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Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 30/03/2025.

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Sport
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00:00:00C'est l'équipe du soir, bonsoir, ravis de vous retrouver après ce derby qu'on pourra qualifier
00:00:21de décevant pour être sympa, on va en parler en plateau. Victoire du LOSC 1 à 0, Lille qui se
00:00:26relance quand même dans la course à la Ligue des champions, deux places de gagnée pour les hommes
00:00:30de Bruno Genesio, on va en parler ce soir, on parlera également de l'Olympique de Marseille
00:00:35qui pique sa crise hier, défaite 3 buts à 1 face à Reims, on parlera également de Kylian Mbappé
00:00:41puisque la Fédération Française de Football nous a sorti une petite vidéo où on voit Kiki dans
00:00:46son rôle de capitaine, on interrogera nos chroniqueurs et notre chroniqueuse du soir sur
00:00:52cette thématique et puis grâce à Camille Macalli on aura toutes les images hors foot de la
00:00:57Planète Sport, pour m'accompagner Raymond Domenech, Siannid Alma, Ludo Aubraniac, Arnaud Hermand et
00:01:02le cher Régis Brouard. Bonsoir Camille Macalli, vous êtes aux infos ce soir, on va grâce à vous
00:01:09revoir les images de ce passionnant derby entre Lille et Lens. Je ne vais pas inventer beaucoup
00:01:14plus d'actions que ce qu'il y a eu, on va démarrer avec les occasions lilloises, première occasion
00:01:20dès la deuxième minute avec ce face-à-face remporté par le gardien l'Ansois Fernandez
00:01:25Pardo qui se joue d'Antonio mais il bute sur Ryan, 19e minute sur un ballon en retrait d'Antonio, Ryan
00:01:31s'en mêle les pinceaux et Fernandez Pardo qui n'a plus qu'à conclure dans le but vide, voilà il a
00:01:37tenté de dégager, de crocheter, il s'est compliqué un petit peu la vie, 89e minute, Lens qui pousse,
00:01:43Agbonifo qui prend sa chance seule au second poteau mais il n'y arrive pas, on en reste là 1-0 pour
00:01:50Lille et on l'a dit en début d'émission, Lille fait la très bonne opération, il gagne deux places,
00:01:55cinquième à deux points du podium. On parlera d'ailleurs dans quelques instants de cette course
00:01:59à la Coupe d'Europe puisqu'on a six équipes en cinq points, la course au Coupe d'Europe à la Ligue
00:02:04des champions est complètement dingue, on aura un petit thème là-dessus. Alors est-ce que vous êtes
00:02:08déçus par ce derby ? Avant de vous entendre messieurs Siani, je vous propose d'aller retrouver
00:02:13David Aiello qui pour une fois avait la malchance d'être au stade, d'habitude on est chanceux,
00:02:17bonsoir mon cher David, bravo d'avoir assisté à cette rencontre, comment c'était vu du stade,
00:02:23vu des tribunes, est-ce qu'on est trop durs ou c'était un derby décevant ?
00:02:26Bonsoir Giovanni, non franchement je suis content de vous entendre parce que je me suis dit c'est moi
00:02:33où vraiment ce match on est passé à côté de quelque chose, on le dit souvent il faut deux équipes
00:02:38quand même pour avoir un bon match et ce soir ce n'était pas le cas donc il y a énormément de
00:02:41déceptions parce que voilà en parlant avant le match avec les staffs, avec les dirigeants,
00:02:46tout le monde nous parlait d'un match charnière, d'un match hyper important pour les deux équipes et
00:02:50notamment pour les Lançois, un match à ne pas louper et force est de se constater que les Lançois
00:02:55sont complètement passés à côté de leur match parce que voilà pour ma part en tout cas je vais
00:02:59clairement mettre la responsabilité de ce non match sur les Lançois notamment cette bouillie,
00:03:03cette non première période, aucune personnalité, un déchet technique affligeant, voilà le premier
00:03:10tir Lançois c'est à la 56e minute sur un coufran encore et puis on va dire que le réveil Lançois
00:03:15est peut-être apparu à la 85e minute donc c'était effectivement affligeant également vu du stade.
00:03:20C'est vrai qu'on s'attendait à un grand match Ludo parce que d'un côté on avait Lance qui
00:03:25restait sur deux succès importants et notamment ce succès face à l'Olympique de Marseille,
00:03:30de l'autre côté Lille devait se relancer alors bravo à eux parce qu'il y a les trois points
00:03:35mais dans le contenu de la rencontre on est dépité quand même. Oui on est dépité et on le dit souvent
00:03:41dans ce genre de rencontre l'enjeu a tué le jeu. Vous trouvez qu'il y avait un côté paralysant ?
00:03:45Il y a un côté paralysant, on fera le débat ce soir mais quand tu récupères des équipes après
00:03:53une trêve internationale, souvent chez les gros ça coince sur les équipes qui ont des gros effectifs
00:03:59avec beaucoup d'étrangers, tu vois Lyon, tu vois Marseille, tu vois Lille qui était à
00:04:08mi-temps ce soir, une très belle première mais finalement Jonathan David par exemple qui fait
00:04:12des allers-retours, c'est très très dur de revenir comme ça de trêve quand tu as un match aussi
00:04:18important tout de suite comme ça dans la foulée et puis il y avait l'enjeu, c'était celui qui gagnait,
00:04:23basculait, l'oscre collait ou alors Lance se donnait le droit de rêver pour peut-être aller accrocher
00:04:27la petite coupe d'Europe donc ouais c'était déceptif ce soir franchement on a eu un Lance
00:04:33en congé et un Lille à mi-temps, on ne peut pas faire un grand derby avec ça, j'en ai connu d'autres.
00:04:39On a connu d'autres, Raymond, bon vous n'avez pas forcément passé un très bon week-end mon Raymond
00:04:44avec la défaite de votre équipe vendredi soir, celle de l'Olympique Marseillais, c'est pas possible Raymond,
00:04:51c'était samedi. J'ai commencé mon week-end le samedi. Amis marseillais, il n'y a rien à chartre,
00:05:01ne vous inquiétez pas, c'est de l'humour, tout va bien. Non mais honnêtement, on est forcément déçus du match de ce soir.
00:05:08Oui, tout le monde le dit. Lille a maîtrisé totalement la première mi-temps, ils auraient pu marquer,
00:05:15ils ont deux, au moins deux occasions. Oui, 15 dernières minutes, 10 dernières minutes.
00:05:19Voilà, c'est ça et puis on a eu les cinq dernières minutes où c'est Lance qui a deux, trois occasions avec des possibilités de marquer
00:05:26et le reste, oui, le reste ça a été un combat comme dit Ludo, il se rentrait dedans, il y a eu des fautes techniques,
00:05:34mais en deuxième mi-temps, on se donnait le ballon, on se refaisait les passes, à toi, à moi, les maillots ne changeaient rien,
00:05:42ils sont tous dans la même équipe. Oui, ça a été pauvre, mais je suis d'accord avec Ludo, ces matchs de derby avec telle pression de départ
00:05:53qui fait que des fois, ça passe à côté, il y a des équipes qui n'arrivent pas, mais je trouve que Lance a mis du temps à modifier,
00:06:03s'il a mis du temps à modifier quelque chose, à changer son équipe. Je ne sais pas si on peut le faire, mais au niveau des calendriers,
00:06:09on n'a pas énormément de grosses affiches durant l'année, est-ce qu'on ne pourrait pas faire un effort de temps en temps,
00:06:14je crois qu'il y a un mois et demi de ça, on avait mis une grosse affiche en même temps qu'un gros derby aussi,
00:06:20est-ce qu'on ne pourrait pas mieux jongler sur les calendriers, sur les gros matchs et les placer un peu différemment que sur une retour de trêve ?
00:06:28Les clubs demandent au début de l'année, ils ont des choix, ils peuvent demander et les derbys, en général, ça fait partie de leur priorité,
00:06:39c'est eux qui peuvent les placer où ils veulent.
00:06:43Régis, comme Raymond, vous êtes technicien, Raymond c'est lui qui piquait les joueurs durant la trêve internationale,
00:06:49est-ce que l'argument de... Vous preniez les joueurs à l'époque Raymond, ça vous arrivait ?
00:06:53Oui, quand certains clubs étrangers voulaient bien nous les laisser, du côté d'Arsenal, on a eu beaucoup de problèmes du côté d'Arsenal.
00:07:02Ce que disait Ludo, là je sors du côté en jeu, est-ce que selon vous la trêve internationale, même si ça n'a pas concerné énormément de monde du côté de Lance,
00:07:12est-ce que vous ça a impacté ou pas ?
00:07:14C'est un argument entendable, on peut le comprendre parce qu'il y a une part de relâchement des joueurs,
00:07:20il y a moins d'intensité, moins d'implication dans les séances d'entraînement parce qu'il y a pratiquement 15 jours.
00:07:26Je pense que Ludo en a parlé aussi un petit peu, quand vous êtes au dernier match de la journée,
00:07:30vous avez des résultats de la journée et je pense que vous êtes focalisé avant tout sur le résultat, sur ce type de match comme ça.
00:07:39Vous êtes au dernier match de la journée, vous dites que si vous gagnez, je prends la situation de Lille, ils vont faire un bon important, pour Lance c'était important aussi.
00:07:47Et je pense que le résultat a pris un peu le dessus, Ludo en a parlé, je dirais qu'il y a une forme de gestion de la part de Lille en deuxième mi-temps,
00:07:54je trouve qu'ils ont fait une très bonne première mi-temps, il y a eu une bonne maîtrise.
00:07:56Ils doivent venir de 3-0, c'est sûr.
00:07:58Sur des grosses erreurs des lanceurs défensifs, il y a eu des erreurs, on a marqué un but sur une erreur du gardien, il a fallu les 5 dernières minutes,
00:08:07je pense que Lance a été en difficulté au cœur du jeu, il y avait toujours pratiquement un joueur ou deux joueurs de plus sur Lille en première mi-temps,
00:08:14ce qui leur a permis de tenir le ballon, Benjamin André a été très bon parce qu'il a proposé beaucoup de choses.
00:08:20Oui alors effectivement après ça reste un match décevant dans l'ensemble, sur l'aspect technique, il y a eu beaucoup de déchets, beaucoup de pertes,
00:08:25des choix surprenants, on ne comprenait pas l'idée du jeu et de l'équipe.
00:08:31Mais bon je trouve que c'est un méritoire quand même mérité dans l'ensemble de Lille.
00:08:34Siany, David Aiello qui était au stade a quand même mis l'accent sur Lance, mais honnêtement est-ce qu'on peut en vouloir à ce point à Lance,
00:08:41même s'il y a eu une belle embellie sur les deux dernières rencontres et une équipe qui a perdu beaucoup de joueurs,
00:08:46et ce soir en fait j'ai l'impression que c'est juste trop haut pour eux en fait ?
00:08:49C'est ce que j'allais dire, c'est que j'ai…
00:08:51Ah ben pardon Siany, j'ai défleuré votre propos.
00:08:53Non non c'est très bien, j'ai pas souvent vu jouer Lance cette saison, mais à chaque fois que je les ai vues moi je trouvais ça assez décevant,
00:08:59surtout quand on a suivi Lance depuis qu'il s'est remonté en Ligue 1.
00:09:02Ah oui c'est sûr qu'il faut se mouiller là.
00:09:04Avec tous les joueurs qu'ils ont vendus pour les raisons qu'on sait, l'équipe fatalement elle est moins forte,
00:09:09et elle est moins impressionnante à avoir joué qu'il y a quelques saisons.
00:09:12Et du coup je vais sortir un poncif, mais pour avoir un beau derby il faut deux belles équipes,
00:09:15et ce soir on n'avait pas deux belles équipes sur le terrain.
00:09:17Celle de Lance était quand même qualitativement moins bonne.
00:09:21Le petit latéral là, Antonio, Kylian Antonio, qui a 17 ans, qui disputait son premier derby, le pauvre, c'était très très compliqué pour lui.
00:09:29Donc effectivement on ne pouvait pas avoir une équipe de Lance beaucoup plus forte qu'on a vu ce soir.
00:09:36On va écouter Florian Sotoka qui est en zone mixte au micro de David Aiello et Sébastien Boué.
00:09:41Tout être humain fait des erreurs dans la vie, ça arrive lors d'un derby, ça fait rager parce qu'on n'a pas senti cette équipe de Lille au-dessus.
00:09:50Et sur ce deuxième mi-temps, on mérite le match nul, mais on aurait dû mieux entamer le match.
00:09:57On voulait faire notamment une grosse entame et malheureusement on n'a pas réussi à les presser.
00:10:02On était un peu entre deux, on n'était jamais dans le duel.
00:10:05Donc on n'a pas joué cette première mi-temps et c'est ça qui m'embête.
00:10:09Vous n'aviez pas cet engagement qu'il faut avoir dans un derby ?
00:10:12On voulait l'avoir, mais malheureusement, vu qu'on était un peu entre deux, ils décrochaient beaucoup,
00:10:17donc on n'était jamais vraiment dans le pressing et on n'a pas réussi à faire ce qu'on voulait.
00:10:22Il y a eu deux ou trois réagissements à la mi-temps qui ont fait qu'on les a mieux pressés.
00:10:27On a récupéré des ballons un peu plus haut et ça les a mis en difficulté.
00:10:30En deuxième mi-temps, ils n'ont pratiquement rien et nous on a trois ou quatre grosses situations.
00:10:37C'est embêtant parce qu'on sait que c'est un match important pour les supporters, pour le club, pour les dirigeants.
00:10:44Ça m'embête un peu.
00:10:46Il n'y a pas ce progrès aussi d'avoir commencé à jouer trop tard ?
00:10:51Bien sûr, comme je l'ai dit, on voulait faire une belle entente, mais on n'a pas réussi à le faire.
00:10:56En deuxième période ?
00:10:57Dès le début de la deuxième mi-temps, je nous ai sentis quand même mieux, à mieux les presser,
00:11:02mais on n'a pas réussi à leur faire assez mal.
00:11:06C'est rageant parce que perdre un derby, un zéro sur une erreur, malheureusement.
00:11:11Mais voilà, c'est embêtant.
00:11:13Flo, ton gardien avait été le héros à Marseille.
00:11:17C'est une erreur, malheureusement, pour un gardien.
00:11:21Il n'y a pas de coups, il n'y a pas de possible.
00:11:23Est-ce qu'il n'a pas pu aller chercher quelque chose ?
00:11:27Il a fait une erreur.
00:11:28Ça arrive à tout le monde.
00:11:30Dès qu'un gardien fait une erreur, on sait que forcément, ça peut faire but derrière.
00:11:35On est tous derrière lui.
00:11:37Tout le monde fait des erreurs.
00:11:39Tout le monde en a fait ce soir.
00:11:40On ne va pas tirer les unes sur les autres.
00:11:42C'était le héros à Marseille.
00:11:44C'est des choses qui arrivent.
00:11:46Malheureusement, ça arrive lors d'un derby, lors d'un match important.
00:11:50Mais on est tous avec lui.
00:11:53Flo, ce qui était important, avant ce match, c'était le double forfait dans la défense centrale.
00:11:59La performance des critiques et des manuels.
00:12:01Comment est-ce que ça a joué les deux ?
00:12:04Forcément, quand vous perdez deux titulaires sur les derniers matchs, surtout en défense,
00:12:09c'est dommageable.
00:12:11Mais dans l'ensemble, ceux qui les ont remplacés, ils ont fait leur match aussi.
00:12:15On a eu une entame difficile pour tout le monde.
00:12:20Après, tout le monde a haussé son niveau de jeu.
00:12:23Ce soir, ça n'a pas suffi.
00:12:27Il faut tous tirer dans le même sens et ne pas taper les uns sur les autres.
