00:12:20S'ils le veulent,
00:12:21il n'y a pas de souci.
00:12:22Mais par ailleurs,
00:12:23est-ce qu'on a le droit de...
00:12:24Parce que tout à l'heure,
00:12:25vous dites, en gros,
00:12:26l'espace médiatique est anti-Trump.
00:12:27Vous avez raison.
00:12:28J'ai écouté,
00:12:29mais c'est effrayant.
00:12:30Mais d'accord,
00:12:31mais moi,
00:12:32je n'ai pas envie.
00:12:33J'ai entendu ce matin
00:12:34dans des radios
00:12:35qu'il fallait boycotter
00:12:36les produits américains.
00:12:37On va boycotter
00:12:38les produits américains.
00:12:39On va boycotter
00:12:40les films d'Hollywood aussi.
00:12:41Mais on est tombé sur la...
00:12:42Vous voulez finir la phrase
00:12:43que j'avais commencée
00:12:44il y a deux minutes ?
00:12:45Je vous en prie.
00:12:46Je vous dis que,
00:12:47pardon,
00:12:48moi,
00:12:49quand vous me dites
00:12:50parce que l'espace médiatique
00:12:51est anti-Trump,
00:12:52c'est bêtement,
00:12:53et je suis d'accord avec vous,
00:12:55ça ne veut pas dire
00:12:56qu'on n'a pas le droit
00:12:57qu'on doit applaudir
00:12:58à tout ce que fait Trump
00:12:59parce qu'on est contre
00:13:00l'espace médiatique.
00:13:01Moi, je ne trouve pas
00:13:02que dans cette séquence,
00:13:03d'ailleurs,
00:13:04il est en train de baisser
00:13:05dans les sondages aux Etats-Unis,
00:13:07Trump soit absolument
00:13:08un allié extraordinaire.
00:13:09Mais qui a dit ça ?
00:13:10Moi, je ne vous dis pas ça.
00:13:11Ah bon ?
00:13:12Je ne vous ai pas dit ça.
00:13:13Je pense que tout le monde
00:13:14devient fou.
00:13:15Mais je ne vous ai pas dit ça.
00:13:16Mais Trump,
00:13:17c'est aussi une réaction.
00:13:18C'est-à-dire qu'à force
00:13:19de ne pas écouter
00:13:20les peuples,
00:13:21tu as Trump.
00:13:22C'est ça que je veux vous dire.
00:13:23Trump, c'est une conséquence.
00:13:24Je suis d'accord.
00:13:25C'est le message
00:13:26que J.D. Vance est venu
00:13:27par le système unique.
00:13:28Évidemment.
00:13:29C'est une conséquence, Trump.
00:13:30Vous n'écoutez pas les gens,
00:13:31donc évidemment,
00:13:32vous radicalisez.
00:13:33Vous n'écoutez pas
00:13:36sur la voiture électrique.
00:13:37Vous ne les écoutez sur rien.
00:13:38Ils se radicalisent.
00:13:39Je ne vous dis pas moi.
00:13:40Les peuples, ils se disent
00:13:41que vous nous prenez
00:13:42pour des imbéciles.
00:13:43Donc, ils sortent Trump.
00:13:44Mais on peut quand même
00:13:45critiquer Trump.
00:13:46Mais comment ?
00:13:47Vous croyez quoi ?
00:13:48Que je ne préférerais pas
00:13:49Reagan ou quelqu'un d'autre ?
00:13:50Ils ne l'auraient pas fait ça,
00:13:51Reagan.
00:13:52L'autre constat
00:13:53qu'on peut faire,
00:13:54c'est en voyant les images
00:13:55du sommet à Londres,
00:13:56c'est la faiblesse politique
00:13:57des différents intervenants.
00:13:58Vous avez Olaf Scholz
00:13:59qui va partir,
00:14:00Justin Trudeau qui va partir,
00:14:01Emmanuel Macron qui va partir.
00:14:02Et en fait,
00:14:03il y a quand même
00:14:04la tentation pour eux,
00:14:05j'ai l'impression,
00:14:06d'utiliser la situation internationale
00:14:07à des fins de politique à l'intérieur.
00:14:08L'interview d'Emmanuel Macron
00:14:09dans Le Figaro
00:14:10où il cible très explicitement
00:14:11Jordan Bardella
00:14:12et Marine Le Pen,
00:14:13c'est l'illustration
00:14:14qu'il est en train
00:14:15de se servir
00:14:16de la situation en Ukraine
00:14:17pour des considérations
00:14:18à l'intérieur.
00:14:19Mais Emmanuel Macron,
00:14:20c'est très simple.
00:14:21Le Covid, c'est la guerre.
00:14:22Le Rassemblement National,
00:14:23c'est le fascisme.
00:14:24L'Ukraine,
00:14:25c'est la guerre à nos portes,
00:14:26etc.
00:14:27C'est toujours la même chose.
00:14:28Si les Français sont dupes,
00:14:29très bien.
00:14:30À chaque fois,
00:14:31il te fait le même coup.
00:14:32On agite la menace.
00:14:33On agite la peur.
00:14:34Et tout le monde est au panier.
00:14:35Tout le monde se couche.
00:14:36Très bien.
00:14:37Oui, Pascal,
00:14:38mais c'est un peu
00:14:39ce que disait Elisabeth.
00:14:40Ce n'est pas parce qu'il y a des peurs
00:14:41qui ont pu être agitées
00:14:42sur le Covid.
00:14:43Ça, je suis d'accord.
00:14:44Le Covid, c'était la guerre.
00:14:45On nous disait,
00:14:46on avait tort.
00:14:47Mais la guerre, c'est la guerre.
00:14:48Vérité de la palice.
00:14:49Et la guerre à nos portes,
00:14:50c'est une guerre à nos portes.
00:14:51Donc, il faut l'arrêter.
00:14:52Il faut remettre les choses
00:14:53dans leur contexte.
00:14:55Il se trouve que l'Ukraine
00:14:57a perdu la guerre.
00:14:58Oui ou non ?
00:14:59Oui, il se trouve
00:15:00que l'Europe,
00:15:01avec depuis 20 ans,
00:15:02qui teste toutes les limites
00:15:03de l'Occident,
00:15:04sur la Chechnie,
00:15:05sur la Syrie,
00:15:06sur l'Ukraine.
00:15:07Et demain,
00:15:08il les testera peut-être
00:15:09sur d'autres limites ?
00:15:10Probablement.
00:15:11Gérald Olivier.
00:15:12Il y a quelque chose
00:15:13qui a changé
00:15:14et que, à mon avis,
00:15:15Zelensky n'a pas compris.
00:15:16Ce qui explique en partie
00:15:17le clash.
00:15:18Elisabeth, vous évoquiez,
00:15:19on ne veut pas des alliés
00:15:20comme ça.
00:15:21Trump s'est mal comporté.
00:15:22Mais vis-à-vis de l'Ukraine,
00:15:23aujourd'hui,
00:15:24Trump n'est plus un allié.
00:15:25En tout cas,
00:15:26ce n'est pas un allié inconditionnel.
00:15:27Il faut bien comprendre
00:15:28qu'il s'est passé quelque chose.
00:15:29C'est l'administration Biden
00:15:30qui soutenait l'Ukraine
00:15:31pour affaiblir la Russie
00:15:32et qui était très contente
00:15:33d'entretenir une guerre
00:15:34qui affaiblissait son adversaire.
00:15:35C'est ce qu'avait dit
00:15:36le secrétaire à la Défense
00:15:37de l'époque,
00:15:38M. Lloyd Austin.
00:15:39Maintenant,
00:15:40Biden n'est plus
00:15:41à la Maison-Blanche.
00:15:42C'est Trump.
00:15:43Et Trump a fait campagne
00:15:44sur la paix.
00:15:45Et en tant que faiseur de paix,
00:15:46il veut se mettre au milieu.
00:15:47C'est pour ça qu'il a fait
00:15:48des ouvertures envers Poutine
00:15:49et c'est pour ça
00:15:50qu'il n'écoute plus béatement
00:15:51tout ce que lui dit Zelensky.
00:15:52D'où le clash.
00:15:53Et Zelensky ne semble pas
00:15:54avoir enregistré ce changement.
00:15:55Il est fondamental.
00:15:56Trump ne fait jamais
00:15:57que ce qu'il avait annoncé,
00:15:58effectivement,
00:15:59pendant toute sa campagne.
00:16:00On n'a pas l'habitude.
00:16:01Il n'y a pas de surprise à avoir.
00:16:02Maintenant que l'Europe
00:16:03veut se réarmer,
00:16:04il faut, effectivement,
00:16:05avoir un système
00:16:06de défense européen.
00:16:07Mais moi,
00:16:08ce que j'aimerais
00:16:09en tant que citoyen français,
00:16:10c'est qu'il y ait
00:16:11un système de défense
00:16:12européen
00:16:14Mais moi,
00:16:15ce que j'aimerais
00:16:16en tant que citoyen français,
00:16:17c'est que notre président
00:16:18nous dise
00:16:19mais quel est le but de guerre
00:16:20et de se réarmer ?
00:16:21Vous voulez quoi ?
00:16:22Récupérer le Donbass ?
00:16:23Vous voulez récupérer la Crimée ?
00:16:25C'est ça le vrai sujet.
00:16:26Qu'est-ce que l'on veut faire ?
00:16:27Mais c'est un prétexte, Georges.
00:16:29Enfin, vous avez bien compris
00:16:31que c'est de la poudre aux yeux.
00:16:33Enfin, c'est de la poudre aux yeux.
00:16:35Le Donbass est perdu.
00:16:36C'est une volonté d'utiliser
00:16:38ce qui s'est passé
00:16:40pour son agenda personnel
00:16:42de fédéralisme
00:16:43dont les Français ne veulent pas.
00:16:44Pour lui.
00:16:45Mais là, on joue avec le feu.
00:16:46Mais ça fait 8 ans
00:16:48que vous avez un président
00:16:49qui joue avec le feu
00:16:50sur ce sujet-là.
00:16:51Enfin, je veux dire,
00:16:53le bilan d'Emmanuel Macron,
00:16:55allez, on va être gentils,
00:16:57il n'est pas bon.
00:16:58Il n'est pas bon économiquement,
00:16:59il n'est pas bon sur la sécurité,
00:17:00il n'est bon nulle part.
00:17:01Mais donc, on ne doit pas se réarmer.
00:17:03Mais vous venez de dire
00:17:04que c'est un prétexte.
00:17:05Moi, je suis navrée.
00:17:06La sécurité de la France,
00:17:08la sécurité de la France,
00:17:10on doit l'assurer.
00:17:11Mais nous l'avons,
00:17:12l'arme nucléaire.
00:17:13Enfin, Georges,
00:17:14vous lisez les articles
00:17:15sur l'état de notre armée.
00:17:16Vous croyez que la Russie
00:17:17va arriver à l'offre frontière ?
00:17:19Je ne dis pas que la Russie...
00:17:20C'est ce qu'il nous dit, Macron.
00:17:22Monsieur Macron nous dit
00:17:23qu'il y a un risque.
00:17:24Georges, je vais répondre
00:17:25sur ce que je crois.
00:17:26Arrive chez nous,
00:17:27après la Moldavie.
00:17:28Je peux vous répondre
00:17:29sur ce que je crois.
00:17:30Un, je ne fais pas spécialement
00:17:31confiance à Poutine,
00:17:32non pas pour venir à Paris,
00:17:34mais pour effectivement...
00:17:35Je pense que Poutine
00:17:36veut beaucoup de Biélorussie
00:17:37autour de lui.
00:17:38Donc, effectivement,
00:17:40et par ailleurs,
00:17:41il me semble qu'un pays souverain
00:17:43doit être capable à long terme,
00:17:45quelles que soient les menaces,
00:17:47d'assurer sa sécurité.
00:17:48Aujourd'hui, nous ne le sommes pas.
00:17:50Tous les militaires vous le disent.
00:17:52Est-ce que ça, c'est...
00:17:53Madame von der Leyen,
00:17:54écoutons Madame von der Leyen.
00:17:57Une toute petite remarque.
00:17:58Je ne crois pas que ce soit
00:17:59du fédéralisme.
00:18:00Il s'agit de remarquer
00:18:01qu'aujourd'hui en Europe,
00:18:02notamment dans le couple
00:18:03franco-allemand,
00:18:04nos amis les Allemands
00:18:05ont fait des erreurs,
00:18:06on ne va pas être vulgaires,
00:18:07mais ils ont fait des erreurs
00:18:08catastrophiques vis-à-vis
00:18:09de Vladimir Poutine,
00:18:10notamment sur la dépendance énergétique,
00:18:12qui nous ont mis vraiment
00:18:14dans des problèmes.
00:18:15Là, aujourd'hui, la France,
00:18:16à l'arme à l'nucléaire,
00:18:17à une énergie qui est
00:18:18globalement indépendante,
00:18:19elle peut devenir le pays
00:18:21qui va devenir, en quelque sorte,
00:18:23le protecteur de l'Europe
00:18:24ou le pays principal de l'Europe,
00:18:25ou le pays le plus influent d'Europe,
00:18:26le leader de l'Europe.
00:18:27Quand on est français
00:18:28et quand on croit en une Europe
00:18:30qui a ces idéaux-là,
00:18:31je crois que c'est une belle nouvelle.
00:18:33Écoutons, vous allez pouvoir
00:18:35retourner à l'Élysée très bientôt.
00:18:37Non, pas du tout.
00:18:38Je critique souvent la politique
00:18:40d'Emmanuel Macron.
00:18:41Je pense que vous allez y aller.
00:18:43C'est pour ça que c'est
00:18:44le pluralisme des idées.
00:18:45Je sais que l'Élysée aime vous recevoir
00:18:47et je comprends effectivement
00:18:48qu'ils aiment vous recevoir.
00:18:49On parlera de l'Algérie tout à l'heure.
00:18:51Mais pas du tout,
00:18:52parce que j'aime beaucoup Nathan,
00:18:53bien sûr, vous le savez.
00:18:54Mais c'est vrai que vous êtes
00:18:56exactement dans ce discours
00:18:59qui est obtenu par Emmanuel Macron,
00:19:02et dans cette ligne-là,
00:19:03de dire que c'est très bien,
00:19:04l'Europe, etc.
00:19:05Je ne dis qu'une chose,
00:19:06vous ne comprenez pas ce que je dis.
00:19:08Les Français ne sont pas consultés.
00:19:10C'est tout ce que je dis.
00:19:11Mais ça, je suis d'accord avec vous.
00:19:12C'est le seul truc que je dis.
00:19:14C'est important, quand même.
00:19:16Si vous me permettez.
00:19:17C'est quand même important.
00:19:19Donc, je voudrais qu'on écoute
00:19:21Madame von der Leyen.
00:19:24Il faut que les dépenses
00:19:25de défense augmentent.
00:19:28Et pour cela, il nous faut
00:19:30un plan général au niveau
00:19:31de l'Union européenne,
00:19:33au niveau des États membres
00:19:35et dans les domaines communs
00:19:37comme la protection aérienne.
00:19:39Il faut une approche européenne.
00:19:41Les États membres doivent disposer
00:19:44de davantage d'espace budgétaire
00:19:46pour le faire.
00:19:47Il nous faut maintenant un sursaut.
