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Le syndicat SUD-Rail a appelé vendredi les contrôleurs de TGV à se mettre en grève les vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 mai, en plein week-end de pont du 8-Mai, pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail. Mais pour la journaliste Charlotte d’Ornellas, ils «se rendent indéfendables».

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Transcription
00:00Quand c'est fini, ça recommence. Encore un appel à la grève. Encore des difficultés pour des centaines de milliers de Français qui juste ont envie de partir, grand week-end, retrouver leur...
00:09Ils ont envie d'avoir des augmentations de salaire.
00:11Oui, évidemment. Et un planning mieux anticipé.
00:13Parfois, on comprend. Parfois, ils soulèvent des débats à l'intérieur dans le fonctionnement, dans la place de la SNCF, le rapport aux institutions européennes, etc.
00:21Il y a des débats. Le ressort de la grève peut être discuté en toute situation. Mais là, ils veulent 100 euros par mois de plus. Merci, nous tous, en fait.
00:29On n'arrête pas de travailler. On n'empêche pas les gens de se... Donc ils se rendent... On en parlait tout à l'heure, pour rien cacher. Ils se rendent indéfendables.
00:38C'est vraiment... On dirait qu'ils le font exprès.

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