Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 26/03/2025.
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00:00:00C'est l'équipe du soir, bonsoir à la fin, c'est l'Argentine qui gagne, je sais ce
00:00:20refrain, on est habitué depuis 2022, vous venez de regarder Argentine-Brasil, le Brésil
00:00:24va mal.
00:00:25Une nouvelle défaite dans ces éliminatoires, ils sont 4e, ils vont être qualifiés pour
00:00:29le mondial 2026, mais le Brésil nous inquiète et le Brésil va nous faire parler, dans quelques
00:00:33minutes, débat sur ce Brésil bien tristounet, présentation du casting de l'équipe du
00:00:38soir, le Président a une tête couronnée, ce n'est pas Albert de Monaco, non, c'est
00:00:43Claude Leroy, Claude Leroy, bonsoir mon cher Roi, pleine monarchie parlementaire, on va
00:00:51voir, bonsoir, il y a un Général qui aime bien couper les têtes comme ça, qui réagit
00:00:55comme ça, mon Général est dans la place, bonsoir Stéphane Guy, le jingle va arriver.
00:01:01Et puis nous avons une chroniqueur qui est issue du personnel médical, le docteur Love
00:01:09est dans la place, bonsoir docteur, comment ça va ?
00:01:12Le manque d'argent n'est pas un obstacle, le manque d'idées, lui en est un, vieux
00:01:16proverbe japonais donc je pense qu'on va débattre.
00:01:18Sur les salaires de Ligue 1 qui sont à la baisse, c'est la tendance remarquée dans
00:01:24l'édition spéciale du journal de l'équipe, du quotidien de l'équipe, c'est un teasing,
00:01:27merci, c'est un bon contrat.
00:01:29La hyène de l'équipe du soir est dans la place, bonsoir ma hyène, ça va ? La nuit
00:01:36de contrôle piratage, des choses comme ça, ça progresse avec la Ligue ? Parce qu'évidemment
00:01:41les ressources se tarissent.
00:01:42Si vous avez des questions, vous les posez aux gens concernés.
00:01:44D'accord, si vous êtes concernés ou pas ?
00:01:46Oui, ça progresse, mais doucement.
00:01:48Et puis, à son niveau, on me dit dans l'oreillette, très doucement.
00:01:56Sui de la ménagerie après la hyène, le fennec de l'équipe du soir, David Jelly, bonsoir.
00:02:00Bonsoir à tous.
00:02:01Ah, c'est la veste offerte par votre couturier, c'est ça non ?
00:02:05C'est la veste que je conserve parce que moi j'avais annoncé que l'équipe de France
00:02:08allait retourner la Croatie.
00:02:09C'est vrai, il n'a pas retourné sa veste.
00:02:12C'est vrai, en effet.
00:02:13Bernard, bien vu.
00:02:14Claire Bricolle, bonsoir Claire.
00:02:15Je crois qu'on ne m'avait jamais dit bonjour aussitôt dans une émission, mais je suis
00:02:19ravie.
00:02:20Bonsoir.
00:02:21C'est vrai ?
00:02:22Vous comptez autant de temps dans cette émission ?
00:02:23Non, mais du coup, ça fait deux minutes.
00:02:24Bravo.
00:02:25Ok.
00:02:26De toute façon, on a un débat vélo.
00:02:27Je compte sur vous puisque Pogacar va débarquer sur le Paris-Roubaix pour la première fois
00:02:31de sa carrière.
00:02:32Vous avez confié la mission, est-ce qu'il l'a dans les jambes ce Paris-Roubaix ?
00:02:36Réponse dans quelques minutes avec Claire Bricolle.
00:02:38Argentines 4, Brésil 1.
00:02:40Vous venez de regarder ce match.
00:02:42Le Brésil continue de couler dans ses éliminatoires.
00:02:44Ils sont au quatrième, mais derrière l'Argentine, c'est un classique, l'Équateur et l'Uruguay.
00:02:49Un Brésil en crise, est-ce une mauvaise nouvelle pour le football ?
00:02:52Deux chroniqueurs ne sont pas d'accord.
00:02:54Jingle, c'est un duel.
00:02:55On y va.
00:02:56Il y a un oui et un non.
00:02:59Nabil nous dit oui et puis Bernard, le Dr Love, comment ? Vous me dites non, ce n'est
00:03:04pas possible.
00:03:05Pourquoi non, Bernard ? Vous avez la main, ça m'intrigue, votre position du non.
00:03:08Comment vous le défendez, votre non ?
00:03:09Ça pourrait être éventuellement une mauvaise nouvelle si le Brésil est en crise, sauf
00:03:14que le football brésilien n'est pas en crise.
00:03:15C'est la CSAO qui est en crise.
00:03:16Pourquoi ? Parce que ses dirigeants n'ont pas du tout anticipé la Pritité qui était
00:03:20sélectionneur de 2007 à 2022.
00:03:23Ils n'avaient qu'un plan A, c'était Carlo Ancelotti, il est resté au Real Madrid.
00:03:27Conséquence, ça fait 25 matchs et trois sélectionneurs différents.
00:03:29J'en ai pour preuve que le football brésilien n'est pas en crise, deux choses, il continue
00:03:33à régner sur le football sud-américain, il vient de gagner les six dernières Copas
00:03:37Libertadores, l'équivalent de la Ligue des champions, et surtout, le Brésil reste le
00:03:42premier pays au monde formateur et exportateur de footballeurs devant la France et l'Argentine.
00:03:47C'est bien, mais la dernière phrase est bien trop longue Bernard, mais c'est bien, c'est
00:03:52intéressant.
00:03:53Vous dites oui, oui, ça me fout la saulade.
00:03:54Pour moi, le football, c'est le Brésil et le Brésil, c'est le football, le maillot
00:03:58du Brésil, c'est un mythe, c'est une incarnation, comme les All Blacks en rugby.
00:04:03Moi, ce qui m'a fait rêver, c'est les joueurs brésiliens, comme beaucoup, c'est les conquistadors.
00:04:07Ils ont conquis des terres, ils ont fait rêver des millions de personnes.
00:04:11Une grande Coupe du Monde sans un grand Brésil, c'est souvent fade, donc je ne vois pas en
00:04:15quoi ça peut être une bonne nouvelle de savoir que le football brésilien est en crise et
00:04:18là, c'est les Sao en particulier.
00:04:20Deux constats différents, deux constats différents, arrêtez, arrêtez Bernard, j'ai déjà autant
00:04:27de paroles.
00:04:28À mon âge, je parle tout seul dans ma tête et voilà.
00:04:31Bernard ?
00:04:32De Glaçon.
00:04:33Merci beaucoup.
00:04:34Claude Leroy, vous êtes Bernard ou vous êtes Nabil sur cette question-là ?
00:04:39Très compliqué, parce que moi, j'ai suivi ma première Coupe du Monde en 58, donc vous
00:04:44imaginez un petit peu, ça nous renvoie aux calendes grecques, aux calendes suédoises.
00:04:47Donc, bien évidemment, je suis un amoureux fou du Brésil, déçu par tout ce qu'ils
00:04:51viennent de faire, mais je pense que Bernard a raison parce que là, c'est les Sao qui
00:04:56sont en péril en ce moment, mais pas le football brésilien.
00:04:59Et sur ce match-là, ils ont joué avec leur quatrième gardien.
00:05:02Or, je considère qu'on est un grand entraîneur, pas parce qu'on est meilleur que les autres,
00:05:08mais quand on a les meilleurs gardiens, et ils ont trop été dépendants dans ce match-là
00:05:13de ce gardien qui s'est quasiment troué à chaque fois, donc c'est un des éléments
00:05:18importants.
00:05:19Il y a des joueurs très importants derrière, comme Militao, même si ça ne fait pas partie
00:05:23des profils de joueurs pour lesquels je me déplace dans un stade, mais qui sont indispensables
00:05:27à l'équipe du Brésil, donc je crois qu'on va les revoir quand même d'ici 2026.
00:05:33Ok, donc le constat n'est pas aussi alarmant que nous l'avait dressé David Gélitte.
00:05:38Je ne suis pas totalement d'accord, mais je vous le mentionnerai après.
00:05:40Je pense que votre voisin partage votre sensibilité, j'ai l'impression.
00:05:43Et t'es le moitié.
00:05:44Oui, parce que, je ne veux pas être désagréable avec les Brésiliens, mais nous, de notre
00:05:48point de vue, ce qui nous intéresse, c'est d'abord la Célessao, ce n'est pas l'ensemble
00:05:51du football brésilien, je veux dire que les clubs brésiliens réussissent en Copa Libertadores,
00:05:58c'est très bien pour eux, très bien pour le vivier brésilien, mais nous, ce qu'on
00:06:02garde à notre niveau, c'est la sélection brésilienne lors des Coupes du Monde, et
00:06:06là, Nabil, il a raison, et ça fait déjà un moment que la sélection brésilienne
00:06:09ne fait pas toujours rêver, là, en plus, elle a des vrais problèmes au niveau des
00:06:13résultats, et c'est vrai que vous voyez aujourd'hui, à certains postes, les joueurs
00:06:16qui sont relativement moyens, autant ils ont des talents devant absolument extraordinaires,
00:06:19ils ont des bons gardiens quand les titulaires sont là, mais il y a quand même, au milieu,
00:06:24et en défense sur les latéraux, des joueurs quand même relativement moyens, et qu'une
00:06:28équipe du Brésil qui ne fait pas rêver, c'est vrai que ce n'est pas exactement la
00:06:31même Coupe du Monde.
00:06:32C'est vrai qu'au niveau des joueurs, il y a accumulation d'eau, on va dire de bons
00:06:35gardiens, même si Bento hier, donc le quatrième, n'était pas terrible, mais j'ai du Alisson,
00:06:39j'ai du Everson, j'ai du Péry qui s'est mis dans le championnat, sur les défenseurs
00:06:43centraux, Marquinhos a joué hier, mais il était orphelin de Militao, il y a peut-être
00:06:46le petit Gabriel, là, d'Arsenal, qui pourrait prétendre à une place, au milieu de terrain,
00:06:51Paqueta-Guimaraes, mais ça ne se précipite pas beaucoup, quoi, et puis bon, c'est vrai
00:06:57qu'on attaque Rodrigo, Vinicius, Rafinha, Hendrick, Gabriel, Jesus, en attendant l'éternel
00:07:02retour de Neymar, mais vous l'avez dit, sur les latéraux, grandes spécialités brésiliennes,
00:07:09je n'en ai pas, les milieux offensifs, les grands milieux offensifs, il n'y en a pas,
00:07:15il y a un truc, il y a un trou dans la raquette, dans la formation, en tout cas, dans le général,
00:07:20non ?
00:07:21Je ne sais pas, il faudrait demander à Bernard les spécialités brésiliennes.
00:07:22Oui, oui, ce n'est peut-être pas comme ça que vous voulez y aborder le problème.
00:07:25Non, mais moi, j'aborderais plutôt sur le plus grand pays de football au monde, sur
00:07:28l'historique, c'est-à-dire que…
00:07:29Peut-être que tu nous expliques pourquoi ils ont des problèmes dans ces secteurs-là,
00:07:31parce que Bernard semble avoir une expertise sur la série A brésilienne, pourquoi il
00:07:35y a des trous dans la raquette.
00:07:36Non, tu me parlais des grands pays de football, le plus grand pays de football au monde, ce
00:07:40n'est pas le Brésil.
00:07:41Vous savez que Stéphane Bourse avait démarré une invention…
00:07:43Non, non, non, non, si vous voulez refaire le duel après la série A brésilienne…
00:07:47Il est mauvais perdant, il est mauvais perdant, qu'est-ce que je te dis, je ne suis pour
00:07:50ça, tu ne vas pas m'engueuler moi, calme-toi, calme-toi.
00:07:53Il n'a pas mauvais perdant, le résultat n'est pas encore donné.
00:07:57Non, je ne sais pas, moi, je vous branche sur le trou dans la raquette, les formations,
00:08:00moi je…
00:08:01Non, mais là, vous avez une approche super individuelle et on a souvent cette approche-là
00:08:04avec le Brésil, c'est-à-dire qu'on a toujours été impressionné par la constellation
00:08:06d'individualité.
00:08:07Un peu, oui.
00:08:08Ce qu'on constate quand même, c'est que la dernière grande équipe brésilienne
00:08:10qu'on ait vue, mais ça remonte à des lustres, la grande équipe…
00:08:1482, 86…
00:08:15Non, mais la grande équipe brésilienne c'est 2002, donc ça fait 20 ans quand même.
00:08:19Et ils ont traversé des Coupes du Monde, la dernière encore.
00:08:22Oui, il y a des joueurs, il y a des joueurs.
00:08:24Le Brésil est un pays…
00:08:26Non, mais…
00:08:27Et j'en reviens quand même à l'idée des trois coachs, dont parlait Bernard, avec
00:08:33Benissama, etc.
00:08:34Là, c'est des vrais problèmes structurels du football brésilien, c'est sûr.
00:08:37Ça, c'est…
00:08:38Mais en plus, ce qui m'étonne, c'est que vous parlez de certains noms et tout,
00:08:40et là, où que ce soit des anciens joueurs de Ligue 1 ou des actuels, Taglifico, Paredes,
00:08:45Medina et tout, ils ne font pas lever les foules.
00:08:48Oui, tu as raison.
00:08:49Les stades français, ce sont quasiment toujours des titulaires de cette sélection argentine.
00:08:53Donc, je pense qu'ils ont un entraîneur assez exceptionnel, d'une grande qualité.
00:08:58Lionel Scali.
00:08:59Oui, c'est des vrais comportements d'entraîneur sur le banc, alors qu'on voit l'entraîneur
00:09:03brésilien qui n'a pas une attitude d'entraîneur.
00:09:05Et puis surtout, au Brésil, on a commencé à réfléchir aussi à des entraîneurs
00:09:08étrangers, ce qui n'est pas quelque chose qui est…
00:09:10Historiquement, chez eux, il y a une vraie souveraineté à ce niveau-là.
00:09:13On a parlé d'Ancelotti, de Zidane, ça a parlé de Mourinho, ça a parlé de Guardiola.
00:09:17Donc, il y a des noms qui sont en circulation.
00:09:19Mais moi, pour revenir sur ce que tu as dit, je me souviens que le Brésil, il n'y a pas
00:09:23si longtemps que ça, ils étaient capables de mettre quasiment deux équipes.
00:09:27Et tu te demandais si la deuxième équipe ne pouvait pas être aussi championne du monde.
00:09:30Et là, il y a un déclassement qui est quand même, je trouve, assez ahurissant.
00:09:34Il n'y a pas si longtemps.
00:09:35Moi, je pense qu'il y a longtemps quand même.
00:09:36C'est ça la difficulté.
00:09:37Après, il y avait l'équipe de 2006, elle est incroyable en individualité.
00:09:41Bah oui.
00:09:42En individualité.
00:09:432018, c'était pas mal aussi.
00:09:44Quand ils se font sortir par la Belgique.
00:09:46Il y a du monde.
00:09:47Il y a des joueurs.
00:09:48La capacité du football brésilien pour les joueurs, elle est là.
00:09:51Ils ont besoin du retour d'un grand sélectionnaire.
00:09:53Et puis, ils ont surtout besoin.
00:09:54Alors, si je peux me permettre d'apporter mon expertise sur la Serie A brésilienne.
