Après la sortie de son 9e album composé de 11 titres, l’artiste Sana Bob, était dans les locaux de Lefaso Tv, afin d’en faire la promotion.
Intitulé « Ra yanb ye » en langue mooré qui veut dire « ne pleure pas », l’homme du mégaphone, défend la cause de la veuve et de l’orphelin.
Intitulé « Ra yanb ye » en langue mooré qui veut dire « ne pleure pas », l’homme du mégaphone, défend la cause de la veuve et de l’orphelin.
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Art et designTranscription
00:00Sous-titrage Société Radio-Canada
00:30C'est parti !
01:00C'est pour ça que je n'ai plus oublié.
01:02C'est avec l'orégué, comme je suis, j'aime, j'ai aimé bon moment quand j'étais petit.
01:07C'est comme ça.
01:08C'est pour ça que nous aussi, Bob et Viné,
01:11100 ans, c'est le nom de famille, nous sommes de Yarsi, c'est Burkina Faso.
01:15C'est mes amis qui m'ont donné ce nom-là.
01:16C'est mon album qui vient de sortir actuellement.
01:19C'est mon tour comme ça, je suis là, comme ça, je peux t'écouter.
01:30Le titre, l'album elle-même s'appelle, intitulé, Ragnabie.
01:36Le premier titre, c'est Faya Gandawa Bia.
01:39Ne pleure pas, tu as fait des martyrs, tu as fait des guerriers.
01:43Et souvent dans nos villages, si les jeunes couples, l'un de l'autre n'est pas là,
02:08on dit c'est le malheur, ça passait souvent rarement dans nos villages.
02:11Aujourd'hui, quand on va voir les jeunes instituts, nos combattants aujourd'hui,
02:14qui sont mariés, nous viennent, nous sommes partés de la guerre,
02:16beaucoup sont plus revenus.
02:18Si on va traiter ces dernières femmes-là, c'est la femme qui l'a laissée là pour connerre.
02:22Et puis c'est son nom.
02:23En Mauri, il n'y a pas Mikmakan, c'est pour connerre ou rien.
02:27Et son enfant qui l'a dit, on n'a pas de qui va.
02:30Ce n'est pas officiellement quand, souvent il y a une petite discussion.
02:32Et puis peut-être même souvent la femme, elle a mal sensé, c'est pour ça qu'on m'a dit.
02:36On est en Afrique, ce n'est pas seulement au Burkina, en Afrique c'est comme ça.
02:38Je me suis dit non, à partir d'aujourd'hui,
02:41l'élève m'a dit, on ne peut pas rater pour connerre,
02:43on ne peut pas s'y aller, on ne peut pas s'y aller.
02:45On ne peut pas s'y aller, on ne peut pas s'y aller,
02:47on ne peut pas s'y aller, on ne peut pas s'y aller,
02:49on ne peut s'y aller, on ne peut s'y aller.
02:53En Israël, c'est le seul pays qui a ce système-là.
02:58Tu sais, ils sont dans la guerre toute la fois.
02:59Il y a des cimitaires, des cimitaires de martyrs.
03:02Même dans nos villages, on ne souhaite pas que,
03:05si ton enfant est intégré dans cette cimitière-là,
03:07tu es très content parce que ton enfant est bâti
03:11pour défendre Israël.
03:14Mais ici au Burkina, moi je propose,
03:15je viens de proposer, comme tu l'as dit,
03:17à partir d'aujourd'hui,
03:19il ne plaît encore appeler nos femmes pour connerre,
03:22ceux qui sont perdus leurs maris,
03:24les enfants sont perdus leurs parents,
03:25nous appellons la femme-là,
03:28Gandawa-parapara.
03:29Donc moi je propose qu'on bavère une grande campagne.
03:32À partir d'aujourd'hui,
03:34les femmes burkinabées sont pires pour combattre,
03:36ce sont des enfants de Gandawa-parapara.
03:38Les enfants sont des enfants de Gandawa-kamba.
03:40C'est un titre.
03:42Un titre.
03:50Oui, bon, je suis bien inspiré.
03:52L'Afrique a besoin,
03:53mon pays a besoin de ça aujourd'hui.
03:55Quand vous avez la chance de naître au Burkina,
03:57grandir à quelque part,
03:58tu reviens, il y a des vies,
03:59il y a des vies différentes,
04:00quand tu vois avec le peuple burkinabé,
04:03il y a trois générations,
04:04tu ne s'entends pas ici au Burkina Faso.
04:05Il y a de la jeunesse,
04:07il y a les adultes,
04:08et puis il y a des vieux.
04:09Quand ça compare de son côté aujourd'hui,
04:11de quand tu as un artiste engagé comme Sanabop,
04:14tu es dans ce milieu-là,
04:15chaque matin tu as inspiré.
04:17C'est le seul PIO au monde,
04:19depuis l'indépendance aujourd'hui,
04:24que même quand l'État vote une loi comme ça,
04:28il y a bien pour notre peuple Burkina Faso,
04:31soit il comprend tard,
04:33ou soit il reflice catégoriquement.
04:36C'est pour ça que je dis aujourd'hui,
04:37bon, la fin d'année,
04:38on parlait même des portes de casques.
04:41Ceux qui ne connaissent pas Vendé Kawa,
04:42c'est le gouvernement tellement même qui est un port de gens.
04:45Il ne s'est pas grandi ici au Burkina Faso.
04:47Il sait qu'au moins,
04:48la troisième république,
04:49la quatrième république a parlé de ça aujourd'hui.
04:52Autant de villages qu'on parle,
04:53j'en parle de portes de casques.
04:54J'ai vu ça,
04:55ils ont reflissé.
04:55des barmissaires,
04:57ils ont parlé.
04:58Roque Vini,
04:59il a parlé de portes de casques,
05:00ils ont reflissé.
05:01Encore aujourd'hui,
05:02on pensait,
05:03non,
05:03avec celui qu'on aime,
05:04quand il parle,
05:05on va écouter.
05:06Voilà,
05:06jusqu'à présent,
05:07il faut encore sensibiliser.
05:08Jusqu'à la police,
05:09on arrête sur la route pour montrer.
