Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 23/03/2025.
Catégorie
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SportTranscription
00:00...
00:14Générique
00:16Cris de joie
00:18...
00:43La folie totale ! L'équipe de France est qualifiée pour le Final Four de la Ligue des Nations
00:47avec ce tir au mur ici par Opa Meccano au terme d'une soirée complètement folle.
00:52Au Stade de France, on se serait cru revenir à cette époque face à l'Ukraine.
00:57Il fallait une étincelle, il fallait une magie, une folie.
01:00Et bien c'est exactement ce qu'on a vécu ce soir.
01:01Remboursement de situation après le 2-0 de l'année.
01:04C'est complètement fou, c'est beau.
01:05Et on va débriefer évidemment cette qualification de l'équipe de France.
01:08La soirée d'ailleurs était complètement folle sur tous les matchs ce soir de la Ligue des Nations.
01:12Ce sera France-Espagne dans ce Final Four exceptionnel.
01:17C'est beau de voir l'équipe de France comme ça et de gagner un match comme ça.
01:20Le casting ce soir, le président Joe Mikou avec Ludo Bragnac,
01:24Dave Apadou, Stéphane Guy, Nabil Zedid et Camille McAdoo pour toutes les images.
01:28Franchement, on ressort d'une soirée comme ça, le foot c'est quand même magique.
01:32On est au fond du trou, on déteste cette équipe.
01:35Il n'y a plus rien, on n'aime pas les bleus, on n'aime pas le foot.
01:37Et on ressort, la soirée elle est géniale.
01:39C'est extraordinaire quand même.
01:41J'avais entendu que ça ne les intéressait pas cette compétition.
01:44Mais non, c'est extraordinaire.
01:45Apparemment, c'est l'État qui les a fait content à la fin.
01:48Franchement, vous ressortez comment Dave, le professeur ?
01:51Déjà, toute la soirée était folle, il faut bien le dire.
01:54C'est-à-dire que sur tous les terrains, sur les quarts de finale,
01:57c'était la première fois qu'il y avait des quarts de finale.
01:59Encore plus avec cette version aller-retour.
02:02Donc ça, ça a été une immense réussite.
02:04Et puis oui, l'équipe de France qui nous fait un renversement de situation.
02:08C'est-à-dire qu'en plus, le truc c'est qu'à partir du moment où il va être le premier,
02:11tu sais qu'en fait derrière, et même, tu te dis même que dans le temps réglementaire,
02:14ils vont réussir à le faire.
02:15C'est dantesque.
02:16Et même la série de tir au but, elle a été folle parce que t'en as deux d'avance.
02:20Et puis tu annules ton avance avec deux échecs.
02:23Et puis on a peur.
02:24Et de nouveau, tu reprends le truc.
02:26C'est une super soirée parce que t'as rendez-vous maintenant avec le Final Four.
02:29Et là, t'as un grand rendez-vous avec l'Espagne.
02:33Et t'as la diète déjà.
02:34Ça change tout ce match, Ludo.
02:36Pour l'histoire qu'on a, la relation qu'on a avec l'équipe de France.
02:39Ça change tout parce qu'on attendait une réaction déjà par rapport au match allé.
02:44C'est quasi l'inverse copie du match allé.
02:46C'est-à-dire qu'on a été passifs, on a été suffisants.
02:49Là, on a été actifs.
02:51On a été dans notre match.
02:52On a fait le match qu'il fallait.
02:53Avec des choix de joueurs pour ça aussi.
02:55Et on a fait le choix.
02:57On apprécie parce qu'on se dit peut-être que le sélectionneur a pris un risque.
03:02Est-ce que ce risque-là, dans sa tête, peut perdurer ?
03:06Parce que cette équipe-là, avec la puissance offensive qu'on a,
03:09ne peut pas se permettre de jouer avec trois milieux de terrain défensif.
03:12Et là, au lycée, ce soir, qui avait mis du temps et du temps...
03:16Et on va y venir, Ludo.
03:18Ce soir, il a fait la musique.
03:19Franchement, Stéphane, ces images-là, l'ambiance qu'on entend au Stade de France.
03:23On est revenu à France-Ukraine, ce fameux barrage.
03:27Ce soir, il n'y a pas le même enjeu, mais il y a la même atmosphère.
03:30On a tellement peu de foot plaisir, notre équipe de France.
03:33Même quand elle gagne.
03:34On a des soirées qui sont, des fois, tristes honnêtes, malgré la victoire.
03:38Là, il y a non seulement eu la victoire, mais il y a eu le plaisir aussi.
03:40Il y a eu l'enjeu, il y a eu le suspense.
03:42Il y a eu un jeu qui nous a, par moments, vraiment enchanté.
03:46Tiens, profitons de cette ambiance au Stade de France quelques instants.
03:59Nabil, vous retenez quoi de cette soirée ?
04:02C'est marrant.
04:07Il faut rendre hommage à Nabil.
04:09Jeudi soir, il avait dit, l'équipe de France, je le sais, va le faire.
04:12Avec jour, mardi, j'avais mis même ma veste.
04:15C'était jeudi.
04:17Je suis un peu perdu.
04:18Il avait même dit mardi.
04:20Si ça avait été mardi, le match n'aurait pas eu lieu.
04:23Je regarde des matchs sur plusieurs continents, notamment grâce à l'équipe live.
04:26Je crois que ça devait être Botswana-Algérie, à 14h.
04:28Je suis un peu resté à 14h aussi.
04:30Je suis content de la suite.
04:32En plus, la fiche à venir, c'est France-Espagne.
04:34Une belle double confrontation.
04:36Bravo aux Croates aussi, à chaque fois qu'ils nous offrent des gros matchs de foot
04:40face à l'équipe de France.
04:42Ce que je retiens, c'est ce qu'on va dire dans l'émission, dans les minutes à venir.
04:46Je retiens déjà ce qui va se passer.
04:48Vous êtes très fort.
04:50Par exemple, que va dire Jo ?
04:52Vous savez ce qu'il va dire ou pas ?
04:54Ça, c'est Giovanni qui nous appelle.
04:56Giovanni, un homme heureux.
04:58Une belle soirée, Giovanni.
05:00Jusqu'à quel point ?
05:02Est-ce qu'il y a eu un peu de France-Ukraine dans l'atmosphère au Stade de France ce soir ?
05:04Il n'était pas né.
05:06Bonsoir à tous.
05:08Il ne faut pas forcer pour France-Ukraine.
05:12En revanche, j'ai pris beaucoup de plaisir à voir évoluer cette équipe.
05:17C'est Stéphane qui le soulignait.
05:19Ce n'est pas toujours le cas.
05:21Le match nous a emballés.
05:23J'ai beaucoup aimé le rapport.
05:25Pendant la prolongation, c'est un peu baissé.
05:28Le Stade de France, on dit souvent que c'est un stade froid.
05:30Il y a des grosses ambiances les soirs de rugby.
05:32Mais ce soir, je trouve que pendant 90 minutes,
05:34et pendant le temps additionnel de la seconde période,
05:36il y avait un vrai lien entre cette équipe et le public.
05:39Ça, c'était génial.
05:41Et puis après, cette séance de tir au but totalement dingue.
05:44J'ai vécu il y a quelques jours celle à Honnefield du Paris Saint-Germain
05:47en tant que celle de l'équipe de France.
05:49Avec un Mike Maignan, honnêtement, qui a été impressionnant.
05:52On est forcément heureux de voir la réaction de cette équipe de France.
05:56On a pris du plaisir.
05:58Heureux de voir les Bleus triompher.
06:00Parce que ce soir, ils ont fait beaucoup de choses positives.
06:03Heureux aussi de voir Michael Olysée comme ça.
06:05Joueur exceptionnel vu du stade.
06:07Il a vraiment lancé son aventure en équipe de France.
06:10Parce que les premiers rassemblements avaient été un petit peu décevants.
06:13Il est aussi exceptionnel.
06:15On va en parler d'Olysée.
06:17C'était le premier gros match d'Olysée avec l'équipe de France.
06:20Est-ce qu'on voit l'arrêt de Maignan
06:22et ensuite le tir au but réussi de Pamecano encore une fois ?
06:25Joe, vous en avez vécu des belles soirées sur le terrain.
06:29Vous en attendiez.
06:31Là, on est à quel niveau de réconciliation, d'émotion et de plaisir ?
06:36Je ne sais pas à quel niveau je vais le situer.
06:38Mais en tout cas, ce qui fait plaisir, c'est qu'on a vu du football ce soir.
06:41Une équipe jouée.
06:42Et on voit que quand on met des joueurs qui sont créatifs,
06:45on peut avoir beaucoup plus d'occasions déjà
06:47que par exemple au match aller.
06:49Et en plus, c'est des joueurs qui travaillent pour l'équipe.
06:51Donc ça ne perturbe pas l'équilibre de l'équipe.
06:54Et moi, ce que j'attends depuis très longtemps de la part du sélectionneur,
07:00c'est qu'on puisse avoir ce genre d'émotion et ce genre de match.
07:04Parce qu'il n'y a pas que la victoire ce soir.
07:06Il y a aussi la manière de jouer, le contenu.
07:08Et je pense qu'on peut le faire sans déséquilibrer cette équipe.