00:09:57Je vous en prie.
00:09:58Ils sont aussi dans la spéculation.
00:09:59Ils sont bouffés par la spéculation.
00:10:01Ils laissent partir trop tôt leur talent.
00:10:03Oui, c'est pas nouveau.
00:10:04Non, mais ce n'est pas propre.
00:10:05Là, pour le coup, je t'ai défendu sur le premier aspect.
00:10:07Sur le deuxième, je ne suis pas à te suivre.
00:10:09Je me suis renseigné.
00:10:10Le fait que Vinicius, par exemple, soit parti très tôt jouer au Brésil.
00:10:15Jouer au Real Madrid.
00:10:16Je n'ai pas le sentiment que ce soit un problème pour lui.
00:10:19Le fait que Rodrigo soit parti très tôt au Real Madrid.
00:10:22Je n'ai pas le sentiment que ce soit un problème pour lui.
00:10:24Il n'y avait pas l'ancien sélectionneur, Wanderlei Lusamborgo.
00:10:26Qui touchait un peu sur les transferts.
00:10:28Qui était intéressé.
00:10:29Mais ça fait super longtemps.
00:10:30Non, mais attendez.
00:10:31Comme tu y vas en Amérique latine.
00:10:32Ça, c'est toujours la même chose.
00:10:33Non, mais le mec passé international.
00:10:35Il touchait un peu sur les transferts.
00:10:37De toute façon, tu as une carte.
00:10:38Pourquoi ?
00:10:39Parce qu'il pouvait arriver en Europe avec un statut d'international.
00:10:41En plus.
00:10:42Donc, c'est pour ça qu'on leur donnait un étiquette internationale.
00:10:45Très vite.
00:10:46À des joueurs qui, évidemment, ne méritaient pas.
00:10:48On n'allait pas le dire.
00:10:49Mais ça, c'était il y a 20, 25 ans.
00:10:50Absolument.
00:10:51Un temps même.
00:10:52Non, mais c'est facile de prendre 2, 3 exemples.
00:10:53Effectivement, que tout le monde connaît.
00:10:54Mais il y a aussi un taux d'échec qui est énorme.
00:10:56Dont on ne parle jamais, en fait.
00:10:57Des joueurs qui partent très tôt en post-formation.
00:11:00Parce qu'ils sont brésiliens.
00:11:01Quand tu es brésilien, tu as une cote sur le marché.
00:11:03Tu ne pars pas pour 1 million.
00:11:04Tu pars pour 7 ou 8 millions d'euros.
00:11:06Et parfois, ils arrivent trop tôt.
00:11:07Et ils perdent ce qui fait leur innocence.
00:11:09Le beau geste qui fait que le football brésilien, on l'aime.
00:11:13Bernard, vous avez préparé votre duel.
00:11:15Comme d'habitude, avec le plus grand sérieux.
00:11:17J'ai l'impression que vous êtes un spécialiste.
00:11:19Ce soir, je vous fais spécialiste du foot brésilien.
00:11:21On fait un petit jeu ensemble.
00:11:23C'est le moment des hymnes.
00:11:24C'est juste avant le match d'hier soir.
00:11:26Bon.
00:11:27Il faut que je chante l'hymne brésilien ?
00:11:28Pas du tout.
00:11:29Pas du tout.
00:11:30Est-ce que vous reconnaissez tous ces joueurs ?
00:11:31Non.
00:11:32Moi, le 1, 2, 3, je les ai.
00:11:344, 5, je commence à panouiller.
00:11:35J'ai les réponses.
00:11:36Ne vous inquiétez pas.
00:11:37Mais voilà.
00:11:38Bon.
00:11:391, 2, 3, ça va.
00:11:40Vinicius, Rafinha, Rodrigo.
00:11:43Le quatrième, c'est Matheus de Cunha de Wolverhampton.
00:11:47C'est lui qui marque.
00:11:48André, le milieu défensif de Wolverhampton.
00:11:50Il faut que je reconnaisse les supporters de la CDSAO aussi.
00:11:53Parce que là, on a vu les tribunes.
00:11:55Alors, il y a Marta, Rodriga et Rosé.
00:11:59Le sectionneur d'Orival Junior.
00:12:01Joe Linton, le milieu offensif du Newcastle.
00:12:04Derrière, c'est Guilherme Arana de l'Atletico Mineiro.
00:12:09Wesley Franca de Flamengo.
00:12:11Bento, le gardien.
00:12:12Et puis, Marquinhos.
00:12:13Après, il y a aussi ce système de qualifications d'Amérique du Sud.
00:12:17Forcément, il n'y a pas besoin de briller tant que ça pour être à la Coupe du Monde.
00:12:21Parce que tu es quasiment assuré d'hyène quand tu es le Brésil.
00:12:25Ça ne pousse peut-être pas non plus à faire des qualifications d'un niveau exceptionnel.
00:12:29Et donc, ils sont capables de faire des qualifications très moyennes,
00:12:33voire assez mauvaises, et d'être bons lors d'un grand final.
00:12:36Généralement, c'est Éric Fraudier, mon ami.
00:12:38Je vous coupe parce qu'on a Éric qui nous attend du côté de Rio.
00:12:42Bonsoir, Éric. Comment ça va ?
00:12:45Salut, tout de bien ?
00:12:47Oui, tout de bien.
00:12:48Mais vous, là, le Brésil qui perd et tout ça.
00:12:50Il y a eu plein de questions, plein d'échanges comme ça.
00:12:52Je me fais un petit peu le résumé de ce qui se dit sur le plateau.
00:12:55La dernière, c'est que le Brésil va disputer la phase finale de la Coupe du Monde en 2026.
00:13:02Parce que c'est un peu l'école des fans.
00:13:04Chez vous, tout le monde est à peu près qualifié.
00:13:06Est-ce que vous avez le souvenir d'éliminatoires aussi minables que ça ?
00:13:11De la Céleste Sao ou pas ?
00:13:13Non, c'est une grande première.
00:13:15C'est la première fois que le Brésil perd à la maison contre l'Argentine.
00:13:19La première fois que le Brésil perd trois matchs d'affilée dans les éliminatoires.
00:13:22Première fois qu'il prend quatre buts contre l'Argentine.
00:13:25C'est la pire qualification de la Coupe du Monde pour le Brésil.
00:13:33Tout s'enchaîne vraiment d'une manière très négative.
00:13:37Vous l'avez dit, vous avez fait des bonnes analyses sur le plateau.
00:13:40Il y a eu des changements d'entraîneurs.
00:13:42Trois sélectionneurs en l'espace de deux ans, c'est beaucoup.
00:13:45Les attaquants devant que vous avez cités, que vous reconnaissez,
00:13:49Rodrigo, Rafinha et Vinicius Junior, ils ne s'en sortent pas.
00:13:52Parce qu'ils n'assument pas le poids de ce maillot qui est dû rapporter.
00:13:57L'absence de Neymar aussi, elle est importante parce que c'était le bouclier.
00:14:01Celui qui protégeait un peu tout le monde des échecs quand il y en avait.
00:14:05Et puis le milieu terrain, effectivement, il est vraiment dépeuplé.
00:14:08Mais il y a pas mal d'absences aussi, des blessures.
00:14:10La suspension de Bruno Guimaraes qui est quand même importante.
00:14:14La blessure de Gerson qui vous a sans doute un peu déçu du côté de l'OM.
00:14:18Mais c'est un super joueur et qui arrivait quand même à stabiliser l'entrejeu.
00:14:22Beaucoup d'absences.
00:14:24Et un sélectionneur, je crois que c'est Claude Leroy qui le disait,
00:14:26un sélectionneur qui n'est pas du tout à la hauteur.
00:14:28Il a encore trouvé hier des choix vraiment à l'envers quelque part.
00:14:32Il a signé son « arènement ».
00:14:36Je suis désolé d'envoyer ce terme, mais ce sera son dernier match avec la Célesson.
00:14:41Il y a un grand coup de balai qui va s'opérer de la part de la CBA.
00:14:44On recherche déjà son successeur pour essayer de rattraper le temps perdu
00:14:48et d'être prêt dans un an pour la Coupe du Monde.
00:14:50Dorival Junior menacé, Neymar espéré.
00:14:53Ça ne change pas, c'est un peu l'idée générale là-bas au Brésil.
00:14:57On a parlé également des trous à certains postes.
00:14:59Il y a des postes qui sont vachement bien pourvus.
00:15:01Le poste de gardien, le poste d'attaquant.
00:15:03Mais il manque peut-être un milieu offensif.
00:15:05Il manque des latéraux.
00:15:06Où sont passés les latéraux ?
00:15:08Est-ce qu'il y a aussi l'absence d'un très très grand buteur ?
00:15:10Parce qu'on a eu des très très grands buteurs.
00:15:12On parle de ça chez vous ou pas du tout ?
00:15:16Bien sûr qu'on en parle.
00:15:18La chasse au numéro 9 dure depuis la Coupe du Monde de 2022.
00:15:22Je crois qu'il y a eu 9 buteurs qui ont été testés.
00:15:25Igor Jesus, Gabriel Jesus.
00:15:28Qu'est-ce qu'il y a eu d'autre ?
00:15:31Kounia.
00:15:34Il y en a eu beaucoup.
00:15:36J'arrive à les oublier.
00:15:37Mais franchement, il n'y en a aucun qui a réussi à s'imposer dans cette position.
00:15:41Et puis au milieu de terrain, c'est pareil.
00:15:44Ce sont des joueurs qui sont relativement moyens.
00:15:46Ce sont des joueurs qui jouent en Première Ligue à Newcastle, à Wolverhampton.
00:15:49Il y a Paqueta qui est peut-être le joueur le plus brillant dans ce secteur de jeu.
00:15:54Mais il est quand même menacé d'une suspension à vie par la fédération anglaise.
00:15:58Donc voilà, il y a pas mal de pépins qui s'accumulent.
00:16:01Les latéraux, c'est vrai que c'est une énorme lacune.
00:16:03On se rappelle évidemment de Cafu, Roberto Carlos.
00:16:06On est loin de ce niveau-là.
00:16:07On a Van Der Sol à droite, le latéral de Monaco.
00:16:10On a Guilherme Arana à gauche, celui de l'Atlético Mineiro.
00:16:14Donc c'est insuffisant évidemment pour prétendre aux premières places dans une Coupe du Monde.
00:16:19Mais il reste encore un peu de temps.
00:16:21La formation, c'est vrai que c'est un problème.
00:16:23C'est vrai aussi que les clubs brésiliens ont tendance à vendre le plus tôt possible.
00:16:27Et ils se confortent aussi à ce que réclament les clubs européens.
00:16:33Donc ils vont former des grands défenseurs centraux, puissants.
00:16:38Et puis on manque évidemment technique aussi.
00:16:40Parce que sans Neymar et même Lucas Paquetta, on n'a pas grand monde.
00:16:44Voilà, pour faire rêver les foules.
00:16:46Ok, Eric, merci beaucoup.
00:16:48En tout cas, vous choisissez les lieux où vous intervenez.
00:16:50Quand ça gagne, quand c'est des bonnes nouvelles, c'est la mer.
00:16:54Sinon, c'est le mercato, c'est le marché, c'est tout ça.
00:16:57C'est la rue.
00:16:58Merci beaucoup Eric.
00:16:59Là, c'est triste.
00:17:00C'est le béton, c'est triste.
00:17:01C'est la sauvetage.
00:17:02Merci beaucoup.
00:17:03Eric, on vous embrasse.
00:17:04Allez, très bonne journée, fin de journée.
00:17:06Voilà, du côté de Rio de Janeiro.
00:17:08Pogacar, au Paris-Roubaix.
00:17:10C'est donc acté.
00:17:12Juste avant...
00:17:13C'est un scandale, quoi.
00:17:14C'est Bernard qui gagne.
00:17:15Bernard, une réaction, peut-être une pique adressée à votre rival éternel, David Gelit.
00:17:20Ou vous l'appelez directement votre épouse.
00:17:22Moi, j'ai une réaction.
00:17:24Est-ce qu'on peut passer du maillot jaune au vélo ?
00:17:26Oui, exactement.
00:17:27On y va.
00:17:28Pogacar, au Paris-Roubaix.
00:17:29C'est donc acté.
00:17:30Merci pour la transition.
00:17:31Pour la première fois de sa carrière, le Slovène prendra le départ de l'enfer du Naheur
00:17:35le 13 avril prochain.
00:17:36Allons se fêter.
00:17:37Aujourd'hui, Pogacar renoue avec une tradition qui avait complètement disparu, puisqu'il
00:17:42faut remonter à 34 ans pour qu'un tenant du titre du Tour de France s'aligne sur le
00:17:47Paris-Roubaix.
00:17:48Greg LeMond, 91.
00:17:50Greg LeMond, le premier vainqueur sortant qui s'aligne.
00:17:55Saison après saison, ce diable de Pogacar chasse les records d'Eli Merckx, considéré
00:18:00comme le plus grand cycliste de l'histoire.
00:18:03Est-ce qu'il a la table de Merckx, déjà ? Non, n'a dit Bernard.
00:18:07Je n'étais pas au courant.
00:18:09Qu'est-ce que vous êtes en train de faire ?
00:18:14C'est mes antisèches.
00:18:16Il a son rond de serviette parce qu'il marche dans la lignée d'Eli Merckx, mais il n'a
00:18:22pas encore du tout son palmarès.
00:18:23Il n'a pas encore réussi ce qu'a réussi.
00:18:26Il a 26 ans.
00:18:27Oui, mais c'est ce que j'entends dire.
00:18:28Il a son rond de serviette, mais il n'est pas encore l'égal d'Eli Merckx.
00:18:31Peut-être qu'il va le dépasser.
00:18:32Il est à la table des seigneurs, mais ce n'est pas encore l'égal d'Eli Merckx.
00:18:35C'est trop tôt pour le dire.
00:18:36Mais c'est vrai qu'il est parti.
00:18:38Il n'a pas gagné autant de Tours de France.
00:18:40Il a 26 ans.
00:18:41Il n'a même pas le palmarès.
00:18:42Tu ne peux pas dire aujourd'hui que c'est l'égal d'Eli Merckx.
00:18:45Pas loin.
00:18:46C'est le nouveau calice.
00:18:47Pourquoi pas loin ?
00:18:48Ça dépend.
00:18:49Même si, par exemple, le dernier Milan-San Remo pose un petit problème, parce que
00:18:54je ne pensais pas qu'à la fin, avec Ghana et Van Der Poel sur les différents capis,
00:19:00j'avais l'impression qu'il allait un petit peu s'extraire sur la dernière montée,
00:19:05qu'il allait faire la différence.
00:19:06Pas du tout.
00:19:07Il s'est fait un peu jongler par Van Der Poel.
00:19:09Mais je crois qu'autrement, en termes de palmarès, il est quand même étonnant.
00:19:14Il a quasiment, à sa main, gagné un nombre incalculable d'épreuves en partant à 40
00:19:19ou 50 kilomètres, ce qu'Eli Merckx faisait très rarement.
00:19:22Et pas avec la même adversité.
00:19:25Donc, je pense que son palmarès, il va égaler celui de Paris.
00:19:28Il lui manque quoi dans les monuments ?
00:19:30Milan-San Remo et Paris-Roubaix.