00:12:33Voilà, c'était Florian Sotoka, le joueur l'Ansois.
00:12:37C'est un plaisir d'entendre Florian Sotoka.
00:12:39Accent Corse et on aime la Corse.
00:12:41Lucide.
00:12:42Arnaud, on ne vous a pas encore entendu sur ce derby.
00:12:45On est tous déçus par le niveau technique.
00:12:49Mais quand même, il faut saluer le match des Lillois qui devait se relever.
00:12:53Comptablement, on l'a dit, pour eux, c'était hyper important ce soir.
00:12:56Oui, c'est ça qu'il faut retenir de la soirée.
00:12:58C'est que l'île va nous pimenter en revenant à touche-touche avec les équipes devant.
00:13:04Je crois qu'il y a quatre points, c'est ça ?
00:13:06Alors, il y a précisément six équipes en cinq points.
00:13:09On va en débattre.
00:13:10Ça va vraiment être sympathique.
00:13:12Je pense que l'île, de par ce qu'ils ont montré lors de la première partie de saison,
00:13:15même début 2025 en Ligue des Champions,
00:13:18c'est un prétendant aux places en Ligue des Champions pour la saison prochaine.
00:13:22Sur le match, ils font une très bonne première.
00:13:25Mais après, j'ai du mal à être indulgent avec des garçons.
00:13:28Ludovic a avancé des arguments.
00:13:30Le voyage, la traite internationale.
00:13:32Vous pouvez le dire si vous trouvez que les arguments de Ludo ne sont pas bons.
00:13:34Il a avancé des arguments qui sont entendables.
00:13:36Sauf que c'est quand même des joueurs professionnels.
00:13:38Arnaud, il est en tribune VIP en ce moment.
00:13:40Bien sûr.
00:13:41Nous, on est tribunaux.
00:13:42Il suit le PSG, donc forcément.
00:13:45Pas du tout.
00:13:46Il nous regarde avec les jumelles en bois.
00:13:48Pas du tout.
00:13:49Je trouve qu'il y a quand même beaucoup de déchets techniques de part et d'autre.
00:13:53Et surtout du côté l'Ansois.
00:13:55Et à ce niveau-là, je trouve que c'est quand même...
00:13:58Il y a des techniciens, il y a des anciens joueurs.
00:14:00Donc, ils ont un avis plus pertinent que moi.
00:14:02Mais je suis quand même très surpris que des garçons livrent des prestations comme ça.
00:14:06Alors, il y a sûrement plein de raisons.
00:14:07Le derby, le match, le retour de trèfle, plein de choses.
00:14:11Mais quand même, il y a un minimum syndical.
00:14:13Et l'Ansois, notamment, on était en dessous largement du minimum syndical.
00:14:18Il peut y avoir des arguments à travers les internationaux.
00:14:22Bien sûr.
00:14:23Vous savez, quand vous avez une trêve, sur un type de match, vous allez le préparer.
00:14:28Vous vous dites que vous avez 15 jours pour le préparer.
00:14:30Et vous insistez souvent dans les séances de ce que vous allez proposer et présenter le week-end.
00:14:35Et à force de répéter les choses, sachant que vous ne jouez pas le week-end,
00:14:40à un moment, il y a un surplus de plein de choses, d'informations.
00:14:43Parce que tellement vous êtes dans l'organisation et la préparation de ce match.
00:14:46Et sur l'aspect psychologique...
00:14:47Ils l'ont joué avant.
00:14:48Ils l'ont joué avant.
00:14:49Parfois, ça peut jouer.
00:14:51Ça peut jouer, en dehors de la trêve internationale.
00:14:53Est-ce que les joueurs de lance...
00:14:55Je pense que Steele a préparé un schéma.
00:14:59Il a préparé quelque chose de bien précis.
00:15:01Alors, ça ne va pas engendrer les erreurs techniques.
00:15:05Mais, vous savez, quand vous faites trop les choses, à un moment, il faut...
00:15:10Si je peux me permettre...
00:15:11Ce n'est peut-être pas la raison.
00:15:12Non, je sais.
00:15:13Là, Raymond, par rapport à ce que...
00:15:15Moi, je suis un peu paumé.
00:15:16Je ne suis pas ancien joueur.
00:15:17Je ne suis pas technicien.
00:15:18Mais alors, on nous explique que quand il joue trop...
00:15:20Non, ce n'est pas possible.
00:15:21Il est mis de course à pied, mais pas de foot.
00:15:23Non, mais on nous explique que quand ça joue trop, ce n'est pas bien.
00:15:26Et quand ça ne joue pas assez...
00:15:28Alors, ce n'est pas la seule raison qu'avance Régis.
00:15:30Mais ça peut être...
00:15:31Donc, en fait, il n'y a jamais de bonne solution.
00:15:33C'est-à-dire que quand ça ne joue pas assez, le message se dilue.
00:15:36Et quand ça joue trop, les mecs sont fatigués.
00:15:38C'est l'avantage du foot.
00:15:39C'est qu'on peut tout expliquer.
00:15:41On a un petit carnet d'excuses.
00:15:45Mais Raymond, ce soir, avec tous les entraîneurs, ou même les joueurs...
00:15:50Mais là, vous, vous n'êtes pas salarié de Lens ni de Lille.
00:15:53Non, mais on peut donner les deux raisons.
00:15:57Il y en a qui ont trop joué.
00:15:58Il y en a qui n'ont pas assez joué.
00:15:59Ça a un effet sur eux, de la même manière.
00:16:01Mais pour moi, ça n'explique pas les erreurs techniques.
00:16:04Les erreurs techniques viennent d'une excellente nervosité, de manque de maîtrise.
00:16:10Mauvaise gestion émotionnelle.
00:16:11Voilà, c'est l'émotion.
00:16:12Ils sont dans le combat.
00:16:14Ils sont rentrés dedans.
00:16:15C'était un match où ça tapait de tous les côtés.
00:16:17C'est pour ça que techniquement, ils ont perdu.
00:16:20Dire qu'ils n'ont pas assez joué, on peut toujours l'évoquer.
00:16:24Mais le mot que j'ai entendu ici, c'est entendable.
00:16:27Oui, c'est entendable.
00:16:29Mais ce n'est pas la raison majeure.
00:16:33Ludo, côté Lillois, est-ce qu'il y en a un qui vous a particulièrement plu ?
00:16:37Un joueur que vous avez envie de ressortir ?
00:16:39J'ai beaucoup aimé la première période, voire l'heure de jeu d'André Gomez,
00:16:42qu'on n'avait pas vu depuis longtemps.
00:16:44Et quand il est dans cette forme-là, il est incontestable.
00:16:48Il est le bras droit parfait de Benjamin André.
00:16:50C'est-à-dire que Benjamin André, on peut lui laisser la main
00:16:53sur tout ce qui est intensité, récupération, duel.
00:16:56Et André Gomez, c'est le métronome.
00:17:00Il vient, il calcule les temps.
00:17:02Il fait temps fort, temps faible.
00:17:04Sa première heure de jeu, alors après, il plonge
00:17:06parce que ça fait longtemps qu'on ne l'a pas vue.
00:17:08Mais c'est juste un joueur hors normes.
00:17:10On parlait de maîtrise technique.
00:17:12Moi, j'ai aimé ça et j'ai aimé Andy Diouf, sa rentrée.
00:17:15Dans le côté percutant.
00:17:18Il y avait le côté soyeux d'André Gomez.
00:17:20Et il y avait le côté punchy d'Andy Diouf qui m'ont plu.
00:17:25Pour le reste, j'ai trouvé que c'était...
00:17:27En fait, Diouf, il doit démarrer.
00:17:29Il doit parce qu'en fait...
00:17:31Je pense que lui, il est capable de casser des lignes,
00:17:33de leur faire mal, ce qu'il a fait quand il est rentré.
00:17:35Il leur a fait mal sur des percussions.
00:17:37Comme ils étaient un joueur de moins lance au milieu.
00:17:40Il est bon dans la récup.
00:17:42Il est bon dans la projection.
00:17:44Lille avait la maîtrise au milieu avec leurs 3 joueurs.
00:17:47Quand en plus, ils n'arrêtent pas de dézonner les 3,
00:17:49ça change de poste à chaque fois.
00:17:51Et ils ont été embêtés par ça.
00:17:53L'ance.
00:17:55Moi, j'ai trouvé Benjamin André très très très bon.
00:17:57Justement, Benjamin André.
00:17:59Camille, une petite réaction.
00:18:01C'est bien fait.
00:18:03Vous avez vu les résultats de ce week-end.
00:18:05Il fallait gagner pour recoller.
00:18:07Ils avaient déjà en tête ça, évidemment.
00:18:09C'était en gestion, en deuxième mi-temps.
00:18:11Mais on ne sait pas faire ça.
00:18:13On ne sait pas gérer les matchs.
00:18:15On doit garder la position et la pression haute.
00:18:17Pour le coup, Benjamin André qui donne raison à la réédition.
00:18:20Bien sûr.
00:18:22Il regarde tous l'émission.
00:18:24On attendait aussi en tribune.
00:18:26C'est vrai qu'on avait quelques craintes.
00:18:28Parce qu'en ce moment, malheureusement,
00:18:30les tribunes ne nous donnent pas toujours une très bonne image.
00:18:33Le point positif de la soirée,
00:18:35c'est que jusqu'à preuve du contraire,
00:18:37on va attendre s'il y a des informations qui nous parviennent.
00:18:39Mais c'était plutôt correct et cordial en tribune.
00:18:41On n'y était pas, je n'y étais pas.
00:18:43Je n'ai pas fait d'aller-retour.
00:18:45Mais de ce que j'entendais...
00:18:47Siany, je suis désolé de vous donner la parole.
00:18:49Mais on a Aïssa Mandy qui nous fait le plaisir d'être avec nous.
00:18:51Merci beaucoup Aïssa d'être en direct
00:18:53dans l'équipe du soir.
00:18:55Félicitations pour votre victoire.
00:18:57Benjamin André s'est exprimé à quelques instants.
00:18:59Il a insisté sur le côté comptable.
00:19:01Ce soir, vous retenez les trois points
00:19:03ou vous êtes également satisfait du contenu de la rencontre ?
00:19:07Bonsoir tout le monde.
00:19:09Je suis mon capitaine.
00:19:11C'est surtout les trois points qui sont importants.
00:19:13Après, c'est sûr que c'était un derby.
00:19:15C'était important de le gagner pour nous
00:19:17et pour nos supporters.
00:19:19Après, le match en lui-même,
00:19:21je pense que c'était une super première mi-temps de notre part
00:19:23où on aurait pu aggraver le score
00:19:25et ne pas souffrir autant en deuxième mi-temps.
00:19:27Parce que la deuxième mi-temps n'était pas suffisante,
00:19:29on trouve.
00:19:31Mais après,
00:19:33on n'encaisse pas de but.
00:19:35C'est un derby.
00:19:37On recolle le classement.
00:19:39C'est plutôt une soirée positive.
00:19:41Effectivement.
00:19:43Et ça, vous gagnez deux places pour le LOSC.
00:19:45Une question de Cyanide Alma.
00:19:47Comment vous expliquez la deuxième mi-temps ?
00:19:49Benjamin André disait que vous ne saviez pas gérer.
00:19:51Mais on a l'impression qu'une fois que le but était marqué,
00:19:53vous avez peut-être un petit peu levé le pied.
00:19:57Levé le pied,
00:19:59je pense que c'est un bien grand mot.
00:20:01Après, j'aurais aimé que vous commenciez
00:20:03avec un point positif sur la première mi-temps
00:20:05qui était très bonne de notre part,
00:20:07où on aurait pu marquer plus de buts.
00:20:09Après, certes, on a donné énormément d'énergie
00:20:11en première mi-temps.
00:20:13Il y avait une équipe qui était aussi bonne sur le terrain
00:20:15qui a ses arguments
00:20:17et qui a essayé d'égaliser.
00:20:19Tout ça a fait que la deuxième mi-temps
00:20:21était moins bonne.
00:20:23Mais on n'a pas manqué de but encore.
00:20:25On a gagné ce match.
00:20:27Je vois plutôt le positif que le négatif.
00:20:29Raymond Domenech a une question pour vous.
00:20:31Bonjour. Ce n'est pas la première fois
00:20:33que ça vous arrive, justement.
00:20:35C'est pour ça qu'on revient dessus en se disant
00:20:37que vous attaquez toujours bien,
00:20:39que vous mettez la pression.
00:20:41Après, on a le sentiment que vous vous relâchez.
00:20:43Est-ce que c'est un problème mental ?
00:20:45Est-ce que c'est un problème physique ?
00:20:47Est-ce que vous en êtes conscient ?
00:20:49Est-ce que vous en parlez entre vous ?
00:20:51Est-ce qu'il y a des explications que vous avez ?
00:20:53J'ai souligné aussi que les premières mi-temps
00:20:55sont toujours très bonnes.
00:20:57Mais on a l'impression
00:20:59que vous vous effilochez.
00:21:03En tout cas, ce n'est pas un relâchement
00:21:05de notre part.
00:21:07Pas volontaire, dans tous les cas.
00:21:09Après, c'est vrai que ce n'est pas la première fois
00:21:11que ça nous arrive.
00:21:13Plus on en parle comme ça,
00:21:15plus on rentre dans une psychose
00:21:17où on se dit qu'on va souffrir en deuxième mi-temps
00:21:19quoi qu'il arrive.
00:21:21Je pense qu'il faut regarder la première mi-temps
00:21:23et essayer de faire exactement la même chose
00:21:25en deuxième mi-temps.
00:21:27Parce qu'il y a un adversaire qui change
00:21:29beaucoup de choses à la mi-temps
00:21:31pour essayer de changer le cours du match.
00:21:33Il y a de ça aussi.
00:21:35Mais après, c'est vrai que je suis d'accord avec vous
00:21:37que ce n'est pas la première fois que ça nous arrive.
00:21:39Là, il reste sept matchs.
00:21:41On va essayer que ça ne se passe plus comme ça
00:21:43jusqu'à la fin de saison.
00:21:45Aïssa, dernière question.
00:21:47Il y a trois points ce soir.
00:21:49Une victoire très importante.
00:21:51Ça vous relance totalement
00:21:53dans la course en Ligue des champions.
00:21:55Est-ce que là, par rapport à votre forme
00:21:57qui était un petit peu moins bien en ce moment,
00:21:59est-ce que dans le groupe, vous vous sentez
00:22:01totalement relancé pour aller chercher cette place
00:22:03en Ligue des champions qui vous tend les bras ?
00:22:09Oui.
00:22:11Avant le match, on ne se sentait pas
00:22:13mort non plus.
00:22:15Là, c'est vrai que c'est un gros coup de boost
00:22:17après ce match.
00:22:19Là aussi, la défaite de Marseille
00:22:21qui nous arrange entre guillemets.
00:22:23On recolle à Marseille.
00:22:25Après, ça va être très serré jusqu'à la fin du championnat.
00:22:27Ça se joue entre trois ou quatre points
00:22:29de la deuxième à la sixième place, je crois.
00:22:31Il y aura aussi des confrontations directes.
00:22:33Il faudra répondre présent
00:22:35et aussi ne pas laisser de points
00:22:37sur les autres rencontres.
00:22:39Effectivement. Aïssa, match très important
00:22:41samedi prochain face à l'Olympique lyonnais.
00:22:43Il y a six équipes en cinq points.
00:22:45Ça va être une course absolument incroyable.
00:22:47Vous faites une très belle saison.
00:22:49Bonne fin de saison à vous.
00:22:51On se retrouve dans l'équipe du soir et à très vite.
00:22:53Bonne soirée, Aïssa.
00:22:55Merci à vous. Bonne soirée.
00:22:57Toujours intéressante ces réactions à chaud.