05:12Ah !
05:13C'est le seul peuple.
05:14Donc,
05:14quand tu es humilié de cette famille,
05:16chaque fois,
05:17tu vas le vivre autrement.
05:18Il faut que tu parles,
05:19il faut que tu dis,
05:20mais pourquoi on veut de voter bien,
05:23vous ne l'acceptez pas.
05:24Jusqu'à le moment,
05:25mais c'est statique même,
05:26combien de personnes
05:27qui ont perdu leur vie
05:28à cause de 100 portes de casques.
05:31Avec tout ça,
05:31on compte.
05:31Donc,
05:32tout cela qui fait
05:33que ça en a beau espir,
05:34chaque fois,
05:35je veux que tout le monde
05:36soit vraiment,
05:37même Dieu,
05:38ne m'aime pas,
05:39parce que Dieu a créé
05:39le monde avec plein de fautes.
05:42C'est les hommes même
05:42qui essayent maintenant
05:43de fauter encore,
05:45réconstruire,
05:46réécuter encore
05:47et coudre encore
05:48pour que ce soit bien.
05:50C'est comme ça,
05:51je ne sais pas si vous me comprenez.
05:52C'est comme ça.
05:55Je parle
06:01le respect du géné,
06:04le respect du vieillère.
06:06Aujourd'hui,
06:06pour les générations montant,
06:08j'entends parler,
06:09nous sommes de nouvelles générations.
06:11Quoi qu'il y a de niveau
06:11sur ce tel ?
06:12La ligne est niveau ?
06:15Est-ce que le soleil est niveau ?
06:17L'eau ?
06:18L'air ?
06:19Non, non.
06:21Souvent,
06:21c'est le changement.
06:22Quand on voit
06:23certains pays,
06:24même si c'est nous ici,
06:26les enfants,
06:27le vieil mer,
06:28la gnaï,
06:29le sao.
06:31C'est le français ?
06:32Oui, mais peut-être
06:33que c'est notre français,
06:33fabrication.
06:35Oui, mais c'est moi.
06:36Quand tu appelles
06:36ta mère dans le quartier
06:38ou comme c'est la vieille mère,
06:39si l'autre enfant aujourd'hui
06:41appeler ta mère,
06:42c'est la vieille mère,
06:43il faut la laisser.
06:43C'est comme ça.
06:44C'est ce que je disais
06:45en Burkina,
06:45que moi je connais
06:46et moi j'ai des grands enfants.
06:48Je lui dis que
06:48ce n'est pas bien appelé.
06:49Ce ne sont pas des français
06:50qui donnent le respect
06:52aux jeunes parents.
06:54Et puis en Afrique,
06:55quand tu vas retourner
06:56dans notre façon,
06:57notre parole
06:58en transformant français,
06:59il y a de grands respects dedans.
07:01Il faut respecter.
07:02Même s'il est à la retraite,
07:03il mérite le respect.
07:06Ils ont fait pour ce pays-là.
07:07Le papa,
07:08il est aussi
07:09les tésiens comme toi.
07:10Il faut le respecter.
07:11Il faut le respecter.
07:12Il faut le respecter.
07:12C'est ça.
07:13Il faut le respecter.
07:14Il faut le respecter.
07:21Oui,
07:21moi je ne me souviens pas pourquoi.
07:23C'est vrai que
07:24même si nous sommes
07:26les milliers aujourd'hui,
07:27chaque s'entère
07:28à la vie
07:31laquelle nous aussi
07:34aimons beaucoup
07:34avorter.
07:35Pour moi,
07:36de la paix,
07:37je ne sais pas aussi
07:38sur ces personnes.
07:39Il y a beaucoup
07:39qui sentent l'amour,
07:40la guerre,
07:41on n'est pas d'accord.
07:42Mais moi,
07:43j'essaie de mettre la paix
07:44parce que la vie
07:45parle de la paix,
07:46le grand parle de la paix
07:46et nous-mêmes,
07:47le pareil,
07:48tu nous as mis au monde
07:48même là.
07:49Quand tu veux
07:50des repères un peu,
07:51voilà,
07:52il faut pas faire ça.
07:52Quand tu fais,
07:53c'est pour ton bien.
07:55Moi,
07:55j'aime vraiment
07:55mon père,
07:57vivre ensemble,
07:59travailler ensemble,
08:00évoluer ensemble.
08:00Moi,
08:01j'aime ces gens.
08:01Je suis vraiment sensible
08:02de ma façon.
08:04Voilà,
08:04j'aime vraiment la paix.
08:05d'abord,
08:14je tiens à remercier
08:14le peuple de Burkinawa,
08:15mes amis aussi
08:16qui vivent
08:16à la scène internationale.
08:18J'apprécie beaucoup.
08:19D'abord,
08:20quand tu écoutes le son,
08:21le premier titre,
08:23j'ai instauré
08:24un instrument
08:25qui c'est la première fois
08:26ici,
08:27dans le pays
08:28où on appelle
08:28le peuple de Burkinawa.
08:32Ça avait de la...
08:33Bon,
08:34avec de...
08:35Burkinawa,
08:36Namien,
08:36Tenga,
08:36Bulusha,
08:37Kaya,
08:38Zorogo,
08:38qu'on entend,
08:39je l'ai inséré
08:40dans mon morceau.
08:42Mon autre morceau.
08:43Ça,
08:43c'est déjà bien.
08:44Autrissons.
08:45C'est quand nous,
08:45nous ne pensons pas là.
08:47Ah,
08:47on peut en assembler ça
08:48dans la musique.
08:48C'est ce que j'ai dit,
08:50mais il m'a convaincu
08:51presque tout le monde.
08:52Le message même donc
08:53que j'ai abordé aujourd'hui,
08:54c'est difficile,
08:56mais il faut qu'on gagne.
08:57On n'appelle plus encore.
08:59une femme qui a perdu son mari
09:00pour conner,
09:01un enfant qui a perdu son mari,
09:03un de son...
09:03Son papa,
09:04dans la guerre,
09:05là,
09:06qui est...
09:07Parce que
09:08notre premier mystère
09:10était le ministre de la Culture.