00:19:31Oui, il en manque.
00:19:32Il tournait ce match, je crois, non ?
00:19:34Oui, c'est pas les monuments d'Eli Merckx.
00:19:36Non, mais dans les monuments, il lui manque ces deux-là.
00:19:38Oui, voilà.
00:19:39Et là, il peut gagner le Roubaix, s'il veut.
00:19:41Milan-San Remo.
00:19:42Il y a surtout aussi la manière dont il gagne.
00:19:44Il fait quand même aussi penser à Eli Merckx, qui même, pour le coup, parfois, peut dépasser
00:19:48Eli Merckx.
00:19:49Parce que, franchement…
00:19:50Je ne sais pas ce que Clermont pense.
00:19:51Sûrement des choses bien plus intéressantes que nous.
00:19:53Mais, en tout cas, nous, on est déjà impressionnés.
00:19:55On lui passe la parole.
00:19:56Oui, et puis, c'est un fou amoureux.
00:19:58Comme un bon breton.
00:19:59Comparer Merckx à Pogacar.
00:20:01C'est une faute de goût ?
00:20:02C'est encore trop tôt ?
00:20:03Ou non ?
00:20:04Il est à la table de…
00:20:05Vous dites quoi, vous ?
00:20:06Tout le monde le fait, en fait.
00:20:07Et même face à lui.
00:20:08C'est-à-dire qu'il est complètement habitué à cette comparaison.
00:20:09Aujourd'hui, on l'avait encore fait au Vélodor, en décembre, quand il était venu avec Clermont.
00:20:14Qu'est-ce qu'il répond ?
00:20:15En plus, il a eu le trophée Eli Merckx sur l'équation.
00:20:16Et il est gêné ou pas ?
00:20:17Il n'est pas gêné, mais je crois qu'en fait, il a juste envie.
00:20:21Ça va être un peu une réponse facile, mais en fait, il explique qu'il a juste envie d'être Pogacar.
00:20:25Il a envie de marquer son sport à sa manière, aujourd'hui.
00:20:28Et c'est vrai que c'est toujours compliqué, vous savez bien, de comparer tout ça.
00:20:31Ce qui est sûr, c'est que quand il est au niveau où il est depuis un an et demi, il est quasiment imbattable.
00:20:37Donc, ça, c'est quand même déjà très impressionnant sur autant de courses disputées,
00:20:41autant de jours de courses disputées sur Yannick.
00:20:43Il nous a redonné envie, il nous repassionne, c'est pas très beau ce que je veux dire.
00:20:49Enfin, il nous redonne goût.
00:20:50Son panache, quoi.
00:20:51Son façon de faire.
00:20:52Au cycliste, par le panache, c'est ça.
00:20:53Et par sa présence.
00:20:54Parce que nous, on a été élevés.
00:20:55Claude, c'était Eli Merckx.
00:20:56Moi, c'est Bernard Hinault.
00:20:57Voilà, ces coureurs qui étaient présents de février à novembre.
00:21:01Et qu'on voyait aux championnats du monde, autour de Lombardie, au Criterium international, à Paris-Nice.
00:21:06Et lui, on a l'impression que c'est ça.
00:21:08On se dit, quoi ?
00:21:09Le mois de mars n'est pas terminé.
00:21:12Bernard Hinault au Paris-Roubaix, on ne va pas se mentir, il l'a gagné une fois.
00:21:16Mais il l'a gagné.
00:21:17Oui, mais c'est le seul.
00:21:18Il est venu, il l'a gagné, il a dit, je ne reviens pas.
00:21:20Il a même détesté cette course.
00:21:22Oui, d'accord, mais il l'a gagné quand même.
00:21:24C'est le seul avec Eddy Merckx à avoir gagné, depuis la deuxième course,
00:21:28qui a gagné Paris-Roubaix et le Tour de France derrière.
00:21:31J'ai retrouvé...
00:21:321973.
00:21:33Hein ?
00:21:341973.
00:21:35Non, non.
00:21:36Alors, gagné...
00:21:3770...
00:21:38Moi, j'ai fait...
00:21:39Non, vous ne me dites pas la même chose.
00:21:40Gagné Paris-Roubaix et le Tour de France la même année.
00:21:43Merckx.
00:21:44Donc, après-guerre, il y a Merckx, 70.
00:21:46Et Hinault.
00:21:47Hinault, 80.
00:21:48Et avant-guerre, j'ai découvert un doux prénom.
00:21:51Octave Lapise.
00:21:53Octave Lapise.
00:21:541910.
00:21:55Oui, ben, ne faites pas le gars qui le connaissait.
00:21:58Octave Lapise, je connais le nom, bien sûr.
00:22:00Si, il était à l'école, bien sûr.
00:22:02Je te renvoie un livre.
00:22:04Je connais le nom d'Octave Lapise.
00:22:07En exergue d'Étienne Bonamy, qui est un ancien de la maison, où il raconte l'épopée de Lapise.
00:22:12Octave Lapise, bien sûr.
00:22:13D'accord.
00:22:14Non, parce qu'il y en a qui ont gagné Paris-Roubaix après le Tour de France, l'année d'après.
00:22:19Oui, oui.
00:22:20J'ai recherché.
00:22:21Il y a Fausto Coppi qui gagne le Tour et qui, l'année suivante, gagne le Paris-Roubaix.
00:22:25Ce n'est pas la même année, mais c'est extrêmement tard.
00:22:27Ça situe quand même le niveau où on est, là.
00:22:30Octave, évidemment.
00:22:31En plus, il donnait le ton dans le peloton.
00:22:33Claire, je vous avais filé une mission.
00:22:35Est-ce qu'il a dans les jambes le Paris-Roubaix ?
00:22:40Alors, j'ai plein d'arguments pour vous dire oui et quelques arguments pour vous dire oui mais.
00:22:44Donc, ce n'est pas non.
00:22:45Pour moi, c'est oui.
00:22:46Allez-y.
00:22:47Oui.
00:22:48Pourquoi ?
00:22:49Les premiers arguments, c'est que déjà, je pense qu'il fait tellement planer le doute.
00:22:50Il a encore fait planer le doute puisqu'il affirme seulement maintenant qu'il va aller faire Paris-Roubaix,
00:22:54alors que vous voyez ces images là de février sur la reco justement de la tranchée d'Arenberg.
00:23:00Il a encore fait planer le doute derrière.
00:23:02Donc, s'il vient, c'est qu'il est quasi sûr qu'il peut faire un très gros résultat.
00:23:05Il ne viendrait pas pour rien.
00:23:06Il n'a pas de risque à prendre maintenant à venir gagner Paris-Roubaix maintenant.
00:23:09Donc, ça veut dire qu'il est très, très en forme.
00:23:11Ensuite, on peut se rappeler peut-être.
00:23:13Alors, certains vont dire que c'est sa première participation.
00:23:15C'est une course où il faut de l'expérience, où il faut absolument l'avoir déjà disputée pour la sentir, etc.
00:23:19Ce n'est pas toujours le cas et ça n'avait pas été le cas notamment de Colbrelli en 2021
00:23:24qui avait été champion d'Europe également dans la foulée.
00:23:26Donc, quand on est au-dessus, on peut très bien remporter Paris-Roubaix sans trop avoir de science de la course sur ça.
00:23:31Ensuite, est-ce que vous vous souvenez du Tour 2022 ?
00:23:34Il y avait eu une étape.
00:23:35Une portion.
00:23:36Il y avait pas mal d'étapes, justement.
00:23:38150 km seulement, donc plus courte.
00:23:40Ce n'était pas bien passé pour lui.
00:23:41Pardon ?
00:23:42Ce n'était pas bien passé.
00:23:43Si, justement.
00:23:44C'était le premier des favoris à être arrivé avec le groupe derrière.
00:23:46Donc, pas les échappés, mais le groupe derrière.
00:23:48Et surtout, à chaque fois qu'il y avait, puisque c'est aussi ça, une question de gabarit,
00:23:50on parle toujours des rouleurs, des coureurs puissants, etc.
00:23:52À chaque fois qu'il y avait un coureur puissant qui prenait la tête de peloton,
00:23:55le coureur derrière, c'était Taday Pogacar.
00:23:57Donc, tout allait bien, en tout cas pour lui, sur cette épreuve-là également.
00:24:00On peut aussi rappeler qu'il a gagné le Tour des Flandres en 2023.
00:24:03Mais, la différence, il est là, mon mémé, avec le Tour des Flandres,
00:24:06c'est évidemment le dénivelé.
00:24:07Il n'y en a pas sur Paris-Roubaix.
00:24:08Et c'est peut-être ça qui va lui manquer, en effet.
00:24:10Et surtout, le gros adversaire, à mon avis, ça va être encore une fois Mathieu Van Der Poel,
00:24:14qui a gagné les deux derniers Paris-Roubaix en partant à chaque fois,
00:24:17en attaquant à 50 km de l'arrivée.
00:24:19Donc, ça, il va falloir le déjouer.
00:24:20Il va falloir que Pogacar, à mon avis, attaque ou contre-attaque.
00:24:24Vous faites la comparaison entre le Tour des Flandres et le Paris-Roubaix.
00:24:27Et là, vous me dites qu'il n'y a pas de dénivelé.
00:24:30Comme si c'était un critère secondaire.
00:24:33Les courses de Pogacar, les prises de force de Pogacar, c'est quand ça monte, non ?
00:24:37Oui, mais après, on peut faire…
00:24:39En fait, il pourrait piéger Van Der Poel.
00:24:41Ça reste une course tellement…
00:24:43Enfin, ce n'est pas écrit.
00:24:44Paris-Roubaix, ce n'est jamais écrit avant le départ.
00:24:46Et d'ailleurs, ce ne sont pas souvent les favoris qui vont se poser.
00:24:48Finalement, ça arrive, mais ce n'est pas tout le temps le cas.
00:24:50Et donc, en fait, on peut faire une course d'équipe.
00:24:52Il y a des coureurs.
00:24:53Il y a Wellens, il y a Polit, qui sont habitués de ces courses,
00:24:56qui peuvent vraiment l'épauler à ce moment-là.
00:24:58Et après, pour partir, il suffit…
00:25:00Je ne sais pas.
00:25:01Il ne fera pas une canne chez Lara, c'est sûr.
00:25:03Mais peut-être que ça peut se jouer comme ça.
00:25:06Je ne vous dis pas qu'il va le faire, mais il peut le faire.
00:25:09Non, mais c'est excitant.
00:25:10Le temps…
00:25:11En tout cas, ça donne sacrément envie de le regarder.
00:25:13Oui, Van Der Poel contre…
00:25:15On a toujours envie de le regarder, mais là, encore plus.
00:25:17Van Der Poel contre Pogacar.
00:25:19Le temps, la météo ?
00:25:21Je ne sais pas.
00:25:22Le 13 avril, on ne sait pas ce que le temps nous fera.
00:25:24Si c'est sec, ça a l'avantage.
00:25:26Si c'est sec, ça a l'avantage.
00:25:28Si c'est gras, si c'est…
00:25:30Vous avez un champion du monde du cyclocross, qui est Mathieu Van Der Poel,
00:25:33qui met très bien la boue.
00:25:35Donc, s'il pleut, c'est foutu.
00:25:36Pas forcément foutu.
00:25:38Toi qui es une spécialiste, Claire.
00:25:40Vous qui êtes une spécialiste, Claire.
00:25:42Le tutoiement, c'est après l'émission.
00:25:44Exactement.
00:25:46Samedi, Milan San Remo.
00:25:48Après le match Van Der Poel-Pogacar, vous vous êtes dit quoi ?
00:25:51Vous vous êtes dit que ce Van Der Poel-là, il est imprenable en ce moment ?
00:25:54Parce que pour résister, comme l'isait Claude à Pogacar,
00:25:57il faut être un monstre, quand même.
00:25:59Oui, après, les ascensions étaient aussi favorables à Van Der Poel,
00:26:02puisqu'il avait déjà gagné Milan San Remo, etc.
00:26:04Mais par contre, c'est vrai qu'en termes de tempo,
00:26:06il a vraiment très bien résisté.
00:26:07Il a un peu craqué, puis après, il est revenu, etc.
00:26:09C'est sûr qu'il a un très, très haut niveau, aussi, Van Der Poel.
00:26:11Mais c'est justement ça qui est intéressant.
00:26:13C'est que si Van Der Poel n'était pas aussi haut,
00:26:15on ne se dirait pas que le duel était aussi incertain.
00:26:17Sur Milan San Remo, quand il montait, je le croyais en descente.
00:26:20Et après l'émission d'une chute ?
00:26:22Alors voilà, c'est le dernier critère.
00:26:25En effet, il faut vraiment savoir que sur Paris-Roubaix,
00:26:28les chutes peuvent arriver, voire les crevaisons,
00:26:31les incidents mécaniques, mais aussi les chutes.
00:26:33Et donc derrière, empiéter sur la saison,
00:26:35voire compromettre carrément sa participation autour de France.
00:26:38Donc c'est pour ça que je précise vraiment que je suis sûre
00:26:41que s'il vient, c'est qu'il pense qu'il peut gagner.
00:26:43C'est quand même un truc de fou parce que son vrai objectif
00:26:45dans la saison, normalement, c'est tour de France
00:26:47et faire le tour d'Espagne derrière.
00:26:49Pas forcément.
00:26:51Son objectif, c'est de marquer l'histoire de son sport.
00:26:54Donc si là, il pense qu'il peut gagner Paris-Roubaix,
00:26:56c'est normal qu'il vienne.
00:26:58Il a quand même un peu hésité.
00:27:00Oui, mais il vient.
00:27:02Ce qui était l'objectif annoncé, c'est de doubler deux grands tours.
00:27:05Peut-être qu'il y en avait un qui ne vous avait pas annoncé.
00:27:07Un tour d'Espagne qui lui échappe
00:27:09depuis le début de sa carrière.
00:27:11Merci Claire. Merci les copains.
00:27:13On va enchaîner avec la bonne nouvelle.
00:27:15Hier, Platini est acquitté. Il est relaxé.
00:27:17Ça s'est passé hier en appel.
00:27:19Le tribunal pénal fédéral a réuni 1 à 1
00:27:21dans la ville de Mutenz.
00:27:23J'ai regardé, j'ai fait un petit truc, une petite enquête.
00:27:25C'est à 11 km de Bâle, mes amis, donc c'est près de Bâle.
00:27:27Ce jugement vient de confirmer la relax en première instance.
00:27:30Le paiement de 1,8 million d'euros
00:27:32qui n'ont donc pas un pot de vin
00:27:34ni un détournement de fonds
00:27:36mais le rattrapage de salaire
00:27:38lors des missions confiées par Seb Blatter
00:27:40qui lui aussi a été innocenté
00:27:42à Michel Platini lors de son passage à la FIFA
00:27:44entre 1998 et 2002.
00:27:46Ce combat judiciaire a duré 10 ans
00:27:48éliminant donc Michel Platini du poste suprême
00:27:50la présidence de la FIFA.
00:27:52Justement à la sortie du jugement, on va écouter
00:27:54Michel Platini qui a visé la FIFA.
00:27:58Il dit que la persécution de la FIFA
00:28:00est de quelques procureurs suisses,
00:28:02quelques procureurs fédéraux,
00:28:04depuis 10 ans,
00:28:06maintenant est totalement terminée.
