Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:0120h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros 2.
00:04Elisabeth Lévy, Jules Torres, Paul Melun qu'on retrouve dimanche soir et Sébastien Aligné.
00:09Bonsoir à tous les quatre, à venir vous retrouver.
00:11Le point sur l'information c'est avec Adrien Spiteri.
00:14Cher Adrien, rebonsoir.
00:15Bonsoir Ayotte, bonsoir à tous.
00:16Emmanuel Macron est attendu à Mayotte.
00:18Demain, objectif pour le chef de l'État, accélérer la reconstruction de l'archipel dévasté par le cyclone Chido.
00:24Il présidera demain un conseil des ministres en visioconférence.
00:28Un projet de loi sera présenté.
00:30Il comprend un volet de lutte notamment contre l'immigration clandestine depuis les Comores.
00:35François Bayrou de son côté va engager une consultation sur la proportionnelle à partir du 28 avril.
00:41Cela sera avec tous les partis et les groupes parlementaires.
00:44Proportionnelle qu'il souhaite voir adoptée pour l'élection des députés.
00:48L'information a été confirmée par le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola.
00:53Et puis Benyamin Netanyahou veut poursuivre la guerre à Gaza.
00:56Il l'a déclarée lors d'une intervention télévisée.
00:59Le premier ministre israélien se dit convaincu de pouvoir ramener les otages sans céder au diktat du Hamas.
01:06Il s'agit de sa première réaction officielle depuis le rejet par le mouvement terroriste d'une proposition de trêve à Gaza.
01:12Merci cher Adrien Spiteri.
01:16On va commencer évidemment par Pâques qui est la fête la plus importante pour la communauté chrétienne et catholique bien évidemment.
01:25Et avec une image extrêmement forte puisque le pape François s'est offert à la mi-journée.
01:30On va voir les images d'un bain de foule, place Saint-Pierre, où il y avait des milliers de fidèles réunis pour ses bélébrés Pâques.
01:38Un mois à peine après sa sortie d'hôpital, où il a, on le rappelle, frôlé la mort avec une double pneumonie.
01:44Le pape a 88 ans aujourd'hui.
01:47Il a parcouru pendant une quinzaine de minutes les allées de la place à bord de sa papo mobile.
01:51Il a pu bénir des enfants.
01:55Et puis juste, ça s'est passé juste après être apparu, et là on va découvrir les images, et c'est une séquence,
02:00en fauteuil roulant, sans canule nasale avec oxygène, au balcon de la basilique Saint-Pierre,
02:06pour ordonner sa traditionnelle bénédiction, Urbi, et Orbi, à la ville et au monde.
02:11Et on a l'impression de vivre dans un autre temps à ce moment-là.
02:14C'est des images évidemment très apaisantes.
02:17Écoutons.
02:21C'est des images évidemment très apaisantes.
02:51Cari fratelli et sorelle, buona pascua.
03:18Et on a à l'image évidemment un homme qui a frôlé, je le disais, à la mort il y a quelques semaines de cela.
03:25Mais cette basilique Saint-Pierre pleine, cette place pardonnez-moi,
03:29Saint-Pierre pleine a craqué avec des dizaines de milliers de fidèles.
03:33Et cette image rejoint peut-être aussi le sondage, et c'est pour ça que je voulais vous le montrer,
03:38ce sondage CSA pour CNews, qui confirme, ou en tout cas, qui épouse cette thèse, que partagent les Français.
03:46La France est un pays de culture et de tradition catholique.
03:5177% des Français répondent oui.
03:5423% ne sont pas d'accord.
03:55C'est transpartisans de gauche comme à droite.
03:58Tous les partis considèrent que la France est un pays de culture et de tradition catholique.
04:03Et je pense à tous ces déconstructeurs, ceux qui se mobilisent même à travers des actions en justice
04:11pour enlever les crèches dans les mairies, pour déboulonner les statuts.
04:15Et bien la réponse, elle est peut-être aussi un peu ici, Paul Melun.
04:18Vu que ça fait longtemps que vous êtes venu un dimanche soir, c'est à vous que vous aurez la primeur.
04:23Vous êtes adorable.
04:23Non, non, mais je trouve, si vous voulez, qu'il y a, de toute façon, derrière cette question,
04:27la France est un pays de culture et de tradition catholique,
04:29une réalité historique qui ne me paraît pas sujette à débat.
04:33Il y a beaucoup de choses qui sont de l'ordre du désaccord.
04:35Là, ça me semble être de l'ordre de la réalité historique.
04:382000 ans d'histoire nous le prouvent.
04:39Ce n'est pas parce que nous sommes un pays de culture et de tradition catholique,
04:42depuis le baptême de Clovis, que pour autant il n'y a pas eu la Révolution française,
04:45qu'il n'y a pas eu les grands idéaux, qu'il n'y a pas eu la laïcité en 1905.
04:48Mais tout cela, si vous voulez, est une superposition culturelle contemporaine
04:53qui ne va en rien défaire ce qu'est la culture et la tradition de la France,
04:57à savoir une culture catholique.
04:59Il suffit de voir dans nos 36 000 communes les églises,
05:01de voir les calvaires au coin des routes,
05:03de voir les cimetières, la façon dont les stèles ont été bâties.
05:06Évidemment, la France est un pays de culture et de tradition catholique.
05:09Ça me paraît...
05:09Mais ce n'est pas si évident, puisqu'il y a un quart des gens qui vivent que nous.
05:14Soit on regarde le trois-quarts plein, soit on regarde le quart vide.
05:17Et souvent le quart vide, le verre au quart vide,
05:20est beaucoup plus bruyant que le verre au trois-quarts plein.
05:23Évidemment, d'ailleurs, je pique la formule à mon voisin qui me l'a dit tout à l'heure,
05:27il m'a dit que ça devrait être 100% parce que c'est de l'ordre de...
05:29Je lui disais, c'est bizarre, on fait un sondage pour constater une évidence.
05:34Parce que là, on ne me dit pas que la France est un pays catholique,
05:36ce qui serait évidemment aujourd'hui contestable.
05:39Mais est-ce que je peux juste dire un mot sur l'apparition du pape ?
05:41Oui, parce que n'étant pas moi-même catholique,
05:45je suis, je dois dire, assez frappée par ce qu'est la spécificité.
05:48D'ailleurs, cette année, il y a aussi la Pâque orthodoxe
05:50qui tombe en même temps par la spécificité chrétienne,
05:53qui est celle de l'incarnation.
05:54Et je suis assez fascinée par le pouvoir de l'apparition d'un homme,
05:59y compris, je le constate autour de moi,
06:02chez des gens qui ne partagent absolument pas
06:04ces positions théologiques ou idéologiques.
06:08Donc, je trouve qu'il y a quelque chose dans ce spectacle.
06:11Vous avez dit apaisant.
06:12Je ne sais pas si c'est apaisant, mais c'est fascinant.
06:14C'est vrai, il y a un côté fascinant.
06:15C'est ça, en fait.
06:16Les 77 sont la majorité silencieuse.
06:19Ce sont ces quasi 20 000 personnes
06:20qui sont baptisées à l'occasion de Pâques,
06:22ce qui est un nouveau record ces dernières années,
06:24dont plus de 10 000 adultes,
06:25ce qui n'avait jamais vu ces dernières années.
06:27Et sur le terrain, en tout cas, ça se ressent dans les églises.
06:29On ressent une effervescence qu'on n'avait pas connue ces dernières années.
06:33Et les quelques pourcents qui restent,
06:35ce sont la minorité bruyante,
06:37ce sont ces Antoine Léaumant, par exemple,
06:39qui proposent ou qui estiment
06:41qu'on pourrait enlever des jours fériés chrétiens du calendrier.
06:45Ou alors, c'est le monde qui considère que les catéchumènes,
06:48cette jeunesse catholique, est en quête de radicalité.
06:51Je ne sais pas si vous avez vu cet article hallucinant.
06:53Par effet de mimétisme avec l'islam.
06:57Donc, en fait, c'est l'essentialisation des deux religions.
07:02Donc, heureusement que c'est le monde.
07:05Donc, le monde peut tout se permettre, en fait.
07:07Vous écrivez ce genre de raccourci,
07:08il n'y a pas de problème avec le monde.
07:10On ne va pas vous attaquer.
07:11En revanche, si vous avez un autre média
07:12qui vous explique, parle d'une radicalité
07:16par mimétisme avec l'islam,
07:18cet autre média est tout de suite taxé d'islamophobie.
07:21Il y a l'ARCOM qui est saisi.
07:23Il y a tous les députés LFI qui sont en train de faire des tweets.
07:26Mais le monde a tous les droits.
07:27C'est quoi la radicalité catholique ?