09:11C'est elle-même qui a dit
09:11« Ah, waouh ! »
09:12C'est la nouveauté, quoi.
09:14« Waouh ! »
09:15C'est vrai qu'en français,
09:16il y a des filles de matière,
09:17mais en langue morée,
09:18qui est plus proche que nous,
09:19en langue africaine,
09:20généralement,
09:21ça,
09:21tu as la bienvenue.
09:22N'est-ce qu'il y a de quoi ?
09:23Donc,
09:23c'est ce que j'ai dit,
09:23parce que tout l'écoute
09:25de tout le monde,
09:26les gens apprécient dans ça.
09:28Je compte sur vous aussi.
09:29La presse burkinabé,
09:31je sais que,
09:32ce que je veux dire,
09:33nous sommes là aujourd'hui,
09:34vous pourrez me faire voyager partout.
09:36Voilà.
09:36Donc,
09:37il faudrait que
09:37Burkina Faso s'ajoute.
09:39Nous ne pouvons pas,
09:40peut-être, voyager.
09:41Vous devez préparer le terrain
09:42là où on doit aller,
09:43à bientôt là.
09:44Et quand on arrive là,
09:44vous êtes déjà vraiment préparé le terrain.
09:46C'est-tu au Faso.net.
09:49Oui,
09:575 000 francs,
09:58c'est avec une,
10:00ce n'est plus bon.
10:01Avant,
10:01il y a des CD,
10:02bon,
10:03maintenant,
10:03le CD,
10:04c'est rare,
10:04maintenant,
10:05c'est le clé.
10:06On peut trouver ça,
10:07bon,
10:07tu peux aller,
10:09télécharger ça dans YouTube,
10:10à quelque part,
10:11ça,
10:11c'est la mode maintenant,
10:13c'est d'une manière aussi
10:13de faire la publicité
10:15ou soit aller voir nos livres.
10:17Et moi,
10:17moi,
10:18je suis là,
10:18vous aussi,
10:19tu appelles 0.2,
10:21DFA 28,
10:2229,
10:220.2,
10:2328 ou DFA 29,
10:25on peut t'envoyer ça
10:26avec le commerçant,
10:28avec les t-shirts aujourd'hui,
10:29bon,
10:30il y a des t-shirts,
10:30là,
10:30il y a des t-shirts,
10:31il y a des t-shirts,
10:32voilà,
10:32qui a confessionné,
10:33qui a confessionné par le,
10:35et,
10:37Tobio,
10:37aussi,
10:37bon,
10:38excusez-moi,
10:38je ne suis pas là pour moi,
10:39voilà,
10:39c'est lui qui a décidé,
10:40qu'il faut qu'on s'accompagne,
10:43quoi,
10:44voilà,
10:44donc,
10:45c'est 5 000 francs,
10:46il y a 5 000,
10:47sous la clé,
10:49c'est un clip
10:50qu'il y a des amis incorporés,
10:51tu as tout le temps,
10:52c'est comme ça,
10:53pour moi,
10:53je me suis inspiré comme ça,
10:55il faut donner quand c'est jamais,
10:58ouais.
11:04Quand je tourne en Afrique,
11:06il y a des,
11:09il y a des,
11:09il y a des positifs négatifs à quelque part,
11:11quand je vais en Europe aujourd'hui,
11:13je vois le battement de 300 ans,
11:15500 ans,
11:16600 ans,
11:19je dirais non à l'arrière-grand-parole,
11:20bon,
11:20voilà,
11:21si tu vas dire la vérité,
11:22toi et moi,
11:23nous sommes les bébés,
11:24d'abord,
11:24on vient de naître,
11:26donc nous sommes vraiment en compétition
11:27avec le reste du monde aujourd'hui,
11:29pourquoi nous les Africains,
11:30ne pouvons pas se mettre ensemble aujourd'hui,
11:31pouvoir travailler aujourd'hui,
11:32sur les autres,
11:34tu vois,
11:35non,
11:35et quand je reviens en Afrique,
11:37tout le bruit que nous entendons en Afrique aujourd'hui,
11:39quand je retourne en Afrique,
11:40tout le bruit que nous entendons en Afrique aujourd'hui,
11:42c'est la guerre,
11:42c'est la famine,
11:43c'est la guerre,
11:43et pourtant les plus grands pourront aujourd'hui,
11:46à part l'Amazonie,
11:47ça trouve aujourd'hui en Afrique,
11:48pourquoi on ne peut pas s'entendre aujourd'hui,
11:50pour pouvoir dire,
11:50écoute-moi,
11:51nous sommes en retard,
11:52il faut qu'on y va,
11:53donc il y a des,
11:55parmi les têtes,
11:56qui me font vraiment réfléchir,
11:59nous autres sont déjà à 500 ans,
12:01600 ans devant nous,
12:03et puis ils ont été fabriqués encore,
12:04ils ont encore dit qu'ils sont en retard,
12:07mais nous les Africains,
12:08qu'est-ce que maintenant nous allons vraiment,
12:09pouvoir me faire quelque chose,
12:10proposer les autres mondes,
12:12c'est ça qui m'a beaucoup marqué,
12:14il faut qu'on se parle,
12:15il faut qu'on travaille,
12:16il faut qu'on arrête vraiment,
12:18de ce qu'on fait qui n'est pas aussi bien,
12:20là,
12:21pour que vraiment,
12:22l'Afrique soit vraiment,
12:23aller bien,
12:23c'est tout,
12:24de Burkina Faso,
12:25on a trop servi les autres pays,
12:27voilà,
12:27je suis très content,