00:28:08Je suis soulagé,
00:28:10j'ai retrouvé mon honneur
00:28:12et je peux être plus tranquille maintenant.
00:28:18Je suis tranquille depuis le début,
00:28:20je la connais l'histoire.
00:28:22Il n'y a pas de paiement bidon,
00:28:24il n'y a pas de corruption,
00:28:26c'est le temps, le temps, le temps
00:28:28pour ne pas que je sois président
00:28:30et que je dégage de la FIFA.
00:28:32On la connait tous l'histoire,
00:28:34même les journalistes la connaissent
00:28:36mais souvent ils ne veulent pas trop la raconter.
00:28:38Ce n'est pas facile de s'attaquer
00:28:40à la FIFA, à ses commissions,
00:28:42à la justice suisse.
00:28:44Ce n'est pas facile, il faut du temps,
00:28:46il faut de l'argent, il faut beaucoup de choses.
00:28:48On va réfléchir tranquillement.
00:28:50Aujourd'hui je savoure le moment présent
00:28:52et je suis heureux que vous soyez là.
00:28:54On savoure mais nous on a réfléchi
00:28:56à l'éventuelle riposte, sa meilleure vengeance
00:28:58et ce qui doit briller le mandat
00:29:00de la présidente de la FIFA.
00:29:02La présidente Claude Leroy, c'est vous ou c'est non ?
00:29:04Je l'ai félicité,
00:29:06on a échangé un petit peu aujourd'hui.
00:29:08Je sais depuis le début,
00:29:10depuis Palais Royal,
00:29:12quand il avait l'immeuble de la FIFA
00:29:14où moi je le voyais tous les jours
00:29:16parce que la fille était dans une société
00:29:18de mode à l'époque
00:29:20qui jouxtait ses bureaux
00:29:22et quand on a fait croire qu'il n'était jamais là,
00:29:24qu'il n'était pas présent et tout,
00:29:26alors qu'il était là tous les jours.
00:29:28Tout vient de là aussi,
00:29:30dans l'histoire des 2 millions.
00:29:32C'était pour justifier un petit peu
00:29:34un travail qu'il avait fait à cette époque là.
00:29:36Et puis bon, ce Scapin
00:29:38d'Infantino
00:29:40absolument monstrueux
00:29:42a fait
00:29:44un double salto avant.
00:29:46Scapin ça veut dire traître.
00:29:48C'est fourbe.
00:29:50C'est les fourberies de Scapin.
00:29:54On peut être fourbe
00:29:56mais on peut être complètement traître aussi.
00:29:58Mais il a tout de suite compris
00:30:00qu'il avait un coup à jouer.
00:30:02Lui qui était là juste pour annoncer les résultats.
00:30:04Vous nous expliquez le passé Claude.
00:30:06Sa meilleure vengeance.
00:30:08C'est pour ça que je vous dis que
00:30:10maintenant, il le dit à la fin,
00:30:12s'attaquer à la FIFA c'est un gros morceau
00:30:14puisque il achète tous les présidents
00:30:16de fédérations en Afrique,
00:30:18donc il a 54 voix quasiment d'assurés,
00:30:20mais je pense qu'il va y aller.
00:30:22Il est plus jeune que Trump
00:30:24Il aura 72 ans
00:30:26lors des prochaines élections en 2027.
00:30:28Vous pensez qu'il va y aller ?
00:30:30Je n'en ai pas parlé.
00:30:32Qu'est-ce qui vous donne l'intime conviction
00:30:34qu'il va y aller ?
00:30:36Je pense que
00:30:38il ne sera bien que quand
00:30:40il aura enfin prouvé que
00:30:42sa place était là, président de la FIFA,
00:30:44ce qu'il méritait,
00:30:46ou son sens du foot,
00:30:48sa capacité à pouvoir inventer,
00:30:50pouvait apporter
00:30:52beaucoup de choses au football.
00:30:54Ce n'était pas le football
00:30:56des mercantiles, mais c'était le football
00:30:58des footballeurs, c'est ce que je lui disais.
00:31:00Il arrose
00:31:02toutes les fédérations, mais il n'y a pas
00:31:04de terrain en Afrique, il n'y a pas d'éducateurs formés,
00:31:06il n'y a pas de matériel de qualité,
00:31:08il n'y a pas de championnat de jeunes,
00:31:10et Michel, c'est tous les combats qu'il était prêt
00:31:12à mener.
00:31:14Les deux disent non.
00:31:16D'abord,
00:31:18pour en avoir parlé
00:31:20très souvent avec lui à l'époque,
00:31:22en fait, il n'avait pas
00:31:24vraiment envie d'être candidat.
00:31:26En 2015, il y avait beaucoup d'hésitation.
00:31:28Il n'avait pas vraiment envie, il n'avait même pas du tout
00:31:30envie, mais tout le monde lui disait
00:31:32Michel, vas-y,
00:31:34franchement, c'est ton destin, tu as un boulevard.
00:31:36C'était la réalité, il avait un boulevard.
00:31:38S'il avait pu être candidat, il aurait été élu président de la FIFA,
00:31:40mais il n'avait pas vraiment envie, il était content
00:31:42à l'UFA, il n'avait pas envie de voyager
00:31:44des semaines entières
00:31:46à travers la planète, etc.
00:31:48Et puis, il s'est laissé convaincre.
00:31:50Aujourd'hui, il y a beaucoup de temps qui est passé,
00:31:52mécaniquement, ce serait extrêmement
00:31:54compliqué d'essayer de revenir,
00:31:56et j'ai le sentiment, moi, mais je peux me tromper,
00:31:58qu'il n'en a pas vraiment envie et qu'aujourd'hui
00:32:00il est apaisé, parce que, comme il l'a dit,
00:32:02son honneur a été rétabli.
00:32:04J'ai l'impression qu'il a envie de passer à autre chose
00:32:06et pas de se remettre dans cette mêlée-là.
00:32:08Mais déjà, il peut passer à autre chose.
00:32:10Il en a, je pense, plus envie qu'il y a dix ans.
00:32:12Mais,
00:32:14mais la pub,
00:32:16le journal, le journal particulier, le Général Contre-Attaque,
00:32:18Bernard Rossi, Nabil,
00:32:20on vous écoutera également puisque vous partagez la sensibilité
00:32:22d'Etienne, ce soir.
00:32:24A tout de suite, mes amis.
00:32:36Les chroniqueurs
00:32:38se plaignent des chaises.
00:32:40Vous avez à peu près, donc, à peu près
00:32:42les coulisses de l'émission.
00:32:44Je vous montre.
00:32:48Ne prenez pas Claude Leroy pendant une semaine.
00:32:50On peut acheter des fauteuils neufs.
00:32:52Mais si on ne prend pas Leroy, ils sont en cuir.
00:32:54Les couilles, c'est en cuir.
00:32:56On ne balancera pas Nabil Djeli.
00:32:58Platini,
00:33:00Michel de son prénom, relaxé hier
00:33:02en appel. Il a déjà été relaxé
00:33:04lors du premier jugement.
00:33:06Donc, sa meilleure vengeance, sa meilleure riposte,
00:33:08il lourdit. Nous, on l'oriente un petit peu.
00:33:10Est-ce qu'il doit absolument se présenter
00:33:12à la présence de la FIFA ?
00:33:14Avant la pub, vous disiez non. Donc, après la pub,
00:33:16il n'y a pas de raison. Bernard,
00:33:18sur votre feuille que j'ai reçue,
00:33:20je crois que c'est oui. Vous l'avez
00:33:22pratiquement comparé à Robin Desbois.
00:33:24C'est pas oui. C'est un grand oui.
00:33:26Un grand oui.
00:33:28Oui, parce que c'est un vœu pieux de voir
00:33:30que Platini aille à la FIFA
00:33:32et que le football soit rendu aux footballeurs
00:33:34et qu'il soit dépossédé des banquiers.
00:33:36Parce qu'on voit qu'on est en train
00:33:38de tourner le football
00:33:40et de me rendre... Alors, je m'excuse.
00:33:42Il y a des banquiers honnêtes quand même.
00:33:44On en connaît, Bernard.
00:33:46À la FIFA, énormément. Il n'y a que ça, d'ailleurs.
00:33:48Et en fait, c'est quand même un peu le but
00:33:50de la manœuvre. Parce que tu te dis, disons,
00:33:52tout ça pour ça. En fait, pour l'empêcher
00:33:54de briguer à la tête de la FIFA.
00:33:56Et moi, je suis désolé à la tête de la FIFA.
00:33:58Tu mets un personnage comme Michel Platini
00:34:00qui est un formidable meneur d'hommes
00:34:02et qui a une vraie vision, qui a une vraie philosophie,
00:34:04qui a une vraie attente.
00:34:06Et quand je dis rendre le football
00:34:08aux footballeurs...
00:34:10C'est ce qu'il voulait faire.
00:34:12Et je pense que lui, d'avoir développé le football
00:34:14en Afrique et qu'on arrête de s'en mettre
00:34:16plein les poches sur des votes, etc.,
00:34:18il aurait fait le fair-play financier.
00:34:20On peut dire ce qu'on veut, mais pour éviter
00:34:22la faillite de tous les clubs dans les pays de l'Est,
00:34:24il l'a fait et ça a fonctionné.
00:34:26Alors après, nos regards un peu franco-français,
00:34:28oui, mais les entrants comme
00:34:30le Qatar, ça les a pénalisés.
00:34:32Non, mais il a sauvé beaucoup de clubs dans les pays de l'Est.
00:34:34Il avait une vraie vision.
00:34:36Là, c'est une espèce de fuite en avant
00:34:38où on vend des droits télé pour une Coupe du Monde
00:34:40pour trois matchs à des petits pays
00:34:42pour faire rentrer toujours plus de ponos.
00:34:44Ça n'a aucun intérêt.
00:34:46La Coupe du Monde 2026, dans trois pays,
00:34:48il y a 48 équipes, ça n'a plus de sens.
00:34:50Je réponds juste à Nabil.
00:34:52En Amérique latine,
00:34:54c'est facile de se qualifier.
00:34:56Aujourd'hui, en Europe, c'est la même chose.
00:34:58C'est exactement pareil.
00:35:00A part pour Luxembourg et Andorre,
00:35:02tout le monde est qualifié pour la Coupe du Monde.
00:35:04Je pense que vous êtes d'accord avec le constat de Bernard.
00:35:06Les espoirs que citeraient Platini.
00:35:08Mais vous, vous dites non, non, non.
00:35:10C'est-à-dire qu'Infantino a tout verrouillé.
00:35:12C'est-à-dire que le jeu...
00:35:14Il a tout expliqué déjà.
00:35:16Le momentum, il est passé.
00:35:18Une caste en chasse, une autre.
00:35:20Platini, c'est un footballeur romantique.
00:35:22Je découvre ce soir que Bernard est un chroniqueur romantique.
00:35:24Il faudrait une révolution morale à la FIFA.
00:35:26Mais aujourd'hui, il y a des tels liens.
00:35:28Infantino a tissé
00:35:30tellement de vassalités
00:35:32en s'appuyant sur des fédérations.
00:35:34Il a fait...
00:35:36Il a fait du clientélisme.
00:35:38Oui, mais comme d'autres.
00:35:40Moi, je n'irai pas
00:35:42jusqu'à dire certaines choses.
00:35:44Du clientélisme, ça va, on a compris.
00:35:46Oui, mais après...
00:35:48Tu n'irais pas jusqu'à dire quoi ?
00:35:50Des trucs que je ne dirai pas.
00:35:52Du clientélisme.
00:35:54Ça veut dire reprendre pour Platini
00:35:56son bâton de pèlerin.
00:35:58Là, c'est un sacerdoce.
00:36:00C'est Moïse dans le désert.
00:36:02Pour convaincre des gens
00:36:04qui sont intéressés et qui se sentent bien
00:36:06avec Infantino, vous imaginez le truc.
00:36:08Ce n'est pas une, deux ou trois personnes
00:36:10qui font convaincre.
00:36:12Par exemple, l'Afrique qui est derrière Infantino
00:36:14c'est 54 fédérations.
00:36:16Explique-moi
00:36:18quel est leur intérêt à aller voir Platini aujourd'hui.
00:36:20Parce qu'il a
00:36:22une très belle image.
00:36:24L'image, c'est bien.
00:36:26Il n'y aura pas de vengeance.
00:36:28Il a une très bonne image, Michel Platini.
00:36:30Je suis complètement d'accord avec toi.
00:36:32Ça n'a pas empêché les Africains,
00:36:34derrière Seb Blatter, pendant des décennies,
00:36:36qui, on ne peut pas dire, avaient une très bonne image non plus.
00:36:38Ils sont derrière Infantino qui n'a pas une très bonne image non plus.
00:36:40Ce n'est pas simplement l'image.
00:36:42Ce n'est pas les Africains.
00:36:44Les Africains considéraient
00:36:46que celui qui les a le plus aidés
00:36:48dans toute l'histoire du football mondial,
00:36:50c'est Seb Blatter.
00:36:52Il avait une très bonne image en Afrique.
00:36:54Il n'avait pas une très bonne image.
00:36:56Et aujourd'hui, Infantino a une bonne image en Afrique
00:36:58parce qu'ils sont tous derrière lui.
00:37:00Ce que je veux dire,
00:37:02ce n'est pas parce que tu as une mauvaise image
00:37:04au niveau international
00:37:06que le continent africain, et d'autres d'ailleurs,
00:37:08ne te soutiennent pas.
00:37:10Aujourd'hui, on parle de l'Afrique.
00:37:12Aujourd'hui, Michel Platini, en Europe,
00:37:14il aurait du mal à aller chercher les voix.
00:37:16Il y en a d'autres aussi qui ont pris les places.
00:37:18Aujourd'hui, lui, il est quand même assez loin de tout ça.
00:37:20Il a peu de relations avec les uns et les autres.
00:37:22J'ai l'impression qu'il a surtout peu d'envie
00:37:24d'aller se mettre dans ce bourbier-là.
00:37:26Et les têtes ont changé aussi.
00:37:28Premièrement, Seb Blatter,
00:37:30je considère que c'est complètement différent
00:37:32d'Infantino.
00:37:34Je suis allé faire des conférences pour la FIFA
00:37:36dans 50 pays dans le monde,
00:37:38avec Seb Blatter,
00:37:40qui était à l'époque secrétaire général
00:37:42quand Avalanche était président,
00:37:44puis après en tant que président.
00:37:46Et je pense que Seb Blatter,
00:37:48ce qu'il voulait, c'est un confort,
00:37:50un luxe extraordinaire,
00:37:52que ce soit lui
00:37:54qui gagne beaucoup d'argent.
00:37:56Tout ça, ce n'était pas son problème.
00:37:58Il voulait développer le foot,
00:38:00mais lui, avoir une vie de chef d'État.
00:38:02Ce qu'ils veulent tous.
00:38:04De faire de Blatter un ange
00:38:06et d'Infantino un démon,
00:38:08je pense que c'est un peu caricatural.
00:38:10Est-ce que j'ai fait de Blatter un ange ?
00:38:12Pas du tout.
00:38:14Il ne jouait pas du tout sur le même corps
00:38:16que peut jouer Infantino.
