• il y a 22 heures
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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Transcription
00:00Quasiment 20 heures sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:04Geoffroy Lejeune, Aminel Katmi et Joachim Lefloquyman sont présents.
00:08Sarah Salman va nous retrouver dans un instant.
00:11Le temps de faire le point sur l'information avec vous, Maureen Vidal.
00:14Bonsoir Maureen.
00:15Bonsoir Eliott, bonsoir à tous.
00:16Des tensions ont été observées à Paris en fin de cortège entre manifestants et forces de l'ordre
00:20en cette journée internationale des droits des femmes.
00:23La présence du collectif Nemesis a causé des tensions avec les associations.
00:2748 000 manifestants se sont réunis dans la capitale selon la préfecture de police.
00:31Une journée qui s'est déroulée dans l'ensemble dans le calme sur le territoire.
00:35Mayotte placée en alerte orange pour fortes pluies et orages.
00:39Le département qui peine à se reconstruire depuis le passage du cyclone Chido
00:42est touché ce samedi et dimanche par cet épisode orageux selon Météo France.
00:46La préfecture de Mayotte appelle la population à prendre toutes les précautions
00:49nécessaires à la sauvegarde des habitations encore très fragilisées.
00:52Et quatrième semaine d'hospitalisation pour le pape François.
00:55Une légère amélioration progressive est constatée.
00:58Son état stable depuis plusieurs jours témoigne d'une bonne réponse à la thérapie selon le Vatican.
01:02Il est hospitalisé et traité pour une double pneumonie.
01:05Les médecins gardent pour l'heure son pronostic confidentiel.
01:08Merci beaucoup Maureen pour le point sur l'information.
01:11Messieurs, il y a deux possibilités de voir ce qui s'est passé cet après-midi à Paris.
01:15Soit de se dire manifestation de militantes parfois radicales.
01:20On va en quelque sorte banaliser ce qui s'est passé.
01:23Ce n'est pas la première fois qu'il y a des tensions.
01:25Il y a un collectif dit d'extrême droite qui a participé.
01:28Donc c'est normal que ça crée des conflits.
01:31Ou alors une autre possibilité c'est de dire que ce qui s'est passé à Paris est un scandale.
01:36Un scandale parce qu'en fait Paris est devenu le temps d'une après-midi
01:40l'épicentre du féminisme hémiplégique.
01:43L'épicentre d'un féminisme qui va choisir les bonnes et les mauvaises victimes.
01:48Vous pouvez aussi vous dire que vous allez vous focaliser sur Nemesis
01:52pour oublier que par exemple il y avait un collectif qui s'appelle le collectif Nous Vivrons.
01:56Collectif qui a été créé après les attaques terroristes du 7 octobre
02:00parce que des femmes ont été massacrées, violées
02:03et que ces femmes-là ont pu participer cet après-midi
02:07et remercions les forces de l'ordre parce qu'il y avait un service de sécurité XXL.
02:12Donc voilà les deux possibilités.
02:14Et je suis certain qu'un peu partout dans les médias,
02:17on choisira l'une pour ne pas parler de l'autre.
02:20Je vais vous proposer une séquence.
02:22C'était dans l'après-midi, un moment de tension.
02:24Et encore une fois, heureusement que les forces de l'ordre étaient là
02:27parce que ça aurait pu très très mal se passer
02:30et pour le collectif Nemesis, mais pas que.
02:32Le collectif Nous Vivrons a également été sous très haute sécurité.
02:36Sarah Salmane, bonsoir.
02:50C'est l'honneur ! C'est l'honneur !
02:55On peut l'écouter !
02:57C'est l'honneur ! C'est l'honneur !
02:59C'est l'honneur ! C'est l'honneur !
03:01C'est l'honneur ! C'est l'honneur !
03:03C'est l'honneur ! C'est l'honneur !
03:05C'est l'honneur ! C'est l'honneur !
03:07C'est l'honneur ! C'est l'honneur !
03:09C'est l'honneur ! C'est l'honneur !
03:11C'est l'honneur ! C'est l'honneur !
03:13C'est l'honneur ! C'est l'honneur !
03:15Violence sur le terrain !
03:17C'est le combat !
03:19Le premier capitaine est violent !
03:21C'est le chien !
03:23Il y a certains meubles immobiliers,
03:26enfin, bien immobiliers qui ont été tagués.
03:28Alice Cordier marchait dans la rue de Paris
03:30avec inscrit sur les murs
03:32une rafale pour Cordier.
03:34On a pu découvrir aussi, planter Alice Cordier.
03:37Voilà le contexte dans lequel ça s'est passé.
03:39Donc, quel choix on fait ?
03:41Est-ce qu'on se dit c'est epsilonesque ?
03:43C'est marginal ?
03:45C'est le fait de quelques radicaux ?
03:47C'est pas bien grave ?
03:49Et puis, on est face à des gens qui sont d'extrême droite.
03:51Donc, peut-être qu'aujourd'hui,
03:53il faut combattre le fascisme.
03:55Geoffroy Lejeune.
03:57Moi, j'ai grandi dans une époque,
03:59c'était quand je me suis éveillé un peu
04:01au sujet politique, sociétaux, etc.
04:03C'était il y a 15-20 ans,
04:05où la diabolisation existait.
04:07On diabolisait ce qui était dangereux,
04:09radical, extrémiste, et à droite.
04:11Aujourd'hui, cette dangerosité,
04:13cette radicalité, cet extrémisme,
04:15je le vois beaucoup à gauche.
04:17En tout cas, quand il est à droite, personne n'hésite à le condamner.
04:19Je le vois beaucoup à gauche, et je le trouve jamais condamné.
04:21Je trouve ça assez fascinant de constater
04:23que ce qui, il y a 20 ans, aurait valu disqualification
04:25de l'espace médiatique,
04:27ces gens-là auraient été, évidemment,
04:29interdits de manifester, mais en plus,
04:31ostracisés des médias, etc.
04:33Les organisateurs, et aujourd'hui, ça n'est plus le cas.
04:35Donc, il y a évidemment un debois de mesure qui est injustifiable.
04:37Et il y aurait dû y avoir une levée de boucliers.
04:39On parle du collectif ménémésiste,
04:41mais je me répète, on parle aussi d'un collectif
04:43qui tente de se mobiliser
04:45pour penser à ces femmes
04:47qui ont été violées le 7 octobre.
04:49Et on est en France, en plein Paris.
04:51Donc, on est aussi, j'ai dit,
04:53l'épicentre du féminisme hémiplégique.
04:55C'est aussi l'islamo-gauchisme, là.
04:57Vous citez Cologne,
04:59on pourrait aussi citer ce qui s'est passé
05:01avec les viols de jeunes filles britanniques
05:03par des gangs pakistanais
05:05dans l'indifférence quasi totale.
05:07Et on est une fois de plus, en effet,
05:09dans les contradictions du néo-féminisme
05:11qui prétend libérer la parole.
05:13Ce que c'est de libération de la parole,
05:15elle est à géométrie variable.
05:17Puisqu'il y a une volonté de faire taire,
05:19de silencier, comme on dit en termes intersectionnels,
05:21celles qui pointent du doigt certaines réalités
05:23qui dérangent. Par exemple,
05:25les ravages de l'islamisme radical
05:27et de l'immigration de masse
05:29sur la vie ordinaire des femmes,
05:31pour parler comme Christopher Lasch.
05:33Alors oui, le petit monde politico-médiatique n'est pas trop choqué
05:35parce qu'il se passe, je pense que les français le sont beaucoup plus ce soir.
05:37Je vais vous dire, ils sont dégoûtés.
05:39A tel point que, en fait, c'est un flop
05:41cette manifestation qui aurait pu être une manifestation
05:43essentielle puisque
05:45dans le monde, le droit des femmes recule.
