Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00Sécurité et d'occupation citoyenne destinée à déloger les trafiquants de leur point de deal en occupant l'espace a été lancé hier dans cette commune près de Grenoble et qui connaît les mêmes problématiques d'insécurité.
00:13Dino Scala, le violeur de la Sambre, à nouveau entendu par la justice aujourd'hui, déjà condamné à 20 ans de prison, cette audition concerne cette fois une série de viols, tentatives de viol et agressions sexuelles sur 14 victimes commises entre 88 et 2009.
00:27Et puis les très attendus pour parler russo-ukrainiens décalés en deuxième partie de journée à la demande de la Turquie.
00:35Déclaration il y a quelques minutes de la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova, lors de son briefing hebdomadaire sans donner plus de détails.
00:4811h36 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:50Philippe Allard, vous pouvez me dire ce que vous répétez à l'entête, ce que vous me disiez il y a quelques instants ?
00:53Vous me disiez, moi j'ai des amis qui sont des amis dans un certain milieu, en fait, qui ne croient pas à cette violence.
01:00Oui, c'est ce que j'ai dit, alors peut-être pas en étant assez précis, mais oui, moi j'ai des amis bien insérés, qui ont ma tranche d'âge, 5 ans, 60 ans,
01:08qui ont fait des grandes études et qui ne croient pas, qui disent, mais vous exagérez au Rassemblement National ou d'autres d'ailleurs,
01:15quand vous parlez de ce qui se passe dans ces cités, je vais leur filer, moi, le lien pour aller, l'enregistrement de l'émission, pour qu'ils regardent ça.
01:23Voilà, il n'y a pas que les dingos des LFI ou les écolos qui sont dans la prévention au point barre.
01:28Il y a aussi une frange de la population qui ne trafique pas, évidemment, alors qui peut parfois consommer, mais qui minimise complètement
01:35et qui passe à travers ce, on va l'appeler phénomène, mais qui est mortifère pour le pays.
01:39Valérie Bardi, comment vous réagissez à ces images ?
01:41Alors moi, je trouve ça scandaleux, vraiment, moi je suis un peu outré.
01:46Alors, oui, évidemment, on est dans un état de, aujourd'hui, on parlait de sentiments hier et aujourd'hui, on peut parler d'un état d'insécurité.
01:54Évidemment qu'il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de sécurité pour pouvoir intervenir, enquêter, aller couper le serpent à la tête.
02:01Vous voyez, moi, je suis assez clair là-dessus.
02:02Mais sur les images, sur ça, je pense qu'on écoute d'accord, mais sur le fait que vous avez quelqu'un, quand même, un youtubeur, qui est en train de diffuser toutes ces images.
02:08Je veux dire tout simplement que c'est, encore une fois de plus, je dirais, c'est scandaleux.
02:11Normalement, comme vous le dites bien sur le plateau, on devrait couper cette chaîne très rapidement,
02:15parce que c'est de la promotion claire et nette.
02:17C'est ça, en fait. Le problème, c'est qu'il ne dénonce pas.
02:19Et moi, je peux vous dire qu'il voit la police qui arrive, par exemple, il est mort de rire.
02:23Parce qu'il faut les regarder, ces images, parce que les gens en parlent sans avoir vu.
02:26Moi, je peux vous dire qu'il est mort de rire.
02:28C'est la promotion des drogues et des armes.
02:29Et puis, n'oublions pas qu'on a toute une jeunesse qui arrive, une génération qui arrive, qu'on doit protéger contre toutes ces dérives.
02:37Et comme je dis, évidemment, vous le disiez tout à l'heure sur le plateau, à un certain moment, la prévention ne sert à rien.
02:41Oui, mais la répression sans prévention, ça ne sert à rien aussi.
02:47Et moi, je le dis avec beaucoup de fermeté.
02:48Donc, il faut prendre nos gamins beaucoup plus gênes.
02:50Il faut les accompagner beaucoup plus gênes, à 10, 9, 10, 11 ans,
02:54pour qu'on puisse les empêcher de rentrer dans ces organismes mafieux.
02:59Et évidemment que moi, je suis outré et je suis scandalisé par les images que j'ai vues.
03:03Et n'oublions pas, excusez-moi, M. Morandini, il y a pire encore.