07:29Justement, mais je ne sais pas.
07:31C'est faire le bien le plus radicalement possible.
07:33Il faut passer radicalité dans le titre du monde.
07:36Jules Torres.
07:37Je pense que cette fête de Pâques,
07:39et particulièrement ce dimanche,
07:40fait du bien à tout le monde.
07:42Et ce sondage traduit une réalité,
07:45ce qui, chez les Français, est évidente.
07:47C'est ce désir de commun,
07:50ce désir de partage.
07:51Parfois, ce désir d'héritage aussi,
07:54au moment où, vous l'avez dit,
07:55il y a de plus en plus de déconstructeurs.
07:56Et à ce titre-là,
07:58les images qui nous viennent d'Italie,
08:00elles font aussi du bien.
08:02On voit un pape qui est en difficulté,
08:04un pape qui est, encore une fois, souffrant.
08:06On le voit bien.
08:07Il n'est pas dans la forme de sa vie.
08:08Il n'est pas dans sa fringante jeunesse.
08:09Mais il voit des milliers de personnes
08:12qui lui veulent du bien,
08:14qui lui apportent toute leur énergie.
08:17Et moi, j'avais des connaissances
08:18qui étaient sur la place Saint-Pierre
08:20et qui ne s'attendaient pas du tout
08:21à voir le pape,
08:23puisqu'en effet,
08:23c'était un bain de foule surprise,
08:26et qui étaient très heureux.
08:27Ce qui m'intéresse,
08:29c'est que,
08:30et le fil se poursuit,
08:32on a vu l'image à Rome,
08:34qui est donc la culture, la tradition,
08:36et là, c'est vraiment ancré en Italie.
08:38Les Français considèrent que la France
08:41est de tradition et de culture chrétienne.
08:43La question s'était posée,
08:44souvenez-vous,
08:45à un moment,
08:46d'inscrire dans la Constitution
08:47les racines chrétiennes de la France.
08:50Et alors, dans la Constitution européenne.
08:51Mais non, mais la France aussi,
08:52en 2022,
08:53il y a des candidats
08:53qui voulaient inscrire
08:54dans la Constitution
08:56les racines chrétiennes de la France.
08:58Et dans la Constitution européenne,
08:59là aussi, vous avez raison,
09:01il devait être inscrit
09:01les racines chrétiennes de l'Europe.
09:04Mais imaginez le chemin parcouru,
09:06puisqu'aujourd'hui,
09:07on apprend quoi ?
09:08On apprend par la voix
09:09de Fabrice Leggeri,
09:10qui est l'eurodéputé du RN,
09:12que dans le cadre du grand plan
09:15contre le racisme
09:16qui va être mis en place
09:17entre 2026 et 2030,
09:20pas un mot,
09:21selon M. Leggeri,
09:22sur le racisme anti-chrétien
09:24et les actes anti-chrétiens,
09:25pardonnez-moi,
09:26et le racisme anti-blanc.
09:27Nous séparons les deux choses,
09:29mais rien que les actes anti-chrétiens.
09:32En France, dit-il,
09:33770 actes anti-chrétiens
09:35ont été recensés en 2024.
09:37Il les compare avec
09:38les actes anti-musulmans en 173.
09:40Ces agressions incluent profanation,
09:42incendie criminel,
09:43menaces et violences.
09:44Pourtant,
09:45aucune mesure n'est prévue
09:46par les chrétiens
09:47dans le plan européen.
09:49Vous imaginez l'évolution idéologique
09:52de cette Europe
09:53qui ne pense même plus
09:54aux actes anti-chrétiens.
09:54Vous savez que,
09:56si vous écoutez une radio
09:57de service public
09:58que notre ami Gilles William adore,
10:01vous verrez que les humains,
10:02la seule religion,
10:03la seule communauté
10:04dont les humoristes
10:05peuvent se moquer,
10:07mais alors,
10:07comme ils veulent,
10:08ce sont toujours les catholiques.
10:11Mais en plus,
10:12il y a quelque chose,
10:13très souvent,
10:14dans les actes anti-chrétiens,
10:15il y a une dimension.
10:16Alors,
10:16il y en a qui sont,
10:17franchement,
10:18des actes de gens
10:19complètement perdus,
10:20nihilistes,
10:22tout ce que vous voulez,
10:23mais il y a une dimension
10:24très fortement anti-française.
10:26Pourquoi ?
10:26Précisément,
10:27à cause de ce qu'on a dit précédemment,
10:29c'est que,
10:30je voulais juste rappeler ça
10:31d'ailleurs aussi aux catholiques,
10:33c'est que,
10:33le catholicisme,
10:35ce n'est pas une religion
10:36ou une communauté
10:36parmi d'autres en France.
10:38C'est précisément le substrat
10:40ou le principal substrat,
10:41ce n'est pas le seul,
10:42mais le principal substrat
10:44culturel de notre pays.
10:45Et donc,
10:46je veux dire,
10:47ce n'est pas une communauté
10:48qui doit réagir en communauté.
10:51Les médias,
10:52ça y est,
10:52on en a parlé avec Le Monde,
10:53vous avez parlé du service public également,
10:55mais mettons de côté,
10:56on a parlé des médias,
10:57on a parlé de la population,
10:59là,
10:59on parle des institutions.
11:00C'est-à-dire que,
11:01si même nos institutions,
11:03ils ne jurent que par l'Europe,
11:04ils ne promettent que par l'Europe
11:06en disant que c'est l'Europe
11:07qui va nous sauver,
11:08l'Europe est incapable,
11:09dans ce grand plan,
11:11dans ce grand plan,
11:12est incapable d'avoir un mot
11:13sur les actes anti-chrétiens.
11:14C'est parce que,
11:15mon cher Elliot,
11:15il y a une continuité
11:17entre le monde intellectuel
11:18et médiatique
11:19et les institutions
11:20et le politique.
11:21C'est-à-dire que
11:21la stratégie d'invisibilisation,
11:24pour parler comme des woke,
11:25des actes anti-chrétiens
11:26ou de l'antiracisme,
11:28du racisme anti-blanc,
11:29pardon,
11:29est une stratégie
11:30qui vient plutôt
11:32d'une partie de la gauche
11:32qui considère
11:33que les chrétiens
11:34sont les dominants
11:35de tous les temps,
11:35que la chrétienté,
11:36la religion des dominants
11:37et que les blancs
11:38sont par essence des dominants
11:39et que tous les autres
11:40sont des dominés.
11:40Par conséquent,
11:41ils vous disent
11:42qu'il ne peut pas y avoir
11:42de racisme anti-blanc
11:43puisque le blanc
11:44est la figure du dominant
11:45par excellence.
11:46Donc,
11:46ils sont dans la négation.
11:47C'est-à-dire que si,
11:48moi,
11:48je me fais insulter
11:49de sale blanc dans la rue,
11:50ils vont dire
11:50non,
11:50vous n'êtes pas victime
11:51de racisme
11:51parce que par essence,
11:52vous êtes un dominant.
11:53Donc,
11:53évidemment,
11:54cette thèse
11:55ne tient pas la route.
11:56Pourtant,
11:56la plupart des sociologues
11:57un peu partout en France
11:58et ailleurs
11:59pensent comme cela.
12:00Mais,
12:01il va falloir que ça change
12:02parce que je crois
12:02que beaucoup de peuples européens
12:04savent que le racisme anti-blanc
12:05existe,
12:06savent que la christianophobie
12:07existe.
12:07En un mot julien.
12:09Ça suit une logique
12:10qui est assumée.
12:12Ça s'appelle
12:12le grand effacement.
12:13C'est qu'on nie
12:15l'évidence.
12:16On nie que
12:17la France,
12:18elle existe depuis
12:192000 ans,
12:19depuis 496
12:20et le baptême de Clovis.
12:21Et on pense
12:22finalement qu'elle est née
12:23en 1789
12:24ou en 1905.
12:25On nie
12:26qu'aujourd'hui,
12:27il y a 36 000
12:27ou quand vous arrivez
12:28dans ces villes,
12:29la première chose qu'on voit,
12:30ce n'est pas la mairie,
12:31c'est le clocher.
12:32Elle nie
12:33toutes ces évidences-là
12:34et a commencé
12:35également
12:36par les actes
12:36anti-chrétiens.
12:37Mais ce n'est pas
12:38que les institutions
12:39européennes.
12:39Je peux vous dire,
12:39il y a des élus français
12:40qui sont bien pires
12:42que cela.
12:42Il y a des élus français
12:43qui ne veulent pas
12:44souhaiter une bonne Pâque
12:46parce que le respect
12:47de la neutralité
12:48et de la laïcité.
12:49Donc,
12:49ce n'est pas seulement
12:50les institutions européennes.