05:47Parce que dans le monde,
05:49vous avez des femmes silencieuses qui se battent
05:51au péril de leur vie
05:53parce que leurs droits sont réduits.
05:55Donc il y avait 47 000 personnes selon la préfecture.
05:57Paris, c'est 10 millions
05:59Île-de-France,
06:01Paris et sa banlieue.
06:0340 000 habitants.
06:05Et je sais pourquoi.
06:07Parce que les gens se disent
06:09j'ai pas envie de marcher avec
06:11ces individus qui peuvent être violents,
06:13qui sont sectaires
06:15et qui empêchent
06:17des collectifs de participer
06:19à une manifestation,
06:21des femmes de participer au nom
06:23d'un féminisme que ces
06:25franciliens majoritairement ne partagent pas.
06:27Donc en fait, c'est pour ça que je suis très en colère ce matin.
06:29On est passé d'un féminisme
06:31socialiste qui mettait l'accent sur la rationalité
06:33sur le plus grand dénominateur commun
06:35à un féminisme intersectionnel
06:37qui essentialise de manière autoritaire les différences.
06:39D'où le fait que la grande majorité des femmes ne se sont pas
06:41représentées par ces mouvements.
06:43Le féminisme, ce n'est pas qu'une question de femmes.
06:45Oui, exactement.
06:47En fonction des collectifs
06:49qui créent cette mobilisation,
06:51qui sont au cœur, mais vous n'avez qu'une envie, c'est de marcher
06:53pour les femmes, pour le droit des femmes.
06:55Mais ce qui s'est passé, encore une fois, c'est la honte.
06:57Et la différence, c'est que dans tous les autres médias,
06:59les tensions, c'est parce qu'il y avait
07:01un collectif d'extrême-droite.
07:03J'ai écouté attentivement
07:05Laurent Nouniès, le préfet de police de Paris
07:07qui était sur BFM
07:09il y a quelques instants. Qu'est-ce qu'il dit quand on lui pose
07:11la question ? Il dit aux journalistes,
07:13attendez, oui, il y avait un collectif
07:15que vous qualifiez d'extrême-droite
07:17qui lui aussi est qualifié d'extrême-droite,
07:19ce n'est pas le problème. Il y avait aussi un collectif
07:21qui marchait pour les femmes
07:23qui ont été violées. Et sans
07:25les tuer, et sans les policiers,
07:27ça aurait pu très mal se passer.
07:29Oui, et d'ailleurs, sur Europe 1, avec
07:31Pascal Lattour-Dupin, on a reçu Aurélie Assouline
07:33qui est la fondatrice du collectif
07:35dont vous parlez. Et ce qu'elle
07:37disait, c'est que l'an dernier, c'était extrêmement
07:39violent, qu'il y avait des jets de bouteilles et que
07:41les femmes juives étaient volontairement
07:43exclues de cette manifestation.
07:45Donc c'est parce qu'elles sont juives qu'elles sont exclues
07:47et ça explique aussi pourquoi
07:49les femmes juives israéliennes violées,
07:51mutilées, massacrées, n'ont eu absolument
07:53aucun mot de soutien de
07:55toutes ces néo-féministes qui
07:57estiment détenir la vérité alors qu'elles ne représentent
07:59qu'elles. Bruno Retailleau a réagi
08:01cet après-midi parce qu'en fait, on sentait
08:03le coup venir, puisqu'il y a
08:05des élus qui ont appelé
08:07à exfiltrer,
08:09cibler ces collectifs-là.
08:11Les organisations féministes qui appellent à empêcher
08:13des associations de manifester pour la journée internationale
08:15du droit des femmes, au motif qu'elles
08:17portent des idées politiques qui ne leur conviennent pas
08:19ou qu'elles sont composées de femmes juives,
08:21font preuve du pire des sectarismes.
08:23La cause des femmes mérite mieux
08:25que d'être prisonnière de ces méthodes
08:27néo-totalitaires.
08:29C'est quand même hallucinant ce qui se passe.
08:31Ici, en plein Paris, c'est la
08:33bobo-sphère qui est
08:35mêlée à l'islamo-gauchisme
08:37qui aujourd'hui
08:39bloque la possibilité à des jeunes
08:41femmes de se mobiliser et des jeunes hommes
08:43également.
08:44Mais en fait, c'est
08:46pire que
08:48le fait que cet extrême-gauche-là
08:50n'ait pas une pensée pour
08:52les femmes juives israéliennes
08:54qui ont été violées,
08:56démembrées, brûlées vives le 7 octobre.
08:58Non seulement, ils n'ont pas eu de pensée
09:00pour elles, mais ils ont pris
09:02fait écosse pour leurs bourreaux. Ils ont pris
09:04fait écosse pour le Hamas.
09:06C'est pas que l'extrême-gauche.
09:08Parce que c'est une grande partie de la gauche
09:10et la lâcheté, elle vient aussi du centre.
09:12Je les appelle volontairement l'extrême-gauche.
09:14Il y a du monde.
09:16Ils ont pour passion d'appeler
09:18toute la terre extrême-droite. Je me fais
09:20un malin plaisir de leur rétorquer
09:22qu'ils sont eux tous quasiment
09:24d'extrême-gauche. Donc, ils ont pris fait écosse
09:26pour le Hamas.
09:28Il y a eu des appels à l'intifada.
09:30Donc, visiblement,
09:32Madame Hassan...
09:34Madame Hassan et ses amis
09:36ont été entendus. On a des appels
09:38à l'intifada en plein Paris.
09:40Et des femmes auxquelles on refuse
09:42de venir à une manifestation
09:44parce qu'elles sont juives.
09:46Ce qui est intéressant, c'est le point commun
09:48Sur le papier, il n'y a pas tellement de points communs
09:50entre Némésis et l'iscordier et le collectif Nous Vivrons.
09:52L'iscordier, elle dénonce
09:54l'insécurité du quotidien
09:56des racailles et des islamistes
09:58qui vivent chez nous.
10:00Et Nous Vivrons, ce sont des femmes
10:02juives qui dénoncent les meurtres
10:04et les viols du Hamas.
10:06En fait, le seul point commun, c'est les islamistes.
10:08Et elles sont la cible de ces
10:10radicaux qui veulent les expulser
10:12d'une manifestation. Ça veut donc dire que les gens
10:14qui manifestent aujourd'hui, au-delà d'être acquis
10:16à la cause pro-palestinienne,
10:18sont aussi des gens
10:20qui se préparent un jour à être main dans la main
10:22avec les islamistes. Sauf que quand vous voyez
10:24les féministes qui sont en tête
10:26de cortège, leur revendication,
10:28le LGBT, etc.
10:30Je pense que la rencontre, pour elles, va être
10:32très violente avec les islamistes.
10:34C'est-à-dire que si ça va jusqu'au bout de leurs pensées,
10:36elles ne tiennent pas 5 minutes
10:38dans un pays où règnent
10:40les lois de l'islam
10:42la plus radicale.
10:44Vous avez entièrement raison. Mais attention,
10:46parce que ça touche maintenant qui ?
10:48Des élus. Jérôme Gage.
10:50Jérôme Gage, il allait
10:52manifester avec Nous Vivrons, a été hué
10:54en traversant la marche féministe
10:56présente
10:58un compte Twitter assez relayé
11:00je crois, qui s'appelle Marcel.
11:02Et lui, il a... Quand même important de préciser
11:04ce qui s'est passé. Oui, comme chaque année, je suis à la marche
11:06féministe. Et oui, j'ai tenu à rejoindre
11:08Nous Vivrons, la LICRA et Femme
11:10Azadi, tenu à l'écart.
11:12Tenu à l'écart. Hélas,
11:14car certains ne voulaient pas d'elle,
11:16ceux qui m'ont accueilli par Gage,
11:18sage sioniste dégage, je vous
11:20méprise, je suis là.
11:22Voilà ce qu'on a entendu cet
11:24après-midi. C'est sale juif
11:26qu'ils veulent dire.
