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Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 22/03/2025.

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Sport
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00:00:00Musique
00:00:16Bonsoir à tous, c'est l'équipe du soir, nous sommes à Gimoisin d'une possible remontée
00:00:21La France, on le rappelle, a été battue 2-0 en Croatie
00:00:24Demain, elle recevra les Croates et devra évidemment les renverser pour aller en demi-finale de la Ligue des Nations
00:00:29Présentation expresse, parce que vous avez vécu un multiplex de folie sur la chaîne équipe
00:00:33Avec une présidente, une queen, c'est Cyanide Alma et son peuple
00:00:36On présente rapidement Ludovic Obranyak, David Aiello, Mathieu Dossevy et Pierre Mathurana
00:00:42Bonsoir à tous !
00:00:44En pleine forme ?
00:00:45Il le faut, comme toujours
00:00:47Il le faut, bien sûr, fidèle au poste, David
00:00:49Toutes les informations, ça sera avec vous Romain Rang
00:00:51Bonsoir Karine, bonsoir tout le monde
00:00:53On va parler beaucoup des Bleus, c'est normal, on est en période internationale
00:00:56Et on va notamment parler de notre sélectionneur, Didier Deschamps
00:01:00Et oui, car Dédé s'est confié au Figaro, c'était aujourd'hui
00:01:04Il devait répondre sur 13 idées reçues ou non autour de sa personne
00:01:08Et il a notamment évoqué la reconnaissance qu'il a plus ou moins en France
00:01:13Il nous donne cette phrase qui nous a interpellés
00:01:16« Il y a une reconnaissance qui est plus importante à l'étranger que dans mon propre pays
00:01:21Je ne me bats pas pour l'avoir plus en France »
00:01:24Didier Deschamps qui ne serait donc pas forcément reconnu à sa juste valeur chez nous en France
00:01:29Lui qui, on le rappelle, a fait toute sa carrière en France
00:01:33Que ce soit en tant qu'entraîneur et après en tant que sélectionneur
00:01:36Mais qui a évidemment une très grande carrière de joueur également en Italie
00:01:39Il a joué un petit peu aussi en Angleterre et en Espagne
00:01:43Alors est-ce que vous partagez le sentiment de Didier Deschamps, mon cher Plateau ?
00:01:47Absolument pas
00:01:49Je pense que Deschamps fait un truc un peu facile
00:01:52C'est-à-dire qu'il nous dit en gros « ailleurs on m'aime bien parce qu'on voit mes résultats »
00:01:56Et ici vous êtes un peu beaucoup dans la critique
00:01:59Et que sur la critique, un peu après dans l'interview, il dit
00:02:03« En France il y a une espèce de culture du mets »
00:02:06C'est la phrase que vous avez sortie
00:02:09Mais est-ce faux ? En France il y a une culture du mets ?
00:02:12Déjà ce n'est pas qu'en France, c'est partout
00:02:15Tous les pays ont la culture du mets, la nuance, etc
00:02:17Ce n'est pas l'apanage de la France et de nos grands esprits
00:02:19De nuancer, de mettre un peu d'aspérité dans les analyses
00:02:24C'est toujours ce qui est un peu dérangeant avec Didier Deschamps
00:02:28C'est que quand il gagne c'est bien, quand il perd c'est rien
00:02:31Donc en fait, on ne peut pas parler à part ça
00:02:34On ne peut jamais parler à part ça
00:02:36Il dit un peu ça, il dit « moi j'ai gagné »
00:02:38Ben oui, on sait que tu as gagné
00:02:40Et justement, il y a une frontière qui est ténue
00:02:42Mais qui est d'un côté l'exigence
00:02:44Et de l'autre côté peut-être l'injustice, le zèle, etc
00:02:46Quand il gagne, quand son équipe gagne
00:02:50En général, on ne met pas vraiment les joueurs français en avant
00:02:53Mais souvent, l'esprit Deschamps, le pragmatisme Deschamps
00:02:56Le phénix, il revient, etc
00:02:58C'est-à-dire 2018, c'est ça pour vous, cette lecture-là ?
00:03:00Si à chaque fois que Deschamps gagne ou perd un match
00:03:02On doit rappeler qu'il a gagné le coup de monde il y a 7 ans
00:03:04Franchement, c'est compliqué
00:03:06Et par ailleurs, je finis là-dessus
00:03:08Je ne vois pas à l'étranger
00:03:10Beaucoup de gens nous parlent de Didier Deschamps
00:03:12Je n'ai jamais vu un coach, quel que soit son niveau
00:03:14On partira d'ailleurs à l'étranger
00:03:16On va les écouter un petit peu plus tard
00:03:18Des journalistes étrangers, toi, dans ton métier
00:03:20Te dire, putain, Deschamps, c'est extraordinaire
00:03:22Franchement, attendez, pour le coup
00:03:24Moi, j'ai fait beaucoup de matchs à l'étranger
00:03:26J'ai fait des compétitions à l'étranger
00:03:28Et des journalistes qui suivaient, par exemple
00:03:30Un France-Argentine ou un France-Portugal
00:03:32Le journaliste portugais ou argentin
00:03:34Souvent, il était plutôt élogieux auprès de Deschamps
00:03:36Oui, c'est ça
00:03:38Mais je pense que ça tient aussi au fait que déjà
00:03:40Les journalistes étrangers ou même les experts du football étranger
00:03:42Ils n'ont pas tous les matchs comme nous de l'équipe de France
00:03:44Donc déjà, ils ont plutôt le ressenti des phases finales
00:03:46Ou pour le coup, sur la globalité
00:03:48Le bilan est très bon
00:03:50Et puis, il y a même quelques matchs qu'on a pu marquer
00:03:52Et puis après, factuellement, ce qu'il dit est vrai
00:03:54Juste par rapport à ça, je pense qu'effectivement
00:03:56À l'étranger, notamment pour cette raison
00:03:58Il a une super cote
00:04:00Déjà, il n'y a pas ce côté émotionnel aussi avec lui
00:04:02Ils sont plus sur les résultats, ils s'attardent moins au jeu
00:04:04Franchement, je n'en suis même pas sûr
00:04:06Par exemple, là, tout le monde aux Anglais
00:04:08Tout le monde aux Anglais, là, aujourd'hui
00:04:10Le timing est ce qu'il est
00:04:12Tout le monde aux Anglais, aujourd'hui, ils vont dire
00:04:14Pourquoi Cherky n'est pas en bleu, par exemple
00:04:16Les étrangers voient la finalité
00:04:18Je partage l'avis de David
00:04:20Ils ne vont pas regarder exactement
00:04:22Le contenu de tous les matchs
00:04:24Ils voient la finalité
00:04:26À chaque grande compétition, globalement
00:04:28On est toujours dans le dernier carré, voire souvent en finale
00:04:30Donc c'est normal d'être élogieux
00:04:32Après, honnêtement, quand tu parles avec
00:04:34Beaucoup de gens, tout le monde est reconnaissant
00:04:36De ce qu'a fait Yann Deschamps
00:04:38Yann Deschamps, il n'y a personne
00:04:40Qui va contester ça
00:04:42On est tous contents de ce qu'il a fait
00:04:44Je pense qu'il a un bilan plus que positif
00:04:46Maintenant, les critiques, elles sont juste sur l'instant présent
00:04:48Sur les contenus des matchs
00:04:50Pour moi, je pense que ça ne va pas au-delà de ça
00:04:52Mais Siani, est-ce que, et Ludo
00:04:54Dans le foot, ce qui n'est pas le plus dur
00:04:56C'est de durer, et lui, pour le coup, il dure
00:04:58Il est là depuis 2012
00:05:00Est-ce qu'on se rend compte réellement que durer
00:05:02Dans le foot, les Ferguson, les Joachim Leu
00:05:04Les Deschamps, les Arsene Wenger
00:05:06L'un n'empêche pas l'autre
00:05:08C'est pas parce que tu as duré
00:05:10Et que tu as fait des très bonnes choses avant
00:05:12Qu'on ne peut pas critiquer ce qui se passe maintenant
00:05:14Ça n'a pas de conséquence
00:05:16Yann Deschamps, la première année
00:05:18Il tire ses équipes au maximum
00:05:20Ses joueurs, etc, et puis après, il s'effondre
00:05:22Deschamps, ça fait depuis 2012 qu'il est là
00:05:24Je pense qu'il y a une sorte de lassitude
00:05:26Avec Yann Deschamps
00:05:28Je pense que c'est trop long, c'est pas bien
00:05:30C'est quand même long pour un sélectionneur, c'est rare
00:05:32De rester aussi longtemps à la tête d'une équipe nationale
00:05:34Même Joachim Leu, avec Yann Deschamps
00:05:36Y'avait les mêmes critiques
00:05:38C'était la même chose
00:05:40Et moi, je pense que c'est plutôt ça
00:05:42Plus que le manque de reconnaissance
00:05:44C'est que les gens ont envie de voir
00:05:46Quelqu'un d'autre à la tête de l'équipe de France
00:05:48Et je pense qu'aussi, le fantôme
00:05:50Le spectre, je sais pas comment l'appeler
00:05:52L'ombre de Zidane derrière
00:05:54Il y a une impatience que Deschamps a de sa place
00:05:56Je pense que c'est plus ça
00:05:58Je suis pas sûre
00:06:00Si l'équipe tournait bien
00:06:02Qu'est-ce qu'il peut faire de mieux ?
