Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 11/03/2025.
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SportTranscription
00:00Musique
00:15Liverpool-PSG, quel sera le score final ? Le premier de cordée, Sébastien Tarrago.
00:19Musique
00:212-2 ?
00:22Musique
00:24La Ville j'ai dit.
00:251-2 à prolongation et Paris Saint-Germain au tirotus.
00:28Ouais, Stéphane Guy ?
00:30J'allais dire comme Jamil.
00:31Ouais, bah je vais dire 1-2, prolongation et Liverpool au tirotus.
00:35Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe.
00:36Jérôme Alonso ?
00:370-1, Paris au tirotus.
00:39Ok, et enfin, Jérôme Hicou ?
00:41Il l'a volé.
00:422-1.
00:44Pour Liverpool ?
00:45Ouais.
00:46Ah merde.
00:47Bah oui.
00:48Bah oui, bah oui.
00:51C'est quoi une bonne émission l'équipe du soir ? C'est déjà sur les prodos des chroniqueurs qui se chament.
00:56Johan Micou conteste le prodo du grand vainqueur de chrono.
00:58Il dit qu'il me l'a volé.
00:59Il l'a volé, il l'a volé, il l'a volé.
01:01Je prends les points comme lui.
01:02Vous pouvez faire comme vous aviez à l'école, copier sur votre voisin, mon cher Johan.
01:05Non, jamais, jamais.
01:06On va peut-être jouer, on aura peut-être le temps, peut-être pas le temps, vous aurez les deux jokers ce soir.
01:10Quel que soit l'issue des...
01:11Déjà, on peut te mettre un 10 déjà.
01:13Donc Paris a réussi l'exploit de s'imposer à Anfield dans un match aller-retour.
01:18C'est un exploit puisque 7 clubs français se sont déplacés à Anfield et 7 clubs français avaient perdu.
01:24Ce soir, Paris remis hauteur grâce à Dembélé dans la première période.
01:281-0.
01:29Puis, c'est allé jusqu'aux prolongations.
01:30Puis, au tir au but.
01:31La séance de tir au but a été maîtrisée par les hommes de Louis-Sénérité.
01:344 tirs au but à 1.
01:37On vient de sortir comme ça, un petit sas de décompression.
01:40C'est quoi votre humeur, mes amis ?
01:42Jérôme ?
01:45Merci, Jean.
01:46Non, non.
01:47L'humeur, c'est que c'est mérité.
01:49L'humeur, c'est mérité parce que sur 4 mi-temps,
01:524 mi-temps, Paris en gagne 3.
01:544 mi-temps et demi.
01:55Sur la prolongation, ils ont été meilleurs aussi.
01:57Donc, c'est les tirs au but.
01:59C'est les tireurs qui ont été parfaits.
02:01C'est Donnarumma qui était très bon.
02:02Mais la qualif pour moi, elle est en plein mérité.
02:04Le sentiment, c'est celui-là.
02:06C'est que oui, c'est les tirs au but.
02:07Oui, c'est le suspense.
02:08Mais c'est en plein mérité.
02:09Ok.
02:10Autre...
02:11Moi, mon sentiment, c'est que ça ne pouvait pas leur échapper.
02:13Comment ?
02:14Ça ne pouvait pas leur échapper sur le...
02:15Ah, vous n'avez rien ?
02:16Pas un poil de sec ?
02:17Un petit honneur, vous étiez...
02:19Mais non, je veux dire que quand tu vois la prolongation,
02:22l'hiver pool n'existe plus.
02:23Oui, c'est vrai.
02:24Quand tu arrives à la séance des tirs au but
02:26et que tu as quand même enregistré dans ton esprit
02:28que Donnarumma, il a quand même gagné l'euro en Angleterre,
02:30dans ce pays-là, dans une séance de tirs au but,
02:33tu te dis que parfois, on peut toujours être dans le rationnel,
02:36mais parfois, il y a des choses comme ça.
02:37Il y a des signes.
02:38Et franchement, sur les deux matchs,
02:40je ne vois pas en quoi ça devait leur échapper.
02:42Donc, si on fait le bilan des deux matchs.
02:44J'ai un petit problème au niveau de mes impôts,
02:46des choses comme ça.
02:47Si vous pouvez, je vous montrerai mes selles,
02:49des trucs comme ça.
02:50Mon Marnot Café, vous lirez.
02:51Le football, c'est aussi parfois un ressentiment,
02:54des choses comme ça.
02:55C'est les signes.
02:56C'est le match de l'équipe du soir.
02:57Tiens, un autre match.
02:58Il est là.
02:59Il est du côté d'Anfield.
03:00Il a vécu cet exploit considérable du Paris Saint-Germain.
03:03Giovanni Castaldi, bonsoir.
03:08Bonsoir, mémé.
03:09Giovanni, la mèche est presque irsuite,
03:10mais c'est bien.
03:11C'est sympathique.
03:12Giovanni, vous nous racontez
03:16cette fin de match, cette séance de tir au but
03:19vu d'Anfield.
03:20Ça a dû être climatisé.
03:21Après, il y a eu quelque chose comme...
03:23Racontez-nous ce qui s'est passé.
03:28Bonsoir à tous.
03:29Déjà, honnêtement, une soirée à Anfield,
03:32c'est quelque chose de très spécial.
03:35Quand on est au stade,
03:36je pense qu'on mesure plus l'exploit des Parisiens
03:38parce que c'est vraiment un stade impressionnant.
03:41Dans la prolongation, c'était calme
03:43parce que les Parisiens étaient vraiment au-dessus
03:45et qu'on sentait que les Reds piochaient.
03:47Pendant la séance de tir au but,
03:49c'est Hakimi qui a gagné le toss.
03:53Du coup, ils ont pu faire devant le parquage parisien.
03:56Il y avait un mélange de sifflets et d'applaudissements.
03:59À la fin, il y a eu un moment de sidération,
04:02un micro-coup de clim.
04:04Les Parisiens ont exulté.
04:06Une célébration folle.
04:07Mais tout de suite, les supporters de Liverpool
04:10ont chanté pour leurs joueurs,
04:12conscients que c'était un combat énorme
04:14et qu'ils ont fait ce qu'ils pouvaient.
04:16Il n'y avait pas de sifflet à la fin.
04:18La clim a été légère, mémé.
04:20– Merci Giovanni.
04:22Dans quelques minutes, Louis Séné,
04:24qui est l'un des héros de la soirée,
04:26sera là et vous recueillirez évidemment ses opinions.
04:30Stéphane, Sébastien et Jo,
04:34sur votre état d'esprit par rapport au match ?
04:37– Ce qui me sidère, après avoir vu ce match,
04:39c'est que c'est la force de l'évidence.
04:40Je n'aurais pas cru pouvoir dire ça,
04:42il y a même 15 jours ou même un mois.
04:44Finalement, c'est logique.
04:46Ce qui se passe est logique.
04:47Paris se qualifie logiquement.
04:48Paris a été supérieur à Liverpool à l'aller,
04:51au retour, à home field, dans la saison de tournée.
04:54Bravo, bravo, chapeau.
04:56– Vous faites le même constat que ce soir,
04:58Paris a été supérieur à Liverpool.
05:00Moi, je trouve qu'il y a eu un écart considérable
05:02aux matchs allés.
05:03– C'est une double confrontation.
05:05– Je trouve que Liverpool n'était pas au niveau offensivement.
05:07Mais voilà, ils ont mal joué leur coup.
05:09– Votre opinion, Sébastien ?
05:11– Ce soir, Liverpool était longtemps supérieur
05:13globalement dans le match.
05:15Mais quand Paris était en difficulté,
05:17ils ont quand même réussi à se créer des occasions.
05:19Et il y a le match allé.
05:20Donc, sur l'ensemble des deux rencontres,
05:22c'est évidemment mérité pour le Paris Saint-Germain.
05:24Et bravo à cette équipe.
05:26Après, que Liverpool soit moins bien qu'il y a trois mois,
05:28oui, certes, mais on ne va pas quand même
05:30chipoter là-dessus.
05:32– C'est surtout que Paris est beaucoup mieux
05:34qu'il y a trois mois.
05:35– Bien sûr.
05:36– Surtout collectivement, ça prend vraiment forme.
05:38Et puis, il y a une...
05:40Attention.
05:42– Monsieur...
05:43– Mendy !
05:44– Ah oui.
05:45– Sans amour.
05:46– Sans amour.
05:47C'est juste légendaire.
05:48– C'est juste légendaire.
05:49– C'est juste légendaire.
05:50– Quel match !
05:51Oh là là, c'était trop beau.
05:53– Tiens.
05:54Voilà.
05:55Euh...
05:56Ben voilà.
05:57Mais vous intimidez un peu tout le monde.
05:59Vous intimidez un peu tout le monde.
06:01– On peut ressentir.
06:03– Bernard.
06:04Ben oui, Bernard.
06:05Ce soir, est-ce que...
06:07Certains disent que c'est la logique,
06:09c'est quelque chose sur l'ensemble des matchs.
06:10Ce soir, vous avez senti très tôt
06:12que Paris pouvait le faire ou pas ?
06:14– Honnêtement, les dix premières minutes,
06:16c'était assez compliqué pour Paris.
06:17Ils ont dû faire le dos rond.
06:19Après, je pense qu'on a eu la maîtrise
06:21quand même au milieu de terrain.
06:23On a eu quelques situations
06:26où on aurait pu aggraver le score
06:28avec Dembélé et aussi Barcola.
06:31Ça a été très compliqué pour nous
06:33parce qu'on avait les coups de pieds arrêtés
06:35parce qu'on n'avait pas de taille.
06:36Et on connaît Liverpool aussi
06:38pour cette capacité à pouvoir marquer
06:40sur ces phases arrêtées.
06:42Mais qu'est-ce que c'est bon !
06:44Qu'est-ce que c'est bon, mémé !
06:46– Moi, Bernard, j'étais un petit peu inquiet,
06:47notamment sur toute la deuxième période
06:49où j'ai vu des Parisiens
06:52qui étaient, on va dire, un peu dépassés,
06:54qui avaient du mal à récupérer le ballon
06:56et surtout dans l'utilisation du ballon.
06:58Je n'ai pas vu beaucoup d'occasions.
06:59J'avais noté une occasion où une frappe,
07:01un coup franc de Varane...
07:02– En deuxième mi-temps, en fait.
07:04– En deuxième période, deux frappes.
07:06– C'est la seule mi-temps où...
07:07– C'est la mi-temps où ils ne sont pas bons.
07:08– C'est la seule mi-temps où il y a une domination nette.