00:22:59C'est bien, les petits échanges.
00:23:01On parlait de sélection. Vous ne lui avez pas posé de questions
00:23:03sur la sélection.
00:23:05Je n'avais pas beaucoup de questions.
00:23:07J'ai Raymond et Sianic. On a un joueur qui vient
00:23:09et il descend le joueur.
00:23:11Non, je rigole.
00:23:13Raymond, il le tacle au genou.
00:23:15Tu n'avais pas le temps.
00:23:17Du tout.
00:23:19Exactement.
00:23:21Vous avez fait straight to the point.
00:23:23Ludo, c'est vrai que
00:23:25on en a parlé un petit peu comme ça.
00:23:27Lille, c'est ce qui manque à cette équipe.
00:23:29Parfois, je les ai vus aussi.
00:23:31Je me souviens d'un match à Pierre-Mauroy
00:23:33où ils ne font pas une très bonne période face à Nice.
00:23:35Il y a une réaction.
00:23:37Je peux vous dire un truc.
00:23:39Je vis à Lille.
00:23:41J'ai quelques infos.
00:23:43Vous vivez à Pierre-Mauroy ?
00:23:45Pas très loin.
00:23:47Il s'est passé quand même un événement
00:23:49dont on ne parle pas beaucoup ce soir.
00:23:51C'est le match contre Dortmund.
00:23:53Le match retour contre Dortmund.
00:23:55Il a mis un coup derrière la tête des joueurs
00:23:57qui s'étaient vus déjà aller en quart de finale
00:23:59de Champions.
00:24:01Ils avaient vraiment préparé ce match.
00:24:03Ils avaient vraiment le sentiment
00:24:05que par rapport au match allé,
00:24:07ils allaient pouvoir
00:24:09devancer cette équipe de Dortmund.
00:24:11Le sentiment de ne pas avoir été au bout des choses.
00:24:13Ils ont raté leur match.
00:24:15Je peux vous dire qu'un truc comme ça,
00:24:17quand vous êtes à ce niveau-là,
00:24:19ça vous reste dans la tête.
00:24:21Ça trotte dans la tête pendant un moment
00:24:23et ça vous ronge.
00:24:25Il y a tout ce dont on a parlé
00:24:27mais il y a aussi à mon avis cet événement-là
00:24:29qui a fait que le Loss
00:24:31depuis ce match-là
00:24:33s'est coussi-coussa.
00:24:35Je pense que ça va leur redonner un nouvel élan
00:24:37d'avoir certes gagné
00:24:39pas avec la manière totalement
00:24:41mais en tout cas ça va les relancer dans la course.
00:24:43Merci beaucoup Ludo.
00:24:45C'était une belle conclusion.
00:24:47Camille, on va revoir les images
00:24:49de la victoire du Loss face à Lens.
00:24:51Comme ils l'ont tous dit,
00:24:53Lille fait une bonne entame de match
00:24:55dès la deuxième minute de jeu
00:24:57avec ce face-à-face remporté
00:24:59par le portier Lensois,
00:25:01Fernandes Pardo qui se joue d'Antonio
00:25:03mais il bute sur Ryan.
00:25:0519e minute sur un ballon en retrait d'Antonio.
00:25:07Ryan qui s'en mêle les pinceaux.
00:25:09Fernandes Pardo qui n'a plus qu'à conclure
00:25:11Lille. Le gardien qui va un petit peu
00:25:13s'en vouloir.
00:25:15Lens qui pousse.
00:25:17Le 89e minute qui multiplie les occasions
00:25:19et Ed Bonifeau qui prend sa chance
00:25:21mais ne cadre pas. On en reste là.
00:25:231-0 pour Lille.
00:25:25Merci beaucoup. C'est incroyable.
00:25:27Je pense que Ludo, vous avez raison.
00:25:29La condescendance d'Arnaud Hermant.
00:25:31C'est terrible.
00:25:33Il a vu un masque là.
00:25:35Là c'est terminé en fait.
00:25:37La Dupie est telle.
00:25:39J'ai l'impression qu'il est déçu.
00:25:43J'ai l'impression qu'il regrettait
00:25:45qu'il n'ait pas fait le bon geste.
00:25:47C'est ce dont on parlait.
00:25:49C'est la pauvreté technique par moment.
00:25:51De ne pas faire le bon geste au bon moment.
00:25:53Là le ballon vient parfaitement
00:25:55pour le rabat de pied droit.
00:25:57Même moi qui ne suis pas droitier
00:25:59je vous le dis.
00:26:01Il ne vous aime pas votre pied droit ça c'est sûr.
00:26:05Il y avait un enjeu énorme
00:26:07pour le classement et les résultats du week-end
00:26:09font qu'on a une course totalement folle
00:26:11pour la Ligue des champions.
00:26:13Il y a 6 équipes en 5 points.
00:26:15On a l'AS Monaco, 50 points.
00:26:17L'Olympique de Marseille, 49.
00:26:19Nice, 47. Lille, 47.
00:26:21Strasbourg, quelle saison de Strasbourg.
00:26:2346 points.
00:26:25Et Lyon à 45 points.
00:26:27Régis, on critique souvent la Ligue 1.
00:26:29C'est fantastique ça.
00:26:31Là on est excités.
00:26:33C'est génial en vrai.
00:26:35C'est super.
00:26:37Il y a un intérêt.
00:26:39Toutes les journées vont avoir un intérêt particulier.
00:26:41Ça va monter, ça va descendre.
00:26:43Et tous les week-ends il va y avoir des changements.
00:26:45Tous les week-ends on va avoir des débats
00:26:47sur les différentes places des uns et des autres.
00:26:49Mais là il y a un vrai intérêt de quelque chose.
00:26:51Parce que là c'est la Ligue des champions
00:26:53que vous devez aller chercher.
00:26:55C'était une journée importante.
00:26:57Pratiquement charnière.
00:26:59Il reste 7 matchs.
00:27:017 matchs exactement.
00:27:03Et tous les points vont compter.
00:27:05Arnaud, vous qui êtes un peu dans les instances
00:27:07du football français.
00:27:09On suit toutes les aventures.
00:27:11Parfois pas toujours positives.
00:27:13Grâce à vos articles sur journalique.
00:27:15Mais plus sérieusement,
00:27:17pour notre Ligue 1 qui est souvent décriée.
00:27:19C'est vrai que la Paris,
00:27:21je ne veux pas me mouiller, risque d'être champion de France.
00:27:23Vous prenez un risque là quand même.
00:27:25Après je ne veux pas me faire d'ennemi.
00:27:27C'est une bonne nouvelle ce feuilleton.
00:27:29Ah oui, évidemment.
00:27:31Quand la saison débute,
00:27:33on connait déjà le champion.
00:27:35En termes de valorisation du produit,
00:27:37ça altère un petit peu le suspense.
00:27:39Donc là, il y a un vrai suspense
00:27:41pour les places européennes.
00:27:43C'est en plus des clubs.
00:27:45On va dire que c'est les top clubs de notre championnat.
00:27:47C'est ceux qui ont les budgets les plus importants derrière le PSG.
00:27:49Vous avez Monaco, Marseille.
00:27:51Lyon est un peu en dessous mais il est à la lutte aussi.
00:27:53Nice et Lille.
00:27:55Vous avez les locomotives, les clubs européens.
00:27:57Ceux qui ont été un peu valorisés par Vincent Labrune.
00:27:59Ceux qui sont les plus performants sur la scène européenne.
00:28:01Ceux qui sont les seuls à toucher les revenus des droits internationaux
00:28:03que la Ligue 1 peut générer.
00:28:05Donc là, c'est extrêmement positif pour la fin de saison.
00:28:07Pour essayer de faire revivre
00:28:09un produit qui est quand même décrié.
00:28:11Après, l'autre attrait je trouve,
00:28:13c'est que parmi ces clubs à la lutte,
00:28:15il y en a qui sont dans des situations financières
00:28:17très compliquées.
00:28:19Vous pensez à l'Olympique de Lyon ?
00:28:21À l'Olympique de Lyon, à l'Olympique Lyonnais, à l'Olympique de Marseille aussi.
00:28:23Donc ils vont avoir besoin.
00:28:25La Ligue des champions.
00:28:27Pour eux, une qualification en Ligue des champions.
00:28:29On parlait de Lyon, on les voit à la 7ème place.
00:28:31Là, Lyon, en cas de victoire,
00:28:33ils étaient 3ème comme ça.
00:28:35On rappelle défaite face à Strasbourg,
00:28:374 buts à 2 vendredi soir.
00:28:39Effectivement, donc là pour le coup,
00:28:41bien heureux celui qui sera à dire
00:28:43quelles seront les équipes en Ligue des champions l'année prochaine.
00:28:45Il y a des confrontations directes
00:28:47entre ces clubs-là d'ici à la fin de la saison.
00:28:49Je pense qu'on va avoir quelques surprises
00:28:51sur ce podium de la Ligue 1.
00:28:53Et quelques déçus.
00:28:55Par rapport à toutes les équipes que vous voyez,
00:28:57selon vous, la mieux armée
00:28:59pour rester dans le top 4
00:29:01qui est actuel,
00:29:03Monaco, Marseille ou Nice ?
00:29:05Selon vous ?
00:29:07Le problème, c'est que
00:29:09toutes ces équipes-là,
00:29:11on a l'impression, à un moment,
00:29:13on disait de Marseille, ils sont 2ème, c'est fini,
00:29:15il n'y a pas de problème.
00:29:17À un moment, c'était Monaco.
00:29:19Et toutes ces équipes n'ont pas la régularité
00:29:21qui permet de dire laquelle.
00:29:23C'est pas passionnant.
00:29:25Pas passionnant parce qu'ils vont être tous performants.
00:29:27Passionnant parce qu'ils vont tous avoir des creux.
00:29:29Et qu'à un moment ou un autre, ils vont se doubler.
00:29:31Lille, peut-être.
00:29:33Lille avait quand même été assez régulière.
00:29:35Il y avait la Ligue des champions qui les...
00:29:37L'oubliez pas Strasbourg.
00:29:39Ils sont dans une espèce de fourberie
00:29:41de dynamique extraordinaire.
00:29:43Ils ont 46 points.
00:29:45C'est pas mal la multipropriété.
00:29:47Ils sont un match de Marseille.
00:29:49Non, la multipropriété, elle est intéressante sur une saison.
00:29:51L'année prochaine, même si Strasbourg, ils sont qualifiés,
00:29:53leurs bons joueurs, ils vont aller où ?
00:29:55Ils vont repartir à Chelsea ou ils vont être vendus ailleurs.
00:29:57Il va falloir qu'ils reconstruisent une équipe.
00:29:59Ce que j'aime avec Raymond, c'est que quand on tend une perche,
00:30:01il la prend toujours. C'est pour ça que c'est un formidable chroniqueur.
00:30:03Mais en même temps, il a raison.
00:30:05Bien sûr qu'il a raison.
00:30:07Ludo, sur ce feuilleton,
00:30:09c'est exceptionnel.
00:30:11Alors, on parlait un petit peu
00:30:13de Strasbourg.
00:30:15C'est vrai qu'ils sont bluffants, les strasbourgeois, quand même.
00:30:17Ils sont bluffants.
00:30:19Vous les voyez aller en Ligue des champions, là ?
00:30:21Je ne pensais pas aller voir en Ligue des champions.
00:30:23Par contre, je les voyais assez haut dans ce championnat.
00:30:25On a suivi un peu au début.
00:30:27Je me rappelle notamment de ce match au parc.
00:30:29C'est peut-être l'équipe qui a le plus
00:30:31embêté le Paris Saint-Germain
00:30:33et qui s'est donné les moyens
00:30:35d'aller la chercher, d'aller l'embêter, de jouer.
00:30:37Je trouve que cet entraîneur, dont on ne parle pas
00:30:39énormément, Osenior,
00:30:41est peut-être une des révélations
00:30:43de la saison.
00:30:45En plus, il a vraiment
00:30:47une belle humilité. On ne l'entend pas beaucoup.
00:30:49Son travail, il est juste fantastique.
00:30:51Parce qu'associer des jeunes
00:30:53comme ça, gonflés aux hormones
00:30:55et avec l'ego qui va avec,
00:30:57le travail sur Emégal, le travail sur Bakoua,
00:30:59le milieu
00:31:01avec Félix Lemarchal,
00:31:03c'est un travail
00:31:05magnifique que fait
00:31:07le Racing Club de Strasbourg.
00:31:09J'aimerais minimiser un peu l'euphorie ambiante.
00:31:11C'est que, OK, bataille,
00:31:13ça veut dire attrait. Par contre,
00:31:15quand on voit l'état dans lequel
00:31:17est l'Olympique de Marseille,
00:31:19qui va perdre contre un
00:31:21Reims qui n'avait plus gagné, je crois,
00:31:23depuis 9 ou 10 matchs.
00:31:25Bon, Lyon,
00:31:27il y a peut-être l'excuse du fait de la dynamique de Strasbourg.
00:31:29Ce n'est pas le recours
00:31:31pour Thiago Almada qui les pénalise ?
00:31:33Tu en prends 4, quand même.
00:31:35Est-ce que
00:31:37Monaco, c'est un coup oui, un coup non ?
00:31:39Est-ce qu'on n'a pas besoin aussi qu'à un moment donné,
00:31:41ces locomotives nous donnent un peu de régularité ?
00:31:43Justement, par rapport à ça,
00:31:45Sianni,
00:31:47je trouve ça génial.
00:31:49Il y a une course qui est fantastique.
00:31:51Je vous avoue que ça ne masque pas
00:31:53ma déception que les gros
00:31:55n'aillent pas plus chercher le PSG.
00:31:57Moi, c'est ça.
00:31:59Ils ne peuvent pas.
00:32:01Je ne sais pas, on m'a expliqué en début de saison
00:32:03que c'était le pire PSG de l'ère QSI.
00:32:05Je l'ai entendu.
00:32:07Je vous écoute religieusement.
00:32:09Peut-être qu'il y a des gens en début de saison qui ont pensé ça.
00:32:11Je l'ai bien vu.
00:32:13Le PSG est dans des sphères où ces équipes-là
00:32:15ne sont pas invitées.
00:32:17Moi, l'Olympique de Marseille,
00:32:19je suis hyper déçue parce qu'on va voir tout à l'heure
00:32:21qu'il y a des failles dans cette équipe.
00:32:23On va parler notamment de Roberto de Zerbi.
00:32:25Je ne comprends pas que l'OM
00:32:27n'ait pas gardé au moins son rythme
00:32:29à un moment où c'était une équipe qui gagnait,
00:32:31qui enchaînait les victoires.
00:32:33Et là, ils sont dans un trou.
00:32:35J'ai plus l'impression que c'est une course de moyens entre eux
00:32:37que de très forts qui sont capables d'aller chercher le PSG.
00:32:39C'est le genre de notre cible
00:32:41pour pouvoir augmenter nos droits à télé.
00:32:43Là, j'ai cru que c'était le patron de la chaîne
00:32:45qui me parlait là-dessus.
00:32:47Le genre de cible, c'est ce que c'est.
00:32:49Saint-Ludo, ça reste quand même
00:32:51Lyon-Paris-Marseille.
00:32:53C'est notre tiercé gagnant.
00:32:55Pour avoir une Ligue 1 qui...
00:32:57Parce que Lille, c'est l'équipe française
00:32:59derrière le PSG.
00:33:01Je ne vous parle pas de ça.
00:33:03Je vous parle d'équipe le plus suivie.
00:33:05Plus Lyon va fonctionner, plus Marseille va fonctionner.
00:33:07C'est eux qui ont les plus grosses communautés.
00:33:13Donc, pour notre fonctionnement,
00:33:15on a besoin que ces 3 équipes-là
00:33:17soient bonnes.