00:06:04Il a gagné, mais après, il doit difficilement faire mieux
00:06:06Parce que je pense qu'il est un peu tributaire
00:06:08De ce que lui, il a installé lui-même
00:06:10C'est-à-dire la culture du résultat
00:06:12C'est-à-dire qu'on n'avait pas le droit de juger sur la manière, sur le jeu
00:06:14Il fallait juger sur le résultat
00:06:16Le fait est que sur 12 ans
00:06:18Y'a une Coupe du Monde, c'est génial
00:06:20Mais une finale perdue
00:06:22C'est là où il est fort
00:06:24C'est-à-dire qu'un quart de finale, c'est un résultat
00:06:26Une demi-finale, c'est un résultat
00:06:28Une finale perdue, c'est un résultat
00:06:30Dans ce cas-là, t'es toujours gagnant
00:06:32Au niveau international
00:06:34Ce qui est sûr, David, c'est qu'il y a la longévité
00:06:36Elle est à mettre au crédit de Didier Deschamps
00:06:38Alors, au niveau du monde
00:06:40Il en est où, Didier ?
00:06:42Oui, parce que Ciani a fait un parallèle intéressant
00:06:44Avec Joachim Löw, l'ancien entraîneur de l'Allemagne
00:06:46Alors, on a trouvé plus d'une dizaine de techniciens
00:06:48Qui sont restés plus longtemps
00:06:50Dans leur sélection
00:06:52Mais en général, ce sont des sélections mineures
00:06:54Ou alors, il y a très longtemps
00:06:56En fait, il n'y a que deux exemples récents
00:06:58C'est Oscar Washington Tabarès
00:07:00Le sélectionneur de l'Uruguay entre 2006 et 2021
00:07:02Et donc, Joachim Löw
00:07:04Les mêmes dates, 2006-2021
00:07:06Avec l'Allemagne
00:07:08Mais là où c'est intéressant par rapport au sélectionneur allemand
00:07:10C'est que pour lui, ça s'est quand même mal terminé
00:07:12On va voir ses résultats en grande compétition internationale
00:07:14Au début, on va dire
00:07:16C'était pas mal, notamment avec le titre
00:07:18Lors de la Coupe du Monde en 2014
00:07:20Mais ensuite, ça s'est dégradé sur la fin
00:07:22Notamment lors de la Coupe du Monde 2018
00:07:24Élimination au premier tour
00:07:26C'est Deschamps qui s'est joué en 2021
00:07:28Élimination en huitième de finale
00:07:30Et il avait annoncé qu'il quittait son poste
00:07:32Ludo, on sait que vous, le football prôné par Deschamps
00:07:34C'est pas celui qui vous emballe le plus
00:07:36Mais le fait que Deschamps, il ait quand même évité
00:07:38Des couacs aussi marquants que celui
00:07:40Par exemple, Joachim Löw
00:07:42Coupe du Monde 2018, c'était la première fois dans l'histoire de l'Allemagne
00:07:44Que l'Allemagne sortait dès une phase de groupe
00:07:46De Coupe du Monde
00:07:48Et on rappelle qu'il y avait cette malédiction
00:07:50On est champion du monde et derrière, on saute
00:07:52Là, c'est ce qui s'est passé
00:07:54Est-ce que c'est un raté, à ce niveau-là, quand même ?
00:07:56Il y a la Suisse, quand même
00:07:58Et c'est en quart de finale ?
00:08:00Est-ce que c'est un raté dans ses proportions ?
00:08:02Non, mais après
00:08:04Je veux dire, sur le bilan
00:08:06Il est inattaquable
00:08:08Il est peut-être considéré
00:08:10Alors il faudra faire le bilan quand il arrêtera
00:08:12Mais il est premier ou deuxième
00:08:14Dans les sélectionneurs français qui resteront
00:08:16Il est en tête
00:08:18Ou pas loin
00:08:20Donc la reconnaissance, il l'a
00:08:22Après, il y a plusieurs choses
00:08:24C'est la façon dont on voit le football
00:08:26C'est-à-dire que tu as le football de résultats
00:08:28Et puis tu as le football des romantiques
00:08:30Et des émotionnels
00:08:32Moi, je suis plutôt
00:08:34Quand je fais un point, moi, par exemple, sur ma carrière
00:08:36Quand je suis chez moi
00:08:38Certes, j'ai quelques trophées
00:08:40Mais ces trophées-là, ils ne me rappellent rien
00:08:42C'est une ligne, quelque part
00:08:44En fait, c'est les émotions que tu as vécues
00:08:46Comment tu les as vécues, les gens que tu as vécu
00:08:48Avec qui, comment, à quel endroit
00:08:50Et autant, on a pu
00:08:52Avoir des résultats avec l'équipe de France
00:08:54Je vous laisse
00:08:56Me parler peut-être d'un match ou deux
00:08:58Qui va sur les 12 ans
00:09:00Alors l'Argentine
00:09:02Et puis quoi d'autre ?
00:09:04Vous en avez d'autres ?
00:09:06Non, franchement, vous pouvez donner la Belgique
00:09:08Vous pouvez donner l'Argentine
00:09:10Il n'y en a pas 50 qui nous ont
00:09:12L'Allemagne 2016
00:09:14Moi, j'ai beaucoup aimé l'Euro 2016
00:09:16Dans sa globalité, la Coupe du Monde 2018
00:09:18Même si tous les matchs étaient assez inégaux
00:09:20C'était quand même des belles émotions
00:09:22Je pense que c'est sur la fin où vraiment, on se commençait à se lasser
00:09:24Mais le début du mandat était plutôt chouette
00:09:26La fin du résultat, pour moi
00:09:28Ça n'engage que moi
00:09:30La fin ne justifie pas toujours les moyens
00:09:32Et les moyens qu'il emploie, lui, pour gagner
00:09:34Moi, je suis un partisan, c'est un jeu de ballon
00:09:36C'est un jeu de balle
00:09:38Moi, j'ai besoin d'avoir un peu de spectacle
00:09:40Je considère que l'équipe de France, c'est presque un service de bien public
00:09:42Il y a quand même 80 millions de Français
00:09:44En Hexagone et ailleurs
00:09:46Donc, ça veut dire que tu as
00:09:48Un autre message à faire passer
00:09:50Que celui que du propre résultat
00:09:52Au-delà de jamais mettre la manière
00:09:54La manière, quand est-ce qu'on l'a eu, la manière ?
00:09:56Quasiment jamais
00:09:58Quasiment jamais
00:10:00Donc, chacun fait son bilan
00:10:02Mais il est inattaquable sur son bilan
00:10:04C'est un grand entraîneur
00:10:06Il aura fait des grandes choses pour la France
00:10:08Il sera reconnu comme tel
00:10:10Mais pardonnez-moi, je n'ai pas vibré
00:10:12Sur la totalité de la campagne des champs
00:10:14On n'oublie pas, on n'oublie pas, Ludo
00:10:16Non ?