07:12Est-ce qu'on peut le faire, Joe ?
07:14Quand on va chercher un résultat à l'extérieur ?
07:16Parce que là, c'est une équipe qui nous attendait
07:18puisqu'elle avait gagné 2-0.
07:20Donc est-ce qu'on peut le faire à 0-0
07:22avec une attaque qui cherche à nous marquer à but ?
07:26J'espère qu'on arrivera à pouvoir jouer de la même manière
07:28à la maison qu'à l'extérieur.
07:30Moi, je trouve que c'est assez français ça.
07:32J'ai eu la chance de vivre dans d'autres pays
07:34et de jouer dans d'autres pays
07:36et que tu jouais de la même manière à l'extérieur qu'à la maison.
07:38Après, je pense que tu peux aussi forcer le cadenas à l'aller
07:40si tu joues avec cette manière-là.
07:42Mais c'est ce que j'espère voir régulièrement avec cette équipe
07:46et ce plaisir qu'on peut prendre
07:48à voir les joueurs jouer ensemble.
07:51Et puis, quand tu mets un lien
07:53entre le milieu défensif et l'attaque,
07:55tu commences à avoir quelques connexions
07:57entre tous les joueurs.
07:59Tu ne joues pas seulement des coups.
08:01On a perdu Griezmann.
08:03On l'a retrouvé au lycée.
08:05On disait qu'avec au lycée, ça pourrait être une solution.
08:07Est-ce que ça peut être un déclencheur, Dave,
08:09la soirée qu'on a vécue
08:11par rapport à toutes les attentes dont parlait Jo ?
08:13J'espère qu'en fait,
08:15ce n'est pas uniquement le côté situation
08:17très compromis du match à l'aider
08:19qui a uniquement conduit à ça.
08:21J'espère que derrière,
08:23quand on redémarrera 0-0,
08:25on ne va pas retrouver des réflexes
08:27uniquement sécuritaires.
08:29On a toujours l'impression que c'est un peu fromage au dessert.
08:31On a l'impression que c'est soit absolument
08:33préserver l'équilibre, soit la créativité.
08:35Alors que Jo s'est bien démontré
08:37et on le voit d'ailleurs sur d'autres terrains.
08:39C'est l'équipe d'Espagne qu'on va retrouver.
08:41Ce n'est pas une équipe timide avec le ballon.
08:43On est bien placés pour le savoir.
08:45Et pourtant, ils ne perdent pas un match
08:47et surtout qu'on a des joueurs pour le faire.
08:49Si t'es une équipe, je ne sais rien,
08:51la Grèce de 2004, tu fais comme tu peux.
08:53Mais là, quand tu as ces joueurs-là,
08:55franchement, c'est dommage.
08:57Et une remarque d'ailleurs, pendant des années,
08:59on a été maudit au tir au but.
09:01Toutes sélections confondues,
09:03parce que même les filles échouaient,
09:05les équipes de jeunes pareil, les clubs pareil.
09:07Et là, ça fait 2-3 qu'on prend en très peu de temps.
09:09Portugal à l'Euro.
09:11PSG Liverpool.
09:13Et là, celle-là, ça fait du bien.
09:15A quel sujet, Giovanni ?
09:19Oui, par rapport au souhait qu'on a émis,
09:21je souscris totalement à ce que vient de dire Johan.
09:23Moi aussi, je ne sais pas ce qu'en ont pensé
09:25mes camarades aussi ce soir.
09:27Mais je trouve qu'au-delà de l'utilisation du ballon,
09:29par moment, il y avait des zones de presse
09:31qui étaient très intéressantes
09:33de la part de l'équipe de France.
09:35Aurélien Chouameni nous l'avait dit
09:37après la rencontre en Croatie en disant
09:39qu'ils n'avaient pas été bons sur le pressing.
09:41Moi, j'espère aussi que cette équipe va se mettre à presser
09:43parce que je trouve qu'elle a totalement
09:45les joueurs pour le faire.
09:47Et ce soir, 2-3 fois,
09:49cette équipe croate a été mise en difficulté
09:51sur les situations de relance
09:53parce que les Bleus ont très bien pressé.
09:55J'ai envie de le revoir ça aussi.
09:57C'est pas que 2-3 fois.
09:59C'est pratiquement tout le match.
10:01Les Croates ont été vraiment en difficulté.
10:03Après, ils ont physiquement plongé.
10:05Pour moi, ça a commencé
10:07depuis le début du match
10:09où tu as mis une pression énorme sur cette équipe.
10:12Moi, je ne veux pas jouer les enfants
10:14au contraire.
10:16Deux éléments à rappeler.
10:18Les Croates avaient gagné 2-0 le match.
10:20Leur attitude, par définition,
10:22était extraordinairement prudente.
10:24Deuxièmement, c'est quand même une vieille équipe.
10:26Nous, on a changé 5 joueurs entre le premier match
10:28de jeudi et le match de ce soir.
10:30Les Croates n'ont pas pu le faire.
10:32Ils étaient cuits, les Croates.
10:34Ils nous ont amenés au tir au but quand même.
10:36L'équipe de France a été triomphante ce soir.
10:38Le résumé complet de cette rencontre
10:40complètement folle avec cette séance de tir au but
10:42dans un instant.
10:44La soirée était folle avec l'Espagne, l'Allemagne
10:46le Portugal également.
10:48Restez bien avec nous.
10:50Il y a de l'euphorie. On aime ces soirées foot.
10:52On vous retrouve juste après une courte pause.
11:04On prolonge cette folle soirée
11:06autour de l'équipe de France qui s'est qualifiée
11:08pour la Ligue des Nations après la séance des tirs au but.
11:10Le héros Mike Maignan qui a arrêté deux
11:12tirs au but croates.
11:14L'équipe de France retrouvera l'Espagne.
11:16On continue de débriefer cette soirée
11:18qui a fait chavirer
11:20le Stade de France si on est heureux de ça
11:22avec une Ligue des Nations complètement
11:24dingo. La qualification de l'Espagne,
11:26du Portugal et de l'Allemagne
11:28avec énormément de buts, de rebondissements
11:30de retournements, de situations.
11:32Le foot comme on l'aime avec le président
11:34Joe Micou, Ludo Bragnac, Dave Apadou
11:36Je ne sais pas s'ils étaient plus heureux
11:38le soir de la victoire contre le Portugal.
11:40Il y a des images dingues de joueurs.
11:42En Ligue des Nations comme ça,
11:44c'est peut-être fondateur.
11:46On espère.
11:48Est-ce que ça transforme tout dans votre
11:50relation avec l'équipe de France ?
11:52Est-ce que ça vous réconcilie avec les Bleus ?
11:54Ce n'est pas idiot comme remarque.
11:56Je n'étais pas fait la réflexion.
11:58Hierarchiquement,
12:00l'Euro c'est monstrueux.
12:02C'était un quart de finale.
12:04Accessible pour une demi-finale.
12:06Tu es à peu près dans le même niveau de compétition.
12:08Tu avais l'impression que l'équipe
12:10était terme malgré la qualification.
12:12Parce que la ville-groupe était
12:14compliquée, parce que ce groupe-là
12:16n'y était pas.
12:18D'ailleurs, ça se sentait sur le terrain.
12:20Je pense qu'ils ont l'impression que quelque chose
12:22s'est déclenché. J'espère qu'il y aura une suite.
12:24Mais honnêtement, c'est vrai qu'il y a une espèce
12:26d'euphorie et d'explosion de joie qu'on n'avait pas vu
12:28depuis très longtemps dans cette équipe.
12:30Ça va vite les déclenchements.
12:33C'est comme France-Ukraine.
12:35Ukraine-France, France-Ukraine.
12:37Tu es au fond du trou.
12:39Tu remontes et après derrière,
12:41tu repars pour la plus belle des aventures.
12:43Au fond du trou avant la Croatie à l'aller.
12:45Avant le match à l'aller,
12:47tu n'es pas au fond du trou.
12:49Non, je parle le soir de Croatie-France.
12:51Tu es mal et tu as l'impression
12:53qu'on discute même des champs.
12:55On va revoir d'abord l'easy match.
12:57Le résumé avec 4 joueurs.
12:59C'est un match très difficile.
13:01On va revoir d'abord l'easy match.
13:03Le résumé avec Camille.
13:05On poursuit la discussion sur cette soirée
13:07avec Mike Maignan, le héros.
13:09Et puis cette équipe de France
13:11qui vous a séduit ce soir.
13:13Camille, reprenons le film
13:15de ce match complètement dingue.
13:17Une grosse entame des bleus.
13:19Les bleus qui enchaînent deux corners
13:21de suite au quart d'heure de jeu.
13:23Le ballon qui revient dans la surface.
13:25Barcola remise de la tête pour Bappé
13:27qui frappe mais ne cadre pas.
13:2938ème minute.
13:31On retrouve Bradley Barcola
13:33qui rate son face à face.
13:35Olizé récupère le ballon.
13:37Modric lance rapidement Barcola
13:39en profondeur.
13:41L'attaquant croise sa frappe du droit
13:43et Livakovic remporte son duel.
13:4552ème minute.
13:47Olizé qui ouvre le score.
13:49Coup franc au 18 mètres.
13:51Le ballon qui se loge parfaitement
13:53dans le but.