11:28Mais c'est un scandale absolu.
11:30Jérôme Gage, c'est le seul qui au premier tour
11:32s'est désolidarisé de LFI
11:34au cours des dernières législatives. L'un des seuls, vous avez entièrement
11:36raison. Alors, elles ont été
11:38en fait, le début du cortège,
11:40c'était Place de la République. Mais Place
11:42de la République, ni Le Collectif Nous Vivrons,
11:44ni Nemesis, pouvaient
11:46être au cœur de la place.
11:48Donc, elles ont été mises sur le côté
11:50pendant plusieurs minutes, voire
11:52quelques heures, encadrées par
11:54les forces de l'ordre pour les sécuriser
11:56et encore une fois, les policiers,
11:58les CRS ont fait un travail formidable
12:00mais parce que c'est leur sécurité
12:02qui était en jeu et on était en plein cœur
12:04de Paris. Alors,
12:06vous avez vu la séquence des tensions,
12:08je vais vous proposer une autre séquence, parce qu'en fait
12:10Le Collectif Nous Vivrons, ils avaient les policiers
12:12et quand Le Collectif
12:14voit les policiers arriver, on
12:16entend Merci la police.
12:18C'est deux salles, deux ambiances en fait. Regardez.
12:20Merci la police !
12:22Merci la police !
12:24Merci la police !
12:26Merci la police !
12:28Merci la police !
12:30Merci la police !
12:32Merci la police !
12:34Merci la police !
12:36Merci la police !
12:38Merci la police !
12:40Et je pense à la marche contre l'antisémitisme
12:42il y a deux ans
12:44où on avait vu évidemment ces mêmes
12:46messages.
12:48Ça fait du bien de revoir
12:50sur la place de la République
12:52ou non loin de la place de la République
12:54des policiers qui sont acclamés
12:56ce qui s'était passé également
12:58après Charlie Hebdo et le dimanche
13:00de la grande mobilisation.
13:02Alice Cordier était avec nous ce matin, je vous propose
13:04parce qu'elle avait senti venir le coup
13:06elle a été courageuse, Alice Cordier.
13:08Elle y est allée, menacée de mort. On a vu
13:10les tags avec des rafales pour Cordier
13:12et des couteaux, si je ne m'amuse, pour
13:14Cordier. Elle en parlait
13:16ce matin avec nous, elle était l'invitée de l'or des ponts.
13:18D'ailleurs, ils ne s'en sont pas cachés
13:20sur les réseaux sociaux, un certain nombre d'appels
13:22à nous repousser violemment, c'est ainsi que c'est dit
13:24nous mais aussi Nous Vivrons
13:26ou encore la présente de Sarah Knafo qui défile à nos côtés
13:28ont été diffusés sur les réseaux sociaux
13:30par le service d'ordre des organisatrices.
13:32C'est très assumé. La deuxième chose que je voudrais dire
13:34par rapport à ça, c'est qu'on est sur de la pure diffamation
13:36et que Mme Legrain ne reconnaisse pas
13:38peut-être notre association, elle peut au moins
13:40reconnaître qu'on représente des victimes. Parce que
13:42des victimes, en fait, on les porte parmi nos
13:44militantes et aujourd'hui
13:46il y en a qui vont témoigner dans le cadre de notre
13:48cortège. Donc si vous voulez, c'est ça qui est quand même
13:50grave, c'est qu'on est face à une élue de la République
13:52qui explique qui est la bonne victime
13:54qui n'est pas victime, qui explique qui est la bonne
13:56féministe et qui n'est pas la vraie féministe
13:58et c'est là où on arrive à des dérives totalitaires.
14:00Parce que celles qui ont
14:02préparé, pensé, cette
14:04mobilisation, certaines d'entre elles
14:06parce qu'elles n'ont pas le monopole du 8 mars
14:08considèrent que
14:10parler de Claire Géronimy
14:12par exemple, qui a été violée
14:14par un homme qui était sous le coup
14:16d'une OQTF et de considérer que ce
14:18drame n'aurait pas dû et n'aurait pas pu avoir
14:20lieu si les règles avaient été
14:22tenues, c'est un problème.
14:24C'est d'être fasciste, d'extrême droite.
14:26Géométrie variable, comme
14:28toujours, les néo-féministes combattent
14:30les fantômes du passé pour ne pas voir les
14:32monstres d'aujourd'hui et
14:34vous avez tout à fait raison sur ce que vous disiez tout à l'heure, sur le fait
14:36que la violence était passée à l'extrême gauche.
14:38Dans les années 30, Charles Maurras
14:40s'enorgueillissait de dire qu'il fallait être
14:42intellectuel et violent. Aujourd'hui,
14:44qui prépare les esprits à la
14:46violence, si ce n'est à l'extrême
14:48gauche ? Je pense que celle-ci devrait renouer
14:50avec ses racines pacifistes, avec des auteurs
14:52comme Gandhi, comme Tolstoy, comme Thoreau
14:54qui ont pendant longtemps structuré
14:56la pensée à gauche. Mais ça implique
14:58peut-être aussi qu'au sommet de l'État, on sache
15:00siffler la fin de la récréation lorsque nécessaire.
15:02La réaction du ministère de l'Intérieur était très bonne.
15:04Maintenant, il y a peut-être une question aussi sur le dévoiement
15:06de l'idéologie de l'État de droit au sein du ministère de la Justice.
15:08Il y a eu une séquence, parce que les féminines étaient
15:10présentes. Je ne sais même pas si...
15:12Je pense qu'on ne va même pas la passer.
15:14Il y a un malaise,
15:16il y a de la honte, évidemment. L'exaspération
15:18où elle commence à faire des
15:20saluts nazis en expliquant qu'il y a une épidémie
15:22de fascisme, ça va de Donald Trump
15:24jusqu'à Georgia Melloni
15:26et Marine Le Pen, devant
15:28une scène qui est
15:30médusée, qui est en
15:32pavoison devant ces féminines.
15:34On ne va pas passer la séquence,
15:36mais au moins, je le dis aux téléspectateurs.
15:38En revanche, ce qui m'intéresse, c'est parce que vous parlez
15:40de l'extrême-gauche. Il y a aussi
15:42l'univers médiatique.
15:44L'univers médiatique, il est très important.
15:46L'univers médiatique, pardonnez-moi,
15:48quand je vois que France Info
15:50fait un article en expliquant comment
15:52l'extrême-droite utilise le féminisme
15:54pour mieux diffuser son discours
15:56anti-immigration cet après-midi,
15:58est-ce que ça participe
16:00à ce que toutes les femmes
16:02et les hommes, quelles que soient leurs idées,
16:04puissent marcher ensemble
16:06encore une fois pour ces
16:08femmes qui sont battues
16:10sur notre sol, tuées sur notre sol
16:12ou ces femmes qui sont en difficulté
16:14dans tous les autres pays auxquels
16:16les droits sont réduits. Je pense à
16:18l'Afghanistan, je pense à l'Iran.
16:20Est-ce que ça, ça participe, ce genre
16:22de messages ? Je ne suis pas sûr.
16:24Là, ce n'est pas l'humain.
16:26Ce n'est pas Libération.
16:28C'est France Info, c'est vos impôts.
16:30C'est nos impôts, c'est les impôts de tout le monde.
16:32En fait, l'Afghanistan, le Pakistan,
16:34demain, dans le JDD, on a un papier sur le Bangladesh
16:36où il y a une épidémie d'attaque
16:38à l'acide sur les femmes. Dès qu'une femme fait quelque chose
16:40qui ne convient pas trop à son environnement,
16:42c'est souvent des proches d'ailleurs, elle est brûlée à l'acide
16:44et donc c'est sordide.