00:19:49Il va de notre intérêt géostratégique.
00:19:53Il nous faut nous préparer au pire.
00:19:55Et il nous faut donc
00:19:57renforcer nos moyens militaires.
00:19:59Vous voyez, tout ce discours,
00:20:01il nous faut nous préparer au pire, etc.
00:20:03C'est insupportable.
00:20:04En fait, personne n'imagine
00:20:05que Poutine soit à Paris.
00:20:06Personne n'imagine.
00:20:08Et de brandir la menace de Poutine
00:20:09à Paris pour faire passer
00:20:10des choses comme ça,
00:20:11je trouve ça d'un cynisme.
00:20:13Oui, c'est ça.
00:20:14Je trouve ça d'un cynisme.
00:20:15Si les gens sont dupes de ça,
00:20:17en fait, on joue sur le...
00:20:18C'est juste un scandale, en fait,
00:20:20ce que dit Madame von der Leyen.
00:20:21C'est juste un scandale.
00:20:23Tu veux faire passer des choses...
00:20:25Tu peux reprendre mot à mot.
00:20:27Moi, j'en ai assez.
00:20:28Et je m'étonne que l'espace
00:20:30médiatique ne souligne pas ça.
00:20:32C'est tout le monde, effectivement.
00:20:34Alors, écoutons Vincent Tremolet de Villers.
00:20:37Il n'est pas sur cette ligne-là.
00:20:38Souvent, j'ai dit que c'est un des meilleurs
00:20:40éditorialistes de France.
00:20:41Il est au Figaro.
00:20:42Et il est également sur Europe 1.
00:20:43Donc, ce matin, il a fait, comme toujours,
00:20:45un édito formidable.
00:20:46Et je vous propose d'en écouter une partie.
00:20:49Nous sommes, il me semble,
00:20:50frappés par deux chocs.
00:20:51Celui de la surprise de voir
00:20:53nos alliances historiques
00:20:54plus que menacées.
00:20:55Et puis, le choc de la vérité
00:20:56qui nous fait prendre la mesure
00:20:57de notre faiblesse diplomatique
00:20:59et de notre faiblesse tout court.
00:21:01À ces deux chocs,
00:21:02s'ajoute une confusion
00:21:03qui vient d'un renversement
00:21:04total des perspectives.
00:21:06Les défenseurs, en Europe,
00:21:08de la nation ukrainienne
00:21:09sont ceux qui ont sacrifié
00:21:10depuis longtemps l'idée nationale.
00:21:12Tandis que les souverainistes
00:21:13qui se sont construits
00:21:14contre l'hégémonie américaine
00:21:15regardent favorablement
00:21:16la politique de Donald Trump.
00:21:18Le président américain lui-même
00:21:20embrouille encore plus les choses
00:21:22puisqu'il attaque l'Union européenne
00:21:23comme un adversaire des Etats-Unis.
00:21:25Alors que les contempteurs
00:21:26de cette même Union européenne
00:21:27expliquent depuis 30 ans
00:21:28qu'elle est un sous-traitant américain.
00:21:31Donc, les Atlantistes
00:21:32se dressent contre Washington
00:21:33et les anti-américains
00:21:35applaudissent la Maison Blanche.
00:21:36Si vous ajoutez à tout cela
00:21:38la classe moyenne de l'éditocratie
00:21:39qui court comme un canard sans tête
00:21:41et pense qu'il suffit
00:21:42de tweeter son indignation
00:21:43pour se transformer en Winston Churchill,
00:21:45reconnaissez Dimitri
00:21:46qu'il y a de quoi être
00:21:47un peu déboussolé.
00:21:48Mais c'est bien à l'échelle européenne
00:21:49que nous pouvons répondre
00:21:51au retour des empires, Vincent.
00:21:52Mais la souveraineté, Dimitri,
00:21:54c'est son principe,
00:21:55ne se divise pas,
00:21:56ne se partage pas.
00:21:57La souveraineté européenne,
00:21:58c'est un oxymore.
00:21:59De Gaulle, en janvier 1963,
00:22:01avait tout vu.
00:22:02Si elle n'est pas l'Europe des peuples,
00:22:04si elle est confiée
00:22:05à quelques organismes technocratiques,
00:22:07l'Europe sera une histoire limitée
00:22:09et sans avenir
00:22:10et ce sont les américains
00:22:11qui en profiteront
00:22:12pour imposer leur hégémonie.
00:22:14C'est exactement ce qui s'est passé.
00:22:16Et si nous ne nous débarrassons pas
00:22:18des organismes technocratiques,
00:22:20nous allons renforcer
00:22:21l'hégémonie américaine
00:22:22en croyant la combattre.
00:22:23Nous allons dépenser
00:22:24des dizaines de milliards
00:22:25pour acheter des armes américaines
00:22:27en proclamant
00:22:28que nous n'avons plus besoin
00:22:30de l'Amérique.
00:22:31Le destin d'un pays
00:22:32dépend d'abord de lui-même.
00:22:33S'il le fait dépendre des autres,
00:22:35il est condamné à la vassalité.
00:22:36C'est ce que disait Philippe Seguin
00:22:38dans son célèbre discours
00:22:39sur le traité de Maastricht.
00:22:40Écoutez Dimitri, c'est prophétique.
00:22:42Il ne faut pas rêver,
00:22:43disait Seguin.
00:22:44Demain, sans défense,
00:22:45sans diplomatie,
00:22:46la France n'aurait pas plus de marge
00:22:48de manœuvre
00:22:49que n'en a aujourd'hui
00:22:50l'Ukraine.
00:22:52C'est ce qu'on me dit
00:22:53depuis tout à l'heure.
00:22:54Qu'on est pour le réarmement,
00:22:55qu'on est pour la...
00:22:56Et la plupart des gens
00:22:57vous disent aujourd'hui
00:22:58mais non,
00:22:59on veut dépenser de l'argent
00:23:00pour nos retraites.
00:23:01Excusez-moi, je suis désolée.
00:23:03Bah écoutez,
00:23:04vous savez ce qu'on va faire ?
00:23:05On va prendre 30% de votre salaire
00:23:06pour se réarmer.
00:23:07Comme ça,
00:23:08on va commencer par vous.
00:23:09Puisque vous avez l'air
00:23:10de vouloir y tenir.
00:23:12Donc votre salaire...
00:23:13Non mais là sérieusement,
00:23:15c'est une discussion importante.
00:23:16Oui, bien sûr que c'est important.
00:23:17Donc vous,
00:23:18on fait que des dépenses militaires.
00:23:19C'est pas bien.
00:23:20Qu'il vaut mieux faire du social.
00:23:22Et que c'est comme ça
00:23:23qu'on va être un grand pays.
00:23:24Je vous répète,
00:23:25on va commencer par vous.
00:23:26Le repos ou la liberté ?
00:23:28On va commencer par vous.
00:23:29On va prendre 30%
00:23:30de votre salaire brut
00:23:31pour se réarmer.
00:23:32Mais vous devriez être gaullien.
00:23:34Enfin, jamais le général de Gaulle
00:23:35n'aurait accepté
00:23:36que nous disions
00:23:37ah bah non,
00:23:38on ne peut pas se défendre
00:23:40parce que ça va nous coûter trop.
00:23:41Vous avez entendu Lucas Rillon
00:23:43et je le citerai après,
00:23:44Philippe Devilliers.
00:23:45Bonjour Charmy.
00:23:46Bonjour Pascal.
00:23:47Comment allez-vous ?
00:23:48Ah, vous êtes venu en pyjama
00:23:49donc ce matin.
00:23:50Oui.
00:23:53Vous vous êtes levé tard.
00:23:55Vous n'avez pas la chance
00:23:56d'avoir un joli nœud rose
00:23:57comme le vôtre.
00:23:58Mais je blague.
00:23:59Et puis je salue Anissa
00:24:00qui était quand même
00:24:01à Noirboutier ce week-end.
00:24:02Bonjour Pascal.
00:24:03Donc là,
00:24:04qui était quand même
00:24:05sur l'une des plus belles îles
00:24:06du monde.
00:24:07Sur le plus beau caillou du monde.
00:24:08C'est moi.
00:24:09Tout va bien ?
00:24:10Vous allez parler des Césars,
00:24:11de Franck Dubosc peut-être ?
00:24:12Ah oui, certainement.
00:24:13C'est un moment brillant
00:24:14de la soirée.
00:24:15Bon bah écoutez,
00:24:16merci.
00:24:18A tout à l'heure Pascal.
00:24:19Ne vous rendormez pas
00:24:20tout de suite.
00:24:22Et puis alors,
00:24:23j'ai lu également
00:24:24Philippe Devilliers.
00:24:25Passionnant son papier
00:24:26« Le duel des vattes en guerre
00:24:28et des vattes en paix »
00:24:29dans le journal du dimanche.
00:24:30C'est pourquoi
00:24:31Trump et Poutine
00:24:32s'entendent pour briser
00:24:33l'unipolarité du monde
00:24:35et bâtir un système
00:24:36polycentrique.
00:24:37Mais les Européens
00:24:38devenus les proxys
00:24:39de l'Amérique
00:24:40poursuivent leur errance.
00:24:41L'élargissement
00:24:42indéfini de l'OTAN,
00:24:44perçu par Moscou
00:24:45comme une provocation
00:24:46inacceptable,
00:24:47a été dénoncé
00:24:48dès 2008
00:24:49par Henri Kissinger
00:24:50et Nicolas Sarkozy.
00:24:51L'Union Européenne
00:24:52elle, joue un jeu
00:24:53dangereux.
00:24:54Elle ne cherche pas la paix
00:24:55mais le chaos fédérateur.
00:24:57Elle applique
00:24:58la vieille recette
00:24:59du « spillover effect »
00:25:01de Jean Monnet,
00:25:02provoquer des crises
00:25:04et s'y engouffrer
00:25:05pour accélérer
00:25:06l'intégration supranationale.
00:25:08Ainsi, l'envoi
00:25:09de troupes occidentales
00:25:10en Ukraine
00:25:11n'a pas seulement visé
00:25:12à contenir Moscou,
00:25:13il devait précipiter
00:25:14l'Europe
00:25:15dans la co-belligérance.
00:25:18C'est ce que vous disiez
00:25:19tout à l'heure.
00:25:20Évidemment.
00:25:21On utilise cette crise
00:25:22pour aller vers une fédération.
00:25:24Vous n'êtes pas d'accord ?
00:25:25L'Europe...
00:25:26Vous donnerez ça à l'Élysée.
00:25:28Vous donnerez le papier
00:25:31de Philippe de Villiers
00:25:32quand vous allez retourner.
00:25:34Mais l'Europe que je défends, moi,
00:25:36c'est l'Europe de Victor Hugo.
00:25:38Et Victor Hugo,
00:25:39c'était quoi ?
00:25:40Et ça vient sur une grande critique
00:25:41qu'on peut faire
00:25:42sur l'Union Européenne aujourd'hui.
00:25:43Quand Victor Hugo soutient...
00:25:44Vous l'irez tout de suite
00:25:45après la pause
00:25:46parce qu'il est 9h24
00:25:47et là c'est bien
00:25:48qu'on parle de Victor Hugo
00:25:49après la pause.
00:25:50C'est une bonne chose.
00:25:51A tout de suite.
00:25:55Nous sommes avec Somaya Labidi
00:25:57bien évidemment.
00:25:58Et Somaya va nous rappeler
00:25:59les titres du jour
00:26:00à 9h31.
00:26:05Bonjour Pascal.
00:26:06Bonjour à tous.
00:26:07L'hostilité vient de l'Algérie,
00:26:08pas de la France.
00:26:09Sans un rapport de force,
00:26:10nous n'obtiendrons rien.
00:26:12Les mots de Bruno Retailleau
00:26:13qui plaide ce matin
00:26:14pour une riposte graduée
00:26:15face à Alger.
00:26:16Le ministre de l'Intérieur
00:26:17prévoit d'ailleurs
00:26:18de transmettre
00:26:19une liste d'urgence
00:26:20d'Algériens expulsables
00:26:21contenant
00:26:22plusieurs centaines de personnes.
00:26:24Un débat sans vote
00:26:25sur l'Ukraine
00:26:26à l'Assemblée nationale
00:26:27cet après-midi à 17h
00:26:28pour déterminer
00:26:29la stratégie à adopter.
00:26:31François Bayrou
00:26:32prendra donc aujourd'hui
00:26:33la parole devant les députés
00:26:34et demain
00:26:35le Premier ministre
00:26:36s'adressera aux sénateurs.
00:26:38Et puis le triomphe
00:26:39de Sean Baker,
00:26:40réalisateur d'Anora
00:26:41avec 5 Oscars
00:26:42dont celui du meilleur film.
00:26:44Zoe Saldana
00:26:45décroche celui
00:26:46du meilleur second rôle féminin
00:26:47pour son personnage
00:26:48d'avocate mexicaine
00:26:49désabusée
00:26:50dans Emilia Perez
00:26:51de Jacques Audiard.
00:26:52Merci Anora
00:26:53qui était sortie en octobre
00:26:54et qui a fait
00:26:55500 000 entrées en France.
00:26:56On pourra évoquer
00:26:57d'ailleurs les Césars
00:26:58tout à l'heure.
00:26:59Le grand vainqueur
00:27:00des Césars
00:27:01c'est Dubosc.
00:27:02Le grand vainqueur.
00:27:03C'était merveilleux
00:27:04la sortie de Dubosc.
00:27:05C'était vraiment très drôle.
00:27:06Bon, ne vous méprenez pas.
00:27:07Vous avez le sentiment
00:27:08que je ne veux pas
00:27:09que la France soit armée
00:27:10ou réarmée.
00:27:11Je n'ai pas exactement
00:27:12dit ça tout à l'heure.
00:27:13En revanche,
00:27:14je pense qu'il y a
00:27:15des choses
00:27:16que je n'ai pas dit
00:27:17tout à l'heure.
00:27:18En revanche,
00:27:19on peut lire
00:27:20ce qu'a dit
00:27:21Eric Zemmour.
00:27:22Eric Zemmour
00:27:23qui s'est exprimé
00:27:24et je vais vous lire
00:27:26précisément
00:27:27ce qu'il a dit.
00:27:28Eric Zemmour
00:27:29il a dit
00:27:30s'il devient évident
00:27:31que les motivations
00:27:32personnelles
00:27:33ou les motivations
00:27:34politiques
00:27:35du président Zelensky
00:27:36éloignent la perspective
00:27:37de mettre fin
00:27:38aux complices
00:27:39dans son pays.
00:27:40Alors je crois
00:27:41que nous aurons
00:27:42un vrai problème
00:27:43sur les bras.
00:27:44Non, ça c'est Michael
00:27:45de la Nationale
00:27:46de la Maison Blanche
00:27:47et Eric Zemmour
00:27:48a dit
00:27:49comme disait le général de Gaulle
00:27:50on ne fait pas de politique
00:27:51en dehors des réalités
00:27:52et malheureusement
00:27:53les réalités
00:27:54ce sont les rapports de force
00:27:55entre les grandes
00:27:56et les petites nations.
00:27:57Si les petites nations
00:27:58veulent sortir
00:27:59de ce rapport de force
00:28:00elles doivent s'armer
00:28:01pour devenir grandes
00:28:02à leur tour.