13:55Dominique Livakovic n'a pas bougé.
13:57Bappé qui n'y arrive toujours pas.
13:59Dembélé déborde à droite et s'entre en retrait.
14:01Mbappé au point de pénalty.
14:03Il reprend du droit mais échoue.
14:0581ème minute. Perte de balle de Modric.
14:07Les bleus se projettent.
14:09Jolie une-deux entre Olizé et Mbappé.
14:11Olizé centre pour Dembélé qui reprend du droit.
14:132-0.
14:157ème but en bleu pour Dembélé.
14:17On n'avait pas forcément
14:19beaucoup vu avant ça d'ailleurs.
14:21C'était vraiment pas son avantage.
14:23Caméra isolée de son but d'ailleurs.
14:25En prolongation.
14:27117ème minute. Ce beau mouvement collectif.
14:29Tramini trouve doué.
14:31Une-deux entre Mbappé et Kamavinga.
14:33Le madrilène qui reprend mais n'y arrive toujours pas.
14:35La séance de tir au but.
14:37Remporté par les bleus. 5-4.
14:39Arrêt de Mike Ménihan face à Baturina
14:41puis Stanisović.
14:43Et enfin Upamecano
14:45qui envoie les bleus au Final Four.
14:47Ils retrouveront l'Espagne
14:49à partir du 4 juin prochain.
14:51Et ce sera en Allemagne.
14:53Mike Ménihan, le héros.
14:55On s'attarde un peu sur Mike Ménihan quand même.
14:57On ne va pas faire de comparaison.
14:59France-Espagne en Allemagne.
15:01C'est super sûr.
15:03Tu viens de me faire penser au France-Espagne en Allemagne.
15:05Le fameux but, le fameux jour de Ribéry.
15:07Le grand jour de Franck Ribéry en Allemagne.
15:09Oui, exceptionnel.
15:11On l'a vu récemment d'ailleurs.
15:13Dans l'équipe vintage.
15:15Est-ce que vous avez repris
15:17la perche, Dave ?
15:19Non mais je vous vois venir.
15:21Mike Ménihan, héros.
15:23Vous allez encore vous en prendre.
15:25Mike Ménihan, héros d'une séance de tir au but.
15:27Ça transforme quand même une équipe.
15:29Forcément.
15:31Parce qu'en fait, tu ne peux pas t'empêcher.
15:33En tout cas, moi c'est mon cas.
15:35Parce qu'il est vraiment particulièrement fort
15:37dans cet exercice.
15:39Ce n'est pas une réussite isolée.
15:41On le sait que soit sur les pénaltys ou sur les séances de tir au but
15:43il est extrêmement fort.
15:45Et tu ne peux pas t'empêcher de te dire
15:47que les compétitions,
15:49tout ça c'est à 2022
15:51mais ça aurait pu être valable pour 2021 aussi.
15:53Et l'Euro.
15:55Hugo Lloris, qui lui était très fort par ailleurs
15:57mais très mauvais dans cet exercice-là.
15:59Et il l'a toujours été.
16:01Ça c'est du révisionnisme.
16:03C'est de suggérer que
16:05si Ménihan avait été à la place de Lloris
16:07on aurait été champion du monde en 2009.
16:09Moi je trouve que ce n'est pas correct.
16:11Je ne sais pas si tu es champion du monde.
16:13C'est un manque de respect
16:15vraiment total pour Hugo Lloris.
16:17Je pense que tu as beaucoup plus de chance
16:19de l'être avec Ménihan
16:21qu'avec Lloris.
16:23Je ne dis pas que tu l'es, je dis que tu as plus de chance.
16:25Je te parle sur la séance de tir au but.
16:27Ne modifie pas ce que je dis.
16:29Là on ouvre des blèves.
16:31Donc Lloris est aussi bon
16:33que Mike Ménihan sur tir au but.
16:35Lloris est aussi bon que Mike Ménihan
16:37sur tir au but.
16:39Il n'a pas arrêté un pénalty.
16:41Il ne faut pas remettre.
16:43C'est évident.
16:45Il en arrête deux.
16:47Il en arrête deux.
16:49En Croatie, je ne dis pas du tout.
16:51Tu n'es pas obligé de réduire
16:53ce qu'a un monument du foot comme Lloris
16:55pour en chancer Ménihan.
16:57Je n'ai pas réduit ça.
16:59J'ai juste dit que c'était son point fait.
17:01La boxe populaire sera d'accord avec toi.
17:03C'est ce qu'on n'arrête pas de dire.
17:05On n'a pas le droit de le dire.
17:07Vous n'allez pas vous fâcher ce soir.
17:09Je dis que c'est du révisualisme.
17:11Tu contestes mon droit à le dire
17:13alors que tu es d'accord
17:15sur l'analyse.
17:17Je ne dirai jamais
17:19qu'on n'a pas été champions du monde
17:21en 2022 à cause de Lloris.
17:23Je n'ai pas dit ça.
17:25Lloris a fait une grande coupe du monde
17:27en 2022.
17:29Sur cet exercice précis,
17:31tu avais plus de chances de la gagner
17:33avec Ménihan qu'avec Lloris.
17:35Factuellement, c'est le premier gardien
17:37à remporter deux séances de tir au but
17:39avec l'équipe de France
17:41dans l'histoire des Bleus.
17:43Avec Ménihan en compétition officielle.
17:45Il y a le côté où on est
17:47subjugué par les arrêts
17:49de Mike Ménihan sur les tirs au but.
17:51C'est pour ça qu'on a la discussion ce soir.
17:53Giovanni, vous souhaitez intervenir ?
17:57Saoud, je ne vous connaissais pas
17:59cette capacité à mettre autant de bazar sur votre plateau.
18:01Vous avez réussi à nous fâcher les chroniqueurs.
18:03Je voulais juste rajouter quelque chose
18:05sur Mike Ménihan
18:07sans porter offense à Hugo Lloris.
18:09Il arrête le tir au but
18:11sur le match allé.
18:13Le match qu'il fait ce soir
18:15par rapport au contexte de sa saison.
18:17Il vit une saison cauchemardesque
18:19avec l'AC Milan.
18:21Avec un Lucas Chevalier parallèlement
18:23à Lille qui est en train de pousser.
18:25C'était un rassemblement où avant,
18:27on se posait des questions.
18:29Savoir s'il ne fallait pas tout de suite
18:31installer la concurrence avec le portier du LOSC.
18:33En tout cas, pour Mike Ménihan,
18:35en vue de la Coupe du Monde 2026,
18:37pour les Bleus de manière générale,
18:39ce rassemblement-là est primordial
18:41et important.
18:43Ce qu'il a fait prouve une nouvelle fois
18:45l'immense gardien qu'il est.
18:47Il pourra conserver son statut de leader
18:49dans le vestiaire car c'est quelqu'un
18:51qui compte énormément.
18:53Il n'a pas un arrêt à faire
18:55sur les deux matchs.
18:57C'est vrai.
18:59Il est brillant dans l'exercice.
19:01Je ne diminue surtout pas Ménihan.
19:03J'ai beaucoup d'estime pour lui.
19:05On ne va ni diminuer Ménihan
19:07ni diminuer Loris car ce sont deux grands gardiens.
19:09Allons sur ce qu'il a réussi.
19:11Joe, vous en avez tiré des pénaltys.
19:13Vous en avez côtoyé des grands gardiens.
19:15Qu'est-ce qui fait de Ménihan un gardien
19:17aussi exceptionnel dans sa manière
19:19d'aller chercher les arrêts sur ces tirs au but ?
19:21Et Ludo ensuite ?
19:23Il faudrait demander à Jérôme Alonso
19:25pour la réponse.
19:27Je trouve qu'il a une prestance.
19:29Il est pris sur ses appuis.
19:31On parlait du gardien argentin
19:33qui provoquait un peu.
19:35Je trouve qu'il a un peu ça
19:37sans être au niveau du gardien argentin.
19:39Je trouve qu'il montre
19:41à son tireur
19:43qu'il est là
19:45quand il arrive.
19:47L'air de rien,
19:49je pense que le tireur,
19:51quand il arrive face à lui,
19:53aujourd'hui, il sait que c'est un gardien
19:55qui est très bon dans ce domaine-là.
19:57Ça joue un peu.
19:59Peut-être que les mecs forcent un peu.
20:01Ils montrent un peu trop
20:03où ils vont tirer.
20:05Après, il part vite.
20:07Il est présent.
20:09Je ne vais pas parler d'autre gardien.
20:11C'est vraiment une caractéristique
20:13forte de son jeu.
20:15C'est vrai qu'ils s'amusaient,
20:17nos amis Ludo, Dave,
20:19à regarder avant que les tireurs tirent.
20:21On aime faire ce petit jeu
20:23de savoir s'ils vont le rater ou pas.
20:25C'est vrai qu'ils étaient
20:27plutôt bons.
20:29Deux fois, ils ont annoncé
20:31qu'ils allaient rater les pénaux,
20:33notamment Ludo.
20:35Mais c'est vrai qu'il fait peur.
20:37Ludo aime bien quand on dit
20:39qu'il est bon.
20:41C'est son quotidien.
20:47Au-delà de tout ce qui a été dit,
20:49il a un charisme naturel.