12:29un jour,
12:30je vais neuf,
12:30je vais me souhaiter,
12:31un jour,
12:31attendre aujourd'hui,
12:32que le Burkina dégoûte,
12:33toute la diaspora,
12:34nos enfants qui sont nés,
12:35à l'extérieur,
12:35et viennent avec votre connaissance,
12:37va travailler,
12:38construire dans ce pays-là,
12:39doit voir,
12:39d'ici dans 10 ans,
12:4020 ans,
12:41il y aura un autre Burkina,
12:42il y aura un autre mentalité qui va venir,
12:44il y a tous ces projets-là,
12:45que je propose aujourd'hui,
12:46avec ma musique,
12:55parce que la musique africaine est connue beaucoup en Europe,
12:59la musique burkinabée n'est même pas connue,
13:00d'ici même au Ghana,
13:02donc pour nous,
13:03c'est un niveau,
13:04quand tu joues à quelque part,
13:05tu as dit,
13:05ah, wow,
13:06on connaît Burkina Faso,
13:08à travers nos grands festivals,
13:09comme Séména Sainte de la Culture,
13:11c'est un festival qui est d'ici,
13:13d'ici,
13:13dans des jours-là,
13:14mais les artistes burkinabés,
13:15dis-moi,
13:16nous sommes combien de millions aujourd'hui en Côte d'Ivoire,
13:19un artiste burkinabé,
13:20un poste,
13:22même le premier village,
13:24même de notre frontière de la Côte d'Ivoire,
13:27il y a quelque chose qui ne nous a pas,
13:28c'est pas mal,
13:29mais si on a l'occasion aujourd'hui,
13:31oui,
13:31mais pour déplacer comme ça en a pas aujourd'hui,
13:33il faut que le pays implique,
13:34nous sommes vraiment nombrés aujourd'hui,
13:35parce que tu vas sauter avec la musique,
13:37qui n'est pas d'abord connue,
13:38avec la musique que les gens aiment quelque part,
13:41il faut qu'il y ait un grand financement aujourd'hui,
13:42c'est ce que les autres pays font,
13:45vous voyez comment souvent les clips vidéo qui partent dans les grandes scènes,
13:49c'est pas des artistes eux-mêmes qui enlèvent de l'argent avec leurs proportions,
13:52c'est le pays qui paie,
13:53aujourd'hui si tu veux jouer même à la plupart des festivals du monde,
13:57on peut même tuer à septembre,
13:59on dit voilà,
14:00on ne t'a pas d'abord,
14:01votre musique n'est pas d'abord connue,
14:03mais on vous donne une chance de venir s'exprimer,
14:05vous payez votre billet,
14:08vous payez votre billet,
14:08on peut vous évaluer à quelque part,
14:10mais ça n'a pas,
14:11si je dois sortir,
14:12je vais présenter au Burkinaf,
14:13c'est plus de ça n'a pas aujourd'hui,
14:15mais c'est un artiste burkinaisé,
14:16le nom de mon pays,
14:17il faut que mon genre musical,
14:19il faut que les artistes burkinaisé,
14:21qui connaissent les gens-là,
14:22puissent accompagner,
14:24vous voyez quand les Sénégalais sont,
14:25même si ils sont vains,
14:26c'est le Sénégal qui joue,
14:28en bas là,
14:29quand les Congolais,
14:30c'est un exemple là,
14:30quand les Congolais jouent,
14:31les Congolais jouent,
14:32c'est pas la Ningala en Swahélie,
14:34avec sa guitare,
14:35c'est pas les...
14:36Donc c'est dans l'ensemble,
14:37c'est que nous manquons au Burkina Faso,
14:39si on a cette scène là,
14:40si le pays même a conseillé à quelque part,
14:42qu'aujourd'hui,
14:43c'est nous même qui devons financer notre culture,
14:45nous même accompagner nos artistes là,
14:47n'importe quel pays au monde aujourd'hui,
14:48si le Burkina Faso,
14:49écoute la musique chinoise,
14:51il y a combien de Sénégalais dans notre pays,
14:52les Burkinais qui vivent en Sénégalais aujourd'hui,
14:54c'est des millions,
14:55donc si on voit,
14:55rien que les Burkinais africains,
14:57qui vont venir à son concert là,
14:59ils vont venir avec les Sénégalais,
15:01donc la musique Burkinais,
15:03c'est la musique du monde,
15:06parce que quand un artiste Burkinais,
15:08il joue là,
15:08n'importe quel litme de Burkina Faso,
15:10tu vas le trouver à quelque part,
15:12au bout du monde là,
15:13c'est le même genre qu'on joue là-bas,
15:15mais c'est de savoir faire aussi,
15:16accompagner vos artistes aujourd'hui,
15:18parce que si tu mets ton enfant au monde,
15:19si tu ne l'as pas mis à l'école,
15:21pour suivre jusqu'à payer dans les grands études,
15:22même s'il est fort,
15:24comment il faut faire ?
15:25Donc,
15:26la musique Burkinais,
15:28la musique chinoise,
15:28peut jouer n'importe quel pays au monde.