07:10Regarde Liverpool, même sur la première,
07:12OK, il y a les dix premières minutes,
07:13mais il y a trois occasions quand même franches
07:15du côté du Paris Saint-Germain,
07:16même s'ils subissent.
07:17Et après, je suis désolé,
07:18c'est pour ça que je ne suis pas totalement d'accord
07:19parce que la prolongation.
07:20Liverpool, ils n'existent absolument pas.
07:22– Non plus, oui.
07:23– Si tu mets bout à bout les 120 minutes,
07:26en fait, ce n'est pas si marqué que ça
07:29– Après, c'est plutôt en fin de deuxième
07:31où on sentait que les Parisiens
07:33avaient quand même pioché physiquement.
07:35– La deuxième, oui.
07:36– Mais sur l'ensemble du match,
07:38je pense que c'est mérité quand même pour Paris.
07:40– Double confrontation.
07:41Bon, c'est un exploit, mais peu importe.
07:43– C'est l'ensemble de la double confrontation.
07:44Moi, là-dessus, je ne suis pas d'accord avec Nabil.
07:46Mais ce qui n'est pas très grave,
07:48ce soir, la domination est Liverpool.
07:50Mais pour moi, ce match est quasiment plus important
07:53que celui de la semaine dernière pour Paris.
07:56Et il me satisfait plus au final
07:58que celui de la semaine passée.
08:00– Bernard est arrivé avec sa raquette légendaire.
08:03Souvent, il y a des mots, des expressions
08:05qui sont parfois un peu galvanées.
08:07Là, ce soir, c'est une calife de légende.
08:09C'est quelque chose qui va rester dans l'histoire de ce club.
08:11– Moi, je pense que oui,
08:12parce qu'il faut toujours qu'il y ait un contexte.
08:13Pour qu'il y ait le mot légende,
08:14il faut qu'il y ait un contexte.
08:15– Il y a un club légendaire en face.
08:16– Le club légendaire en face.
08:17Le match allé qui est un cauchemar,
08:19parce que tu vas gagner ce match 3-0,
08:20tu le perds à 0.
08:22Donc, pour qu'il y ait le mot légende,
08:24pour qu'il y ait accolé au mot légende une performance,
08:26il faut qu'il y ait un contexte.
08:27Et pour moi, ce soir, il y avait à peu près tout,
08:29jusqu'au tir au but.
08:30Donc, on a eu tout, du début à la fin,
08:31pour que ce soit légendaire.
08:32Grammatique, légendaire, oui, évidemment.
08:34Je pense, moi.
08:35– Quelqu'un chipote ?
08:36Parce qu'on est l'émission de chipoteurs, parfois.
08:37Non, légendaire, on valide.
08:38– Pour une fois, tout le monde est d'accord.
08:40C'est fou.
08:41– Vous intimidez les gens.
08:42– L'Europe de l'ère QSI,
08:43ce sera dans le top 3 ou 5 de ces matchs-là.
08:46– Giovanni Cassaldi,
08:47vous avez des petites choses à nous apprendre,
08:50à voir une petite correction
08:51par rapport à ce que vous avez constaté sur le terrain ?
08:56– Moi, je ne suis pas totalement d'accord avec Seb
08:58sur l'histoire de la domination de Liverpool.
09:00Mais bon, c'est un match qui est tellement irrationnel.
09:02Je trouve que c'était un match qui tenait sur un fil,
09:04en fait, des deux côtés.
09:05Parce que, disons que ça se passait plus au quart d'heure.
09:07Il y a eu des dominations.
09:08Je trouve que Paris n'a pas très bien joué
09:10les situations de contre-attaque.
09:12Moi, ce qui m'a frappé ce soir, de la part des Parisiens,
09:15c'est Bernard qui en parlait, qui disait l'entame.
09:17Honnêtement, il y avait une pression folle dans le field.
09:19On se posait tous la question de savoir
09:21comment Liverpool allait aborder la rencontre.
09:22Parce qu'il y avait un zéro.
09:23Est-ce qu'ils allaient gérer ?
09:24Ils ont mis une pression de malade.
09:26Luis Henrique était très agité au début de la rencontre.
09:29Il s'en est pris plusieurs fois.
09:30Donnarumma sur des situations de relance.
09:32Plusieurs fois, il demandait à tous ses garçons de se calmer.
09:34Et même s'ils ont subi des choses,
09:36je trouve que globalement...
09:38Et là, peut-être que je vais rejoindre Sébastien dans le côté.
09:40C'est un match qui va plus compter.
09:41Ce qui m'a impressionné chez les Parisiens,
09:43c'est l'état d'esprit.
09:45Ce soir, il y avait de la hargne.
09:47Il y a l'image de Guevara en seconde
09:49qui fait un retour, qui tacle.
09:51Et je les ai trouvés défensivement.
09:53Notamment sur les coups de pied arrêtés.
09:55Donnarumma qui ne sort jamais ce soir.
09:57Il en a sorti 3-4.
09:59Pacho, dans l'impact, dans tous les coups qu'il pouvait mettre,
10:01il a été très fort.
10:03Et plusieurs fois, les joueurs de Liverpool
10:05ont cherché les Parisiens.
10:07Notamment Alexis McAllister qui parle beaucoup sur un terrain.
10:09Et je trouve qu'ils ne sont pas tombés dans ce piège-là.
10:11Ce qui m'a impressionné, c'est la gestion des émotions des Parisiens.
10:13Et ça, c'est nouveau
10:15pour le PSG en Ligue des Champions.
10:17Il m'inspire une petite question, peut-être à poser
10:19à Louis Sénériqué, si vous le croisez.
10:21Hier, il avait dit, il ne faut pas être à 105%.
10:23Il faut être à 100%.
10:25Est-ce que vous l'avez trouvé ?
10:27Juste dans leur effort et dans leur...
10:29Voilà, c'est peut-être une question.
10:31Si vous la prenez, vous la prenez.
10:33Oui ?
10:35Oui ?
10:37Ce soir, à Louis Sénériqué, il peut parler de ses joueurs
10:39mais ce soir, celui qui était à 250%,
10:41c'était lui. Il a mis des soufflantes
10:43incommensurables.
10:45Le plus nerveux de tous, c'était le coach ce soir.
10:47Il y a peut-être besoin de les réveiller.
10:49C'est peut-être une question à poser à Louis Sénériqué.
10:51A son staff aussi.
10:53C'est un match aussi qui peut beaucoup compter
10:55pour Donnarumma.
10:57Donnarumma, on en parle dans quelques secondes.
10:59Dans quelques secondes, Sébastien.
11:01On va aller voir Claire, qu'on a laissée de côté.
11:03Bonsoir.
11:05Il n'y avait pas eu un bonjour.
11:07Rien de bonjour.
11:09Pas de bonsoir et tout ça.
11:11Donc, Paris est qualifié.
11:13Succès 1-0 en file. Les succès 4-1.
11:15Dans la séance des tirs au but. Résumé des matchs.
11:17Racontez le match, ma chère Claire.
11:19On va regarder ce but. Justement, le seul inscrit
11:21avant les tirs au but de Dembélé
11:23qui allait y aller à la 12ème du droit.
11:25Alors qu'on avait vu quelques occasions, justement,
11:27du côté de Liverpool. On voit Konaté qui se jette
11:29et Dembélé qui va suivre l'action
11:31et qui va donc faire entrer le ballon
11:33pour faire ce but parisien. On est en tout début de match
11:35et ensuite, il faudra attendre ce tir au but raté
11:37de Nunes.
11:39Justement, le premier raté.
11:41Il y en aura un deuxième derrière pour Liverpool.
11:43Et donc, ce tir au but
11:45de Désiré Doué
11:47qui offre la victoire aux Parisiens.
11:49Et évidemment, ça a exulté absolument partout.
11:51Même sur le plateau,
11:53en régie, partout.
11:55Et même chez les téléspectateurs.
11:57Un peu déçu quand même sur le dernier pénalty de Doué
11:59parce que moi, j'attendais quand même une Panenka
12:01pour m'en mettre.
12:03Vous voulez toujours avoir un petit supplément buffet.
12:05Au restaurant, on vous offre un truc
12:07et vous voulez encore avoir le petit truc.
12:09Donnarumma est présent.
12:11Il a 19 ans quand même. Très bonne entrée en jeu.
12:13Plus qu'une bonne entrée.
12:15Excellent entrée en jeu. Donnarumma est-il
12:17le MVP de la rencontre, mes amis ?
12:19C'est beau le football. C'est une science.
12:21Est-ce que finalement, à la fin de ce match
12:23de qualification, est-ce qu'il faut l'élire MVP ?
12:25Habillage, simple is the best.
12:27S'il vous plaît. Sébastien,
12:29vous me dites.
12:31Vous mettez les tirs au but dedans ?
12:33Bah oui.
12:35Les tirs au but, c'est toujours le gardien.
12:37Alors c'est oui ? Oui.
12:39Merci.
12:41C'est le match.
12:43Il y a tellement ramassé qu'on peut lui accorder
12:45des téléspectateurs. Oui, Stéphane.
12:47Oui, Jérôme. Oui, et même avant les tirs au but.
12:49Oui, et même avant les tirs au but.
12:51Alors attendez, on reprend la question.
12:53Avec ou sans les tirs au but ?
12:55Sans les tirs au but.
12:57Je dis sans les tirs au but.
12:59Est-ce que Donnarumma est MVP
13:01de la partie ? On recommence.
13:03Non, mais
13:05c'est un match capital pour lui.
13:07Non, mais non.
13:09Sans les tirs au but ? Oui, c'est lui.
13:11Oui, Stéphane ? Oui.
13:13Oui.
13:15Bon, bah là,
13:17on y va, Jean-Joué.
13:19Bah oui, on va voir.
13:21On va simplement... Bah oui.
13:23C'est la soirée, de toute façon.
13:25Non, non, non.
13:27Oui, oui.
13:29Bon, c'est les règles.
13:31Il est fort. Il y a de la musique ou pas ?
13:33Je ne sais pas s'il y a de la musique ou pas.
13:35Bon, on jingle. Allez-y.
13:37Donc, Sébastien ?
13:39Non.
13:41Je prends qui vous voulez.
13:43Le général. Parce qu'après, on ira
13:45causer avec le seigneur.
13:47Je vais prendre un capitaine.
13:49Arrêtez, il aura du temps.
13:51Ce n'est pas possible, Sébastien.
13:53Mais non, pourquoi non ?
13:55Est-ce que vous avez vu un autre joueur qui mérite le titre d'MVP
13:57avant cette séance de tir au but ? Voilà.
13:59Simple.
14:01Oui, pour moi, il y a notamment Pachaud
14:03et Parchella qui méritent d'être
14:05MVP. Pour moi, c'est l'un des deux.