20:51Sa légende se fonde aussi là-dessus.
20:53On sait que c'est quelqu'un
20:55qui est très fort dans cet exercice.
20:57Après, c'est un gros bosseur
20:59qui analyse beaucoup
21:01avec l'entraîneur des gardiens
21:03de l'équipe de France.
21:05On l'a vu avant la séance.
21:07Ils étaient à trois.
21:09Il les prépare.
21:11Finalement, les bleus les pédalent.
21:13Peut-être qu'il y a un peu plus
21:15de travail à ce niveau-là.
21:17Et son explosivité.
21:19Au-delà de choisir le bon
21:21ou le mauvais côté,
21:23il part de bons côtés.
21:25Lui, dès qu'il va du bon côté,
21:27c'est quasiment stoppé.
21:29Son explosivité...
21:31En fait, il a le pied arrière
21:33pour ne pas perdre d'explosivité.
21:35Il arrive quand même à aller
21:37un peu vers l'avant,
21:39de gagner les quelques centimètres
21:41en gardant son pied droit très arrière
21:43sur la ligne.
21:45Il garde cet élan pour aller chercher
21:47la latéralité avec beaucoup d'explosivité.
21:49Voyons l'image dont vous parliez
21:51juste avant le début de cette séance.
21:53Voilà ce moment où il prépare.
21:55Il est avec Lucas Chevalier.
21:57Il est avec qui également ?
21:59Brice Samba.
22:01Et l'entraîneur Franck Raviot
22:03des Gardiens.
22:05Réaction de Mike Mignon,
22:07Camille, justement,
22:09chez nos confrères de TF1 ?
22:11Oui, exactement.
22:13Il parle de fierté.
22:15On savait que c'était un match
22:17de revanchard.
22:19Le match allait piquer notre orgueil.
22:21J'y pensais tout au long du match.
22:23C'est un duel psychologique.
22:25Les joueurs ont beaucoup couru.
22:27Il manque de lucidité.
22:29Il faut prendre beaucoup de place
22:31et essayer de dominer.
22:33Chaque gardien prend ce qu'il peut
22:35prendre pour essayer de perturber.
22:37C'est dans la tête, dans les yeux.
22:39Un duel, un contre un.
22:41J'ai souvent eu pas mal de réussites.
22:43J'espère que cela va durer.
22:45Le truc que j'aimerais bien demander
22:47à ce type de gardien,
22:49c'est que tout est bien préparé.
22:51Quelle est la part de préparation
22:53et de l'instinct ?
22:55Je ne peux pas imaginer
22:57qu'il soit comme un robot.
22:59Il faut être très fort dans l'instinct.
23:01Exactement.
23:03J'aimerais bien savoir
23:05qu'est-ce qu'il emprunte
23:07à la préparation et au tuyau.
23:09Quand tu dis préparer,
23:11tu penses que chaque tireur
23:13tire à peu près ?
23:15C'est impossible.
23:17Je ne suis pas sûr
23:19qu'ils aient des stats folles
23:21sur chaque tireur croisé.
23:23Alors que le gardien part croisé
23:25en avance, ça peut être.
23:27Christophe Lolichon avait expliqué
23:29que pour la séance de tir au but
23:31entre le Chelsea et le Bayern
23:33pour la finale de Ligue des Champions 2012,
23:35ils avaient tout épluché
23:37sur tous les tireurs possibles,
23:39sur tous leurs pénaux
23:41depuis plus d'un an, deux ans, trois ans.
23:43Ils avaient tout staté.
23:45Ils avaient donné le maximum
23:47d'informations. Je ne sais pas
23:49quelle est la part de préparation.
23:51Tu sais pourquoi on a su
23:53sur quelques pénaltys dire
23:55que les tireurs ont donné
23:57beaucoup d'informations.
23:59Il y a un des tireurs qui est parti
24:01et il avait déjà les épaules ouvertes
24:03pour aller ouvrir le pied.
24:05Je pense que le gardien fait attention
24:07à ce genre d'éménients.
24:09Il y a l'impact,
24:11même dans l'imaginaire,
24:13de gardiens qui réussissent
24:15des séances de tir au but.
24:17C'est pour ça qu'on a l'impact
24:19de Meunier. Il est fort.
24:21Il y a une admiration
24:23chez les gardiens qui réussissent
24:25des arrêts au tir au but.
24:27Vous êtes le héros de la soirée.
24:29Ce n'est pas que vous effacez
24:31ce qui s'est passé avant.
24:33Le dernier round, c'est pour vous.
24:35Ce qui m'a le plus impressionné
24:37ce soir, pour moi,
24:39il n'est pas très bon,
24:41on avait déjà vu son expertise
24:43en Ligue 1 avec Lille.
24:45Parfois, les gardiens sont dans la zone
24:47parce qu'ils font un bon match.
24:49Il est chaud.
24:51Ljivakovic était chaud.
24:53Il a enchaîné parade sur parade.
24:55Lui, finalement,
24:57on ne l'a vu que sur la fin.
24:59Il n'a pas eu de warm-up.
25:01C'est ça qui m'a impressionné.
25:03Qu'il soit clinique et efficace
25:05alors qu'on ne l'avait quasiment
25:07pas vu du match.
25:09Ce grand match réussi par celui
25:11qu'on attend comme le remplaçant
25:13de Griezmann.
25:15Un mot sur ce qu'a dégagé
25:17l'équipe de France ce soir.
25:19Est-ce que ce match vous réconcilie
25:21avec l'équipe de France de Diez et Deschamps ?
25:23Réconcilie, oui.
25:25Mais il y a le oui mais tout de suite.
25:27Il y a l'Espagne qui arrive derrière.
25:29Si on fait la même stratégie,
25:31parce que l'adversaire est de gros calibre,
25:33je ne pense pas qu'il va s'ajuster
25:35parce qu'il sait qu'on peut se faire tourner.
25:37Ce que je constate
25:39de but en blanc,
25:41c'est que malgré qu'on est une équipe
25:43hyper efficace qui va loin dans les compétitions,
25:45ce qu'on retient, c'est qu'on est
25:47sevré d'émotions.
25:49Ce soir, on en a eu pour nos émotions.
25:51C'est sur tout ça que je retiens
25:53plus qu'une réconciliation.
25:55Vous avez suivi les conférences de presse
25:57où on a parlé de la baisse d'audience
25:59à Didier Deschamps
26:01qui a un peu dégagé ça.
26:03Derrière cette question, c'est lui
26:05aussi. Ce n'est pas un hasard
26:07si on lui en parle à lui.
26:13Bonsoir Didier.
26:15Bravo pour cette victoire.
26:17Juste un mot. Sentiment qui domine ?
26:19Fabuleux.
26:21Génial.
26:23D'avoir un stade aussi plein.
26:25D'avoir réalisé
26:27ce match-là.
26:29Même si on aurait pu
26:31le gagner avant, bien évidemment.
26:33On a mis beaucoup
26:35de qualité, d'intensité
26:37face à une belle équipe.
26:39Une équipe qui est
26:41jeune.
26:43À travers un match comme ça,
26:45ça va servir.
26:47C'est vrai qu'entre
26:49notre première mi-temps
26:51et ces deux mi-temps plus les
26:53prolongations,
26:55ça n'a rien à voir.
26:57Ça veut dire que
26:59nous sommes capables de faire
27:01de très bonnes choses.
27:03Les joueurs qui étaient là aujourd'hui,
27:05ils ont été meilleurs que ceux qui avaient
27:07joué le premier match.
27:09Même si on avait fait une deuxième mi-temps
27:11correcte. Mais là, on a fait
27:13dans les enchaînements
27:15offensifs, solidité défensive.
27:19Il y avait vraiment
27:21beaucoup de très bonnes choses.
27:23Justement par rapport à ça, Didier.
27:25Ce soir, on a Michael Olizé,
27:27Ousmane Dembélé,
27:29Bradley Barcola,
27:31Kylian Mbappé. Est-ce que c'était parce qu'il
27:33fallait remonter 2-0 ? On peut s'attendre maintenant
27:35à avoir ce schéma-là
27:37systématiquement avec Olizé dans le cœur du jeu
27:39qui a fait beaucoup de bien. Est-ce que ça vous donne
27:41envie de continuité dans ce schéma-là ?
27:43Vous croyez que je l'ai fait comme ça par hasard ?
27:45J'aurais pu mettre Michael au premier match
27:47et il ne serait peut-être pas passé
27:49pareil. Il n'aurait pas joué le deuxième.
27:51Voilà. Michael
27:53a eu
27:55du temps de jeu
27:57où c'était un peu compliqué pour lui.
27:59Mais en Bayern, il a vachement
28:01progressé. A partir du moment où je
28:03considère qu'il a le potentiel,
28:05j'accompagne, je lui fais confiance.
28:07Aujourd'hui, il a été
28:09réunionnant dans ce rôle-là.
28:11Il met beaucoup de liens
28:13avec les trois autres, que ce soit
28:15Ousmane et Kylian qui sont déjà
28:17plus confirmés
28:19et Barco
28:21qui est jeune aussi.
28:23Et puis les deux qu'ils avaient derrière.
28:25Voilà. Tout à fait.
28:27L'équilibre était
28:29très bon.
28:31Ça veut dire qu'on peut être équilibre avec quatre offensives, selon vous ?
