Implantée au Burkina Faso depuis 2006, la Fondation Strømme œuvre pour une éducation inclusive de qualité et le renforcement de l’économie communautaire à travers des approches innovantes. Son directeur pays, Cyriaque Yélémou, de passage à Lefaso.net, a parlé des grandes lignes de la stratégie de l’organisation, de ses domaines d’intervention et des défis qu’elle rencontre dans la mise en œuvre de ses programmes.
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ÉducationTranscription
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04:59Je peux citer UNICEF, je peux citer EDUCO, en tout cas beaucoup d'organisations qui financent cette approche parce qu'elle est mieux adaptée au contexte sécuritaire actuellement.
05:10Je peux également très rapidement.
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07:25Je voulais citer aussi parmi les approches de l'éducation à cellulière, nous avons ce
07:28qu'on appelle l'alphabétisation active.
07:30Active en fait qui permet aux femmes d'apprendre les béabas, c'est-à-dire les compétents de vie courante,
07:37d'apprendre à écrire, à lire en français, à compter en français pour mieux exercer souvent
07:42certaines activités générales et des revenus.
07:44Et généralement, c'est ce que c'est de moi.
07:46Notre approche d'intervention, c'est le faire-faire.
07:57Le faire-faire à travers des associations ou des origines locales.
08:02Et donc, en ce moment, nous travaillons avec 5 structures, 5 partenaires au niveau local.
08:09Donc, ce sont ces partenaires-là qui sont chargés de la mobilisation sociale
08:15et de la mise en œuvre de l'ensemble de nos opérations sur les terrains.
08:19Et donc, nous, nous assurons seulement le suivi pour voir si tout se fait conforme à nos standards
08:25et si également ça se fait conforme à notre planning et conforme au contrat que nous avons signé avec eux.
08:31Voilà.
08:32Donc, avant d'entrer en partenariat avec cette structure-là, il y a ce que nous appelons l'évaluation des risques.
08:40Voilà.
08:41On évalue les capacités opérationnelles, humaines de la structure pour voir si bon, elle est à mesure vraiment de porter
08:50ou de prendre en charge les opérations de la fondation sur l'eau dans une zone bien donnée.
08:55Je pense que l'éducation accélérée, on avait fait le point déjà avec les ministères.
09:10Aujourd'hui, on est à plus de 49 000 enfants qui sont passés par les centres SSAP et qui ont été transférés à l'école primaire.
09:20Si on tient compte du bilan au niveau du Burkina.
09:23Et si vous prenez aussi l'économie inclusive, parce que l'une des approches phares au niveau de l'économie inclusive,
09:29c'est vraiment épargner pour les changements.
09:32Épargner pour les changements qui concernent des femmes qui n'ont pas facilement accès aux structures de crédit
09:43ou en tout cas un faible accès à l'inclusion économique.
09:48Et donc ces femmes-là sont régroupées sous forme de groupes qui, c'est-à-dire, comment on appelle ça,
09:59avec une certaine affinité au niveau des villages qui mobilisent leur propre épargne à travers les activités qu'elles mettent en eux.
10:06Et puis elles se font des crédits entre elles. Et puis voilà.
10:11Donc au niveau de ces groupes, on est aujourd'hui à le nombre, je n'ai pas le chiffre en tête,
10:16mais nous avons beaucoup de groupes à travers les régions que je viens de citer tout à l'heure,
10:21qui continuent de fonctionner correctement.
10:23Et certaines aussi se sont mises en association pour être beaucoup plus fortes et avoir accès à la microfinance,
10:33les institutions de microfinance telles que la Caisse Populaire et autres.
10:36Voilà. Donc elles ont tellement grandi avec des opérations qui dépassent, par exemple, l'année annuellement.
10:42Ils peuvent mobiliser, par exemple, plus de 10 millions.
10:44Et donc se mettre en association pour pouvoir avoir beaucoup plus de force et avoir accès à un compte bancaire
10:56dans les institutions de microfinance telles que la Caisse Populaire.
11:00En fonction des difficultés d'accès, ou du moins là où l'accès humanitaire est assez difficile, voilà.
11:16Et jusque là, bon, on s'adapte assez bien.