16:46Il y a ça et ensuite, il y a ce qui se passe
16:48chez nous. Enfin, on a aussi le droit de se préoccuper de ce qui se passe
16:50à l'intérieur de nos frontières. Je ne suis pas sûr que Claire Gironimi,
16:52que vous connaissez, Eliott, vous l'avez reçue ici,
16:54et moi, je l'ai déjà rencontrée aussi,
16:56je ne suis pas sûr que Claire Gironimi
16:58elle ait décidé de se faire violer
17:00par quelqu'un qui était sous le QTF, en fait.
17:02Donc, à partir du moment où ça lui est arrivé,
17:04je peux comprendre qu'elle en ait tiré des conclusions,
17:06qu'elle ait un regard politique sur la chose
17:08et je ne suis pas choqué qu'elle adhère au parti d'Éric Ciotti.
17:10Je comprends le cheminement, si vous voulez.
17:12Et là, ils transforment ça en
17:14moyen, en véhicule
17:16pour faire passer un discours anti-immigration.
17:18Il y a un rapport entre certains viols
17:20ou certaines agressions et l'immigration, désolé de le dire.
17:22Alors, je ne savais pas que vous faisiez cet article.
17:24Hasard ou coïncidence,
17:26cette manière de parler ultra-violente,
17:28il s'avère que,
17:30toujours Alice Cordier, qui a été la cible tout au long de l'après-midi,
17:32donc, d'éléments radicaux
17:34pendant la manifestation, mais aussi
17:36d'élus. Je me permets juste de
17:38vous montrer ce qu'a fait
17:40Rima Hassan sur les réseaux sociaux
17:42où elle a relayé une photo,
17:44où elle avait marqué
17:46« Dissoudre Nemesis à l'acide ».
17:48Cette publication apparaît sur le compte Instagram de l'eurodéputé Rima Hassan.
17:50C'est ni plus ni moins
17:52de l'appel au meurtre.
17:54Je pense qu'on va voir l'image.
17:56Dissoudre à l'acide
17:58Nemesis.
18:00Voilà ce qu'on pouvait lire.
18:02Mais pour l'instant, elle n'a pas été sanctionnée.
18:04On parle de la levée de son immunité parlementaire.
18:06Pour l'instant, ce n'est pas le cas et elle continue.
18:08Et même si l'immunité était levée,
18:10elle est toujours suffisamment sur le fil.
18:12Elle invoque le droit international
18:14pour légitimer ses propos.
18:16Je ne suis même pas certaine qu'elle soit condamnée.
18:18Je suis d'accord avec vous.
18:20La justice, justement. Vous parlez de la justice.
18:22Hier, on a un préfet de police
18:24qui prend une décision
18:26courageuse dans cet univers médiatico-politique
18:28mais somme toute normale.
18:30Il y a un risque de trouble à l'ordre public
18:32parce qu'il y a l'organisation
18:34d'une manifestation
18:36dite de féministe radicale
18:38qui est présentée comme telle.
18:40La fiche, c'est pour la libération de la Palestine
18:42de la mer au Jourdain.
18:44Donc, c'est Israël de la carte.
18:46Vous avez apposé
18:48Samy Doun et Urgence Palestine.
18:50Je précise que Samy Doun
18:52est une organisation reconnue
18:54comme terroriste au Canada et en Allemagne
18:56et notamment pour ses liens avec le FPLP.
18:58Que fait le préfet ?
19:00À juste titre, il dit interdisons
19:02cette manifestation.
19:04Que fait le tribunal administratif ?
19:06Il censure l'interdiction. Il dit finalement,
19:08il suspend l'interdiction
19:10en disant
19:12que le trouble à l'ordre public n'est pas avéré.
19:14Entre 2020 et aujourd'hui,
19:16ça s'est toujours très bien passé.
19:18Ça ne vous aura pas échappé que le contexte entre 2020, plein confinement
19:20et aujourd'hui est un petit peu différent.
19:22La préfecture de police ne fait pas la démonstration
19:24de manquer de moyens pour contrôler
19:26les éventuels débordements.
19:28Félicitons le tribunal administratif
19:30puisque ça a permis à des centaines de personnes
19:32de se retrouver hier soir
19:34au son d'appels à l'intifada
19:36avec des journalistes
19:38qui ont été
19:40ciblés par des
19:42exfiltrés
19:44parce qu'ils ne pouvaient pas faire leur job.
19:46On était les seuls à en parler ce matin,
19:48les seuls, d'accord ?
19:50En soutenant nos confrères de BFM
19:52parce que c'est un scandale là aussi ce qui s'est passé hier
19:54et il faut remercier le tribunal administratif.
19:56Voyons les images
19:58et le sujet qui est signé Hélène Charpie.
20:06A la première, à la deuxième, à la troisième...
20:08Des appels à l'intifada
20:10et des slogans violents
20:12anti-police.
20:14Les manifestations se voulaient pourtant féministes
20:16à la veille de la journée des droits des femmes.
20:18Mais dans un esprit de convergence
20:20des luttes, le collectif Urgence Palestine
20:22s'est invité au programme.
20:24Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez
20:26avait pourtant interdit ce rassemblement.
20:28Je l'interdis pour des motifs simples.
20:30D'abord, c'est une marche féministe
20:32qui se veut elle-même radicale.
20:34Les collectifs que vous avez cités,
20:36notamment Urgence Palestine et Samy Doun
20:38ont appelé à participer à cette marche.
20:40Je l'ai interdit de ce fait
20:42puisque les dernières sorties du collectif
20:44Urgence Palestine ont comporté
20:46énormément de difficultés.
20:48Mais l'interdiction a été suspendue
20:50in extremis ce vendredi
20:52par le tribunal administratif de Paris
20:54peu avant l'heure du rassemblement.
20:56La manifestation s'est terminée aux alentours
20:58de 22h à l'hôtel de ville
21:00sans plus de violence, malgré quelques
21:02tags et dégradations dans l'espace public.
21:04Et même si notre équipe de reporters
21:06sur place a été expulsée du cortège
21:08par les manifestants, tout comme des
21:10confrères d'une autre chaîne de télévision.
21:12Et la SDJ de BFM,
21:14la société des journalistes, a communiqué.
21:16Elle apporte son soutien à ces deux journalistes
21:18pris à partie hier soir
21:20lors de la marche radicale féministe.
21:22Ils ont dû être exfiltrés sous les huées
21:24de la foule. Cette situation est inacceptable
21:26et aucun journaliste ne devrait être menacé
21:28dans l'exercice de ses fonctions.
21:30Ils ont entièrement raison, on leur apporte
21:32leur soutien. Je précise, et je le disais ce matin
21:34en téléspectateur, que nous
21:36journalistes, quand on va sur le terrain,
21:38quelle que soit la chaîne d'information, et qu'on doit couvrir
21:40ce genre d'événement, vous êtes obligés
21:42de venir avec une sécurité parce que
21:44ça peut très mal se passer.
21:46Très très mal. Voilà où on en est.
21:48Donc on est face à des gens
21:50qui marchent
21:52sur les libertés fondamentales.
21:54Complètement. Et alors là,
21:56vous avez un tribunal administratif
21:58qui, en quelque sorte, signe.
22:00Il disait, allez-y, intifada,
22:02intifada, allez-y dans la rue.
22:04Ils diront la même chose l'an prochain, vu que là, ils estiment que ça s'est plutôt
22:06bien passé. Donc ils diront la même chose.
22:08Ah bah non, ça c'est le tribunal administratif.
22:10Ce qui a été
22:12décidé par le tribunal administratif,
22:14c'est avant la manifestation du 7.
22:16Ils se sont basés sur ce qui s'est passé de 2020 à aujourd'hui.
22:18C'est bien pour ça, oui.
22:20Le 7 mars.
22:22Si on réfléchit, j'ose imaginer
22:24que l'année prochaine, lorsque le préfet
22:26prendra la même décision,
22:28le tribunal va dire,
22:30on prend rendez-vous pour l'année prochaine.