15:33Oui,
15:39si tu es au Burkina Faso,
15:42je trouve souvent,
15:45moi,
15:45quand je regarde ce public,
15:46parce que nous,
15:47tu ne peux pas comprendre,
15:48le public Burkina Bé,
15:51comme c'est nous ici,
15:53à quelque part,
15:54quand tu chantes,
15:55voilà,
15:55c'est toi ou rien,
15:57mais ce n'est pas dans la grande ville,
15:58ici,
15:59quand on voit nos grandes villes,
16:00ici au Burkina,
16:01on a tellement emprouvé de beaucoup de la musique,
16:04on ne se retrouve même pas,
16:05mais quand vous allez au Villa,
16:07c'est vrai,
16:07souvent,
16:08quand vous chantez,
16:08quand vous chantez,
16:09même si on ne vous approdue pas,
16:11on ne vous approdue pas,
16:12mais c'est toi ou rien,
16:14c'est toi qui as l'artiste,
16:15c'est toi qui as l'artiste pour cela,
16:17cette guerre-là aujourd'hui,
16:18les artistes Burkinais,
16:19c'est beaucoup,
16:19parce que nous,
16:21on ne trouve pas notre public aujourd'hui,
16:23qui nous sont chers,
16:25voilà,
16:25tu nous aimes beaucoup,
16:27et j'ai eu aussi la chance,
16:28je jouais en Belgique,
16:29et Spenanza,
16:31ce n'est pas vraiment que je jouais ici,
16:32c'est jusqu'à Tintiaka,
16:34à 17 km de Fadan Gourmand,
16:37mais ce festival-là,
16:38il te faut au moins,
16:39par ailleurs,
16:403000 demandeurs,
16:42que je vais venir jouer,
16:43soit faire la promotion,
16:44soit pour me programmer,
16:45on n'a même pas le temps,
16:46à 45 minutes plus tard,
16:48on m'a programmé,
16:49même annuellement,
16:50je suis parti jouer en Belgique,
16:51Spenanza,
16:52ce n'est pas petit festival,
16:52il faut que tu es le matin,
16:54avant de pouvoir être programmé,
16:56tu vois qu'en Afrique,
16:57j'étais ici au Burkina Faso,
16:59j'étais le 1er juillet là-bas,
17:01en tant qu'un anti-brukinabé,
17:02aussi,
17:03c'est mon conjoint qui m'a invité,
17:05voilà,
17:05ils ont trouvé que,
17:06mon instrument,
17:07je fais le reggae,
17:09mais reggae,
17:09je fais le Burkina Faso,
17:11avec le violon traditionnel,
17:12les filles qui dans,
17:14non,
17:14c'était vraiment formidable,
17:16et j'étais vraiment,
17:17quand je vais monter,
17:18voir ces beaux,
17:19personnes qui,
17:20qui sont vers,
17:21personne n'est pas estimé,
17:22et peut estimer le nombre,
17:25voilà,
17:26c'est un grand festival,
17:27si tu as une fois joué là-bas,
17:29en tout cas,
17:30tu as conclu,
17:30le monde,
17:31voilà,
17:32mais,
17:34tu chantes à ta langue,
17:35ta musique,
17:36la musique,
17:37avec le reggae,
17:38les gens applaudissent,
17:39des fois,
17:39quand tu descends,
17:41je dis,
17:41mais pleure,
17:41quand le blanc t'apprécie,
17:43il pleure,
17:44voilà,
17:45ces jours,
17:45il y avait,
17:46tu as travaillé,
17:47tu as la salle,
17:49c'est-à-dire,
17:49qui a couvri,
17:50presque tout le festival,
17:51dans la même année,
17:52elle a sauté pour deux mois,
17:54tant de concerts,
17:55c'est-à-dire,
17:55chaque jour,
17:55elle joue,
17:57je me suis dit,
17:58voilà,
17:58pour qu'un jour viendra,
18:00c'est pas aussi,
18:01un artiste burkinabé,
18:02soit sans abob,
18:03on a de quoi à faire,
18:04et donc,
18:05ça m'a beaucoup,
18:06tu sais,
18:07à quelque part,
18:07vous chantez,
18:08à quelque part,
18:09des gens ne comprennent pas ta langue,
18:10mais l'émotion,
18:11parce que la musique,
18:13elle est l'un d'autres langages,
18:14qui n'a rien à avoir avec la langue,
18:16dont nous parlons aujourd'hui,
18:18vraiment,
18:18je suis très,
18:19très,
18:19très content,
18:20et c'est ça,
18:21je ne sais pas,
18:22les mots me manquent beaucoup,
18:23quoi.
18:23On sait qu'on détient 70%
18:35de notre territoire aujourd'hui,
18:37les zones là où il y a des problèmes,
18:38même ici dans ces zones,
18:39je suis des centaines d'or,
18:41ici que Seyel,
18:42c'est pas facile,
18:44centaines d'or,
18:46c'est pas facile,
18:47de grands noms,
18:48c'est pas facile,
18:48beaucoup de monde,
18:49c'est pas facile,
18:50les zones de l'est,
18:51c'est pas facile,
18:51au moins c'est une raison là,
18:52il y a des problèmes,
18:54c'est là-bas aussi
18:55que ma musique,
18:56c'est cette 5 raisons
18:57que tu as donné la chance
18:59à Sanabouf,
19:00la chance à Sanabouf
19:01de devenir un grand artiste,
19:02parce qu'ici,
19:03tous les thématiques
19:04que j'ai abordées ici,
19:04au Burkina,
19:05la capitale de Wodgum,
19:07bon,
19:07peut-être qu'avec les politiques
19:09à son temps,
19:09ça n'a pas,
19:10mais moi,
19:10quand je parle là,
19:11je suis des bons malais
19:12de Burkina Faso,
19:13Sanabouf,
19:13tu vois non,
19:14des orpaillages,
19:15mes frères,
19:16même pas de problème,
19:18c'est pas quoi
19:19qui nous est arrivé aujourd'hui,
19:20donc,
19:20c'est tout cela,
19:21même si je ne peux pas
19:22arriver là-bas,
19:23mais dans le camp,
19:24dans les écoles,
19:25il y a de quoi à faire
19:25au Burkina Faso,
19:26voilà,
19:27même dans nos cafés,
19:28moi,
19:28mon dîner,
19:29j'ai des grands sonos,
19:32voilà,
19:33je peux me lever
19:34un bon matin là,
19:35j'entends de parler
19:36avec,
19:37donner des concerts
19:38au rond-point de Tempo,
19:39ici,
19:40qui n'est pas non loin
19:41de chez vous,
19:42les gens vont venir
19:42écouter,
19:43je passe mon message,
19:44tu vois non,
19:45c'est pas franchement
19:46de grands concerts,
19:46peut-être,
19:47ça,
19:48c'est là,
19:48à vers la fin,
19:49de ma tournée,
19:50mais en tout cas,
19:51chaque mois,
19:52je dois donner
19:52quatre concerts,
19:53que ce soit dans
19:53un petit cafou,
19:54même si vous ici,
19:56voilà,
19:56ici,
19:56vous ne sont pas
19:57sortis dans
19:57cet immeuble,
19:58je viens un bon matin
19:59à la rentrée,
20:00je viens avec ma petite
20:01sonne,
20:01je vous dis bonjour,
20:02est-ce que ça va,
20:03ne pleure pas,
20:04ça va aller,
20:05parce que moi,
20:05j'ai vécu un peu,
20:06la guerre libérée,
20:07un peu,
20:07je voulais profiter
20:09avec un congolais
20:09aller en France,
20:10trois mois plus tard,
20:11on s'en allait pas,
20:13moi,
20:13je me suis déplié
20:13à Koulibar,
20:14là où je vivais,
20:15la guerre de Koulibar,
20:16moi,
20:16je dois vécu,
20:18bon,
20:18en tant qu'un bon africain,
20:20je sais qu'en Afrique,
20:21chaque fois,
20:21je peux te,
20:22quand tu as nommé de guerres
20:22depuis les années 80
20:24jusqu'à nos jours,
20:25et quand tu arrives
20:26dans ces pays,
20:27là où la guerre est finie,
20:28il n'y a rien à qui était là,
20:30pour nous,
20:30un jour,
20:30viendra aussi,
20:31ça va finir,
20:32non,
20:32ça va finir,
20:32ton nom,
20:33ça va finir,
20:34ton nom,
20:34ça va finir,
20:35ton nom,
20:36ça va finir,
20:36si vous n'êtes pas finir,
20:38rien qu'à l'autre.