12:51Mais ils font la fin
12:51du ramadan !
12:52Et quand on voit
12:53les institutions européennes
12:55pour revenir à elles
12:55qui nous montrent
12:57qu'il y a aujourd'hui
12:58un grand Coran européen
12:59pour nous expliquer
13:01que finalement
13:01le continent européen
13:03sera islamisé
13:04depuis 2000 ans,
13:04et bien non.
13:05C'est faux,
13:06mais ça participe
13:06à la même chose.
13:07C'est la légation
13:08de ce que nous sommes.
13:08Un dernier mot là-dessus.
13:10Dans la Commission européenne,
13:11il y a eu un rapport
13:11de la Cour des comptes
13:12européenne
13:12sorti la semaine dernière
13:13qui est affolant.
13:14On apprend qu'il y a
13:15des millions de subventions
13:16à des associations
13:18proches des frères musulmans.
13:19C'est affolant.
13:20J'ai noté des chiffres.
13:2114 millions d'euros par an
13:22pour le secours islamique.
13:24Vous avez 3 millions d'euros
13:25par an
13:26aux universités de Gaza.
13:27Moi, j'ai appris
13:28qu'il y avait des universités
13:29à Gaza.
13:29Évidemment,
13:29quand on se plonge
13:30un petit peu dans le dossier,
13:31elles sont financées
13:32et elles sont gérées
13:33par le Hamas.
13:34Donc, ce sont des dizaines
13:35de millions d'euros
13:35de la Commission européenne
13:36qui refusent de parler
13:38des actes antichrétiens
13:39qui, par contre,
13:40financent les frères musulmans
13:41qui est un mouvement islamique.
13:42Ce qui est quand même dingue,
13:44c'est qu'on est passé
13:45quand même en quelques années
13:46à penser à inscrire
13:48les racines chrétiennes
13:49dans la Constitution européenne
13:52à aujourd'hui,
13:53lorsqu'il y a un grand plan
13:54pour lutter contre
13:55les discriminations,
13:56pas un seul mot,
13:57pas une seule ligne
13:58sur les actes antichrétiens.
13:59Je voudrais citer
13:59Jacques Chirac.
14:02Jacques Chirac disait quand même,
14:03je vous rappelle
14:04que Jacques Chirac
14:04nous a dit cette merveille...
14:05Jacques Chirac qui est encensé,
14:06d'ailleurs aujourd'hui
14:07comme un des plus grands présidents
14:08qu'on ait jamais eus...
14:09C'est incroyable,
14:12mais bon,
14:12qui disait que l'islam
14:16était une religion
14:17aussi européenne
14:19que le christianisme.
14:20Peut-être qu'il disait
14:20que l'Europe est un continent
14:22aussi musulman que chrétien.
14:24Je ne sais pas comment il le disait.
14:24Si vous voulez citer Jacques Chirac,
14:25essayez de trouver
14:26la bonne formule.
14:27J'allais dire en gros
14:28que l'Europe est aussi
14:29musulman que chrétien.
14:30Il disait aussi
14:31tous les Français.
14:32On écoute M. Légeri
14:34s'il vous plaît.
14:34M. Légeri,
14:35le député,
14:36eurodéputé
14:37qui est donc alerté
14:38sur ce grand plan
14:39contre les discriminations
14:40sans qu'il y ait
14:41un mot sur les actes
14:42antichrétiens
14:43et il parle aussi
14:44du racisme anti-blanc
14:45qui n'est pas apporté.
14:47Le sujet,
14:48c'est qu'il y a
14:48une négation
14:50de la part
14:50de la Commission européenne.
14:52La négation
14:53que,
14:55par exemple,
14:55la christianophobie
14:57existe.
14:57C'est du deux poids,
14:58deux mesures.
14:59C'est de l'aveuglement
15:01de la part
15:03des auteurs.
15:04Par exemple,
15:05il est question
15:05de l'islamophobie
15:06mais il n'est pas question
15:07de la christianophobie.
15:08Or,
15:08aujourd'hui,
15:09les statistiques
15:10montrent que,
15:11par exemple,
15:12en une année,
15:13en 2024,
15:14en France,
15:15il y a eu
15:15770 actes
15:16anti-chrétiens
15:18et il y a eu
15:19173 actes
15:21islamophobes.
15:23Voilà pour la déclaration
15:24de Fabrice Légeri.
15:28On souhaite évidemment
15:28une joyeuse Pâques
15:29à tous nos téléspectateurs.
15:32Et ce qui est vrai,
15:34c'est qu'à travers
15:34certaines passions tristes
15:36de médias,
15:37des lieux responsables,
15:38la meilleure réponse,
15:39c'est les églises
15:39qui étaient pleines aujourd'hui,
15:41c'est cet esprit
15:42apaisant et apaisé,
15:43c'est ce nouveau souffle
15:45qui vient aujourd'hui
15:49et qui,
15:50effectivement,
15:51est le fruit
15:51d'un passé millénaire.
15:52Et que ça reste même
15:53une fête pour les non-croyants,
15:54les familles,
15:55etc.
15:56Mais regardez,
15:57juste un dernier exemple,
15:58c'est la mairie de Bocquer
15:59qui avait décidé
16:00de mettre une crèche
16:00dans sa mairie,
16:02qui a été attaquée
16:02par une association,
16:04une ligue,
16:04etc.
16:05Je crois que c'est 99%
16:07des habitants de Bocquer
16:08qui votaient
16:09pour maintenir la mairie.
16:11Vous croyez qu'il n'y a pas
16:1199% de chrétiens
16:13qui ont voté.
16:14C'était trans-partisant.
16:15Jacques Delon,
16:15c'était 97.
16:16C'était,
16:17bon,
16:17voilà,
16:18allez.
16:19Avançons.
16:20Il est celui,
16:21il est celui
16:21qui a enfanté politiquement,
16:23on peut le dire,
16:24Emmanuel Macron.
16:25L'un des...
16:26C'est quand même,
16:27attendez,
16:28il est celui,
16:29il est celui
16:29qui a pensé
16:30le cercle de la raison.
16:32Il est celui
16:33qui a considéré
16:34et pensé,
16:36réfléchi
16:36la mondialisation.
16:37Il y a beaucoup de pertes
16:38dans la maison du fils.
16:39Il est celui
16:40qui s'est trompé
16:41et il l'assume.
16:41Alors c'est intéressant
16:42parce que pour le coup,
16:43on parle souvent
16:44des politiques
16:44qui refusent de dire
16:45je me suis planté.
16:46Alain Minc
16:46a le mérite au moins
16:48de dire sur Emmanuel Macron
16:49je suis déçu,
16:50je me suis complètement planté.
16:51Il s'est planté
16:52sur beaucoup de choses.
16:53C'est pour ça
16:53que j'ai rappelé
16:54la mondialisation heureuse
16:55et le siècle
16:57de la...
16:58le cercle,
16:58pardon,
16:59de la raison.
17:00Bon,
17:00alors là,
17:01il vient d'envoyer
17:01le plus gros scud
17:02de ces derniers mois,
17:03pardonnez-moi l'expression,
17:04à Emmanuel Macron
17:06qu'il considère
17:07la dissolution pour lui,
17:08c'est l'un des actes politiques
17:09les plus bêtes,
17:10les plus bêtes
17:11de la décennie.
17:12Écoutez M. Minc.
17:14C'est pas un problème
17:15de déception.
17:16Je connaissais depuis longtemps,
17:18malgré mon affection pour lui,
17:19les faiblesses
17:20d'Emmanuel Macron.
17:21Je pense que la dissolution
17:24est quand même
17:24un des actes politiques
17:25les plus bêtes
17:26de ces dernières décennies.
17:28Je veux dire,
17:29il avait une...
17:29D'abord,
17:31il avait une majorité.
17:32S'il avait fait un accord...
17:34Donc tout votre jugement,
17:35c'est sur la dissolution.
17:36En fait,
17:36c'est vraiment le...
17:37S'il avait fait un accord
17:39avec la droite modérée
17:40en 2022,
17:42il pouvait les acheter
17:43pour un plat de lentilles.
17:44Le soir des européennes,
17:46il pouvait les acheter
17:46à nouveau
17:47en payant plus cher.
17:49Il dissout
17:50pour ne pas avoir
17:51à les acheter
17:52et il aboutit
17:53à donner matignon
17:55à quelqu'un
17:56issu des Républicains,
17:58qui est d'ailleurs
17:58quelqu'un que j'estime beaucoup,
17:59qui est Michel Barnier.
18:00Donc c'est quand même,
18:01quand vous réfléchissez
18:02en politique pure,
18:04c'est vraiment la machine
18:05à se botter le derrière.