00:10:18Non, mais parce que par exemple, Sianni
00:10:20Elle a donné une liste de matchs
00:10:22Le France-Allemagne, il est dingue
00:10:24Au Vélodrome, tout le monde dit qu'il y a une ambiance de fou
00:10:26Il y a un renversement, il y a Grisou
00:10:28Le Belgique
00:10:30C'est Grisou
00:10:32En fait, ce n'est pas le jeu de l'équipe de France
00:10:34C'est le personnage qui transforme
00:10:36En 98, ils ont fait bien tous les matchs
00:10:38Il n'y a pas de coaching
00:10:40Tu te dis dans ce match-là, il a fait un truc extraordinaire
00:10:42Les gars, en 98, vous avez vibré
00:10:44Sur tous les matchs de l'équipe de France
00:10:46Non, mais c'est pire
00:10:48Il faut arrêter
00:10:50Si la France, elle gagne l'Euro 2016, la Coupe du Monde 2018
00:10:52Elle gagne toutes les compétitions avec des champs
00:10:54Et que ça ne joue pas bien, je peux te dire que les gens vont dans la rue
00:10:56Ils ne se demandent pas si ça joue bien
00:10:58L'émotion, c'est chouette
00:11:00Mais à un moment, c'était Champion du Monde, Champion d'Europe
00:11:02Les gens vont oublier
00:11:04Ils vont juste se rappeler ce que cela leur a fait de gagner la finale
00:11:06Personne n'a dit qu'il allait gagner la Coupe du Monde 2018
00:11:08La Coupe du Monde 2018
00:11:10Pour moi, c'est le parfait exemple
00:11:12Parce que si on se souvient bien
00:11:14On commençait déjà à pointer quelques critiques
00:11:16Sur le jeu, c'était un peu ric-rac
00:11:18La phase de poule, etc
00:11:20Et au final, on l'a quand même oublié
00:11:22Parce qu'on ne se souvient quasiment que de la finale
00:11:24Pour revenir à la question
00:11:26Il faut même se rappeler du contexte
00:11:28Il y a une avalanche de blessés
00:11:30Avant le groupe pour partir au Qatar
00:11:32Et au final, les bleus arrivent en finale
00:11:34Personne n'imaginait qu'avec l'avalanche
00:11:36Ils iraient jusqu'en finale
00:11:38C'est un certain schéma de jeu
00:11:40On commençait déjà à pointer du doigt
00:11:42Certaines lacunes de ce côté-là
00:11:44Rappelez-vous 2018
00:11:46La passe d'armes avec Pogba
00:11:48Avec Pogba qui dit à un moment donné
00:11:50Les Suisses, il faut les enfoncer
00:11:52Et le coach qui dit non, on mène de deux buts
00:11:54Ça, on ne va pas le refaire
00:11:56On verrouille
00:11:58Même les joueurs
00:12:00À un moment donné
00:12:02Il n'y a pas eu un kiff
00:12:04Absolument tout le temps
00:12:06Les critiques viennent plus d'anciens joueurs
00:12:08Que des journalistes
00:12:10Sur 2022 par exemple
00:12:12C'est typique de ce que raconte Deschamps
00:12:14C'est-à-dire qu'au début
00:12:16On est très critiqué avec lui
00:12:18Et quand l'équipe de France va mieux
00:12:20On dit que c'est grâce à Deschamps
00:12:22Il n'y a pas d'ingratitude du public
00:12:24Il n'y a pas un complot
00:12:26C'est pas ça qu'il dit
00:12:28Il parle par rapport à l'étranger
00:12:30On va écouter justement
00:12:32Un homme qui vit à l'étranger
00:12:34C'est Valentin Paoluzzi
00:12:36Evidemment, il est notre correspondant en Italie
00:12:38Didier Deschamps a une filiation
00:12:40Un rapport très particulier avec l'Italie
00:12:42Il a été joueur de la Juventus
00:12:44Il a entraîné
00:12:46La Juventus, c'était l'équipe en deuxième division
00:12:48À l'époque
00:12:50Et il y a aussi un sentiment de fin inachevée
00:12:52Il avait claqué la porte après une saison
00:12:54On peut imaginer peut-être que Didier Deschamps
00:12:56Reviendra à ses amours italiens
00:12:58On va écouter Valentin Paoluzzi
00:13:00La reconnaissance
00:13:02Est-ce qu'il l'a en Italie, oui ou non ?
00:13:04On écoute notre Valentin
00:13:06Didier Deschamps, libre l'an prochain
00:13:08Ça, ça va intéresser du monde en Italie
00:13:10Parce que c'est un coach, un joueur
00:13:12Une personne même tout simplement
00:13:14Qui a laissé un très bon souvenir ici
00:13:16Il a même laissé en suspens son histoire italienne
00:13:18Parce qu'il avait entraîné la Juve en Série B
00:13:20Il avait remonté en Série M
00:13:22Il avait démissionné à deux journées de la fin
00:13:24Pour des désaccords avec la direction
00:13:26Quand on parlera marché des entraîneurs
00:13:28L'an prochain, c'est un nom qui va circuler
00:13:30Sans aucun doute
00:13:32Et puis il y a un exemple actuel
00:13:34D'un Français qui a repris son histoire en Série A
00:13:36C'est celui de Patrick Vieira
00:13:38Qui a porté les maillots de l'Inter, de la Juve et du Milan
00:13:40Qui est revenu en Italie
00:13:42Il entraîne le Genoa
00:13:44Et qui est en train de sauver tranquillement
00:13:46Olamin
00:13:48Alors qu'en France, certains ont eu à redire
00:13:50Sur sa expérience à Strasbourg, à Nice
00:13:52Ici, en Italie, Vieira
00:13:54Mais tout le monde est d'accord
00:13:56Je trouve que c'est intéressant aussi le parallèle
00:13:58Par rapport à leur expérience en tant qu'entraîneur
00:14:00Mais c'est vrai que Vieira, il a été
00:14:02Beaucoup brocardé en France
00:14:04Depuis qu'il est entraîneur
00:14:06Alors que c'est une légende
00:14:08Là au Genoa, ils sont tous heureux de la voir
00:14:10Est-ce que nous, en fait, on passe notre temps
00:14:12A les désinguer Thierry Henry, Ribéry, Zidane
00:14:14Pas Zidane, Zidane c'est le seul justement
00:14:16Vieira, Deschamps
00:14:18Ce qu'il dit, c'est que clairement en Italie
00:14:20Il aura du boulot s'il veut
00:14:22J'ai noté aussi le nom de Rudi Garcia
00:14:24Qu'on peut mettre dans la case des entraîneurs
00:14:26En France et qui ont une cote quand même
00:14:28Assez élevé
00:14:30A Naples
00:14:32Mais avant ça, quand même
00:14:34C'est un entraîneur
00:14:36Peut-être qu'on n'apprécie pas assez ce qu'on a sous la main
00:14:38Mais je n'ai pas l'impression que Deschamps fasse partie
00:14:40De ces entraîneurs vraiment
00:14:42Qui sont brocardés dans l'Hexagone
00:14:44Pour le coup, je pense que sa cote de popularité
00:14:46Est très haute en France
00:14:48J'ai l'impression, honnêtement
00:14:50Parce qu'au niveau médiatique, il est brocardé
00:14:52Il fait un peu Calimèro
00:14:54Franchement, il ne faut pas s'y chercher
00:14:56Honnêtement, je ne sais pas
00:14:58Si c'est juste ou pas
00:15:00David, sur le jeu
00:15:02On peut dire que le jeu de l'équipe de France
00:15:04Est critiqué
00:15:06Mais pas Deschamps lui-même
00:15:08Je pense que
00:15:10Tu as parlé de l'assitude
00:15:12Je pense que l'image ou c'est l'extérieur
00:15:14Et ça vaut également pour Vieira
00:15:16Ce qui se passe, c'est que nous on les a
00:15:18Avec Deschamps, ça fait des années qu'on l'a
00:15:20Qu'on l'entend en conférence de presse
00:15:22On se rejoint sur l'assitude
00:15:24Sur l'image qu'il renvoie
00:15:26Parce qu'on est un peu lassé de son jeu
00:15:28Mais également peut-être de sa com'
00:15:30Alors qu'à l'étranger, ils ne l'entendent jamais
00:15:32Alors qu'en Italie, ils ne l'entendent jamais
00:15:34Et c'est le plaisir de retrouver un ancien
00:15:36Mais au-delà de ça
00:15:38On est autour de la table
00:15:40Qui est d'accord avec Valentin ?
00:15:42Il peut s'intéresser à lui
00:15:44La juve
00:15:46Peut-être la juve
00:15:48Mais dans l'esprit du foot italien aujourd'hui
00:15:50La juve, effectivement
00:15:52Vu qu'il s'est un peu échaudé par Tiago Motta
00:15:54Il pourrait avoir envie de revenir vers un coach plus statutaire
00:15:56Un coach qui garde aussi
00:15:58Il y a peut-être un autre nom qui va arriver à ce moment-là
00:16:00C'est peut-être Antirudi par exemple
00:16:02Pas tous en même temps
00:16:04Donc attendez
00:16:06Pour vous, par rapport à ce qu'il a connu
00:16:08En tant que joueur et effectivement
00:16:10L'image qu'il garde en Italie
00:16:12Et on l'a vu parfois quand il y a eu un Italy France
00:16:14C'était il y a très peu de temps
00:16:16Les journalistes aussi italiens, ils étaient contents de retrouver
00:16:18Très bien italien, etc.