00:38:18Infantino, qui peut imaginer
00:38:20à l'UEFA,
00:38:22à la Comebol,
00:38:24à la Confédération asiatique de football,
00:38:26que le président de la FIFA
00:38:28vienne diriger une finale
00:38:30des championnats d'Europe,
00:38:32une finale de Coupe d'Asie des Nations,
00:38:34une finale d'Amérique du Sud.
00:38:36A la Coupe d'Afrique des Nations
00:38:38en Côte d'Ivoire ou au Cameroun,
00:38:40le grand ordonnateur de tous les mouvements,
00:38:42de toutes les tribunes et tout,
00:38:44c'était Gianni Infantino.
00:38:46Ce qui paraît impensable,
00:38:48c'est qu'il est l'un des meilleurs dans le monde.
00:38:50Et pour terminer là-dessus,
00:38:52c'est pour ça qu'en tant que franco-français
00:38:54Franck Chouillard, je suis un peu déçu,
00:38:56je lui ai dit qu'il ait une caution
00:38:58quasiment technique et morale
00:39:00avec Arsène Wenger,
00:39:02qui doit pourtant énormément
00:39:04au début de sa carrière à Michel Platini,
00:39:06et qu'Arsène
00:39:08soit
00:39:10l'ordonnateur technique
00:39:12et un peu la caution morale d'Infantino.
00:39:14Je lui ai dit que le lieu
00:39:16n'était pas adapté ni le moment,
00:39:18c'était au moment, hélas,
00:39:20de l'enterrement de Didier.
00:39:22Donc j'en ai parlé un petit peu
00:39:24pour lui dire ce que moi j'en pensais.
00:39:26Je pense qu'il est complètement
00:39:28à côté de la plaque là-dessus et je pense que Michel
00:39:30est un petit peu meurtri aussi
00:39:32par ça. Donc il a
00:39:34effectivement beaucoup de choses à retourner
00:39:36mais il y a beaucoup de gens
00:39:38en Europe,
00:39:40des gens
00:39:42importants et surtout en Afrique
00:39:44qui sont prêts à mener des combats.
00:39:46La question lui a déjà été posée
00:39:48quelques fois,
00:39:50de savoir s'il en avait envie de retourner
00:39:52au combat pour un poste comme ça
00:39:54au niveau international, au niveau mondial.
00:39:56Pour l'instant il n'en a pas manifesté
00:39:58vraiment l'envie.
00:40:00Et lui-même, je ne sais pas s'il faut lui souhaiter
00:40:02parce que quand on voit les coups qu'il a pu prendre
00:40:04dès qu'il a été candidat à la présence de la FIFA,
00:40:06est-ce qu'il ne pourrait pas prendre à nouveau des coups
00:40:08avec tout ce qu'il a vécu ?
00:40:10Franchement, moi je ne lui souhaite pas.
00:40:12Ce qui me déjoint Nabil, c'est qu'une fois qu'il a été
00:40:14recraché par ce système,
00:40:16pour pouvoir revenir dedans...
00:40:18Il y a quand même un
00:40:20élément...
00:40:22D'abord, il y a un truc qui m'a frappé, touché
00:40:24dans les propos de Michel Platini en sortant du tribunal,
00:40:26c'est qu'il dit mon honneur m'est rendu, mais il faut qu'on le rassure.
00:40:28C'est-à-dire que son honneur,
00:40:30pour nous tous, nous on est des
00:40:32amoureux de Michel Platini.
00:40:34Moi c'est mon héros Michel Platini.
00:40:36Pour nous c'est le plus grand. Donc son honneur,
00:40:38ce n'est pas des barbouseries à la FIFA,
00:40:40c'est pas ça l'honneur d'un homme.
00:40:42Pour vous peut-être, mais pour lui,
00:40:44c'était important.
00:40:46Quand je vois la question que vous posez,
00:40:50est-ce que la vengeance peut être un moteur d'action ?
00:40:52Je me souviens de l'avoir
00:40:54beaucoup côtoyé à Canal,
00:40:56juste avant qu'il se lance dans la course à l'UFA.
00:40:58Il travaillait à Canal, avant il était consultant
00:41:00avec nous, et il était habité
00:41:02par cette mission-là. C'est-à-dire que la conquête
00:41:04de la présence de l'UFA, il y avait un projet,
00:41:06il y avait des idées, il y avait une envie, il y avait une force...
00:41:08Il n'y avait pas son moteur.
00:41:10C'était pour quelque chose.
00:41:12Là, si c'est pour
00:41:14faire la peau d'un Fantino...
00:41:16Il ne faut pas que ça soit un moteur.
00:41:18Ce n'est pas un bon moteur.
00:41:20Après, il a peut-être le temps de se régénérer.
00:41:22Mais bon, les années passent.
00:41:24Fin de ce débat sur Michel Platini.
00:41:26Les mini-infos des Guenets, Claire Bricogne,
00:41:28à vous de jouer. On va commencer, une fois n'est pas coutume,
00:41:30par du tennis. Arthur Fils, qualifié
00:41:32pour les quarts de finale du Masters 1000 de Miami,
00:41:34pour la deuxième fois d'affilée.
00:41:36Oui, c'est ça.
00:41:38C'est la perf de la soirée, en effet.
00:41:40Et en 3-7, presque deux heures de jeu.
00:41:423-6, 6-3, 6-4.
00:41:44Il a donc perdu le premier set.
00:41:46Le Français qui n'a pas du tout tremblé
00:41:48sur la fin du match, qui a même osé
00:41:50attaquer Zverev. En tout cas, résistait
00:41:52vraiment à l'Allemand. L'Allemand qui est quand même tête
00:41:54de série numéro 1 du tournoi de base
00:41:56et deuxième joueur mondial, on le rappelle.
00:41:58Fils, 18e joueur mondial,
00:42:00qui a même eu le dos bloqué pendant ce match.
00:42:02Il a été manipulé un petit peu. Il a su se relâcher ensuite.
00:42:04Donc, tout va bien. Et en effet, vous avez raison.
00:42:06C'est son deuxième quart de Masters 1000
00:42:08après Indian Wells. C'est la première fois
00:42:10depuis mon fils en 2016.
00:42:12C'est bien. Deuxième victoire
00:42:14en cinq matchs pour Arthur Fils
00:42:16face à Zverev. En quart de finale, c'est le Czech
00:42:18Jakub Mensik, 54e
00:42:20qui arrive sur sa route. Arthur Fils
00:42:22a gagné. Leur seule rencontre,
00:42:24c'était la saison dernière, vous me le rappeliez.
00:42:26Mon cher Stéphane,
00:42:28c'était dans le Masters Next Gen en décembre
00:42:30dernier. Un succès en 3-7.
00:42:32Arthur Fils, vous avez des mots sur lui.
00:42:34Nous, on a été surpris. Au début de la semaine,
00:42:36il a donné une interview.
00:42:38Je suis 18e et j'ai 17 mecs
00:42:40à taper. Il en a déjà tapé deux
00:42:42sur les 17.
00:42:44C'est gonflé quand même.
00:42:46Surtout quand on est français sur le circuit international
00:42:48de tennis. On fait plutôt au profil bas.
00:42:50Il a annoncé la couleur et il le fait derrière.
00:42:52Ça montre le talent,
00:42:54c'est sûr, mais aussi le caractère du jeune homme.
00:42:56On le verra.
00:42:58Ce sera demain ou après-demain, d'ailleurs,
00:43:00Yacoub Mensik, le tchèque,
00:43:02en quart de finale du tournoi de Miami.
00:43:04La semaine dernière, c'était une ganouelle.
00:43:06Chez les dames, grosse surprise,
00:43:08l'élimination de la tête de série numéro 2.
00:43:10Zviatek par Alexandra Eala,
00:43:12qui vient des Philippines.
00:43:14Wild card, 140e mondiale,
00:43:1619 ans. Regardez sa tête, je pense qu'elle ne revient pas
00:43:18elle-même. Zviatek numéro 2 mondial,
00:43:20on le rappelle, en 2-7-6, 2-7-5.
00:43:22Un début de premier set très long, un partout.
00:43:24Après 16 minutes de jeu, Zviatek a bien mené
00:43:264-2 dans la seconde manche.
00:43:28C'est là qu'il est revenu pour s'imposer.
00:43:30Sacrée performance.
00:43:32Je pense que ça, ce n'est pas le match qu'elle va oublier.
00:43:34Fils contre Mensik, ce sera demain
00:43:36à 18h, heure française.
00:43:38Un faux tennis de table et si ton Jacques Chirac
00:43:40les emmerde, ça vole toujours en escadrille.
00:43:42La suite, ça vous est raconté par Claire.
00:43:44Ça, ce n'était pas prévu, mémé.
00:43:46Pas pour lui non plus.
00:43:48Alexis Lebrun, qui s'est blessé
00:43:50après la finale du championnat de France.
00:43:52La finale du championnat de France, c'était à suivre
00:43:54dimanche sur la chaîne L'Equipe.
00:43:56Le champion de France face à Alexis.
00:43:58Son frère, triple champion en titre.
00:44:00Alexis, qui a révélé
00:44:02aujourd'hui, il est là,
00:44:04s'être blessé à l'issue de la finale.
00:44:06Une vidéo où il félicite
00:44:08son frère, son jeune frère.
00:44:10Après, il explique comment
00:44:12il s'est blessé avec un petit Mea culpa.
00:44:14Je vais vous parler directement
00:44:16parce que suite à ce match,
00:44:18malheureusement, je n'ai pas suggéré mes émotions.
00:44:20Dans un excès d'énervement, je me suis blessé
00:44:22à la main et je regrette énormément.
00:44:24Je vais être obligé
00:44:26d'être éloigné de la table
00:44:28pendant un petit moment.
00:44:30Je vais devoir me concentrer sur la rééducation.
00:44:32Ça prendra un petit peu de temps
00:44:34et je ne serai pas présent sur les compétitions qui arrivent.
00:44:36Le coup de poing qu'il a mis,
00:44:38c'est dans la table ou dans une porte, les gars ?
00:44:40Dans son frère.
00:44:42Je plaisante.
00:44:44Ce n'est pas sur son frère.
00:44:46On aura certainement
00:44:48la réponse.
00:44:50Il dit juste
00:44:52la blessure à la main.
00:44:54Une fracture.
00:44:58Mes amis, si on ne sait pas,
00:45:00on va enquêter.
00:45:02On aura peut-être une réponse.
00:45:04Dans une porte ou sur une table,
00:45:06c'est l'hypothèse du soir.
00:45:08On a toute la semaine pour la confirmer.
00:45:10Ligue des championnats, Lyon est qualifiée pour l'ennemi final.
00:45:12C'est une habitude.
00:45:14C'était face au Bayern de Munich
00:45:16pour ce match retour au Groupama Stadium.
00:45:18Victoire 4-1.
00:45:20C'est un retour à la pause
00:45:22pour l'égalisation.
00:45:24La tête du Mornay.
00:45:26Le deuxième but
00:45:28avec la grosse erreur
00:45:30de la gardienne Green.
00:45:32Diani qui en profite.
00:45:34Du Mornay qui va remarquer
00:45:36encore le troisième pour Lyon.
00:45:38Derrière à la 60e.
00:45:40C'est Diani qui marque celui-là.
00:45:42Ça va beaucoup trop vite pour moi.
00:45:44Le dernier, je vous le redonne.
00:45:4690-4.
00:45:48Egerberg, bien sûr,
00:45:50vous l'avez reconnu.
00:45:52Avec une belle action du Mornay.
00:45:54Coup dur pour Dayot.
00:45:56Les joueurs CBC seront absents
00:45:58plusieurs semaines.
00:46:00Le Bayern Munich a annoncé
00:46:02après sa performance contre la Croatie
00:46:04dimanche avec les Bleus.
00:46:06Des examens ont montré des corps libres
00:46:08dans son genou gauche.
00:46:10Le club annonce plusieurs semaines d'absence
00:46:12et espère qu'il sera bientôt disponible.
00:46:14Autre coup dur pour le Bayern,
00:46:16c'est la rupture du ligament croisé
00:46:18du genou droit d'Alphonso Davies
00:46:20dont la saison est terminée.
00:46:22Qui veut gagner des millions ?
00:46:24Les dotations du Mondial des Clubs
00:46:26révélées par la FIFA.
00:46:28Ça donne le tournis.
00:46:30J'ai quelques chiffres.
00:46:32Environ 125 millions de dollars
00:46:34pour le vainqueur,
00:46:36soit 115 millions d'euros.
00:46:38La dotation globale était déjà connue.
00:46:40925 millions d'euros
00:46:42avec cette répartition.
00:46:44340 millions d'euros au titre de la performance sportive
00:46:46et 485 millions d'euros
00:46:48au titre de la participation.
00:46:50Les clubs européens
00:46:52toucheront entre 11,8
00:46:54et 35,4 millions d'euros
00:46:56chacun. On rappelle que cette compétition
00:46:58se tiendra du 14 juin au
00:47:0013 juillet aux USA.
00:47:0232 équipes vont y participer dont
00:47:04le Paris Saint-Germain.
00:47:06115 millions d'euros pour le vainqueur.
00:47:08Merci.
00:47:10Merci aussi
00:47:12à les saoudiens qui ont mis de l'argent dans Daxone
00:47:14et qui leur ont permis d'acheter les droits.
00:47:16Du cyclisme,
00:47:18le Tour de Catalogne, un sprint épique entre
00:47:20Ayuso et Roglic.
00:47:22Et Roglic qui avait l'air de manquer un peu à Bernard.
00:47:24Il est là.
00:47:26Il est là Roglic.
00:47:28Départagé à la photo finish avec Ayuso.
00:47:30Regardez ce sprint pour la troisième étape.
00:47:32Ça va se finir avec un boyau d'avance seulement.
00:47:34Il y a eu un double souffle des deux côtés.
00:47:36Ayuso qui se réveille et Roglic qui jette le vélo.
00:47:38Et finalement ça se joue à rien du tout.
00:47:40Daxone espagnole au sommet
00:47:42de la traditionnelle Molina.
00:47:44Ayuso qui prend donc la tête du général pour 6 secondes.
00:47:46Et je vous donne quand même deux informations.
00:47:48Déjà c'est la 21ème victoire de la saison
00:47:50de l'équipe de Tadej Pogacar.
00:47:52Ayuso est de la même équipe n'est-ce pas.
00:47:54Visma par exemple n'en est qu'à 9.
00:47:56Et à noter aussi la belle place
00:47:58de Lénie Martinez, 4ème.
00:48:00Il est 6ème au général.
00:48:02Vous lisez bien mes fiches.
00:48:04Le dernier joueur de la saison avec nous ce soir.
00:48:06Je n'ai pas du vainqueur mais je vous laisse le dire.
00:48:08Ça se passait à Seine-Vallée aux Etats-Unis.
00:48:10C'est le Suisse Loïc Meillard.
00:48:12En effet qui s'est largement imposé.
00:48:14On rappelle qu'il avait fait le doublé
00:48:16géant slalom en Norvège
00:48:18il y a moins de deux semaines.
00:48:20Il a devancé Marco Odermatt son compatriote
00:48:22et le Norvégien Henrik Kristoffersen.
00:48:24Le premier Français c'est Léo Angneau
00:48:26qui termine 12ème place au slalom demain.
00:48:30On le laisse finir.
00:48:32Oui c'est magnifique.
00:48:34C'est beau là.