00:28:03Marine Le Pen
00:28:04a également dit
00:28:05la Commission européenne
00:28:06outrepasse totalement
00:28:07ses compétences
00:28:08comme à chaque fois.
00:28:09Elle se sert d'une crise
00:28:10pour s'arroger des pouvoirs
00:28:11qui ne sont pas les siens.
00:28:12On le disait tout à l'heure
00:28:13mais tous les Français
00:28:15parce que tous les Français
00:28:16voient ça
00:28:17et tous les Français
00:28:18me semble-t-il
00:28:19n'ont pas envie
00:28:20que ce soit Mme von der Leyen
00:28:21qui décide pour eux.
00:28:22Elle n'en a pas la compétence
00:28:23Marine Le Pen.
00:28:24Ce n'est pas qu'elle
00:28:25ne soit pas compétente.
00:28:26Elle, ce n'est pas
00:28:27dans ses attributions.
00:28:28Là, on n'a pas le temps
00:28:29de parler
00:28:30de ce qui se parle
00:28:31en Roumanie
00:28:32mais ce qui se passe
00:28:33en Roumanie
00:28:34est juste effrayant.
00:28:35C'est-à-dire que maintenant
00:28:36quand un candidat
00:28:37ne correspond pas
00:28:38à ce que pense
00:28:39l'Union européenne
00:28:40on l'empêche d'être candidat.
00:28:41On en a parlé vendredi.
00:28:42Oui ou non ?
00:28:43Oui, c'est vrai.
00:28:44On a annulé les élections.
00:28:45On a même annulé.
00:28:46Oui ou non ?
00:28:47Vous êtes d'accord ?
00:28:48Non mais on en est là.
00:28:49Je ne suis pas d'accord.
00:28:50Je vous assure, ça devient
00:28:51quand même très dangereux.
00:28:52C'est pour ça.
00:28:53Comment ?
00:28:54Ce n'est pas exactement pour ça
00:28:55parce que par exemple
00:28:56Victor Orban,
00:28:57quand personne ne s'est opposé
00:28:58à ce qu'il arrive au pouvoir
00:28:59c'est parce qu'il y a eu
00:29:00des manipulations révélées
00:29:01par les services secrets roumains
00:29:02notamment payées par les Russes
00:29:03sur les réseaux sociaux.
00:29:04Vous êtes très confiant
00:29:05sur ce qu'on en parle.
00:29:06Pas forcément parce que
00:29:07c'était la bonne solution.
00:29:08Ce n'était pas forcément
00:29:09si on voulait annuler
00:29:10toutes les élections
00:29:11il y a eu des agences.
00:29:12Ça je suis d'accord.
00:29:13Mais la raison c'est...
00:29:14On ne peut pas défendre ça.
00:29:15Écoutons Jordan Bardella.
00:29:16Écoutons Jordan Bardella
00:29:17qui a prolongé
00:29:18ce que disait Mme Le Pen.
00:29:19Il faut que la France
00:29:20retrouve la voie d'une diplomatie
00:29:21libre, indépendante
00:29:22et qu'elle retrouve surtout
00:29:23des capacités de défense.
00:29:24Mme van der Leyen
00:29:25cherche comme présidente
00:29:26de la Commission européenne
00:29:27à prendre entre les mains
00:29:28de l'Europe
00:29:29des compétences
00:29:30qui ne sont pas
00:29:31des compétences
00:29:32de défense.
00:29:33C'est-à-dire
00:29:34qu'il y a des compétences
00:29:35qui ne sont pas
00:29:36à prendre entre les mains
00:29:37de l'Europe
00:29:38des compétences
00:29:39qui ne sont pas les siennes
00:29:40et de le faire
00:29:41à chaque crise.
00:29:42Pendant la crise sanitaire
00:29:43on a vu que
00:29:44la Commission européenne
00:29:45et l'Union européenne
00:29:46en ont profité
00:29:47pour s'octroyer
00:29:48la compétence de santé.
00:29:49Et on voit là
00:29:50sur l'autel de la guerre
00:29:51que la présidente
00:29:52de la Commission européenne
00:29:53qui n'a ni la compétence
00:29:54en termes de prérogative
00:29:55ni même le mandat
00:29:56pour s'octroyer
00:29:57des capacités de défense.
00:29:58Vous ne dites pas
00:29:59de défense européenne ?
00:30:00Ce qui est vrai...
00:30:01Non, pas de défense européenne.
00:30:02Il faut une défense nationale.
00:30:03La défense relève
00:30:05Il n'a pas tort.
00:30:06En fait, là encore
00:30:07il n'a pas tort.
00:30:08Pardonnez-moi,
00:30:09il n'a pas tort.
00:30:10La seule compétence
00:30:11qu'a la Commission européenne
00:30:12c'est sur les industries militaires.
00:30:13Et donc vous êtes d'accord
00:30:14pour qu'on vous prenne
00:30:15trois mois de salaire
00:30:16pour payer notre défense ?
00:30:17Oh, je pense que là
00:30:18on ne va pas payer
00:30:19beaucoup d'obus avec
00:30:20mais pourquoi pas.
00:30:21Oui, c'est vrai.
00:30:22Mais ce que je veux dire
00:30:23c'est que oui,
00:30:24on va devoir faire des sacrifices
00:30:25pour notre défense.
00:30:26Ça me paraît clair.
00:30:27Oui, j'entends bien.
00:30:28Ça fait 30 ans
00:30:29qu'on aurait dû le faire.
00:30:30C'est ce que disait
00:30:31Philippe Seguin.
00:30:33Voilà, largement augmenté.
00:30:35Entre nous,
00:30:36j'en donne une partie
00:30:37de mon salaire
00:30:38pour des choses beaucoup moins
00:30:39à mon avis productives
00:30:40et importantes.
00:30:41Mais bon.
00:30:42Moi, je l'assure,
00:30:43j'adorerais tous ceux
00:30:44qui sont sur la ligne
00:30:47d'Emmanuel Macron.
00:30:48Tous les jeunes gens, etc.
00:30:50J'adorerais que demain
00:30:51ils demandent
00:30:52le service militaire
00:30:53de 24 mois pour tout le monde.
00:30:54Voilà.
00:30:55Et là, il est possible
00:30:56que ça change.
00:30:57Ça changerait
00:30:58certaines perspectives.
00:31:00Je ferme la parenthèse.
00:31:01C'est évidemment,
00:31:02je le dis au second degré.
00:31:03L'Europe,
00:31:04là où j'ai une vraie
00:31:05critique profonde
00:31:06et qui, à mon avis,
00:31:07rejoint les vôtres.
00:31:08L'Europe telle qu'elle était
00:31:09pensée par Victor Hugo,
00:31:10c'était une extension
00:31:11de la démocratie.
00:31:12C'est un texte magnifique
00:31:13de 1867
00:31:14qui s'appelle Paris.
00:31:15Et il dit,
00:31:16l'Europe sera Paris
00:31:17qui va se dissoudre
00:31:18et qui va emporter
00:31:19au-delà de lui-même
00:31:20ses idéaux
00:31:21et la démocratie.
00:31:22Et il est vrai
00:31:23que la construction européenne
00:31:24n'a pas fonctionné
00:31:25dans cette logique.
00:31:26Le référendum de 2005,
00:31:27par exemple,
00:31:28et que l'Europe
00:31:29s'est construite
00:31:30dans un système
00:31:31qui n'était pas assez démocratique
00:31:32mais technocratique,
00:31:33et c'est là
00:31:34que les critiques
00:31:35du général de Gaulle
00:31:36citées tout à l'heure
00:31:37dans l'édito
00:31:38de Vincent Trémolet de Villers
00:31:39étaient vraies,
00:31:40l'Europe n'a pas été
00:31:41assez sociale,
00:31:42l'Europe n'a pas été
00:31:43assez proche du peuple
00:31:44et ça, c'est absolument vrai.
00:31:45Est-ce que vous savez pourquoi ?
00:31:46Et l'Europe n'a pas été incarnée.
00:31:47Est-ce que vous savez pourquoi ?
00:31:48Parce qu'elle a été prise
00:31:49par une technocratie.
00:31:50Et pourquoi ?
00:31:51Ils se sont construits
00:31:52un système aux petits oignons
00:31:53pour eux.
00:31:54Quand vous aurez compris ça,
00:31:55c'est pour eux,
00:31:56pour se donner
00:31:58Ils ont fait les études
00:32:00qu'ils ont faites
00:32:01dans les écoles
00:32:02qu'ils ont faites
00:32:03et ils ont créé
00:32:04des postes
00:32:05pour accueillir
00:32:06les études qu'ils avaient faites.
00:32:07Et vous faites un trait de plume
00:32:09sur tous ces postes,
00:32:10ça ne sert à rien.
00:32:11Vous enlevez Mme von der Leyen
00:32:13demain de l'échiquier,
00:32:14ça ne change rien.
00:32:15Et c'est vous qui payez.
00:32:16Je pense que c'est
00:32:17pour deux raisons.
00:32:18Un peu à grands traits.
00:32:19Par soumission aux Etats-Unis.
00:32:22Toujours plus que jeudi.
00:32:24Soumission aux Etats-Unis
00:32:25et peur du peuple.
00:32:27Peur du peuple.
00:32:28Peur de la volonté générale.
00:32:29Peur des élections.
00:32:30Ce n'est pas tant
00:32:31peur du peuple
00:32:32que pour eux.
00:32:33Ils se sont fait un système
00:32:34pour eux.
00:32:35C'est plus profond que ça.
00:32:36Je ne suis pas certain
00:32:37que les peuples
00:32:38des pays européens
00:32:40aient l'ambition
00:32:41de ne devenir
00:32:42qu'un seul peuple.
00:32:45Est-ce qu'il y a
00:32:46une nation européenne ?
00:32:47Comme il y a
00:32:48une nation américaine.
00:32:49C'est ça le vrai sujet.
00:32:53Fabien Lequevre
00:32:54qui est là.
00:32:55Il est connu Victor Hugo.
00:32:56Je ne l'ai pas bien connu.
00:32:57En tout cas,
00:32:58j'ai un peu étudié la chose.
00:32:59Et le texte de 1867
00:33:00de Victor Hugo,
00:33:01il était en campagne
00:33:02à ce moment-là électorale.
00:33:03Il est en exil.
00:33:04Oui, en exil.
00:33:05Mais en 1876,
00:33:06il s'est réappuyé
00:33:07sur son texte de 1867.
00:33:08Et il explique bien
00:33:09que Victor Hugo,
00:33:10c'est d'abord
00:33:11un grand rêve socialiste
00:33:12qu'il veut adapter
00:33:13sur le modèle
00:33:14des Etats-Unis d'Amérique.
00:33:15Il veut le faire
00:33:16les Etats-Unis d'Europe.
00:33:17Et à partir de là,
00:33:18il veut même coloniser
00:33:19le monde entier
00:33:20pour éduquer à la démocratie
00:33:21tous les peuples.
00:33:22C'est dans le texte de 1876.
00:33:23Ça, personne n'en parle.
00:33:24On oublie d'en parler.
00:33:25Alors que c'est quand même
00:33:26fondamental
00:33:27contre nos idées d'aujourd'hui.
00:33:28Bon.
00:33:29Allez l'Algérie.
00:33:30Sauf si on a un dernier.
00:33:31Jean-Noël Barraud.
00:33:32Jean-Noël Barraud.
00:33:33La menace de guerre.
00:33:34Voilà.
00:33:35Jean-Noël Barraud.
00:33:36Pareil.
00:33:37Alors lui,
00:33:38Jean-Noël Barraud,
00:33:39il va nous dire
00:33:40que la guerre est là.
00:33:41Les bruits de bottes.
00:33:42Bien sûr.
00:33:43Écoutez Jean-Noël Barraud,
00:33:44ministre de l'Éducation,
00:33:45ministre des Affaires étrangères
00:33:46et qui est plus étrangère
00:33:47à mon avis aux affaires étrangères.
00:33:48Écoutons.
00:33:49Jamais le risque d'une guerre
00:33:50sur le continent européen
00:33:51dans l'Union européenne
00:33:52n'a été aussi élevé
00:33:53parce que depuis bientôt 15 ans,
00:33:54la menace ne cesse de se rapprocher de nous.
00:33:55La ligne de front
00:33:56ne cesse de se rapprocher de nous.
00:33:57Et c'est pourquoi la France,
00:33:58le président de la République,
00:33:59dit depuis sept ans maintenant
00:34:00que nous devons relever notre défense
00:34:01pour dissuader la menace.
00:34:02Ce à quoi nous assistons aujourd'hui
00:34:03et ce à quoi nous assistons demain.
00:34:04Et c'est pour ça qu'il y a
00:34:05cette menace.
00:34:06Et c'est pour ça qu'il y a
00:34:07cette menace.
00:34:08Et c'est pour ça qu'il y a
00:34:09cette menace.
00:34:10Et c'est pour ça qu'il y a
00:34:11cette menace.
00:34:12Et c'est pourquoi la France,
00:34:13le président de la République,
00:34:14dit depuis sept ans maintenant
00:34:15que nous devons relever notre défense
00:34:16pour dissuader la menace.
00:34:17Ce à quoi nous assistons aujourd'hui,
00:34:18ce à quoi nous avons assisté hier à Londres,
00:34:19c'est le réveil de toute une partie
00:34:21des Européens
00:34:22qui refusaient de voir
00:34:23la réalité des choses.
00:34:24Il refusait de voir la réalité,
00:34:25c'est lui qui refuse
00:34:26de la voir, la réalité.
00:34:27Si vous me permettez.
00:34:28Écoutez, François Hollande.
00:34:29Donald Trump joue sur l'assidération.
00:34:33Et donc ce qui est inimaginable
00:34:36peut se produire avec lui.
00:34:39Et c'est ce qui a donné lieu
00:34:40à cette scène.
00:34:41Néanmoins, cette scène,
00:34:42elle a sûrement été préméditée.
00:34:43C'était une opération
00:34:45qui était engagée pour Trump
00:34:48pour faire céder Zelensky
00:34:50et pour impressionner.
00:34:51Et d'ailleurs, de ce point de vue,
00:34:53il nous a tous impressionnés.
00:34:54Parce que d'une certaine façon,
00:34:56il sait que son message
00:34:57passe par ce moyen-là.
00:34:59Plus du tout par les formes ordinaires
00:35:01de conférences de presse,
00:35:03d'interviews dans des journaux
00:35:05ou de déclarations au peuple américain.
00:35:07Donc, à partir de là,
00:35:08moi, j'avais déjà constaté que Trump,
00:35:11et c'est vrai que c'est une rupture.
00:35:12Trump n'est plus simplement un ami
00:35:16le peuple américain
00:35:17pour les liens que nous connaissons.
00:35:19Mais il n'est plus un allié.
00:35:21Et c'est pire, c'est un partenaire.
00:35:24Car il reste un partenaire.
00:35:25Et de ce point de vue,
00:35:26il ne faut pas rompre un dialogue.
00:35:28Mais il est un partenaire
00:35:30qui négocie avec notre adversaire.
00:35:31Et Trump n'est plus un allié.
00:35:33Il le décrète comme ça ?
00:35:35Non mais, je vous jure, c'est effrayant.
00:35:38On en est aujourd'hui à un niveau
00:35:40de parole politique.