20:44Oui,
20:46nous,
20:47on a essayé
20:49d'empêcher
20:50de cette guerre,
20:51je ne sais pas,
20:52je ne me lance pas
20:52de fleur,
20:53mais quand tu écoutes
20:54beaucoup,
20:54ça en a,
20:55la plupart des artistes
20:57comme nous,
20:58on a essayé,
20:59on ne veut pas
20:59quelque chose
21:00tout sur notre Afrique,
21:01parce que l'Afrique
21:01est en retard,
21:03nous devons travailler
21:03aujourd'hui,
21:04et être vraiment dans l'OTAN,
21:05il n'y a pas aucun artiste
21:06aujourd'hui
21:07qui est à mon niveau,
21:08c'est tout le nom
21:09des artistes engagés,
21:09on a essayé
21:10tous ces problèmes,
21:11on a essayé
21:11d'empêcher,
21:12on n'est pas d'accord,
21:13on ne veut pas le violon,
21:14mais tôt ou tard,
21:16je ne sais même pas
21:16quoi qui est arrivé,
21:17c'est une chance
21:18que Dieu nous dit,
21:19c'est nous qui avons décidé
21:22qu'on va avoir
21:23cette guerre-là,
21:23parce qu'on a des dents.
21:25Nous,
21:26on a déjà essayé
21:27d'empêcher,
21:28on a vraiment parlé,
21:29on a tout fait,
21:32et puis ça est arrivé.
21:34Aujourd'hui,
21:35c'est pour cela,
21:36moi je me suis dit,
21:37avec la paix,
21:37il faut réconcilier les gens,
21:39il faut parler les gens,
21:40il faut faire comprendre
21:41les gens aujourd'hui.
21:42Mon frère,
21:42est ici aujourd'hui,
21:45sauf que le seul créateur
21:47de Dieu,
21:47qui a l'homme lui-même
21:48qui a fait confiance,
21:49qui a commis de grands dégâts
21:50même sur cette terre,
21:51sur ce monde-là.
21:53Les animaux nous regardent
21:54aujourd'hui,
21:55même les arabes
21:57aujourd'hui,
21:58un arbre aujourd'hui
21:59n'a pas besoin
21:59de le couper,
22:00c'est l'homme
22:00qui fait ça
22:01pour son propre besoin.
22:02Les poissons
22:03qui sont dans l'ogène,
22:04combien de milliards
22:05de poissons aujourd'hui,
22:06c'est nous qui les mangeons,
22:07eux aussi ils mangent ensemble,
22:08mais l'air inévit
22:09c'est plus que nous.
22:10Les animaux se voient aujourd'hui,
22:12ils sont dans la bouche là,
22:13tu as vu comment,
22:14quand tu vas aller
22:14à ton mal,
22:16tu as vu comment
22:16les animaux sont
22:17multipliés.
22:19Mais toi,
22:19l'homme et l'homme là,
22:20si nous ne nous entendons pas,
22:22quand tu regardes l'homme,
22:23il est ça,
22:23ma quelle créature ?
22:25C'est monsieur des sciences
22:27qui est un peu comme l'homme,
22:28mais il ne peut pas
22:29arriver au niveau de l'homme.
22:30Nous sommes les présenteurs
22:31de Dieu.
22:31Si nous ne nous entendons pas,
22:32nous ne nous parlons pas
22:33de notre père aujourd'hui
22:34pour pouvoir vivre là.
22:36Les autres créatures
22:36vont se moquer de nous,
22:37vont toujours vivre de nous aujourd'hui.
22:39C'est tout l'homme,
22:40les occidentaux.
22:42Quand tu parles
22:43à le programme là,
22:43c'est d'ici dans 30 ans,
22:4550 ans,
22:46l'année 2030,
22:48d'abord,
22:4960,
22:50je ne sais pas quoi,
22:51mais nous,
22:52on est encore dans la guerre.
22:53Tu te vois un Africain,
22:55tout ce qu'il a habillé là,
22:57ça ne vient pas de l'Afrique,
22:59jusqu'au Poirain.
23:02Ça vient d'ailleurs.
23:04Tu vois,
23:04donc,
23:04ce que nous trouvons,
23:05comme nous pouvons
23:06aussi présenter le monde aujourd'hui,
23:07avec notre civilisation,
23:09c'est prendre
23:09création de l'homme,
23:11d'un autre création,
23:13l'homme,
23:14pour pouvoir,
23:14ce que l'homme a imaginé
23:15comme le physique
23:16et comme quoi là,
23:17pour pouvoir peut-être,
23:18dès qu'on va trouver ça,
23:19la solution.
23:20Il faut qu'on se parle,
23:21il faut qu'on trouve la solution.
23:22pour nous.
23:23Les autres se moquent de nous aujourd'hui.
23:25Depuis la guerre
23:25a commencé au Burkina Faso.
23:27Bon,
23:28nous ne pouvons pas
23:28ce que le Burkina Faso
23:29a rendu au Mans,
23:31ce qu'il a donné,
23:32soit la force,
23:33soit l'intelligence,
23:35la force qu'il a fait.
23:37Aujourd'hui,
23:37quand les Européens
23:38sont arrivés ici,
23:39nous,
23:39vraiment,
23:40je ne trouve que le Burkina Bé,
23:41ce sont des travailleurs.
23:42On nous a pris partout
23:43en Afrique de l'Ouest.