22:32Ça ne se joue pas du tout sur le front.
22:34C'est des arguments juridiques.
22:36Ils sont combien, quand on dit
22:38le tribunal administratif ? C'est quoi ? C'est un juge ?
22:40Deux juges ? Combien de personnes
22:42prend cette décision ?
22:44Moi, je veux savoir combien de personnes
22:46prend cette décision.
22:48Un juge. C'est un juge qui décide
22:50comme ça.
22:52Voilà ce qui se passe
22:54en France. Et voilà ce qu'on pouvait dire
22:56sur ces deux manifestations.
22:58Hier soir, aujourd'hui.
23:00J'ose espérer,
23:02j'ai encore ce rêve,
23:04peut-être un peu candide,
23:06qu'il y aura ce traitement-là un peu partout.
23:08C'est-à-dire de montrer
23:10tout ce qui a pu se passer
23:12de problématique. Voilà, l'intolérance.
23:14En 2000...
23:16Pardon, en 2000...
23:18N'hésitez pas.
23:20Je pensais, en voyant ces images,
23:22des compatriotes de confession juive
23:24qui, parfois, doutent de la capacité
23:26de leur pays, la France, à pouvoir
23:28les défendre. Et qui peuvent se dire
23:30très légitimement, en regardant ces images,
23:32que leur pays, la France,
23:34ne les défend plus.
23:36On pourrait dire l'inverse.
23:38Non, on peut dire l'inverse. On peut dire
23:40qu'aujourd'hui, les plus radicaux,
23:42les plus esservelés ont perdu.
23:44Pourquoi ? Parce que la police
23:46a protégé les manifestantes
23:48qui voulaient se mobiliser,
23:50dans des conditions exceptionnelles,
23:52mais au moins, elles y étaient.
23:54Moi, je retire les appels à l'intifada.
23:56Écoutez, ça, c'est évidemment à retenir aussi.
23:58Hier soir, la pub. Vous entendez la musique ?
24:00On revient dans un instant.
24:04Il est quasiment 20h30 sur CNews
24:06et on poursuit l'heure des pros.
24:08Vous êtes très nombreux à réagir sur les réseaux sociaux
24:10et je vois un peu, parce que ça réagit beaucoup
24:12sur notre premier thème, à savoir cette manifestation.
24:14Gabrielle Cluzel qui dit
24:16« C'est dingue, appeler un féminicide
24:18qui marche pour les droits des femmes. »
24:20Bravo l'extrême-gauche à propos de ce tag
24:22sur la route
24:24avec Alice Cordier
24:26où il y a marqué « Une rafale pour Cordier ».
24:28Voilà pour le petit message
24:30de Gabrielle Cluzel qu'on salue.
24:32Je pense qu'on a tout dit sur ce sujet-là.
24:34Je voudrais vous proposer
24:36un autre sujet qu'on a pu traiter
24:38sur CNews, la fameuse tablette
24:40dans les prisons.
24:42Information du journal du dimanche.
24:44Gérald Darmanin qui va
24:46geler les crédits et impose
24:48un moratoire sur
24:50les tablettes après les dérives
24:52face au détournement de tablettes numériques en prison.
24:54Gérald Darmanin ordonne un moratoire
24:56et suspend les crédits en attendant un audit
24:58hérité du quinquennat précédent.
25:00Ce programme à 125 millions
25:02d'euros suscite la controverse
25:04mettant en cause les failles
25:06de l'administration pénitentiaire.
25:08Alors si vous n'avez pas vu
25:10ce qui s'est passé, je vous propose
25:12de revoir le sujet qu'on proposait hier
25:14pour comprendre un peu ce qui se passe
25:16avec ces fameuses tablettes.
25:18Dans les prisons françaises,
25:20les détenus sont aussi
25:22connectés en cachette.
25:24Sur le réseau social TikTok,
25:26un détenu propose une technique
25:28pour pouvoir accéder à internet
25:30et pouvoir jouer aux jeux vidéo via des tablettes numériques
25:32distribuées par les prisons
25:34elles-mêmes. Grâce à un programme
25:36baptisé numérique en détention,
25:3825 000 tablettes ont été allouées
25:40dans les prisons françaises
25:42avec l'objectif de permettre aux détenus
25:44d'interagir avec l'administration de leur prison
25:46via un intranet sécurisé.
25:48L'internet extérieur
25:50ne serait donc pas accessible.
25:52Mais le tuyau s'est rapidement répandu
25:54dans les prisons françaises et pose problème
25:56aux services pénitentiaires déjà débordés
25:58par les confiscations quotidiennes
26:00des téléphones portables.
26:02S'il détenu aujourd'hui
26:04un téléphone,
26:06il peut l'utiliser de la même manière mais
26:08il lui donne juste un écran plus grand.
26:10C'est déjà une faille en soi.
26:12L'emploi des téléphones portables, c'est un fléau
26:14chez nous dans la pénitentiaire.
26:16Les téléphones portables sont strictement interdits
26:18mais on en trouve
26:20des quantités astronomiques tous les jours.
26:22L'administration pénitentiaire
26:24se défend pourtant de ne pas avoir eu
26:26de retour de possible détournement
26:28et assure que ce dispositif soulage
26:30les personnels pénitentiaires des tâches récurrentes
26:32et améliore les conditions de vie
26:34en détention. Le programme numérique
26:36en détention coûte autour de
26:38125 millions d'euros.
26:40Ce projet a été lancé en 2018
26:42et a été découvert une fois arrivé en Vendôme
26:44par les nouvelles équipes présentes.
26:46Il y a un audit
26:48qui a été demandé.
26:50A ce stade, ça a coûté 60 millions d'euros
26:52sur 125 ou 120.
26:542018, si je ne m'abuse,
26:56je crois que c'était
26:58Madame Belloubet à l'époque.
27:0060 millions d'euros ?
27:02Ça fait combien de places de prison ?
27:04Beaucoup.
27:06Il y avait beaucoup de prisons de haute sécurité.
27:08Avec 60 millions d'euros, je peux vous dire que
27:10toutes les prisons, on peut mettre les narco-trafiquants
27:12les plus dangereux
27:14dans des geôles ultra sécurisés.
27:16Entre les soins du visage,
27:18il y a trois semaines, les tablettes,
27:20là, ça commence à faire beaucoup pour les Français.
27:22Les sorties homogénées.
27:24Il y a quand même beaucoup de personnes
27:26qui n'ont pas de tablettes, de Français qui travaillent
27:28qui n'ont pas les moyens d'obtenir une tablette.
27:30Je crois qu'il faut être un peu sérieux.
27:32Qu'il y ait des problèmes d'hygiène en prison,
27:34c'est vrai, mais est-ce qu'il est nécessaire
27:36de mettre des tablettes à tout le monde ?
27:38Non, ce n'est pas une priorité. Je pense qu'il faudrait investir l'argent ailleurs.
27:40Il y a une goraphisation de l'actualité carcérale dans ce pays.
27:42Il faut pas s'étonner de la dépulsion
27:44afro-ariste chez les uns et les autres.
27:46La goraphisation
27:48de l'actualité carcérale.
27:50J'ai pas mieux comme formule, mais
27:52qu'est-ce qui se passe dans la tête des gens qui imaginent
27:54ce programme ?
27:56Je rêve d'interroger Madame Belloubet.
27:58La personne qui lui a proposé ça.
28:00On va mettre 125 millions d'euros sur le numérique
28:02dans les prisons alors qu'on s'acharne
28:04à essayer de leur enlever les téléphones.
28:06C'est incroyable.
28:08Je dis une chose qu'Amine a dit tout à l'heure
28:10pendant la publicité, mais je le reprends
28:12parce que j'ai entendu le même son de cloche.
28:14Les équipes de Gérald Darmanin qui arrivent de Beauvau
28:16et qui débarquent Place Vendôme
28:18et qui découvrent ce qui se passe dans les prisons
28:20sont en hallucination sur ce genre de choses.