28:33Oui. A partir du moment
28:35où on a la capacité
28:37à faire
28:39les efforts.
28:41On a très bien fait les contrepressings
28:43aussi.
28:45Tout le monde
28:47est concerné.
28:49Évidemment, je ne suis pas là
28:51si je pense que c'est mieux.
28:53Vous savez,
28:55si vous faites référence au match où on a été mené 0-2,
28:57je n'avais pas joué comme ça.
28:59On était en 4-3-3.
29:01Mais là, avec les joueurs, je pensais que
29:03face à cette équipe croate, c'était important
29:05de leur créer
29:07des problèmes, d'avoir de la présence
29:09offensive. Après, les joueurs,
29:11je le répète, c'est leur mérite
29:13d'avoir fait
29:15ce match-là et avec
29:17un capitaine exemplaire, même s'il n'a pas
29:19marqué, mais que ce soit
29:21par ce qu'il fait sur le terrain
29:23et en dehors aussi.
29:25Durant toute la semaine,
29:27c'est bien pour ce groupe-là
29:29qui est jeune.
29:31Justement, par rapport à ça, Didier, c'est vrai
29:33qu'on vous a posé des questions sur les audiences
29:35de l'équipe de France de foot
29:37en Coupe de Presse. Ce soir, il y avait
29:39une super communion. Est-ce que pour vous,
29:41ça arrive au bon moment, ce match-là ?
29:43Il y a un côté un peu fondateur. Je ne vais pas vous dire
29:45que c'est comme le France-Ukraine. Ce n'est pas la Coupe du monde.
29:47Il y a un côté un peu fondateur pour votre équipe.
29:49En tous les cas, ça va servir
29:51à cette équipe-là, les joueurs
29:53plus jeunes qui sont là, qui ont de la qualité,
29:55mais qui n'ont pas vécu comme
29:57Kylian, Ousmane et
29:59d'autres qui ont déjà participé, qui ont
30:01déjà gagné des titres.
30:03Évidemment, ça doit
30:05leur servir.
30:07Après, dans la préparation
30:09aussi, les 80 000,
30:11ils viennent, ils aiment l'équipe de France.
30:13C'est important de les embarquer avec nous,
30:15mettre un peu de folie,
30:17en gardant quand même
30:19la maîtrise
30:21le plus possible.
30:23C'est ce qui s'est passé. On a la chance depuis
30:25plusieurs années d'avoir vraiment une ambiance
30:27de supporters au
30:29Stade de France.
30:31Le sport, le football
30:33en particulier, qui est le sport le plus
30:35populaire, a cette capacité à fabriquer
30:37des émotions et à les partager.
30:39En tous cas, merci pour les choix offensifs
30:41et merci pour le pressing. On s'est régalés.
30:43D'accord. J'y penserai au mois de juin.
30:45Merci beaucoup, Didier. Bonne soirée.
30:47Giovanni fait ses courses en direct.
30:49La prochaine fois,
30:51Didier, t'en mets quatre devant.
30:53Tu demandes un peu de pressing et on va passer une bonne soirée
30:55de foot. Il était très bon, Giovanni.
30:57Comme toujours, Giovanni.
30:59Il va se prendre de la pressing d'après-match aussi.
31:01Ça, c'est possible.
31:03C'est possible que sa carrière soit finie ce soir.
31:05Franchement, du panache.
31:07Du panache pour Giovanni.
31:09Du panache pour l'équipe de France. Comme par hasard,
31:11ça change tout dans
31:13la soirée qu'on a passée.
31:15Il n'y avait pas le choix.
31:17Si tu démarrais ce soir avec
31:19trois milieux défensifs et
31:21quatre arrières centraux derrière,
31:23ça aurait été un peu inexplicable quand même.
31:25Du coup, qu'est-ce qu'on en tire ?
31:27Ça vous réconcilie ? Ça provoque quelque chose chez vous ?
31:29Ou vous dites, enfin, on a ça ?
31:31On sort d'une année un peu horribiliste.
31:332024 a été
31:35peut-être une des pires années.
31:37Moi, depuis, je suis les bleus.
31:39Même s'il y en a eu d'autres, à des mauvaises années,
31:41je suis toujours entraîneur.
31:43Mais cette année 2024, elle nous a donné zéro plaisir.
31:45À aucun moment. À part peut-être le match en Italie
31:47à l'automne.
31:49Donc, c'est vrai qu'on a besoin.
31:51Mais après, on a besoin de ça régulièrement.
31:53On a connu, nous,
31:55on a apporté une génération
31:57qui, entre 1998 et
31:59je ne sais pas, 2002,
32:01c'était festival à tous les matchs des bleus.
32:03On se régalait à chaque fois. C'était trois buts.
32:05Les gens ne se souviennent peut-être pas,
32:07mais on mettait quatre buts au Portugal,
32:09et clac, clac, clac.
32:11Tu allais éclater les Anglais à Wembley.
32:13Tu marchais sur tout le monde.
32:15On en est loin, mais ça fait du bien.
32:17Ça fait du bien à tout le monde.
32:19Et puis, de voir des nouvelles têtes.
32:21Tout simplement. Le football, c'est ça. C'est les acteurs.
32:23Olivier n'est pas là sur le premier match.
32:25Il rentre à cinq minutes de la fin, non ?
32:27Si je ne dis pas de bêtises, c'est contre la Croatie.
32:29Il est rentré en tout cas.
32:31C'est sûr. Combien de minutes ?
32:33Le football, c'est des nouveautés.
32:35C'est de voir autre chose.
32:37C'est de voir les talents.
32:39C'est ce que Jour réclamait après le match.
32:41C'est de voir les talents sur le terrain.
32:43Mais au-delà de ça,
32:45au-delà du public,
32:47au-delà du public,
32:49une des questions qui a été un petit peu,
32:51et qui dure maintenant depuis plusieurs mois,
32:53c'est un petit peu la connexion
32:55qui reste entre Didier Deschamps et son groupe.
32:57On a eu l'impression que ce n'était plus ça,
32:59que son message ne passe plus.
33:01Quel message d'ailleurs ? Il s'ennuie.
33:03On a eu tous ces retours-là,
33:05notamment nos collègues de l'équipe.
33:07Moi, je pense que ce soir,
33:09vu ce que les joueurs...
33:11Alors OK, les conditions sont ce qu'elles sont,
33:13et peut-être que c'est compliqué à recréer,
33:15mais je pense que ce soir,
33:17ces joueurs se sont beaucoup plus éclatés
33:19à jouer comme ça,
33:21et je pense que tu peux davantage
33:23créer quelque chose sur cette base-là
33:25que sur le football restrictif
33:27qu'il y avait des derniers mois.
33:29Et franchement, c'est ça aussi.
33:31Pour Didier Deschamps, pour retrouver un élan,
33:33c'est mieux que par ces matchs affreux.
33:35J'espère qu'il va t'assurer.
33:37Et Jo, justement, vous attendiez ça depuis...
33:39J'espère qu'il va assurer ton idée.
33:41Avant l'interview de ta question,
33:43j'avais envie de dire oui,
33:45parce que ça faisait du bien de voir ça.
33:47Mais quand j'ai fini l'interview de Deschamps,
33:49je me suis dit non, en fait.
33:51Contre l'Espagne, on ne jouera pas comme ça.
33:53Vous pensez que c'est juste une parenthèse ?
33:55C'est-à-dire qu'on va jouer l'Espagne,
33:57il va se remettre son 4-3-3 avec des mecs défensifs,
33:59en espérant bien travailler pour ne pas prendre le bouillon,
34:01devant qui fera la différence.
34:03Le ressenti que j'ai après son interview, c'est celui-là.
34:05Maintenant, j'espère que je vais me tromper,
34:07et qu'il va nous envoyer une équipe
34:09qui peut aussi contrer, parce que ce soir,
34:11on regardait la France, mais en même temps,
34:13on regardait le Pays-Bas, l'Espagne.
34:15Les Rwandais n'ont pas mis béton derrière,
34:17en espérant éventuellement...
34:19Ils ont joué les yeux dans les yeux.
34:21Je pense que la France,
34:23avec les joueurs que tu as,
34:25tu es capable de faire ça.
34:27Tu es capable aussi de battre l'Espagne,
34:29en possession tout le temps,
34:31mais au moins, quand tu as le ballon,
34:33tu peux leur faire mal aussi.
34:35Je pense qu'on ne va pas y arriver.
34:37J'espère que tu auras raison et que je me trompe.
34:39Sachant qu'en plus, les Néerlandais, pour faire court,
34:41il y a un moment même dans le match
34:43où ils ne sont plus prêts
34:45de prendre définitivement le dessus sur l'Espagne
34:47que l'inverse.
34:49Je me dis que ça doit être possible,
34:51ce qu'ils ont fait ce soir.
34:53Ils doivent être capables de le recréer
34:55à un niveau encore supérieur.
34:57Ça ne va pas tomber du ciel
34:59si tu mets les trois défensifs.
35:01On loue toujours le côté pragmatique
35:03de Deschamps.
35:05Je crois qu'il a passé cette soirée-là, Stéphane.
35:07Il sera tenté quand même de concrétiser.
35:09Moi, je n'y crois pas.