00:16:20Pour vous, en 2026, il ne pourrait pas avoir des offres
00:16:22De plusieurs clubs en Italie, hors juve
00:16:24Par exemple le Milan, l'Inter, l'Anap
00:16:26La Roma va avoir d'un entraîneur aussi
00:16:28Je pense qu'ils vont le foutre
00:16:30Ce n'est pas du tout la trajectoire que prend le foot italien
00:16:32Depuis quelques années
00:16:34Ce n'est pas du tout le genre de coach qu'ils cherchent
00:16:36La juve, il y a peut-être un truc un peu différent
00:16:38Parce que c'est un club qui est différent à manager
00:16:40Des autres, il y a moins une culture de jeu
00:16:42Comme ça qu'on peut avoir
00:16:44Une culture de résultat mais moins de jeu qu'on peut voir
00:16:46Dans d'autres clubs
00:16:48Je ne suis pas sûr que l'expérience Thiago Motta les rassure
00:16:50Peut-être qu'ils vont vouloir avoir envie
00:16:52De revenir vers ça
00:16:54Le Naples de Comté, c'est très dur aussi
00:16:56Comme management
00:16:58Comté et Deschamps, sérieux
00:17:00Comme management, c'est vraiment
00:17:02C'est ça, je pense qu'il y a des présidents aussi
00:17:04À un moment, le Beaujeu, c'est bien beau
00:17:06Si tu as un entraîneur libre sur le marché
00:17:08Avec cette stature-là
00:17:10Qui connaît le football italien, qui parle italien
00:17:12Il cache quand même beaucoup de cases
00:17:14Il y a l'histoire du style
00:17:16Mais je pense que ça compte
00:17:18Pour un club, ça compte
00:17:20Le fait de faire gagner son équipe aussi
00:17:22Vieira, pour le coup, je trouve qu'il était plus
00:17:24Dans une situation
00:17:26D'échecs répétés qu'un Deschamps
00:17:28Franchement, Deschamps, tu as plus de certitude
00:17:30On ne parle pas du club, on parle du génois
00:17:32Il ne va pas aller au génois à Deschamps
00:17:34C'est super ce qu'il y a
00:17:36Les clubs de haut tableau d'Italie
00:17:38Ils peuvent quand même aller prendre Deschamps
00:17:40Ce ne serait pas infamant de voir Deschamps dans un grand club
00:17:42Je pense que ce n'est pas
00:17:44La philosophie du moment
00:17:46Par exemple, quand on se demande
00:17:48Sa réputation à l'étranger, je ne suis pas sûr
00:17:50Qu'au-delà des résultats
00:17:52Ils soient emballés non plus par ce qu'ils voient
00:17:54De l'équipe de France et je ne suis pas sûr
00:17:56Qu'un grand club, demain, se dise
00:17:58Je ne sais pas, le Milan, ils vont chercher Funchal
00:18:00Contre Cessao, etc.
00:18:02Peut-être qu'à un moment, ils vont revenir à des valeurs sûres
00:18:04Un peu plus pragmatiques
00:18:06C'est pas sûr
00:18:08Tous en même temps
00:18:10Est-ce que vous avez envie
00:18:12De revenir aussi à Deschamps ?
00:18:14Deschamps a dit qu'il continuerait, bien sûr
00:18:16Il a dit, c'est pareil
00:18:18Il y a quand même Deschamps
00:18:20Qui est quand même un spécialiste
00:18:22Des nations
00:18:24Et attention, entraîneur de club
00:18:26Il a gagné
00:18:28C'est pas le même métier
00:18:30Avoir fait l'équipe de France pendant 12 ans
00:18:32Et revenir dans un quotidien de club
00:18:34Moi, j'étais surpris
00:18:36Quand il a accroché
00:18:38C'est pas du tout son souhait
00:18:40C'est pas la même vie
00:18:42Quand on voit ce qu'est devenu
00:18:44Aujourd'hui, le métier de coach
00:18:46C'est 12-14 heures de boulot
00:18:48Le métier a changé
00:18:50Aujourd'hui, tu as des entraîneurs pour les gardiens
00:18:52Pour les défenseurs
00:18:54Vous pensez qu'il passait la journée au good à bronzer ?
00:18:56Ça n'a rien à voir
00:18:58Il a fait gagner l'OM
00:19:00En 2010 et en 2025
00:19:02Eric Roy est resté combien de temps
00:19:04Sans être sur un banc ?
00:19:06Deschamps n'a pas arrêté d'entraîner
00:19:08En termes d'énergie
00:19:10Il passait de 12 ans de coach de sélection
00:19:12A coach de club
00:19:14C'est deux métiers complètement différents
00:19:16C'est à ce moment-là qu'on verra
00:19:18Le juge de paix, on l'a dit
00:19:20C'est en 2026-2027
00:19:22Si à ce moment-là, il y a une espèce de cohue
00:19:24Vers Deschamps à l'étranger
00:19:26On s'est planté
00:19:28Il a une super réputation
00:19:30Jusque-là, on est que sur des résultats à l'étranger
00:19:32Et ici, on a cette volonté
00:19:34Le petit Wimé
00:19:36Je pense qu'il aura la cote
00:19:38La Gazetta qui a fait une une
00:19:40Sur Deschamps
00:19:42Il est en poste
00:19:44Les gens reconnaissent
00:19:46Les résultats et la carrière
00:19:48Et le palmarès
00:19:50Personne ne peut contester
00:19:52Après, il y a d'autres facteurs
00:19:54Pas tous en même temps
00:19:56Deschamps fait des unes à Gazetta
00:19:58En Italie, il a une très bonne cote
00:20:00On va partir en Espagne
00:20:02J'ai l'impression
00:20:04Que vous n'allez pas souvent en Italie
00:20:06Notamment lorsqu'il y a des grands rendez-vous
00:20:08Il est mis en avant
00:20:10Antoine Simono, notre correspondant espagnol
00:20:12Nous parle de Didier Deschamps
00:20:14Qui a terminé sa carrière de joueur
00:20:16On le rappelle au FC Valence
00:20:18Buenas noches a todos
00:20:20Ici en Espagne
00:20:22Didier Deschamps jouit
00:20:24D'une très bonne et très solide
00:20:26Réputation, celle d'un gagneur
00:20:28Et d'un entraîneur qui fait finalement
00:20:30La partie du gratin mondial
00:20:32Notamment par rapport à ses résultats
00:20:34Avec l'équipe de France
00:20:36Et ses deux finales de coupe du monde
00:20:38Qu'il a atteints
00:20:40On a aussi le souvenir
00:20:42De ses bons résultats en club
00:20:44Avec Monaco, La Juve, Marseille
00:20:46Et surtout le souvenir
00:20:48Qu'il avait sorti le Grand Real Madrid
00:20:50Avec Monaco
00:20:52C'était en quarts de finale
00:20:54De la Ligue des Champions 2004
00:20:56Après, il y a quand même quelques doutes
00:20:58A bien jouer ses équipes
00:21:00Parce qu'ici, on dit qu'avec
00:21:02Le vivier et la qualité incroyable
00:21:04De joueurs qu'il a sous la main
00:21:06En équipe de France
00:21:08Le jeu proposé n'est pas forcément à la hauteur
00:21:10De ce qu'on pourrait espérer
00:21:12Il y a un super code de partout, sauf chez nous
00:21:14Là, ça fait quand même deux pays
00:21:16Parce que c'est nous, on est dans l'intérieur
00:21:18Il apporte quand même une sacrée nuance à la fin
00:21:20Je suis content de voir que le Barça s'intéressera
00:21:22Mais personne ne t'arrête !
00:21:24Il dit exactement
00:21:26Il a une super code
00:21:28Parce qu'il a une stature
00:21:30Et que personne ne lui dénonce
00:21:32Il a un palmarès, un cébélon contre le bras
00:21:34C'est extraordinaire
00:21:36Il te dit, ton correspondant
00:21:38Qu'il n'y a pas un club qui va se dire
00:21:40Il y a deux ou trois plus gros clubs d'Espagne
00:21:42Je vais aller prendre Deschamps
00:21:44Est-ce que si Deschamps était sélectionneur
00:21:46De l'Espagne, je ne suis pas sûr
00:21:48Que Pedri ou Yavi, etc.
00:21:50Ils auraient eu leur chance aussi vite
00:21:52Pourquoi ? En France, on a bien vu l'âge
00:21:54Désiré-doué, il est très jeune
00:21:56Camavinga, il est arrivé très jeune
00:21:58C'est plus le profil
00:22:00Tu parles de l'âge ou du profil ?
00:22:02Je parle du profil de façon de jouer
00:22:04Il a lancé des jeunes
00:22:06Très jeunes
00:22:08Je ne parle pas des qualités de joueur
00:22:10Il a lancé beaucoup de milieux défensifs
00:22:12Pas beaucoup d'offenses
00:22:14Ce n'est pas l'âge qui le bloque
00:22:16Non, ce n'est pas l'âge
00:22:18C'est le profil de joueur
00:22:20Si on avait Yamal, il lancerait Yamal
00:22:22Il n'est pas fou Deschamps ?
00:22:24Il n'y a pas l'impression qu'on a un Yamal en France
00:22:26Il y a des cracks générationnels dont tu ne peux pas te passer
00:22:28Il parlait plus du profil au milieu de terrain
00:22:30D'avoir des joueurs techniques
00:22:32Qui sont aujourd'hui en espoir
00:22:34Tu prends un autre coach
00:22:36Vous êtes en train de faire le procès de Deschamps
00:22:38Parce qu'il n'a pas pris Cherky ?
00:22:40Non, pas du tout
00:22:42Tu as doué Barcola
00:22:44Tu préfères Colomoyni
00:22:46Il est dans un
00:22:48Colomoyni n'est pas non plus
00:22:50Il est reparti avec la Juve
00:22:52Il a fait 8 matchs où il n'a pas mis un but
00:22:54Doué est en feu, Barcola
00:22:56Et Doué n'y est pas
00:22:58On parle de jouer
00:23:00On ne parle pas d'être dans le groupe
00:23:02Il lance des jeunes
00:23:04Est-ce que Nicolas Le Barça
00:23:06Il va avoir Deschamps ?