00:35:41Tout ça se passe sur France Inter.
00:35:42Pourquoi il a dit ça ?
00:35:43Il a dit que Trump n'est plus un allié.
00:35:45Il vient de le dire, Trump n'est plus un allié.
00:35:48C'est un partenaire désormais.
00:35:50Et qui négocie avec notre adversaire.
00:35:53Trump n'est plus un allié,
00:35:55qui négocie avec notre adversaire.
00:35:57Et Poutine est notre adversaire.
00:35:59Le monde est fou, là.
00:36:01Malheureusement, on n'aura peut-être pas
00:36:04de décision à prendre.
00:36:05Peut-être que les Américains nous attendent
00:36:07de moins en moins à l'Europe, disons.
00:36:09Oui, c'est clair.
00:36:10Oui, donc.
00:36:11Ça paraît clairement.
00:36:12La construction européenne me dit
00:36:15un interlocuteur que j'aime citer.
00:36:17La construction européenne apparaît au grand jour
00:36:18comme une vaste escroquerie.
00:36:20D'un côté, on l'a vendue en France
00:36:21comme un démultiplicateur de puissance
00:36:23dans notre pays.
00:36:24Pendant ce temps, à Bruxelles,
00:36:25se montait un machin qui en était le contraire.
00:36:28Suprématie de l'individu,
00:36:29effacement des nations,
00:36:30commerce et régulation d'abord.
00:36:32C'est-à-dire un modèle d'antipuissance absolue.
00:36:35La vérité éclate au grand jour.
00:36:38Eh oui, cher ami.
00:36:39Eh oui, eh oui, eh oui.
00:36:41Eh oui, bien sûr.
00:36:43C'est pour ça que tout ce petit monde joue gros
00:36:46en 2027.
00:36:47Tout ce petit monde joue gros.
00:36:49Mais moi, je n'exclus rien.
00:36:51Parce que comme ils sont en train
00:36:52de perdre la partie, je n'exclus rien.
00:36:54Ce n'est pas surtout 2027.
00:36:56Ça fait penser un peu à la société des nations, tout ça.
00:36:58Ça veut dire en effet un machin
00:37:00qui est complètement faible
00:37:01par rapport à des menaces grandissantes
00:37:03qui n'a servi...
00:37:04Pendant la crise en Syrie,
00:37:06l'Union européenne n'a pas parlé d'une seule voix.
00:37:08Pendant le Covid, on l'a vu.
00:37:09Aujourd'hui, on le voit.
00:37:10C'est plus grave que 2027.
00:37:11Il n'y a pas d'accord sur...
00:37:13Me dit Marine, ça vient de tomber à l'instant.
00:37:15Pas d'accord de trêve entre Paris et Londres
00:37:18sur une trêve d'un mois.
00:37:20Pas d'accord entre Paris et Londres.
00:37:21Donc on n'arrive même pas à se mettre d'accord avec eux.
00:37:23Ça a duré quelques heures, c'est bien.
00:37:24Ça a duré quelques heures, je vous assure.
00:37:27Le niveau des dirigeants européens
00:37:29manifestement n'est hélas...
00:37:31On n'a pas de chance.
00:37:32On n'a pas de chance.
00:37:33On n'a pas de chance.
00:37:34On est dans une séquence où effectivement
00:37:36on n'a pas les meilleurs.
00:37:37Mais est-ce que vous pensez qu'on devrait sortir de l'OTAN
00:37:39si Poutine n'est pas un danger ?
00:37:41Je ne pense pas qu'on devrait sortir de l'OTAN.
00:37:43Je ne pense pas qu'il va...
00:37:44Mais bon, ce n'est pas à moi d'ailleurs de répondre à ces questions.
00:37:46Non mais je vous pose ma question.
00:37:47Oui mais moi vous me posez une question.
00:37:49Je n'en sais rien.
00:37:50Je veux bien être obligé de répondre maintenant.
00:37:52Ah bon d'accord.
00:37:53Est-ce qu'il faut sortir de l'OTAN ou pas ?
00:37:57L'Algérie, il nous reste 8 minutes.
00:37:59Un mot peut-être...
00:38:01Parce que vous n'êtes pas exprimé depuis quelques instants.
00:38:04Parce qu'il y a trop de choses à dire.
00:38:06Ah ben justement.
00:38:07François Hollande avait tout à l'envers.
00:38:08Il n'a absolument rien compris.
00:38:09Mais ce n'est pas nouveau.
00:38:10Mais ce n'est pas nouveau.
00:38:11Ça fait 40 ans.
00:38:12Parce que ce moment a été prémédité, je le pense, oui.
00:38:15Mais il a été prémédité par Zelensky.
00:38:17Et je pense que l'analyse de Trump est parfaitement valide.
00:38:19Zelensky n'a pas envie de faire la paix.
00:38:21Parce que s'il fait la paix aujourd'hui, il a perdu.
00:38:23Et il acte sa défaite.
00:38:24Et donc il espère toujours qu'il y a un retournement qui est possible.
00:38:26Avec l'aide des Européens ou d'autres.
00:38:28C'est lui, il faut le rappeler, c'est lui qui a demandé cette réunion à la Maison-Blanche.
00:38:32Oui alors c'est Emmanuel Macron qui a quand même convaincu, je pense, Trump de le recevoir également.
00:38:38Peut-être.
00:38:39Moi je crois surtout que c'est l'annonce de Zelensky qu'il était prêt à signer le fameux accord commercial
00:38:45sur les minerais et les gisements de terres rares en Ukraine
00:38:48qui a justifié sa venue à la Maison-Blanche.
00:38:51Parce que cet accord était très important dans la position de Donald Trump.
00:38:55C'est l'accord qui permet aux Etats-Unis, un, de rattraper une certaine partie de leurs investissements
00:38:59depuis trois ans dans la guerre en Ukraine.
00:39:01Deux, de garantir un lien avec l'Ukraine au-delà de la paix.
00:39:04Un lien qui est certes uniquement économique,
00:39:06mais qui permet de contourner le fait que l'Ukraine ne sera pas dans l'OTAN.
00:39:11Donc cet accord était très important pour lui.
00:39:13C'était le déclencheur des négociations.
00:39:15Et ça fait un mois depuis que Trump est à la Maison-Blanche
00:39:18qu'il a envoyé un certain nombre de ses collaborateurs négocier avec Zelensky pour obtenir cet accord.
00:39:24Il n'y est pas parvenu.
00:39:25Alors que pour lui c'était quelque chose qui devait être automatique
00:39:28parce que Zelensky n'est pas en position de négocier.
00:39:31Et là on constate que Zelensky a d'abord fait monter les enchères,
00:39:34puis il a demandé à être reçu à la Maison-Blanche pour signer cet accord devant tout le monde.
00:39:39Et là au dernier moment on a une conférence de presse qui se prolonge,
00:39:43qui dérape des questions provocantes et le fameux clash.
00:39:46Mais le clash il est le résultat d'une montée des tensions qui s'est produite au cours de plusieurs semaines.
00:39:52Mais vous avez tellement raison.
00:39:54Et sans doute François Hollande le dit et le sait-il.
00:39:56Il dit les choses telles qu'il voudrait qu'elles soient.
00:39:58Ça lui est plus facile de parler du clash en pensant que c'était prémédité du côté de Trump.
00:40:04Mais la vérité, vous l'avez dit en une phrase, s'il signe il a perdu.
00:40:07C'est tout.
00:40:08C'est ce que je dis depuis le débat.
00:40:10L'Ukraine a perdu la guerre.
00:40:12Vous pouvez prendre ça pendant des mois.
00:40:15L'Ukraine a perdu la guerre.
00:40:17L'Ukraine a perdu la guerre.
00:40:19Donc c'est comme ça.
00:40:20C'est du flan tout ce qui a été raconté avec Bruno Le Maire qui expliquait qu'on allait mettre la Russie à genoux.
00:40:26Ils se sont trompés de A à Z.
00:40:29Donc c'est très dur quand tu t'es trompé de A à Z.
00:40:31Donc ou tu te radicalises pour aller encore plus loin.
00:40:34Et à ce moment-là, danger.
00:40:37Ou tu es dans un déni de réalité terrible.
00:40:40Et Poutine, non seulement il ne s'en sort pas affaibli, mais en interne, il est renforcé.
00:40:46Il est renforcé parce que s'il y a une chose que les Russes aiment bien, c'est de gagner les guerres.
00:40:52Donc en interne, il est renforcé.
00:40:54Donc vous avez des Européens qui aujourd'hui sont dans une situation difficile, compliquée.
00:41:015% en Russie.
00:41:03Allez dire à Bruno Le Maire, une œuvre d'art, une vedette.
00:41:10On va mettre la Russie à genoux.
00:41:12Bravo, très bien.
00:41:14Et ils ont 3 000 milliards de dettes.
00:41:16C'est formidable les dirigeants qu'on a.
00:41:18Et en plus, ils donnent des leçons.
00:41:20Merveilleux, vraiment.
00:41:21On a de la chance, je vous assure.
00:41:23On a de la chance.
00:41:26Bon, l'Algérie.
00:41:28L'Algérie, ce n'est pas très drôle en fait.
00:41:31Ce n'est pas drôle du tout.
00:41:32Franchement, je vous assure, ce n'est pas drôle du tout ce qui se passe.
00:41:36Ce n'est pas drôle du tout.
00:41:37L'Algérie, alors évidemment, contre l'Ukraine, on est prêt à envoyer des troupes.
00:41:42Mais on n'est même pas capable de faire respecter nos accords avec l'Algérie.
00:41:46Terrible désaveu d'Emmanuel Macron pour son Premier ministre et son ministre de l'Intérieur sur l'Algérie.
00:41:50Au fond, on a un peu l'impression que l'Algérie, ce n'est pas du standing d'Emmanuel Macron.
00:41:53Parce que le dossier ne l'intéresse finalement assez peu.
00:41:55Ils préfèrent parler de l'Ukraine.
00:41:57Sur l'Algérie, finalement, on va rester dans une forme de statu quo.
00:42:00Il a quand même totalement désavoué son Premier ministre et son ministre de l'Intérieur.
00:42:03Écoutons ce qu'il a dit Bruno Retailleau.
00:42:05Écoutons ce qu'il a dit ce matin.
00:42:07Emmanuel Macron ouvre un bras de fer avec son gouvernement.
00:42:11C'est ça qui est extraordinaire.
00:42:13Écoutons ce qu'a dit Bruno Retailleau ce matin sur l'Algérie.
00:42:17Si l'Algérie ne prend pas en charge ses ressortissants qui sont dangereux,
00:42:23et nous sommes en train d'établir une liste de plusieurs centaines de personnes
00:42:28qui ont des profils dangereux.
00:42:30Plusieurs centaines de personnes aujourd'hui sur le territoire français ?
00:42:35Bien sûr. Ils n'ont pas tous la même dangerosité.
00:42:38Mais ces gens-là, nous allons les présenter aux Algériens.
00:42:42Ce sont des gens dont il est établi qu'ils sont des ressortissants algériens.
00:42:46Eh bien, là du coup, ce sera l'épreuve de vérité.
00:42:49Mais qu'on ne me dise pas demain, si jamais il y avait un problème,
00:42:52dans les mêmes conditions que Mulhouse, que nous n'aurions rien essayé de faire.
00:42:56Je veux tout faire pour éviter cela.
00:42:59Depuis des mois et des mois, les entreprises françaises sont souvent blacklistées
00:43:03sur la commande publique algérienne.
00:43:05Ce que je veux dire, c'est que le français est éradiqué de l'enseignement primaire
00:43:09au profit de l'anglais.
00:43:11Ce que je veux dire, ce que j'ajoute, c'est qu'un refrain de l'hymne national algérien,
00:43:15très anti-français, a été réhabilité.
00:43:18Ce que je dis aussi, c'est que la coopération sécuritaire entre nos services
00:43:23a été au minimum et quasiment arrêtée, y compris au moment des Jeux olympiques.
00:43:28Vous ne trouvez pas que ça fait beaucoup ?
00:43:30Vous pensez qu'il faut que la France continue à raser les murs, à baisser la tête ?
00:43:34Aucune douleur de l'histoire, et je sais qu'elles sont vives entre nos deux pays,
00:43:38mais aucune douleur de l'histoire, fut-elle aiguë,
00:43:41ne donne un permis d'offenser mon pays, la France.
00:43:45Eh bien, il a raison. Il a parfaitement raison.
00:43:48Mais il ne s'adresse pas à Pauline de Maillard, mais à Emmanuel Macron.
00:43:51Qui parle au nom de la France ?
00:43:53Le lundi, Bayrou et Retaillez nous disent « bras de fer »,
00:43:57le mardi, Macron dit « stop, pas de bras de fer »,
00:44:01et le mercredi, on remet ça.
00:44:03Qui fait la politique étrangère ?
00:44:06Voyez le sujet...
00:44:08Vous ne répondez pas.
00:44:09Qui fait la politique étrangère ?
00:44:11On ne s'est du jamais vu, ça.
00:44:13Un conflit ouvert entre le chef de l'État et son gouvernement, c'est du jamais vu.
00:44:18En fait, ce qui se dit, c'est qu'on est sur « bad cop, good cop »,
00:44:23comme on dit, c'est-à-dire que dans une réunion,
00:44:26François Bayrou a assuré qu'Emmanuel Macron avait donné son aval à ce qu'il avait dit.
00:44:33Donc là, il joue « bad cop », comme on dit, mauvais flic.
00:44:37Et Emmanuel Macron, derrière, dit le contraire.
00:44:40Ce n'est pas possible.
00:44:42C'est « good cop, bad cop ».
00:44:44Ça marche si on récupère Sansalle,
00:44:47s'ils sont en train de négocier la libération de Mollem-Sansalle.
00:44:50Je voulais qu'on voit le sujet d'Emmanuel Macron, qui désavoue Bruno Retailleau,
00:44:55de Célia Judas très rapidement.
00:44:57On est en retard.
00:44:59Depuis sa visite officielle au Portugal ce vendredi,
00:45:03Emmanuel Macron a été clair.
00:45:05Il n'est pas question de dénoncer les accords de 1968,
00:45:08qui octroient aux Algériens un certain nombre de passes droits en France.
00:45:12Les accords de 1968, on avait lancé ce processus.
00:45:14On ne va pas les dénoncer de manière unilatérale.
00:45:16Ça n'a aucun sens.
00:45:18Le problème, à mon avis, dont on parle, est beaucoup plus les accords de 1994.
00:45:21Nous avions lancé avec le président Teboun un mouvement pour les moderniser.
00:45:24Et on le fera en bon ordre.
00:45:26La prise de position du chef de l'État est aux antipodes de la récente offensive
00:45:30menée par le gouvernement Bayrou,
00:45:32favorable à une politique plus ferme vis-à-vis de l'Algérie.
00:45:36La France va demander au gouvernement algérien
00:45:40que soit réexaminée la totalité des accords
00:45:44et la manière dont ces accords sont exécutés.
00:45:47Nous allons faire cette démarche
00:45:50en donnant un mois, six semaines,
00:45:55pour que nous puissions les réexaminer.
00:45:58À droite de l'échec et politique,
00:46:00la prise de parole d'Emmanuel Macron,
00:46:02sonnant comme un désaveu de son propre gouvernement,
00:46:05n'a pas manqué de faire réagir.