18:06Un des actes politiques,
18:09non pas les plus bêtes
18:09de la décennie,
18:11parce que ça voudrait dire
18:12qu'il est resté dix ans,
18:13de ces dernières décennies.
18:15Je ne sais pas
18:16s'il met en comparaison
18:16avec la dissolution de 97.
18:18Je crois que la dissolution
18:19de 97 était beaucoup
18:20plus dramatique,
18:21premièrement.
18:22Et deuxièmement,
18:23de ceux qui étaient favorables
18:24à la dissolution,
18:26il y avait beaucoup de gens
18:27de tous bords,
18:28de droite,
18:28de gauche,
18:29qui appelaient même
18:29à la dissolution avant,
18:30disant qu'il faut redonner
18:31le pouvoir au peuple.
18:32Donc il faut être honnête.
18:32Moi je pense que redonner
18:34le pouvoir au peuple
18:34et solliciter le vote
18:36du peuple,
18:37c'est toujours une bonne chose.
18:38C'est vraiment
18:38le bon tempo.
18:39Et je pense qu'ils ont bien fait
18:41de convoquer cette dissolution.
18:42Oui,
18:42ce n'est pas parce que
18:43les Français ont voté
18:44pour trois blocs différents
18:46et qu'on n'arrive pas
18:47à avoir d'accord
18:47à l'Assemblée nationale
18:48que c'est de la faute
18:49de ceux qui ont demandé
18:50la dissolution.
18:50C'est un formidable avocat
18:51de l'Elysée.
18:53Vraiment,
18:54Paul Melun.
18:55Mais comment on peut dire
18:56au vu de l'état politique,
19:00du cataclysme,
19:01de la crise institutionnelle
19:02qu'on vit,
19:02que la dissolution
19:02a été une bonne chose ?
19:04Elle n'a pas été une bonne chose,
19:05elle a été faite au mauvais moment.
19:06Mais on ne va pas refaire
19:07l'histoire de la dissolution.
19:08On était sûr
19:08qu'Emmanuel Macron les perd.
19:09Deux secondes,
19:10on ne va pas refaire
19:10l'histoire de la dissolution,
19:11ce n'est pas ça qui est intéressant.
19:12Ce qui est intéressant,
19:13c'est que plus on avance
19:14vers 2027,
19:17plus on voit
19:18que c'est fidèle,
19:19c'est mentor,
19:20c'est proche,
19:21ils sont en train
19:22de le lâcher.
19:23Et en fait,
19:23il va se retrouver
19:24de plus en plus
19:25dans l'article
19:27du Libération.
19:29C'est hallucinant,
19:31on parle d'un homme
19:31qui est l'un des actes.
19:34Regardez la fin
19:34de Nicolas Sarkozy,
19:35la fin de Sous-Land,
19:36c'était tout parti.
19:37Le bris d'un homme politique,
19:38vous savez,
19:38quand on touche sur...
19:39Là, il parle
19:40d'une action bête,
19:42donc pas réfléchie,
19:43etc.
19:43Là, on touche
19:44c'est un homme déçu
19:45parce qu'Emmanuel Macron
19:46ne lui parle plus
19:47et que du coup,
19:48il acte son divorce
19:49alors que c'est l'homme
19:50le plus responsable.
19:52La dissolution
19:53d'Emmanuel Macron,
19:54il est en partie
19:55responsable de celle-ci.
19:56Bien sûr que oui,
19:57mais vous avez parlé
19:58de la mondialisation heureuse,
19:59mais il n'y a pas que ça.
20:00Qui a été le parent
20:01de l'européisme,
20:03de la post-démocratie,
20:04de la constitution européenne,
20:05du patriotisme européen,
20:07du vivre ensemble,
20:08de l'immigration,
20:09de travail,
20:10de l'immigration heureuse ?
20:11En fait,
20:12le bilan d'Emmanuel Macron,
20:13c'est aussi le bilan
20:14d'Alaminck.
20:14Donc, il n'a aucune leçon
20:15à donner à qui que ce soit
20:16et encore moins
20:17à se réveiller
20:18sept ans après
20:19en disant finalement
20:19je me suis trompé.
20:21C'est trop facile.
20:22Il y a deux désormais
20:24avocats de l'Elysée.
20:25Oui, alors il y a surtout
20:27là, Alain Minck
20:28ayant été habillé
20:30pour l'hiver et l'été,
20:32je vais essayer
20:32de vous occuper
20:34d'un avocat d'Alaminck.
20:35Voilà.
20:36D'abord,
20:37Alain Minck est un esprit agile
20:38qui se trompe souvent.
20:39Voilà comment je le définirais.
20:41C'est pas...
20:41C'est franchement,
20:42vous discutez avec Alain Minck,
20:43c'est toujours passionnant.
20:45Simplement,
20:45il ne faut pas prendre
20:46ses prédictions peut-être
20:47pour argent comptant.
20:49Donc,
20:50ça, c'est la première chose.
20:52Mais la deuxième chose,
20:53c'est qu'on ne peut pas accuser
20:54aujourd'hui
20:55les gens qui ont cru
20:56à Emmanuel Macron
20:58simplement en disant
20:59ouais, c'est de votre faute.
21:01On a le droit
21:02d'être aussi déçus.
21:03Il y a beaucoup de déçus
21:04du macronisme
21:04parce que, pardonnez-moi,
21:06par rapport à la promesse
21:07de 2017,
21:08même quand on y croyait,
21:09même quand on partage
21:10l'idéologie d'Emmanuel Macron,
21:12son côté multiculti,
21:14exactement mondialisation,
21:16heureuse d'ailleurs,
21:16etc.,
21:17on peut être déçus.
21:19Mais dans ce cas-là,
21:19on n'appelle pas
21:19à revoter pour lui en 2022
21:21parce que, pardonnez-moi,
21:22au bout de 5 ans
21:22de macronisme,
21:23on avait déjà compris
21:24le bilan.
21:24Vous voulez des intellectuels
21:25qui se taisent ?
21:26Mais non, mais pas du tout.
21:27On ne va pas refaire l'histoire,
21:28mais la bêtise,
21:28ce n'était peut-être pas
21:29la dissolution.
21:30La bêtise, peut-être,
21:32c'était de taper
21:32dans la main
21:33de la France insoumise
21:34au second tour
21:34et de se retrouver
21:35aujourd'hui
21:36à un autre chose.
21:38C'est un petit morlier,
21:38pardonnez-moi.
21:39Mais oui,
21:39mais vous avez parfaitement
21:40raison, la bêtise,
21:41ce n'était pas la dissolution.
21:42Je crois,
21:43c'était le front républicain.
21:44Ça intervient dans la consiguïté,
21:46Paul Melun.
21:47La bêtise,
21:48c'était le front républicain.
21:49Sans le front républicain,
21:50ça pouvait être intelligent.
21:52La publicité,
21:52on revient dans un instant.
21:53On va parler de Fabrice Ballange
21:55qui a parlé pour la première fois
21:57et qui a répondu
21:57à la présidente de Lyon 2.
21:59Très courageux,
22:00une nouvelle fois.
22:00On apprend des choses sidérantes.
22:03Elle ne l'a jamais appelée.
22:05Elle a envoyé un mail.
22:05Elle ne l'a jamais appelée.
22:07Il considère
22:08qu'elle lui met
22:08une cible dans le dos.
22:11Il nous explique
22:12qu'aujourd'hui,
22:13il ne peut plus se déplacer
22:14librement dans son université.
22:16Voilà ce qui se passe
22:17pour un professeur
22:18à Lyon 2,
22:19géographe,
22:20pas un mot
22:21depuis 72 heures
22:22de Mme Elisabeth Borne,
22:25de M. le secrétaire d'État
22:27Paul Christophe.
22:28Paul Christophe.
22:29En fait,
22:31c'est un scandale.
22:32Et vous en avez déniché
22:33un autre.
22:34Qui ?
22:35Non, vous,
22:35vous avez dans cette affaire
22:37déniché un autre scandale
22:38et je laisse le...
22:39Ah bah oui,
22:39je prends l'arrivée.
22:41C'est du teasing.
22:42Bah oui,
22:43vous allez me dire.
22:44Je suis plutôt content
22:45si je déniche des scandales.
22:46Mais c'est vraiment un scandale.
22:46Pour le coup,
22:47c'est la pub.
22:48J'ai hâte de découvrir.
22:49Je vous promets
22:50que je ne sais pas
22:50de quoi elle va parler.
22:55On est de retour
22:56pour la deuxième partie
22:57de l'heure des pros 2
22:58et pour la première fois,
23:00Fabrice Balanche,
23:01le géographe,
23:02répond à la présidente
23:03de l'université Lyon 2
23:04qui l'a acclablée
23:05cette semaine.
23:06Je rappelle l'effet
23:06très rapidement.