00:33:19Ou du moins, rayonnent.
00:33:21Mais Ludo, si tu vas par là, tu vas demander aussi
00:33:23à ce que Sainté soit performante.
00:33:25Parce que Sainté règne une communauté aussi.
00:33:27Si tu parles de communauté...
00:33:29Là, on parle des 3 qui sont
00:33:31à 250 millions d'abonnés.
00:33:33Raymond, c'est pas possible.
00:33:35Non, c'est pas bien.
00:33:41Pas tous en même temps.
00:33:43Oui, mais il n'y a pas que la communauté
00:33:45qui fait. Sportivement, Lille travaille mieux
00:33:47que ces équipes-là, que Marseille, que Lyon.
00:33:51C'est pas ce que je dis.
00:33:53C'est un constat.
00:33:55C'est de savoir qu'à un moment donné,
00:33:57les clubs dont on parle doivent
00:33:59porter notre lien.
00:34:01Régis, par rapport à ça,
00:34:03est-ce que vous êtes plutôt
00:34:05dans mon camp, à savoir que vous êtes déçu
00:34:07que personne n'aille chercher le PSG
00:34:09ou au contraire, cette course à l'Europe,
00:34:11elle vous suffit ?
00:34:13Franchement, je faisais partie des gens
00:34:15qui pensaient qu'il y a certaines équipes
00:34:17qui pouvaient rivaliser avec Paris en début de saison.
00:34:19Parce que départ de Mbappé ?
00:34:21Départ de Mbappé, je pensais
00:34:23qu'un club comme Monaco pouvait rivaliser.
00:34:25Elias Benseguir, en octobre,
00:34:27disait, je ne vois pas une équipe
00:34:29meilleure que nous dans le championnat.
00:34:31Il y avait un recrutement,
00:34:33Lille qui était en Ligue des champions,
00:34:39Marseille, De Zerbi qui était présent.
00:34:41Il y avait plein d'éléments
00:34:43qui me faisaient penser que...
00:34:45Après, il faut bien admettre une chose,
00:34:47que Paris,
00:34:49on était loin d'imaginer d'atteindre
00:34:51un niveau aussi exceptionnel aujourd'hui.
00:34:53Aujourd'hui, tout le monde le dit,
00:34:55c'est quelque chose d'incroyable ce qu'ils sont en train de produire
00:34:57et le travail qui est en train d'être fait.
00:34:59On va se satisfaire de ça,
00:35:01mais après, il faut bien remettre les choses.
00:35:03Encore une fois, je faisais partie des gens
00:35:05et je pense que certains clubs
00:35:07étaient persuadés en début de saison
00:35:09que c'était peut-être l'année
00:35:11où on pouvait aller titiller le PSG.
00:35:13Il y a deux éléments.
00:35:15Il y a la saison réussie par Paris
00:35:17qui est exceptionnelle
00:35:19et qui dépasse tout ce que les gens
00:35:21pouvaient attendre, je pense,
00:35:23en termes de réussite collective.
00:35:25Après, il faut quand même revenir à la réalité.
00:35:27Il y a un budget de plus de 800 millions d'euros.
00:35:29Heureusement qu'avec un budget de 800 millions d'euros,
00:35:31ils arrivent quand même en patron
00:35:33dans une ligue où le deuxième
00:35:35doit être à 300 ou 350,
00:35:37et encore, je suis peut-être généreux.
00:35:39Heureusement qu'il y a un moment
00:35:41où il y a une cohérence
00:35:43entre l'économique
00:35:45et ce que vous produisez sur le terrain.
00:35:47Cela n'a pas empêché Lille
00:35:49d'être championne de France.
00:35:51Non, mais d'accord.
00:35:53Mais là, vous avez une équipe
00:35:55qui est un club
00:35:57qui est dans une dimension
00:35:59à tous les niveaux.
00:36:01La réussite sportive est exceptionnelle
00:36:03cette saison, on verra où elle va les mener.
00:36:05Bravo à eux pour avoir réussi à faire ça.
00:36:07Mais il y a quand même l'argument financier
00:36:09qui est un moment...
00:36:11Arnaud, si je peux me permettre,
00:36:13par rapport à ce que vous dites,
00:36:15sur les deux matchs, par exemple,
00:36:17OMPG et PGOM, qu'il y ait un gouffre
00:36:19entre les deux équipes, je n'ai pas de soucis.
00:36:21Mais quand Marseille va perdre 3-0
00:36:23Le rapport d'écart de budget
00:36:25entre Auxerre et Marseille, c'est celui
00:36:27entre Marseille et Paris.
00:36:29Donc Marseille, s'ils sont loin,
00:36:31c'est qu'ils le perdent.
00:36:33L'argument du budget,
00:36:35il est valable pour le PSG.
00:36:37Heureusement qu'ils sont plus forts
00:36:39que la majeure partie des équipes.
00:36:41Je savais que vous étiez un homme de chiffres.
00:36:43Votre comparaison est très bonne.
00:36:45Le budget d'Auxerre est peut-être
00:36:4710 fois inférieur à celui de Marseille.
00:36:49Marseille est 3e et Auxerre est 9e.
00:36:51C'est pas faux. Merci Raymond.
00:36:53Vous avez dit du bien de l'OM.
00:36:55Je suis content de vous avoir dit du bien
00:36:57de l'OM.
00:36:59On peut dire que le match qu'ils ont perdu à Reims
00:37:01est une catastrophe, mais qu'ils sont encore
00:37:033e.
00:37:05On va aller voir David Ayello.
00:37:07Je ne vais pas vous relancer sur le match
00:37:09que vous avez vu. Je suis navré.
00:37:11On va parler juste de cette course
00:37:13à l'Europe.
00:37:15Vous allez souvent sur les stades
00:37:17pour nous, pour la chaîne L'Equipe.
00:37:19Vous vivez cette course à l'Europe.
00:37:21Est-ce que ça vous excite ? Vous trouvez ça formidable ?
00:37:27Déjà, je pense qu'il nous reste plus que ça.
00:37:29Oui, on trouve ça plutôt formidable.
00:37:31C'est vrai que ce soir, après le match qu'on a eu
00:37:33qui était un match pour la course à l'Europe,
00:37:35on est un petit peu déçus.
00:37:37Globalement, on a quand même des gros clubs
00:37:39qui sont impliqués.
00:37:41Une belle fin de saison qui se dessine.
00:37:43Je trouve ça assez excitant.
00:37:45C'est vrai que c'est tout ce qu'il nous reste.
00:37:47En parlant toutes les semaines avec les différents acteurs
00:37:49de la Ligue 1, tout le monde est scotché.
00:37:51Notamment le festival hier du Paris Saint-Germain.
00:37:53On en parlait ce soir en arrivant au stade.
00:37:55Tous les acteurs du match disaient
00:37:57ce qu'on a vu hier, c'est incroyable
00:37:59que Paris puisse réagir comme ça.
00:38:01Il y a ce gouffre.
00:38:03Au-delà de ça, il y a le fait que Paris Saint-Germain
00:38:05impressionne.
00:38:07Ça n'empêche pas que la course à l'Europe
00:38:09puisse être stimulante.
00:38:11Même si c'est un championnat de vitesse.
00:38:13Il n'y a pas photo là-dessus.
00:38:15C'est une fin de saison assez excitante.
00:38:17Le fait que le championnat soit plié maintenant,
00:38:19on va pouvoir se concentrer là-dessus.
00:38:21Il n'y a plus de suspense.
00:38:23Il y a quand même de très belles affiches
00:38:25et de belles rivalités en perspective.
00:38:27David, je vais me permettre une petite relance
00:38:29parce que j'en parlais avec Siani tout à l'heure
00:38:31mais on ne vous a pas entendu.
00:38:33Ce match était aussi attendu en tribune
00:38:35puisqu'on sait qu'un derby peut être tendu.
00:38:37Il devait y avoir la présence de la ministre des Sports
00:38:39qui n'était finalement pas là.
00:38:41Comment ça s'est passé dans les tribunes ?
00:38:43Écoutez, ça a commencé mal je dirais
00:38:45puisqu'il y a eu des champs homophobes
00:38:47en avant-match.
00:38:49Ça n'a pas été repris par tout le stade
00:38:51mais clairement il y a une partie du virage
00:38:53lillois qui a donné des champs homophobes
00:38:55envers les lançois.
00:38:57C'est important de souligner que ça n'a pas été repris
00:38:59par tout le stade et que ça n'a pas duré
00:39:01puisque c'est un des critères qui font
00:39:03que les matchs sont arrêtés ou pas.
00:39:05Pour le coup, le match n'avait pas commencé
00:39:07mais déjà d'une part ça n'a pas duré
00:39:09et ensuite la physionomie de la partie
00:39:11a fait qu'il n'y a pas eu
00:39:13d'agressivité dans les tribunes
00:39:15tout simplement parce qu'il n'y a pas eu de match.
00:39:17Donc les lançois ont chanté,
00:39:19ont poussé de leur côté
00:39:21mais on va dire que globalement
00:39:23ça s'est plutôt bien passé.
00:39:25Il n'y a pas eu non plus de banderoles
00:39:27déplacées ou insultantes
00:39:29comme on a pu voir lors des derbies
00:39:31ou récemment lors d'autres matchs.
00:39:33David, juste parce qu'il y avait eu
00:39:35également des champs homophobes
00:39:37et offensants avant le coup d'envoi
00:39:39entre le Paris Saint-Germain
00:39:41et l'Olympique de Marseille
00:39:43au Parc des Princes.
00:39:45Il y avait eu annonce du speaker
00:39:47et message sur les écrans géants.
00:39:49Est-ce que ça a été le cas ce soir à Pierre-Mauroy
00:39:51où rien n'a été relevé par les délégués
00:39:53ou les arbitres de la rencontre ?
00:39:57Pour les délégués je ne peux pas vous dire
00:39:59parce que je ne les ai pas encore interrogés
00:40:01à ce sujet.
00:40:03Ce qui est sûr c'est qu'il n'y a pas eu de message
00:40:05mais encore une fois ce n'est pas non plus
00:40:07comparable par rapport au Parc des Princes.
00:40:09L'intensité et la récurrence
00:40:11lors de l'avant-match étaient plus importantes.
00:40:13Il y a eu deux champs qui ont été
00:40:15timidement repris
00:40:17par le virage.
00:40:19C'est à mon avis
00:40:21puisqu'on essaie de faire ça
00:40:23en bonne intelligence du côté des délégués
00:40:25de se dire est-ce que vraiment ça vaut le coup
00:40:27de remettre une pièce dans la machine.
00:40:29C'est quand même assez subtil.
00:40:31On a estimé que ça allait passer
00:40:33et effectivement c'est passé comme ça
00:40:35et ça n'a pas été repris
00:40:37ni pendant le match ni après-match.
00:40:39On va dire de manière assez factuelle
00:40:41que ça a été
00:40:43assez léger
00:40:45même si c'est déjà trop.
00:40:47David, loin de moi l'idée de vous mettre en porte-info
00:40:49mais il y a une question de Ludo Bragnac.
00:40:51Je ne suis pas maître de la question.
00:40:53Tu parlais en préambule
00:40:55de l'absence de la ministre des Sports.
00:40:57On voit que nos élites ont du mal à passer le périph.
00:40:59Tu as la raison
00:41:01de l'absence de la ministre des Sports ?
00:41:05C'est vrai qu'on avait annoncé
00:41:07sur le site L'Équipe cette semaine
00:41:09qu'elle serait présente. On rappelle que c'était dans le cadre
00:41:11du week-end de lutte contre le racisme
00:41:13puisque la Ligue 1 et la LFP
00:41:15tout le week-end ont affiché
00:41:17des messages assez forts de lutte contre le racisme.
00:41:19Dans ce cadre-là, la ministre des Sports devait être présente
00:41:21ce soir au stade.
00:41:23C'est vrai que là j'ai eu écho
00:41:25lors de l'avant-match qu'elle ne serait
00:41:27finalement pas présente sans avoir pour l'instant
00:41:29d'explication. Je ne sais pas, il y a peut-être eu des
00:41:31problèmes. Je ne peux pas préjuger
00:41:33les raisons de son absence.
00:41:35En tout cas, il n'y a pas eu de réaction
00:41:37par rapport à ses chants.
00:41:39C'est vrai que pour aller dans votre sens,
00:41:41on peut quand même regretter en tout cas
00:41:43cette justice à deux vitesses, cet emballement
00:41:45médiatique, cette récupération politique parfois
00:41:47sur des matchs puisque, comme vous dites,
00:41:49on est sur les stades de Ligue 1 tous les week-ends
00:41:51et hélas, on en entend régulièrement
00:41:53et parfois ça fait du bruit et parfois
00:41:55ça n'en fait pas. C'est également
00:41:57un souci. Ce serait bien qu'on ait une vraie politique
00:41:59d'ensemble et pas qu'on se concentre sur des
00:42:01matchs extrêmement médiatiques.
00:42:03On fait un appel quand même au président de la Ligue
00:42:05et à la ministre des Sports. Il fait bon vivre aussi chez nous les gueux.
00:42:07Non mais Ludo,
00:42:09quand vous dites chez nous les gueux, c'est-à-dire ?
00:42:11On est les provinciaux, nous.
00:42:13C'est bien aussi
00:42:15chez nous, on a des corbeilles VIP.
00:42:17Ils peuvent se déplacer.
00:42:19Ils n'ont pas obligé de venir en diligence.
00:42:21Vous voulez dire que...
00:42:23On les voit partout
00:42:25que dans la corbeille du parc.
00:42:27Ailleurs, jamais.
00:42:29Ce n'est pas une critique, c'est un constat.
00:42:31Il fait bon vivre chez nous aussi.
00:42:33Il y a des beaux matchs chez nous aussi de temps en temps.
00:42:35Pas le derby.
00:42:37Il n'y a pas que la corbeille du parc qui est agréable.
00:42:39En tout cas, Ludo, sachez que nous, ici
00:42:41sur la chaîne L'Équipe, on aime tout le monde et on adore
00:42:43notamment le nord de la France.
00:42:45Merci beaucoup
00:42:47David Aiello pour toutes ces précisions
00:42:49en tribune. Ce n'est pas toujours amusant ce débat-là
00:42:51mais on est obligé de le faire parce qu'il y a eu énormément
00:42:53de problèmes depuis le début
00:42:55de la saison. Camille,
00:42:57avant de vous écouter pour le Ligue 1 Express,
00:42:59on va écouter l'entraîneur
00:43:01Lançois Wilsil qui n'était pas content
00:43:03en conf. Pour lui, la course à l'Europe
00:43:05n'existe pas.
00:43:07Justement,
00:43:09sur ces sept derniers matchs, la Coupe d'Europe
00:43:11désormais parait un peu loin. C'était un match charnière.
00:43:13Est-ce que c'est encore un objectif et si ça ne l'est pas,
00:43:15quels sont les leviers pour
00:43:17continuer à être motivé puisque le maintien
00:43:19a priori semble valider ?
00:43:21Je pense que
00:43:23si on est honnête, ça fait
00:43:25bien longtemps que j'ai arrêté de parler d'Europe.
00:43:27Je pense qu'il y a
00:43:29une réalité club, une réalité financière
00:43:33et on peut revenir dessus.
00:43:35On l'a un peu oublié parce qu'on a gagné deux matchs
00:43:37mais la vérité, c'est que c'est toujours la même.
00:43:41La seule chose qu'on veut faire, c'est terminer le plus haut possible.
00:43:43Ça paraît bateau.
00:43:45Mais on a des primes à jouer.
00:43:47Si les joueurs veulent jouer pour l'argent,
00:43:49alors il y a de l'argent à aller chercher.