14:07Concernant Donnarumma,
14:09vous étiez quand même tous d'accord avec moi pour dire
14:11que la première période avait été absolument catastrophique
14:13et qu'il transpirait la peur.
14:15Et en seconde période,
14:17même si tout n'a pas été parfait,
14:19je trouve qu'il est allé dans les airs,
14:21il a fait beaucoup de bien
14:23à son équipe.
14:25Après, sur l'ensemble du match,
14:27ça ne me suffit pas pour le mettre MVP.
14:29Mais c'est un match très important pour nous.
14:31Stéphane,
14:33vous l'élisez MVP avant même
14:35la séance de tir au but. Pourquoi ?
14:37Déjà, j'étais très surpris à la pause que
14:39Seb lui tombe dessus avec autant de force
14:41que je l'avais trouvé sur certaines situations
14:43à son avantage, et notamment sur les ballons aériens,
14:45ce qui n'est pas forcément son point fort.
14:47C'est fondamental.
14:49Il y a eu beaucoup de corners,
14:51un nombre incalculable de corners pour Liverpool.
14:53Il a remis en pariancèle
14:55dans ces moments-là.
14:57Il y a la séance de tir au but.
14:59On ne pourra jamais l'oublier,
15:01cette séance de tir au but.
15:03Il y a un tel contraste entre son match allé
15:05et son match retour que c'est magique
15:07de le voir élu meilleur joueur ce soir.
15:11Mise à part la séance de tir au but,
15:13j'insiste parce qu'on va y aller
15:15après la séance de tir au but.
15:17Joe, est-ce l'homme
15:19intellectuellement mobile ?
15:21C'est bien le football.
15:23On peut être mobile
15:25et quelqu'un qui est dans ses convictions.
15:29Si tu m'avais posé la question,
15:31j'aurais répondu évidemment que c'est lui.
15:33Je l'ai trouvé énorme
15:35du début à la fin.
15:37C'est quoi les problèmes qu'il a eu ?
15:39En fait, le gardien
15:41est jugé par rapport à son jeu au pied,
15:43mais non, c'est le nouveau football.
15:45Pour moi, il a raté peut-être 2-3 dégagements,
15:47mais de là à lui tomber dessus.
15:49Au pied, ce n'est pas sa qualité première.
15:51Il a fait 2-3 ratés.
15:53Il y a eu un centre de Salah
15:55où pour moi il doit la bloquer,
15:57mais après la présence qu'il a eue pendant tout le match.
15:59Je te dis que quand tu joues derrière
16:01et que tu as un gardien qui fait ça,
16:03c'est énorme.
16:05Quand je dis qu'il transpirait la peur,
16:07tu acquiesces.
16:09Je ne l'ai pas trouvé.
16:11Il y a une compréhension.
16:13On peut suivre sur les passes en retrait,
16:15sur le jeu au pied.
16:19Il nous dit qu'on revient sur le propos.
16:23Il transpirait la peur
16:25sur les passes en retrait, c'est tout.
16:29On écoute le replay de Sébastien Tarragon
16:31à la mi-temps, parce que moi j'avais l'impression
16:33que tout le monde était d'accord avec Sébastien
16:35et je me mets dans le lot.
16:37Sébastien qui avait dit à la pause, on y va.
16:39Un gardien de but,
16:41c'est insensé de voir ça à ce niveau-là.
16:43Je pense que tu prends
16:45les 6 ou 7
16:47championnats européens, tu prends tous les gardiens,
16:49il est dans le top 3.
16:51Mais il est dans le top 3 des plus ridicules au pied.
16:53C'est insensé la différence
16:55et la confiance que ça donne.
16:57Lui-même n'est pas en confiance, ça se voit.
16:59Au pied ?
17:01Oui, au pied.
17:03Jo, ce qu'il dit, il ne parle pas du pied,
17:05il parle de ce qu'il a dégagé dans les airs au premier temps.
17:07C'est deux choses différentes.
17:09C'est quand même d'arrêter.
17:11Il a contrarié considérablement.
17:13Il sort deux fois sur Van Dijk.
17:15S'il ne sort pas, il y a but.
17:17Ça fait déjà quand même
17:19un truc assez positif.
17:21Après, il a continué tout le long du match.
17:23Je n'ai jamais vu autant sortir dans un match.
17:25Il est allé à son point de pénalty, il a dégagé des ballons.
17:27Jo, deuxième période, moi ce n'est plus le même gardien.
17:29C'est un gardien qui assume.
17:31Vous oubliez alors.
17:33Vous vous bloquez sur des trucs qui ne vous vont pas
17:35et à chaque fois c'est régulier avec Donnarumma.
17:37Donc Donnarumma, il n'est pas bon au pied.
17:39Maintenant, il n'est pas bon au pied. Voilà, point.
17:41Dans le reste, il ne sortait pas jusqu'à présent.
17:43Là, pour moi, il va en Angleterre.
17:45Il sait qu'il va se faire rentrer dans la gueule.
17:47Là, on parle d'un mi-temps.
17:49Je suis d'accord sur la seconde.
17:51Si tu veux, on va revenir.
17:53Je vais te redire les deux coups sur Van Dijk.
17:55S'il ne sort pas, il y a but.
17:57Tout le monde disait la même chose.
17:59Au pied.
18:01Il n'a pas eu 15 ballons au pied.
18:03Non, non, non.
18:05Il y a un truc important pour un gardien.
18:07C'est la chance.
18:09Il a eu de la chance.
18:11Quand Sam met le ballon de la tête, il est battu.
18:13C'est ce qu'on attend d'un gardien de haut niveau.
18:15Vous auriez dû y aller ce soir.
18:17Nabil, vous voulez placer un mot sur Donnarumma ?
18:19On a aussi une lecture qui peut être un peu émotionnelle
18:21avec un prérequis parce qu'il y a un trauma avec ce gardien-là.
18:23C'est-à-dire que tu t'attends à une dinguerie
18:25à un moment où...
18:27Tu le vis comme ça.
18:29Après, tu ne connais pas la suite du scénario.
18:31C'est-à-dire que, notamment cette deuxième mi-temps,
18:33elle est exceptionnelle de personnalité.
18:35Il a été fort dans ce qu'il est en règle générale.
18:37Faible. Je ne parle pas du jeu au pied.
18:39Mais notamment ses sorties aériennes.
18:41C'est vrai qu'il y a une différence athlétique
18:43entre les deux équipes qui est quand même assez prégnante.
18:45Mais moi, par exemple,
18:47la situation où il dégage un peu le ballon
18:49comme un pot de pêche
18:51comme en cours de récré.
18:53Il n'a l'air pas très franche.
18:55Sur le coup, c'est vrai que ça ne te rassure pas.
18:57Quelque part, tu te dis attention.
18:59Mais je pense qu'on le lit aussi toujours
19:01par rapport à ce qu'il a fait jusqu'à présent.
19:03C'est-à-dire très bon. Et parfois,
19:05il relance le débat par une dinguerie.
19:07Vue du stade, encore sur l'impression de Donnarumma,
19:09moi, c'est un gardien,
19:11qui me fait peur, qui ne me rassure pas.
19:13Ce soir, c'est l'MVP.
19:15Un tout petit élément statistique.
19:17Il y a trois tiers cadrés de Liverpool.
19:19Donc, ce n'est pas Alissa Dalley non plus.
19:21C'est la présence dans les sociaux.
19:23C'est la défense au match.
19:25Ce n'est pas un gardien qui marche sur eux.
19:27Ce soir, on est sur autre chose qu'Alissa Dalley.
19:29On est sur quelque chose qui n'est pas vu.
19:31Pardon, il y a Jo.
19:35C'est juste qu'en fait,
19:37là où je vous rejoins,
19:39et c'est des scènes qui sont assez fréquentes même au Parc des Princes,
19:41c'est vrai que quand le ballon arrive dans les pieds de Donnarumma,
19:43il y a toujours un peu parfois de stupeur
19:45et de crainte dans tout le stade.
19:47On a l'impression que tout le monde retient son souffle.
19:49Moi, ce soir, ce qui m'a impressionné,
19:51et Dieu sait qu'en première, il s'est fait secouer
19:53par Luis Henrique,
19:55c'est la capacité qu'il a eu à oublier peut-être
19:57un mauvais choix qu'il a fait au pied
19:59et tout de suite se reconcentrer.
20:01Je trouve que sa communication,
20:03franchement, on n'entendait rien.
20:05Sa communication notamment avec Pacho et Marquinhos ce soir,
20:07elle a été excellente.
20:09Et honnêtement, vu du stade,
20:11moi, je n'ai pas souvenir d'avoir vu Donnarumma s'imposer comme ça
20:13sur des coups de pied arrêtés tout au long de la rencontre.
20:15Et ça, ça change énormément de choses.
20:17En plus, en seconde période
20:19et en prolongation,
20:21quand il y avait des corners,
20:23on essayait de le bloquer pour l'empêcher
20:25de sortir plusieurs fois. Il s'est fait acculer
20:27dans ses filets. Pareil, ils l'ont chauffé.
20:29Il a gardé son calme.
20:31Moi, ce soir, j'ai vu un gardien
20:33qui a été maître de ses émotions et qui a été
20:35en rythme toute la rencontre sur ses points faibles.
20:37Donc, chapeau à lui.
20:39J'ai eu un moment, une petite alerte Donnarumma.
20:41Je suis en train de relire mes fiches à la 64ème minute
20:43où il s'écroule. Moi, je pensais, on a vu
20:45un plan du réalisateur où Safonov s'est chauffé.
20:47Finalement, vous n'avez pas pu
20:49avoir une information.
20:51Giovanni, c'est une question.
20:53Ce qui s'est passé
20:55au niveau du genou Donnarumma
20:57ou quelque chose comme ça ?
20:59Alors, moi,
21:01j'avoue que c'était un moment où Paris était un peu
21:03dans le dur. J'ai senti qu'il l'avait fait
21:05à l'italienne. Après, je peux me planter.
21:07Je n'ai pas encore eu les réponses par rapport à ça.
21:09Si j'ai d'autres éléments, je vous dirais.
21:11Moi, je pense que c'était un peu pour récupérer
21:13les esprits et que tout le monde redescende
21:15un peu en température. C'était bien joué.
21:17Il faut parfois avoir un peu de roublardise.
21:19Je pense que
21:21ni plus ni moins,
21:23ce soir, il a joué
21:25peut-être son avenir au PSG.
21:27Ni plus ni moins. Parce que ce soir,
21:29c'est le match où si ça ne passait pas,
21:31ce n'était pas possible.