28:22Sur beaucoup d'autres choses. Vous savez qu'on ne sait pas, par exemple,
28:24qui sont les étrangers dans nos prisons, combien il y en a, etc.
28:26Il n'y a pas d'audit là-dessus.
28:28Il va falloir faire vite le ménage
28:30sur les comptes, du moins.
28:32Essayer de comprendre où l'argent part pour les prisons.
28:34Ce qui est d'autant plus sidérant,
28:36et c'est pour compléter ce que dit Geoffroy,
28:38c'est qu'il n'y a pas une seule personne qui a validé.
28:40C'est que le circuit de validation, il y a sûrement
28:42entre le directeur de cabinet,
28:44le directeur d'administration, celui, le chef de service, etc.
28:46Donc vous avez une chaîne d'au moins
28:48une dizaine de personnes
28:50qui a dû valider le projet et il n'y en a pas un seul
28:52qui à un moment donné a dit aux autres
28:54écoutez, là on est peut-être en train de faire une connerie,
28:56c'est juste en dépit du bon sens
28:58et on a une clochardisation de la justice
29:00qui fait qu'on n'a pas de moyens
29:02et c'est quand même passé.
29:04C'est ça qui m'étonne.
29:06Autre sujet, bien sûr, qui se disent
29:08on est en train de se serrer la ceinture, vous mettez 125 millions d'euros
29:10pour des tablettes dans des cellules
29:12et ils sont en train de les utiliser pour regarder des films.
29:14Mais trouvez-nous
29:16la personne qui a pensé ce projet
29:18parce qu'il faudrait vite
29:20qu'ils rendent quelques comptes.
29:22Peut-être qu'ils rendent les 60 millions d'euros
29:24s'il les a.
29:26Du moins, on va aller les chercher.
29:28Plus sérieusement,
29:30la déclaration de Matteo Salvini
29:32qui est quand même, c'est pas n'importe qui
29:34Matteo Salvini, on change complètement de sujet, on revient évidemment
29:36sur cette grande semaine interventionniste
29:38d'Emmanuel Macron
29:40qui veut réarmer l'Europe
29:42qui explique que la Russie
29:44est la menace existentielle pour la France et pour l'Europe
29:46Matteo Salvini
29:48qui est le vice-premier ministre
29:50qui est le numéro 2 du gouvernement de Giorgia Meloni
29:52dit quoi ?
29:54Macron a besoin de la paix.
29:56Trump oeuvre pour la paix.
29:58Poutine veut la paix.
30:00Tandis qu'à Bruxelles et à Paris, il y a un fou.
30:02Monsieur Macron a un besoin
30:04désespéré de donner un sens
30:06au dernier temps de son second et dernier
30:08mandat présidentiel
30:10mais qu'il ne le fasse pas à nos dépens
30:12ni à ceux de nos enfants
30:14et il explique visiblement
30:16selon les propos rapportés par l'agence de presse
30:18ANSA que si l'Italie veut investir
30:20dans sa sécurité nationale
30:22il n'a jamais une armée européenne
30:24commandée par ce fou de Macron
30:26qui parle de guerre nucléaire.
30:28Alors nous en français quand on dit
30:30notre président il est fou, il a peut-être beaucoup de défauts
30:32il y a beaucoup de choses mais bon
30:34le patriote que vous êtes
30:36là je parle du vrai patriotisme
30:38pas du patriotisme
30:40poudre de perlimpinpin de cette semaine
30:42quand on est patriote on est forcément gêné
30:44quand le président de la république
30:46de son propre pays est insulté
30:48c'est la fonction
30:50mais pour être respecté il faut aussi être soi-même
30:52respectueux et Macron ne l'a pas
30:54toujours été notamment à l'encontre du gouvernement italien
30:56puisqu'il avait tout de même ciblé Salvini en parlant
30:58de la montée de la lèpre nationaliste
31:00ou populiste je ne sais plus
31:02en Europe il y a quelques années
31:04et beaucoup de français ne comprennent pas ce qui est en train de se jouer
31:06dans cette séquence, ils ont le sentiment d'un président de la république
31:08isolé qui essaye
31:10de réinventer son quinquennat mais qui est systématiquement
31:12à contre-temps
31:14et ce que je ne comprends pas
31:16à titre personnel c'est l'extrême légèreté
31:18avec laquelle Emmanuel Macron parle de la guerre
31:20un peu comme l'an dernier quand un verre de whisky
31:22à la main il avait dit qu'il allait devoir envoyer
31:24des types à Odessa dans l'année
31:26je pense qu'Emmanuel Macron
31:28est un homme intelligent qui a beaucoup de qualité
31:30mais c'est aussi un homme qui est prisonnier des dogmes idéologiques
31:32avec lesquels il a grandi, c'est un enfant de la chute du mur de Berlin
31:34il a du mal avec le tragique
31:36et ne se rend pas compte
31:38qu'il y a une manière de parler de la guerre
31:40il y a une gravité à avoir
31:42il a été biberonné au sans-frontierisme
31:44à l'européisme, à des gens qui se sont
31:46trompés, on en parlera dans un instant
31:48surtout pendant 40 ans
31:50qui ditaient l'univers médiatique et politique
31:52qu'ils le font encore un peu aujourd'hui
31:54sauf que ces interlocuteurs
31:56aujourd'hui
31:58Trump et Poutine ne parlent pas ce langage-là
32:00ils parlent le langage de l'intérêt national
32:02et si Macron veut être présent à la table des négociations
32:04on parle à leur table, il va peut-être devoir réapprendre à parler français
32:06c'est ce que beaucoup de gens veulent
32:08quand vous dites Emmanuel Macron est à contre-temps
32:10et les français ne le comprennent pas
32:12je suis curieux de voir ce qui va se passer dans les prochaines semaines
32:14parce que factuellement
32:16cette semaine est une semaine
32:18réussie en matière de communication
32:20pour Emmanuel Macron
32:22puisque sur les sondages
32:24il gagne des points
32:2629% considèrent qu'Emmanuel Macron est un bon président
32:28et 60%
32:30non
32:32c'est 4 points pris en l'espace d'une petite semaine
32:34je veux revenir sur les mots de
32:36Matteo Salvini
32:38si je peux me permettre
32:40le lendemain du Bataclan
32:42ou Charlie Hebdo
32:44je ne sais plus lequel de ces attentats
32:46François Hollande avait pris quasiment 20 points
32:48c'est intéressant, merci de le préciser
32:50il faudrait retrouver ce sondage
32:52parce que je n'ai pas le chiffre et je n'ai pas l'institut
32:54c'est pas très sérieux mais je vous le retrouverai
32:56d'ici la fin de l'émission
32:58c'était stratosphérique
33:00vous n'avez pas l'impression qu'il y a un effet drapeau
33:02la version exacerbée de l'effet drapeau
33:04c'était François Hollande après les attentats
33:06lui c'est quand même 4 points, ce n'est pas la même chose
33:08mais vous avez raison, à chaque fois qu'il prononce le mot guerre
33:10il prend des points dans les sondages
33:12je comprends qu'il s'y soit habitué et qu'il aime bien ça
33:14souvenez-vous de la dernière campagne, la guerre en Ukraine
33:16la guerre en Ukraine
33:18le réarmement démographique
33:20il se mut en chef de guerre
33:22vous vous souvenez à l'époque
33:24les autres candidats
33:26protestaient parce qu'il ne venait pas faire les émissions
33:28il ne venait pas faire les débats
33:30il n'avait pas lancé sa campagne
33:32parce qu'il expliquait qu'il était pris par le conflit
33:34en Ukraine
33:36et on sait que ça lui a bénéficié
33:38l'effet drapeau a joué pleinement
33:40c'est peut-être le seul moment où il gagne des points
33:42ce qui est intéressant
33:44c'est de savoir est-ce que les français partagent
33:46cette volonté européiste
33:48quand je parlais de son isolement je faisais notamment référence
33:50à la question de l'envoi des troupes au sol
33:52et au quoi qu'il en coûte à l'endroit de l'Ukraine
33:54sur lequel Emmanuel Macron est de plus en plus minoritaire
33:56en effet à court terme il y a un effet drapeau
33:58il y a peut-être un effet politique
34:00de la peur aussi
34:02je pense qu'Emmanuel Macron a un peu trop lu
34:04Machiavel et Hobbes
34:06ce qui serait bien digéré et qui ferait mieux de relire
34:08Roosevelt, la seule chose dont nous devons avoir peur
34:10c'est de la peur elle-même
34:12ça inspirerait peut-être un peu plus de rassurés
34:14Jean-Michel référend
34:16c'est plus Joachim Leclerc
34:18tant que c'est pas Jean-Michel Apathie
34:22ou tant que c'est pas Jacques Attali
34:24ça vous irait ou pas ?