03:06Il y a le darknet.
03:08Vous voyez ?
03:08Et ça, c'est encore pire.
03:10Le darknet, parce qu'on en parle peu du darknet,
03:12mais c'est encore pire que les réseaux sociaux et le buzz qu'il y a sur les réseaux sociaux.
03:17Oui, mais ça, tout le monde y a accès.
03:18Et je peux vous dire que dans la vidéo de Nîmes qui a été retirée,
03:21alors encore une fois, moi, je repose la question,
03:22pourquoi est-ce qu'on ne retire que la vidéo de Nîmes ?
03:24Ça, je ne sais pas.
03:25Dans la vidéo de Nîmes qui a été retirée,
03:27on voit les guetteurs sur les toits,
03:28on voit les dealers cagoulés,
03:29on voit l'endroit où les clients patientent.
03:31Parce que vous avez un petit endroit où les clients patientent avec des boissons.
03:34Attendez, la livraison n'est pas encore arrivée.
03:37On est chez les fous.
03:37Regardez, regardez.
03:39Ne pensez pas que c'est comme en Allemagne.
03:41Ici, on est là, entouré de monde.
03:43Et c'est calme, pas de flic.
03:44Dans une vidéo d'une trentaine de minutes,
03:47ce youtubeur surnommé Lucky Lux
03:48suit des dealers du masque de maing à Nîmes.
03:51Comme il l'avait déjà fait dans d'autres villes françaises,
03:53le vidéaste allemand fait découvrir à sa communauté de fans
03:56l'organisation d'un trafic de drogue dans ce quartier nîmois.
04:00De la position et du rôle de chaque guetteur,
04:03en passant par la construction des barrages en bas des immeubles
04:06et à bord d'une voiture de luxe,
04:09Lucky Lux met en scène la vie qui s'organise autour d'un point de deal.
04:13Des images qui suscitent de vives réactions de la part des syndicats de police.
04:17Cela me donne la nausée.
04:18C'est inacceptable.
04:19Il est bon de légiférer si les textes ne le permettent pas aujourd'hui
04:22car il s'agit véritablement d'une apologie,
04:24de la délinquance et de la criminalité organisée.
04:27Lucky Lux ne s'arrête pas au stade d'observation.
04:29Le youtubeur se permet même de chevaucher une motocross,
04:33de saluer le travail des dealers pour la plupart mineurs,
04:37de montrer les règles et les avantages pour les consommateurs de stupéfiants,
04:40mais surtout de banaliser l'utilisation des armes.
04:43Il a tiré avec son arme directe dans le mur.
04:46Mais t'inquiète, il sait très bien que les étages du bas sont vides.
04:48Face à ces démonstrations de force des trafiquants de drogue sur les réseaux sociaux,
04:53le syndicat Alliance Police Nationale alerte les services de l'Etat.
04:56Monsieur le ministre intérieur et le directeur général de la police
04:59sont présents également en principe ce vendredi à Nîmes,
05:03donc nous souhaitons évidemment les sensibiliser à ce sujet.
05:05Si pour le moment l'accès à cette vidéo est réglementé par Youtube,
05:09celle réalisée dans un quartier de Montpellier cumule déjà plus de 300 000 vues.
05:14Forcément, écoutez la réaction de Laurent Nunes, préfet de police de Paris,
05:17qui était ce matin sur CNews avec Sonia Mabrouk.
05:19Non, il y a une montée en puissance en France de la criminalité organisée,
05:23c'est indéniable.
05:24On a une action qui est très déterminée dans la lutte contre les trafiquants de stupéfiants,
05:30très déterminée avec des résultats, des saisies importantes,
05:32des interpellations importantes, une augmentation des mis en cause.
05:35Mais on voit que leur niveau de violence parallèlement augmente.
05:38Alors il y a une criminalité entre eux qui est très élevée.
05:40Il y a énormément de séquestrations, d'enlèvements, de règlements de comptes entre malfaiteurs,
05:47comme on dit, entre eux, pour des logiques d'occupation de territoire,
05:50d'occupation de terrain et autres.
05:51Et puis, il y a aussi des actes d'intimidation qui sont menés aussi à la périphérie.