00:46:07M. Macron, comme d'habitude,
00:46:09fait l'objet d'une complaisance à l'égard de l'Algérie qui est totale.
00:46:13M. Bayrou et M. Retailleau
00:46:16semblent vouloir faire preuve de fermeté.
00:46:18Mais sont-ils convaincus ?
00:46:21Je ne sais pas.
00:46:23Ce qui est sûr, c'est qu'ils n'ont pas convaincu le président de la République.
00:46:25Face à un président de la République
00:46:27qui souhaite calmer le jeu avec l'Algérie,
00:46:29le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau
00:46:31a assumé aujourd'hui
00:46:33la mise en place de ce qu'il qualifie d'une riposte graduée
00:46:36et a assuré que plusieurs ressortissants algériens
00:46:39ont d'ores et déjà été expulsés du sol français
00:46:41dès leur arrivée à l'aéroport de Roissy.
00:46:44Je n'imagine pas que François Bayrou ait pris la parole
00:46:47sur un sujet aussi grave
00:46:49sans mettre dans la boucle Emmanuel Macron
00:46:52et qu'il lui ait donné son accord.
00:46:54Maintenant, je peux me tromper.
00:46:56Apparemment, c'est le cas.
00:46:58Justement, je vous l'ai dit tout à l'heure que non.
00:47:02Manifestement, il y avait une stratégie là-dedans.
00:47:05Mais Bruno Retailleau a oublié de mentionner
00:47:07deux provocations de l'Algérie qui sont très graves.
00:47:09Fermeture des églises protestantes,
00:47:11interdiction des conversions au christianisme
00:47:13et évidemment, notre otage Boalem Sansal.
00:47:15J'aimerais rappeler la phrase de Rima Hassan,
00:47:18Alger, la mecque des libertés.
00:47:20Boalem Sansal, d'ailleurs, au César,
00:47:22personne n'a dit un mot.
00:47:24C'est une honte.
00:47:26Personne n'a dit un mot.
00:47:28Est-ce que celui qui est venu prendre
00:47:30le César du meilleur film étranger
00:47:32pour la zone d'intérêt
00:47:34et qui a parlé
00:47:36cette phrase qui était folle,
00:47:38on se sert de la Shoah
00:47:40pour instrumentaliser
00:47:42la riposte d'Israël à Gaza.
00:47:44C'est ça, sa phrase.
00:47:46Je n'invente rien.
00:47:48On instrumentalise la Shoah.
00:47:50On instrumentalise la Shoah.
00:47:52Dans la salle.
00:47:54Pas un mot pour Boalem Sansal.
00:47:56C'est ainsi.
00:47:58On va marquer une pause.
00:48:00Cyril Hanouna va nous rejoindre à l'instant
00:48:02et on va pouvoir avec lui évoquer
00:48:04parce que ce soir, vous allez pouvoir
00:48:06regarder Touche pas à mon poste
00:48:08mais vous ne le regarderez plus sur C8.
00:48:10D'ailleurs, on peut voir l'antenne de C8
00:48:12qui est fermée, je le dis pour Marine.
00:48:14On va le voir. Et je vais remercier
00:48:16surtout M. Gérald Olivier.
00:48:18C'est la première fois que vous venez, je crois, sur notre plateau.
00:48:20Sur le vote, oui. CNews.
00:48:22Vous venez régulièrement sur CNews
00:48:24et c'est très intéressant de vous écouter.
00:48:26Et c'est intéressant parce que vous dites
00:48:28des choses d'abord telles qu'on ne les entend pas ailleurs.
00:48:30C'est toujours la même chose.
00:48:32Évidemment, on peut ne pas être
00:48:34d'accord avec vous, mais ce qui est intéressant, c'est que
00:48:36cette voix-là, elle n'intervient
00:48:38quasiment nulle part.
00:48:40Et c'est intéressant de l'écouter.
00:48:42Il est 9h54.
00:48:44A tout de suite avec Cyril.
00:48:48Nous attendons d'une seconde à l'autre
00:48:50notre ami Cyril Hanouna
00:48:52qui n'est pas arrivé, pour tout vous dire.
00:48:56Je le fais attendre, mais sommeil à
00:48:58la midi, il est 10h pile.
00:49:04Un mort et plusieurs blessés dans une
00:49:06attaque au couteau à Haïfa, en Israël.
00:49:08L'attaque qui s'est produite dans l'une des gares routières
00:49:10de cette grande ville du nord du pays
00:49:12est qualifiée d'attentat terroriste
00:49:14par les autorités. L'assaillant,
00:49:16quant à lui, a été neutralisé.
00:49:18Colère du préfet du Morbihan
00:49:20suite à de nombreuses dégradations
00:49:22hier à Lorient, en marge d'une manifestation
00:49:24contre l'extrême droite.
00:49:26Les forces de l'ordre ont été ciblées par des
00:49:28tirs de mortiers et des jets de pierres.
00:49:30Trois personnes ont été interpellées, précise
00:49:32la préfecture.
00:49:34Et puis les artisans vont debout contre
00:49:36l'entrée en vigueur de la loi de covoiturage
00:49:38sur le périphérique parisien.
00:49:40Ça va créer des problèmes et réduire l'activité.
00:49:42A réagi ce matin sur notre antenne
00:49:44l'un de leurs représentants.
00:49:46La mairie de Paris ne nous reçoit plus.
00:49:48Qu'à mener une action, a-t-il ajouté ?
00:49:50Merci Somaya.
00:49:52Actualité un petit peu plus légère
00:49:54à présent, avec tout d'abord
00:49:56Christophe de Chavannes, que vous avez peut-être
00:49:58écouté, Fabien Lequeuvre, sa histoire.
00:50:00C'est lui qui a pris la décision
00:50:02ou disons qu'on lui a fait prendre
00:50:04la décision et puis...
00:50:06Je pense qu'il a eu cette intelligence
00:50:08de la pression qu'il a pu avoir autour de lui.
00:50:10Évidemment, tout le monde lui en parlait.
00:50:12Sur les réseaux sociaux, c'était inondé de messages.
00:50:14Je pense qu'il a suffisamment d'antennes
00:50:16et de métiers pour dire je me mets en retrait.
00:50:18Oui, alors vous êtes bien naïf.
00:50:20Moi je pense quand même que je ne suis pas sûr de tout ça.
00:50:22Mais au moins...
00:50:24Je pense qu'il a vu la pression.
00:50:26Comme il l'a rappelé, il est quand même présumé innocent.
00:50:28Je le rappelle aussi.
00:50:30Vous voulez qu'on écoute quelques secondes
00:50:32de ce qu'a dit Christophe de Chavannes ?
00:50:34Léa Salamé.
00:50:36J'ai été jugé
00:50:38pour une infraction au code de la route
00:50:40au tribunal de Moulins.
00:50:42Depuis, je suis un peu traité comme si j'étais un criminel.
00:50:44Comme si j'avais fait beaucoup de choses.
00:50:46Je rassure tout le monde, je n'ai frappé personne.
00:50:48Je n'ai même pas froissé une tôle.
00:50:50Mais ce que je vis à travers les réseaux sociaux
00:50:52ou certains médias,
00:50:54c'est d'une extrême violence.
00:50:56Moi, ma famille et mes tout proches.
00:50:58Avoir autant d'injures,
00:51:00c'est le mot,
00:51:02ou de calomnies,
00:51:04il peut toujours y avoir des éclaboussures.
00:51:06C'est la raison pour laquelle...
00:51:08Ouh, ça va être compliqué.
00:51:10C'est la raison pour laquelle
00:51:12j'ai décidé, Léa,
00:51:14ce retrait,
00:51:16qui me fait mal au cœur, qui me fait mal au ventre,
00:51:18je ne vous le cache pas.
00:51:20On me traite si mal, alors que toute ma vie,
00:51:22je n'ai essayé que de faire que le bien.
00:51:24Ce que je vis aujourd'hui est une nouveauté.
00:51:2635 ans de carrière,
00:51:2867 piges que j'ai,
00:51:30et franchement, je ne souhaite à personne.
00:51:32Je suis venu vous dire au revoir,
00:51:34mais surtout également à tous ceux qui m'aiment
00:51:36et qui nous regardent,
00:51:38et qui sont peut-être devant leur écran ce soir,
00:51:40qui me suivent depuis longtemps,
00:51:42et qui peut-être m'aiment bien,
00:51:44qui m'aiment bien.
00:51:46Je veux qu'ils sachent que moi aussi, je les aime,
00:51:48que je les ai toujours aimés,
00:51:50que je leur rends bien, que je leur dis au revoir,
00:51:52parce qu'à l'âge que j'ai, je ne vais probablement pas revenir
00:51:54à 92 ans, à moins que mon projet,
00:51:56peut-être, je ne sais pas,
00:51:58une émission sur les kakoshins, dans un Ehpad,
00:52:00en direct, je ne sais pas, ça peut le faire,
00:52:02en tout cas. En tout cas, si quelqu'un veut le faire maintenant,
00:52:04on le sait, l'idée, elle est déposée,
00:52:06je viens de la dire, on ne va pas me la piquer.
00:52:08Pour la première fois, je vous dis au revoir à tous,
00:52:10et je vous aime.
00:52:12Bon.
00:52:14Vous ne pensez pas que c'est France Télévisions
00:52:16qui a habillé son départ,
00:52:18pour lui donner, effectivement,
00:52:20et tant mieux pour lui,
00:52:22le sentiment que c'est lui qui a décidé,
00:52:24alors que France Télé lui a dit, très gentiment,
00:52:26tu ne peux pas rester, mais on va habiller ça.
00:52:28Oui, sûrement, mais je pense qu'ils ont réfléchi ensemble.
00:52:30Tant mieux, pourquoi pas.
00:52:32Pour la bonne décision, voilà.
00:52:34Cyril Hanouna qui est là,
00:52:36Cyril, qui est en train d'entrer,
00:52:38ça me fait plaisir,
00:52:40Cyril,
00:52:42mais qu'est-ce qu'il se passe ?
00:52:44Mais pourquoi ?
00:52:46Mais c'est énorme ici.
00:52:48Qu'est-ce qu'il se passe ?
00:52:50Je suis rentré comme ça, je suis rentré dans un marché.
00:52:52Personne n'est venu vous chercher ?
00:52:54Non, mais j'aime bien, je suis content de vous voir.
00:52:56Il fait un peu froid pour lui, je pense.
00:52:58Vous connaissez tout le monde, évidemment.
00:53:00On parlait à l'instant de Christophe Dechavanne,
00:53:02puisque c'est l'actualité média,
00:53:04et on s'interrogeait si c'était lui
00:53:06qui avait décidé de se retirer,
00:53:08ou si c'est France Télévisions qui lui a dit de...
00:53:10Non.
00:53:12Non, c'est France Télé, ça se voit.
00:53:14J'ai vu la séquence,
00:53:16ils ont dû écrire ça ensemble avec France Télé,
00:53:18je pense qu'ils ont dû appeler
00:53:20Aléa Salamé, début de semaine,
00:53:22ils lui ont dit, écoute, comment on fait avec Christophe ?
00:53:24Ils se sont mis d'accord sur un texte.
00:53:26Je pense que Christophe n'avait pas envie de partir, moi.
00:53:28Je l'ai pas senti.
00:53:30Sur le fond, par exemple, il est présumé innocent,
00:53:32puisqu'il a été jugé une deuxième fois,
00:53:34vous en pensez quoi ? Vous auriez un chroniqueur,
00:53:36par exemple, qui serait dans cet état-là,
00:53:38vous le gardez ou vous le gardez pas ?
00:53:40C'est la différence entre notre groupe et les autres groupes.
00:53:42Tout simplement. Dans notre groupe,
00:53:44Christophe Dechavanne serait encore là.
00:53:46S'il avait voulu partir, il serait parti, bien entendu.
00:53:48Mais on aura attendu
00:53:50l'appel.
00:53:52Et dans les autres groupes, ils ont toujours peur,
00:53:54voilà,
00:53:56ils ont toujours peur d'être un petit peu éclaboussés,
00:53:58donc ils prennent jamais de risques,
00:54:00et j'ai envie gentiment de partir, je pense.
00:54:02Bon, on va parler évidemment de votre actualité,
00:54:04parce que ce soir, on va pouvoir,
00:54:06et ça c'est une bonne nouvelle,
00:54:08voir, touche pas à mon poste,
00:54:10on va pouvoir le voir, c'est une première en France,
00:54:12puisque vous allez le diffuser, alors
00:54:14c'est très très important, ça il va falloir
00:54:16le marteler, moi je vais le dire, tous les jours.
00:54:18Merci mon patient.
00:54:20On va pouvoir
00:54:22vous voir sur Dailymotion
00:54:24en direct, nous sommes d'accord.
00:54:26Comment ça se passe ? Les gens qui vont sur Dailymotion,
00:54:28sur Youtube, pareil.
00:54:30Mais ça c'est pourquoi, parce que vous avez des accords
00:54:32qui ont été créés.
00:54:34Sur Free,
00:54:36c'est sur le canal 31.
00:54:38Sur SFR, c'est sur le canal 29.
00:54:40Sur Orange, c'est sur le canal
00:54:4280. Et sur MyCanal ?
00:54:44Sur MyCanal, c'est sur le canal
00:54:4629. Bon, mais on va pouvoir
00:54:48calculer l'audience ?
00:54:50Pour l'instant, non. On l'aura à partir de
00:54:52mardi.
00:54:54On a eu un médiamétrie, on l'aura à partir de
00:54:56mardi. Mais déjà, dès ce soir, on va déjà
00:54:58avoir une petite idée.
00:55:00Avec les indicateurs que j'ai,
00:55:02je saurai ce soir à peu près comment
00:55:04on est. Et vous avez une idée ?
00:55:06Vous avez fait 2,7 millions, 2,8 millions
00:55:08en moyenne toute la semaine dernière.
00:55:10Première chaîne de télévision en France,
00:55:12parce que le vrai référendum
00:55:14de C8
00:55:16et de Touche pas à mon poste, il s'est passé
00:55:18jeudi soir. Première chaîne
00:55:20de télévision en France. Quand on parle des politiques
00:55:22déconnectées du public, c'est qu'on leur
00:55:24enlève une chaîne qui est juste la première.
00:55:26C'est incroyable. Le bulletin de vote, c'était la télécommande.
00:55:28Exactement. Non, mais on a fait un pic
00:55:30à 4 millions de téléspectateurs dans un bus.
00:55:32Donc, c'est vrai que c'est...
00:55:34Avec des gens
00:55:36qui ne savaient pas
00:55:38où ils allaient.
00:55:40C'est vrai qu'on a fait un pic à 4 millions.
00:55:42On est très heureux d'être
00:55:44à l'antenne ce soir. C'est une idée
00:55:46de génie de Vincent Bolloyé,
00:55:48notre actionnaire, qui avait
00:55:50ça en tête depuis plusieurs semaines, plusieurs mois.
00:55:52Et là,
00:55:54je vous le dis, même cet été,
00:55:56déjà, Vincent Bolloyé m'avait
00:55:58dit qu'il faudrait qu'on fasse un truc comme ça.
00:56:00Et il avait ça en tête. Et donc là, aujourd'hui,
00:56:02on est tous excités de voir comment ça va.