00:23:08La question qu'on se pose là
00:23:10Est-ce que dans deux ans
00:23:12Le Réal Le Barça ou à l'étranger d'un grand club
00:23:14Va se dire je vais chercher Deschamps pour faire jouer mon équipe ?
00:23:16Là c'est un extrême
00:23:18Tu n'as peut-être pas besoin d'être dans un extrême
00:23:20Peut-être qu'il n'a pas envie
00:23:22Ils ne vont jamais y penser
00:23:24Dans les top 5 européens
00:23:26Entre guillemets de chaque championnat
00:23:28A voir la liste
00:23:30Je pense qu'il peut aller dans ces clubs
00:23:32Peut-être pas le top 1
00:23:34Top 2 de chaque championnat
00:23:36Élargir jusqu'au top 5
00:23:38Ça va attirer forcément Deschamps
00:23:40Il ne faut pas non plus
00:23:42Le restreindre qu'il y a
00:23:44Les 3-4 équipes
00:23:46Il va finir à Rihonne si j'ai bien compris
00:23:48Non
00:23:50On n'a pas parlé de l'Angleterre
00:23:52Il a aussi une belle côte
00:23:54Il a été notamment joueur à Chelsea
00:23:56C'est pas du tout le genre de côte qu'il veut
00:23:58Il n'y a aucune côte comme ça
00:24:00Tous les coachs sont en ballon
00:24:02En première ligue
00:24:04Il n'y a pas de coach qui prône le jeu de Deschamps
00:24:06Dans les 5 premiers en première ligue
00:24:08On peut le prendre si vous voulez
00:24:10Je crois que Chelsea ne s'intéresserait pas à eux
00:24:12C'est un gros club
00:24:14Je te cite à juste
00:24:16Chelsea après ça ne va pas
00:24:18Chelsea pourquoi pas
00:24:20Imaginons Newcastle
00:24:22Qui a énormément de moyens
00:24:24Qui vient de regagner un titre après des années
00:24:26Qui voudrait aller chercher la première ligue
00:24:28C'est lunaire d'imaginer Deschamps et Newcastle
00:24:30Je n'y crois pas
00:24:32Je peux avoir tort dans deux ans et on ressort la séquence
00:24:34Peut-être pas le passage Manchester City-Guardiola-Deschamps
00:24:36Je ne vous ai pas dit ça
00:24:38Il y a autre chose
00:24:40Comme dans l'opinion publique
00:24:42Il y a deux courants
00:24:44Il y a un courant qui est moins sûr
00:24:46Et un courant qui se dit oui
00:24:48Il n'est pas plébiscité plus qu'ailleurs
00:24:50Il n'est pas fracassé en France
00:24:52Moi je trouve qu'il n'est pas
00:24:54plébiscité plus que ça à l'étranger
00:24:56Et il n'est pas si démonté que ça en France
00:24:58Donc il reste quand même
00:25:00Il fait l'unanimité
00:25:02Principalement en France
00:25:04Il y a surtout les anciens joueurs
00:25:06Qui parlent de jeu de manière
00:25:08Mais vous allez faire un tour sur les réseaux
00:25:10Deschamps ce n'est pas celui qu'on attaque
00:25:12Prioritairement
00:25:14C'est quelqu'un qui est respecté
00:25:16Vous verrez que les gens
00:25:18On est plutôt 60-40 en sa faveur
00:25:20Donc finalement il est à la côte en France
00:25:22Je pense qu'il se trouve
00:25:24C'est un mauvais indicateur
00:25:26Je pense qu'il se trompe sur l'analyse
00:25:28Je pense qu'il n'est pas si détesté
00:25:30Il parle des médias dans son analyse
00:25:32Moi je ne pense pas qu'il en a plus
00:25:34À ses chances
00:25:36Pourquoi il n'aurait pas sa chance d'en prendre
00:25:38Les derniers titres de Marseille
00:25:40C'est avec Deschamps
00:25:42On revient à ce qu'on disait
00:25:44C'est qu'à l'étranger on voit plus la finalité
00:25:46Il est stampillé malgré tout
00:25:48Comme un entraîneur qui gagne
00:25:50Mais en France
00:25:52On décortique, on a analysé
00:25:54On voit le jeu qu'il propose
00:25:56Je pense que les gens sont assez lucides
00:25:58Il y aura plus de craintes à le prendre en France
00:26:00Qu'à l'étranger
00:26:02Il faudrait qu'il y ait un basculement
00:26:04Parce que dans le foot d'aujourd'hui
00:26:06Ce n'est pas vraiment dans l'air du temps
00:26:08Sa façon de jouer, sa philosophie
00:26:10Ce n'est pas vraiment dans l'air du temps
00:26:12Il pourrait y avoir un retour
00:26:14À plus de magnitude
00:26:16Je pense que vous ne vous mettez pas dans la tête des présidents
00:26:18Pas tous en même temps
00:26:20Il a entraîné la Juve, il a entraîné Monaco
00:26:22Il a entraîné Marseille, il a gagné avec ses clubs
00:26:24Il a fait des très bonnes choses
00:26:26Il n'est pas arrêté
00:26:28Il n'a pas disparu
00:26:30Il est capable de revenir
00:26:32À son management
00:26:34Le foot de sélection, ce n'est pas le foot de club
00:26:36Quand tu es en club, tu as quand même les joueurs tout le temps
00:26:38Il est capable de le refaire
00:26:40Il n'a pas perdu toutes ses qualités
00:26:42Il s'est adapté au poste de sélectionneur
00:26:44Parce que ça demandait une adaptation
00:26:46Il n'est pas devenu un entraîneur nul
00:26:48Il n'a eu un confort
00:26:50Il n'a pas disparu
00:26:52Comme c'est Deschamps, il ne pourrait pas redevenir entraîneur de club
00:26:54Je ne vois pas pourquoi
00:26:56En plus d'un très bon club
00:26:58Le mot de la fin
00:27:00David, on a parlé même du PSG
00:27:02On sait que Deschamps ne pense pas à son passé
00:27:04Ok, il a été joueur entraîneur de Marseille
00:27:06Demain, il y a le PSG
00:27:08Il est plutôt du genre à y aller en courant
00:27:10C'est vrai qu'en plus, on sait que son nom a circulé
00:27:12À un moment où le club cherchait
00:27:14Il y a quelques années
00:27:16Après, aujourd'hui, dans le contexte
00:27:18Avec le projet qu'il y a du côté du Paris Saint-Germain
00:27:20On a du mal à imaginer à court terme
00:27:22Ça s'arrêtera dans un an
00:27:24Pourquoi tu as du mal à imaginer avec les joueurs du PSG aujourd'hui ?
00:27:26Non, pas avec les joueurs
00:27:28Je te parle plus de l'image
00:27:30Que le club
00:27:32Ce n'est pas ça
00:27:34Ce qu'ils sont en train de reconstruire, ça ne colle pas
00:27:36En tout cas, je vous conseille cette interview
00:27:38Très intéressante où Didier Deschamps se confie
00:27:40Dans les colonnes du Figaro
00:27:42Nous sommes à J-1
00:27:44C'est important pour Didier Deschamps
00:27:46Ce n'est pas non plus une finale de Coupe du Monde
00:27:48Mais c'est quand même une potentielle qualification
00:27:50En demi-finale de la Ligue des Nations
00:27:52C'est demain au Stade de France
00:27:54Est-ce qu'on a des informations concernant la composition d'équipe ?
00:27:56Est-ce qu'elle va plaire à notre plateau ?
00:27:58Alors ça, c'est sûr que non
00:28:00Elle ne plaira jamais de toute façon à tous nos chroniqueurs
00:28:02Mais en tout cas, voici les informations de Giovanni Castaldi
00:28:04Notre envoyé spécial auprès des Bleus
00:28:06On se dirige vers un 4-3-3
00:28:08Il y aurait donc plusieurs changements dans la compo
00:28:10Upamecano en défense centrale à la place de Konaté
00:28:12Fernandez à la place de Lucas Digne à gauche
00:28:14Au milieu de terrain, au place de Rabiot et Gendouzi
00:28:18On aurait Manucone et Edoardo Camavinga
00:28:20Et devant, Michael Olizé à la place de Randal Colomwani
00:28:23Ça ferait 5 changements par rapport à l'équipe qui a perdu 2-0 à Split jeudi
00:28:27Voilà, 5 changements
00:28:29Pierre, je me tourne vers vous en premier
00:28:31Je suis désolé, Désiré Doué, a priori, n'est pas titulaire
00:28:33Mais il y a Olizé, ça, ça vous plaît ?