21:33Parce que depuis trois ans, ce gardien
21:35n'a gagné aucun match en Champions League,
21:37en match et élimination directe. Aucun.
21:39Ce n'est pas moi qui le dis, c'est la vérité.
21:41Je pense qu'il le savait aussi.
21:43Ce soir, on a vu un gardien qui a forcé sa nature.
21:45Il a forcé une culture.
21:47Les gardiens italiens ne sortent pas beaucoup,
21:49on le sait, c'est comme ça depuis toujours.
21:51J'ai vu un gardien ce soir qui a effectivement
21:53presque au pied du mur,
21:55presque lui aussi à se dire que ce soir,
21:57c'est sa dernière chance.
21:59J'ai vu un gardien qui a forcé son jeu,
22:01mais dans le bon sens du terme.
22:03Il a fait tout ce qu'il n'aimait pas faire.
22:05Il était au carton.
22:07Parfois maladroitement, mais en tout cas,
22:09ce match ce soir, je le trouvais extrêmement courageux.
22:11Il ne s'est pas caché sur peut-être le match
22:13le plus important pour lui de sa carrière au PSG.
22:15C'est un match,
22:17vous avez fait l'inventaire,
22:19qui va extrêmement lui faire du bien pour la suite.
22:21C'est ce que vient de nous dire Jérôme Alonso ?
22:23Oui, bien sûr.
22:25Encore plus en seconde période,
22:27il va sur tous les ballons aériens.
22:29Même si parfois,
22:31il n'a pas fait ce qu'il fallait,
22:33parce qu'il est sauvé par exemple par
22:35Kamaradze-Kelliard, parce qu'il ne l'a pas assez bien dégagé,
22:37qu'à deux ou trois reprises, il a offert
22:39des possibilités de tir à l'adversaire,
22:41moi ça, ce n'est pas grave, il y est allé.
22:43Et avant, il n'y allait pas.
22:45Il ne faisait pas de faute dans les airs, puisqu'il n'y allait pas.
22:47Et là, il y est allé.
22:49Il n'a pas tout réussi, il n'est pas devenu du jour au lendemain
22:51le meilleur gardien dans les airs d'Europe.
22:53Mais le fait d'y aller,
22:55je trouve que ça change tout,
22:57malgré les erreurs.
22:59Et le joueur te pardonnera toujours,
23:01si t'en rates une ou deux ?
23:03Si t'en rates douze, non.
23:05Combien de fois a-t-il joué ce soir ?
23:07Dix, douze fois ?
23:09Si t'en déchires une ou deux, tes joueurs ne te diront jamais rien.
23:11Au moins, tu as affirmé une présence,
23:13et tu as diffusé,
23:15on en parlait juste avant,
23:17autre chose qu'un gagnant qui fait neuf arrêts.
23:19Quelque chose de costaud.
23:21Après, dans sa palette, ce soir, il a quand même démontré
23:23qu'on parle souvent de ses points faibles,
23:25donc on est en train de refaire ses sorties aériennes,
23:27mais ce soir, il a démontré, même si les matchs de foot,
23:29ça ne se termine pas tout le temps comme ça,
23:31il a démontré que c'était un garçon
23:33qui était très fort
23:35sur les tirs au but.
23:37Il n'a jamais perdu une séance de tirs au but.
23:39Il a gagné un euro tout seul.
23:41Ça, quelque part, c'est à mettre
23:43dans la case plus.
23:45On ne parle jamais, puisque ça arrive rarement.
23:47La dernière, c'était il y a 15 ans.
23:49Les séances de tirs au but pour le PSG,
23:51la dernière, c'était il y a 15 ans.
23:53Quand tu es dans une compétition comme ça,
23:55ça peut de nouveau arriver.
23:57D'ailleurs, on se pose toujours tous la même question
23:59avant chaque séance.
24:01Moi, déjà, par exemple, Becker,
24:03je t'ai demandé, tu as vu, Stéphane,
24:05il est bon ou pas là-dedans ?
24:07J'ai l'impression qu'il n'y a rien.
24:09Tu vois ?
24:11Lui, en revanche,
24:13il n'avait absolument aucun doute là-dessus.
24:15Mais on oublie qu'il a quand même ce plus-là.
24:17Cette situation-là, dans un tournoi de Ligue des Champions,
24:19elle peut se reproduire.
24:21Jérôme, sur les séances de tirs au but et Donnarumma,
24:23c'est une histoire de réussite, 100 % de réussite.
24:256 séances que Donnarumma a disputées,
24:27à chaque fois, donc 6 qualifications.
24:29Comment on peut expliquer ?
24:31Il y a des immenses gardiens qui n'ont jamais été doués
24:33dans ces exercices.
24:35Non, mais ce n'est pas péjoratif.
24:37Moi, je ne suis pas un immense gardien,
24:39mais il y a des immenses gardiens.
24:41Pour moi, Hugo Loris est un gardien de légende,
24:43au niveau des bleus, au niveau du jeu,
24:45pour le coup, du jeu de gardien.
24:47C'est un gardien qui n'a jamais brillé
24:49dans les tirs au but.
24:51Par exemple, et c'est très proche de nous,
24:53Donnarumma est un gardien qui, tout de suite,
24:55a été mis sous la lumière,
24:57très jeune, en équipe d'Italie.
24:59Il a été tout de suite très bon dans ça.
25:01C'est un gardien qui part très tard sur les tirs au but,
25:03qui donne assez peu de solutions,
25:05qui a souvent le bon instinct,
25:07parce qu'on va arrêter de se le raconter.
25:09Les pénaltys, c'est aussi beaucoup de l'instinct.
25:11Lui, il a une envergure incroyable en plus.
25:13Mais ce que j'aime bien, c'est qu'il ne donne pas grand-chose.
25:15Et quand il ne les arrête pas,
25:17il part souvent du bon côté.
25:19Au sol ?
25:21Mais Donnarumma, pour sa taille,
25:23c'est un des meilleurs au monde.
25:25C'est un débat qu'on n'a jamais eu, pour le coup.
25:27Au sol, c'est un des meilleurs au monde.
25:29Mais les tirs au but et les pénaltys,
25:31c'est un peu irrationnel.
25:33Il y a des très bons gardiens
25:35qui n'ont jamais été très bons aux tirs au but.
25:37Ou l'inverse, d'ailleurs.
25:39Oui, mais à vous écouter,
25:41il y a une lecture, un instinct.
25:43En tout cas, il voit des choses.
25:45S'il part souvent du bon côté,
25:47c'est qu'il a un truc là-dedans.
25:49Il y a souvent des gardiens qui partent très tôt.
25:51Mais lui, il part.
25:53Mais lui, de ce qu'on voit souvent,
25:55il part tard.
25:57Et ça, les frappeurs le savent.
25:59On en parle à la Coupe du Monde.
26:01Quand tu arrives devant Dibou Martinez
26:03ou devant Hugo Loris, je pense que tu n'arrives pas pareil devant le gardien.
26:05Si tu es un gardien, tu sais que c'est un mur
26:07ou devant Mike Maignan. Tu n'arrives pas pareil.
26:09Les joueurs le savent aussi.
26:11La réputation d'un gardien au tir au but, ça compte dans une séance.
26:13A propos d'un tir au but,
26:15c'est le premier de la séance ce soir.
26:17C'est Vitinha qui s'élance.
26:19Il fait toujours des petits sauts de cabri,
26:21des ruptures.
26:23Il attend toujours un peu comme Neymar.
26:25Alisson joue bien le coup.
26:27Il ne part pas.
26:29Mais il est quand même en retard.
26:31Il fait un tout petit pas.
26:33On sent qu'il essaie de ne pas partir.
26:35On a vraiment la volonté.
26:37Là, il y a la lecture vidéo de la connaissance de Vitinha
26:39où il sait que ce joueur-là
26:41attend que tu partes.
26:43Tu sens qu'Alisson Baker a essayé un maximum de rester.
26:45Vous savez que c'est dur de ne pas partir.
26:47Giovanni lève le doigt.
26:49Il est en train de regarder.
26:51Giovanni, où es-tu sur le tir au but de Vitinha ?
26:53C'est juste que, pour le coup,
26:55le tir au but de Vitinha,
26:57très clairement,
26:59il a sa technique.
27:01Jérôme a raison.
27:03Alisson joue vachement bien le coup.
27:05Après, quand il marque,
27:07il se retourne vers ce banc.
27:09Il célèbre avec beaucoup de rage.
27:11Après, il souffle.
27:13Je pense qu'il sait qu'il a eu chaud
27:15et que ce n'est pas passé loin
27:17d'un exploit d'Alisson.
27:19Il était assez expressif.
27:21Et ça, c'est vu.
27:23Séan Riquet a réagi à la qualification du Paris Saint-Germain
27:25pour l'écart de finale 4-1 de vie.
27:27En français, à chaque fois.
27:29C'était bien de le souligner.
27:31Je suis très contente
27:33parce qu'on a montré
27:35qu'on est une vraie équipe.
27:37On en parle depuis longtemps.
27:39Aujourd'hui, avec nos supporters,
27:41c'était un très bon match.
27:43Notre mentalité, c'est d'être encore meilleur.
27:45Éliminer Liverpool, c'est très dur.
27:47C'est une bonne équipe.
27:49C'est important de garder le ballon.
27:51Avec la mentalité, la personnalité
27:53et surtout, Gigio.
27:55On a pu gagner.
27:57Résultat du duel entre Stéphane et Sébastien ?
27:59L'MVP.
28:01Le général qui met une ratatouille.
28:0385-15.
28:05Qu'est-ce qu'il y a ?
28:07Vous faites une question.
28:09Vous m'envoyez au casse-pipe.
28:11Donnarumma est-il l'MVP du match ?
28:13Je réponds oui.
28:15Attendez.
28:17L'MVP du match si jamais
28:19il n'y avait pas les tirs au but.
28:21Vous faites votre truc comme ça.
28:23C'est d'une malhonnêteté.
28:25Après, vous n'avez plus de chroniqueur
28:27pour débattre.
28:29À un moment, on en file les perles.
28:31Merci beaucoup.
28:33Merci à la région.
28:35Un dernier cours pénalty.
28:41Dembélé a tiré son pénalty
28:43d'une manière pas conventionnelle.
28:45Quand un gars part
28:47pour tirer pied gauche
28:49et il change pour tirer pied droit,
28:51comment ça se gère ?
28:53Quand tu es gardien, c'est assez rare
28:55les joueurs qui savent tirer aussi bien les deux pieds.
28:57Vous avez vu Donnarumma
28:59sur le premier tir au but ?
29:01C'était qui le premier déjà ?
29:03Salah.
29:05Il n'a pas bougé.
