Deux ans avant l'élection présidentielle, la condamnation judiciaire de Marine Le Pen fait monter la température politique: le RN rassemble ses soutiens à Paris, une partie de la gauche contre-manifeste dans la capitale, et le bloc central est convié à Saint-Denis par Gabriel Attal. Mais pour le journaliste Hubert Coudurier, «il y a une sorte d’union des droites inversée qui risque de se produire».
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00:00— Le front du problème pour le Rassemblement national, que ça soit Marine Le Pen ou Jordan Bardella, ça va être de réussir à convaincre 12% de l'électorat, en gros l'électorat de M. Retailleau, de voter pour eux.
00:13Puisque M. Retailleau, malgré tout, il va être obligé de trouver un allié. Il faut voir ce que pèsent les Républicains aujourd'hui. Il n'est plus en position d'être élu président de la République.
00:22Donc si vous voulez, de même que vous avez eu en Allemagne à un moment donné une alliance entre la CDU et la CSU du chancelier de Franz-Joseph Strauss, vous avez aujourd'hui une sorte d'union des droites inversée qui risque de se produire.