23:07C'est un professeur
23:08qui a été pris à partie
23:09par des militants
23:09contraints
23:11de quitter l'amphithéâtre.
23:12C'était le 1er avril dernier.
23:14Dans un premier temps,
23:16l'université a pondu
23:17un communiqué
23:18pour le soutenir,
23:19condamnant ce qui s'était passé.
23:21La ministre,
23:21Elisabeth Borne d'ailleurs,
23:22s'était exprimée
23:23à ce moment-là.
23:24Mais trois semaines plus tard,
23:26que se passe-t-il ?
23:26La présidente,
23:27Isabelle von Bülzingloven,
23:30l'a désevouée publiquement
23:32en disant
23:33qu'elle n'était pas étonnée
23:34par exemple
23:35que ça tombe
23:36sur ce collègue
23:37au vu de ses positionnements
23:38sur Gaza.
23:39Elle parle de climat délétère.
23:42Elle parlait également
23:43de ses propos.
23:46Je ne me souviens plus
23:47ce qu'elle avait dit.
23:48Elle a dit qu'il faut
23:48l'inventer celle-là
23:49lorsqu'il a dit
23:49que c'est le premier blocus
23:51islamiste dans les universités.
23:51Il fallait l'inventer celle-là.
23:53Il fallait l'inventer celle-là.
23:55Écoutez-nous,
23:55on va écouter Fabrice Ballange
23:57parce qu'il accuse
24:00cette présidente
24:01de lui mettre
24:01une cible dans le dos
24:02en prenant ces positions-là.
24:05Ce n'est pas un avis personnel
24:06que je donne.
24:06C'est une analyse géopolitique.
24:09Donc si elle confond
24:10analyse géopolitique
24:11avec avis personnel,
24:12il y a quand même un problème.
24:13Comment après s'étonner
24:14que des étudiants
24:15fassent la confusion également ?
24:18Parce qu'en faisant ça,
24:19quand même,
24:20dans le contexte actuel,
24:22explosif,
24:23depuis le 7 octobre,
24:25elle me met une cible
24:26dans le dos.
24:27Elle ne m'a jamais appelé.
24:29Elle m'a juste envoyé un mail
24:30pour me dire
24:31de déplacer mon cours
24:32sur le campus du centre-ville
24:33qui serait mieux protégé
24:35que le campus de Bron
24:37où j'exerce
24:38pour désamorcer la crise
24:41et alors je me suis dit
24:42qu'il n'était pas question
24:43de reculer
24:44et qu'il fallait
24:46toujours occuper ce campus
24:48et ne pas le laisser
24:48à l'extrême-gauche.
24:50C'est le seul contact
24:51que j'ai pu avoir avec elle.
24:53Pas un appel ?
24:55Rien.
24:55Et donc je vous propose
24:56d'écouter une dernière fois
24:57Fabrice Bellan
24:58qui dit
24:59je ne peux plus me déplacer
25:00librement dans l'université.
25:01Ma salle de cours
25:03était gardée
25:04par deux personnes
25:06pour éviter des intrusions
25:07mais après
25:08je ne peux pas
25:08me promener librement
25:09sur le campus.
25:10D'ailleurs j'ai vite d'y aller.
25:11Je ne me sens pas à l'aise
25:12aujourd'hui
25:13à traîner
25:15dans les locaux
25:16de l'université.
25:17Vous continuez à recevoir
25:18des menaces Fabrice Ballanche ?
25:20Des menaces non.
25:21Après il y a des torrents
25:22d'insultes évidemment
25:23sur les réseaux sociaux
25:24mais j'ai plutôt
25:26beaucoup de messages
25:28de sympathie
25:28mais ça commence.
25:32C'est-à-dire que
25:33mes détracteurs,
25:35les soutiens
25:36de la présidente
25:37de l'université
25:38commencent à se réveiller
25:39à faire de la diffamation,
25:41de la calomnie
25:42pour me catégoriser
25:45comme un affreux
25:47pro-Assad,
25:48d'extrême droite,
25:49pro-israélien,
25:50enfin voilà
25:50tous les maux de la terre
25:51pour me dénigrer.
25:54En fait c'est un scandale
25:55sur toute la ligne.
25:56C'est très chiant
25:56parce que non seulement
25:57cette présidente
25:58de l'université
25:59l'a lâchée
25:59mais elle ne s'est pas
26:00condamnée d'être
26:01pleutre ou couarde
26:02et de lâcher son professeur.
26:03En plus elle l'a enfoncée.
26:05C'est-à-dire qu'elle a dit
26:05oui, ceci dit
26:06quand même des positionnements
26:07très dangereux.
26:08Donc il avait déjà
26:09une grosse cible sur le dos
26:10elle a rajouté une deuxième
26:11sur le ventre.
26:12Donc je trouve ça
26:13extrêmement grave
26:14et je m'étonne
26:15qu'il n'y ait pas
26:15plus d'appel à la démission
26:16de cette présidente.
26:17Il y a eu les universitaires,
26:1850 universitaires,
26:19Jean-Michel Blanquer,
26:20Luc Ferry,
26:21Noël Le Noir.
26:22En revanche,
26:22vous qui parliez
26:23un peu de la Macronie,
26:24elle est où la Macronie
26:25Paul Belin
26:25sur ce dossier ?
26:26Il y a pire.
26:27Il est où ?
26:28Elisabeth Borne est où ?
26:29Madame Borne,
26:30j'aimerais bien
26:30qu'elle réagisse.
26:31Non mais Eliott,
26:32je l'ai appris vraiment
26:33grâce à vous
26:34parce que moi
26:34je n'avais pas vu passer
26:35ce communiqué
26:36de la CPU,
26:37ce qu'on appelait avant
26:38la conférence
26:38des présidents
26:39d'universités
26:40qui s'appelle
26:40donc maintenant,
26:41c'est vous
26:41qui avez trouvé le document,
26:43qui s'appelle
26:43donc maintenant
26:44chez France Université
26:45ou pas.
26:46Bref,
26:47c'est tous les présidents
26:48d'universités
26:49et je vous laisse
26:50le temps de le rechercher
26:51pendant que j'en dis un mot
26:52donc ces gens
26:53en rajoutent
26:55sur le professeur
26:58ce qui est quand même
26:59hallucinant
27:00alors ce qui est bizarre
27:00en plus
27:01Voilà,
27:01c'est le communiqué.