00:43:51S'ils veulent jouer pour la suite de leur carrière,
00:43:53il y a une suite de leur carrière
00:43:55à aller jouer aussi.
00:43:57Il y a des joueurs en prêt, il y a des joueurs qui sont en fin de contrat.
00:43:59Il y a assez de raisons que pour
00:44:01prester.
00:44:03Ce serait une faute professionnelle de ne pas le faire.
00:44:05À partir du moment où tu joues
00:44:07pour le Racing Club de Lens, tu bosses,
00:44:09tu cours, tu joues
00:44:11et tu n'as pas le choix.
00:44:13La question ne se pose même pas, je pense.
00:44:15Réaction de Will Steele extrêmement contrariée.
00:44:17C'est vrai qu'il revient sur l'argument financier
00:44:19et honnêtement, parfois on peut dire que
00:44:21les entraîneurs se
00:44:23cherchent un peu trop d'excuses.
00:44:25Lui, il a été déplumé. Vous comprenez un peu
00:44:27cette... Il n'était pas en colère
00:44:29mais cet agacement de Will Steele.
00:44:31Désolé Régis.
00:44:33Je viens voir.
00:44:35Non, il t'a empoisonné.
00:44:37C'est parce que je vous aime de tout mon cœur.
00:44:39Je connais le personnage un peu.
00:44:41On ne peut pas lui donner
00:44:43tort.
00:44:45Beaucoup de joueurs sont partis.
00:44:47Après, de faire des comparaisons
00:44:49sur les budgets des uns et des autres.
00:44:51Ils ont largement un budget
00:44:53et un effectif pour faire mieux
00:44:55de ce qu'ils font aujourd'hui.
00:44:57Il aime bien dire les choses
00:44:59claires et cash.
00:45:01Les choses claires et cash, il a moyen de faire mieux.
00:45:03Il y a des joueurs dans son effectif.
00:45:05Il y a quand même un effectif bien complet.
00:45:07Bien sûr.
00:45:09La vision 2G de l'extérieur.
00:45:11Après,
00:45:13les arguments qui sont jouables,
00:45:15la carrière des joueurs,
00:45:17les contrats, les prêts.
00:45:19Tout ces leviers,
00:45:21on les entend tous.
00:45:23On le dit à chaque fois.
00:45:25Ça concerne tous les entraîneurs.
00:45:27Quel que soit le niveau où vous entraînez,
00:45:29à un moment, vous ne pouvez pas vous arrêter.
00:45:31Il a quand même perdu de sacrés joueurs
00:45:33cet hiver.
00:45:35Je suis d'accord avec ça.
00:45:37C'est peut-être pas le projet qu'on lui avait vendu
00:45:39en début de saison.
00:45:41Il y a eu une amorce déjà l'été dernier.
00:45:43Il savait quand même.
00:45:45Peut-être pas à ce point.
00:45:47Un virage a été pris économiquement l'été dernier.
00:45:49L'hiver, je pense que c'est
00:45:51le surplus.
00:45:53Il savait qu'il allait y avoir une décote.
00:45:55Quand vous prenez un club comme ça,
00:45:57quand il
00:45:59part de Reims,
00:46:01les éléments, vous en avez
00:46:03en grande partie.
00:46:05On vous fait passer des messages.
00:46:07Quand vous avez l'entretien avec la direction des clubs,
00:46:09il est probable que tel joueur s'en aille.
00:46:11Joseph Ogurian est transparent
00:46:13Il avait anticipé
00:46:15la catastrophe des droits télé.
00:46:17Vous êtes obligé de vous adapter
00:46:19aussi à ça.
00:46:21Je comprends très bien tout ça.
00:46:23Je trouve que
00:46:25les joueurs et ce club, les choses ont été
00:46:27claires, ont été dites.
00:46:29Je comprends
00:46:31sa position d'entraîneur.
00:46:33C'est pas toujours très agréable.
00:46:35Mais je pense
00:46:37que c'est pas toujours la vraie raison.
00:46:39A l'air général,
00:46:41c'est par rapport à ce qui s'est passé
00:46:43en dehors du stade
00:46:45et là, c'est pas des bonnes nouvelles.
00:46:47C'est le ministre de l'Intérieur
00:46:49qui communique sur ses réseaux sociaux,
00:46:51Bruno Retailleau, qui explique qu'en avant-match,
00:46:53il y a eu des débordements.
00:46:55Ce soir encore, les forces de l'ordre font face
00:46:57à des supporters violents lors du match Lens-Lille.
00:46:59Il y a eu une vingtaine d'interpellations.
00:47:01Les CRS ont subi des violences
00:47:03inacceptables qui entachent,
00:47:05comme quasiment chaque week-end, les matchs du football.
00:47:07Ceux qui, y compris parmi les élus
00:47:09ou les dirigeants de clubs, font preuve de complaisance
00:47:11envers les auteurs de violences sont en partie
00:47:13responsables de cette situation.
00:47:15On ne peut pas être à la fois pour l'ordre
00:47:17et accepter que des policiers soient
00:47:19la cible de violences aux abords des stades.
00:47:21On disait avec David Aiello que ça s'était
00:47:23plutôt passé correctement en tribune.
00:47:25On est rattrapés par la patrouille.
00:47:27On n'est jamais
00:47:29à l'abri d'une mauvaise surprise.
00:47:31Arnaud, dans le 1 ou 2 tirs...
00:47:33Oui.
00:47:35Stéphanois, notamment,
00:47:37ont défilé hier
00:47:39avec les Green Angels
00:47:41et les Magic Fans
00:47:43qui ont fait une grande manifestation
00:47:45dans la Grande Rue de Saint-Etienne
00:47:47pour contester leur possible
00:47:49dissolution.
00:47:51Et effectivement, les dirigeants de clubs
00:47:53ne sont peut-être pas
00:47:55le cas de tous, mais il y en a
00:47:57beaucoup qui sont complaisants.
00:47:59Vous allez dans le sens des propos du ministre.
00:48:01Pour vous, il y a des présidents qui ont parfois
00:48:03un peu peur de régler certaines questions
00:48:05autour des supporters ?
00:48:07C'est certain. Il n'y a aucun doute là-dessus.
00:48:09Sur le cadre ce soir, je n'en sais rien
00:48:11de ce qui s'est passé. Je lis comme vous son tweet.
00:48:13Mais il est évident qu'il y a des dirigeants
00:48:15de clubs qui ferment les yeux.
00:48:17C'est du donnant-donnant.
00:48:19C'est-à-dire qu'on va vous dire
00:48:21on va fermer les yeux, tu vas faire ça,
00:48:23on ne va pas regarder, tu vas cramer les 200 fumigènes.
00:48:25Les banderoles.
00:48:27On ne les voit pas passer, on ne regarde pas.
00:48:29Et en contrepartie, vous leur dites
00:48:31sur un autre truc, il faudra que ça se passe bien.
00:48:33Parce que ça, c'est du marchandage.
00:48:35Et il y a des dirigeants qui n'ont pas le courage
00:48:37de prendre le problème
00:48:39à bras-le-corps.
00:48:41Je suis désolé, il y a à mon avis
00:48:43aujourd'hui des moyens, notamment les clubs ont
00:48:45la possibilité de ne pas faire entrer
00:48:47certains supporters s'ils considèrent
00:48:49qu'ils ne respectent pas
00:48:51les conditions générales de vente.
00:48:53C'est comme en boîte de nuit, on vous dit
00:48:55tu n'as pas les bonnes baskets, tu ne rentres pas.
00:48:57L'image n'est pas forcément bien choisie.
00:48:59Les clubs peuvent très bien...
00:49:01C'est peut-être un message personnel par rapport aux entrées en boîte de nuit.
00:49:03Ça m'est arrivé.
00:49:05Pour le coup, je ne peux pas vous aider.
00:49:07Pour les boîtes de nuit, il n'y a pas de soucis.
00:49:09Je suis beaucoup plus vieux sans le véhicule.
00:49:11Là, on sourit un petit peu
00:49:13mais honnêtement, c'est scandaleux
00:49:15ce qui s'est passé, si des policiers
00:49:17ont été attaqués, touchés.
00:49:19C'est une honte absolue et on en a marre
00:49:21de la violence autour des stades, dans les stades.
00:49:23C'est insupportable. Restez bien avec nous.
00:49:25Pour la suite de l'équipe du soir, dans quelques
00:49:27instants, il y aura le Ligue 1 Express de Camille Macalli
00:49:29et puis, on parlera de la crise à l'Olympique
00:49:31de Marseille.
00:49:41De retour pour la suite
00:49:43de l'équipe du soir, toujours en compagnie
00:49:45de Raymond Devenec, de Siani Dalma,
00:49:47de Ludovic Aubragnac, d'Arnaud Hermand
00:49:49et de Régis Brouard. On sourit
00:49:51parce qu'on parlait des salaires.
00:49:53Il y a eu, il y a quelques jours, la merveilleuse enquête
00:49:55des salaires de Ligue 1 sur le journal
00:49:57de l'équipe. Là, c'était les salaires de l'équipe du soir.
00:49:59Et voilà, bravo Ludovic Aubragnac.
00:50:01Tout de suite,
00:50:03Camille, le Ligue 1 Express,
00:50:05les images de ce qui s'est passé aujourd'hui.
00:50:07Alors, rien ne va plus
00:50:09à Montpellier. Victoire d'Auxerre.
00:50:11Oui, 1-0 Montpellier qui
00:50:13s'enfonce. Montpellier qui a pourtant
00:50:15essayé, mais Auxerre s'est montré beaucoup plus
00:50:17réaliste avec ce petit but
00:50:19à la 82e minute. Travail de
00:50:21Sina Yoko dans l'axe. Over centre.
00:50:23Ayé qui surgit
00:50:25et qui marque.
00:50:27Auxerre est dixième
00:50:29avec 35 points et Montpellier, c'est
00:50:31une septième défaite si on ne compte pas le match
00:50:33qui a été arrêté contre
00:50:35Saint-Etienne et il se retrouve surtout à
00:50:379 points du premier barragiste
00:50:39Le Havre. Jean-Louis Gassier a quand même
00:50:41tenu à souligner l'état d'esprit de ces joueurs
00:50:43dont il était satisfait après la rencontre.
00:50:45Il y a 20 points d'écart
00:50:47entre Auxerre et nous ce soir.
00:50:4920 points.
00:50:51J'ai pas vu sur
00:50:53le terrain une équipe
00:50:55qui va pratiquement finir au milieu
00:50:57des tableaux et nous qui bagarrons
00:50:59pour la dernière place.
00:51:01J'ai pas vu ça.
00:51:03J'ai dit ça, je suis obligé, je vous
00:51:05engueule assez, je suis obligé de
00:51:07vous le dire. Là, si
00:51:09on avait fait cet état d'esprit
00:51:11depuis quelques temps,
00:51:13on ne serait pas là
00:51:15où on en est. Donc on finit la saison
00:51:17en professionnel.
00:51:19Raymond, on en pense quoi de la déclaration
00:51:21de Jean-Louis Gassier ? Il est dans le vrai ou là c'est un effet
00:51:23de com' pour essayer de croire
00:51:25qu'il faut encore se remobiliser,
00:51:27qu'on peut bien finir ?
00:51:29C'est peut-être vrai sur le match.
00:51:31J'ai vu qu'ils perdent 1-0 à la 82ème.
00:51:33Donc ils peuvent dire
00:51:35qu'au niveau de l'état d'esprit,
00:51:37ils sont mieux que ce qu'ils
00:51:39avaient monté jusqu'à présent.
00:51:41Et ils veulent finir la saison
00:51:43dans de bonnes conditions.
00:51:45Quand ils sont à Montpellier, c'est une catastrophe
00:51:47parce que c'est les supporters qui font tout
00:51:49et n'importe quoi, qui mettent le feu au stade.
00:51:51Au lieu de les aider,
00:51:53ils les enfoncent encore un petit peu.
00:51:55Là, c'est eux.
00:51:57Et comme il l'a dit, ils veulent finir en professionnel.
00:51:59Il reste sept matchs.
00:52:01Ils vont faire le mieux possible.
00:52:03Ce que disait tout à l'heure
00:52:05un entraîneur, c'est le style.
00:52:07Ils ont leur avenir à jouer aussi.
00:52:09Il y en a qui sont
00:52:11en fin de contrat. Il y en a qui peuvent être transférés.
00:52:13Donc ils ont intérêt à se mobiliser
00:52:15pour les joueurs.
00:52:17Et lui, il ne dit que la vérité en ce moment.
00:52:19Camille Le Havre qui retrouve
00:52:21le sourire à domicile.
00:52:23Cinq mois que les Havre n'avaient pas
00:52:25offert de victoire à leur public.
00:52:27Ces choses faites dans un match spectaculaire.
00:52:29Ils s'imposent trois buts à deux.
00:52:3127ème minute, vous voyez Saïd Ousso qui est responsable
00:52:33d'un deuxième pénalty, transformé par
00:52:35Abdoulaye Touré, auteur d'un doublé.
00:52:37Juste après la pause,
00:52:39Nantes égalise avec Moses Simon.
00:52:41Deux partout.
00:52:43Le Havre ne lâche rien.
00:52:4588ème minute,
00:52:47Timothée Pembélé offre la victoire
00:52:49aux Havre.
00:52:57Et on va écouter Antoine Cambouaré
00:52:59qui est sorti, lui, très frustré
00:53:01de ce résultat.
00:53:03On avait aujourd'hui une équipe
00:53:05qui joue le maintien vraiment. Et puis nous, on est venus ici
00:53:07pour croire qu'on était encore
00:53:09à Nantes.
00:53:11Donc bravo
00:53:13aux Havre.
00:53:15Et puis nous, c'est bien.
00:53:17On est dans le dur.
00:53:19Apparemment,
00:53:21on aime se faire peur.
00:53:23Donc aujourd'hui, c'est bien.
00:53:25On va voir comment on va se comporter
00:53:27sur le prochain match,
00:53:29à savoir le Déplacement qui nous attend
00:53:31vendredi prochain à Nice.
00:53:33Par rapport à ce résultat, Régis,
00:53:35c'est vrai que pour Didier Desgares,
00:53:37c'est miraculeux parce que le Havre était dans
00:53:39une situation terrible.
00:53:41Vous y croyez encore, vous, au moins,
00:53:43au Barragis pour le Havre ?
00:53:45Il y a quelque temps...
00:53:47Ils ne sont pas si loin.
00:53:49Quelques temps, tout le monde était
00:53:51unanime à dire qu'ils ne sont pas très bien.
00:53:53Ils vont y aller tout droit.
00:53:55Et là, ils arrivent à gagner des matchs à domicile,
00:53:57à prendre des points petit à petit.
00:53:59Maintenant, tout est jouable.
00:54:01Vous marquez en fin de match.
00:54:03Parfois, il y a des signaux comme ça
00:54:05qui peuvent donner de la confiance.
00:54:07Le moral va aller mieux.
00:54:09Oui, c'est jouable pour le Havre, bien sûr.
00:54:11On enchaîne, Camille,
00:54:13avec la victoire de Brest face à Toulouse
00:54:15avec un but magnifique.
00:54:17Il a encore beaucoup de buts.
00:54:194-2 pour Brest qui s'est montré très réaliste.
00:54:215 tirs cadrés, 4 buts.
00:54:23Et on vous montre celui d'un tout jeune joueur
00:54:25de 19 ans, Justin Bourgault,
00:54:27pour l'ouverture du score.
00:54:29Après une tête mal repoussée de Sidi B,
00:54:31Bourgault qui s'ajuste parfaitement.
00:54:33C'est la belle histoire
00:54:35puisque c'est tout simplement
00:54:37son deuxième match, premier but,
00:54:39alors qu'il était joueur national en janvier.
00:54:41Il a été recruté à Concarneau.