05:56C'est important, ça, à bas bruit des menaces, des intimidations, de corruption.
05:59C'est tout le danger du développement du trafic de stupéfiants,
06:03puisqu'autour du trafic de stupéfiants se développent des formes de criminalité très variées,
06:07des vols violents, des séquestrations, j'en parlais à l'instant,
06:10des vols violents pour rembourser des dettes, des séquestrations de membres du réseau
06:14parce qu'ils ont une dette, ou ils ont perdu de la drogue, ils doivent de l'argent.
06:18Donc on voit bien que la criminalité augmente autour du trafic de stupéfiants.
06:23Et puis, la crainte, évidemment, et c'est pour ça que des dispositions ont été mises en place,
06:27c'est pour ça qu'une loi a été votée pour mieux lutter contre le trafic.
06:30On voit bien que là, le risque, c'est que ces narcotrafiquants, ces réseaux,
06:35se retournent contre les institutions.
06:37Voilà, on en est là, Christine Kelly.
06:38On en est à craindre que ça se retourne contre les institutions.
06:41Que ça se retourne contre les institutions.
06:43Et vous savez à quoi je pense ?
06:44Je pense à Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux,
06:47qui avait repris les magistrats,
06:49qui en audition avaient dit qu'on allait vers une mexicanisation.
06:52À Marseille.
06:53À Marseille.
06:53Qui avaient dit à quel point le trafic de drogue était devenu horrible et ingérable.
06:59Des procureurs, des magistrats qui s'étaient exprimés.
07:03Et lorsque le garde des Sceaux vient reprendre les magistrats,
07:06voilà la situation dans laquelle on est.
07:08Au lieu d'ouvrir les yeux, au lieu de légiférer, au lieu de condamner,
07:11au lieu de condamner justement ce qui se passe sur le terrain,
07:14on avait un garde des Sceaux qui a quelque part laissé faire.
07:17Non mais c'est pire que ça.
07:18Il y a dix ans, les renseignements intérieurs et extérieurs de la France,
07:23la DGSE et la DGSI, ont fait des rapports très précis
07:26sur l'évolution du narcotrafic en France.
07:29En disant, attention, la France va devenir une plaque tournante
07:33des narcotrafiquants, comme l'était il y a dix ans,
07:37déjà la Belgique et les Pays-Bas.
07:40Et bien c'est exactement ce qui s'est passé.
07:42Et ces rapports ont été classés verticalement.
07:44Valérie Barney.
07:44Une honte.
07:45J'ai envie de vous dire aussi, j'ai envie de vous dire,
07:47et avec beaucoup de pragmatisme,
07:49que s'il y a des trafiquants,
07:51si les trafiquants sont là, c'est qu'il y a des consommateurs.
07:53Et on a un problème de santé publique aussi,
07:55en France, c'est une réalité.
07:57Après, évidemment qu'on peut aussi parler,
07:59parce que c'est une réalité, on la voit, nous on la vit.
08:01Moi j'habite dans un quartier populaire,
08:03et je peux le vivre aussi chaque jour.
08:05Mais il y a plein d'autres choses dans les quartiers populaires
08:07qui sont très positives.
08:08Et ça, il faut le dire aussi.
08:09Vous voyez, moi toujours, ok, c'est vrai,
08:12il faut pointer du toit cette insécurité
08:14que les habitants des quartiers populaires vivent.
08:16Mais il faut aussi pointer du doigt aussi
08:18cette solidarité, l'entraide,
08:20l'accompagnement aussi des plus grands auprès des plus petits.
08:23Il faut aussi, je pense,
08:25le pointer aussi du doigt, c'est important.
08:26J'entends bien ce que vous dites,
08:28et c'est très important,
08:29parce qu'il y a beaucoup, moi qui m'occupe des familles monoportales,
08:30depuis 15 ans,
08:32il y en a beaucoup effectivement qui sont
08:33dans la solidarité, dans l'entraide.
08:36Mais il y en a beaucoup qui souffrent justement de cette drogue.
08:38Bien sûr.
08:38Qui ne peuvent pas avoir...
08:39Qui veulent partir.
08:40Qui veulent changer de logement.
08:42Et c'est ça aussi le cri de ces personnes
08:44qui sont dans les quartiers populaires.