00:48:36C'est peut-être le skieur le plus aguerri.
00:48:38Les autres ne savent pas skier
00:48:40donc ce n'est pas compliqué.
00:48:42L'année dernière, un zapping.
00:48:44Quelques images fortes que vous avez sélectionnées.
00:48:46Une sur tout qui a fait le tour du monde.
00:48:48Vous savez déjà de quoi je parle.
00:48:50C'est un dunk signé
00:48:52Zach Zachary Rizache pour Atlanta.
00:49:02Une dernière info.
00:49:04Une info qui concerne la star
00:49:06Damian Lillard qui sera absent
00:49:08pour une durée indéterminée.
00:49:10Le meneur des Milwaukee Bucks souffre
00:49:12d'une thrombose veineuse au niveau du
00:49:14mollet droit. C'est un caillot de sang
00:49:16qui s'est formé dans une veine.
00:49:18Le club précise que les médicaments anticoagulants
00:49:20ont pour l'instant stabilisé cette thrombose
00:49:22et que les médecins pensent qu'il est très probable
00:49:24que la situation ne se reproduise pas.
00:49:26C'est plutôt une bonne nouvelle.
00:49:28Je rappelle qu'il a 34 ans.
00:49:30Pour terminer.
00:49:32C'est la masse au niveau de l'épaule.
00:49:34Wamba Diama vous voulez dire ?
00:49:36Oui Wambi.
00:49:38C'était pour donner un suivi quand même.
00:49:40Merci professeur Djibouti.
00:49:42Les salaires de Ligue 1.
00:49:44L'équipe a bien entendu ce matin
00:49:46que les salaires de la Ligue 1
00:49:48notamment les salaires sont en baisse
00:49:50par rapport aux dernières saisons.
00:49:52Découvrons la une et lisons du roman à fond
00:49:54qui écrit plusieurs éléments incitent à penser
00:49:56que les émissions des joueurs de notre championnat
00:49:58risquent de cesser d'augmenter voire de baisser à moyen terme.
00:50:00C'est peut-être cette nouvelle tendance
00:50:02qui arrive. Pourquoi ?
00:50:04Avec l'arrivée du nouveau fair-play financier
00:50:06puisque les massalades sont bientôt limitées
00:50:08à 70% des revenus.
00:50:10Autre chose, on a beaucoup parlé
00:50:12les droits télé qui sont en chute libre
00:50:14et puis enfin le prélèvement de CVC
00:50:1613% donc plus 20% cette année
00:50:18parce qu'il faut rattraper le petit crédit
00:50:20accordé par CVC au club de Ligue 1
00:50:22les saisons dernières.
00:50:24Les salaires en baisse cette saison
00:50:26faut-il s'inquiéter pour la compétitivité
00:50:28? Deux chroniques qui n'en sont pas d'accord.
00:50:30Mais il y en a un qui dit oui, il y en a un qui dit non.
00:50:32On y va pour le jingle.
00:50:34Monsieur inquiet, c'est monsieur Stéphane
00:50:36qui a répondu oui. Vous allez
00:50:38croiser le feu et croiser le fer avec
00:50:40Etienne Moati qui nous dit non.
00:50:42Je rappelle quand même
00:50:44la spécialité d'Etienne, les instances
00:50:46tout ça, ces financements, vous n'êtes pas inquiet.
00:50:48Etienne,
00:50:50vous avez la main. Rassurez-nous, vous avez non,
00:50:52vous avez 30 secondes.
00:50:54Non, je ne suis pas vraiment inquiet parce que le football français
00:50:56il les connaît déjà, il les connaît depuis longtemps.
00:50:58En termes de salaire, il y a
00:51:00un club qui est totalement hors catégorie,
00:51:02c'est le Paris Saint-Germain, qui peut acheter
00:51:04et qui pourra acheter à peu près
00:51:06tous les joueurs qu'il veut sur la planète
00:51:08une masse salariale à 650 millions d'euros.
00:51:10Derrière, je veux dire que ce n'est pas un débat
00:51:12particulier aujourd'hui des salaires que vous
00:51:14allez donner à des joueurs pour les autres clubs de Ligue 1,
00:51:16un petit peu pour Marseille.
00:51:18Au-delà, franchement, je ne vois pas tellement la différence
00:51:20entre ce qui se passe aujourd'hui et ce qui se passera demain.
00:51:22Ok.
00:51:24Pourquoi vous répondez oui alors, Stéphane ?
00:51:26Il vous a rassuré peut-être, Etienne ?
00:51:28Bien sûr.
00:51:30Non, il ne m'a pas rassuré parce que, de toute façon,
00:51:32la compétitivité, elle est effectivement dégradée
00:51:34depuis plusieurs années, que la
00:51:36catharisation du foot français le mènera
00:51:38à sa perte, et ça se vérifie année après année,
00:51:40ça se vérifie encore cette année.
00:51:42On a eu des émotions, Ligue des Champions, c'est dit, ça y est, en Coupe d'Europe,
00:51:44c'est parti, puis à l'arrivée, le printemps arrive
00:51:46et puis on est comme d'habitude.
00:51:48Moi, j'aimerais avoir une vision romantique
00:51:50et me dire que ce qui s'est passé à Brest,
00:51:52par exemple, se reproduira à
00:51:54Dvitame et Ternin, mais je crois qu'il y a une règle d'or dans le foot,
00:51:56malheureusement, c'est que les budgets
00:51:58font le classement.
00:52:00Donc là,
00:52:02les budgets des clubs français reculent, reculent, reculent.
00:52:04Ok. C'est à droite que ça bavarde et que ça gruge
00:52:06au niveau du chrono, ce soir.
00:52:08En Coupe d'Europe, il y a le Paris Saint-Germain,
00:52:10on le sait que je vais l'avoir en Ligue des Champions
00:52:12et il y a aussi l'Olympique Lyonnais en Ligue Europe.
00:52:14Merci beaucoup, mon cher
00:52:16Etienne, pour ce complément d'information.
00:52:18Claude, vous êtes inquiet ou pas ?
00:52:20Vous partagez les inquiétudes ?
00:52:22Non, pas du tout.
00:52:24Je ne suis pas inquiet, je suis assez proche
00:52:26d'Etienne et je trouve que
00:52:28Stéphane est un peu sévère
00:52:30en parlant toujours
00:52:32de la catharisation
00:52:34du football français.
00:52:36On a eu cette année des émotions comme on n'en avait pas eu
00:52:38depuis longtemps avec Lille,
00:52:40avec Brest et avec Lyon
00:52:42en UEFA League et que
00:52:44ces clubs qu'on n'attendait pas du tout,
00:52:46bien évidemment sur tout Brest,
00:52:48ont montré que le niveau du football français
00:52:50était plutôt correct,
00:52:52plutôt cohérent.
00:52:54La remontée du Paris Saint-Germain
00:52:56en résultat,
00:52:58parce qu'en performance, en qualité de jeu,
00:53:00c'était beaucoup moins mauvais que tout ce qu'on avait
00:53:02dit pendant tout le temps,
00:53:04selon moi en tout cas, sur tout ce que je voyais.
00:53:06Et je crois que ça va avoir un effet,
00:53:08ça va effectivement
00:53:10niveler le salaire
00:53:12ou les faire baisser un petit peu
00:53:14des joueurs moyens qui, me semble-t-il,
00:53:16au niveau du football français, sont surpayés.
00:53:18On est dans cette situation
00:53:20où il y a trop de joueurs moyens qui ont des salaires
00:53:22qui ne correspondent pas à leur qualité,
00:53:24qui sont surpayés par rapport à leur talent.
00:53:26Donc, votre point
00:53:28va à Etienne Moatti.
00:53:30Moi, je m'intéresse vraiment au championnat,
00:53:32au championnat de France.
00:53:34On a un championnat qui est surdominé, vous l'avez dit d'ailleurs,
00:53:36par le Paris Saint-Germain, on a quelques équipes
00:53:38qui sont derrière et puis
00:53:40on a d'autres équipes qui sont
00:53:42peu ou pro, suivent un peu,
00:53:44on va maintenir. Là, avec la baisse
00:53:46des droits de télé, avec le contrôle plus drastique
00:53:48du nouveau fair-play financier,
00:53:50est-ce qu'on va avoir des clubs qui ne disputent pas
00:53:52la Coupe d'Europe, qui vont
00:53:54vraiment tirer, tirer,
00:53:56tirer la langue ?
00:53:58C'est justement pour ça que je trouve que c'est au contraire une bonne nouvelle.
00:54:00Parce que le football français, depuis des années,
00:54:02vit au-dessus de ses moyens.
00:54:04Et qu'à un moment, il y a une bulle spéculative
00:54:06qui allait nous exploser en plein de figures.
00:54:08Là, il y a un rétropédalage
00:54:10forcé arrière à tout craint,
00:54:12on le voit dans plein de clubs,
00:54:14je pense notamment au Stade de Reims,
00:54:16qui a vendu ce qu'ils ont pu vendre
00:54:18durant le mercato d'hiver.
00:54:20On l'a vu avec Montpellier, etc.
00:54:22Il y a un espèce d'assainissement du football français
00:54:24qui est forcé, parce que sinon, c'est une espèce de
00:54:26fuite en avant avec des salaires. Là, je rejoins tout à fait
00:54:28Claude dans l'analyse, complètement disproportionné
00:54:30eu égard à la valeur
00:54:32des joueurs intrinsèques, des joueurs moyens,
00:54:34et de ce qu'ils rapportent. Parce qu'il y a un investissement,
00:54:36il faut toujours un retour sur l'investissement,
00:54:38et il y avait trop de joueurs surpayés.
00:54:40C'est la même chose, et là où je ne rejoins pas Stéphane...
00:54:42Au final, ça va être quoi, en fait ?
00:54:44Non, mais je pense que les gens
00:54:46n'ont pas bien compris.
00:54:48Je vous avais été très clair.
00:54:50On va avoir quoi ?
00:54:52On va avoir des clubs qui vont toucher peu,
00:54:54qui vont avoir peu de finances, et vous nous dites
00:54:56maintenant, ils ont appris à mieux dépenser.
00:54:58Non, non, je n'ai pas dit ça.
00:55:00Je fais à peu près la synthèse.
00:55:02Ils vont être obligés de contraindre ou forcer,
00:55:04et c'est une question de survie. Parce qu'on n'a pas très bien compris
00:55:06l'état du football français.
00:55:08Là, cette année, c'est passé entre
00:55:10Perthes et Profi,
00:55:12Menior a mis la caisse sous la porte,
00:55:14Tour a mis la caisse sous la porte, Bordeaux
00:55:16et Tour en espèce de survie artificielle,
00:55:18on ne sait pas comment.
00:55:20Saint-Etienne, au 1er juillet, s'il n'était pas vendu
00:55:22le club, le club mettait la caisse sous la porte.
00:55:24Il y a beaucoup de clubs en Ligue 1,
00:55:26mais aussi en Ligue 2. Parce que le football
00:55:28professionnel, ce n'est pas que les clubs de Ligue 1.
00:55:30Donc, être obligé d'assainir...
00:55:32Là, il y a encore eu la dernière
00:55:34année de l'effet...
00:55:36CBC.
00:55:38CBC, c'est ton ancienne vie.
00:55:40CBC, c'est ton ancienne vie.
00:55:42Et après, la deuxième
00:55:44chose, où je suis un peu moins
00:55:46sévère avec le Qatar, c'est que c'est vrai que
00:55:48sur la première partie de l'ère
00:55:50du Qatar, c'était des investissements
00:55:52avec beaucoup d'argent qui sortaient du pays.
00:55:54On allait chercher des joueurs à l'étranger, etc.
00:55:56Là, il y a une tendance, et j'espère qu'elle
00:55:58se confirmera, à l'anglaise, parce que
00:56:00les clubs anglais, il y a beaucoup d'argent qui circule
00:56:02dans la première Ligue. Donc, il y a des sommes
00:56:04monstrueuses, les 60 millions, qu'on ne connaissait
00:56:06pas à l'époque, mais qui permettaient d'irriguer
00:56:08le circuit économique qu'ils faisaient avec la machine.
00:56:10Là, quand tu vois que le Paris-Saint-Germain
00:56:12va chercher un Barcola à Lyon, va chercher
00:56:14un Doué à Rennes, ça a permis
00:56:16d'irriguer le football français.
00:56:18T'as d'autres exemples ?
00:56:20Sur les 20 derniers,
00:56:22t'en as deux achetés en France.
00:56:24Non, non, je ne te parle pas des 20 derniers.
00:56:26Les 20 derniers transferts du PSG, t'en as deux achetés en France.
00:56:28J'écoute ce que tu dis.
00:56:30Avant, il y avait une exception
00:56:32française. On n'achetait pas en France.
00:56:34On n'achetait aucun.
00:56:36Non, non, je parle du Paris-Saint-Germain.
00:56:38Mais sur les dernières années,
00:56:40Iquitique à Rennes, Barcola
00:56:42à Lyon, Doué. Et ça, c'est nouveau.
00:56:44J'espère que les clubs français,
00:56:46parce qu'on a énormément de pépites dans nos clubs,
00:56:48inciteront le Qatar
00:56:50à dépenser leur argent un peu plus
00:56:52en France. Donc, il y aura moins d'argent,
00:56:54mais on va dépenser mieux. C'est génial,
00:56:56le foot est français et sauvé.
00:56:58Si, si, on va maîtriser les trucs.
00:57:00Si je me trompe, Etienne,
00:57:02la cure d'austérité est nécessaire.
00:57:04Elle est obligatoire.
00:57:06Tu parlais de Qatarisation.
00:57:08Moi, je crains une portugalisation de la Ligue 1.
00:57:10Dans le sens où le Portugal, par exemple,
00:57:12c'est un championnat à trois vitesses.
00:57:14Nous, aujourd'hui, c'est un championnat à deux vitesses.
00:57:16Vous pouvez me faire croire qu'il y a une sous-couche.
00:57:18Oui, cette sous-couche peut peut-être
00:57:20rester, mais moi,
00:57:22j'ai peur du décrochage
00:57:24des clubs
00:57:26les plus pauvres.
00:57:28Leur compétitivité
00:57:30va être forcément impactée.
00:57:32Tout le monde va devoir aller faire des économies.
00:57:34Rennes, quand je vois
00:57:36la grille des salaires,
00:57:38ils vont faire des économies, mais ça ne va pas les impacter
00:57:40de manière démesurée.
00:57:42Des clubs qui sont plus pauvres,
00:57:44en revanche, ça va les impacter de manière
00:57:46beaucoup plus importante.
00:57:48Moi, ce que je crains, c'est qu'à terme,
00:57:50on ait un championnat à trois vitesses,
00:57:52le PSG, une fausse classe moyenne,
00:57:54et puis des clubs derrière qui décrochent.
00:57:56Il y a des baisses de recettes
00:57:58à certains niveaux, au niveau des droits
00:58:00domestiques, qui est importante,
00:58:02mais il y a une hausse spectaculaire de recettes
00:58:04sur les droits que touchent les clubs en Coupe d'Europe.
00:58:06Comme aujourd'hui, par exemple.
00:58:08Cette saison,
00:58:10pour les clubs qui ont participé
00:58:12à la Ligue des Champions, les clubs français,
00:58:14c'est des sommes extrêmement importantes.