00:54:43Et donc, Brest qui fait la belle opération
00:54:45avec 40 points et son huitième.
00:54:47Restez bien avec nous
00:54:49pour la suite de l'équipe du soir.
00:54:51Merci beaucoup, Camille.
00:54:53On ouvre la page OM et il y a beaucoup à dire,
00:54:55notamment sur l'entraîneur italien, Roberto Dezerbi.
00:55:05De retour pour la dernière partie de l'équipe du soir.
00:55:07On va parler de l'OM dans quelques instants.
00:55:09Toujours en compagnie de Raymond Domenech
00:55:11qui attend avec impatience le thème
00:55:13sur Roberto Dezerbi.
00:55:15Sianni...
00:55:17Raymond, gardez-en, gardez-en.
00:55:19Ludovic, Aubragny, Arnaud, Hermand
00:55:21et Régis Brouard.
00:55:23Aux infos, c'est l'excellente Camille McAlee
00:55:25qu'on retrouvera dans quelques instants
00:55:27pour son minuit info.
00:55:29Mais je le disais, ça va mal à l'Olympique de Marseille.
00:55:31Hier, défaite face à Reims,
00:55:333 buts à 1, c'est la quatrième défaite
00:55:35en cinq matchs pour l'Olympique de Marseille.
00:55:37Et en avant-match, Roberto Dezerbi
00:55:39avait tenté de motiver ses joueurs
00:55:41en parlant de leur partie intime.
00:55:43On l'écoute.
00:56:03En dépit de ce qu'on pense de son ressort,
00:56:05le résultat, ça fait 3-1 face à Reims.
00:56:07Et du coup, Camille, il a sanctionné
00:56:09un petit peu ses joueurs Dezerbi.
00:56:33Alors, les parties intimes,
00:56:45des choix un petit peu perdants
00:56:47quand même face à Reims,
00:56:49des sanctions derrière.
00:56:51Est-ce que Roberto Dezerbi est complètement perdu ?
00:56:53A cette question, deux chroniqueurs ne sont pas d'accord.
00:56:55C'est un duel dans l'équipe du soir.
00:56:57Jingle.
00:56:59Oui, il est complètement perdu.
00:57:01Le oui va être défendu par Arnaud Hermand.
00:57:03C'est un débat de droite,
00:57:05enfin de la droite du plateau.
00:57:07Pas de politique.
00:57:09Et non pour Régis Brouard.
00:57:11Très surpris de ce duel.
00:57:13Franchement,
00:57:15on va le faire avec grand plaisir.
00:57:17Donc oui, Arnaud,
00:57:19vous avez 30 secondes.
00:57:21Oui, parce que
00:57:23j'ai vu qu'il avait essayé
00:57:25de piquer un peu des joueurs
00:57:27comme Greenwood,
00:57:29comme Henriquet.
00:57:31Finalement, ça n'a pas fonctionné.
00:57:33Ils n'ont pas été bons
00:57:35sur le terrain contre Reims.
00:57:37J'ai l'impression que son discours
00:57:39se répète un peu.
00:57:41Quand on en arrive à dire qu'il faut jouer
00:57:43dans le dialogue
00:57:45ou dans les messages qui passent,
00:57:47ça ne fonctionne pas trop.
00:57:49Et puis, je crois que ces quatre défaites
00:57:51en cinq matchs,
00:57:53c'est quasiment l'une des plus mauvaises défenses
00:57:55pour les quatre dernières équipes.
00:57:57Donc ça ne passe plus, c'est clair.
00:57:59Attention le temps, Arnaud.
00:58:01La réponse de Régis Brouard.
00:58:03L'entraîneur n'est jamais
00:58:05en danger dans des situations d'urgence.
00:58:07Il va utiliser des leviers
00:58:09bien autres que les couilles,
00:58:11entre parenthèses.
00:58:13Je suis désolé, Giovanni.
00:58:15Quand vous êtes dans une situation d'urgence,
00:58:17vous allez donner des objectifs collectifs
00:58:19et individuels.
00:58:21Par exemple, il va présenter un championnat
00:58:23avec des objectifs par rapport
00:58:25aux objectifs individuels.
00:58:27C'est un championnat de cette journée
00:58:29avec 21 points qui sont en jeu.
00:58:31Les cartes, il va les redistribuer
00:58:33sur l'aspect des joueurs.
00:58:35Merci.
00:58:37Régis, même si je vous aime d'amour,
00:58:39un petit carton jaune
00:58:41pour le rapport au parti intime.
00:58:43Si vous pensez que Roberto Deserbi
00:58:45est complètement perdu, vous votez pour Arnaud.
00:58:47Si vous êtes opposé à cette idée,
00:58:49vous votez pour Régis.
00:58:51Est-ce qu'il est paumé, notre ami Roberto Deserbi ?
00:58:53Honnêtement, je pense que oui.
00:58:55Oui ?
00:58:57Oui, oui.
00:58:59Quand on en est à parler...
00:59:01En espagnol, petit variant.
00:59:03On a le droit.
00:59:05C'est en italien.
00:59:07Le pire, c'est quand ils reviennent
00:59:09de l'avion et qu'ils les obligent
00:59:11à dormir à la compagnie.
00:59:13Pas bonne idée.
00:59:15C'est catastrophique.
00:59:17Je ne sais pas ce que tu en penses.
00:59:19Des deux jours sucrés aussi ?
00:59:21Ludo !
00:59:23Tu arrives comme ça...
00:59:25C'est souvent contre-productif.
00:59:27C'est contre-productif.
00:59:29Après le coup de gueule de Rabiot...
00:59:33Vu l'importance capitale
00:59:35pour l'OM de la Champions,
00:59:37si j'avais été joueur là,
00:59:39je me dis que je dois quelque chose au club
00:59:41parce que ça fait deux fois,
00:59:43entre Ausserre et Reims.
00:59:45Ausserre, c'était à cause de l'arbitre.
00:59:47Normalement, ça n'apparaît pas comme une bonne idée.
00:59:49Je crois que les joueurs
00:59:51ont fait une prestation
00:59:53calamiteuse.
00:59:55Ils ne sont pas en mesure
00:59:57d'avoir des états d'âme.
00:59:59Ils ne vont pas d'état d'âme.
01:00:01Ils ne diront rien.
01:00:03Ils l'ont là.
01:00:05Pour ceux qui avaient prévu un petit week-end,
01:00:07c'est qu'ils ne sont pas calibrés
01:00:09pour le haut niveau.
01:00:11Ça n'a pas d'effet positif
01:00:13comme il peut s'imaginer.
01:00:15Ludo, vous faisiez référence
01:00:17au propos d'Adrien Rabiot.
01:00:19Il était extrêmement mécontent
01:00:21après la rencontre.
01:00:23Il a dit que certains joueurs ne voulaient pas jouer
01:00:25la Ligue des Champions.
01:00:27On l'a, la déclare Adrien Rabiot.
01:00:29Merci Paul Giffard.
01:00:31J'ai l'impression de voir des mecs
01:00:33qui n'ont pas envie de se battre pour aller en Ligue des Champions.
01:00:35On ne peut pas afficher nos ambitions
01:00:37et faire un match comme ça.
01:00:39Il reste sept matchs pour aller en C1.
01:00:41Moi, je suis venu pour la jouer.
01:00:43On va écouter si possible
01:00:45Paul Valentin Rongier
01:00:47qui s'est exprimé en zone mixte.
01:00:49Lui aussi, il a parlé de l'attitude.
01:00:51Merci Jacouille.
01:00:53C'est l'attitude qui a péché.
01:00:55On peut perdre des matchs de foot.
01:00:57On connait la difficulté du football professionnel.
01:00:59Quand on est l'OM
01:01:01et qu'on a envie d'atteindre notre objectif
01:01:03qui est d'aller en Champions League
01:01:05et de terminer deuxième,
01:01:07on ne peut pas se permettre
01:01:09d'avoir une attitude comme ça sur des matchs aussi importants.
01:01:11Que ce soit une équipe nationale
01:01:13ou Reims ou PSG
01:01:15ou notre équipe, c'est la même chose.
01:01:17Il faut avoir cette envie
01:01:19de tuer l'adversaire.
01:01:21Il faut avoir cette envie de gagner tous les duels.
01:01:23Aujourd'hui, pour moi, dans les courses,
01:01:25dans les efforts, dans la mobilité, on n'y était pas.
01:01:27C'est pour ça que je dis
01:01:29que je ne comprends pas pourquoi.
01:01:31Quand on a cet objectif-là qui est la Ligue des Champions
01:01:33au VEL avec l'OM, je ne comprends pas.
01:01:35Si Yannick, les joueurs,
01:01:37prennent leurs responsabilités,
01:01:39qu'on a décrit, à savoir 4 défaites
01:01:41en 5 matchs, est-ce que
01:01:43le principal responsable, ce n'est pas quand même
01:01:45Roberto De Zerbi ? Parce qu'on parle de son jeu,
01:01:47de ses choix, et il a de moins en moins
01:01:49d'impact, j'ai l'impression, sur son groupe.
01:01:51Je ne dirais pas qu'il est paumé, parce que moi je pense que c'est
01:01:53un entraîneur qui sait où il veut aller.
01:01:55Après, est-ce qu'il a l'effectif pour ?
01:01:57Ça, c'est moins sûr. Vous mettez la faute sur les
01:01:59dirigeants plutôt qui ont pas d'effectif ?
01:02:01Vraiment, ils ont pris De Zerbi.
01:02:03Tous les entraîneurs savent où ils veulent aller.
01:02:05C'est un coach qui a des idées spécifiques
01:02:07de jeu, qui sait faire des choses.
01:02:09Ils ont pris n'importe qui, ils ont été chercher De Zerbi.
01:02:11Ensuite, moi je trouve
01:02:13qu'ils ne trouvent pas la solution en défense pour l'OM.
01:02:15Moi, depuis le début
01:02:17de la saison, j'ai trouvé très très fébrile.
01:02:19On rappelle Léo Balerdi qui est sorti
01:02:21sur blessure risque de fin de saison.
01:02:23Ils ont mis Mbamba de côté.
01:02:27Balerdi est blessé.
01:02:29Ils ont fait partir Brassier.
01:02:31Cornelius, c'était catastrophique sur le match
01:02:33de Reims.
01:02:35Je trouve que défensivement, rien ne va
01:02:37à l'OM. Depuis le début de la saison,
01:02:39il n'a pas trouvé une défense type
01:02:41qui tient la route. C'est le problème de cette équipe.
01:02:43Offensivement, il y a du talent. Au milieu, il y a du talent.
01:02:45Mais derrière, je trouve que ce n'est pas à la hauteur
01:02:47d'un club comme l'OM.
01:02:49Est-ce que vous,
01:02:51quand vous voyez l'OM, vous vous dites
01:02:53qu'il y a un processus qui se met
01:02:55en place, Marseille est 3ème,
01:02:57il n'y a pas le feu au lac
01:02:59et ce n'est pas le moment de lâcher Roberto De Zerbi ?
01:03:01Roulis leur a sauvé
01:03:03beaucoup de situations.
01:03:05Et ça a peut-être masqué aussi...
01:03:07Et l'efficacité de Greenwood aussi en première partie de saison.
01:03:09Je pense qu'il fait partie
01:03:11de ce type d'entraîneur qui se torture l'esprit
01:03:13en permanence, pour le bon
01:03:15et parfois pour le moins bon.
01:03:17Vous l'avez vu, même un génie comme Guardiola
01:03:19arrive à se torturer l'esprit sur une demi
01:03:21ou une finale de Champions League
01:03:23qu'il parfois a passé à côté.
01:03:25C'est de la réflexion permanente
01:03:27et tu ne peux pas toujours avoir les bonnes réponses.
01:03:29Quand tu vois l'effectif défensif,
01:03:31quand tu es obligé de jouer
01:03:33avec Paul Lirola dans la défense à 3,
01:03:35et que
01:03:37Henrique est ton seul piston
01:03:39côté droit, quand on voit comment il défend,
01:03:41tu vois que cette équipe
01:03:43a la tenue sur le pic de forme de certains joueurs,
01:03:45de certaines individualités qui ont masqué
01:03:47les carences collectives.
01:03:49On va dire qu'Euchberg a une importance
01:03:51beaucoup plus importante qu'on n'aurait
01:03:53pu le penser. Je pense que
01:03:55Greenwood...
01:03:57La carotte ne marche pas,
01:03:59le bâton non plus apparemment.
01:04:01Je ne sais pas si on peut imputer ça
01:04:03à Roberto De Zerbi.
01:04:05Il essaye tout pour essayer de le relancer.
01:04:07La plus grosse faute
01:04:09qu'il fait, à mon sens,
01:04:11c'est que dans ce type
01:04:13de configuration, il y a un garçon
01:04:15qui peut apporter une espèce de
01:04:17fraîcheur, c'est Neil Maupay.
01:04:19Et il le met au placard
01:04:21depuis l'arrivée de Guiri, je ne comprends pas
01:04:23pourquoi Neil Maupay n'est pas plus utilisé
01:04:25parce qu'il a ce côté-là.
01:04:27Il a ce côté-là, c'est en lui.
01:04:29Et lui peut apporter quelque chose à ce niveau-là.
01:04:31Donc il essaye à nouveau avec Greenwood.
01:04:33Est-ce qu'il est totalement
01:04:35responsable ? Non. Il y a un effectif
01:04:37qui arrive,
01:04:39qui est finalement limité sur le plan défensif
01:04:41et certaines individualités qui ne
01:04:43répondent plus.
01:04:45Là, tu avais quand même une force,
01:04:47c'était ton milieu de terrain. Euchberg, Rabiot,
01:04:49Rongier ou Benacer,
01:04:51comme vous voulez.
01:04:53Aujourd'hui, tu as joué avec Rongier et Kondogbia
01:04:55sur le match.
01:04:57Et même en début de match, ça switchait, Lirola était pas au milieu.
01:04:59Donc, ta plus grande force,
01:05:01elle est complètement
01:05:03déstructurée.
01:05:05Donc ceci peut aussi expliquer cela.
01:05:07Mais à cette journée de la fin,
01:05:09il faut qu'ils enclenchent le turbo.
01:05:11Il faut que lui, à un moment donné, ne se trompe plus.
01:05:13Même si ce n'est pas si simple
01:05:15que ça. Arnaud.
01:05:17C'est pas pour défendre ma
01:05:19opinion.
01:05:21Ludovic, un entraîneur
01:05:23qui a beaucoup de blessés,
01:05:25on peut penser que c'est la responsabilité de son staff.
01:05:27On peut le finir.
01:05:29Ou alors, c'est la faute à pas de chance.
01:05:31Et puis,
01:05:33par rapport aux arguments avancés par Ludovic,
01:05:35c'est-à-dire de dire que certains joueurs ne répondent plus.
01:05:37Tu fais ton truc en n'entendant
01:05:39que mes arguments.
01:05:41Toi, tu n'as pas d'idées.
01:05:43Tu dis mes trucs et tu dis qu'on les a.
01:05:45Tiens, il valide vachement les miennes.
01:05:47Il pense des idées.
01:05:49Je t'ai parlé des joueurs qui ne répondaient plus.
01:05:51Il les sanctionne.
01:05:53Les Greenwood, pareil. Les mecs derrière, ils reviennent.
01:05:55Ils sont nuls.
01:05:57Juste parce que c'était un peu les arguments
01:05:59de Siani et Ludo
01:06:01qui n'ont pas franchement le courage.
01:06:03Ils n'ont pas le courage d'attaquer Roberto Deserbi.
01:06:05Je peux comprendre.
01:06:07Non, je rigole.
01:06:09La question, c'est est-ce que lui
01:06:11est totalement responsable ?
01:06:13Juste par rapport
01:06:15aux dirigeants, Raymond.
