Le Premier ministre a été auditionné sur l'affaire Bétharram par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, contre laquelle il a multiplié les attaques, "mettant en doute ceux qui rédigent" les comptes-rendus "et ceux qui contrôlent" l'action du gouvernement.
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00:00Cette commission n'a fait que retarder la prise en charge des victimes et de la douleur psychologique que chacun vit depuis des années, des décennies,
00:09et encore plus depuis qu'Alain Esquerre, le porte-parole, a sonné l'alerte en octobre 2023.
00:18Donc maintenant, on pense à l'après. On espère que les annonces qui ont été faites hier par le Premier ministre vont être suivies des faits
00:24et qu'enfin, il va y avoir une vraie prise en charge des victimes.
00:29– Vous ne regrettez pas que cette audition, dont on attendait beaucoup, notamment pour savoir ce que François Bayrou savait précisément de cette affaire,
00:37pour savoir s'il était intervenu auprès de la justice, vous ne regrettez pas que ça ait tourné un affrontement politique avec Paul Vannier ?
00:46– Écoutez, c'était très électrique, c'était pas très agréable à suivre au début, et puis ça a été très long, ça a duré 5h30.
00:54– Je ne regrette rien, je n'ai pas à regretter, au contraire, on avait plus peur que ce soit catastrophique et de mon point de vue,
01:01et je parle bien encore en mon nom, de mon point de vue, et ce n'est pas partagé par 100% de mes camarades,
01:07de mon point de vue, c'était quand même positif, et je vous dis encore une fois, on pense à l'après et à ce qui va être concrétisé pour les victimes.
01:13– Justement, François Bayrou, il a dit hier qu'il souhaitait créer une autorité indépendante avec deux groupes autour de lui,
01:18un conseil scientifique et un conseil de victimes, il faut des victimes pour mieux écouter les victimes, dit François Bayrou,
01:24ça va dans le bon sens pour vous ?
01:25– Oui, tout à fait, c'est ce que nous portons depuis des mois déjà, nous disons que les victimes parlent aux victimes,
01:34donc on le voit bien, la parole qui se libère, et encore on n'en est qu'au tout début, c'est parce qu'on a cette capacité à écouter avec bienveillance
01:43et à recevoir le témoignage des victimes, et tout ce qui peut se passer depuis quelques jours autour des tensions,
01:49ne font que refermer cette parole et ces dommages, nous souhaitons que la parole soit protégée, et nous souhaitons que toutes les victimes parlent.
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