00:58:1680 millions pour Lille, 50 et quelques millions
00:58:18ou plus de 50 millions pour Brest,
00:58:2080 millions pour Lille.
00:58:22Je parle des autres !
00:58:24Et les autres qui ne sont pas
00:58:26européens ?
00:58:28Le danger, c'est 12 à 18.
00:58:30C'est là où on va se paupériser.
00:58:32Le Paris Saint-Germain,
00:58:34je l'ai dit, n'a strictement aucun problème.
00:58:36Il a un actionnaire, donc QSI,
00:58:38qui peut acheter n'importe quel joueur
00:58:40dans le monde. Les autres clubs derrière,
00:58:42les clubs européens, eux, ils ont des recettes
00:58:44extrêmement importantes qui viennent
00:58:46de ce qu'ils touchent en Coupe d'Europe,
00:58:48et aussi du traitement inégalitaire qui est fait
00:58:50en Ligue 1, c'est-à-dire que les droits
00:58:52et les ventes qu'on fait à l'étranger, ça ne va que
00:58:54à ces clubs-là. Donc ils sont, eux, pour le coup,
00:58:56de plus en plus riches.
00:58:58Et les autres clubs, de toute façon,
00:59:00eux, ils ne sont en compétition avec personne
00:59:02sur les joueurs. Et ce qui va se passer, c'est qu'ils vont
00:59:04donner moins d'argent et moins
00:59:06de salaire, et là je rejoins complètement
00:59:08Claude et Bernard à ces joueurs-là,
00:59:10et ça n'aura aucune importance sur le niveau
00:59:12des joueurs qu'ils auront.
00:59:13Et ils ont le droit d'aller recruter malins.
00:59:15Je veux dire, parce qu'à chaque fois, tu n'es pas obligé
00:59:17d'aller recruter avec ton temps de carnet de chèque.
00:59:19Tu peux réfléchir.
00:59:20Encore sur la formation, c'est là où il y a le danger
00:59:22en ce moment.
00:59:24C'est-à-dire que
00:59:26l'achat par des fonds
00:59:28de pension américains et tout,
00:59:30ça fait qu'il y a
00:59:32beaucoup moins d'argent pendant ces deux
00:59:34dernières années qui a été dépensé dans les clubs
00:59:36formateurs, dans les centres de formation.
00:59:38On a moins
00:59:40valorisé les entraîneurs
00:59:42français dans la formation,
00:59:44et là il y a un danger, alors que la formation
00:59:46française était la meilleure formation
00:59:48au monde. Ce qui est en train
00:59:50un petit peu de se
00:59:52paupériser en ce
00:59:54moment. Mais pour la Ligue 1,
00:59:56moi je pense qu'à la 15e journée de championnat,
00:59:58on est à la 26e ?
00:59:59Oui, à peu près, 26-27.
01:00:01On n'avait pas le sentiment à ce moment-là qu'il y aurait
01:00:0319 points d'écart entre PSG
01:00:05et l'OM à la 26e.
01:00:07Non, mais vraiment à la 26e.
01:00:08C'est contre l'étude de l'équipe aujourd'hui, c'est ça ?
01:00:10C'est que le débat qu'ouvre De Zerbi
01:00:12après PSG-OM, la réponse est
01:00:14apportée ce matin dans l'équipe. C'est injouable pour
01:00:16tout le monde.
01:00:18Donc ça profite.
01:00:20C'est l'attractivité de la Ligue 1.
01:00:22C'est pas la compétitivité.
01:00:24Non, l'attractivité et la compétitivité, parce que ça nuit
01:00:26forcément la compétitivité quand tu as un tel décrochage.
01:00:28C'est vrai.
01:00:30Je ne suis pas d'accord. Cette analyse-là, elle n'est pas
01:00:32juste. Pourquoi ?
01:00:34Si on parle de la
01:00:36richesse globale de la Ligue 1, ça c'est vrai
01:00:38qu'elle s'appauvrit, puisqu'il y a moins de droits à télé,
01:00:40il y a moins de recettes et il y a des clubs qui vont souffrir beaucoup.
01:00:42Si on parle des clubs européens,
01:00:44aujourd'hui, les clubs français
01:00:46qui jouent les Coupes d'Europe, ils sont
01:00:48en meilleur état, entre guillemets, qu'ils ne l'étaient
01:00:50par le passé, puisqu'il y a un partage qui est inégalitaire
01:00:52qui est fait sur les sommes récoltées en Ligue 1
01:00:54et ils ont de plus en plus de recettes dans les
01:00:56compétitions européennes. Vous allez voir
01:00:58que les clubs qui ont disputé et qui vont disputer
01:01:00les Coupes d'Europe, ils vont être en bonne santé.
01:01:02Et quand tu parles de compétitivité européenne,
01:01:04ce qui me fait un peu sourire aussi,
01:01:06c'est qu'on regarde les budgets en France,
01:01:08alors nous, on prend un club comme Nice,
01:01:10on regarde la compétitivité
01:01:12par rapport au PSG, au Marseille, ok, d'accord.
01:01:14Mais sur une Ligue Conférence
01:01:16ou une Ligue Europa,
01:01:18regarde les budgets des équipes qu'ils affrontent.
01:01:20Ce n'est pas une question d'argent,
01:01:22c'est juste une question de compétence.
01:01:24Mais bien sûr, je veux dire, les clubs français
01:01:26au niveau européen, je ne parle pas de Ligue des Champions
01:01:28pour une fois, je parle sur
01:01:30la masse du football
01:01:32européen, je veux dire,
01:01:34même avec des budgets moindres,
01:01:36on a des budgets encore largement
01:01:38supérieurs à beaucoup de clubs.
01:01:40Même sur la Ligue des Champions,
01:01:42sur les 36 équipes qui sont au départ,
01:01:44les clubs français, ils ne sont pas les derniers.
01:01:46L'île était
01:01:48en huitième de finale,
01:01:50l'île avait la plus petite masse salariale
01:01:52nette de tous les clubs.
01:01:54Tu avais 16 clubs, tu étais dernier.
01:01:56C'est ça la réalité.
01:01:58Ce que fait l'île
01:02:00cette année en termes de compétitivité,
01:02:02c'est exceptionnel.
01:02:04Ce qu'a fait Brest, c'est exceptionnel.
01:02:06Mais à l'avenir,
01:02:08l'île est en train de se qualifier
01:02:10tous les ans pour les compétitions européennes
01:02:12en grange de l'argent. Aujourd'hui,
01:02:14Brest, ça ne va pas devenir un club européen
01:02:16avec une pérennité à ce niveau-là,
01:02:18mais ils ont gagné tellement cette saison
01:02:20en Ligue des Champions qu'ils ont aussi de quoi voir venir.
01:02:22Qu'ils peuvent flamber sur les salaires. Non, pas du tout.
01:02:24On a vu...
01:02:26Ils sont bien gérés à Brest.
01:02:28Le retour du bâton, il est très très rapide.
01:02:30Vous disiez ça de Lens il y a deux ans.
01:02:32Ils ont un grand président
01:02:34qui a pris des mesures drastiques
01:02:36et là, ils ont baissé de 30 millions d'euros.
01:02:38Là où tu as baissé, c'est parce que tu es sous les 56.
01:02:4056 à 44.
01:02:42Le morbillant a battu la Loire-Atlantique.
01:02:44Le salaire express
01:02:46avec quelques notes de lecture
01:02:48que vous avez prises sur ce fameux dossier
01:02:50de l'équipe sur les salaires de Ligue 1.
01:02:52Un petit survol.
01:02:54Je vais faire une confidence à nos téléspectateurs.
01:02:56J'ai mis un petit texto à mes chroniqueurs en disant
01:02:58« Tiens, qu'est-ce qu'il y a dans ces dossiers ? »
01:03:00Vous avez envie de parler.
01:03:02Claude et Nabil
01:03:04voulaient nous parler de Chancel et Mbemba.
01:03:06270 000 euros
01:03:08par brut mensuel
01:03:10élofté par son propre club.
01:03:12Ça, vous me dites, il faut qu'on en parle.
01:03:14Chancel et Mbemba.
01:03:16Le gars est payé, mais le gars joue.
01:03:18Je vais laisser Claude en parler
01:03:20parce que c'est lui qui l'a découvert.
01:03:22Je l'ai déniché au MK Étanchéité à Kinshasa
01:03:24dans un petit club de quartier.
01:03:26Et là, il n'y a pas de problème d'étanchéité financière.
01:03:28Bien !
01:03:30Très visible en plus.
01:03:32Je suis particulièrement attaché.
01:03:34Je l'ai vu assez longuement aujourd'hui.
01:03:36Comme il a toujours été,
01:03:38il n'est pas du tout agressif
01:03:40à l'égard de l'Olympique de Marseille.
01:03:42Il dit qu'effectivement, Pablo Longoria
01:03:44l'a appelé au début de l'année,
01:03:46qu'il ne comptait pas sur lui.
01:03:48Ça l'a choqué parce qu'il avait l'impression
01:03:50d'avoir rempli avec pas mal de qualité
01:03:52ces deux dernières saisons.
01:03:54C'était un joueur important.
01:03:56Mais il est payé.
01:03:58Est-ce qu'il lui a dit pourquoi ?
01:04:00Parce que nous, on ne comprend pas très bien pourquoi.
01:04:02Il lui a dit, je vais te le dire après ce que moi,
01:04:04Pablo Longoria m'a dit dans la journée.
01:04:06Ils lui ont dit dès le départ
01:04:08qu'il ne comptait plus sur lui.
01:04:10Pourquoi ?
01:04:12Parce qu'ils considéraient qu'ils arrivaient dans une autre ère
01:04:14que des joueurs quasiment en fin de carrière.
01:04:16Il fallait régénérer un petit peu
01:04:18les joueurs et la défense centrale
01:04:20de l'Olympique de Marseille.
01:04:22C'était un nouveau projet.
01:04:24C'est le vrai Russique.
01:04:26Je reviens sur l'ancien débat.
01:04:28Faut-il s'inquiéter pour la compétitivité
01:04:30de ce championnat ?
01:04:32Il dit non, mais ne vous inquiétez pas,
01:04:34les ressources baissent, mais ils vont mieux gérer.
01:04:36Donc là, on a un joueur qui est payé 207 000 euros par mois
01:04:38et qui ne joue pas.
01:04:40Non, non, il ne joue pas du tout.
01:04:42Il commence ses entraînements
01:04:44et après...
01:04:46Il y en a dans tous les clubs.
01:04:48Pour la petite histoire,
01:04:50la seule chose
01:04:52où il a trouvé que c'était un petit peu dur,
01:04:54c'est qu'il n'a même plus voir les matchs
01:04:56parce qu'il n'a plus sa place au parking.
01:04:58Il a été retiré.
01:05:00Ça s'appelle la classe.
01:05:02Il faut qu'il soit comme...
01:05:04J'ai dit à Pablo Longoria
01:05:06ce qu'il te reproche
01:05:08parce qu'il est un peu meurtri parfois.
01:05:10Il va récupérer sa place ou pas ?
01:05:12Non, c'est fini.
01:05:14Pablo, la place pour Chancel.
01:05:16Ce qui est étonnant...
01:05:18La petite histoire, la grande histoire.
01:05:20Ce qui est étonnant dans cette histoire,
01:05:22parce que ça arrive pour d'autres joueurs,
01:05:24c'est un bras de fer
01:05:26avec un non-sens sportif.
01:05:28Il y a quand même des besoins.
01:05:30Cette saison Olympique de Marseille,
01:05:32en charnière centrale,
01:05:34elle a fait redescendre Condogbia.
01:05:36Ils ont mis Murillo à 3.
01:05:38S'il avait été mauvais,
01:05:40OK.
01:05:42Mais là,
01:05:44tu lui demandes de partir
01:05:46parce que tu vas remettre de l'huile dans le rouage.
01:05:48Mais s'il est toujours là
01:05:50et que tu as des besoins qui sont identifiés,
01:05:52explique-moi pourquoi tu continues à le payer.
01:05:54Et je rappelle que je viens de voir...
01:05:56C'est bon, parce qu'il a plus de place au parking.
01:05:58Il a bien joué avec un...
01:06:00Il est en jambes, je l'ai vu contre la Mauritanie.
01:06:02Il a fait les deux matchs.
01:06:04Il a joué, il a été bon.
01:06:06Le gars est frais.
01:06:08Bernard, il y a l'histoire d'un salaire.
01:06:10Un salaire du René Seco-Fofana.
01:06:12Alors, c'est vrai,
01:06:14c'est 700 ? Non.
01:06:16500 ? Non.
01:06:18400 ? Oui, mais...
01:06:20400 000 euros brut mensuel.
01:06:22Ce n'est pas très français,
01:06:24ce n'est pas très juste en français intérieur.
01:06:26Je fais un gros distinguant
01:06:28entre le salaire et le revenu.
01:06:30Le salaire, c'est ce qu'il touche.
01:06:32Nous, on a pris le parti
01:06:34de publier les salaires brut mensuels.
01:06:36Et après, les revenus,
01:06:38c'est ce qu'il perçoit à la fin du mois.
01:06:40Et en fait, l'argent qui rentre dans ça,
01:06:42c'est 700 000.
01:06:44Après, il y a des primes...
01:06:46Avec un salaire de 400 000, il touche 700 000 ?
01:06:48Oui, parce qu'il y a des primes,
01:06:50parce qu'il touche un salaire fixe
01:06:52avec une fiche de paye à 400.
01:06:54Et après, il y a des primes qui tombent.
01:06:56Donc, ça fait 700 000.
01:06:58Les salaires publiés dans l'équipe
01:07:00de Claude Semota, c'est sans les primes.
01:07:02C'est hors primes.
01:07:04Non, mais tu dis, il a un salaire brut
01:07:06de 400 000 et à l'arrivée,
01:07:08il touche 700 000 brut.
01:07:10Pourquoi ? Parce que l'Arabie Saoudite a payé ?
01:07:12Non, ça, c'est encore autre chose.
01:07:14Parce qu'il a des primes.
01:07:16Oui, ou quand il y a le paiement...
01:07:18Quand tu mets une chaussette rouge, une chaussette noire,
01:07:20à Rennes, il a droit à 400 000 de primes.
01:07:22Les droits télé.
01:07:24Il vient au stade le matin, il dit bonjour.
01:07:26Ce delta me paraît énorme.
01:07:28Bernard, Bernard, moi, je pensais...
01:07:30C'est pas ça, le fond du problème.
01:07:32Moi, je pensais que c'était sur les 20 millions de transferts
01:07:34du Stade Rennais qu'a acheté Seco,
01:07:36qu'ils affilaient à l'Inser, le club de Seco.
01:07:38Et finalement, sur ces 20 millions d'enveloppes...
01:07:40Une rétrocession.
01:07:42Oui, c'est ce qui est expliqué dans le journal.
01:07:44Si vous voulez comprendre si les clubs français sont mieux gérés
01:07:46aujourd'hui qu'hier, regardez Rennes.
01:07:48Alors là, vous comprenez que ça s'améliore.
01:07:50D'année en année, ça s'améliore.
01:07:52C'est pas le montage qui me dérange.
01:07:54C'est la somme.
01:07:56Tu pars sur le principe de 400 000 euros brut mensuel
01:07:58quand tu vois l'effondrement des droits télé.