35:11Encore une fois, il a joué une équipe
35:13qui n'avait, elle, aucune ambition offensive.
35:15La problématique d'équilibre
35:17ou de défense, elle ne se posait pas.
35:19Tu lâches tes vattes.
35:21On a vu, en première victoire,
35:23une ou deux fois, on était déséquilibrés.
35:25On s'en fout.
35:27Ce n'était pas la problématique de ce soir.
35:29Contre l'Espagne, tu sais que tu vas souffrir.
35:31Tu n'as pas été pris.
35:33Les mecs offensifs ont pressé.
35:35Tu n'es pas capable de rien.
35:37Tu les as empêchés.
35:39Je pense que si tu empêches
35:41les équipes qui viendront chez toi,
35:43tu peux en arriver à ça.
35:45L'Espagne, il y a des gens
35:47qui ont une problématique
35:49complètement différente de ce soir.
35:51C'est aussi des joueurs techniques
35:53Il y a plein de choses
35:55qui nous ont beaucoup plu.
35:57Le jeu offensif, il y a aussi
35:59les efforts à la perte de balle.
36:01C'est pas un équipe
36:03d'être très haut.
36:05Olizé le fait très bien.
36:07On avait une caméra isolée
36:09sur Dembélé ce soir.
36:11C'est lui qui initiait régulièrement le pressing.
36:13Ça rejoint ce que vous disiez exactement.
36:15Dembélé qui a fait ce travail-là
36:17quasiment tout le temps.
36:19Il peut dire merci au Paris Saint-Germain.
36:21Je m'imagine que même dans ce registre-là...
36:23Lucien Riquet peut-être.
36:25Son entraîneur au Paris Saint-Germain.
36:27Tu ne veux pas dire son nom.
36:29Lucien Riquet.
36:33Quand je vous écoute, on a l'impression
36:35que tous ces joueurs-là
36:37en club, ils le font de leur côté.
36:39Dembélé, ça n'a jamais été un joueur
36:41dans le pressing.
36:43Il est progressé dans ce domaine-là.
36:45Quand il est en club, s'il ne le fait pas,
36:47il va sur le banc.
36:49C'est extraordinaire.
36:51Ils ont pressé.
36:53Tous les week-ends en club, ils jouent dans des top clubs.
36:55Au Bayern, tu ne peux pas faire semblant
36:57sur des replis défensifs.
36:59On peut jouer avec des joueurs comme ça
37:01en allant chercher haut puisqu'ils le font déjà dans leur club.
37:03Petit cadeau avec la caméra isolée.
37:05Dembélé, son but qu'on va suivre
37:07comme si on était au plus près de Dembélé.
37:09C'est pour qui la caméra isolée ?
37:11Ludo, prenez la main
37:13sur le but de Dembélé.
37:15Il se fait oublier au milieu du trafic
37:17comme il le fait au Paris Saint-Germain.
37:19Intelligemment, il va sortir du marquage.
37:21Un geste très difficile à faire
37:23parce qu'autant remettre le ballon d'où il vient,
37:25c'est simple, autant la croiser comme ça
37:27quand elle vient forte en retrait.
37:29C'est un geste très difficile à faire.
37:31Ça marque sa progression que l'on constate
37:33depuis quelques mois au Paris Saint-Germain.
37:35C'est un geste de grande classe.
37:37Dembélé est à coup sûr
37:39en train de devenir un joueur de grande classe.
37:41Même si sur ce match-là, il a été oublié
37:43jusqu'à son but.
37:45C'est vrai qu'Olizé a tellement pris la lumière.
37:47Comme on dit, il a un peu sucé la ligne
37:49sur le côté pour écarter.
37:51Il est tellement généreux, Dembélé.
37:53Il était impliqué sur le but d'Olizé, le couffrant.
37:55Il était impliqué, Dembélé, sur le couffrant.
37:57Il est généreux, il n'arrête pas.
37:59Là, il masque le gardien.
38:01Tu veux dire qu'il masque le gardien ?
38:03Il essaie, il fait le travail.
38:05Le ballon, il va passer où ?
38:07Juste au-dessus de Sutallo.
38:09Juste au-dessus de Sutallo.
38:11Je pense qu'il est pour lui, ce but.
38:13Je crois qu'il lui doit.
38:15Je suis étonné que l'Olizé ne soit pas allé le voir directement.
38:17Ce qui est fou, c'est qu'avant,
38:19il avait tout le temps un côté un peu lunaire.
38:21On l'aurait vu traîner à côté du mur,
38:23la tête en l'air ou un truc.
38:25Je le trouve hyper impliqué dans toutes les phases de jeu.
38:27Il est beaucoup plus concentré
38:29dans ce qu'il fait.
38:31Il a travaillé justement beaucoup là-dessus aussi.
38:33Quand on dit que les joueurs travaillent...
38:35Et collectivement, c'est quelqu'un qui s'y déplace
38:37hyper dur, j'imagine.
38:39Juste Giovanni sur Dembélé.
38:41Et on revoit le coup franc de l'Olizé.
38:43MVP de cette rencontre,
38:45selon vous ou pas ? Giovanni, rapidement.
38:49Par rapport à ce que disait Ludo
38:51sur l'état d'esprit,
38:53c'est vrai que je trouve que depuis...
38:55Je ne sais pas si c'est que Manchester City,
38:57mais je trouve qu'en début de saison,
38:59il était un petit peu agacé.
39:01Le body language, comme on dit,
39:03vu du stade, n'était pas terrible.
39:05Et là, encore une fois,
39:07ce soir, je trouve qu'il n'a pas arrêté
39:09d'haranguer ses partenaires.
39:11Je trouve qu'il prend aussi une dimension
39:13de leader qu'on ne lui connaissait absolument pas,
39:15en plus de sa générosité
39:17que vous avez eu raison de souligner.
39:19Vraiment, le comportement d'Ousmane Dembélé
39:21change à mon sens
39:23de jour en jour.
39:25Dembélé, buteur,
39:27qui a envoyé l'équipe de France en prolongation.
39:29Il y a beaucoup de sujets,
39:31beaucoup de joueurs à évoquer.
39:33On va quand même parler d'Olizé.
39:35On voit son coufran
39:37et on vous pose la question très clairement.
39:39Est-ce qu'on a trouvé le remplaçant de Griezmann ?
39:41Ça, c'est pour Jo pour démarrer.
39:43Je vous disais que
39:45depuis qu'il était arrivé, je trouvais que c'était un joueur
39:47qui pouvait, pas remplacer,
39:49parce que c'est très difficile de remplacer Griezmann,
39:51mais aller dans ses pas dans le style de jeu.
39:53C'est-à-dire être capable
39:55de faire jouer l'équipe, être capable d'être décisif,
39:57être capable de pouvoir les percuter
39:59et la jouer seule.
40:01Jusqu'à présent,
40:03il n'arrivait pas encore à exprimer ça
40:05avec les bleus.
40:07Forcément, il faut un match
40:09qui te libère complètement
40:11de ce maillot.
40:13J'ai l'impression qu'on l'a trouvé ce soir.
40:15On le voyait au Bayern jouer.
40:17On voyait un joueur qui est vraiment très intéressant.
40:19Je trouve que c'est vraiment le style
40:21qui se rapproche le plus de Griezmann.
40:23Même si je les trouve quand même un petit peu différents.
40:25Ils sont différents dans l'esprit.
40:27Tu n'es pas en train de faire la comparaison
40:29entre joueurs et joueurs.
40:31C'est intéressant.
40:33Je n'aime pas trop faire les comparaisons.
40:35Je veux dire, dans le style de jeu,
40:37ce qu'il manquait à l'équipe de France,
40:39c'est qu'il te rapporte le danger sur le coup de clarté
40:41que l'on avait pu.
40:43Griezmann lui aussi avait ce truc-là.
40:45Je trouve qu'il a un côté plus
40:47provocateur, balle aux pieds, que Griezmann.
40:49D'ailleurs, en club, il joue sur un côté.
40:51C'était le cas à Cristal Palace.
40:53C'est le cas au Bayern. Griezmann est en plus
40:55un joueur axial. Il est moins playmaker
40:57que Griezmann. Tu sais qu'il avait ce côté
40:59« je décroche, je redouble les passes, etc. »
41:01Je trouve qu'il est capable de le faire.
41:03Il est capable, mais tu sens que son
41:05ADN, c'est plus d'accélérer.
41:07La base qu'il fait à Barcola.
41:09Ça, c'est un playmaker.
41:11Oui, je suis d'accord. Mais tu sais, Griezmann avait ce côté
41:13capable de contrôler un peu
41:15le tempo, d'aller redoubler les passes.
41:17Parce qu'en fait, son éducation
41:19à Griezmann est espagnole. Lui, elle est anglaise.
41:21Il est un peu plus dans la provocation.
41:23Il décroche, il récupère, il calme le jeu. C'est lui qui donne le tempo.
41:25Je vais vous poser une question un peu...
41:27Est-ce qu'il est titulaire ?
41:29Je ne suis pas sûr.
41:31Non, mais en Espagne,
41:33si on va jouer en Espagne,
41:35vous pensez vraiment que...
41:37Là, je pense qu'il y a des trains qui t'emmènent loin.
41:39Il est monté dans le train qui va t'emmener loin.