34:26je suis assez éloigné de lui idéologiquement
34:28qu'est-ce que tu bien dis
34:30les amis
34:32parlons un peu de Cyril Hanouna
34:34c'est toujours la même chose
34:36tout ce qui est excessif est insignifiant
34:38et parfois on peut
34:40sur les réseaux sociaux ou même sur les plateaux
34:42ça nous est tous arrivé
34:44de dire n'importe quoi, d'aller trop loin
34:46de faire des comparaisons qui sont
34:48mauvaises
34:50mais je pense que la logique
34:52veut qu'au bout d'un moment on s'en rende compte
34:54rapidement et bien on présente ses excuses
34:56et puis c'est terminé. Pourquoi je vous dis ça ?
34:58parce qu'on va parler de cette affaire qui fait énormément parler
35:00d'elle et on le comprend, l'animateur Cyril Hanouna
35:02a été comparé au frère Kouachi
35:04dans un message
35:06par le rédacteur en chef de Marianne
35:08Marianne qui est à l'agonie en ce moment
35:10financièrement
35:12qui a des grandes difficultés parce que Marianne ne représente plus
35:14ce que Marianne était
35:16il y a quelques années, je parle du journal
35:18pas de Marianne, la Marianne qu'on aime
35:20alors pourquoi ?
35:22parce que Cyril Hanouna part de son désaccord
35:24dans un moment de grande tension
35:26dans son émission TPMP
35:28avec monsieur Guénolé
35:30qui s'attaquait au lieu de culte
35:32et aux églises. On voit le sujet de Kylian Sané
35:34on en parle juste après
35:36Adrien Matou, rédacteur en chef
35:38au service politique du magazine Marianne
35:40auteur d'une comparaison
35:42qui a fait polémique
35:44à la suite d'un débat sur la religion
35:46dans l'émission Touche pas à mon poste
35:48le journaliste a d'abord écrit
35:50les imbéciles adeptes du respect
35:52des religions sont de plus en plus nombreux
35:54ils n'ont pas fini d'intimider
35:56tenter de réduire au silence
35:58voire agresser les libres penseurs
36:00comme le montre cette affligeante séquence
36:02avant de cibler
36:04le présentateur Cyril Hanouna
36:06rappel, entre la pensée de Cyril Hanouna
36:08Gilles Verdez et celle des frères Kouachi
36:10il n'y a qu'une différence
36:12de degré et pas de nature
36:14pour rappel, les frères Kouachi
36:16sont les terroristes auteurs
36:18de l'attentat contre le journal Charlie Hebdo
36:20en 2015. Lors de cette attaque
36:2212 personnes avaient trouvé la mort
36:24après les déclarations
36:26d'Adrien Matou, Cyril Hanouna
36:28lui a répondu
36:30c'est absolument catastrophique de dire des choses comme ça
36:32il traite donc les gens d'imbéciles
36:34les adeptes du respect
36:36les imbéciles adeptes du respect
36:38pour moi il n'y a qu'un seul imbécile c'est lui
36:40parler comme ça et de manquer de respect
36:42a énormément de monde
36:44c'est extrêmement choquant
36:46quelques heures après sa déclaration
36:48Adrien Matou s'est expliqué
36:50comprenant que son message ait pu choquer
36:52et reconnaissant une charge polémique
36:54Adrien Matou a maintenu ses propos
36:56et s'est dit prêt à s'expliquer dans des conditions loyales
36:58c'est pas un débat qu'il faut
37:00je suis allé trop loin
37:02c'est vraiment une comparaison qui n'a aucun sens
37:04de mettre sur une même phrase
37:06les frères Kouachi
37:08avec Cyril Hanouna et Gilles Verdez
37:10vous avez raison
37:12c'est pas un dérapage à l'oral en direct
37:14il l'a fait par écrit
37:16on peut dire des bêtises
37:18on revient vite dessus
37:20faut avouer à moitié pardonné
37:22la phrase d'Adrien Matou
37:24est détestable
37:26la comparaison n'a absolument pas lieu d'être
37:28et je comprends que Cyril Hanouna
37:30ait pu se sentir
37:32offusqué à très juste titre
37:34plus qu'offusqué
37:36bien sûr insulté
37:38il n'y a pas de débat
37:40c'est un vrai débat qui est passionnant
37:42sur
37:46que permet la liberté d'expression
37:48la satire, la caricature
37:50en gros l'esprit Charlie
37:52est-ce qu'on a le droit de se moquer des religions
37:54est-ce que par exemple
37:56il y a une différence entre le fait de ne pas se moquer
37:58des croyants, parce qu'il ne faut pas s'en prendre
38:00aux individus en raison de leur foi
38:02mais de pouvoir se moquer
38:04tourner en dérision
38:06dessiner, caricaturer
38:08les religions. Vous savez moi depuis 4 mois
38:10je fais la tournée des lycées avec la région
38:12Île-de-France pour aller expliquer justement
38:14le montrer des dessins
38:16montrer des caricatures
38:18de jeunes lycéens et c'est toujours
38:20assez intéressant de voir
38:22vous savez c'est le livre de Caroline Fourest
38:24génération offensée, de voir comment
38:26les lycéens ne font plus
38:28la différence entre le fait
38:30de s'en prendre à quelqu'un
38:32qui est illégal et le fait
38:34de rire, de se moquer, de discuter
38:36de débattre d'une religion
38:38vous parlez d'un vrai débat
38:40ça n'a rien à voir
38:42je dis que le débat mérite d'être mené
38:44vous parlez d'un vrai débat
38:46c'est un débat d'idées, de fonds et d'arguments
38:48et la question de l'insulte pure et dure
38:50ça n'a rien à voir, il s'en prend à Cyril Hanouna
38:52de façon injuste
38:54on ne peut pas réduire les propos d'Adrien Matou
38:56qui a une vraie pensée sur la laïcité
38:58qui s'inscrit dans l'héritage d'une gauche qui défend les Lumières
39:00à cette attaque avec laquelle je suis en état
39:02personne ne le réduit à cela
39:04c'est lui qui le fait tout de suite
39:06pardonnez-moi
39:08si je peux juste finir
39:10une phrase
39:12il faut lire le reste de son
39:14de son thread sur X
39:16qui est beaucoup plus intéressant en effet que cet anathème
39:18et il a le mérite aussi
39:20de rappeler qu'en France il y a quand même une tradition
39:22d'irrévérence vis-à-vis du religieux
39:24que la liberté de conscience est au-dessus de tout
39:26et qu'on ne doit pas
39:28absolument de respect ni aux idéologies
39:30ni aux religions
39:32dans son thread il manque 4 mots
39:34je le dis aux téléspectateurs
39:36il a fait un pavé sur les réseaux sociaux
39:38très long pour expliquer sa réflexion
39:40il manque 4 mots, si je vous présente mes excuses
39:42c'est pas très compliqué de dire ça
39:44j'ai déconné
39:46effectivement de parler de Gilles Verdez, de Cyril Hanouna
39:48et de parler des frères Kouachi
39:50dans la même phrase, ça n'a pas vraiment de sens
39:52c'est absurde
39:54mais en revanche ce que je trouve beaucoup plus intéressant
39:56c'est de voir en effet comme vous le disiez
39:58qu'il y a 52% des lycéens français aujourd'hui
40:00qui sont à nouveau pour faire du blasphème
40:02un chiffre qui monte
40:04à 78% chez les musulmans