23:44Le meilleur débris du Burkina Bé
23:46a servi partout aujourd'hui,
23:47mais en notre guerre là,
23:48aujourd'hui.
23:49Tu es une fois,
23:50entendez qu'il y a un autre pays
23:51qui est venu aujourd'hui
23:52et essaie de parler
23:53à faire de la paix
23:54et empêcher.
23:55Non, non.
23:56Donc,
23:57il faut qu'on s'entende.
23:57On dit que c'est le Burkina Bé,
23:58c'est soit un révolteur
23:59contre le Burkina Bé.
24:00Il faut qu'on s'entende,
24:01il faut qu'on parle,
24:03il faut qu'on s'entende,
24:03il faut qu'on parle de la vérité,
24:05il faut qu'on s'entende.
24:06Pardonne tout.
24:07Tu sais comment j'ai aidé.
24:08Le monde me manque,
24:09mais quand on rentre dans ça,
24:10je sais qu'un jour,
24:11ça va finir.
24:12Parce qu'on ne peut pas continuer.
24:14Comme ça.
24:15Quand on a vu
24:16les grandes guerres aussi,
24:16c'est fini.
24:17Pour nous aussi,
24:17un jour vendra,
24:18ça va finir
24:19et il n'y aura pas de...
24:20D'ici là,
24:20ça va finir.
24:21Parce que quand on va
24:22se rendre compte que non,
24:23tout ce que nous faisons aujourd'hui,
24:24ça ne nous rapporte pas.
24:25On prend un fusil de blanc,
24:27on prend ces blancs
24:27qui nous habillent,
24:28nous donnent le médicament,
24:29nous donnent encore à manger.
24:31Nous, on n'a rien à proposer.
24:32C'est chaque matin,
24:33c'est pour exécuter entre nous.
24:36On ne va pas se rendre compte que non,
24:37il faut qu'on arrête maintenant.
24:39En tout cas,
24:39les gens qui sont les tarabouins,
24:41ne sont pas les tarabouins.
24:50D'abord,
24:51je tiens à dire merci beaucoup.
24:52Tu sais,
24:53tu penses que si je parle quelque chose,
24:55je ouvre,
24:55je chante un album
24:56où je m'exprime à quelque part,
24:59si on ne l'écoute pas,
25:01de suite là,
25:02dans quelques années,
25:03plus tard,
25:03vous allez voir la suite.
25:05Voilà.
25:05Bon, pour moi,
25:06personne ne détient la vérité.
25:08Voilà.
25:09Si ce sont des gens qui remarquent,
25:10à ceux qui sont auprès de toi,
25:12tu dis,
25:13un taux,
25:13ce qu'ils disent,
25:14c'est comme ça.
25:15Voilà.
25:16C'est comme ça.
25:17Je ne sais même pas pourquoi,
25:18mais c'est beau même
25:20qui témoigne.
25:20Le monde témoigne de Burkina Bé.
25:23Donc,
25:23là où je vis,
25:24là,
25:24témoigne à San Aboukina Bé.
25:26Vous n'avez pas compris.
25:27Quand ils parlent
25:27de toilette publique,
25:28quand ils parlent de réconciliation,
25:30quand ils parlent de vivre ensemble,
25:32on ne savait même pas.
25:33Parce que l'homme
25:33est toujours comme ça.
25:34Il a oubli,
25:35il a sa façon.
25:36Mais moi,
25:37j'ai privé ma
25:37dans la paix,
25:39sensibilité d'une manière.
25:41Mais je ne détiens pas
25:42de la vérité.
25:43Voilà.
25:43Quand je propose quelque chose,
25:45si les gens
25:45trouvent qu'ils n'ont qu'elle
25:46peut m'assurer
25:47que c'est la vérité,
25:48c'est que personne
25:49ne détiens la vérité.
25:51Voilà.
25:51Moi, je propose comme ça
25:52et puis ça tombe sur la vérité.
25:54C'est ce que les gens aiment,
25:54on m'apprécie
25:55et puis moi,
25:55je suis très content.
26:03C'était en 2012
26:04qu'on m'a dessiné
26:05ce prix-là à Djibo.
26:07Voilà.
26:07Ils ont remarqué
26:08au Sahel,
26:09partout,
26:10quand je passe.
26:11Comme ça,
26:11je ne sais pas
26:12pourquoi on m'a remarqué.
26:13On nous a invités là-bas.
26:14Ces jours-là,
26:15il y a eu un chef,
26:1617 chef de village
26:18qui éveillent pour la paix
26:19avec les grands religieux.
26:21Et vraiment,
26:22quand vous allez
26:23dans ces personnalités-là,
26:24tu vois,
26:24l'ambassade de la paix
26:25et la paix universelle-là.
26:26C'est même
26:27tout le fait
26:28qu'on m'a donné.
26:29Et ça m'a donné
26:31le courage
26:31et le pouvoir
26:32pour dire
26:32voilà.
26:33Et on m'a donné
26:34le travail.
26:35Il faut que je travaille
26:36vraiment.
26:36Il faut que je me batte
26:37maintenant pour que
26:38la paix revienne
26:39aujourd'hui
26:39dans l'armée des humains.
26:47C'était vraiment vrai.
26:49Ça ne m'étonne pas.
26:50Le Burkina,
26:51il y a aucun Burkina.
26:53En tant que vous,
26:54j'étais né au Burkina,
26:55tout peut arriver.
26:59Aujourd'hui,
27:00moi, je crois que
27:00parce que 30 ou quelques ans
27:02aujourd'hui,
27:02on reconnaît,
27:04on commence à reconnaître,
27:04on regrette
27:05pourquoi Sankara,
27:06c'est nous qui l'avons
27:07auteur de la vie
27:07de Sankara.
27:08C'est Dieu,
27:09c'est son destin,
27:10c'est vrai,
27:10mais c'est le Burkina
27:11qui auteur de la vie
27:12de Sankara.
27:12Et puis,
27:13on regrette.
27:14Voilà,
27:14ça,
27:15chaque matin,
27:15midi,
27:15soir,
27:16c'est comme ça aussi.
27:17On ne nous a pas
27:17élevé d'être fiers
27:19de nous-mêmes,
27:20aimer ton prochain Burkina
27:21B.