08:46« Sauvez-nous ! »
08:47Parce que nous, on est là,
08:48on est dans la solidarité,
08:49on est dans l'entraide,
08:50on est dans la construction.
08:51Et pour autant, ma fille, elle a 14 ans,
08:54j'ai peur à chaque fois qu'elle rentre,
08:55elle ne peut pas rentrer,
08:56parce qu'on est dans un bâtiment
08:58qui est tenu par des dealers.
08:59Et ça, j'entends ça, moi aussi.
09:00Je suis assez d'accord avec vous.
09:01Le cri de ces quartiers populaires.
09:02Je suis assez d'accord avec vous.
09:03Mais je voulais juste mettre en avant
09:04qu'il n'y avait pas que ça dans les quartiers populaires.
09:06C'est sûr.
09:06C'est tout ce que je voulais mettre en avant.
09:07Les gens qui vivent dans ces quartiers,
09:09enfin, voilà, ce que dit Christine est vrai.
09:11Vous vous souvenez de Sokaïna ?
09:12Je crois que c'était son nom à Marseille.
09:14Une étudiante de 21 ans,
09:15quartier à l'heure de Marseille,
09:16qui a été tuée,
09:17elle révisait ses cours.
09:19Donc, effectivement,
09:20et puis, les policiers qui interviennent
09:21dans ces quartiers,
09:22parce que là, j'espère que les collègues
09:23de la France Insoumise,
09:24ils voient ces images,
09:25enfin, un équipage de là-bas
09:27qui doit intervenir.
09:28Vous voyez dans quel état
09:30se trouve le pays
09:32et le quartier dans lequel
09:32ils doivent intervenir.
09:33C'est pour ça qu'il y a...
09:34Je finirai juste...
09:35Parce qu'on a parlé
09:36de l'outil législatif
09:38avec cette loi qui va pas assez loin,
09:39mais quand même dans le bon sens
09:40pour lutter contre les narcotrafiquants.
09:42Mais les policiers
09:43qui interviennent sur le terrain,
09:45nous, on est par exemple
09:46pour la présomption
09:46de légitime défense.
09:48Parce que quand ils se retrouvent
09:49face à des kalachnikovs,
09:51à des grenades découpillées,
09:53ben, pardon,
09:53mais il faut quand même
09:54leur donner à eux aussi
09:55des moyens
09:56et des outils législatifs
09:57de même que les polices
09:58couverts quand ils interviennent.
10:00De même que les polices municipales
10:01doivent être systématiquement armées.
10:03C'est clair.
10:04Ça, c'est clair.
10:04Juste parce que j'ai une info
10:06à vous donner après.
10:07Allez-y.
10:08Pour réagir,
10:09il n'y a pas que les cités,
10:10malheureusement,
10:10qui sont touchées maintenant.
10:11C'est tout le territoire national.
10:12Moi, je suis en zone rural.
10:13Tous les policiers le disent.
10:14Donc, OK pour dire
10:16ce qui se passe dans les cités,
10:17mais c'est tout le territoire national
10:19qui est touché.
10:20Allez, on change totalement de sujet.
10:21Je voudrais vous donner
10:22une information qui nous parvient
10:23à l'instant.
10:23Elle concerne Nicolas Sarkozy
10:24et le bracelet électronique
10:26de l'ancien président Nicolas Sarkozy
10:28qui avait été posé
10:28le 7 février dernier
10:30a été retiré.
10:31C'est ce qu'annonce
10:31à l'instant le parquet de Paris.
10:33Nicolas Sarkozy a en effet
10:35été admis au régime
10:36de la libération conditionnelle.
10:38Il s'est vu retirer
10:39son bracelet électronique
10:40qu'il portait
10:41depuis le 7 février.
10:43C'est le parquet de Paris
10:45qui donne cette information.
10:47Je vous rappelle
10:47que l'ancien président
10:48de la République
10:49a été définitivement condamné
10:50en décembre
10:51à un an d'emprisonnement ferme
10:52sous bracelet
10:53dans l'affaire des écoutes
10:54et étant âgé de 70 ans,
10:57il a donc pu demander
10:58une libération conditionnelle
10:59avant la moitié de sa peine,
11:01ce qui a mené
11:02au retrait
11:03de son bracelet
11:04après un peu plus
11:05de trois mois.