41:41C'est ça, l'événement du soir, c'est ça.
41:43C'est l'acte de l'équipe de France.
41:45On verra.
41:47S'il n'est pas titulaire au prochain match,
41:49après, il y a trois mois...
41:51Manu connaît avec Giovanni,
41:53et on poursuit la discussion après.
41:55Bonsoir Manu.
41:57Félicitations pour la qualification.
41:59Un mot sur ce que vous avez ressenti ce soir
42:01avec le public du Stade de France.
42:03Il y avait une ambiance merveilleuse.
42:05Bien sûr.
42:07Comme vous l'avez dit,
42:09c'était une ambiance merveilleuse.
42:11On savait qu'à domicile,
42:13avec environ 80 000 personnes aujourd'hui,
42:15on pouvait le faire.
42:17On l'a fait aujourd'hui.
42:19On voulait se rattraper du match allé.
42:21On savait qu'on avait fait un faux pas.
42:23On s'est réunis avec l'équipe,
42:25les supporters, le staff, les coachs.
42:27On est tous contents.
42:29Ce soir, il y avait quatre joueurs
42:31à vocation offensive.
42:33Vous étiez un peu plus défensif avec Aurélien.
42:35Est-ce que vous vous êtes trouvé équilibré ?
42:37Est-ce que vous étiez à l'aise dans cette équipe ?
42:39Personnellement ou collectivement ?
42:41Comment tu as senti sur le terrain ?
42:43Je me suis bien senti.
42:45On a formé une bonne paire avec Aurélien.
42:47L'objectif aujourd'hui,
42:49c'était de récupérer des ballons.
42:51Aujourd'hui, on a fait une bonne performance
42:53au milieu de terrain.
42:55Je me suis bien senti.
42:57On ne va pas s'arrêter là.
42:59On va bien finir la saison
43:01et revenir au prochain rassemblement
43:03pour attaquer le Final 4.
43:05Manu, tu sais qu'en France,
43:07il y a des débats sur le style de jeu
43:09de l'équipe de France.
43:11Est-ce que ce soir, vous avez pris
43:13beaucoup de plaisir à vous trouver ensemble ?
43:15Je pense qu'on a pris du plaisir.
43:17On a pu le voir surtout avec les buts.
43:19On a pris du plaisir.
43:21On aime jouer avec la balle.
43:23On aime faire tourner.
43:25On aime combiner.
43:27On a pris du plaisir.
43:29On a gagné.
43:31Aurélien nous disait après le match
43:33face à la Croatie que vous étiez
43:35un peu en deçà sur le pressing.
43:37Ce soir, on a vu une équipe de France
43:39qui a très bien pressé.
43:41C'est quelque chose que vous travaillez fréquemment ?
43:43Bien sûr, on a travaillé.
43:45On n'a pas eu assez de temps.
43:47On a parlé entre nous.
43:49On s'est dit qu'on n'avait rien à perdre.
43:51On est chez nous.
43:53De la même manière qu'ils nous ont mis la pression
43:55chez eux, on est chez nous avec un bon public.
43:57On va le faire sans pression.
43:59On n'a même pas stressé.
44:01On avait des armes offensives
44:03et des armes défensives au milieu du terrain.
44:05C'était un match. On a gagné.
44:07On est contents. Maintenant, on va rentrer en club
44:09et se préparer.
44:11Merci beaucoup Manu et bravo pour le match.
44:13On sent le plaisir chez Manu.
44:15Il a confiance aussi.
44:17Il faut ça pour réussir.
44:19Stéphane, vous disiez une chose importante.
44:21On a assisté pour vous à la naissance
44:23de l'Icée ce soir.
44:25L'acte de naissance.
44:27Son talent,
44:29nous ne le découvrons pas.
44:31Les suiveurs du foot, on l'a vu à Crystal Palace
44:33avec l'équipe de France Espoir.
44:35Il nous a fait rêver cet été aux Jeux olympiques.
44:37C'était extraordinaire.
44:39Par contre, il n'avait pas transcrit en bleu.
44:41Là, c'est fait. Maintenant, il a pris de l'avance
44:43sur la concurrence.
44:45Il va s'installer dans cette équipe.
44:47Ce que j'ai adoré ce soir, c'est la connexion
44:49avec Dembélé et Bappé.
44:51C'est la clé de l'avenir d'un joueur comme lui
44:53en équipe de France.
44:55Je pense que
44:57ce trio-là
44:59peut nous faire rêver.
45:01Il faut qu'il enchaîne.
45:03Joe, est-ce qu'il peut enchaîner au lycée
45:05après ce qu'il a montré ce soir ?
45:07Au-delà du talent,
45:09de la connexion qu'il a pu installer dans cette équipe ?
45:11Oui, je trouve qu'il a amené
45:13une palette assez large de son talent.
45:15A la fois la percussion,
45:17calmer le tempo
45:19au milieu du terrain.
45:21On a l'impression qu'il maîtrisait un peu le rythme du match.
45:23Le coufran.
45:25C'est une matche forte, le coufran.
45:27Le seul truc qui me dérange
45:29c'est qu'en fait,
45:31pendant les 15 dernières années,
45:33notre meneur de jeu a été
45:35formé en Espagne.
45:37Dans les 15 prochaines années,
45:39il a été formé en Angleterre.
45:41C'est un peu dérangeant
45:43par rapport à la formation
45:45des joueurs qu'on peut créer.
45:47Il y en a qui échappent à la formation.
45:49Il y a deux détails sur Michael Isay.
45:51Il a chanté la marseillaise.
45:53On rappelle qu'à la base,
45:55Michael Isay ne parle pas français.
45:57Il est un papa nigérien,
45:59une maman algérienne.
46:01Il a été éligible
46:03pour quatre pays.
46:05Il a été éligible pour le Nigeria, la France, l'Algérie.
46:07Il chante la marseillaise.
46:09Il fait très bien un semblant,
46:11mais il avait l'air de la chanter avec coeur.
46:13A la fin du match, il a entendu sur TF1
46:15répondre en français.
46:17Il ne fait pas de grandes déclarations,
46:19mais il répond en français.
46:21Ça fait un an qu'il est dans le circuit français.
46:23Il a choisi de jouer pour l'équipe de France
46:25alors qu'il pouvait jouer pour quatre pays.
46:27Ça file vite, Camille.
46:29Il y a une information importante.
46:31On connaît le groupe de qualification
46:33pour l'équipe de France pour la Coupe du monde 2026.
46:35Les bleus se sont un peu simplifiés la tâche.
46:37Ils auront comme adversaires
46:39l'Ukraine, 25e nation mondiale,
46:41l'Irlande, 70e nation mondiale
46:43et l'Azerbaïdjan, 117e nation mondiale.
46:45Les matchs se dérouleront
46:47entre septembre et novembre.
46:49C'est ça, la bonne nouvelle.
46:51Il n'y aura que trois fenêtres
46:53à s'emmerder.
46:55Au lieu de quatre,
46:57si jamais ils avaient perdu.
46:59Ça fera des bons matchs, on l'espère.
47:01En France et en Azerbaijan,
47:03ça va être un bon match.
47:05On affrontera l'Espagne
47:07dans ce Final Four de la Ligue des Nations.
47:09L'Espagne qui a réussi un match exceptionnel
47:11face aux Pays-Bas.
47:13Beaucoup de spectacles.
47:15Il y en avait déjà eu beaucoup à l'aller.
47:17Là, encore plus.
47:19Huitième minute, pénalty pour l'Espagne.
47:21Feu de Vanakke sur Oyarzabal.
47:23Clément Turpin, au sifflet,
47:25accorde pénalty.
47:27Il va être transformé par Oyarzabal.
47:291-0 pour l'Espagne.
47:33Cinquante-quatrième minute.
47:35Cette fois-ci, c'est pénalty pour les Pays-Bas.
47:37Le Normand est au duel dans la surface
47:39avec Memphis Depay qui s'écroule.
47:41Clément Turpin montre encore une fois
47:43le point de pénalty.
47:45Et c'est transformé par Memphis Depay.
47:47Un partout.
47:49Soixante-septième minute.
47:51Doublé de Oyarzabal contre l'Espagne
47:53avec Nico Williams qui progresse
47:55dans l'axe des cailloux.
47:57Oyarzabal qui s'y reprend à deux fois
47:59avant le contour de la tête.
48:01Soixante-dix-neuvième minute.
48:07Les Pays-Bas reviennent
48:09grâce à Madsen.
48:11Le latéral néerlandais est décalé
48:13par Xavi Simons.
48:15Énorme frappe du gauche.
48:17C'est pas fini.
48:19Il y a un petit bijou qui arrive.
48:21Deux partout.
48:23On file en prolongation.
48:25Cinquante-troisième minute.
48:27Hussien lance la mini-Amal
48:29qui élimine son vis-à-vis.
48:31Et marque d'une frappe sèche.
48:33Trois-deux.
48:35C'est du maraise.
48:37C'est du talent en tout cas.
48:43Et c'est pas fini Camille.
48:45Nouveau rebondissement.
48:47Cent-neuvième minute.
48:49Nouveau pénalty pour les Pays-Bas.
48:51Xavi Simons s'est fauché dans sa course
48:53par le gardien espagnol Unai Simons.