27:02Dans le premier paragraphe
27:03ils expliquent
27:03que le fantasme
27:05stérile
27:06et une polémique inacceptable
27:07ils soutiennent
27:08évidemment la présidente
27:10alors attendez
27:12parce que je n'ai pas
27:12mes lunettes
27:12et là je vais zoomer
27:14sur mon téléphone
27:14victime de la polémique
27:16inacceptable
27:16et stérile
27:17sur les fantasmes
27:18de l'islamo-gauchisme
27:19et du wokisme
27:20à l'université
27:21utiliser ces mots
27:22et instrumentaliser
27:23politiquement
27:23la présente situation
27:25c'est faire
27:25le lit des procureurs
27:27promptes à condamner
27:28par principe
27:29les universités
27:29et les universitaires
27:30et un peu plus loin
27:32dans le communiqué
27:33ils condamnent
27:34bien évidemment
27:34avec la plus grande
27:35ferventabilité
27:35les troubles intervenés
27:36par une poignée
27:37d'individus minoritaires
27:39et activités
27:39Alors c'est pour ça
27:39que je vous redis
27:40et je le redis
27:41à travers vous
27:42à mon ami William
27:43que c'est faire preuve
27:44d'optimisme
27:45que de croire
27:46que tout ça
27:46va vraiment faire bouger
27:47les choses
27:48les universités
27:49je vous l'ai dit
27:50l'autre jour
27:50le mode de cooptation
27:52le mode de nomination
27:53c'est de la cooptation
27:54donc ça a tendance
27:56à intensifier
27:57les orientations
27:59les orientations idéologiques
28:02et donc
28:03ce qui est inquiétant
28:04c'est l'état
28:05absolument général
28:06il faut
28:07dernière chose
28:08j'espère quand même
28:09que les services
28:10de l'état
28:10au moins les services
28:11policiers
28:12les services de l'intérieur
28:13prennent la mesure
28:14de la chose
28:16parce que monsieur
28:17Ballanche
28:17a réellement
28:18même s'il ne reçoit pas
28:21une menace
28:21bien sûr
28:22mais il est placé
28:24sous le proton
28:24qui sont fonctionnels
28:25et de toute manière
28:26il n'y a aucun doute
28:27sur le fait
28:27que si demain
28:28sa vie est en danger
28:31j'imagine
28:32la grande leçon
28:34de toute cette polémique
28:35c'est qu'on n'a absolument
28:35pas retenu
28:36la leçon précisément
28:37de l'affaire Samuel Paty
28:38quand on voit
28:39qu'on a des présidents
28:40d'universités
28:40qui mettent des cibles
28:41dans le dos
28:41quand on voit
28:42qu'on a des étudiants
28:43en ligne
28:43qui mettent sa tête
28:44son nom
28:45sur les réseaux sociaux
28:46qui appellent
28:47à le menacer
28:48c'est exactement
28:49ce qui se passe
28:49avec Samuel Paty
28:50et comme vous l'avez dit
28:51aucun ministre ne réagit
28:52c'est qu'en ne réagissant pas
28:54vous laissez justement
28:55pourrir ce climat là
28:57c'est à dire que
28:57vous avez une présidente
28:59qui s'est exprimée
29:00vous pouvez contester
29:01ou non ce qu'elle a dit
29:02et puis vous avez un homme
29:03qui a été victime
29:04qui a témoigné
29:06vous êtes ministre
29:08vous prenez les deux
29:09dans le bureau
29:10et vous dites
29:11évidemment vous soutenez
29:12le professeur
29:13mais ensuite
29:14vous essayez de régler
29:15cette situation
29:15le plus rapidement possible
29:16plutôt que de se taire
29:18et donc vous avez
29:19aujourd'hui un professeur
29:20qui ne peut plus
29:21circuler librement
29:22et j'imagine que
29:23vous avez une présidente
29:24elle aussi
29:24vous savez que c'est
29:25la présidente
29:26qui a interdit
29:27en plus
29:27qui me l'a dit
29:29qui a interdit
29:30les repas d'Iftar
29:31bon
29:31autre sujet
29:33s'il vous plaît
29:33madame Borne
29:34il y a deux choses
29:35non seulement sans doute
29:36intimement
29:38elle est sur la ligne
29:39de la présidente
29:40de l'université
29:40et deuxièmement
29:41sur la communication
29:43je pense qu'elle considère
29:44que réagir
29:46et bien
29:46c'est jeter de l'huile
29:47sur le feu
29:47alors que bon
29:48la seule chose
29:49qu'un ministre de l'éducation
29:50devrait faire
29:51et bien c'est défendre
29:52ou alors elle pourrait
29:52très bien dire
29:53mais attendez
29:53j'ai réagi
29:54le 9 avril dernier
29:55j'étais sur Sud Radio
29:56pour expliquer
29:57qu'on se porterait
29:58partie civile
29:58parce que c'est inacceptable
29:59qu'une minorité
30:00interpelle un professeur
30:02comme cela
30:03en revanche
30:04oui c'était la petite phrase
30:06en revanche
30:07faire de cette affaire
30:09une généralité
30:10c'est pas normal
30:10il n'y a pas d'islamo-gauchisme
30:12dans l'université
30:12blablabla
30:13Anne Hidalgo
30:14vous faites très bien
30:15non pas l'avocat
30:16mais le porte-parole
30:17Anne Hidalgo
30:17Anne Hidalgo
30:19alors Anne Hidalgo
30:20c'est exceptionnel
30:20parce que 2026
30:22c'est quand même
30:23un peu loin
30:232026
30:24elle va quitter
30:25la mairie de Paris
30:25c'est demain
30:26pardonnez-moi
30:28elle n'a pas autre chose
30:29à faire
30:29que de préparer
30:30son avenir politique
30:32Paris est trop petit
30:34pour elle
30:35une candidature
30:37qui a du sens
30:37après Paris
30:38Anne Hidalgo
30:39lorgne le poste
30:40de haut commissaire
30:41de l'ONU
30:42pour les réfugiés
30:43alors moi je connaissais
30:43objectivement
30:44je ne suis pas sûr
30:45que les français
30:45connaissent ce poste
30:46moi le premier
30:47j'ai sans doute
30:48à rien d'ailleurs
30:49alors qu'est-ce que c'est
30:49attention
30:50c'est l'un des plus
30:52hauts postes
30:53dans le système
30:54onusien
30:54basé à Genève
30:55salaire net
30:56de base annuel
30:57207 000 dollars
30:59pas mal
31:00ajustement en fonction
31:01parce que 85%
31:03du salaire de base
31:04peut être ajusté
31:05autre avantage
31:07logement de fonction
31:08sécurité sociale internationale
31:10école pour les enfants
31:11prise en charge en partie
31:12billet d'avion annuel
31:13pour le retour
31:14dans le pays d'origine
31:15immunité diplomatique
31:17un poste hautement stratégique
31:20très exposé politiquement
31:21visiblement
31:21c'est Tchad GPT
31:22qui le disait
31:23le plus gros budget
31:25humanitaire au monde
31:25plus de 10 milliards
31:28de dollars en 2024
31:29emploie 20 000 personnes
31:31dans 130 pays
31:32mais quelles sont les qualifications
31:33d'Anne Hidalgo
31:34pour exercer ce poste ?
31:34moi je pense que dans son CV
31:36elle a mis la guettée l'Éric
31:38en disant
31:38regardez ce qu'on a réussi à faire
31:39mais vous oubliez
31:41les pistes cyclables
31:42c'est vraiment
31:42mais là c'est sur les réfugiés
31:44pour les réfugiés
31:45elle va dire
31:45la porte de la chapelle
31:46regardez on a été vraiment brillé
31:47en porte de la chapelle
31:48la guettée l'Éric
31:50vraiment exceptionnelle
31:50est-ce qu'elle va s'appuyer
31:51sur son bilan ?
31:51et puis il y a les quais de Seine
31:53les quais de Seine
31:54les bras des camps
31:55éco-responsables
31:56je n'attends qu'une seule chose
31:57c'est que cette dame
31:58quitte la mairie de Paris
31:59non pas pour qu'on soit
31:59débarrassée de cela
32:00mais pour qu'on puisse
32:02enfin faire calmement
32:03le bilan de son mandat
32:05qui est probablement
32:05le plus cataclysmique
32:07de l'histoire de la Vème République
32:08je vous laisse
32:08la paternité de ces propos
32:09simplement
32:10on a beaucoup parlé
32:11de la saleté omniprésente
32:12je veux dire
32:13les touristes
32:14qui viennent à Paris
32:14parfois certains font des malaises
32:17tellement ils ne se rendent pas compte
32:18de l'écart entre les fantasmes
32:20que vous avez de Paris
32:20et la réalité
32:21vous avez l'explosion
32:22des statistiques d'insécurité
32:24notamment dans le métro
32:25et vous avez aussi
32:26la destruction de Paris
32:27mais la destruction de Paris
32:28bien sûr
32:28et la politique de logement
32:31vous savez qu'en 2035
32:32madame Hidalgo
32:33elle a fixé un objectif
32:34de 40%
32:35de logements sociaux
32:36à Paris
32:3740% à Paris
32:38mais vous tuez
32:40la propriété privée
32:41pendant 200 ans
32:43d'accord
32:43mais est-ce que je suis
32:44Anne Hidalgo ?
32:45non
32:45on avait l'impression
32:46pourquoi vous me hurlez
32:48je ne sais pas
32:48parce qu'à travers vous
32:50j'ai l'impression
32:50que je lui parle
32:51est-ce que j'ai un surmulot
32:52pas très loin ?
32:53est-ce que j'ai une trottinette
32:54pas très loin ?