29:07C'est la volonté
29:09de toujours faire le dernier moment
29:11quitte parfois à rester au milieu
29:13C'est pas volontaire pour qu'après
29:15les autres aient un choix.
29:17C'est pas impossible.
29:19Le premier tir au but,
29:21rappelez-vous qu'il n'a pas plongé.
29:23C'est quelqu'un qui part ou même
29:25parfois qui part pas.
29:27Je crois que c'est à Lens une année.
29:29Il avait été listé.
29:31Le joueur frappe au milieu.
29:33C'est dur de ne pas bouger.
29:35Quand tu es gardien, tu es toujours tenté de partir.
29:37Le premier ne part pas.
29:39C'est un gardien qui va,
29:41quand il va être loin, partir au dernier moment.
29:43Ou il ne partira pas.
29:45Dans ce que vous nous avez dit,
29:47c'est l'impression que la première fois où il tire,
29:49c'est des indications.
29:51Il commence son jeu mental
29:53avec les autres tireurs.
29:55Si je ne vois pas bouger,
29:57peut-être qu'il voulait partir là
29:59et il a vu trop tard que ça partait là-bas.
30:01Ou sinon, c'est une vraie intention
30:03pour enlever l'option du centre.
30:05Quand tu vas tirer derrière
30:07et tu te dis qu'il n'a pas bougé,
30:09ça, parfois, il tire au milieu fort.
30:11Ça, au samedi, c'est un à droite et un à gauche.
30:13On a vu que ça l'a frappé fort au milieu.
30:15Et effectivement,
30:17là où Joe a raison, c'est que
30:19dans une sorte de tir au but tendu,
30:21très souvent, tu as 2 ou 3 joueurs qui vont frapper au milieu.
30:23En faisant ça au premier tir au but,
30:25il t'enlève le milieu de l'équation.
30:27Ça ne fait plus qu'une chance sur 2 ou une chance sur 3.
30:29Il a fait au milieu, une fois à droite et une fois à gauche.
30:31Ceux d'après ne tireront plus au milieu.
30:33Je te garantis.
30:35Mes amis, nous allons refermer la page de Narouma.
30:37Paris est donc qualifié.
30:39La question est la suivante.
30:41La saison est-elle désormais réussie ?
30:43Est-ce que cette saison,
30:45c'est la bascule ?
30:47Quoi qu'il arrive, la saison est-elle
30:49désormais réussie ?
30:51C'est le tour de table ?
30:53On fait un petit tour de table, évidemment.
30:55Sébastien.
30:57Oui.
30:59La ville.
31:01Tu ne peux pas sortir contre Aston Villa maintenant.
31:03Non.
31:05Je ne sais pas.
31:07Stéphane.
31:09Oui.
31:11Jérôme.
31:13Non.
31:15Non ?
31:17C'est réglé.
31:19Il est avec moi, Jérôme ?
31:21Oui, je pense.
31:23Je n'y arrive plus.
31:25Je ne sais pas.
31:27Je ne sais pas.
31:29On va changer de truc.
31:31Assistez.
31:33Faites comme Donnarumma.
31:37Sébastien, vous êtes associé avec Stéphane.
31:39Qui commence, Sébastien ou Stéphane ?
31:41Sébastien, premier de cordée.
31:43Nabil ou Jérôme ?
31:45Le gardien relance après.
31:47Je commence.
31:51La saison est-elle désormais réussie ?
31:53Sébastien, vous avez la main.
31:55Je pense qu'elle a été réussie avant ce match.
31:57Je pense que le PSG,
31:59d'une manière assez miraculeuse, a réussi
32:01à avoir cette communication et son attitude
32:03à avoir beaucoup de monde derrière lui.
32:05Et ça, c'est nouveau.
32:07Et donc, on a réussi à faire croire à tout le monde
32:09que c'était le début de quelque chose, quoi qu'il en soit.
32:11Alors, j'entends l'argument.
32:13Bruges ou Aston Villa, on dira.
32:15Très bien. Pour moi, c'est réussi
32:17et c'était réussi avant pour tout
32:19ce tas de raisons
32:21et une attitude positive
32:23qui emmène les gens.
32:25Jérôme, il m'a emmené avec eux cette saison.
32:27Ça, je ne peux pas le nier.
32:29J'étais très sévère au début de la saison jusqu'à décembre
32:31et puis après, c'est vrai qu'ils m'ont emmené
32:33dans un espèce de truc, une progression,
32:35une fulgurance, un démbélé, enfin tout.
32:37Mais on est obligé de mettre Aston Villa ou Bruges
32:39en équation. C'est-à-dire que si tu perds
32:41en quart de finale contre un de ces deux clubs,
32:43ça n'a pas la même saveur.
32:45La saison, allez.
32:47Si ensuite, tu perds en demi contre un gros,
32:49je n'ai aucun débat. Mais si tu perds en quart
32:51contre Bruges ou Aston Villa, forcément,
32:53ça jettera une ombre sur la saison, malgré la progression.
32:55On bascule du côté du oui
32:57avec Stéphane Guy.
32:59Oui, parce qu'ils vont être champions, ils vont gagner la Coupe de France,
33:01ils vont être en quart de finale avec des champions.
33:03Donc là, ils sont dans les clous. Et puis surtout,
33:05il y a deux éléments importants. Un sur lequel a insisté Seb,
33:07c'est qu'ils ont conquis les cœurs. Il y a longtemps
33:09que je n'ai pas entendu autour de moi, parmi les passionnés
33:11de foot, de toutes les équipes d'ailleurs,
33:13autant de biens du PSG.
33:15C'est une équipe qui transmet
33:17quelque chose aux autres. Ça, c'était rare.
33:19C'est peut-être unique, même depuis que le Qatar
33:21est là. Et deuxièmement, autre chose
33:23assez unique depuis que le Qatar est là, c'est
33:25une grande victoire de Coupe d'Europe. C'est une nuit européenne
33:27dont on va se souvenir. Éliminer
33:29Liverpool à Anfield dans ces conditions-là,
33:31ça va de toute façon marquer les esprits.
33:33Non, ils en font plus.
33:35Au point de l'histoire où on en est,
33:37ce qui est clair, c'est que le PSG, en règle générale,
33:39a envoyé des faux messages à l'Europe. Ce soir, ils ont envoyé
33:41un vrai message à l'Europe, puisque tout le monde sait
33:43que maintenant, ils ont une équipe. Et ce soir,
33:45on ne peut pas dire que le PSG, face
33:47à Liverpool, c'est aussi une équipe anonyme. Il faudrait arrêter
33:49de nous vendre ça. C'est deux poids lourds.
33:51Effectivement, il y en avait un qui était favori
33:53et l'autre qui était outsider, le Paris-Saint-Germain.
33:55Mais c'est la même gamme
33:57de clubs. Donc, au point
33:59où on en est, s'ils sortent contre Aston Villa, qu'est-ce que
34:01vous allez dire ? Vous allez dire que c'est frustrant
34:03quelque part. Et donc, vous allez dire que c'est
34:05moins réussi, tout simplement.
34:07Moins réussi, mais réussi quand même.
34:09Cette question restera à débattre pour les
34:11camps du Nord, j'ai l'impression.
34:13Je présente toutes mes excuses aux gens de
34:15Bruges, que j'apprécie au demeurant
34:17et à qui je souhaite bon courage
34:19contre Aston Villa. Ce message est
34:21arrivé aux hôteliers, aux restaurateurs de Bruges.
34:23Voilà, pour Nabil Jelline, s'il n'est pas
34:25chez vous, il aimerait bien avoir un petit truc
34:27au fond. Sachant que la droitelle d'Alençon est
34:29très supérieure à la droitelle de Bruges, quand même, qu'on le sache.
34:31D'accord, très bien. Merci beaucoup.
34:33Petite parenthèse régionale de Stéphane.
34:35Oui ou non, est-ce que c'est
34:37désormais réussi ? On a eu des oui avec
34:39Stéphane et Sébastien, on a eu des non. Ils en veulent
34:41un peu plus, finalement. Et la question restera
34:43à être redébattue lors du prochain tour
34:45contre Bruges-Aston Villa. Moi, je trouve
34:47qu'elle est réussie par rapport à l'évolution de cette équipe,
34:51parce qu'au début de saison, on était un petit peu
34:53sceptiques. Lui était hyper
34:55confiant. Il a dit que ça allait
34:57arriver, ça allait venir.
34:59Par rapport à ça, oui, elle est réussie.
35:01Par rapport au contenu de
35:03ces matchs, par rapport à ce qu'on a
35:05critiqué pendant longtemps au PSG, c'est-à-dire
35:07qu'une équipe en anti, quand c'était
35:09facile, ne mettait plus d'intensité.
35:11Et lui, il a réussi à amener ça. C'est-à-dire que même quand il y a
35:13des matchs contre des petites équipes, même en
35:15Coupe de France, il continue, l'équipe, les joueurs
35:17qui rentrent, continuent à amener quelque chose.
35:19Donc, de ce point de vue-là, forcément
35:21elle est réussie. Mais après, tu ne peux pas enlever que si
35:23tu es éliminée en quart de finale par Aston Villa,
35:25tu ne vas pas me dire la saison...
35:27J'ai rien contre vous.
35:29Si ça qualifie demain, je dirais...
35:31Je ne sais pas ce qu'ils vont faire.
35:33Donc, je pense que ça sera plus Aston Villa.
35:35Mais si tu es éliminée contre Aston Villa,
35:37vous reviendrez tous, tous les deux, le soir
35:39même, dire que c'est une saison qui est réussie en
35:41perdant en quart de finale de Ligue des Champions.
35:43Moi, je ne crois pas.
35:45Moi, je dirais...
35:47J'ai donné toute mon analyse.
35:49Donc, elle est réussie pour compter. Mais après, je reste
35:51persuadé.
35:53Je reviendrai te dire que la saison est réussie.
35:55On vous fait confiance, Sébastien.
35:57S'il s'enregistrait, faites gaffe.
35:59Si tu es éliminée en quart de finale
36:01face à Aston Villa, ça va être
36:03compliqué de dire qu'elle est réussie.
36:05S'ils en prennent 12...
36:07On peut discuter.
36:09Pas jusque-là.
36:11Je relaie les arguments
36:13de Stéphane et de Sébastien, mais dans le camp,
36:15sur la séduction
36:17de Paris Saint-Germain, sur ce
36:19jeu-là, sur quelque chose qui
36:21s'est posé, qui séduit les foules, qui a renversé
36:23une identité de jeu.
36:25J'ai commencé par ça, moi.
36:27Oui, mais ça, c'est quelque chose...
36:29C'est un argument très sportif.