11:07Philippe Ballard,
11:07première réaction ?
11:08Oui, mais rapide,
11:09je pense que c'est une bonne chose.
11:10C'est un ancien président
11:12de la République.
11:13On va pas refaire
11:13le procès.
11:15Dans un autre procès,
11:17les réquisitions
11:18ont été extrêmement lourdes.
11:20On a l'impression
11:20que parfois,
11:21je dis bien parfois
11:22parce qu'on ne met pas
11:23tous les magistrats
11:23dans le même panier,
11:24on la met un peu plus lourde
11:25quand il s'agit
11:26de personnalités
11:26qui viennent
11:27de certains horizons politiques.
11:29Est-ce que c'était une honte
11:30d'avoir un président
11:31de la République
11:31avec un bracelet électronique,
11:33une honte pour la France ?
11:34Oui, on parlait
11:35de l'image de la France
11:35en Europe et dans le monde
11:37tout à l'heure,
11:37en montrant ces images
11:38de cités,
11:39d'avoir un président
11:40de la République
11:40avec un bracelet
11:42autour de la Chouille.
11:44Je pense que pour la France
11:45c'est injusticiable.
11:47C'est injusticiable.
11:48Excusez-moi,
11:48il n'a pas d'immunité
11:50de quoi que ce soit.
11:51À un moment donné,
11:52la réalité,
11:53c'est aussi respecté.
11:55Encore une fois,
11:55depuis, on parlait de loi.
11:56À part que les bracelets électroniques,
11:57il vaut peut-être mieux
11:57les utiliser pour les dealers
11:58que contre Nicolas Sarkozy.
12:01S'il est mis en cause
12:01dans des affaires,
12:02il y a des éléments
12:04pour le mettre en cause.
12:05C'était quoi l'intérêt
12:06de lui mettre
12:06un bracelet électronique,
12:07honnêtement ?
12:07On avait peur de quoi ?
12:10On avait peur de quoi ?
12:11On avait peur qu'il s'enfuit ?
12:12Ça lui permettait
12:13de ne pas aller en prison.
12:14Là, c'est ça.
12:14Non, mais d'accord.
12:15C'est parce que grâce
12:17aux bracelets électroniques,
12:18il va pas en prison.
12:19C'était soit la prison,
12:20l'enfermement,
12:21ou soit le bracelet électronique.
12:21La prison, quoi.
12:22Enfin, un ancien président
12:23de la République en prison.
12:24Il est mis en cause.
12:25Jérôme Dumus.
12:26Jérôme Dumus.
12:27Sur Nicolas Sarkozy,
12:28moi, je veux bien
12:28qu'on respecte la justice,
12:30les peines prononcées,
12:31etc.
12:32Mais enfin,
12:33il y a un acharnement
12:34sur l'homme.
12:34Total.
12:35Mais bien sûr,
12:35c'est une honte.
12:36C'est hallucinant.
12:37Il y a un acharnement
12:38sur sa personne.
12:39Et d'ailleurs,
12:40ça n'est pas nouveau
12:41puisque dès qu'il est rentré
12:43en politique,
12:44il a commencé à être cerné.
12:45Ensuite,
12:46il y a eu ses affaires
12:46quand il est devenu président.
12:48Et depuis,
12:49ça ne cesse de progresser.
12:51On met que les délinquants
12:52qui sont issus
12:52des quartiers populaires.
12:54Mais moi,
12:55non, c'est pas ça.
12:56J'ai un processus.
12:58Valérie Bernier,
12:58attendez.
12:59Valérie Bernier,
13:00moi, j'ai le sentiment
13:00que la prison,
13:01c'est fait pour protéger
13:02la société de quelqu'un
13:03qui peut être dangereux
13:04pour la société.
13:04Excusez-moi,
13:06Nicolas Sarkozy,
13:06il n'est pas dangereux
13:07pour la société.
13:08OK, il a peut-être
13:08commis un délit,
13:09la justice en a décidé ainsi.
13:10Mais je pense qu'il ne présente
13:11pas un risque pour la société.
13:13Moi, je pense qu'un dealer,
13:14par exemple,
13:15il représente un risque
13:16pour la société.