00:28:35Il y a Olizé, non, mais il y a Emmanuel Camavinga
00:28:37Qui peut peut-être, qui se trouve un peu sous-utilisé souvent en Bleu
00:28:41C'est une équipe qui a une vraie carte à jouer
00:28:43On a vu ce qu'ont apporté Rabiot et Gendouzi contre la Croatie
00:28:48C'est-à-dire ?
00:28:49Pas grand-chose
00:28:51Quelque chose d'assez lisse et d'assez plat, on va dire, sans projection
00:28:55De facto, j'imagine qu'il...
00:28:58Déjà, je lui fais confiance pour le coup
00:29:01C'est à mettre à son crédit pour remobiliser un peu cette équipe
00:29:04Qui a été un peu apathique contre la Croatie
00:29:06Et ça, pour le coup, dans ses forces, il y a ça
00:29:08Il va essayer de bouger un peu son effectif
00:29:12Après, franchement, les profils ne sont pas non plus hyper différents
00:29:16De ce qu'on a vu contre la Croatie
00:29:19Et même, le fond de ma pensée, c'est qu'en vérité
00:29:21L'équipe qui a joué contre la Croatie, elle s'est complètement loupée
00:29:24Et que ce même 11 pourrait faire beaucoup mieux dimanche
00:29:27Et là, fatalement, on voit juste un peu du remplacement poste par poste
00:29:30Il n'y a pas un truc où tu te dis
00:29:32Tiens, il va mettre de la créativité, etc.
00:29:34Je pense qu'il veut bouger sur tous les hommes
00:29:36Plus que les profils
00:29:37C'est ça le problème, parce que pour moi, c'est le milieu de terrain
00:29:40Quand on voit les trois milieux de terrain
00:29:42C'est un peu trois mêmes profils
00:29:44Pour moi, c'est plus des récupérateurs
00:29:46Des joueurs qui vont pouvoir combler un peu défensivement
00:29:50Récupérer les ballons
00:29:52Plus que des vrais créateurs
00:29:54Des joueurs qui vont t'amener cette petite brin de folie offensivement
00:29:58Qui vont alimenter tes joueurs offensifs
00:30:01Et du coup, on va se retrouver potentiellement
00:30:03Avec un peu le même schéma qu'on a depuis des mois et des années
00:30:06C'est-à-dire une équipe qui construit tranquillement
00:30:09Et puis derrière, on va attendre que la différence se fasse
00:30:12En même temps, tu as trois fusées devant
00:30:14Donc tu peux jouer en transition aussi
00:30:16Tu ne vas pas laisser le ballon non plus aux croates
00:30:18On ne le fait jamais
00:30:19La plupart des équipes ne sont pas bêtes
00:30:21Elles nous attendent
00:30:22Là, encore plus avec le schéma qu'on va avoir
00:30:24Les croates, elles n'ont pas du tout besoin
00:30:26Donc on est mené de zéro
00:30:27Et on part du principe qu'on va laisser le ballon à l'adversaire
00:30:29Qui est techniquement probablement plus fort que nous
00:30:32Tu sais que sur des phases de transition rapide
00:30:34Tu peux faire très mal avec les joueurs
00:30:35Sauf que quand tu leur laisses le ballon, ils t'ont fait très mal aussi
00:30:37Oui, mais tu vas les avoir quand t'es en transition
00:30:39Les croates, ils ne vont pas avoir un bloco
00:30:42Donc on va retrouver un peu le même schéma qu'on a eu au match allé
00:30:45C'est-à-dire des joueurs qui vont balader la balle
00:30:49Surtout, entre guillemets, sur les côtés
00:30:53Et puis on va attendre à un moment donné qu'il y ait une différence qui se fasse
00:30:56Ça manque de créativité
00:30:58Un peu de subtilité, de cuit foot
00:31:00Sur le plan offensif, je parle
00:31:02C'est ce qui me manque
00:31:04Et j'ai peur que ça puisse se recréer encore
00:31:07Si je vous comprends bien, par rapport à ceux qui ont pris la parole
00:31:10C'est Doué qui vous manque, là
00:31:12Et vous auriez aimé le mettre dans les 3 du milieu, non ?
00:31:14Peut-être pas
00:31:16Qu'est-ce que vous voudriez pour demain ?
00:31:19Moi j'avais imaginé un 4-4-2
00:31:21On en avait parlé hier dans l'émission
00:31:23On est en difficulté, on doit aller chercher un résultat
00:31:26Honnêtement, tu peux assez fortement imaginer que t'es 4-2-2 devant
00:31:31C'est-à-dire que moi j'aurais commencé avec Doué au lycée, Dembélé, Bappé
00:31:34Pour aller chercher un résultat
00:31:36Tu pouvais garder ton milieu
00:31:38Alors j'avais mis Rabiot, mais apparemment il est blessé avec Manucone
00:31:41Qui sont quand même des joueurs qui peuvent te stabiliser ton milieu de terrain
00:31:44Plus tes 4 défenseurs que tu avais déjà
00:31:46Lucas Digne ayant été peut-être le joueur le plus inspiré
00:31:50Lorsqu'il s'agissait de ressortir le ballon de derrière
00:31:53Sachant que c'est des latéraux qui ne montent pas beaucoup
00:31:55Donc tu avais une équipe assez équilibrée
00:31:57Avec 4 joueurs offensifs de grands talents
00:31:59Qui, lorsqu'ils peuvent se retrouver dans les mêmes espaces
00:32:01Peuvent dynamiter une défense qui avait l'air d'être assez regroupée au niveau axial
00:32:05Si tu mets au lycée d'un côté Doué de l'autre
00:32:07Tu vas essayer de les fracturer sur les côtés avec des 1 contre 1
00:32:10C'est ça qui va les faire exploser
00:32:12Là, le milieu de terrain, on repart de nouveau avec 3 milieux de terrain
00:32:14Je ne vois pas ce que ça nous apporte d'avoir une pointe basse
00:32:16Puisqu'on fait toujours des passes à 3 mètres et des passes en arrière
00:32:19Donc si t'as pas un joueur qui casse les premières lignes avec les premières relances
00:32:22Mais Kamavinga il a quand même une qualité
00:32:24Il a une qualité de percussion comme Zahir Emry
00:32:26Ils ont tous le même profil
00:32:29Quand t'as des joueurs rapides, c'est des joueurs d'instinct
00:32:32Il faut quelqu'un qui puisse tuer par la part
00:32:34Regardez la passe de Cherki hier sur Eki Tikei
00:32:36Qui fait une passe de 35 mètres par-dessus la défense
00:32:38On a besoin d'un profil comme celui-là pour faire mal à une défense
00:32:42Sinon tu deviens prévisible
00:32:44C'est une prise de risque en fait, il y a quasiment zéro prise de risque
00:32:46De la part des milieux de terrain
00:32:48Ceux qui sont devant, ils sont capables de faire ça quand même
00:32:50Oui mais il faut les toucher
00:32:52Il faut les toucher dans une bonne position
00:32:54Kamavinga, Chouameni, dans la projection, il est capable de le faire
00:32:58On l'a vu le faire
00:33:00Il ne le fait pas beaucoup
00:33:02C'est pas là qu'on l'attend personnellement
00:33:04C'est des joueurs qui sont capables de le faire
00:33:07Moi je trouve que la compo pourrait être un peu plus offensive
00:33:10Mais aussi il faut responsabiliser ceux qui sont sur le terrain
00:33:13Franchement cette compo-là, elle n'est pas affamante
00:33:16T'es capable de faire quelque chose contre la Croatie avec ces joueurs-là
00:33:19Tu ne peux pas mettre une équipe en disant
00:33:22Allez on va y aller, on va partir à l'abordage
00:33:24De zéro c'est possible
00:33:26J'allais revenir là-dessus, il a parlé d'ailleurs d'équilibre
00:33:29Comme toujours, je pense que dans son idée c'est de se dire aussi
00:33:32De zéro que je t'ai proposé, il n'y a pas d'équilibre
00:33:34C'est plus équilibré
00:33:36T'as 6 joueurs à vocation défensive pour plus de risque
00:33:38T'as quand même 2 rambles de lancement du côté de la Croatie
00:33:41Pas tous en même temps
00:33:42Tu as 2 rambles de lancement du côté de la Croatie
00:33:44Que tu ne peux pas négliger vu la qualité de passe qu'ils ont
00:33:46Donc j'imagine que sa logique c'est de se dire
00:33:48On va rester dans un équilibre parce que si t'en prends un aussi
00:33:50S'il faut en monter 3 c'est quand même plus la même
00:33:52Donc je pense qu'il y a cette logique
00:33:54Ton équilibre tu l'as aussi sur le fait
00:33:56De l'absence de récupération haute et rapide
00:33:58Quand t'as une prise de risque
00:34:00Tu perds un ballon
00:34:02Et tout de suite tu peux le récupérer
00:34:04Tu peux le récupérer si c'est quelque chose que t'as travaillé
00:34:07T'es en train de lui parler du PSG de Luis Henrique
00:34:09Contre pressing immédiat
00:34:11On ne joue pas du tout comme ça
00:34:13C'est bien ça
00:34:15Avec cette absence de pressing
00:34:17T'es obligé de te retirer un joueur
00:34:19Pour avoir une compensation avec un joueur plus défensif
00:34:21Alors que t'as besoin d'aller marquer
00:34:23T'as besoin d'avoir une animation offensive un peu plus risquée
00:34:25Et tu ne l'as pas au final
00:34:27Sur un 4-4-2 t'es en main to man quasiment
00:34:29C'est à dire que t'as pas besoin d'avoir un plan stratégique
00:34:31C'est à un moment donné tu laisses partir
00:34:33Chacun va chercher son bonhomme
00:34:35Et puis le bloc arrière monte
00:34:37T'as quand même besoin de ce joueur
00:34:39Qui va décrocher un peu pour alimenter
00:34:41Et faire la transition
00:34:43On avait ce Griezmann qui était là
00:34:45On a besoin d'avoir ce joueur
00:34:47Je te parlais du pressing moi Mathieu
00:34:49Je ne te parlais pas de la réaction
00:34:51Sans se bourrir du jeu
00:34:53C'est à dire que t'as des joueurs
00:34:55Qui sont capables de faire des choses
00:34:57Le problème c'est que pour Chouameni
00:34:59Ça fait très longtemps qu'on ne l'a pas vu faire
00:35:01Du Chouameni Prime
00:35:03C'est pas là où on les attend
00:35:05Il pourrait apporter de casser des lignes
00:35:07Il n'en casse plus
00:35:09Il fait des passes très sûres
00:35:11Dans le même secteur que Chouameni
00:35:13C'est pas là où on les attend
00:35:15Il y avait un peu de projection
00:35:17Il y avait des choses
00:35:19Ça fait combien de temps qu'il y a ?