36:31Pendant quelques secondes d'être dans leur camp,
36:33parce qu'en vrai, le duel, c'est drôle, mais ils ont raison
36:35sur un point, c'est que Paris a renversé
36:37pour moi l'opinion publique,
36:39qui était mal embarquée, je trouve, en août, septembre,
36:41octobre, même jusqu'à la fin novembre.
36:43Moi, le premier, j'ai aucun problème à dire
36:45que je voyais pas où ils voulaient venir. Le soir du Bayern,
36:47le soir du Bayern, on était là,
36:49quand il me dit... Louis-Henriquet, pardon,
36:51il nous dit, moi, j'ai adoré...
36:53On était en train de se gueuler sur le budget du Paris Saint-Germain.
36:55Moi, ce soir-là, on avait dit,
36:57il nous pipote, c'est pas possible.
36:59Mais ce que je vois
37:01depuis quatre mois maintenant,
37:03écoutez-moi, le match contre Saint-Brieuc,
37:05ce qu'ils mettent dans le match,
37:07à 5-0 en Coupe de France, contre Saint-Brieuc,
37:09franchement, c'est incroyable.
37:11Ils mettent contre Brest à 5-0, c'est incroyable.
37:13C'est l'intensité de toute l'équipe.
37:15Tranquille, tranquille, tranquille.
37:17Ils ont eu sept buts à Saint-Brieuc, ça va.
37:19Non, mais c'est la manière de faire.
37:21C'est ce qu'ils faisaient pas avant, en fait.
37:23Je comprends pas, tu...
37:25On peut louer la saison du Paris Saint-Germain
37:27si on s'allait chercher l'exemple de la saison de Saint-Brieuc.
37:29Mais c'est important, ça.
37:35Vous avez vu mettre 9-0 à 3 en Ligue 1
37:37avec des équipes qui allaient arriver...
37:39Mais non, mais c'est pas ça.
37:41Ça fait très longtemps qu'on n'a pas vu,
37:43et on en parlait avec Jo tout à l'heure,
37:45le PSG de la première à dernière minute.
37:47Je vais prendre l'exemple de Saint-Brieuc volontairement
37:49pour dire qu'ils ont pas balancé le match à 3-0.
37:51Contre Brest à 5-0, ils ont continué.
37:53Les matchs où c'est, entre guillemets,
37:55facile, ils continuent.
37:57Et ça, c'est un état d'esprit
37:59que j'ai pas vu depuis très longtemps au PSG.
38:01C'est tout ce que je dis.
38:03L'année dernière, même si c'est un autre stade
38:05de la compétition, ils sortent le FC Barcelone
38:07à l'extérieur, si je dis pas une bêtise.
38:09Oui, bien sûr.
38:11Oui, mais d'accord, mais ils le font quand même.
38:13Barca à Rougeau, il avait pas qu'à jouer au concours.
38:15C'est pas tout à fait pareil, quoi.
38:17Ils se font sortir ensuite de manière insipide,
38:19je dis bien insipide, par Dortmund,
38:21certes en demi-finale,
38:23mais finalement, qu'est-ce qu'on s'est dit après ?
38:25Bah que la saison était réussie, quand même.
38:27En tout cas, moi, vous parlez d'affaires
38:29d'émotion et de séduction, j'ai pas eu cette impression-là
38:31à ce moment-là.
38:33Quand Dortmund en demi, tu disais qu'elle était réussie.
38:35Quand tu fais doubler Coupe Championnat,
38:37tu es en demi-finale.
38:39Après, qu'est-ce qui arrive ?
38:41Ils s'enchouent.
38:43Pour vous, c'est toujours réussi, parce que Coupe Championnat,
38:45on n'est pas très loin chaque année.
38:47C'est tout le temps réussi, en fait,
38:49parce que quart, huitième, quart, demi,
38:51tu l'as fait chaque année.
38:53Tu élimines pas chaque année un club comme Liverpool.
38:55Non, mais après, il y a la manière
38:57aussi dont ça joue.
38:59Et je trouve que cette saison,
39:01ça joue d'une certaine manière.
39:03C'est une vraie équipe de foot.
39:05Alors qu'on a tapé sur Lucien Riquet quand il disait
39:07que son équipe allait être meilleure sans Mbappé,
39:09tout le monde lui tapait dessus.
39:11Et moi, je trouve que ça, c'est une vraie réponse.
39:13C'est une vraie réponse.
39:15Il a dit qu'il y aurait quatre joueurs
39:17qui mettraient 10 buts.
39:19Là, il y en a un qui en met beaucoup plus,
39:21mais qui vont remplacer Mbappé.
39:23C'est quand même fort d'avoir pu dire ça
39:25et que ça se réalise.
39:27A l'automne, tu partageais ce point de vue ?
39:29Non, mais c'est ce qu'on dit.
39:31En trois ou quatre mois,
39:33j'ai trouvé une évolution.
39:35Pour moi, ce qui vous fait basculer,
39:37c'est Ousmane Dembélé en neuf.
39:39C'est lui qui a pris cette décision.
39:41Donc bravo à lui.
39:43Mais il y a autre chose aussi de Lucien Riquet.
39:45Ce soir, on en a parlé,
39:47en deuxième mi-temps, ils ont énormément souffert.
39:49Je trouve aussi que c'est le moment
39:51où ils auraient pu craquer.
39:53Il y a eu des changements qui ont été faits.
39:55Et ces changements, en fait,
39:57il a utilisé un groupe de 18-20 joueurs.
39:59Tout ça, en fait, ça paye maintenant.
40:01C'est-à-dire que Doué, pour moi, il fait une très bonne rentrée.
40:03Il fait énormément du bien à cette équipe.
40:05Berraldo aussi, alors qu'on n'a pas trouvé.
40:07Zaheel Emery qui fait une très bonne rentrée.
40:09Et à la sortie, ça donne vraiment un second souffle.
40:11C'est pour ça qu'en prolongation, selon moi...
40:13Et surtout versus les entrants de l'Iverpool
40:15qui ont été catastrophiques.
40:17C'est pour ça qu'en prolongation,
40:19tu es supérieur à l'Iverpool.
40:21Alors que tu pensais...
40:23Je pensais qu'après la deuxième mi-temps,
40:25ils allaient s'effondrer.
40:27Cette année, est-ce que Paris a enfin
40:29devenu un club sportif ?
40:31On a beaucoup parlé de la politique.
40:33Il y a un élément dont on n'a pas du tout parlé
40:35ce soir.
40:37C'est qu'il n'y a eu aucune affaire cette année au PSG.
40:39On n'a eu aucun...
40:41On a eu des débats sur le jeu du PSG.
40:47Il y avait aussi Kimpembe
40:49qui n'était pas content.
40:51Il n'y a pas eu de...
40:55Germain, c'est un non-face tranquille cette année.
40:57Il y a un joueur au moins...
40:59On n'insiste jamais dessus.
41:01C'est Mbappé.
41:03Je suis seul en fait.
41:05Il y avait des gens qui m'aidaient de temps en temps.
41:07Mais j'ai l'impression qu'à chaque fois que je parle de ce cas-là,
41:09je suis un peu seul.
41:11Donc il n'est pas là.
41:13C'est ce que je veux dire.
41:15Donc ce n'est pas Mbappé en fait.
41:17Mbappé n'est pas là.
41:19Mais la pression au PSG venait souvent de lui.
41:21Je ne vais pas tous les énumérer.
41:23On l'a vu même avoir des problèmes
41:25entouré de Messi et Neymar
41:27parce qu'il ne voulait pas jouer devant.
41:29Il ne voulait pas jouer à gauche.
41:31On faisait toutes des polémiques non-stop.
41:33Alors que Luis Henrique sortait, selon moi,
41:35justement parce qu'il n'était pas à son niveau.
41:37Et puis voilà.
41:39Donc cette année, il n'est pas là.
41:41Cela crée un petit peu moins de conflits.
41:43Selon moi.
41:45Il y a la fixette de Joe sur Mbappé.
41:47Désolé.
41:49Essaye de me contrer sur ce que je viens de te dire.
41:51Sur tous les derniers problèmes du PSG.
41:53C'est assez simple de te contrer.
41:55Ils vont se rencontrer.
41:57La stat.
41:59La patte d'Mbappé sur la saison du PSG.
42:01C'est vrai qu'en Ligue des Champions,
42:03il a vraiment mis sa patte.
42:05Ils ont fait les demi-finales avec lui.
42:07Oui, avec lui qui était dans l'effectif.
42:09Je crois que dans le Final Four, il est un petit peu décisif.
42:11Je pense que Neymar est un peu plus décisif que lui.
42:13Donc Neymar a amené le PSG en finale.
42:15Neymar, malgré la présence d'Mbappé,
42:17a amené le PSG en finale.
42:19Neymar, sur le Final Four,
42:21c'est lui qui termine en finale.
42:23On a oublié qu'il y a eu des équipes du PSG
42:25extrêmement séduisantes.
42:27Je parle des équipes.
42:29Peut-être qu'il y a des époques
42:31où il y avait un PSG...
42:33Quand c'était séduisant, il n'était pas là.
42:35Pour moi, c'est le PSG de Laurent Blanc.
42:37Comme par hasard, il n'est pas là.
42:39Lui, en fait, il a tiré tout.
42:41Parce que parfois, il gagnait les matchs tout seul.
42:43On peut te rejoindre.
42:45L'expression collective, globale,
42:47elle semble bien meilleure
42:49cette saison.
42:51C'est bizarre.
42:53C'est la seule année depuis 8 ans qu'il n'est pas là.
42:55Après, l'entraîneur est là depuis 2 ans.
42:57Le logiciel de jeu, les joueurs qu'il a choisis.
42:59L'arrivée du géorgien aussi au Mercato.
43:01Tu perds soi-disant ton grand joueur.
43:03Et tu arrives à être meilleur.
43:05Mais la sidération, tu sais où elle est ?
43:07C'est Dembélé qui plante autant.
43:09C'est ça qu'on n'a pas vu venir.
43:11C'est lui qui peut essayer de dire qu'il l'avait pensé.
43:15Je me procède devant lui.
43:17C'est ça.
43:19Ce qui sauve la saison de Louis-Henriqué,
43:21c'est les 30 buts de Dembélé.
43:23Je ne sais pas.
43:25La conclusion vient d'être faite.
43:27C'est un gros factor X quand même.
43:29C'était surprenant.
43:31J'espère pour toi, Joe.
43:33Franchement, ils ne vont pas croiser
43:35le Real Madrid en demi-finale.
43:37Et Kempepe va marquer.
43:39Je te le souhaite.
43:41Chaque émission, tu es là.
