Trois rassemblements politiques étaient prévus à Paris ce dimanche 6 avril: l'un à l'initiative de Gabriel Attal pour le parti Renaissance, l'autre à l'appel du RN contre la condamnation de Marine Le Pen et le troisième de LFI et des Écologistes pour s'opposer à l'extrême droite. Le préfet de police de Paris avait indiqué ne pas avoir "de craintes particulières" pour ces meetings.
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00:00Je l'ai dit extrêmement clair, il ne s'agira jamais pour nous de mettre en accusation ou de jeter le discrédit sur l'ensemble des juges ou de l'institution judiciaire.
00:11Jamais notre mouvement ne remettra en cause la séparation des pouvoirs ou l'indépendance de la justice qui sont les garanties de l'état de droit.
00:19Pour les avoir trop longtemps subis, nous condamnerons toujours les menaces, les violences, les intimidations ou les pressions exercées dans notre pays à l'égard de quiconque.
00:30Jamais nous n'exercerons de contraintes ou de pressions sur la démocratie.
00:40En revanche, nous nous indignerons toujours face aux pressions exercées par certaines organisations contre la volonté populaire.
00:51Quand un syndicat, le syndicat de la magistrature, auquel se rattache un tiers des magistrats, appelle la profession toute entière à barrer la route par tout moyen au Rassemblement national lors du second tour des dernières législatives,
01:20en violation de toutes les règles de neutralité et de déontologie, comment ne pas s'offusquer ?
01:27Quand le syndicat de la magistrature épingle sur ce qu'ils ont baptisé un « mur des cons » des dirigeants politiques de droite, des parents de victimes de récidivistes, comment ne pas s'indigner ?
01:42Quand ce même syndicat érige le délinquant en victime et promeut une insupportable culture de l'excuse, comment ne pas s'offusquer ?
01:52Quand une procureure, dans le procès qui a visé le Rassemblement national, déclare en l'absence d'éléments tangibles « je ne peux pas demander une relax, ça me ferait trop mal », comment ne pas s'indigner ?