48:55Xavi Simons se fait justice.
48:57Égalise. Trois partout.
48:59On file en séance de tir au but.
49:03L'Espagne se qualifie
49:05après la séance de tir au but.
49:07Cinq-quatre. Malen échoue face à Unai Simons.
49:09Pedry qualifie la Rora.
49:15L'Espagne que l'on retrouvera
49:17au Final Four du 4 au 8 juin prochain.
49:19C'est une belle équipe.
49:21C'est une belle équipe.
49:23Alors restez bien avec nous.
49:25Juste après le but
49:27le plus gag encaissé par Donnarumma
49:29de sa carrière sans doute.
49:31C'est un sketch absolu pour Donnarumma
49:33avec l'Italie malheureusement.
49:35Ce soir restez bien avec nous.
49:37On est de retour juste après ça.
49:49La joie communicative de l'équipe de France
49:51après la qualification pour le Final Four
49:53et après la qualification les Bleus retrouveront l'Espagne.
49:55Final Four à suivre du 4 au 8 juin.
49:57L'allégresse au stade de France
49:59a fait du bien à tout le monde.
50:01On en profite encore dans cette équipe du soir spéciale
50:03avec Joe, Ludo, Dave,
50:05Stéphane, Nabil et Camille.
50:09Vous avez promis de voir
50:11un but encaissé par Donnarumma.
50:13Terrible.
50:15Si vous ne l'avez pas vu, honnêtement on a mal pour Donnarumma.
50:17Camille, de quoi s'agit-il ?
50:19Il y avait un petit peu moins de joie de son côté.
50:21L'Allemagne
50:23qui termine 3 partout
50:25face à l'Italie.
50:27Mais regardez ce but gag
50:29à la demi-heure de jeu.
50:31Joe Donnarumma qui réalise
50:33un magnifique arrêt face à Kleinstein.
50:35Et ensuite Korner
50:39joué très rapidement
50:41par Joshua Kimmich
50:43qui a pris tout le monde de cours.
50:45Donnarumma qui était en train de parler
50:47à ses joueurs
50:49et qui n'était pas du tout placé sur sa ligne.
50:51Il y a toute la défense italienne.
50:53Ce n'est pas que lui.
50:55Ludo, ce qui est important, on a dit un but encaissé par Donnarumma.
50:57On n'a pas dit boulet de Donnarumma.
50:59Il est victime aussi dans cette affaire-là ?
51:01Ils doivent être
51:03évidemment bien plus concentrés.
51:05Les Allemands ont été malins pour le coup.
51:07Mais il n'est pas seul à ne pas être
51:09concerné par l'action.
51:11Il n'est pas payé parce que l'opponent lui fait un arrêt.
51:13C'est le petit frère du Korner
51:15de Liverpool contre Barcelone.
51:17Vous vous souvenez de ça ?
51:19Avec le ramasseur de balles qui renvoie
51:21très vite à Arnold.
51:23Le réalisateur se fait avoir
51:25parce que lui, sur le direct, il voit
51:27qu'on est en train de parler, de discuter,
51:29que le Korner ne va pas être tiré non plus.
51:31Le réal est fautif aussi.
51:33Non, ce que je veux dire, c'est que...
51:35Tout le monde est fautif.
51:37Il pensait que ça n'allait pas
51:39reprendre tout de suite.
51:41Un peu comme les Italiens.
51:43Dès que c'est les Allemands, on ne peut pas discuter.
51:45Mais à ce niveau-là, c'est quand même l'unaire.
51:47C'est un truc de cours d'école.
51:49Il crée son propre jeu.
51:51Il vaut mieux que ça lui arrive en Ligue des Nations
51:53qu'en quart de finale de la Coupe du Monde.
51:57L'un des débuts gags de la soirée
51:59pour l'Italie, qui a été éliminée par l'Allemagne
52:01dans cette Ligue des Nations Allemagne-Portugal.
52:03L'autre demi-finale, l'autre match
52:05de ce Final Four. On a vécu deux grands
52:07moments de sport sur la chaîne aujourd'hui.
52:09Camille, on va démarrer avec le biathlon.
52:11Oui, le suspens s'est fait
52:13dans son paroxysme ce dimanche.
52:15Précisément à 13h45
52:17et 14 secondes,
52:19le globe de cristal féminin
52:21se joue entre Lou Jeanmono
52:23et Francisca Preuss. Je ne vous en dis pas plus.
52:25On revit ce moment avec les commentaires
52:27pleins d'émotions d'Anne-Sophie Bernadie
52:29et Alexis Boeuf.
52:31Et c'est là que Lou peut faire la différence
52:33parce que normalement dans ses parties,
52:35elle est un peu plus forte.
52:37Oh non ! La chute ! Qu'est-ce que c'est que ça ?
52:39Mais non, Lou Jeanmono, il faut repartir !
52:41Oh non, est-ce que le globe de cristal s'est joué sur ça ?
52:43Oh non, cette image !
52:45Est-ce que Lou Jeanmono a perdu
52:47le globe de cristal sur cette chute ?
52:49Mais ce n'est pas possible !
52:51Non mais c'est fou. C'est fou.
52:53C'est trop tard. C'est trop tard.
52:55Je ne vois pas comment elle peut revenir. Elle est trop loin désormais.
52:57On ne comprend pas ce qui se passe. C'est fou.
52:59Le destin était en faveur
53:01de l'Allemande. C'est absolument incroyable
53:03ce qui vient de se passer.
53:05Lou qui en plus va terminer derrière Elvira Huberg.
53:07Allez ! On y croit
53:09encore jusqu'au bout. Mais ça me paraît trop court désormais.
53:11L'Allemande va basculer sur le plat.
53:13Elle est devant. C'est fou.
53:15Il n'y a rien. Il n'y a rien. Allez, encore quelques derniers mètres.
53:17C'est fini. On aimerait tellement y croire.
53:19C'est fini. Lou, non ! Comment c'est possible ?
53:21Cette chute !
53:23Cette chute jusqu'à la fin. Francis Caprucci le sait.
53:25Elle n'a plus que quelques coups de bâton
53:27à donner. Francis Caprucci va gagner la course
53:29et va s'offrir le globe de cristal.
53:31Ça s'est joué sur une chute.
53:35Ça s'est joué sur un accrochage
53:37qu'on reverra peut-être au ralenti.
53:39Est-ce que c'est Lou qui est tombée toute seule ?
53:41Est-ce que c'est Preuss qui à un moment donné est venu lui marcher un peu dessus ?
53:43On verra ça en tout cas.
53:45C'est Preuss qui va aller gagner cette course.
53:47Et c'est Preuss qui va pour l'instant gagner le globe de cristal.
53:51Au terme d'un scénario complètement fou
53:53qui nous brise le cœur.
53:55Francisca Preuss remporte la course
53:57et Francisca Preuss va terminer en tête du classement général
53:59s'offrir le globe de cristal.
54:01Mais on voit bien le désarroi aussi
54:03sur le visage de l'Allemande
54:05qui ne voulait pas que ça se termine comme ça.
54:07Oh non, Lou !
54:09Lou, on a tellement de peine.
54:11On a tellement le cœur brisé.
54:13La troisième place pour Lou Jambonneau
54:15qui s'écroule dans l'air d'arriver.
54:17Comment c'est possible ?
54:19Lou Jambonneau qui a ensuite été consolée
54:21par Francisca Preuss et ses coéquipières.
54:23Mais la Française qui perd le globe de cristal
54:25pour 20 petits points
54:27au profit de l'Allemande Preuss.
54:31Elle sort grande vainqueur ce dimanche.
54:33C'est terrible.
54:35On lui souhaite parce qu'elle a réussi
54:37une saison absolument extraordinaire
54:39et on la remercie pour ça.
54:41On a pris un camion
54:43en pleine figure.
54:45Je ne sais même pas comment à minuit cinquante
54:47c'était possible d'être encore là avec vous ce soir.
54:49A 14h je n'aurais pas dit ça tellement c'était dur.
54:51On a vécu notre émotion positive cette fois
54:53avec les frères Lebrun.
54:55Vous êtes passé par toutes les émotions
54:57aujourd'hui battu par Alexis
54:59lors des deux dernières finales.
55:01Et bien cette fois-ci
55:03le cadet dépasse le grand.
55:05Félix s'impose après avoir sauvé
55:07une balle de match.
55:09Au commentaire Thierry Bauchard et Christophe Fleury.
55:13Encore trois opportunités quand même
55:15pour le plus jeune des frangins.
55:17Un premier titre de champion de France au bout.
55:19Et ça y est c'est fait.
55:21Il en tombe à la renverse.
55:23Au bout de l'effort.
55:25Félix Lebrun
55:27qui remporte son premier titre de champion de France.
55:29Il s'écroule aussi Alexis
55:31mais c'est plus la déception.
55:33Magnifiques images.
55:35Magnifiques finales.
55:37Et le voilà à son tour sur la table.
55:41C'est génial le regard de son frère.
55:43C'est génial d'avoir partagé cette émission
55:45vraiment avec vous.
55:47Merci infiniment.
55:49Demain 16h10 l'équipe de Choc, les espoirs.
55:5118h20 également.
55:53Très bonne nuit.
55:55Merci de nous être fidèles.