27:22Voilà,
27:23nous nous aimons.
27:24Ce n'est pas parce que
27:24quand on se déteste
27:25comme ça,
27:26mais on ne croit pas
27:27en nous.
27:27Le monde me manque.
27:28Pour moi,
27:29le meilleur journaliste
27:35c'est que les autres
27:39crocs sont meilleurs,
27:40vous êtes aussi le meilleur
27:41parce que les mêmes
27:42informations,
27:42ce que vous voyez
27:43dans votre quotidien,
27:44votre vie,
27:44c'est ça,
27:45vous transmettre
27:45dans votre besoin.
27:47Donc,
27:47pour moi,
27:48c'est qu'il n'y a pas
27:50vraiment inclus.
27:51Mais avec les générations
27:52Montan aujourd'hui,
27:53surtout quand tu sens
27:54ta langue morée,
27:55votre lit,
27:55le matin,
27:56vous n'êtes.
27:57Ce n'est pas facile.
27:59Vous voyez comme
27:59les autres pays
28:00même qui nous ont entourés.
28:02Il y a la star
28:03qui parle d'eux,
28:03mais au Burkina Faso.
28:04ce n'est pas seulement
28:05de la musique,
28:06même du football.
28:09Vous voyez ?
28:10Oui,
28:10parce qu'à cause
28:11de notre frère,
28:12un grand footballeur d'ici,
28:14je ne dis pas son nom,
28:15il fallait me frapper
28:15parce que tout le monde
28:16parle seulement
28:17des autres pays.
28:18Je dis,
28:18mais celui-là,
28:19tu es le plein,
28:20voilà notre pays.
28:21Tant qu'on va savoir,
28:22le moins,
28:23on me frappe dans ça.
28:24Donc,
28:24ce qu'il a dit,
28:25c'est honnêtement,
28:26mais il a dit
28:27en quelle langue,
28:28ça a la langue morée,
28:28ça ne m'étonne pas,
28:30qu'il souhaite
28:30que ça n'a pas
28:31à la place
28:32de la quête de paix.
28:32Voilà,
28:35il faut que c'est
28:35qu'il parle de cette langue,
28:36il faut qu'on fasse
28:37attention aujourd'hui.
28:38Les autres,
28:39ils nous écoutent,
28:41même quand ils écoutent
28:42aujourd'hui,
28:43c'est ce qui nous arrive
28:43aujourd'hui là.
28:44Quand ils écoutent
28:45un monsieur parler,
28:46avec un Dieu là,
28:47où il y a un Dagara,
28:47où il y a un Daphine,
28:48où il y a un Peul,
28:49il y a les différends.
28:50Il faut qu'aujourd'hui
28:50on soit discuté
28:51de ce que Dieu
28:52nous a donné.
28:53Mais moi,
28:53c'est toujours là.
28:56Je parle à sa langue,
28:57je le défends,
28:58je défends notre pays.
28:59Donc,
28:59il doit,
29:00franchement,
29:00il doit m'aimer,
29:02c'est Dieu qui devait dire
29:03ah oui,
29:03il s'entend bien.
29:04C'est le seul pays
29:05au monde aujourd'hui.
29:06Quand tu vois au Congo,
29:07rien d'un artiste,
29:08un musicien,
29:09il arrive dans un petit
29:11maquillage,
29:12dans un grand bar comme ça.
29:13On coupe la musique,
29:13on dit qu'il n'y a qu'à jouer.
29:15Comme il est en Côte d'Ivoire,
29:17vous vous connaissez bien.
29:18Même notre façon de parler,
29:20on va ressembler les Éradés.
29:21Et nous-mêmes,
29:23c'est ça aussi.
29:24Quand on m'a dit ça,
29:25mais je suis toujours là,
29:26je le dis merci.
29:27C'est à moi que je dois
29:27travailler maintenant,
29:28me vencer pour dire
29:29voilà,
29:29toi,
29:30tu m'as néglissé avant
29:30là-haut,
29:31mais vas-tu aujourd'hui ?
29:33Sinon,
29:33c'était vrai.
29:40En la fin,
29:40moi,
29:41je suis toujours vivant.
29:45Faut de fait.
29:47Comme je suis toujours vivant,
29:50je tiens à vous dire
29:50merci beaucoup
29:51la presse boucanabée
29:53ainsi que votre équipe
29:55qui a face au point net.
29:56Je tiens à vous dire
29:57merci beaucoup.
29:58Aussi,
29:59le peuple burkinavé,
30:00on a encore fait confiance
30:01en nous-mêmes.
30:02C'est pas l'artiste
30:03sûrement,
30:03ça en a beau,
30:04mais notre langue
30:05Dieu nous a donné.
30:07Et quand on met ça
30:08dans la musique,
30:08pour moi,
30:09la musique,
30:10soin et douleur de cœur
30:10de chaque de nous
30:11et le message,
30:12il dit.
30:13L'album est sorti,
30:14je compte sur tout le monde.
30:16Chaque mois,
30:17je dois faire quatre concerts
30:18dans la ville,
30:19partout là où je peux avoir
30:20accès au Burkina Faso.
30:22C'est ma contribution
30:23à moi-même.
30:24Bravo à nos forces de défense,
30:25bravo parce que nos autorités
30:27actuellement,
30:28on se bat pour le pays
30:29et moi,
30:30je suis engagé aujourd'hui
30:32pour la paix
30:32pour notre pays.
30:35C'est mon soutien aussi
30:36parce que chaque fois,
30:37trois ans,
30:38souvent,
30:39on joue rarement.
30:40Ce sont mes frères,
30:41mes amis,
30:41souvent,
30:42qui soutiennent.
30:43Voilà,
30:43puisque moi-même,
30:44mon engagement personnel
30:45qui m'arrive à soutenir,
30:47qui donne le moyen
30:48pour pouvoir enregistrer
30:49à toute mon équipe
30:50qui m'a accompagné.
30:50Je le remercie beaucoup.
30:52Je compte sur vous,
30:53pour que Dieu nous donne la vie
30:55et que la paix
30:56revienne au Burkina Faso.
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