00:35:21Chouameni contre l'Angleterre
00:35:23On ne l'avait jamais retrouvé
00:35:25La dernière fois qu'on l'a vu influant
00:35:27Il était aux abords de la surface de réparation
00:35:29Il portait le ballon
00:35:31Il faisait des frappes de loin
00:35:33Ce Chouameni là il nous intéresse
00:35:35Celui qu'on voit depuis quelques mois
00:35:37Je le trouve neutre pour cette équipe
00:35:39Demain il y a un match à gagner
00:35:41Il y a une équipe à renverser
00:35:43Qu'en pensez-vous de la révolte des bleus ?
00:35:45Deux chroniquaires ne sont pas d'accord
00:35:47C'est un duel
00:35:51Il y a un homme qui est en plein doute
00:35:53C'est Mathieu
00:35:55Il est perturbé
00:35:57Il n'est pas bien
00:35:59Il n'est pas serein
00:36:01Et puis il y a un homme qui ne doute pas
00:36:03C'est Ludo
00:36:05Les français vont retourner les croates
00:36:07On a ça en nous
00:36:09Vous voulez entendre les arguments de qui ?
00:36:11Mathieu, vous êtes en plein doute
00:36:13Vous avez 30 secondes
00:36:15Oui j'ai des doutes
00:36:17Parce qu'on fait souvent ce parallèle
00:36:19Avec ce barrage contre l'Ukraine en 2013
00:36:21Sauf que c'était un barrage pour la coupe du monde
00:36:23Là c'est juste entre guillemets l'élimination
00:36:25La motivation n'est bien sûr pas la même
00:36:27Les attentes du public
00:36:29Et de tout le monde
00:36:31C'est la même chose
00:36:33Et ça peut se ressentir et jaillir sur le groupe
00:36:35Et en deux on l'a un peu évoqué là
00:36:37Mais cette équipe de France
00:36:39On est habitué à son style de jeu
00:36:41Depuis maintenant des mois et des années
00:36:43Je ne sais pas si elle est capable
00:36:45De se révolter et de changer
00:36:47Sur un match
00:36:49Donc évidemment que j'ai beaucoup de doutes
00:36:51Même si j'espère qu'il se calcule
00:36:53Ludo
00:36:55On a beaucoup de débats ici
00:36:57Et ailleurs sur l'équipe de France
00:36:59Mais sur le jeu
00:37:01Quand on prend les dernières années
00:37:03Il y a un truc qui ne bouge pas
00:37:05C'est l'état d'esprit de l'équipe de France
00:37:07Et les valeurs morales
00:37:09Qu'arrive à inculquer Deschamps dans son management
00:37:11Cette équipe-là est capable de réagir
00:37:13Elle a parfois besoin d'être un peu bousculée
00:37:15Mais quand elle est bousculée
00:37:17Elle peut faire aussi des choses
00:37:19Alors même si ça ne me plaît pas
00:37:21Même si je voudrais une équipe un peu plus offensive
00:37:23Je pense que sur l'intensité
00:37:25Et au vu de l'équipe vieillissante croate
00:37:27Si on les bouscule avec l'intensité
00:37:29On pourra rivaliser
00:37:31Une présidente qui prend des notes
00:37:33Par rapport à vos arguments
00:37:35C'est une vraie présidente
00:37:37Parce qu'elle n'a pas une idée préconçue
00:37:39Tu es plébiscité à l'étranger
00:37:41Ils ont vu l'émission
00:37:43Ça fait plaisir moi qui voulais mes fratriers
00:37:45Elle a deux doigts de signé à Chelsea
00:37:47Il y a déjà un contingent français féminin
00:37:49J'aimais bien la juve pour la juve
00:37:51Ah ben on vous met en Italie
00:37:53Vous partirez en Italie
00:37:55Par les Italiens, il n'y a aucun problème
00:37:57Présidente, vous avez entendu les arguments
00:37:59Vous avez pris des notes
00:38:01Est-ce que vous êtes en plein doute
00:38:03Vous êtes beaucoup plus sereine comme Ludo
00:38:05Je suis beaucoup plus sereine comme Ludo
00:38:07Je pense qu'il a raison sur l'état d'esprit
00:38:09J'ajouterai aussi que cette équipe de France
00:38:11A du talent devant Mbappé, Dembélé, Olizé
00:38:13Je ne veux pas croire qu'avec la saison
00:38:15Que nous fait Dembélé
00:38:17Avec Mbappé qu'on a retrouvé au Real Madrid
00:38:19A son meilleur niveau
00:38:21Je ne veux pas croire qu'il ne soit pas capable
00:38:23De renverser ce match
00:38:25Le point pour Ludo
00:38:27Amis croates, attention demain
00:38:29Vous risquez de vous faire retourner
00:38:31Est-ce qu'il n'y a pas aussi le sentiment
00:38:33De se dire qu'on ne peut pas faire deux fois le même match
00:38:35Et on a des croates qui sont quand même
00:38:37Assez vieillissants
00:38:39Donc ils vont arriver bouillies dimanche
00:38:41Est-ce que dans la tête des joueurs
00:38:43C'est peut-être présent
00:38:45Je ne mettrai pas les deux sur le même plan
00:38:47Mais pour moi le plus important c'est le premier
00:38:49Et je pense que là pour le coup je le redis
00:38:51C'est tout crédit à Deschamps
00:38:53Je suis sûr qu'il ne peut pas accepter lui
00:38:55Deux fois ce match-là
00:38:57Et on sait qu'il a la capacité de le transmettre à ses joueurs
00:38:59Je ne vois pas une équipe arrivée défaitiste
00:39:01Dimanche sur la pelouse
00:39:03J'aimerais bien voir une équipe en tout cas
00:39:05Qui dès le départ rentre un peu dans le truc
00:39:07Et montre si ce n'est pas pour remonter
00:39:09Au moins pour gagner
00:39:11Mais qu'à la fin tu ne le dises pas
00:39:13C'était encore une semaine pour rien
00:39:15On a regardé deux matchs de purges
00:39:17Mais tactiquement qu'est-ce qu'on va faire de mieux
00:39:19Je ne sais pas
00:39:21Tu peux difficilement faire pire
00:39:23En tout cas en terme d'état d'esprit
00:39:25Il y a quelque chose qu'il faut mettre au crédit de Deschamps
00:39:27Il a quand même aligné un certain nombre de joueurs
00:39:29Qui ont faim et qui ont des choses à prouver
00:39:31Tu peux penser à Hernandez
00:39:33Tu peux penser à Coné
00:39:35Tu peux penser à Olizé
00:39:37Il y avait des joueurs qui étaient aussi attendus
00:39:39Pourquoi ce n'est pas différent
00:39:41Tu as quand même des joueurs qui sont un peu plus dans un confort
00:39:43Sur la première période
00:39:45Quand tu vois l'état d'esprit
00:39:47Tu te dis
00:39:49Ils sont quand même en mode
00:39:51Presque que tu peux le comprendre
00:39:53Parce que c'est vrai que ça a été évoqué par Deschamps
00:39:55On va l'écouter justement
00:39:57Vous faites une très belle passe d'ici
00:39:59Didier Deschamps
00:40:01Il était aux côtés de Giovanni Castelli
00:40:03Et il parle justement de la période
00:40:05C'est une période très importante
00:40:07Et des échéances à venir pour ces joueurs
00:40:09Des intentions et sur l'état d'esprit
00:40:11Je n'ai pas le moindre doute
00:40:13Après j'ai été joueur aussi
00:40:15Je peux comprendre
00:40:17Qu'avec ce qu'ils ont avant et ce qu'ils ont après
00:40:19Ils ont des échéances très importantes
00:40:21Ce n'est pas minimiser
00:40:23La Nation League
00:40:25Ce n'est pas ça qui nous a mené
00:40:27A faire la première mi-temps
00:40:29De très mauvaises qualités
00:40:31Comme on l'a fait
00:40:33Mais là on a basculé depuis hier
00:40:35Sur ce qui nous attend demain
00:40:37Et tout faire
00:40:39Avec le stade de Quépin
00:40:41Et tout faire pour inverser cette tendance