01:08:00T'as aucune visibilité sur l'avenir.
01:08:02Et tu prends un joueur dont tu n'as aucune visibilité
01:08:04sur son état de forme physique,
01:08:06sa rentabilité, excusez-moi,
01:08:08c'est un mot un peu dur.
01:08:10Un actionnaire solide, c'est tout à Rennes.
01:08:12Tu vas faire un investissement sur un joueur comme ça
01:08:14à ces tarifs-là sur 4 ans.
01:08:16Pour la mortière.
01:08:18T'as un gardien qui joue pas à Rennes
01:08:20qui gagne 300 000.
01:08:22Le deuxième gardien, il a 300 000 euros.
01:08:24Mais il en fait un contrat au 30 juin.
01:08:26Là, tu fais un investissement mercato-divers sur 4 ans.
01:08:28Il y a quelque chose qui me jette beaucoup plus.
01:08:30C'est un titre,
01:08:32un intertitre de l'équipe d'aujourd'hui
01:08:34où,
01:08:36je pense que les gens doivent un petit peu
01:08:38perdre la tête en lisant ça,
01:08:40parce qu'ils vont se demander
01:08:42pourquoi Gvarachkredia a un salaire aussi bas.
01:08:44À 900 000 euros par mois.
01:08:46Mais comment on peut titrer ça ?
01:08:48On peut titrer ça parce qu'on regarde
01:08:50combien gagne Ousmane Mbembele.
01:08:52Mais l'explication,
01:08:54fais pas le grand naïf,
01:08:56t'es quand même dans le football professionnel depuis assez longtemps.
01:08:58Ce que ça voulait dire dans l'article,
01:09:00c'est qu'il y a des joueurs,
01:09:02il n'est pas parmi les,
01:09:04je crois qu'il est simplement sixième salaire du club,
01:09:06et comme c'est une vedette incroyable
01:09:08et un joueur à un niveau incroyable
01:09:10qui est très jeune, on a voulu expliquer
01:09:12pourquoi et comment il n'est pas
01:09:14l'un des deux ou trois meilleurs salaires.
01:09:16Ok, mes amis,
01:09:18quel est le meilleur joueur de Ligue 1 ?
01:09:20Alors, rapport, qualité-prix.
01:09:22Les nommés sont
01:09:24Jonathan David, Evan Guessin,
01:09:26J'ai du Emmanuel Hémégal,
01:09:28Strasbourg-Rouen, Ludovic Ajorc,
01:09:30le petit LePol d'Angers,
01:09:32et voilà.
01:09:34Le petit LePol, c'est 20 000 euros,
01:09:36donc brut mensuel.
01:09:38C'est la bonne touche, c'est le meilleur joueur de Ligue 1.
01:09:40Rapport qualité-prix pour Bernard,
01:09:42Claude et Nabil. C'est bien ça ?
01:09:44Tu sais ce que tu fais ?
01:09:46Tu prends le nombre de buts et le nombre de passes décisibles,
01:09:48tu divises par son salaire.
01:09:50Il a mis neuf buts, je crois.
01:09:52C'est le plus gros coupé en championnat.
01:09:54C'est surtout un petit miracle, parce que tu parlais de recruter
01:09:56Malin, recruter Radin, ils ont été le chercheur national
01:09:58et surtout il y avait des joueurs devant lui,
01:10:00ou nous, qui ne jouent pas, qui touchent.
01:10:02On en parlera du nous, mais un peu plus tard.
01:10:04Il y a Nian, qui est là,
01:10:06il y a Bombadieng, qui est là,
01:10:08et je crois qu'il y a Diony.
01:10:10Ça fait quand même quatre joueurs qui sont des neufs de métier.
01:10:12Et lui, en plus, je trouve qu'il a une forme
01:10:14d'anachronisme, parce qu'en fait,
01:10:16quand je l'ai vu jouer la première fois,
01:10:18je ne l'imaginais même pas comme un numéro neuf,
01:10:20plutôt comme un joueur coté ou derrière un attaquant.
01:10:22C'est un joueur déliré.
01:10:2420 000 euros par mois,
01:10:26le meilleur joueur de Ligue 1, rapport qualité-prix.
01:10:28Jonathan David, pour Stéphane Guy,
01:10:30187 500.
01:10:32C'est là qu'on voit qu'on n'a pas les mêmes moyens.
01:10:34Moi, j'ai mon Le Pol à 20 000.
01:10:36Et vous, Jonathan David à 187 000.
01:10:38On parle d'un joueur...
01:10:40Le Pol, c'est la révélation de l'année.
01:10:42Jonathan David, c'est un joueur confirmé
01:10:44qui performe depuis déjà
01:10:46trois, quatre saisons au moins à Ligue,
01:10:48qui performe en Ligue des champions.
01:10:50C'est extraordinaire. Moi, je suis épaté
01:10:52de toute façon.
01:10:54Oui, parce que pour moi, le seul ratio
01:10:56qui compte au foot, c'est euros dépensés, performances.
01:10:58Si on arrivait à établir ce classement-là,
01:11:00on serait très surpris.
01:11:02C'est pour ça que j'ai toujours...
01:11:04Je ne suis pas complètement d'accord avec toi.
01:11:06Ce qui concerne Jonathan David,
01:11:08c'est qu'il arrive en fin de contrat.
01:11:10Donc, ils vont toucher zéro sur le transfert.
01:11:12On parle du salaire.
01:11:14Lille était beaucoup plus malin
01:11:16avec d'autres joueurs qu'avec Jonathan David.
01:11:18Mais économiquement, il y a eu un amortissement.
01:11:20Peut-être qu'il va prolonger.
01:11:22Je ne sais pas.
01:11:24Je ne crois pas. Ça me paraît compliqué quand même.
01:11:26C'est dit par amour du loss.
01:11:28Évan Guessand, 160K.
01:11:30Parce que j'adore le joueur.
01:11:32Je trouve que c'est un joueur spectaculaire.
01:11:34Formidable.
01:11:36Et qu'à ce tarif-là,
01:11:38lui, pour le coup, alors que Jonathan David
01:11:40n'a jamais eu une offre qui l'a fait partir du loss,
01:11:42lui, j'ai bien peur, malheureusement,
01:11:44qu'il ait des offres très, très vite
01:11:46qui le fassent partir de là où il est.
01:11:48Les pires joueurs, rapport qualité-prix
01:11:50pour Nabil, c'est Savanier, 210K.
01:11:52Pour Bernard, il reste à ranger.
01:11:54C'est Uno, 110K.
01:11:56Kimpembe pour Etienne et Claude.
01:11:58110, 110.
01:12:02Kimpembe, 640K pour Etienne et Claude.
01:12:04Et Mandanda pour Stéphane,
01:12:06300K par mois.
01:12:08Dans quelques minutes, c'est l'heure du jeu.
01:12:10Le quiz de l'équipe du soir. A tout de suite.
01:12:22Dernière ligne droite.
01:12:24Claire, vous êtes une nouvelle fois,
01:12:26une dernière fois réquisitionnée.
01:12:28Pour nous faire découvrir la une de l'équipe,
01:12:30j'espérais Poggi, je suis déçu.
01:12:32Il est quand même là.
01:12:34Il est tout en haut.
01:12:36Vous le voyez,
01:12:38ce sera les vérités du professeur Vasseur.
01:12:40Le patron de Ferrari,
01:12:42Frédéric Vasseur, qui s'explique
01:12:44sur l'actualité de l'écurie italienne,
01:12:46précise le journal. Je vous donne juste
01:12:48une petite citation.
01:12:50C'est rude et c'est faux.
01:12:52C'est à lire dans les lignes du journal.
01:12:54Vous voyez évidemment,
01:12:56vous l'avez vu en tout cas, Pogacar en haut,
01:12:58avec fils.
01:13:00Le quiz à présent,
01:13:02inspiré sur le Hall of Fame à la française.
01:13:04Le thème est suivant.
01:13:06J'ai écrit l'histoire des bleus,
01:13:08mais j'ai moins de 100 sélections.
01:13:10Moins de 100 sélections,
01:13:12mais j'ai écrit l'histoire des bleus.
01:13:14Les jokers sont à Claude Leroy.
01:13:16Un joker pour combattre,
01:13:18un joker pour éliminer
01:13:20l'un des chroniqueurs qui était un peu en avance.
01:13:22C'est ta critique.
01:13:24Je compte 21 sélections
01:13:26en équipe de France. Mais de qui s'agit-il ?
01:13:28Fontaine.
01:13:30Je ne boirai pas de ton eau.
01:13:32J'ai été classé 3e du Ballon d'or France Football.
01:13:34Deuxième indice. Ma carrière,
01:13:36elle est un chiffre. Un chiffre qui porte généralement
01:13:38malheur. C'est le 13. 13 buts.
01:13:40C'est juste ça.
01:13:42Juste Fontaine. 4 points
01:13:44pour Stéphane.
01:13:46Sur la liste des bleus les plus sélectionnés,
01:13:48je suis le numéro 27.
01:13:50Je suis 27e.
01:13:52Sur la liste des bleus les plus sélectionnés,
01:13:54j'arrive au 27e.
01:13:56Lizarazu.
01:13:58Ce n'est pas lui.
01:14:00Je me situe entre Maxime Bossis et
01:14:02David Trezeguet.
01:14:04On découvre les autres
01:14:06indices. Je compte 72
01:14:08sélections au total.
01:14:10Je suis un peu le juste Fontaine
01:14:12de l'Euro. En 1984, il avait planté
01:14:149 buts. Michel Platini.
01:14:16Et encore des points qui s'accumulent pour le général
01:14:18qui passe véritablement à l'offensive.
01:14:20Claude.
01:14:22Tu l'élimines.
01:14:24Tu le vires.
01:14:26Etienne.
01:14:28Le général passe en mode RTT.
01:14:30Je n'y avais même pas pensé.
01:14:32En fait, tu es le Vincent Labrune
01:14:34d'Etienne Platini.
01:14:36J'ai été recordman
01:14:38du nombre de sélections.
01:14:40C'est dommage. Il l'a été
01:14:42mais ce n'est pas Marius.
01:14:44J'en compte
01:14:4682 au total.
01:14:4882 sélections.
01:14:50Bossis, ce n'est pas Marius
01:14:52Trezeguet, ce n'est pas Bossis.
01:14:54Amoros.
01:14:56J'ai été champion d'Europe.
01:14:58Baptiste Ton a simulé une blessure en finale
01:15:00pour que je participe à la fête. Cette fameuse finale
01:15:021984. C'est Manuel Amoros.
01:15:04Ça va, j'ai sauvé l'honneur.
01:15:06Bravo Nabil.
01:15:08Le général est injouable.
01:15:10Le général redéboule dans la partie.
01:15:12Et je peux faire encore un truc, non ?
01:15:14Si, mais vous pouvez vous sauver
01:15:16en cas de mauvaise réponse. C'est un autre joker.
01:15:18Vous ne pouvez pas encore éliminer Stéphane Boué.
01:15:20Même si la tentation est grande.
01:15:22Je ne veux pas m'acharner.
01:15:24Ma carrière en bleu se résume
01:15:26à une nuit
01:15:28tragique.
01:15:30Une nuit tragique ?
01:15:32Didier Six.
01:15:34C'est pas Didier Six.
01:15:36En 2008, Michel Platini avait retrouvé
01:15:38mon maillot ensanglanté par hasard.
01:15:40Baptiste Ton.
01:15:42Etienne Moetti.
01:15:44Je compte 56 élections.
01:15:46Ma carrière en bleu se résume à une nuit tragique.
01:15:48Tu résumes la carrière de Patrick Baptiste Ton ?
01:15:50Asselineau.
01:15:52Quand vous parlez d'18 chicots,
01:15:54vous sortez sur une cigna.
01:15:56L'équipe de France a quand même l'image qu'on retient de lui.
01:15:58Ce n'est pas le résumé de sa carrière
01:16:00en équipe de France.
01:16:02Silence Bernard.
01:16:04Je serai bon à l'écrit. Je fais de la presse écrite.
01:16:06Silence Bernard.
01:16:08Je compte 71 sélections.
01:16:14Deuxième indice.
01:16:16J'ai coûté un titre au bleu.
01:16:18Bossis.
01:16:20Mais j'ai offert un titre au bleu.
01:16:22Mais j'ai offert un titre au bleu.
01:16:24J'en ai coûté un, mais j'en ai offert un.
01:16:26Très aigui.
01:16:28J'ai choisi la France alors que j'aurais pu jouer pour un autre pays.
01:16:30C'était l'Argentine.
01:16:32Des nouveaux points inscrits par le général.
01:16:34Il est à 15 ce soir.
01:16:36Il n'y a même pas de discussion.
01:16:38Attention, un indice.
01:16:40Peut-être que vous allez le trouver si vous avez beaucoup de culture.
01:16:42J'ai joué pour le SCO d'Angers.
01:16:44Coppa.
01:16:46Je suis le troisième ballon d'or français du bol.
01:16:48Je suis aussi le légende du Real Madrid.
01:16:50Je compte 45 sélections.
01:16:52Raymond Coppa.
01:16:54J'ai le même nombre de points que Gusto Fontaine en 1958.
01:16:56Gusto.
01:16:58Je compte 65 sélections.
01:17:00Ce nom a déjà été donné.
01:17:02Bocis.
01:17:04Vous êtes éliminé.
01:17:10J'ai marqué dans un match de légende.
01:17:12Six.
01:17:14Non plus.
01:17:16J'ai marqué dans un match de légende.
01:17:18Un match perdu, mais inoubliable.
01:17:20Jerez.
01:17:22Non.
01:17:24Dernièrement, la Guadeloupe.
01:17:26Aurey.
01:17:28Un point pour Bernard.
01:17:30C'est inoubliable.
01:17:32Deux points, ce n'est pas un point.
01:17:34Tu n'as pas prononcé la Guadeloupe.
01:17:36MT65.
01:17:38Deux points pour Bernard.
01:17:40La dernière.
01:17:42J'ai qualifié les Bleus dans un match mythique.
01:17:44Thierry Henry.
01:17:46Thierry Henry, Laurent Blanc.
01:17:48Au revoir les gars.
01:17:50Le gardien que je trompe, c'est l'homme Carlos.
01:17:52Pas le chanteur.
01:17:54Fernandez.
01:17:56C'était l'heure d'une chance de tir au but.
01:17:58La France se qualifiera pour le dernier carré du mondial.
01:18:00Louise Fernandez, 60 sélections.
01:18:02Bravo à Louise, bravo à Thierry.
01:18:04Et surtout bravo à Nabil qui a le sifflet.
01:18:06Arrêtez de souffler.
01:18:08On a le droit de collaborer quand on apprécie les gens.
01:18:10Collaborer, ce n'est pas si bon qu'il convient.
01:18:16Collaborer.
01:18:18Le joli mot.
01:18:22Félicitations à Stéphane.
01:18:24Bravo Stéphane.
01:18:28Bravo Stéphane.
01:18:30Bravo Stéphane.
01:18:32Bravo Stéphane.
01:18:34Bravo Stéphane.
01:18:36Bravo Stéphane.
01:18:38Bravo Stéphane.
01:18:40Bravo Stéphane.
01:18:42Bravo Stéphane.
01:18:44Bravo Stéphane.
01:18:46Bravo Stéphane.
01:18:48Merci.