32:55non mais franchement
32:55laissez-moi tranquille
32:57alors j'ai pas tellement
32:58quand vous faites la fiche de poste
32:59avec les avantages
33:00ça après tout
33:02ça me dérange pas
33:04c'est pas qu'elle gagne de l'argent
33:05c'est d'accord
33:05c'est simplement pour donner
33:07la couleur
33:08mais le HR
33:09dans la machine
33:10onusienne
33:11je vous assure
33:11moi j'ai eu affaire à eux
33:12sur beaucoup de terrains de guerre
33:14c'est un des organismes
33:15les plus importants
33:16effectivement
33:17et qui a le rôle
33:17le plus politique
33:18évidemment
33:19et vous savez qu'apparemment
33:21elle aurait
33:24je mets du conditionnel
33:25les faveurs d'Emmanuel Macron
33:27oui
33:27on attend de voir
33:28écoutez
33:29la France est trop petite
33:32pour madame Hidalgo
33:33et moi
33:33je lui souhaite
33:35une très grande carrière
33:37internationale
33:38la France est tellement petite
33:38qu'elle a fait 1%
33:39à la présidentielle
33:401,75
33:40soyez précis
33:41le krach à Paris
33:42le krach à Paris
33:45justement
33:45attendez
33:46pourquoi je vous parle
33:47d'Anne Hidalgo
33:47parce que ça c'est
33:48pour nous énerver
33:49même si c'est un climat
33:50la priorité des priorités
33:52vous vous occupez
33:52des administrés
33:54vous vous occupez
33:54de la sécurité
33:56on va prendre
33:56le cas de Sentier
33:57dans le quartier de Sentier
33:59il y a un nouveau centre
34:01pour droguer
34:02et le quartier
34:03a complètement changé
34:04depuis qu'il y a ce centre
34:05qui est mis en place
34:06le quartier de Sentier
34:07pour les téléspectateurs
34:08qui ne connaissent pas
34:09on est vraiment
34:09en plein coeur de Paris
34:10on n'est pas chez Bobo Land
34:12parce que
34:13maintenant c'est Bobo Land
34:14le mètre
34:15c'est 13 000 euros
34:16du mètre carré
34:17un bobo
34:18je ne suis pas sûr
34:20qu'il puisse mettre
34:2013 000 euros
34:21du mètre carré
34:21c'est bourgeois
34:22donc c'est eux
34:22qui ont voté pour Anny Hidalgo
34:23en revanche
34:24c'est bien pensant Land
34:26mais je ne suis pas sûr
34:27que ça soit Bobo Land
34:28vous voyez le sujet
34:29de Pierre Emco
34:30et de Kingston
34:31ne dites pas ça
34:32bien fait pour eux
34:33ils ont voté pour Anny Hidalgo
34:34bien fait pour eux
34:34alors là vous avez raison
34:35je suis d'accord
34:36vous avez raison
34:37non mais attendez
34:38c'est qu'au second tour
34:40il y avait une triangulaire
34:41à la municipale
34:42j'ai regardé
34:43et que dans ces quartiers là
34:44Anny Hidalgo
34:45la liste d'Anny Hidalgo
34:46c'était plus de 50%
34:47on regarde le sujet
34:48Pierre Emco
34:49et Kingston
34:49ils se déplacent en groupe
34:53du matin au soir
34:54ils errent dans le quartier
34:56seringue au sol
34:58vol
34:59agression
35:00le quotidien est invivable
35:02pour les commerçants
35:03et les habitants
35:04on se fait accoster
35:04on se fait suivre
35:06là la petite rue
35:08qui est là-bas
35:08ils sont tous là
35:10donc on n'ose même plus
35:11monter les escaliers
35:12si personne nous aide
35:13malheureusement
35:15ça va se terminer
35:16par un drame
35:17moi c'est ce que
35:18j'attire l'attention là-dessus
35:19c'est qu'au bout d'un moment
35:20il va y avoir un drame
35:22c'est sûr
35:22un enfer
35:24depuis l'installation
35:25d'un carude
35:26établissement médico-social
35:27destiné aux usagers
35:29de drogue
35:30Aurélien Véron
35:31conseiller LR
35:32à la mairie de Paris
35:33dénonce le manque
35:35d'encadrement municipal
35:36dans le quartier
35:37des portes forcées
35:39des commerçants agressés
35:40des parents d'élèves
35:42et puis leurs enfants
35:43verbalement agressés
35:44voire brutalisés
35:45un père de famille
35:46était tabassé
35:47à côté d'ici
35:48des personnes qui sont
35:49addictes
35:50à un point excessif
35:51qui n'ont plus le contrôle
35:52d'eux-mêmes
35:52et qui zigzaguent
35:53hier dans les rues
35:54à tel point
35:55qu'une laverie automatique
35:56une machine à laver
35:57a dû embaucher
35:58un vigile
36:00pour protéger
36:01des machines à laver
36:02donc on en est là
36:02dans une pétition
36:04les riverains
36:05demandent une présence
36:06policière renforcée
36:07et l'installation
36:08de caméras de surveillance
36:09la mairie
36:11a prévu de faire passer
36:12la police municipale
36:13plus tôt le matin
36:14et aussi la nuit
36:15ah d'accord
36:17on va faire passer
36:18plus tôt le matin
36:19et aussi la nuit
36:19la police municipale
36:21et donc les gens
36:21qui vivent dans ce quartier
36:22vont aller mieux
36:23mais là où vous avez raison
36:24ils ont voté
36:24il y a un fait pour eux
36:26mais pardon
36:26il y a quand même
36:27Sébastien dit une chose
36:28importante
36:29quand il a parlé
36:30du fait qu'ils avaient
36:32qu'ils veulent changer
36:34le peuplement
36:35de Paris
36:36comme de toutes les grandes îles
36:37vous savez on a parlé
36:38de Nantes il me semble
36:39il y a peu de temps
36:39et ces mairies
36:41de gauche
36:42qui se sont installées
36:43dans des villes
36:43assez bourgeoises
36:44au départ
36:44des centres-villes
36:45ont conquis
36:48aussi
36:49ces mairies
36:50et leur pouvoir
36:51en changeant
36:52le peuplement
36:53ils se foutent
36:53des pauvres
36:54c'est pas pour ça
36:55qu'ils veulent faire
36:55des logements sociaux
36:56c'est pour avoir
36:57des électeurs
36:58c'est très juste
36:59je suis d'accord
36:59avec ce que dit Elisabeth
37:00il est vrai qu'il y a
37:01une constante quand même
37:02en matière de lutte
37:04contre l'insécurité
37:04puisque là nous parlons
37:05du krach
37:05c'est que dans la plupart
37:07des grandes villes
37:08des grandes métropoles
37:08détenues par les écolos
37:09et les socialistes
37:10en l'occurrence
37:11par Madame Hidalgo
37:12la lutte contre l'insécurité
37:13n'est peu ou pas un problème
37:14c'est-à-dire qu'ils sont
37:15dans la négation du réel
37:16de la même manière
37:17que nous parlions tout à l'heure
37:18du racisme anti-blanc
37:19et de la christianophobie
37:20il y a des sujets
37:21sur lesquels ils préfèrent
37:22faire l'impasse
37:23ne pas en parler
37:24au profit d'autres sujets
37:25qui les intéressent plus
37:25sauf que la politique
37:26c'est pas ça
37:27la politique il faut parler
37:28de tous les sujets
37:28même ceux dont on n'aime pas parler
37:29si vous êtes de gauche
37:31et que vous n'aimez pas
37:31parler d'insécurité
37:32c'est un problème
37:33parce que vos concitoyens
37:34ils ont des problèmes
37:35d'insécurité du quotidien
37:36qui le convient
37:37dans le CV pour l'ONU
37:42il y aura donc
37:42la gaieté l'Éric
37:44on a dit quoi
37:44porte de la chapelle
37:45pour le coup le krach
37:46et alors c'est très intéressant
37:47parce que porte de la chapelle
37:48c'est aux portes de Paris
37:50là on est en plein coeur
37:51donc les bien-pensants-landes
37:54qui font la leçon
37:55et qui hurlent à l'extrême droite
37:56alors à la sentier
37:57évidemment dans ce quartier
37:58il n'y a que ça
37:59ben là maintenant
38:00ils vont peut-être changer
38:00un peu de
38:01ils vont peut-être s'intéresser
38:02à la sécurité
38:03ils vont peut-être appeler la police
38:04et ben ça y est
38:06ben voilà ça y est
38:07ça commence
38:07en revanche
38:08et peut-être dans le sujet
38:09dans le CV
38:10il y a les économies à Paris
38:12avec un but
38:13qui va très bien
38:14des dettes
38:16mais alors pour les dettes
38:17il y a un nouveau système
38:18la sulfateuse
38:20la sulfateuse APV
38:23que j'ai découvert ce matin
38:24parce que vous n'avez pas de voiture
38:26est-ce que vous vous êtes fait
38:27cher téléspectateur
38:29si vous habitez dans une grande ville
38:31est-ce que vous vous êtes fait
38:32sulfater par cette voiture
38:34avec des caméras sur le toit
38:36et là
38:37pa pa pa pa pa pa
38:381500
38:39moi je me fais sulfater
38:40mais ma voiture bien sûr
38:41tout le temps
38:42je suger
38:43mais mieux vaut en rire
38:44franchement c'est un scandale
38:45regardez ce sujet
38:46absolument passionnant