13:17Enfermer Nicolas Sarkozy,
13:18ça sert à quoi ?
13:18Ça protège de quoi ?
13:19Ça protège de rien.
13:21Le bracelet électronique,
13:22ça protège de quoi ?
13:23Ça protège de rien du tout.
13:25La prison,
13:26quand on condamne
13:26quelqu'un à la prison,
13:27c'est parce qu'on veut
13:27le retirer de la société,
13:29pour moi,
13:30parce qu'il présente
13:30un risque pour cette société.
13:33Excusez-moi,
13:34Christine Kelly
13:34qui ne s'est pas exprimée
13:35sur cette information
13:36de dernière minute,
13:36donc vous voyez à l'écran
13:37le bracelet de Nicolas Sarkozy
13:39qui lui a été retiré.
13:40On a commencé
13:40avec un petit jeune
13:41qui veut se marier,
13:43qui n'est pas sous OQTF,
13:45il travaille au noir,
13:46il ne respecte
13:48aucune loi de la société,
13:49il est en liberté
13:49et on est à deux doigts
13:50de l'apologie
13:51de ce jeune homme.
13:53Et là,
13:53on termine avec
13:54un président de la République
13:55et cet acharnement
13:56pour le mettre en prison.
13:58Parce qu'au-delà
13:59même du bracelet électronique,
14:00il y a un acharnement
14:00pour le mettre en prison.
14:02Lorsqu'on voit l'audition
14:03qui a eu lieu hier
14:04avec François Bayrou,
14:05c'est toujours
14:06le même système,
14:07c'est-à-dire viser
14:08un chef d'État,
14:09viser un Premier ministre,
14:11viser qu'il y ait
14:12une personnalité publique,
14:14mentir à son sujet,
14:15je mets entre guillemets
14:16sur le dossier
14:17de Nicolas Sarkozy,
14:18je ne suis pas
14:18dans le dossier,
14:19mais je parle de par exemple
14:20François Bayrou,
14:21une sorte de mécanisme
14:22systématique,
14:23dénonciation,
14:24je l'ai vécu
14:25lorsque j'étais au CSA,
14:26on m'emmène
14:26un article de Mediapart
14:28et on instruit un dossier
14:29juste sur un article
14:29de Mediapart.
14:30Donc on prend
14:31un article de Mediapart,
14:32on va condamner quelqu'un
14:33parce que cette personnalité
14:34est une personnalité publique
14:36et on veut la faire tomber.
14:37Voilà le système aujourd'hui.
14:39Excusez-moi,
14:39il n'y a pas si vain.
14:40On va laisser la justice décider.
14:42On va laisser la justice décider
14:43si vous voulez bien.
14:45Laissons la justice décider.
14:47Ne jouons pas les juges
14:49sur ce plateau,
14:49ce n'est pas notre rôle.
14:51Il y a une utilisation.
14:53Un homme entend être au courant
14:54de ses vies sexuelles
14:55et mettre ses vies sexuelles
14:56dans l'école.
14:56Il y a d'autres dossiers
14:59à tricher en France.
14:59C'est de voir les députés LFI
15:00qui font la promo
15:01de ce qui s'est passé hier
15:02sur leurs réseaux sociaux
15:03en disant
15:03venez écouter,
15:04en gros on va se faire Bayrou.
15:06Excusez-moi.
15:07On va se faire Bayrou.
15:07On va se faire Bayrou.
15:09C'est ça la réalité.
15:10Je vous dis en toute honnêteté,
15:12LFI,
15:12et moi vous connaissez
15:13ma position,
15:14c'est un parti politique
15:15qui instrumentalise
15:16tous les sujets
15:17et moi c'est ça,
15:17ça me dérange.
15:19Au détriment des français,
15:20on vous rappelle la formation.
15:21On a appris il y a quelques...
15:22S'il vous plaît,
15:23on vous rappelle la formation,
15:24c'est Nicolas Sarkozy,
15:25bracelet électronique retiré
15:26et franchement,
15:27c'est une bonne chose.
15:28Dans un instant,
15:28Sonia Babrouk
15:29et on se retrouve demain en direct
15:30à partir de 10h35 à demain
15:31et d'ici là,
15:32soyez prudents.