11:19Et on sent aussi qu'il y a un retour au calme dans certaines zones où nous travaillons.
11:27Et puis, il y a aussi parmi les enfants que nous recevons, surtout dans les centres,
11:34qui ont quelques difficultés au niveau, comme on appelle, des problèmes de santé mentale, voilà,
11:42qui ont besoin de prise en charge.
11:44La deuxième difficulté, c'est la mobilisation des ressources.
11:48Comme vous le savez, bon, le contexte international est marqué en ce moment par une actualité vraiment
11:55qui est liée à la raréfaction des ressources.
11:58Et donc, c'est ça l'une des difficultés aussi pour la plupart des organisations.
12:05Mais on essaie de s'adapter en élargissant vraiment notre portfolio,
12:11en élargissant vraiment notre plaidoyer auprès des structures au niveau national et au niveau sur-régional,
12:18pour pouvoir élargir notre portfolio.
12:22Nous avons déjà en place une stratégie globale qui concerne l'ensemble à l'échelle de toute l'organisation,
12:38qui va de 2024 à 2030, c'est-à-dire à l'échéance des SDG, les objectifs de développement durable,
12:48sustainable goal development.
12:50Donc, ça va à l'échelle de 2030.
12:53Et donc, dans cette stratégie globale,
12:57on a prévu d'élargir l'impact de notre intervention dans le domaine de l'humanité,
13:06c'est-à-dire élargir vraiment nos opérations à la réponse humanitaire,
13:11nous former davantage, obliger beaucoup de ressources,
13:14impliquer davantage les bénéficiaires et travailler aussi à consolider vraiment nos partenariats
13:22au niveau, avec les organisations seules, avec les organisations des Nations Unies,
13:27mais aussi avec les différents états dans lesquels nous travaillons.
13:32D'abord, le sentiment qui m'anime, c'est un sentiment de reconnaissance pour une organisation qui est au Burkina depuis 2006,
13:47qui travaille avec une très bonne réceptivité des populations dans les zones où nous travaillons,
13:57notamment les zones traditionnelles comme le Centre Nord, le Nord, les Hauts-Bassins, le Centre Est.
14:04Donc, c'est un sentiment de remerciement à l'endroit de toutes ces populations
14:10qui ont manifesté leur intérêt au programme de la Fondation Strom,
14:16et aussi à l'endroit du gouvernement du Burkina Faso, qui a bien voulu signer la Convention d'établissement
14:26avec la Fondation Strom, qui a été encore renouvelée d'ailleurs,
14:31et puis aussi avec l'ensemble des partenaires aussi, avec les partenaires stratégiques avec lesquels nous travaillons,
14:37et surtout aussi à notre ministère de tutelle, qui est le ministère de l'Éducation.
14:46Et donc, ce que nous souhaitons, c'est vraiment que l'ensemble de notre ambition
14:54que nous avons inscrite dans notre nouveau plan, notre stratégie globale,
14:59on puisse avoir encore l'adhésion de l'ensemble des partenaires,
15:04c'est-à-dire les bénéficiaires, le gouvernement, et puis les partenaires stratégiques,
15:10et ceux aussi des systèmes des Nations Unies.
15:13Et aussi nos partenaires de mise en œuvre aussi sur le terrain,
15:18pour pouvoir bénéficier de leur accompagnement, en tout cas pour accomplir la mission qui nous a été assignée,
15:25et pouvoir aussi, à l'endroit de nos donateurs, nos bailleurs,
15:32pouvoir recevoir l'attention qu'ils ont manifestée jusque-là.
15:37Et notamment la NORAD, qui est l'Agence de coopération internationale de la Norvège,
15:47avec certaines fondations aussi comme ACO, et puis aussi Global Affaires Canada,
15:53et Educated Child, et puis, voilà, et bien d'autres partenaires.
16:03Donc le souhait, c'est évidemment de pouvoir accomplir cette mission-là,
16:07cette ambition-là avec eux, dans une très bonne synergie.
16:10c'est pour la version.
16:12C'est très bien.
16:14C'est très bien.
16:15Et voilà.
16:16Et on dit en plus, c'est dans une nouvelle version.
16:19C'est de la première version.
16:20Détendrez-y.
16:21C'est un peu.
16:22Détendrez-y.