38:47de la rédaction de CNews
38:48pardon
38:49je l'ai découvert ce matin
38:50ces voitures à radar
38:51qui circulent dans les grandes villes
38:53pour délivrer des amendes
38:55en quantité industrielle
38:56en quantité industrielle
38:57et
38:58c'est en train de se développer
39:01un peu partout
39:02dans les grandes villes
39:03regardez ce sujet
39:04vraiment c'est passionnant
39:04vous en avez peut-être déjà repéré
39:08près de chez vous
39:09autorisé depuis 2018
39:11les sulfateuses APV
39:12également surnommées
39:13voitures vampires
39:14font le tour de plus en plus de villes
39:16à la recherche de véhicules
39:17à verbaliser
39:18ce sont des voitures
39:19souvent d'ailleurs
39:20des zoé électriques
39:21équipées de caméras
39:22qui en circulant dans les rues
39:24lisent les plaques d'immatriculation
39:25et si vous n'avez pas payé
39:27votre stationnement
39:27vous recevez chez vous
39:29quelques jours après
39:29un FPS
39:30un forfait post stationnement
39:32avec ces voitures
39:33on numérise et on déshumanise
39:35une numérisation
39:36qui n'empêche pas les erreurs
39:37depuis la mise en place
39:38des sulfateuses
39:39bon nombre d'automobilistes
39:40dénoncent l'incapacité
39:42de ces voitures
39:42à distinguer l'arrêt
39:43du stationnement
39:44on se gare
39:45on paye le parking
39:46et on reçoit
39:47parce qu'en fait
39:47maintenant c'est
39:48les paiements sur téléphone
39:49et on reçoit l'amende
39:50en fait à la maison
39:51pour 5 minutes de décalage
39:53plusieurs fois
39:54et notamment
39:55en déchargeant mes courses
39:57ce que je trouve
39:58inacceptable
39:59quand on arrive
40:00avec un enfant
40:00et qu'on doit
40:01qu'on doit décharger
40:03des courses
40:04ça ça m'a vraiment
40:05choqué
40:05je me suis garé
40:06j'ai à peine eu le temps
40:07de finalement
40:09prendre mon ticket
40:10à l'horodateur
40:11j'avais été faire une course
40:13et j'ai été verbalisé
40:14dans les 10 minutes
40:15donc ouais
40:16ça pardonne pas
40:18d'après Pierre Chasseret
40:19délégué général
40:20de l'association
40:2040 millions d'automobilistes
40:22une sulfateuse APV
40:23est capable de verbaliser
40:25jusqu'à 1500 voitures
40:26par heure
40:26bon
40:28ceux qui hurlent à l'état de droit
40:30ils ne peuvent pas s'occuper
40:31de ce dossier
40:31parce que là
40:32c'est un scandale
40:33bien sûr
40:33je vais vous paraître excessif
40:35mais je pèse ce que je dis
40:36c'est la pointe avancée
40:37d'une surveillance de masse
40:38du contrôle de masse
40:39on était quelques-uns
40:40et je sais
40:41attendez la Pierre
40:41si vous voulez
40:44une société en pro
40:46au contrôle de masse
40:46c'est votre affaire
40:47ah oui
40:48là là
40:48ça c'est rudiment
40:49vous avez vu
40:50vraiment
40:50vous savez pour moi
40:52que c'est dangereux
40:52le contrôle de masse
40:53j'entends mais
40:53quand vous avez dit
40:54je vais aller un peu loin
40:55là j'ai eu une petite goutte
40:57là je me suis dit
40:57il y a l'arcom
40:58qui est dans les starting blocks
40:59qui nous regarde
41:00en disant
41:01il y a Paul Melin
41:02il y a Paul Melin
41:03qui va dire
41:03si je peux ajouter
41:05au calvert de Paul
41:06une remarque
41:06il y a quand même
41:08un problème
41:08c'est que ce sont
41:09d'ailleurs
41:10peut-être qu'il y a
41:11des contestations possibles
41:12parce qu'il y a un problème
41:13c'est que ce sont des machines
41:14non la machine a toujours raison
41:15vous avez tort
41:16non justement
41:17normalement
41:17je crois qu'il y a un article
41:18quelque part
41:19de loi
41:20qui a permis souvent
41:20des avocats
41:21de contester
41:22pardon je vais aller au bout
41:23de ma phrase
41:23merci
41:25un article
41:27qui dit
41:28qu'il doit y avoir
41:28une intervention humaine
41:29c'est pas un juge
41:30normalement
41:31on ne peut être condamné
41:32que sur intervention
41:33d'un juge
41:34une téléspectatrice
41:35me dit
41:35mon père a eu le droit
41:36à la sulfateuse
41:37entre guillemets
41:38alors qu'il avait
41:39la carte handicapée
41:40elle flashe les plaques
41:41mais ne voit pas
41:42la carte handicapée
41:43sur le tableau de bord
41:44absolument
41:44et alors moi
41:45j'ai entendu
41:46j'ai eu plein de témoignages
41:47aujourd'hui
41:48parce qu'on a fait ce sujet
41:49en ouverture de l'art des pros
41:50ce matin
41:50et ils me disent
41:51mais c'est affolant
41:52c'est à dire
41:52je vais faire les courses
41:53j'ai même pas le temps
41:55de sortir mon téléphone
41:563 minutes
41:57et boum
41:58je prends l'amende
41:58ça dure des mois
42:00pour contester
42:02il y a 2 mois
42:03puisque je suis en scooter
42:04en scooter
42:06et je suis allé
42:07prendre du pain
42:08ça a duré
42:092 minutes 30
42:10j'ai pris une amende
42:11est-ce que vous l'avez contesté
42:12Jules ?
42:12non je ne la conteste pas
42:13j'ai pas le temps
42:14on n'a pas le droit
42:14il était en corps
42:15il n'a pas payé
42:16ces 2 minutes 30
42:16même si une pervenche
42:21comme on le disait
42:22était passée
42:22à ce moment là
42:23peut-être
42:24elle vous aurait aligné
42:25quand même
42:25il y aurait eu
42:26une discussion
42:26qu'est-ce qu'elle faisait
42:28avant ?
42:29déjà
42:29normalement
42:30vous savez
42:31quand il y avait la voiture
42:32elle mettait la main
42:33sur le capot
42:34pour voir si le moteur
42:35était chaud
42:36c'est vrai
42:36ah bon ?
42:37oui c'est vrai
42:38pour voir si la voiture
42:39était arrivée depuis longtemps
42:39et puis il y avait
42:40quelque chose d'humain
42:41vous n'y changez
42:42vous avez connu les pervenches
42:42vous n'avez connu les pervenches
42:44et en fait le pire
42:45dans ce sujet
42:46bon on a bien compris
42:47que c'était une raquette
42:48qui était organisée
42:49par l'Etat
42:49mais le pire
42:50dans tout ça
42:51c'est que c'est réalisé
42:52bien souvent
42:53par des entreprises privées
42:55et que cherche
42:56une entreprise privée
42:57et bien à faire du profit
42:58de la rentabilité
42:59et donc quand il arrive
43:01et qu'il donne la facture
43:01qui ensuite donne à la mairie
43:03c'est bien sûr
43:03mais la mairie
43:04elle est très contente
43:05et quand l'entreprise
43:06j'ai fait 1 million
43:071 million d'amende
43:08là ce mois-ci
43:09le moins que je vais faire
43:101 million 5
43:10elle est très contente
43:11plutôt que les sulfateuses
43:13etc
43:14elles mettent une entreprise privée
43:15qui gère la sécurité
43:16à sentier
43:17qui gère la sécurité
43:18à porte de la chapelle
43:19parce qu'ils ne savent pas le faire
43:20et donc on va voir
43:21ce qui va se passer
43:22et puis
43:22mais qui a appelé ça
43:24la sulfateuse ?
43:25on pourrait faire des entreprises
43:25des entreprises privées
43:27qui sont
43:28à chaque fois
43:28qui ont récupéré l'argent
43:30on est très fort
43:30on est très fort
43:31pour récupérer l'argent
43:32on est très fort
43:33pour les impôts
43:34on est très fort
43:34pour les PV
43:35en matière de sécurité
43:36on est un peu moins
43:37mais qui a donné ce nom
43:39engageons des gardiens de la paix
43:41donnons de l'argent
43:41aux forts de l'or
43:42qui en ont besoin
43:43et arrêtons l'argent
43:44dans les sulfateuses
43:45on pourrait prendre
43:46des entreprises privées
43:47pour gérer par exemple
43:48ce qui ne fonctionne pas
43:48dans notre pays
43:49par exemple
43:49l'expulsion des OQTF
43:51écoutez merci
43:52c'était un plaisir d'être avec vous
43:53vraiment on continuera
43:55d'en parler cette semaine
43:55de cette fabuleuse
43:56c'est génial comme sujet
43:59non mais c'est un scandale
44:00merci à tous les quatre
44:00merci à Lucas Buzutti
44:01et à toutes les équipes
44:02en régie
44:03qui ont préparé cette émission
44:04on se retrouve
44:06la semaine prochaine
44:07bien évidemment
44:08et merci à tous
44:09les téléspectateurs
44:10d'être de plus en plus nombreux
44:11le week-end
44:12samedi, hier
44:13c'est une des premières
44:14chaînes d'information
44:15comme les six jours précédents
44:17merci à vous
44:18merci à tous