43:43Tu veux réduire Mbappé.
43:45Je ne vais pas réduire.
43:47Je fais un constat.
43:49Vous ne voulez jamais faire un constat.
43:51Dès qu'on parle d'Mbappé,
43:53on ne peut pas en parler.
43:55Toi, le premier.
43:57Dès qu'il y avait un problème avec Mbappé,
43:59c'était psychologique.
44:01Dès que ça va bien,
44:03c'est le meilleur joueur.
44:05Moi, j'ai le droit de dire aussi,
44:07ce que j'ai dit précédemment.
44:09Mais ça ne changera rien si en demi,
44:11il élimine le PSG.
44:13Le PSG est une meilleure équipe
44:15sans lui qu'avec lui.
44:17Johan, il s'est fait dézinguer
44:19notamment sur ce plateau.
44:21Parfois de manière excessive.
44:23Je ne le dézingue pas.
44:25Pendant plus d'un an.
44:27On ne peut pas dire
44:29que le discours que tu portes
44:31n'est pas entendu.
44:33Il s'est fait dézinguer.
44:35Dézinguer Mbappé.
44:37Je n'ai jamais trop entendu ici
44:39qu'on dézinguait Mbappé.
44:41Comme la dernière fois,
44:43quand il est passé complètement à travers,
44:45on dit qu'il n'a pas été très bon.
44:47Si c'est ça, dézinguer Mbappé.
44:49Moi, il s'est fait dézinguer en Espagne.
44:51En début de saison, il s'est fait dézinguer.
44:53Mais ça, c'est un peu différent.
44:55En France, on ne doit pas trop toucher à nos stars.
44:57Mais dès qu'il y en a un qui dit
44:59qu'il n'a pas été bon, on le dézingue.
45:01Ici, je n'ai jamais vu quelqu'un
45:03dézinguer Mbappé.
45:05Ce soir, tu dis quoi de Salah ?
45:07Très mauvais.
45:09Vivement qu'il parte pour que Liverpool
45:11soit meilleure.
45:13Mais il est très mauvais.
45:15Tu ne vas pas me comparer Salah
45:17avec un joueur d'équipe.
45:19Oui, mais ça ne change rien.
45:21Le bilan de Mbappé avec le PSG,
45:23il n'est pas bon.
45:25Il est resté 7 ans au PSG.
45:27Tu parles de la dernière année
45:29de politique aérie avec un président tyran.
45:31Je ne te parle pas de la dernière année.
45:33Je te parle de toutes les années.
45:35Toutes les périodes où il y a eu des problèmes
45:37au PSG, il était au milieu.
45:39Et juste pour te préciser,
45:41Salah a gagné la Ligue des Champions avec Liverpool.
45:43On va en reparler d'Mbappé,
45:45c'est dans la rivière.
45:47Mbappé en certains.
45:49Merci beaucoup de faire mon métier.
45:51Je pense qu'on a fait le tour de la question de Mbappé.
45:53C'est marrant parce que dès que tu mets Mbappé sur la table,
45:55de suite, ça part.
45:57Pourtant, on parle du PSG.
45:59Tu as deux têtes de tueurs.
46:01Deschamps et Mbappé.
46:03Pourquoi tu dis ça ?
46:05Parce que je donne mon avis sur ce que je vois.
46:07Je donne mon avis sur ce que je vois.
46:09C'est-à-dire que là, tu t'éclates
46:11si tu parles contre Deschamps.
46:13Si tu veux faire mon procès,
46:15tu veux faire mon procès ce soir.
46:17Pourquoi tu dis ça ?
46:19Parce que je te réponds à ce que tu dis.
46:21Quand je vois Deschamps faire une équipe bidon,
46:23j'ai le droit de le dire.
46:25Tu expliques que la victoire du PSG-Anfils,
46:27c'est grâce au départ d'Mbappé.
46:29Le problème, je pensais que tu étais un peu plus intelligent
46:31quand j'en parlais.
46:33Mais apparemment, tu dois être comme les gens qui votent sur Twitter.
46:35Mais apparemment, tu dois être pas assez intelligent
46:37pour comprendre ce que je dis, en fait.
46:39Si à résumer, à chaque fois, je dis un truc sur Mbappé
46:41et Deschamps dit que c'est mes deux cibles,
46:43c'est bon.
46:45C'est vrai.
46:47Moi, je ne me permettrais pas
46:49de te dire, par exemple, que toi, ta cible,
46:51c'est Nasser Al-Khaifi et le Qatar non-stop.
46:53Mais moi, je ne me permettrais pas de ça.
46:55Tu as le droit de te donner ton avis
46:57et de les cibler tout le temps, en fait.
46:59Mais non, toi, tu as le droit de les cibler tout le temps.
47:01Mais moi, j'ai le droit aussi de cibler
47:03ou de donner mon avis
47:05quand les mecs sont mauvais, en fait.
47:07Non, mais moi, je ne défendrais rien du tout.
47:09Mais par contre, je ne me permettrais jamais
47:11de dire ça, en fait.
47:13Parce que je donne mon avis sur Mbappé
47:15qui n'est pas le même que le tien
47:17et que tous les suiveurs français,
47:19la journaliste, qui vont dans le même sens.
47:21Tu vois, comme je ne suis pas comme toi,
47:23je donne mon avis.
47:25Et quand il est bon, je le dis, moi aussi.
47:27Et quand il est mauvais, je le dis.
47:29Je ne le dis pas juste.
47:31Il est passé un petit peu à travers.
47:33Mais moi, je ne me permettrais jamais
47:35de te dire que ta cible, c'est Nasser Al-Khaifi.
47:37Tu vois, jamais je ne me permettrais ça.
47:39Non, mais c'est irrespectueux de parler comme ça.
47:41De dire que toi, ta cible, c'est Deschamps.
47:43Mais non, je dis ce que je vois, en fait.
47:45C'est un manque de respect de parler.
47:47Oui, mais je trouve que tu es
47:49un manque de respect.
47:51Mais je crois que j'assume pas.
47:53Ils seront mauvais.
47:55Je dirais que c'est mauvais.
47:57Mais non, mais toi, c'est irrespectueux
47:59de parler, en fait.
48:01Mais moi, je ne le dirai jamais, moi.
48:03Si tu as ton avis, c'est bien.
48:05Tu as le droit de dire ce que tu veux.
48:07Si ce serait bien, c'est que tu en dises un peu plus, des fois.
48:09Non, mais c'est insupportable.
48:11Sur une soirée sympa,
48:13tu te fais attaquer, en fait.
48:15On a touché à Kiki.
48:17Van Dijk a parlé
48:19de l'élimination de Liverpool.
48:21Le génie français.
48:23On est revenu sur Paris.
48:25Le défenseur et le capitaine Van Dijk.
48:27En effet, une fois arrivé au
48:29tir au but, il a donc déclaré
48:31que c'est la loterie. Les deux gardiens
48:33peuvent faire des arrêts. Si on regarde les deux matchs,
48:35on a montré un visage différent de la semaine
48:37dernière. Bravo au PSG, ils ont été très bons
48:39sur les deux matchs. Et il enchaîne surtout,
48:41ils ont la qualité pour faire mal à n'importe
48:43quel adversaire. Leurs attaquants sont
48:45très dangereux et directs.
48:47C'est surtout là où on voulait en venir.
48:49On a fait une très bonne équipe.
48:51Je peux remettre un coup ?
48:53Je ne peux plus entendre ce mot
48:55quand un joueur perd au tir au but,
48:57dire loterie. Je n'ai jamais entendu
48:59un joueur qui a gagné au pénalty
49:01dire loterie. C'est marrant.
49:03Il n'y a que les perdants qui disent loterie. Les gagnants, ils ne disent pas
49:05que j'ai gagné au loto. C'est fou quand même.
49:07Ils ont été moins bons, ils ne l'auront pas été meilleur.
49:09La victoire de Stéphane Guy et
49:11Sébastien Tarragon. Ce soir,
49:13la saison est-elle désormais réussie ?
49:15C'est un oui.
49:17On perd au tir au but.
49:19Tu perds de la loterie aussi ?
49:21Non, au tir au but.
49:23Dans quelques minutes, la suite de l'équipe du soir.
49:35Retour sur le plateau de l'équipe du soir.
49:37Pareil qualifié pour l'écart. Pareil à
49:39renverser Liverpool à Anfield.
49:41Succès 1-0.
49:43Une qualification qui a été
49:45conquise à l'issue d'une séance de tir au but.
49:47Parfaitement maîtrisée par Gianluigi Donnarumma
49:49et tous les Parisiens. Remporté 4
49:51tirs buts à 1.
49:53Il oubliait un neige, il oubliait un accord.
49:55Vous avez corrigé chez vous, je vous remercie.
49:57Claire, les images de cette qualif ?
49:59Évidemment, on enchaîne avec ces belles
50:01images de la soirée. Le but, le seul
50:03dans le temps réglementaire de Dembele
50:05à 12ème du droit.
50:07On va voir Konaté à nouveau
50:09qui se jette. Et Dembele
50:11qui suit bien l'action et qui va
50:13marquer derrière en tout début
50:15de cette rencontre. Il aura fallu
50:17attendre ensuite les tirs au but pour voir les
50:19deux équipes se départager. Celui loupé
50:21de Nunes, le premier, avec l'arrêt
50:23de Donnarumma. Et ensuite
50:25Désirée Doué qui donne la victoire
50:27et la qualification au Paris
50:29Saint-Germain dans une ambiance énorme.
50:31Paris-Tancard, ce sera soit
50:33contre Bruges ou soit contre Aston Villa
50:35qui s'explique demain. Rappelons que
50:37Aston Villa s'est imposé en Belgique.
50:39Trois buts à un, Aston Villa
50:41entraîné par un autre personnage
50:43un peu clivant dans l'histoire de l'équipe du soir.
50:45C'est Unai Emery, ça promet.
50:47On va en conférence de presse
50:49y retrouver Luis Henrique.
50:51Luis Henrique, votre pari
50:53est qualifié. La réaction, vos premiers mots.
50:55On y va.
50:57Bravo pour la qualification.
50:59Quelles sont les émotions
51:01qui vous traversent ce soir ?
51:03Bonsoir.
51:05Bonne journée.
51:07C'est évidemment
51:09une sensation de joie,
51:11de satisfaction.
51:13Et c'est vraiment
51:15difficile
51:17d'analyser le match
51:19parce que les émotions
51:21sont à 100%.
51:23Mais clairement,
51:25je pense que
51:27c'est un moment
51:29important pour nous,
51:31pour les joueurs,
51:33l'équipe et nos fans,
51:35en particulier les 3000 ou 4000
51:37qui étaient présents ce soir.