00:56:04Bon, vous savez que vous avez un gros avantage
00:56:06à partir d'aujourd'hui.
00:56:08Le temps de parole, contrairement à moi.
00:56:10Si vous voulez inviter qui vous voulez,
00:56:12et vous faites ce que vous voulez, l'ARCOM...
00:56:14C'est incroyable. Donc, si vous voulez parler
00:56:16des gens de l'ARCOM et en dire tout le bien que vous pensez d'eux,
00:56:18vous pouvez évidemment
00:56:20ce soir le dire.
00:56:22C'est formidable.
00:56:24Maintenant, il n'y a que la loi.
00:56:26Tout ce que vous direz tombera sous le coup de la loi.
00:56:28Et c'est une bonne chose.
00:56:30Je rappelle que pour une...
00:56:32Quand tu es jugé
00:56:34par un tribunal judiciaire
00:56:36pour un dérapage, pourquoi pas,
00:56:38ou quelque chose que tu ne dois pas dire,
00:56:40c'est 4000 euros.
00:56:42C'est 3,5 millions.
00:56:44C'est vous dire l'arbitraire.
00:56:46Ça vous fait rire. Moi, ça ne me fait pas rire.
00:56:48C'est un tribunal arbitraire en France.
00:56:50Ça s'appelle un tribunal arbitraire.
00:56:52Les mêmes faits, 3,5 millions d'euros,
00:56:544000 euros. Et les gens te disent
00:56:56non, ce n'est pas politique.
00:56:58Vous savez comment ça se passe avec l'ARCOM.
00:57:00Ils peuvent mettre une amende
00:57:02qui est équivalente à 5%
00:57:04du chiffre d'affaires
00:57:06de la boîte.
00:57:08Ils peuvent aller jusqu'à
00:57:107 millions d'euros.
00:57:12Ils ont mis 3,5 millions,
00:57:14mais c'est complètement arbitraire.
00:57:16Le bureau, ils disent combien.
00:57:18Moi, j'aurais mis 1 million, 3 millions.
00:57:20Il n'y a pas de barème.
00:57:22C'est complètement arbitraire.
00:57:24Mais ce qui est étonnant, c'est que ces décisions
00:57:26ont été susceptibles d'appel.
00:57:28C'est le Conseil d'État et qu'à chaque fois,
00:57:30le Conseil d'État a validé.
00:57:32Il faut savoir qu'ils prennent toujours
00:57:34le même rapporteur. Il y a un rapporteur
00:57:36qui fait un rapport pour dire au Conseil d'État
00:57:38ou à l'ARCOM, voilà les faits qui se sont passés
00:57:40et qui donne après sa note.
00:57:42Le rapporteur n'a jamais été
00:57:44en notre faveur de Canal+, ou du groupe Canal.
00:57:46Il l'a été une fois.
00:57:48Et c'est la seule fois qu'il s'est fait retoquer
00:57:50par le Conseil d'État, c'est quand il a été en notre faveur.
00:57:52C'est la seule fois où il a été retoqué.
00:57:54J'observe
00:57:562-3 choses sur les réactions politiques.
00:57:58Vous avez reçu le monde entier
00:58:00en politique. Vous avez reçu Jean-Luc Mélenchon.
00:58:02Pas un ne vous a défendu.
00:58:04Ils sont tous venus dans votre émission.
00:58:06Tous les gens de gauche sont venus.
00:58:08Même dans la Macronie,
00:58:10à part Maud Bréjon,
00:58:12car l'olive est beau de Bréjon.
00:58:14Sinon, le reste, ils se sont planqués.
00:58:16Comme après, le Président a fait une sortie
00:58:18au Salon de l'Agriculture
00:58:20en disant d'énormes bêtises
00:58:22puisqu'il dit que les 400 personnes
00:58:24qui vont être sur le carreau vont pouvoir être
00:58:26récupérées par les deux nouvelles chaînes
00:58:28qui ont un budget qui est moindre de celui
00:58:30de ces stars. Pour vous dire, ils ne vont pas prendre 400 personnes.
00:58:32Non, ils y sont déjà.
00:58:34Donc, une méconnaissance.
00:58:36Alors, où c'est une méconnaissance du sujet,
00:58:38où c'est se moquer du monde.
00:58:40Mais sur les réactions politiques,
00:58:42ça m'intéresse. Vous avez eu des réactions off ?
00:58:44Par exemple, des gens qui se disent
00:58:46« Tiens, je ne peux pas te défendre ».
00:58:48J'ai eu Ségolène.
00:58:50Sinon, c'est qu'à droite.
00:58:52Il n'y a qu'à droite.
00:58:54Bien sûr, j'ai Laurent Wauquiez.
00:58:56J'ai Bruno Retailleau.
00:58:58Comment vous expliquez, par exemple, que tous les gens
00:59:00qui sont venus, plutôt de gauche, voire très à gauche,
00:59:02et Jean-Luc Mélenchon est venu,
00:59:04aucun n'a...
00:59:06Non, parce qu'ils ont été aussi
00:59:08à l'initiative de la fin de C8.
00:59:10Il y a eu la commission.
00:59:12C'est eux qui étaient à l'initiative avec Aurélien Saint-Aul
00:59:14de la commission qui a
00:59:16entendu énormément de personnes,
00:59:18de l'audiovisuel. C'était une commission qui avait été faite que pour nous.
00:59:20Ils ont été obligés d'entendre d'autres gens, mais ils se sont dit
00:59:22« On ne va pas entendre que
00:59:24Cyril Hanouna et Vincent Bolloré, sinon ça va se voir. »
00:59:26Donc, il faut qu'on invite d'autres gens.
00:59:28Vous pensez d'ailleurs qu'Energie est une victime collatérale ?
00:59:30Bien sûr.
00:59:32Vous pensez que les pauvres salariés
00:59:34d'Energie, c'est une victime collatérale ?
00:59:36C'est sûr. Mais en plus, c'est encore une erreur.
00:59:38Parce qu'ils n'auraient pu enlever que C8.
00:59:40Et en fait, moi je pense à nos
00:59:42amis aussi d'Energie Loose, parce que c'est vrai
00:59:44qu'ils sont partis dans le...
00:59:46Franchement, personne n'en a parlé, les pauvres.
00:59:48Parce que c'est comme le mec qui meurt le même jour
00:59:50que Johnny.
00:59:52Les gens dorment.
00:59:54Les gens dorment, exactement.
00:59:56Comme nous, le même genre de copines.
00:59:58C'est bon.
01:00:00Alors bon, ce sont des gens
01:00:02qui sont sur le carreau.
01:00:04Bon, ces 400 personnes,
01:00:06moi je ne suis pas très content que vous alliez dans le groupe M6.
01:00:08Je le dis en permanence,
01:00:10c'est vrai, parce que vous affaiblissez.
01:00:12D'abord sur Europe 1, vous allez sans doute quitter
01:00:14Europe 1 aussi.
01:00:16Vous êtes là jusqu'à fin juin.
01:00:18Moi je ne suis pas content.
01:00:20Je pense qu'aujourd'hui, vous êtes
01:00:22l'homme du PAF
01:00:24le plus puissant.
01:00:26Puissant, ça veut dire quoi ? Capable de déplacer
01:00:28sur son simple nom
01:00:30des spectateurs. Et il n'y en a pas
01:00:32beaucoup parce qu'on est dans un monde
01:00:34où il n'y a plus beaucoup de stars
01:00:36ou de vedettes, on appelle ça comme on veut,
01:00:38alors qu'il y en avait sans doute plus il y a 40 ans.
01:00:40Il y a peut-être moins de chaînes aussi.
01:00:42Donc évidemment, W9
01:00:44va peut-être devenir la première
01:00:46chaîne de la TNT. Grâce à vous.
01:00:48Et évidemment, si vous quittez
01:00:50Europe, vous avez installé un format
01:00:52de 16 à 18 heures avec le jeune
01:00:54Gauthier Lebrecht, avec également Fabien
01:00:56qui est là.
01:00:58C'est une émission
01:01:00qui marche très bien.
01:01:02C'est une émission que vous avez
01:01:04mis le curseur sur
01:01:06la politique. Il y a un an et demi
01:01:08de la présidentielle, c'est quand même important.
01:01:10Avec de l'interactivité.
01:01:12Mais sur M6,
01:01:14vous savez ce que vous allez faire ?
01:01:16Non, pas encore. On ne sait pas.
01:01:18Mais est-ce que c'est vrai qu'ils vous ont interdit, par exemple, de parler de politique ?
01:01:20Pour l'instant, on ne s'est pas interdit.
01:01:22Eux, bien sûr, c'est une chaîne
01:01:24qui est plus dans le divertissement.
01:01:26C'est pas M6 d'ailleurs, c'est W9.
01:01:28Après, on va en parler
01:01:30avec les dirigeants d'M6.
01:01:32Mais pour l'instant, on ne s'est pas parlé de ça.
01:01:34Pour l'instant, on finit
01:01:36la saison. C'est sûr qu'on ne va pas
01:01:38faire de politique sur Fun Radio
01:01:40ou sur W9.
01:01:42Je ne vais pas inviter Eric Ciotti
01:01:44ou Laurent Wauquiez sur W9
01:01:46ou Fun Radio, ça c'est sûr.
01:01:48Écoutez Jordan Bardella, parce qu'il a parlé de vous ce matin.
01:01:52J'ai beaucoup de respect pour Cyril Hanouna
01:01:54et d'ailleurs
01:01:56je me suis moi-même exprimé sur le recul
01:01:58de la liberté d'expression parce que je trouve ça
01:02:00profondément injuste et inquiétant qu'on ferme
01:02:02une chaîne de télévision qui est aujourd'hui la première
01:02:04chaîne de la TNT.
01:02:06Mais vous connaissez nos ambitions
01:02:08en tout cas pour l'élection présidentielle.
01:02:10Vous le connaissez bien, il vous a fait des confidences ?
01:02:12Non, non, pas du tout, mais c'est votre nouveau collègue
01:02:14dont vous lui poserez la question.
01:02:16En tout cas, vous avez dit que
01:02:18vous n'avez jamais
01:02:20imaginé faire de la politique.
01:02:22Vous êtes, j'allais dire, un saletin
01:02:24banque, mais pas qu'un saletin banque
01:02:26d'ailleurs, parce qu'effectivement vous êtes en écho
01:02:28sur les préoccupations des Français et des
01:02:30Françaises et c'est pour ça
01:02:32que cette émission, sans doute, a autant
01:02:34de succès.
01:02:36Mais sans faire de politique, vous pouvez aborder les sujets de société.
01:02:38Bien sûr, on va aborder tous les sujets de société.
01:02:40Sinon, si c'est pour
01:02:42parler de Koh-Lanta et de
01:02:44The Voice...
01:02:46Mais face à Baba, c'était quand même très bien la politique.
01:02:48C'est bien, c'est dommage.
01:02:50Peut-être que j'ai rien dit encore.
01:02:52On a dit
01:02:54les 400 personnes, alors il y a au moins un avantage
01:02:56lié à M6, c'est que
01:02:58les 400 personnes, et parfois on a nos
01:03:00amis, on a tous nos amis
01:03:02qu'on voit, tous les gens qu'on a vus. Au moins,
01:03:04ces gens-là, vous allez faire tourner...
01:03:06C'est ce qui a fait
01:03:08que j'ai pris cette décision
01:03:10aussi, parce que moi j'ai ma boîte de prod aussi
01:03:12H2O Productions, et
01:03:14j'ai forcément tous les gens qui
01:03:16travaillent à C8.
01:03:18Là, ça ne changera rien pour eux.
01:03:20Ça reste dans la continuité.
01:03:22Le reste,
01:03:24c'était plus compliqué, parce que si je faisais que
01:03:26de la radio, on devait enlever
01:03:28toutes les personnes qui travaillaient chez H2O.
01:03:30Entre les intermittents et les
01:03:32CDI, c'est 60-70 personnes.
01:03:34Plus tous les cadreurs,
01:03:36les gens qui sont sur le plateau,
01:03:38c'était environ 200 personnes, donc c'était quand même
01:03:40compliqué.
01:03:42Est-ce que vous êtes surpris de l'affection
01:03:44du public, des témoignages
01:03:46que vous recevez depuis
01:03:48je dis, du chiffre, pourquoi pas,
01:03:50de 3 millions de gens en moyenne
01:03:52et de 4 millions dans le bus ?
01:03:54Est-ce que ça, c'est quelque chose
01:03:56que vous attendiez ?
01:03:58Franchement, non. Je ne m'y attendais pas
01:04:00du tout, mais j'ai l'impression que les gens
01:04:02ne se sont pas rendus compte.
01:04:04Ils se sont rendus compte que la chaîne allait
01:04:06disparaître dans les derniers instants,
01:04:08et il y a eu un engouement incroyable
01:04:10dans les derniers jours.
01:04:12Maintenant, je vais vous dire, pour moi,
01:04:14C8 qui s'en va,
01:04:16c'est une catastrophe
01:04:18pour tout le monde, c'est une catastrophe
01:04:20pour l'audiovisuel,
01:04:22c'est une catastrophe pour la TNT.
01:04:24Aujourd'hui, on le voit bien, les plateformes
01:04:26surperforment, et aujourd'hui,
01:04:28c'était l'émission la plus forte
01:04:30de la TNT. C'est comme si,
01:04:32dans un supermarché, vous dites, on arrête dans le
01:04:34devant du soda-cola. On arrête,
01:04:36terminé, il n'y en a plus. Forcément, il y a moins de gens
01:04:38qui vont venir. Et même nos concurrents,
01:04:40ils vont dire quoi ce soir,
01:04:42quotidien ? Ils vont dire, on est premier
01:04:44talk de France parce qu'il n'y a plus C8.
01:04:46Même pour les autres.
01:04:48C'est comme dans le championnat de France.
01:04:50Si vous n'avez pas plusieurs équipes
01:04:52qui sont compétitives,
01:04:54forcément, ça affaiblit le championnat.
01:04:56Et là, c'est ce qui va se passer au niveau
01:04:58de la TNT. Mais là où vous avez raison, c'est
01:05:00qu'on ne s'en est pas rendu compte, parce qu'au fond,
01:05:02chacun se disait, le Conseil d'État va
01:05:04peut-être prendre une décision, même si on ne se le disait
01:05:06pas. Et effectivement,
01:05:08on est arrivé à cette extrémité.
01:05:10Mais moi, je pense que ça va infuser.
01:05:12Toutes choses égales par ailleurs, je ne dis pas que c'est
01:05:14le référendum de 2005. Je ne vais pas faire ce type
01:05:16de comparaison.
01:05:18Mais il y a des choses qui infusent
01:05:20dans la société française. C'est le Covid,
01:05:22c'est 2005,
01:05:24c'est les EDF, c'est les voitures
01:05:26électriques, c'est C8. En fait, sur
01:05:28tous ces sujets-là, le point commun, c'est
01:05:30que tu n'écoutes pas les uns
01:05:32et les autres. C8, c'est une
01:05:34chaîne populaire. C'est pas
01:05:36le Collège de France, C8, évidemment.
01:05:38Mais c'est une chaîne populaire
01:05:40avec un animateur
01:05:42qui représente, qui porte
01:05:44la voix bien souvent de ceux qui
01:05:46écoutent. Il y a eu des témoignages d'ailleurs très
01:05:48émouvants l'autre soir. Ces jeunes gens
01:05:50que j'ai vus en fauteuil roulant
01:05:52qui sont venus vous remercier, etc.