01:06:17C'est vrai qu'on a entendu
01:06:19beaucoup ont vanté les gros coups
01:06:21réalisés par l'OM sur le Mercato.
01:06:23Faire venir Rabiot, c'était inespéré.
01:06:25Quand tu prends cet hiver,
01:06:27Benacer, même s'il ne jouait pas toujours
01:06:29au Milan, c'est quand même une belle prise.
01:06:31On est tous responsables.
01:06:33Est-ce qu'on n'a pas vu trop beau cet effectif de l'OM,
01:06:35tout simplement ?
01:06:37Qui ? On ?
01:06:39Raymond, c'est sûr que non.
01:06:41Pourquoi je vais sur le on ?
01:06:43Je suis bête.
01:06:45Je répète depuis le début,
01:06:47la manière de jouer
01:06:49avec des risques,
01:06:51derrière une organisation défensive
01:06:53qui...
01:06:55Je ne sais pas ce que c'est.
01:06:57Il veut aspirer.
01:06:59Quand les autres ne veulent pas se faire aspirer,
01:07:01Auxerre, Reims,
01:07:03toutes ces équipes-là qui restent là,
01:07:05tu veux aspirer ? Vas-y, essaye.
01:07:07Ceux qui se font aspirer, c'est eux.
01:07:09C'est eux.
01:07:11Le meilleur exemple, c'était Brest sur la première journée.
01:07:13C'est là où il n'a pas trouvé la coordination,
01:07:15le travail entre comment on arrive
01:07:17de derrière et comment on
01:07:19redéfend à la pression.
01:07:21Vous mettez la responsabilité sur lui ?
01:07:23Ils se font prendre sur tous les contres.
01:07:25Dès qu'il y a une équipe qui joue bas,
01:07:27et c'est depuis le début de l'année,
01:07:29chaque fois qu'ils ont eu une équipe qui a joué bas,
01:07:31qui a fermé, ils se sont fait prendre
01:07:33dans la profondeur.
01:07:35Comme le disent une fois,
01:07:37une fois, c'est la faute des joueurs.
01:07:39Deux fois, c'est la faute des joueurs.
01:07:41Mais ils en sont à combien ? Dix fois.
01:07:43Ils ont perdu combien de matchs ?
01:07:45Un message qui ne passe pas bien, visiblement.
01:07:47C'était souvent aussi la faute des arbitres.
01:07:49La faute des arbitres.
01:07:51Régis par rapport à ça.
01:07:53Les joueurs se pointent
01:07:55avec beaucoup d'ardeur quand même.
01:07:57Moi je trouve aussi.
01:07:59Généralement, les joueurs
01:08:01ne mettent pas leur responsabilité tout de suite
01:08:03comme ça, avec beaucoup d'ardeur.
01:08:05Les joueurs de l'OM, souvent,
01:08:07ont assumé, ont dit, on n'a pas été bons.
01:08:09C'est toujours les mêmes.
01:08:11Il faut le montrer.
01:08:13Tu peux venir dire ça, mais
01:08:15Rabiot était sur le terrain, Rongier aussi était là sur ce match-là.
01:08:17Comment ils peuvent passer à côté
01:08:19de l'état d'esprit ? Ils touchent du doigt
01:08:21leur objectif final.
01:08:23Comment tu peux passer
01:08:25dans l'état d'esprit ?
01:08:27C'est difficile à comprendre.
01:08:29Au moins dans la bataille.
01:08:31C'est pire parce que Rabiot
01:08:33et Rongier, ils disent
01:08:35l'état d'esprit, on a bu certains mecs
01:08:37et c'est les autres.
01:08:39C'est les autres.
01:08:41C'est les autres.
01:08:43L'entraîneur va les punir deux jours.
01:08:45Là, ils ont une bombe à retardement.
01:08:47Tranquille, ça va péter.
01:08:49C'est un sujet hyper intéressant.
01:08:51Sur la gestion des objectifs
01:08:53individuels, par rapport
01:08:55à des joueurs internationaux,
01:08:57Rabiot, qui connaissent
01:08:59ce que ça veut dire d'être
01:09:01performant.
01:09:03Ils ont gagné des titres
01:09:05et des joueurs
01:09:07de calibre moindre.
01:09:09Peut-être l'exigence du résultat
01:09:11et du travail au quotidien, ils ne la connaissent pas.
01:09:13Parfois, le fossé existe
01:09:15entre des joueurs.
01:09:17Est-ce que ce fossé existe dans l'effectif
01:09:19de l'Olympique de Marseille ? Peut-être.
01:09:21Je défends l'entraîneur aujourd'hui
01:09:23parce que je pense qu'il a
01:09:25des moyens et des arguments
01:09:27pour rééquilibrer et réinjecter
01:09:29un peu de... Il est au début de son process.
01:09:31C'est un entraîneur, il faut lui laisser un peu de temps.
01:09:33Un garçon comme Rabiot, par exemple,
01:09:35vraiment...
01:09:37Il a raison, on est quasiment à la fin de saison.
01:09:39Louis-Henriqui, on lui a laissé un an et demi.
01:09:41Merci, Ludo.
01:09:43Louis-Henriqui, il finit champion.
01:09:47Tu as dit tout à l'heure que c'était normal
01:09:49parce que tu avais 800 millions.
01:09:51Tu as dit que c'était la moindre défaut.
01:09:53Evidemment, il est surarmé.
01:09:55Il avait quand même trouvé un peu des ficelles.
01:09:57Deux Hermis à Paris, il ne finit pas champion.
01:09:59Deux Hermis, peut-être. Je ne te parle pas de ça.
01:10:01Je te dis juste qu'il avait quand même trouvé un peu des ficelles.
01:10:03C'est un objectif, Arnaud.
01:10:05Je pense qu'il faut lui laisser du temps.
01:10:07J'aimerais juste...
01:10:09C'est un sujet intéressant.
01:10:11Entre la perception des joueurs
01:10:15des objectifs
01:10:17par rapport à un club
01:10:19et par rapport à l'objectif personnel,
01:10:21bien souvent, il y a une difficulté
01:10:23dans la gestion d'un groupe
01:10:25parce que tout le monde ne comprend pas le même message.
01:10:27Vous pensez qu'il y a des égoïstes à l'OM
01:10:29qui pensent plus ?
01:10:31De toute façon, tout joueur pense qu'à sa carrière.
01:10:33Il faut appeler un chat un chat.
01:10:35Quand on voit Ludo...
01:10:39C'est une vérité.
01:10:41Mais quand vous êtes dans un état d'urgence
01:10:43comme c'est le cas pour Marseille,
01:10:45moi, je pense que quand vous êtes dans un état d'urgence,
01:10:47vous trouvez des solutions.
01:10:49Vous trouvez des solutions quoi qu'il arrive.
01:10:51De toute façon, vous n'avez pas le choix.
01:10:53Je pense que deux Hermis et Ludo,
01:10:55tout à l'heure, l'ont parlé.
01:10:57Son cerveau doit fonctionner.
01:10:59Il faut trouver des trucs qui prennent cette décision
01:11:01aujourd'hui de ne pas les laisser dormir,
01:11:03de les laisser dormir au sang.
01:11:05Moi, je pense que c'est contre-productif
01:11:07parce qu'il faut les laisser errer
01:11:09et de revenir dans un esprit de fraîcheur
01:11:11et d'avoir, même soi-même,
01:11:13de prendre 48 heures parfois de repos,
01:11:15vous remettez les choses dans les bonnes cases
01:11:17et vous arrivez avec une autre fraîcheur
01:11:19et vous expliquez des choses.
01:11:21Mais là, vous êtes toujours dans l'eau dure
01:11:23de les garder avec soi.
01:11:25T'as la tête sous l'eau.
01:11:27On parle de Rabiot.
01:11:29Comme tu dis Régis, à Marseille,
01:11:31ça peut parfois se faire.
01:11:33Il y a le contexte.
01:11:35Ils s'y sentent bien au cœur du volcan.
01:11:37J'aimerais bien vous entendre sur quelque chose
01:11:39parce qu'on a fait parfois beaucoup de débats
01:11:41sur l'arbitrage envers
01:11:43l'Olympique de Marseille.
01:11:45Je vois où vous voulez en venir.
01:11:47Je pense que c'est devenu une excuse
01:11:49pour les joueurs au bout d'un moment.
01:11:51Juste pour les gens qui n'ont pas toujours tout vu,
01:11:53il y a eu beaucoup de fois,
01:11:55les joueurs marseillais ont appuyé sur l'arbitrage
01:11:57et c'est vrai que vous, vous disiez qu'ils avaient raison.
01:11:59Je pense que les joueurs
01:12:01en ont fait une excuse
01:12:03trop acceptable.
01:12:05Oui, c'est-à-dire qu'ils se sont un peu oubliés
01:12:07de se remettre en question.
01:12:09Vous pensez à cette théorie ?
01:12:11Je pense que c'était plutôt légitime.
01:12:13J'ai vu au moins aussi des choses
01:12:15qui m'ont interpellé.
01:12:17Je ne peux pas dire que les dirigeants
01:12:19ont fantasmé des choses.
01:12:21Les joueurs, ce n'est pas leur rôle
01:12:23de s'appuyer là-dessus.
01:12:25Et je pense qu'ils se sont appuyés
01:12:27là-dessus pour trouver
01:12:29éventuellement des portes de sortie quand ça ne va pas.
01:12:33C'est pour ça que les dirigeants doivent être prudents
01:12:35quand ils prennent ces ficelles-là
01:12:37parce que tu n'es pas à l'abri que tes joueurs s'engouffrent là-dedans
01:12:39et se relâchent après sur le terrain
01:12:41et arrivent dans des situations comme ça.
01:12:43Il les a encore emmenés
01:12:45en séminaire pendant deux jours.
01:12:47Les fans du club d'Arnaud.
01:12:49Victoire d'Arnaud.
01:12:51Vos copains.
01:12:53Vos copains, c'est-à-dire ?
01:12:57Au parc, il n'avait pas l'air si perdu que ça.
01:12:59Non, parce qu'ils ont fait un bon match l'OM.
01:13:01Vous avez raison.
01:13:03On en reparlera plus tard.
01:13:05En fait, c'est le but.
01:13:07Allez, messieurs.
01:13:09Messieurs Cialis, s'il vous plaît.
01:13:11C'est le moment de Camille McAli.
01:13:13On va revoir les images de la victoire du LOSC
01:13:15de Ludo Bragnac face à Lens.
01:13:17Lille qui fait une bonne entame
01:13:19au match dès la deuxième minute
01:13:21avec ce face-à-face remporté
01:13:23quand même par le gardien Lensois.
01:13:25Fernandez Pardo se joute d'Antonio
01:13:27mais il bute sur Ryan.
01:13:2919ème minute sur un ballon en retrait d'Antonio.
01:13:31Ryan s'en met les pinceaux.
01:13:33Fernandez Pardo n'a plus qu'à conclure
01:13:35dans le but vide.
01:13:37Une jolie boulette.
01:13:41Lens qui va tenter d'égaliser
01:13:43en fin de match.
01:13:4589ème minute. Agbo Nifo qui prend sa chance
01:13:47mais ne cadre pas.
01:13:49On en reste à 1-0. Lille gagne 2 places.
01:13:515ème à 2 points du podium.
01:13:53Forcément, Bruno Genesio
01:13:55était très satisfait ce soir
01:13:57d'avoir pris ses 3 points au micro de Seb Boué.
01:14:01Il faut aussi être satisfait
01:14:03et savoir surtout
01:14:05sur un sprint final
01:14:07savoir se contenter
01:14:09d'une victoire
01:14:11qui puisse être dans un derby.
01:14:13Ça nous permet de rester
01:14:15dans les 6 équipes qui vont lutter
01:14:17pour les places européennes.
01:14:19Cette victoire nous permet
01:14:21de mettre Lens à 8 points.
01:14:25On va avoir des matchs
01:14:27au couteau jusqu'à la fin de saison.
01:14:29Il reste 7. Il va falloir être
01:14:31très régulier,
01:14:33très serein aussi.
01:14:35Rien que pour Bruno Genesio,
01:14:37j'ai envie qu'ils aillent en Ligue des Champions.
01:14:39Lille, un homme très souvent critiqué à tort.
01:14:41Il y avait un choc en Italie.
01:14:43Il a tenu toutes ses promesses.
01:14:45Naples à Sémillan.
01:14:47On revit le match
01:14:49avec les commentaires de Yoann Riou et Candice Roland.
01:15:13C'est l'hymne du Napoli avant la rencontre.
01:15:15Et c'est lui qui fait soulever
01:15:17tout le stade Maradona.
01:15:19C'est le pass décis de Lille.
01:15:21Pavlovic, préféré à Thiau.
01:15:23Complètement dépassé par les événements.
01:15:25Hernandez qui est battu aussi.
01:15:27Maignan qui est battu.
01:15:29Ça ne pouvait pas mieux démarrer.
01:15:31On vous l'avait dit, c'était un match de fanards.
01:15:33Un match de dingos, un match de fous,
01:15:35un match de maboules.
01:15:37Et le Stroot de Thau pourrait se jouer ce soir.
01:15:39De la part de Buongiorno
01:15:41Il est trop seul.
01:15:43Lukaku abandonné par la défense milanaise.
01:15:45Ça fait 2 à 0.
01:15:47C'est trop facile pour le Napoli.
01:15:49Plein de maîtrise, plein d'envie.
01:15:51Il n'y a qu'une seule équipe sur le terrain qui est déchaînée.
01:15:53Ils sont transcendés.
01:15:55La lutte pour le Scudetto.
01:15:57Le ballon qui a été contré.
01:15:59Lukaku qui répond présent.
01:16:01Après ces 3 buts avec la Belgique.
01:16:03Contre l'Ukraine, il répond présent.
01:16:05Le buteur du Napoli cette saison.
01:16:07Le voilà, 11 buts en Serie A.
01:16:09Et à haut.
01:16:11Combinaison avec Hernandez.
01:16:13Qui est fauché dans la surface.
01:16:15Ça fait pénalty.
01:16:17Et c'est Bilic qui vient d'entrer.
01:16:19Qui vient causer ce pénalty.
01:16:21La faute sur Théo Hernandez.
01:16:23Dans la surface de réparation.
01:16:25L'espoir renaît.
01:16:27Santiago Jiménez, le Mexicain.
01:16:29C'est une montagne.
01:16:31Quel arrêt.
01:16:33Il ne pouvait pas le faire.
01:16:35Il y a tout un peuple qui était là.
01:16:37Le Mexique ou le peuple.
01:16:3950 000 fans en tribune.
01:16:41Le Napoli a un destin cette saison.
01:16:43Il ne pouvait pas le faire.
01:16:45Luké Larin.
01:16:47Il a possédé le ballon.
01:16:49Il a anticipé le ballon.
01:16:51Yovic de la surface.
01:16:53Jiménez de la surface.
01:16:55Yovic.
01:16:57Jiménez.
01:16:59Il y a surtout l'espoir qui renaît.
01:17:01Côté Milanais.
01:17:03Cette combinaison.
01:17:05Ce n'est pas le même Milan.
01:17:07De Buzin.
01:17:09Le Milan va y croire jusqu'au bout.
01:17:11Il va aller emporter ce ballon.
01:17:13C'est fini.
01:17:15C'est fini.
01:17:17Le Napoli qui s'impose au terme d'un maxi respirable.
01:17:19A la hargne.
01:17:21De Buzin.
01:17:23La victoire du Napoli qui revient à 3 points.
01:17:25Ça me fait de la peine de voir mon Milan comme ça.
01:17:27Naples est beaucoup plus fort.
01:17:29Théo Hernandez.
01:17:31Pavlovic.
01:17:33C'est dur.
01:17:35On va parler de l'Inter.