52:05Vous discuterez un quart de finale
52:07pour la deuxième saison d'affilée.
52:09L'an dernier, demi-finale, chute contre Dortmund.
52:11Vous la situez où maintenant,
52:13cette équipe ?
52:15Je ne sais pas si l'arborescence
52:17est mise, mais Paris
52:19est logée dans le haut du tableau.
52:21Vous voyez Paris
52:23qui est en haut,
52:25mais plutôt dans la partie basse du haut.
52:27Vous m'avez compris.
52:29Ce sera soit Stade Villas, soit Bruges.
52:31Et puis après, il y aura ce match à 3
52:33parce qu'Arsenal est d'ores et déjà qualifié.
52:35Vraisemblablement 7 buts à 1.
52:37Real ou Atlético ?
52:39Si on considère que tu as gagné
52:41cette confrontation à la régulière,
52:43et que tu as sorti un des grands favoris,
52:45par mécaniquement,
52:47tu deviens un grand favori.
52:49Tu as envoyé un message ?
52:51Je ne sais pas.
52:53C'est un peu comme si à Roland-Garros,
52:55à l'époque, tu mettais la dalle.
52:57J'ai suivi le braquette d'Eva Padoux
52:59la dernière fois, mais il nous l'avait dit.
53:01Donc là, pour l'instant,
53:03on est dans les temps.
53:05Non mais concrètement, pour faire simple...
53:07C'est Paris-Barcelone qui s'envoie la tête.
53:09Paris-Victoire de Paris contre le Barça.
53:11On peut toujours discuter de momentum,
53:13d'équipes plus en forme, de meilleures équipes d'Europe.
53:15Tu peux m'expliquer tout dans tous les sens.
53:17Mais là, tu bats l'Iverpool,
53:19tu es considéré comme une équipe
53:21qui peut gagner la Ligue des Champions.
53:23Comment tu bats l'Iverpool ?
53:25Tu peux subir les deux matchs,
53:27tu fais 2 x 0-0, les photos, les trucs...
53:29Tu as le droit d'y croire, en tout cas.
53:31Tu te dis, ok, on est passé, mais sur le jeu,
53:33je ne suis pas sûr.
53:35Là, en plus, sur le jeu, je me dis, ok,
53:37qui tu peux ne pas battre ?
53:39Arsenal.
53:41Ils sont décimés en attaque, il n'y a plus d'attaquants.
53:43Et Martinelli revient.
53:45Ce ne sera pas le même match que l'automne.
53:47Je leur souhaite.
53:49Après, ils n'ont jamais été ridicules,
53:51même face à...
53:53A City ?
53:55Je ne vais jamais dire, tu te dis,
53:57il y a eu des matchs de poules où ils étaient poussifs.
53:59Le Bayern, le contenu du match,
54:01il n'est pas mauvais.
54:03Il n'y a peut-être qu'Arsenal,
54:05où ils étaient vraiment dans le dur.
54:07Mais les autres matchs, ils répondaient.
54:09Le Barça est passé.
54:11Le Barça a terminé le travail.
54:13Il commençait la semaine dernière.
54:15Un succès tranquille à Montruyc.
54:173-1. En effet, on va voir les 3 buts
54:19barcelonais avec Rafinha,
54:21qui a d'abord ouvert le score à la 11e.
54:23On voit un travail de Lamine Niamal,
54:25qui crochette fainte.
54:27Et puis le centre-bout pour Rafinha,
54:29qui marque du pied gauche derrière.
54:31Quel but !
54:33Quel bonheur !
54:37Niamal, on va bientôt être
54:39à court de Superlatif.
54:41Certainement.
54:43En tout cas, il y a l'égalisation
54:45juste derrière pour Benfica.
54:47Le Barça reprend l'avantage à la 27e par Niamal.
54:49Frappe du gauche.
54:51On ne verra pas le but de Rafinha.
54:53Je suis désolé, on ne vous avait pas prévu.
54:55On a vu le but de Niamal.
54:57Il est critiqué, Niamal.
54:59Il est critiqué parce qu'il ne met pas
55:01assez de buts.
55:03Lui, c'est l'inverse de certains joueurs.
55:05C'est dans les grands matchs qu'il met les buts.
55:07C'est extraordinaire.
55:09La partie, les coups de football de Niamal.
55:11Ce qui m'impressionne,
55:13c'est que maintenant,
55:15en plus, il a de la puissance
55:17quand il élimine.
55:19Je le voyais comme un joueur plutôt
55:21au départ assez filiforme,
55:23frêle.
55:25Plutôt déséquilibrant.
55:27Mais là, il rajoute la vélocité et la puissance.
55:29Il joue trop.
55:31Probablement, oui.
55:33Il n'a peut-être pas fini de grandir.
55:35Il va se développer musculairement.
55:37L'Inter s'est qualifié
55:39et affrontera le Bayern en quart de finale.
55:41Attention à l'Inter.
55:43Merci, mais attention à Claire.
55:45Elle va nous caler quelques images
55:47avec un but d'un Français, Marcus Thuram.
55:49Il est bien dans les images, mon cher mémé.
55:51Ce but de la huitième à la huitième
55:53de Marcus Thuram
55:55qui entre dans la surface
55:57et fait fi complètement des deux défenseurs.
55:59Il arrive ensuite à marquer
56:01ce premier but sur un pénalty.
56:03Ensuite, on va avoir l'égalisation
56:05du Feyenoord Rotterdam derrière.
56:07Mais d'abord, on observe ce qu'il a fait.
56:09C'est un geste incroyable.
56:11Voilà pour le pénalty sur Modère
56:13qui fait justice lui-même.
56:15Et encore un pénalty
56:17derrière pour offrir la victoire à l'Inter
56:19de Calhanoglu.
56:21C'est demain.
56:23Nous ferons une émission spéciale
56:25demain soir.
56:27Lille est en lice pour rallier pour la première fois
56:29de son histoire les quarts de finale de la Ligue des Champions.
56:31Face à cet objectif, Bruno Genesio
56:33répond ceci. Il calme tout le monde.
56:35C'est un danger de penser à ça plutôt qu'au match
56:37et au jeu.
56:39Prévient Bruno Genesio.
56:41On dégaine le Minuit Info avec les autres sports.
56:43Il y a eu de l'actualité. Paris Nice était du côté
56:45de Nevers pour un contre-la-monde par équipe
56:47et des spécialistes se sont imposés aujourd'hui.
56:49Vous avez mis une demi-heure à me dire bonjour et vous me laissez toute la fin d'émission.
56:51C'est sympa. Merci.
56:53C'est plutôt...
56:55Je peux faire l'heure. Ne vous inquiétez pas.
56:57J'ai les textes.
56:59On peut faire un clash tous les deux.
57:01On y va.
57:03La vitre mâle is the bike
57:05qui s'est imposée sur le contre-la-monde par équipe.
57:07En effet, l'équipe de Jonas Vingegaard
57:09devant la Jaiko Aloula de Ben O'Connor
57:11et la Red Bull Ansgrohe.
57:13Et vous voyez deux coureurs qui arrivent.
57:15C'est Jörgensen qui va prendre le maillot de leader.
57:17Et juste derrière lui, c'est Jonas Vingegaard
57:19qui est pour l'instant très bien parti
57:21bien sûr sur Paris Nice.
57:23C'est quand même très loin d'être terminé. Il reste encore des étapes.
57:254 spats dès demain.
57:27On enchaîne avec Tyranno Adriatico
57:29parce qu'il y a une mauvaise nouvelle du côté du clan français.
57:31David Goddu qui est abandonné.
57:33Alors là, c'est une chute collective qui se passe.
57:35On va voir David Goddu qui va passer,
57:37qui va se relever et qui va carrément aller ensuite
57:39dans le bas-côté en souffrant beaucoup.
57:41C'est une mauvaise nouvelle mais pour l'instant,
57:43on n'en a pas d'officiel.
57:45En tout cas, il n'y a rien de cassé du côté de David Goddu.
57:47On aura des examens supplémentaires demain.
57:49Victoire de Jonathan Milan au sprint
57:51mais avec un 3e.
57:53Le 3e qui est français qui s'appelle Paul Penouette
57:55de la même équipe que David Goddu.
57:57Un skid-box la Coupe du Monde.
57:59Ça ne passe pas loin pour Perrine Laffont.
58:01Ce qui veut dire qu'elle a perdu.
58:03Elle est terminée 2e sur cette manche de Coupe du Monde
58:05à Livigno sur la piste olympique
58:07de 2026.
58:092e également du Petit Globe
58:11du classement général de cette discipline.
58:13Perrine Laffont, bien sûr,
58:15vous rappelez, la championne olympique 2018
58:17qui a les championnats du monde
58:19de Saint-Maurice en Suisse à partir de mardi prochain
58:21et sur la chaîne L'Équipe dans la tête.
58:23Et demain, il y aura l'épreuve
58:25de skid-box parallèle à suivre aussi
58:27sur la chaîne L'Équipe en début d'après-midi.
58:29Dernière image de votre court-journal,
58:31Thélisse de Table, Alexis Lebrun qualifié
58:33mais au forceps un peu du côté de la Chine.
58:35Exactement. Alexis Lebrun qui passe
58:37difficilement ce premier tour du WTT.
58:39Je me concentre, championne de Chongqing
58:41en 5-7, 12-14,
58:4311-8, 11-3,
58:4511-9 et puis 11-8 à nouveau face
58:47au japonais Togami.
58:49Vous voyez un beau point et là, c'est la balle de match
58:51à nouveau. Demain, ce sera l'entrée
58:53en liste de Félix Lebrun.
58:55On rappelle qu'Alexis, bien sûr, était champion d'Europe.
58:57Le mot de la fin
58:59pour l'homme de la soirée,
59:01c'est Gianluigi Donnarumma
59:03qui a-t-il déclaré les critiques ?
59:05Je suis content de répondre
59:07à des pseudo-journalistes qui parlent sans savoir
59:09de ce qu'est le métier de gardien.
59:11A l'aller, on s'est bien tircadré un but.
59:13Ils pensent que c'est de ma faute, mais peu importe.
59:15Voilà, Gianluigi Donnarumma.
59:17Ce sont les sportifs qui ont toujours le mot de la fin.
59:19Voilà.
59:21Quittons-nous tranquillement ce soir.
59:23Rappelons, c'est déjà fini.
59:25Rappelons que demain, j'ai du Stéphane Guy,
59:27j'ai du Joan Nicou et en plus,
59:29il y a Mbappé qui joue.
59:31Ça promet. Alors Julie, à demain, le feuilleton continue.
59:33Je vous embrasse. A demain. Ciao.