01:05:54C'était extrêmement émouvant.
01:05:56Et ça, je pense que ça infuse.
01:05:58Bien sûr. On n'a pas entendu le conseil
01:06:00de l'État ni l'ARCOM dire qu'on était
01:06:02les seuls à... Mais moi, je n'ai pas besoin de ça,
01:06:04on ne le fait pas pour ça. Mais voilà, on a fait
01:06:06énormément de choses. On a fait plus de choses
01:06:08bien que de dérapages.
01:06:10Puisque les dérapages, pour eux, même si
01:06:12on les écoute, ils les comptent au nombre de 3
01:06:14sur 12 ans. Donc voilà, on a fait
01:06:16beaucoup plus de bien que de mal. Mais
01:06:18je pense, moi, c'est pas une décision
01:06:20de l'ARCOM. Roch-Olivier-Mestre, on le connaît.
01:06:22Roch-Olivier-Mestre, voilà.
01:06:24Roch-Olivier-Mestre,
01:06:26quand il commande une baguette
01:06:28bien cuite, il est déjà tremblant.
01:06:30Il ne va pas dire tout seul. On va arrêter
01:06:32la C8. Arrêtez.
01:06:34Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que c'est Emmanuel Macron ?
01:06:36Vous croyez que c'est qui ? Alors, c'est ma mère ?
01:06:38Franchement, bien sûr que oui.
01:06:40Tout le monde me dit qu'il n'était pas au courant.
01:06:42Alors, s'il n'était pas au courant, c'est comme si moi,
01:06:44dans ma boîte, je n'étais pas au courant
01:06:46de ce qui se passait. Alors, oui, il y a un problème.
01:06:48Ou c'est un problème de compétence,
01:06:50ou il n'est pas au courant.
01:06:52Ce qui est certain, en tout cas, c'est que c'est lui qui a nommé Roch-Olivier-Mestre.
01:06:54Il peut prendre son téléphone pour dire C8.
01:06:56C'est sûr.
01:06:58A minima ce qui s'est
01:07:00passé. A minima.
01:07:02Ceux qu'on appelle les sages de l'ARCOM,
01:07:04par le biais de Roch-Olivier-Mestre,
01:07:06ont appelé Emmanuel Macron.
01:07:08Il lui a dit, je vais enlever C8.
01:07:10Donc, ou Emmanuel Macron,
01:07:12ça c'est à minima, ou Emmanuel Macron lui a dit,
01:07:14si c'est ta décision, il n'y a pas de problème.
01:07:16Ou bien,
01:07:18il le savait déjà, il s'en était déjà parlé,
01:07:20et il lui avait dit, voilà,
01:07:22C8, à mon avis, il va falloir faire quelque chose.
01:07:24Mais pourquoi C8 ?
01:07:26Pardonnez-moi, à la limite, c'est News,
01:07:28qui est une chaîne d'information.
01:07:30Je peux
01:07:32imaginer dans la tête d'Emmanuel Macron
01:07:34qu'il veuille arrêter
01:07:36ces News.
01:07:38C'est plus compliqué d'arrêter ces News.
01:07:40Ce dont ne parle jamais Cyril,
01:07:42c'est qu'il a un rôle sociétal dans la société.
01:07:44C'est-à-dire qu'en fait,
01:07:46il donne la parole aux oubliés,
01:07:48aux invisibles,
01:07:50et il libère une parole.
01:07:52Et ça, c'est une parole qui peut déranger un pouvoir en place.
01:07:54N'importe quel pouvoir.
01:07:56Nous, nous sommes assez
01:07:58critiques.
01:08:00Et le grand paradoxe,
01:08:02pardonnez-moi, c'est qu'ils veulent tuer Anouna,
01:08:04mais ils ont tué C8, et Anouna rebondit
01:08:06parce que la CIS et le groupe M6
01:08:08se fout complètement de l'ARCOM.
01:08:10Pardonnez-moi de le dire comme ça.
01:08:12Ils respectent l'ARCOM, je pense.
01:08:14En tout cas, ils se moquent tellement de l'ARCOM
01:08:16que les injonctions de l'ARCOM,
01:08:18ils passent dessus.
01:08:20Le groupe M6 pense d'abord aux téléspectateurs.
01:08:22Oui.
01:08:24Je suis d'accord avec vous.
01:08:26Contrairement à l'ARCOM, qui ne pense pas aux téléspectateurs.
01:08:28Pourquoi ?
01:08:30Pourquoi vous ?
01:08:32Vous n'êtes pas exactement,
01:08:34politiquement, je ne sais pas
01:08:36où vous situez, pour tout vous dire.
01:08:38Nulle part.
01:08:40Je ne sais pas.
01:08:42Moi, je suis au coup par coup.
01:08:44Je prends le pouls de la société.
01:08:46Je parle avec beaucoup de gens
01:08:48partout en France.
01:08:50J'essaie de voir quand il y a des problèmes.
01:08:52Mais il n'y a pas des problèmes de gauche, de droite,
01:08:54d'extrême droite, d'extrême gauche.
01:08:56Après, c'est vrai que j'ai
01:08:58beaucoup dénoncé
01:09:00le comportement de l'extrême gauche,
01:09:02notamment à l'Assemblée nationale et même partout où ils vont.
01:09:04C'est une bordélisation totale
01:09:06de la société et du débat politique, c'est tout.
01:09:08Mais sinon, sur le reste...
01:09:10J'ai été opposé chez vous à des gens qui étaient
01:09:12vraiment d'extrême gauche, d'ailleurs,
01:09:14à des islamistes très radicaux.
01:09:16C'est vrai que pour ça,
01:09:18on a l'impression que c'est le pluralisme qui gêne.
01:09:20C'est ça.
01:09:22Je pense aussi qu'il y a eu
01:09:24les gilets jaunes.
01:09:26Je crois que ça n'a pas plu que je reçoive les gilets jaunes
01:09:28dans pas mal de mes émissions.
01:09:30Il y a eu le vaccin. On a fait énormément d'émissions
01:09:32sur le vaccin,
01:09:34où il y avait des gens qui se posaient
01:09:36des questions, etc.
01:09:38Et puis il y a eu...
01:09:40Je pense aussi que l'ARCOM a donné raison
01:09:42à la LFI en faisant ça.
01:09:44L'ARCOM a donné raison à la LFI.
01:09:46Et il y a autre chose.
01:09:48Le soir du résultat des élections,
01:09:50c'était le 8 juillet,
01:09:52j'ai appelé mes amis de C8
01:09:54et je leur ai dit
01:09:56si j'étais vous, vu le résultat des élections,
01:09:58je ne me présente même pas à l'ARCOM.
01:10:00Ça ne servira à rien de présenter un dossier.
01:10:02Leur décision est déjà prise.
01:10:04Je pense que ça leur allait.
01:10:06Et dans l'espace médiatique,
01:10:08au fond,
01:10:10les petits marquis
01:10:12ne supportent pas que vous parliez
01:10:14vous politique, parce que vous n'avez pas fait Sciences Po.
01:10:16Parce que vous n'avez pas fait l'ENA.
01:10:18Les journalistes ne font pas l'ENA,
01:10:20mais ils font Sciences Po.
01:10:22Vous n'avez pas fait d'école de journalisme.
01:10:24Et au fond, il y a une sorte de mépris de classe
01:10:26qu'ils ont.
01:10:28Mais ils ne supportent pas que vous interrogiez
01:10:30un président de la République, que vous interrogiez des ministres.
01:10:32Ils ne supportent pas ça,
01:10:34parce que vous leur confisquez leur précaré.
01:10:36Et comme en plus,
01:10:38vous gagnez mieux leur vie
01:10:40qu'eux,
01:10:42effectivement, il y a une part
01:10:44de ressentiment, d'aigreur, de jalousie
01:10:46que j'entends sur les...
01:10:48Mais Pascal, je vais vous dire,
01:10:50ils devraient se poser plutôt la question
01:10:52pourquoi les téléspectateurs regardent plus
01:10:54notre talk show que leurs.
01:10:56Vous savez quand sur, je vais prendre un exemple,
01:10:58sur BFM ou sur... On fait tous
01:11:00les mêmes sujets, ils font exactement les mêmes sujets
01:11:02que nous. A la même heure, ils font
01:11:04200 000 téléspectateurs ou 300 000 téléspectateurs,
01:11:06on en fait 2 millions et demi.
01:11:08À un moment, peut-être que c'est aussi une manière de traiter
01:11:10aussi l'actu, peut-être qu'il y ait... Voilà.
01:11:12Il faut qu'ils se posent des questions. C'est comme vous, vous traitez exactement
01:11:14les mêmes sujets, vous êtes leader,
01:11:16largement leader tous les soirs, vous faites
01:11:18les mêmes sujets que les autres. Mais
01:11:20quelle est la plus-value ? C'est vous, c'est l'équipe
01:11:22parce qu'il se passe quelque chose. Le téléspectateur, il dit
01:11:24il va se passer quelque chose dans l'émission de Pascal Praud.
01:11:26Chez eux, on est sûr qu'il ne se passera rien.
01:11:28Voilà, donc on est sûr qu'on ne va pas regarder.
01:11:30En tout cas, il se dit
01:11:32que les choses les plus convenues
01:11:34et une parole
01:11:36officielle qui aujourd'hui
01:11:38insupporte... Par exemple, on a tous écouté
01:11:40tout ce qui s'est dit ce week-end sur Trump.
01:11:42Tu peux écrire...
01:11:44Tu peux écrire
01:11:46avant ce qu'ils vont dire. Et nous, on a
01:11:48fait ce matin, on était avec Gérald Olivier
01:11:50qui était sur ce plateau, et puis vous,
01:11:52vous avez dit des choses, sauf
01:11:54Nathan Devers qui est très... Il est très souvent
01:11:56à l'Élysée, pour tout vous dire.
01:11:58Mais c'est bien d'avoir le pluralisme.
01:12:00Donc là, on a
01:12:02le porte-parole de l'aile-madame.
01:12:04Donc c'est bien, si vous voulez.
01:12:06Justement, je voulais dire un mot. Je trouve qu'il y a
01:12:08deux scandales dans la fermeture de Cévite.
01:12:10Même trois. Le premier,
01:12:12c'est que c'est une société malade,
01:12:14une société où on se réjouit de faire
01:12:16taire un adversaire. Moi, j'ai une pulsion,
01:12:18c'est pour ça aussi que je suis sur ce plateau,
01:12:20c'est que quand il y a quelqu'un dont je ne partage aucune idée,
01:12:22ça me donne la pulsion de débattre, et pas
01:12:24de vouloir lui couper
01:12:26son sifflet. Le deuxième scandale,
01:12:28c'est qu'on est dans une société de plus en plus divisée.
01:12:30Les résultats aux législatives l'ont montré.
01:12:32Dans une société divisée, il faut que les Frances
01:12:34s'écoutent, comme l'avait dit Thomas Guénolé sur votre
01:12:36plateau, qu'elles s'écoutent et qu'elles se parlent.
01:12:38Et si vous voulez vous parlier à une certaine France,
01:12:40décider qu'on va lui couper
01:12:42l'émission qu'elle regardait, c'est un problème.
01:12:44Et le troisième, c'est le côté punition collective.
01:12:46On veut s'en prendre à vous, et on fait
01:12:48fermer une chaîne entière avec
01:12:50des émissions qui étaient... Moi, je regardais
01:12:52pas forcément toutes, mais Philippe Labreau
01:12:54notamment, qui était formidable, et puis d'autres,
01:12:56Pascal Latour-Dupin, etc.
01:12:58C'est les trois problèmes
01:13:00qu'il y a sur notre société.
01:13:02Et en fait,
01:13:04c'est toujours la même chose, c'est une petite caste.
01:13:06C'est une petite caste.
01:13:08L'ARCOM, il y a 17
01:13:10autorités administratives en France.
01:13:12Ces 17 n'ont aucune légitimité.
01:13:14Tu prends un trou de plume
01:13:16et tu les barres. Et je reviens
01:13:18à ce que je vous disais tout à l'heure,
01:13:20ils se sont fait un système pour eux.
01:13:22Ils ont créé des postes pour eux.
01:13:24Ils ont fait l'ENA et des grandes écoles,
01:13:26ils savent pas quoi faire après, ils ont créé des postes pour eux.
01:13:28C'est un système aux petits oignons.
01:13:30Je peux pas vous le dire, parce que...
01:13:32Mais l'ARCOM, il n'y a pas
01:13:34un ARCOM au monde, en fait.
01:13:36Je crois qu'en Italie, simplement,
01:13:38t'as une organe de régulation.
01:13:40Ils ont inventé
01:13:42un nouveau mot pour censure.
01:13:44Ils ont inventé un nouveau mot
01:13:46pour censure qu'ils appellent régulation.
01:13:48Vous avez raison.
01:13:50Et ils n'ont d'indépendant que le nom.
01:13:52Mais évidemment.
01:13:54Donc ces 17 autorités
01:13:56administratives sont juste un scandale
01:13:58démocratique. Pardonnez-moi de le dire
01:14:00comme ça, d'utiliser les grands mots.
01:14:02Mais ce qui est intéressant, c'est qu'en plus,
01:14:04les gens, quand ils voient leur écran noir,
01:14:06ils vont les mettre en colère.
01:14:08Pourquoi on fait ça ?
01:14:10C'est un événement majeur pour la campagne qui s'annonce.
01:14:12Mais ils vont être surpris en 2027.
01:14:14Et ils savent bien,
01:14:16c'est pour ça qu'ils sont en danger.
01:14:18Ils savent bien, parce que là,
01:14:20les Français vont choisir.
01:14:22Ils vont faire un vrai choix de société.
01:14:24Non, ce que je voulais juste rappeler,
01:14:26on dirait que l'émission était très politisée dans un sens,
01:14:28mais je voulais rappeler que c'était une des rares...
01:14:30Il y avait une enquête sur votre public.
01:14:32Et c'était un public qui rassemblait justement
01:14:34ces diverses Frances polarisées
01:14:36dont parlait Nathan, c'est-à-dire
01:14:38des Mélenchonistes, des Le Penistes
01:14:40et des gens vraiment qui
01:14:42étaient dans le public et qui, du coup,
01:14:44étaient obligés d'entendre des arguments
01:14:46qui allaient contre eux.
01:14:48Gérard Darmon, qui nous écoute, me dit
01:14:50« Cyril n'a pas répondu à mon message de soutien. »
01:14:52C'est vilain, ça !
01:14:54Il veut que je l'embrasse, mais parce qu'il n'a pas mon nouveau numéro.
01:14:56Je vais lui envoyer mon nouveau numéro à Gérard.
01:14:58Je l'embrasse, Gérard.
01:15:00C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:02C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:04C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:06C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:08C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:10C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:12C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:14C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:16C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:18C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:20C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:22C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:24C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:26C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:28C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:30C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:32C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:34C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:36C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:38C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:40C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:42C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:44C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:46C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:48C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:50C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:52C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:54C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:56C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:15:58C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:16:00C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:16:02C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:16:04C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:16:06C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:16:08C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:16:10C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:16:12C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:16:14C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:16:16C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:16:18C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:16:20C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:16:22C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:16:24C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:16:26C'est-à-dire qu'il n'a pas mon numéro.