01:17:37Qui reste seul en tête.
01:17:39Après sa victoire face à Lodinez.
01:17:41Victoire 2-1 des Interistes.
01:17:43Arnautovic ouvre rapidement le score.
01:17:45Après 12 minutes de jeu.
01:17:47Dimarco adresse un centre parfait.
01:17:49En retrait.
01:17:51Le Trichat qui conclut du gauche.
01:17:531-0.
01:17:59A la demi-heure de jeu.
01:18:01Federico Dimarco.
01:18:03Nouveau centre parfait.
01:18:05En chaîne du droit.
01:18:072-1.
01:18:09Dimarco.
01:18:1152 passes décisives.
01:18:13Simone Inzaghi a craqué lui aussi.
01:18:15Il a fini par être expulsé.
01:18:17Il est carrément entré sur le terrain.
01:18:19Son Inter est première.
01:18:21Avec 67 points.
01:18:23L'Inter que vous retrouverez sur l'équipe live foot.
01:18:25Samedi à 18h.
01:18:27Et le shot du dimanche à 20h45.
01:18:29Toujours sur l'équipe live foot.
01:18:31Roma Juventus.
01:18:33Avec les commentaires de Candice Roland et Yoann Rayou.
01:18:35C'est toujours un plaisir d'entendre de Jacques Villeray.
01:18:37Il nous manque.
01:18:39On va parler maintenant du FC Barcelone.
01:18:41En Espagne, Camille.
01:18:43Le Barça qui s'est baladé face à Retafé.
01:18:45Qui reprend la tête du championnat.
01:18:47Victoire 4-1.
01:18:49Les Barcelonais qui ont accéléré à l'heure de jeu.
01:18:51Et Lewandowski qui signe un doublé.
01:18:53A la réception d'un centre.
01:18:55Fermin Lopez qui remet le ballon dans l'axe.
01:18:57De manière acrobatique.
01:18:59J'ai quand même bien bossé avec lui.
01:19:03J'en ai fait une machine.
01:19:05Et là on le retrouve après un très bon travail de De Jong.
01:19:07Lewandowski.
01:19:09Servi sur un plateau.
01:19:11Il s'ajuste et conclut tranquillement du droit.
01:19:13L'attaquant Barcelonais.
01:19:15Qui compte 3 longueurs d'avance.
01:19:17Sur Kylian Mbappé.
01:19:19Au classement de meilleur buteur.
01:19:21Avec 25 réalisations.
01:19:2322 pour Kylian Mbappé.
01:19:25Ludo fait des blagues.
01:19:27Et alors 3, c'est aussi le nombre de points d'avance du Barça.
01:19:29Sur le Real Madrid.
01:19:31Et ça c'est important.
01:19:33Bravo Ludo.
01:19:35Et je tiens à m'excuser.
01:19:37Je vous ai induit en erreur.
01:19:39J'ai mal fait mon boulot.
01:19:41Je n'ai pas été formé par Ludo Aubraniac.
01:19:43Je suis désolé.
01:19:45En Angleterre on jouait la cup.
01:19:47Camille.
01:19:49Futur adversaire du PSG.
01:19:51Aston Villa qui brille et rejoint le dernier carré.
01:19:53Lucas Digne offre un caviar.
01:19:55A Marcus Rashford.
01:19:57Qui ouvre parfaitement son pied droit.
01:19:59Un joli mouvement.
01:20:01Prêté par United.
01:20:03Rashford s'offre un doublé sur pénalty.
01:20:05Avec ses nouvelles couleurs.
01:20:07C'est toi aussi Rashford ?
01:20:09Et 71ème minute.
01:20:11Aston Villa qui s'envole.
01:20:13Encore une fois sur une passe de Lucas Digne.
01:20:15Ramsey qui s'amuse.
01:20:17Et conclut d'une frappe du droit.
01:20:19Victoire 3-0.
01:20:21Le Paris Saint-Germain joue à Aston Villa.
01:20:23En quart de finale de Ligue des Champions.
01:20:25Unai Emery de retour dans l'équipe du soir.
01:20:27C'est des grands moments qui vont arriver.
01:20:29City rejoint Nottingham Forest.
01:20:31En demi.
01:20:33Malmené.
01:20:35Cité qui s'est fait peur.
01:20:37Cité qui s'est repris après la pause.
01:20:39Tout juste entrée.
01:20:41O'Reilly réalise un gros travail.
01:20:43Et centre pour Haaland.
01:20:45Qui conclut au second poteau.
01:20:47C'est la fin du match.
01:20:49Haaland qui conclut au second poteau.
01:20:51City qui recolle.
01:20:53Et qui prend ensuite l'avantage à l'heure de jeu.
01:20:57Premier ballon pour Marmouche.
01:20:59Et premier but.
01:21:01L'attaquant est servi encore une fois par O'Reilly.
01:21:03Et trompe Kepa du droit.
01:21:052-1.
01:21:07C'est un bon joueur Marmouche.
01:21:09A noter, vous le voyez,
01:21:11Kerling Haaland est sorti blessé à l'heure de jeu.
01:21:13Une torsion de la cheville droite.
01:21:15A surveiller pour la fin de saison.
01:21:17On espère que ça ira.
01:21:19C'est la cheville gauche.
01:21:23On espère que ça va aller pour le Norvégien.
01:21:25Hugo Lloris a fait parler de lui ce dimanche.
01:21:27Oui, le Los Angeles FC
01:21:29d'Hugo Lloris incline 3-2
01:21:31sur la pelouse de San Diego.
01:21:33Le Français a vécu un calvaire.
01:21:35Mener 1-0. Vous allez voir les Californiens
01:21:37en caisse à la demi-heure de jeu.
01:21:39Un coup franc à longue distance.
01:21:41C'est un petit peu un gag.
01:21:43Hugo Lloris qui sort dans les airs.
01:21:45Mais qui se troue complètement.
01:21:47Et qui offre le deuxième but à son adversaire.
01:21:49Ça a fait beaucoup réagir.
01:21:51Lui, habituellement,
01:21:53qui est très à droit dans les airs.
01:21:55Ça arrive de se rater.
01:21:57Mais c'est pas grave.
01:21:59Ça reste un immense gardien.
01:22:01On va passer au vélo.
01:22:03C'était en direct sur la chaîne l'équipe.
01:22:05Avec la victoire de Mads Pedersen.
01:22:07Troisième fois qu'il remporte.
01:22:09Il n'y avait pas de Mathieu Van Der Poel.
01:22:11Pas de Tadej Pogacar.
01:22:13Logiquement, le grand favori.
01:22:15Mads Pedersen a totalement assumé son statut.
01:22:17Le Danois de Little Trek.
01:22:19Se détache à 56 kilomètres
01:22:21de l'arrivée impériale.
01:22:23Pedersen n'a ensuite
01:22:25jamais été inquiété.
01:22:27Il remporte sa troisième classique
01:22:29belge devant Tim Merlier
01:22:31et Jonathan Milan, son coéquipier.
01:22:33Et il rejoint des grands noms
01:22:35comme Merckx, Sagan ou encore Cipollini.
01:22:37Mads Pedersen que l'on retrouvera
01:22:39mercredi sur la chaîne à 14h15
01:22:41à travers la Flandre.
01:22:43Qui nous en parle mieux ?
01:22:45C'est Christophe Riblon en débrief
01:22:47de cette course.
01:22:49Qu'est-ce qui lui manque à Pedersen
01:22:51pour aller rivaliser
01:22:53avec ces coureurs-là sur un monument ?
01:22:55Ce qui lui manque, comme beaucoup,
01:22:57c'est que les deux dernières années,
01:22:59les monuments ont été trostés
01:23:01par trois coureurs.
01:23:03Van Der Poel, Pogacar
01:23:05et Philippe Seine qui a remporté
01:23:07une fois Milan 101.
01:23:09C'est deux coureurs, Pogacar
01:23:11et Mathieu Van Der Poel.
01:23:13C'est encore les favoris
01:23:15la semaine prochaine, la semaine d'après.
01:23:17Tour des flancs de Paris-Roubaix, vous voulez dire.
01:23:19C'est vrai que tous les deux sont alignés
01:23:21sur le tour des flancs de Paris-Roubaix.
01:23:23C'est compliqué avec des coureurs aussi...
01:23:25Mais il arrive à les battre,
01:23:27Mads Pedersen.
01:23:29Le jour J, Mathieu Van Der Poel.
01:23:31Il arrive à les battre dans des configurations
01:23:33particulières, sur des courses par étapes,
01:23:35sur des courses de moindre niveau.
01:23:37Ce qui fait la grande qualité
01:23:39de ces fantastiques, des vrais champions,
01:23:41c'est d'être là le jour J.
01:23:43Mathieu Van Der Poel
01:23:45et Thaddeï Pogacar ont cette faculté
01:23:47à être là le jour J.
01:23:49Marie parlait de Van Aert.
01:23:51Van Aert, pour l'instant, n'a pas encore cette qualité-là,
01:23:53même s'il a gagné un Milan San Remo.
01:23:55Malheureusement, à chaque fois qu'il est en confrontation
01:23:57directe sur un grand événement,
01:23:59il se fait battre, que ce soit au sprint.
01:24:01Il est toujours très proche, encore plus proche que
01:24:03Pedersen, mais il se fait battre aussi.
01:24:05Quand on aime le vélo, on aime bien évidemment
01:24:07la chaîne, l'équipe. On est ravis de vous proposer
01:24:09toutes ces courses. Camille,
01:24:11votre sport, le rugby, un mot de top 14 ?
01:24:13Oui, il y avait le choc
01:24:15Racing-UBB en clôture
01:24:17de cette 20e journée. Le Racing
01:24:19qui décroche une victoire importante à domicile
01:24:21au bout du suspense. Les Racingmen
01:24:23prennent l'avantage à la demi-heure de jeu avec
01:24:25Kaitou. Nolan Legarek
01:24:27à l'affût, vous le voyez, intercepte une passe
01:24:29de Jalibert et file aplatir
01:24:31le Racing qui se détache
01:24:333-3-12, mais l'UBB n'habite
01:24:35que pas, se relance à plusieurs reprises
01:24:37et c'est essayé notamment d'Arthur
01:24:39Retierre qui fait trembler tout le public
01:24:41de la Défense Arena.
01:24:43Mais le Racing s'impose finalement 36-31
01:24:45l'UBB deuxième contre 5 points
01:24:47de retard sur Toulouse et le Racing
01:24:49se donne un petit peu d'air.
01:24:51Onzième avec 39 points.
01:24:53Qu'est-ce qu'il y a Ludo ? Je l'entends gémir à côté.
01:24:55Comment ils font pour ne pas se brûler les genoux ?
01:24:57C'est du synthétique, c'est comme ça.
01:24:59Comment les mecs peuvent plonger ?
01:25:01Là, j'avoue que Ludo,
01:25:03je n'ai pas la réponse, mais on va mener l'enquête.
01:25:05Il n'y a pas de soucis.
01:25:07C'est vrai que tu te brûles.
01:25:09C'est une question à laquelle je n'avais pas pensé, mais pourquoi pas.
01:25:11On essaiera de vous avoir cette réponse.
01:25:13Rugby à 7, Camille,
01:25:15à Hong Kong, les Bleus repartent avec l'argent.
01:25:17Tombeur des Kenyans, des Néo-Zélandais,
01:25:19des Fidjins, les Bleus ont buté
01:25:21face aux Argentins.
01:25:23Après une première période très serrée,
01:25:25Cadenas et les Bleus accusent le coup
01:25:27après ce carton jaune
01:25:29de Liam Delamare.
01:25:31L'Argentine en profite
01:25:33et inscrit coup sur coup ses deux essais.
01:25:35Santiago Alvarez d'abord,
01:25:37puis Marcos Moneta
01:25:39double la mise.
01:25:41Bien joué.
01:25:43Ça va vite là.
01:25:45Les Français sauvent l'honneur
01:25:47avec Grégoire Harfeuil.
01:25:49Défaite 12-7,
01:25:51mais une belle médaille d'argent
01:25:53et plein de promesses pour l'étape de Singapour
01:25:55qui arrive très vite le week-end prochain.
01:25:57À suivre sur la chaîne équipe
01:25:59samedi et dimanche matin.
01:26:01Un autre sport dans lequel vous excellez
01:26:03Camille, c'est le tennis. Un mot de la finale
01:26:05à Miami. Elle n'a pas eu lieu pour l'instant.
01:26:07Elle est reprogrammée
01:26:09à minuit trente.
01:26:11Il y a des intempéries à Miami.
01:26:13Un énorme orage.
01:26:15Ça a décalé le match entre
01:26:17Novak Djokovic et Mensic.
01:26:19Derrière j'ai un tease. UTS, est-ce qu'il tient
01:26:21celui-là Camille ? Oui, là on vous proposera
01:26:23du tennis sur la chaîne. Ce sera vendredi
01:26:25à partir de 13h15.
01:26:27Le combat des arènes avec huit joueurs
01:26:29dont Gaël Monfils, Hugo Humbert
01:26:31et ce sera à suivre vendredi
01:26:33et samedi. Je prends des pincettes.
01:26:35MotoGP, Grand Prix des Amériques.
01:26:37Est-ce que là c'est arrivé ? Tout va bien ?
01:26:39Oui, mais il s'est passé beaucoup de choses.
01:26:41Francesco Bagnaglia qui s'impose
01:26:43mais surtout la grosse information
01:26:45c'est la chute de Marc Marquez.
01:26:47Il avait pourtant réalisé un sans-feu jusqu'à maintenant.
01:26:49Cinq victoires sur
01:26:51cinq courses. Sprint compris
01:26:53mais ce dimanche, le pilote Ducati
01:26:55qui menait facilement la course a chuté
01:26:57lors du neuvième tour.
01:26:59Il a abandonné au treizième tour
01:27:01et de son côté, parti sixième et hauteur
01:27:03d'un excellent début de course, Francesco Bagnaglia
01:27:05remporte ce Grand Prix des Amériques.
01:27:07Alex Marquez, le frère de Marc Marquez
01:27:09termine deuxième et s'empare
01:27:11lui du fauteuil de leader
01:27:13d'un petit point devant son frère.
01:27:15Pour clôturer votre minuit-info, c'était la clôture
01:27:17également de la saison de biathlon
01:27:19avec les championnats du monde de ski nordique.
01:27:21Dans une belle ambiance en Savoie
01:27:23aux saisies, une météo superbe.
01:27:25Tout était au rendez-vous
01:27:27pour une belle fête
01:27:29et clôturer cette saison de biathlon.
01:27:31Justine Brézaboucher
01:27:33est sacrée championne de France de la Mastart
01:27:35et termine épuisée
01:27:37devant Julia Simon
01:27:39qui monte sur la troisième marge du podium.
01:27:41Chez les hommes, c'est le Savoyard Eric Perrault
01:27:43qui devient championne de France
01:27:45de la Mastart.
01:27:47Un autre biathlète que vous adorez
01:27:49qui n'est pas sur cette course
01:27:51mais il sera ici demain en plateau
01:27:53dans l'équipe de choc, c'est
01:27:55Quentin Fillon-Maillé
01:27:57à partir de 16h10 pour débriefer
01:27:59toute cette magnifique saison de biathlon.
01:28:01Merci beaucoup Camille.
01:28:03Merci à vous d'avoir participé à cette émission.
01:28:05On voulait conclure cette émission
01:28:07en adressant nos sincères condoléances
01:28:09à la famille de Vincent Machenault
01:28:11un ancien grand reporter
01:28:13de l'équipe de France Football
01:28:15qui nous a malheureusement
01:28:17invité des suites d'un cancer.
01:28:19On adresse bien évidemment
01:28:21toutes nos condoléances et notre soutien
01:28:23à ses proches et à sa famille.

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