40:06plutôt qu'il attaque Cyril Hanouna
40:08bien sûr, mais là on sait quelque chose
40:10c'est ça le débat fondamental
40:12merci, mais c'est pas exclue à moi
40:14on aurait pu le faire sans l'attaque
40:16j'ai rien dit mais
40:18je n'ai pas envie de l'incriminer lui personnellement
40:20en revanche, ce que je trouve problématique dans son tweet
40:22c'est que c'est complètement faux
40:24c'est à dire que ce que fait Cyril Hanouna
40:26moi j'ai regardé la séquence sur TPMP
40:28il se trouve que je regardais TPMP ce soir-là
40:30et c'était assez intéressant en réalité
40:32c'était après
40:34je crois que j'étais dans leur déposition
40:36allez-y
40:38en fait
40:40Thomas Guénolé fait une charge ultra violente
40:42bien sûr, se moquant
40:44provoquant sur les religions
40:46et Cyril et Gilles Verdez
40:48ils expliquent que c'est l'histoire d'une église
40:50qui va être vendue
40:52et ils expliquent qu'on s'en fout c'est un bâtiment comme un autre
40:54et en fait ils lui opposent l'un et l'autre
40:56le fait que non c'est un bâtiment sacré, que ça a de l'importance pour les gens
40:58et en fait je suis d'accord
41:00la différence entre ça et les frères Kouachi
41:02c'est que les frères Kouachi n'ont pas envie de convaincre
41:04n'ont pas envie de débattre, n'ont pas envie de discuter
41:06avec les gens qui ne sont pas d'accord avec eux
41:08ils rentrent dans une salle de rédaction avec des kalachnikovs
41:10et ils tuent tout le monde pour créer la terreur
41:12et créer des conditions de la conversion de tout le monde à l'islamisme
41:14c'est très très très incomparable
41:16j'ai souvent remarqué que monsieur Guénolé
41:18est plus prompte pour attaquer
41:20violemment que ce soit
41:22la basilique du Sacré-Cœur
41:24le catholicisme
41:26que d'autres religions
41:28et vous savez, il a fait du bon jeu
41:30bon allez
41:32mais il y a des choses plus importantes
41:34Karl Marx avait une formule
41:36pour les gens qui s'attaquent à une institution
41:38qui est très faible comme l'église
41:40il disait que c'est comme donner une claque à sa grand-mère
41:42bon sujet beaucoup plus important
41:44beaucoup plus sérieux du moins
41:46on va être extrêmement prudents
41:48parce que les informations sont parcellaires
41:50parce que tout est opaque
41:52en ce moment
41:54mais ça se passe en Syrie
41:56en Syrie c'est une horreur absolue ce qui est en train de se passer
41:58la France a condamné ce samedi
42:00avec la plus grande fermeté les exactions
42:02civiles sur une base confessionnelle
42:04et des prisonniers alors que plus de
42:06300 membres de la minorité halawite
42:08ont été tués en 3 jours
42:10dans un communiqué le ministre des affaires étrangères
42:12je précise qu'il y a quelques semaines il était présent
42:14en Syrie et qu'il avait
42:16rencontré l'ancien
42:18boss d'Al-Qaïda
42:20en Syrie qui est désormais
42:22à la tête de l'état syrien
42:24appelle les autorités syriennes intérimaires
42:26à s'assurer que des enquêtes
42:28indépendantes puissent faire toute la lumière sur ces crimes
42:30et que leurs perpétrateurs
42:32soient condamnés
42:34toutes les explications avec
42:36Harold Iman mais j'ai le souvenir
42:38il y a 3 mois jour pour jour
42:40au moment où Bachar Al-Assad tombe
42:42que je vois les messages sur les réseaux sociaux
42:44de tous ces responsables politiques
42:46qui disent c'est un boucher qui tombe
42:48c'est formidable etc
42:50que Bachar Al-Assad a du sang sur les mains
42:52c'est une évidence
42:54mais on ne savait pas
42:56ce qui pouvait se passer après
42:58je me souviens il y a 3 mois de dire
43:00certains messages pourraient très très mal vieillir
43:02parce qu'on l'a vu avec l'Afghanistan
43:04les islamistes
43:06inclusifs
43:08on ne connait pas trop
43:10Harold Iman
43:12depuis un mois la situation en Syrie se gâte
43:14les Syriens se battent
43:16contre des Syriens
43:18en fait c'est la secte des
43:20Alaouites qui était
43:22avant les guerres en Syrie
43:24environ 10% de la population qui sont
43:26mobilisés aujourd'hui
43:28par l'armée du nouveau gouvernement
43:30installé par
43:32Ahmed Al-Shara
43:34son armée consiste en des ex-jiadistes
43:36et aussi
43:38un amalgame de petites milices
43:40et beaucoup de personnes
43:42venues de l'Asie centrale
43:44qui sont craintes pour leur cruauté
43:46en Syrie
43:48les Alaouites n'ont pas rallié
43:50ce nouveau gouvernement d'Ahmed Al-Shara
43:52et tentent de
43:54résister dans leurs montagnes
43:56entre ces montagnes et la côte
43:58et la grande ville de Latakie
44:00le problème c'est qu'ils n'ont pas
44:02beaucoup d'armes et les Israéliens
44:04ont bombardé tous les stocks
44:06d'armes qu'avait laissé
44:08Bachar Al-Assad de peur
44:10que le nouveau régime s'en empare
44:12mais voilà les Alaouites
44:14n'ont pas accès à ces armes
44:16aujourd'hui et donc
44:18sont à la merci des exactions
44:20de diverses milices pas toujours
44:22contrôlées par le gouvernement
44:24central, on parle de quelques
44:26centaines de morts et parfois
44:28même plusieurs milliers
44:30de morts dans cette Syrie
44:32qui renoue avec
44:34un genre de guerre civile
44:36Juste une réaction de Fabrice Balanche
44:38qui est maître de conférence
44:40en géographie à l'université de Lyon
44:42Que présage ces massacres de l'avenir de la Syrie
44:44interrogé par nos confrères
44:46du Figaro, le régime d'Assad est tombé
44:48depuis trois mois et l'illusion autour de HTC
44:50se dissipe, ce système
44:52djihadiste ne pouvait produire que
44:54de tels événements, le pouvoir
44:56afin d'obtenir la levée des sanctions a voulu
44:58repousser le jour de la vengeance le plus loin possible
45:00mais les hommes d'Al-Shara
45:02ne pouvaient plus attendre, tout comme
45:04les locaux à Banias qui ont
45:06soif de vengeance depuis 2011
45:08on voit ici le véritable visage
45:10du pouvoir
45:12C'était important d'apporter
45:14ces toutes premières informations
45:16encore une fois
45:18ce débat là dessus
45:20simplement c'est une information qui est majeure
45:22qui est je constate
45:24également très peu traité
45:26ces dernières heures, quels que soient
45:28les médias, j'aurais aimé finir
45:30avec une actualité plus souriante
45:32mais merci d'être venu
45:34ce samedi soir chers amis, c'était un plaisir d'être
45:36avec vous, merci aux téléspectateurs
45:38d'être présents et toujours plus nombreux
45:40le week-end, dans un instant
45:42c'est Laurence Ferrari avec
45:44Michel Onfray et nous on se retrouve
45:46le matin, à demain

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