01:16:28Vous avez dit d'ailleurs que vous aviez un peu honte pour eux.
01:16:30Vous avez dit d'ailleurs que vous aviez un peu honte pour eux.
01:16:32Je vais essayer d'en prendre le maximum avec moi aussi.
01:16:34Je vais essayer d'en prendre le maximum avec moi aussi.
01:16:36C'est quand même n'importe quoi.
01:16:38C'est quand même n'importe quoi.
01:16:40C'est ça l'ironie tragique de l'histoire.
01:16:42C'est ça l'ironie tragique de l'histoire.
01:16:44Ils ont viré plein de gens qui n'avaient rien à voir avec vous.
01:16:46Ils ont viré plein de gens qui n'avaient rien à voir avec vous.
01:16:48Et vous, vous ressortez avec une lumière...
01:16:50Et vous, vous ressortez avec une lumière...
01:16:52C'est un beau coup qu'ils ont fait.
01:16:54C'est un beau coup qu'ils ont fait.
01:16:56Il y a havre, que Jean Bernard Reynard qui nous a quitté,
01:16:58Il y a haver, que Jean Bernard Reynard qui nous a quitté,
01:17:00il était venu sur votre pato.
01:17:02et qu'il nous avait témoignez son soutiens il y a quelques semaines.
01:17:04et qu'il nous avait témoignences de nos soutiens il y a quelques semaines.
01:17:06Et que c'était un enfant de l'Amerique.
01:17:08Et C'est un Afon du rock et il est issu�� cette culture là.
01:17:10J'aurais pas dit ça direcemment.
01:17:12Je n'aurais pas dit ça directement.
01:17:14Parce que les gens ignorent qu'il a eut deux carrières.
01:17:16Par faire
01:17:17A part faire
01:17:19un grave accident de voiture,
01:17:21un grave accident de voiture,
01:17:23accident de voiture, il est isolé chez lui pendant pratiquement huit ans et puis
01:17:28il revient grâce à Veline Buggy, la parolière, grande parolière et à Julien
01:17:33Lepers, grand mélodiste, il revient avec un titre. Moi j'étais là le jour où il a
01:17:37fait sa première télé chez Thierry Leluron, il faisait des primes en 81.
01:17:41Pour le plaisir. Et il a fait pour le plaisir, il en a vendu plus d'un million
01:17:44derrière puis ça s'est transformé en... Et puis il y a Château Vallon, je crois que
01:17:47c'est Château Vallon qu'on entend, puissance et gloire. C'est une musique de
01:17:52Vladimir Kosma à Château Vallon. Ah oui ! Bien sûr, c'est Kosma qui a fait la
01:17:55musique, et Veline Buggy qui a fait les paroles. Il y a quand tu m'aimes.
01:17:58Ecoutez deux secondes.
01:18:02C'est vendu dans 19 pays. Et au Canada, c'est une immense star.
01:18:08Qui est-ce qui a fait les paroles ? Veline Buggy aussi. Veline qui a été une
01:18:12grande, grande parolière, qui a écrit pour Johnny, Clo-Clo, et tant d'autres.
01:18:18J'ai souvent reçu qu'il était un génie.
01:18:24Je ne savais pas que c'était Vladimir Kosma qui avait fait Château Vallon.
01:18:28Quel génie ! L'amour en héritage, c'est Vladimir Kosma.
01:18:32Quel génie ce Vladimir Kosma ! Vous l'avez reçu ? Bien sûr !
01:18:37Château Vallon, c'est 30 millions de disques venus dans le monde. L'amour en héritage, c'est 40 millions.
01:18:41Non ! 41 millions.
01:18:45Château Vallon, c'était le vendredi soir avec Chantal Nobel, qui était somptueuse.
01:18:50Il y avait un vieux comédien français qui s'appelait Jean David, qui jouait le père de
01:18:54Chantal Nobel. Il y avait un monsieur qui s'appelait Athée, également, de mémoire.
01:18:58Et puis il y avait ce garçon qui jouait Travers, qui était beau comme tout,
01:19:04et qui était l'amoureux, qui était journaliste, l'amoureux de Chantal Nobel.
01:19:08Bon, Somaïa à l'abîmé nous rappelle les titres.
01:19:16Et puis après, on rappelle évidemment où ce soir vous pourrez voir...
01:19:20Alors, c'est la même émission, nous sommes d'accord. C'est le même investissement, même plateau,
01:19:24même chroniqueur. Gilles Verdes sera là, encore ? Je croyais qu'il partait.
01:19:28L'Arkham va faire une indigestion.
01:19:32Il a dit qu'il partait au Sénégal et qu'il allait vivre au Sénégal.
01:19:36Il a trouvé un appart, mais à 12 000 euros le mètre carré.
01:19:43Mais Gilles Verdes, vous l'avez piqué parce que vous l'écoutiez à Orphelvac ?
01:19:47Bien sûr, j'ai adoré.
01:19:50Et vous l'appeliez le procureur, c'est là que vous l'avez payé.
01:19:54Il est incroyable. C'est un type fantastique.
01:19:57Notre ami Somaïa nous rappelle les titres à 10h31.
01:20:03Il dédie le président pas d'accord sur ce à quoi ressemblerait une trêve entre l'Ukraine et la Russie.
01:20:09C'est ce qu'indique ce matin le ministre britannique des Forces armées,
01:20:13alors qu'hier soir Emmanuel Macron parlait d'une trêve d'un mois dans les colonnes du Figaro.
01:20:18Un acte criminel en représailles des actions polices menées quotidiennement dans le quartier.
01:20:23Réaction ce matin sur notre antenne du préfet de la Côte d'Or,
01:20:26après l'incendie d'une médiathèque à Dijon.
01:20:29Et qui précise que c'est la deuxième fois que le bâtiment est incendié.
01:20:33Et puis bus et tramways interrompus à Avignon.
01:20:36Jusqu'à nouvel ordre, les conducteurs ont exercé leur droit de retrait au lendemain d'une nouvelle fusillade.
01:20:41Fusillade dans le quartier de La Rocade sur fond de trafic de stupéfiants.
01:20:46Vous allez peut-être en parler ce soir.
01:20:49D'abord c'est Fonseca qui est le coach de Lyon.
01:20:54Vous avez peut-être vu cette image.
01:20:56Le coup de poing, pas le coup de poing, le coup de tête.
01:20:59Avec l'arbitre, c'est M. Millot.
01:21:01Je crois qu'on va voir, non pas Rigitte, mais regardez.
01:21:05Ça c'est une image folle.
01:21:07Vous voyez, quand un entraîneur disjoncte à ce point,
01:21:10qu'il doit quand même garder son calme,
01:21:12qu'il doit parler dans le vestiaire et dire à ses joueurs de se calmer.
01:21:15Ce monde devient fou.
01:21:17La semaine dernière c'était Pablo Longoria, le président de Marseille,
01:21:21qui disjonctait complètement.
01:21:22Regardez ça, il va être suspendu un an.
01:21:24La question c'est d'avoir si Lyon ne va pas s'en séparer carrément.
01:21:32Alors comment vous voulez être arbitre après ?
01:21:34C'est plus possible.
01:21:36Il a pété les plombs.
01:21:38Oui, mais t'es justifié ou pas ?
01:21:40Mais t'es entraîneur.
01:21:41Mais t'es justifié ou pas par le...
01:21:43Mais ça ne peut pas être justifié.
01:21:45Est-ce qu'il y avait eu une erreur ?
01:21:47Fliquer des erreurs d'arbitre c'est partie du jeu.
01:21:49On se rend compte qu'il y a quelqu'un qui nous manque à Lyon,
01:21:51c'est Jean-Michel Aulas.
01:21:53Ah oui, bah oui, bah oui.
01:21:55Il peut se présenter à la mairie.
01:21:57Non mais attendez, il faut dire les choses.
01:21:59Il a vendu, il a pris 200 millions.
01:22:01Vous êtes très cool.
01:22:02Ou 150, ou 100.
01:22:04Je ne sais pas combien il a pris, mais bon il a vendu.
01:22:06Il vend son club.
01:22:07J'aurais fait comme lui.
01:22:08Vous croyez que je vais sur M6 pourquoi moi ?
01:22:10Il aurait vendu 400 lui.
01:22:11Ce n'est pas vrai d'ailleurs.
01:22:12Vous n'allez pas mieux gagner votre vie parce que c'est les tarifs comparables.
01:22:16Oui, je gagne moins bien ma vie là-bas qu'ici.
01:22:19De toute façon vous, c'est du chiffre d'affaires que vous gagnez.
01:22:23Vous payez en cacahuètes.
01:22:27Un peu de soleil, une olive, on est heureux.
01:22:34Est-ce qu'on a le temps d'écouter quelques secondes ?
01:22:37On ne sortira peut-être pas avant la fin parce qu'il ne reste plus de minutes.
01:22:39Mais le grand gagnant des Césars, c'est Franck Dubosc.
01:22:42Ça ce soir, il faut que vous l'ayez.
01:22:44Je l'aime Franck.
01:22:45Il faut que vous l'ayez ce soir.
01:22:47C'est la grande vedette des Césars.
01:22:49C'était chiant à mourir.
01:22:52Tu te rappelles que Canal, c'est sur Canal.
01:22:55Moi, je m'en fous.
01:22:57Il y a une liberté d'expression dans ce groupe.
01:22:59Mais vous, vous partez.
01:23:01Écoutez Franck Dubosc quelques instants.
01:23:03Maxime, ça a été à côté de Julien.
01:23:05Robert, toute la soirée.
01:23:07J'ai l'impression que Julien Robert a eu un petit crush sur Franck.
01:23:10Je vais lui dire d'ailleurs à Franck.
01:23:12Franck, appelle-moi.
01:23:13D'accord.
01:23:14Écoutez cet extrait de Franck Dubosc qui a tout rasselé par son intelligence,
01:23:19son humour et combien c'était brillant.
01:23:21Écoutez.
01:23:22D'abord, j'ai une pensée pour mes camarades
01:23:24qui étaient eux aussi nommés pour ce César
01:23:26de ceux qui n'ont pas eu le César
01:23:28et qui ne l'ont toujours pas ce soir.
01:23:34Là, je pense à ma femme qui me regarde
01:23:37et qui aime me rappeler que
01:23:39c'est pas la taille qui compte de toute façon.
01:23:43Elle est amoureuse.
01:23:45Je pense bien sûr à mes deux petits garçons
01:23:47qui me regardent ce soir.
01:23:50Qui regardent papa.
01:23:51Qui doivent être fiers de papa.
01:23:53Ce mini César.
01:23:55Ce Césario.
01:23:58J'ai envie de le dédier à mes garçons.
01:24:00Enfin, pas aux deux.
01:24:01À mon préféré.
01:24:04Qui se reconnaîtra.
01:24:05C'est pour toi mon chéri.
01:24:07Bien sûr, je peux remercier.
01:24:09Je voudrais remercier tous ceux sans qui je n'aurais pas eu ce César.
01:24:11Bien sûr.
01:24:12D'abord, je pense à monsieur Jacques Audiard
01:24:15qui ne m'a jamais engagé sur un de ses films.
01:24:19Ce qui m'a permis, bien sûr, d'avoir toutes mes chances.
01:24:22Pour ne pas l'avoir.
01:24:24Je pense aussi, bien sûr, aux personnes qui m'entourent
01:24:26toute l'année dans l'ombre.
01:24:27Qui préfèrent y rester ce soir.
01:24:33Moi, je dis souvent que je comprends
01:24:35pourquoi les comédies sont moins récompensées au César.
01:24:39Mais je voudrais juste rappeler à l'académie
01:24:41que j'ai fait des comédies qui n'étaient pas drôles.
01:24:45Voilà.
01:24:49Deux choses.
01:24:50C'est Luc Mérinda qui jouait le fameux journaliste.
01:24:53Et c'est Françoise Boulin que je salue et que j'embrasse.
01:24:56Qui a longtemps réalisé les grands prime time de la télévision.
01:25:01Et on a une pensée pour Thierry Roland à chaque fois qu'on parle de Françoise Boulin.
01:25:06Manifestement, il y a beaucoup de gens qui n'ont plus votre téléphone
01:25:08parce que Richard Berry m'envoie également un petit texto.
01:25:11Cyril n'a pas répondu non plus à mon message.
01:25:14Vous savez ce que je vais faire ?
01:25:15Pour que les choses soient plus simples.
01:25:16Je vais donner votre portable.
01:25:20Pour que les gens vous répondent directement.
01:25:23Bon, merci Cyril.
01:25:24Merci à vous.
01:25:26Laurence me demande
01:25:27est-ce que tu as demandé à Cyril s'il va se présenter en 2027 ?
01:25:29Oui, j'ai demandé et vous m'avez dit non.
01:25:32C'est pas un nom franc et massif.
01:25:35C'est un créneau là.
01:25:36Déjà ce soir, on va faire l'émission, après on verra.
01:25:38Ah non, mais attendez, c'est pas nom et massif.
01:25:40Non, non, non.
01:25:42Plus vous dites non, plus j'entends oui.
01:25:48Ne vous embêtez pas avec ça.
01:25:49Mais je vous assure, moi ça me ferait sourire de temps en temps.
01:25:52Je vous assure, vous mettriez un coup de pied dans la fourmilière
01:25:59et si vous faites entre 10 et 15,
01:26:01je ne suis pas sûr que vous soyez élu Président de la République,
01:26:03mais je pense que vous pouvez faire entre 10 et 15.
01:26:05Vous êtes resté dans un baromètre ?
01:26:0611%.
01:26:07Combien ?
01:26:0811% de personnes qui veulent.
01:26:09C'est ce que vous pouvez faire entre 10 et 15.
01:26:11Sérieusement.
01:26:13Mais je vous assure, ça pourrait faire bouger le système, l'écosystème.
01:26:19Où retrouvez-je pas mon poste ?
01:26:21Ce soir, Dailymotion, YouTube, Orange, Canal 80.
01:26:24Vous voyez tout ça.
01:26:26On est un poil en retard.
01:26:27On remercie Jean-Marc Morandini.
01:26:28Florian Bachelier m'a dit,
01:26:30le seul qui m'a reçu sur le sujet des économies à l'Assemblée Nationale,
01:26:33Florian Bachelier, il ne m'a pas répondu non plus.
01:26:37Personne n'a votre téléphone.
01:26:38Personne n'a votre téléphone, donc manifestement.
01:26:41Je salue, je salue, je salue, je salue, je salue qui ?
01:26:44Je salue Mathieu Sébille Prolac, qui était à la réalisation.
01:26:47Et je lui dis, Mathieu, attention au Stade de Reims,
01:26:49parce que vous êtes sur une mauvaise pente,
01:26:51et vous n'êtes pas loin de la Ligue 2.
01:26:53Faites attention, on ne vous gagne plus un match.
01:26:54Ludovic Liébert était à La Vision.
01:26:56Éric Bouin m'a arrêté au son.
01:26:57Merci à Marine Lanson et à Liam Gigue.
01:27:00Et vous savez ce qu'on vous dit pour ce soir ?
01:27:02On vous embrasse.
01:27:03Bien évidemment.
01:27:04A ce soir.