00:40:43David, est-ce que Deschamps nous dit
00:40:45Écoutez, mes joueurs, les 3 quarts
00:40:47Ils vont jouer les quarts de finale de Ligue des Champions
00:40:49Et la Ligue des Nations
00:40:51C'est un souci lointain pour nous
00:40:53Ce n'est pas notre priorité
00:40:55Il le dit avec ses mots
00:40:57Mais c'est ce qu'il dit
00:40:59Et je pense qu'il a raison
00:41:01Et c'est un peu ce qu'on a vu
00:41:03Au cours de la première période
00:41:05Et franchement, je me mets à la place des joueurs
00:41:07Même si c'est certainement inconscient
00:41:09Je peux le comprendre
00:41:11Et c'est pour ça que je le rejoins
00:41:13Dans cette idée de turnover physique
00:41:15Mais également de management et d'état d'esprit
00:41:17Le fait d'aligner des joueurs
00:41:19Si en plus, tu vas chercher
00:41:21Cette qualif avec
00:41:23Forcément, de par le score du match allé
00:41:25Un match qui va marquer les esprits
00:41:27Tu m'argues des points
00:41:29Ils sont contents d'être en sélection
00:41:31Quand c'est des matchs de choix
00:41:33C'est limite démago
00:41:35David, je t'assure, cette excuse revient à chaque fois
00:41:37Quand tu joues 100 matchs par saison
00:41:39Je suis d'accord, peut-être que le calendrier est rechargé
00:41:41Mais à un moment, tu as le maillot de l'équipe de France sur le dos
00:41:43Peu importe
00:41:45Ce n'est pas parce que tu décrêtes
00:41:47Il te faut quoi pour être motivé
00:41:49Pour jouer au foot si tu n'es pas le maillot de l'équipe de France
00:41:51C'est compliqué quand même
00:41:53Tu es la première
00:41:55C'est une compétition
00:41:57Tu ne peux pas tout le temps être à fond
00:41:59La problématique, c'est que si on fait l'once de départ
00:42:01Il n'y en a que deux qui ne jouent pas la Ligue des Champions
00:42:03Il n'y en a que deux
00:42:05Il n'y a que Coné et Hernandez qui ne sont plus en Ligue des Champions
00:42:07Je parlais par rapport au bleu
00:42:09Donc tous les autres vont encore avoir la tête à la Ligue des Champions
00:42:11Ce que je disais aussi, c'est que tu as des joueurs qui ont des choses
00:42:13A prouver sur ce match-là, sous le maillot bleu
00:42:15Ils sont peut-être un petit peu plus
00:42:17Ils vont peut-être avoir ce supplément d'esprit
00:42:19Tu rejoins ce que je dis
00:42:21Ce que je veux te dire, c'est que quand tu joues 60 matchs par saison
00:42:23Rabiot, il n'a joué pas la Ligue des Champions
00:42:25Il n'a joué pas la Ligue des Champions
00:42:27Avec l'OM, il a juste une compétition à jouer cette saison
00:42:29Donc ton argument, il n'est pas...
00:42:31C'est collectif
00:42:33Un moment, c'est le maillot de l'équipe de France
00:42:35Ce n'est pas du tout démagogue
00:42:37A chaque point de rassemblement, on me sort ce truc
00:42:39C'est un peu démagogue
00:42:41On ne peut pas accorder la même importance
00:42:43C'est un peu idéaliste
00:42:45On aimerait que tous les joueurs, ils arrivent
00:42:47Ils aient la motivation sur chaque match
00:42:49Mais malheureusement, ce n'est pas comme ça
00:42:51Si tu vas jouer un match de championnat dans le club
00:42:53Tu joues avec le maillot de l'équipe de France
00:42:55La réalité, c'est qu'on a voulu mettre
00:42:57Normalement, c'est juste une simple trêve internationale
00:42:59Avec des matchs amicaux
00:43:01On a voulu la remplacer avec une Ligue des Nations
00:43:03En croyant que ça allait avoir plus d'importance
00:43:05Mais ça nous offre quand même des supers baffiches
00:43:07Mais d'accord
00:43:09Pour les joueurs, il n'y a pas d'importance
00:43:11Si tu veux comparer un quart de finale
00:43:13De Ligue des champions
00:43:15Avec un quart de Ligue des Nations
00:43:17Si tu la gagnes
00:43:19La Ligue des Nations, tu es content
00:43:21Si tu es éliminé, tu n'es pas déçu
00:43:23Et ça, ça veut tout dire
00:43:25C'est exactement le concept de cette Ligue des Nations
00:43:27Dans ces cas-là, il faut arrêter des équipes nationales
00:43:29A la base, c'était des matchs amicaux
00:43:31On a voulu leur mettre
00:43:33Un peu plus d'enjeu
00:43:35Mais il n'y a pas plus d'enjeu
00:43:37En tout cas, il y a des très belles affiches
00:43:39Qui sont à vivre sur la chaîne équipe
00:43:41Demain, vous avez tout le gratin
00:43:43Demain, je vous rappelle
00:43:45Faites attention
00:43:47Il y a des super matchs
00:43:49En Ligue des Nations
00:43:51En 2021, quand la France la gagne
00:43:53C'est quand même super
00:43:55Demain, il y a 5h
00:43:57Demain, il y a 5h
00:43:59De multiplex européen
00:44:01Et c'est du foot en clair
00:44:03Et c'est gratuit
00:44:05Et le gratin, vous adorez l'Espagne
00:44:07Il y aura les meilleures nations
00:44:09A voir ici chez nous
00:44:11De 18h à 23h
00:44:13Et après, vous débrieferez le match des Bleus
00:44:15Qui sera exceptionnel aussi
00:44:17Il peut l'être
00:44:19Peut-être que la France aura retourné la croix ici
00:44:21Justement, on parle de retournement
00:44:23Est-ce que la France est habituée ?
00:44:25Au niveau des crêpes, on est très bon en France
00:44:27Plus sérieusement, j'ai voulu comparer
00:44:29Sur des matchs aller-retour
00:44:31Mais la France n'en joue jamais
00:44:33Quand la France s'est menée au score
00:44:35Jusqu'à la Coupe du Monde 2022
00:44:37Et depuis, la France a joué 27 matchs
00:44:39A 8 reprises, elle a été menée au score
00:44:41Sur ces 8 matchs, il y a eu 2 victoires
00:44:431 nul, 5 défaites
00:44:45Mais il faut surtout regarder l'adversité
00:44:47Les 2 fois où la France a gagné
00:44:49C'était lors d'Amico
00:44:51C'était face à l'Ecosse et au Chili
00:44:53Et les 5 fois où la France a perdu
00:44:55C'est face à une adversité assez forte
00:44:572 fois l'Allemagne en amicale
00:44:59L'Espagne à l'Euro, l'Italie en Ligue des Nations
00:45:01Et la Croatie en Ligue des Nations
00:45:03C'est pas tout à fait la même chose
00:45:05Mais à chaque fois qu'on est menée
00:45:07On ne revient pas
00:45:09Ca dépend
00:45:11En Ligue des Nations, on l'a fait
00:45:132 matchs de suite
00:45:15La Belgique et l'Espagne
00:45:17Et ça c'était une belle Ligue des Nations
00:45:19A San Siro et on avait gagné
00:45:21Et on avait dit que les Champs
00:45:23A fait des bons choix
00:45:25Et ça nous avait fait un petit peu
00:45:27Oublier l'Euro
00:45:29Un petit moment de bonheur
00:45:31C'était un petit moment de bonheur
00:45:33Un petit moment de bonheur
00:45:35Après la déception lors de l'Euro
00:45:37Mathieu, la France grelotte
00:45:39La France a peur
00:45:41Tout le monde doute
00:45:4773% de gens qui doutent
00:45:49La France a peur
00:45:51Les gens font plus confiance à des Champs
00:45:53Ca c'est terrible
00:45:57Doutez-vous de la révolte
00:45:59Ils n'y font pas, vous avez rien compris
00:46:01Carton jaune
00:46:05En tout cas, demain, je vous rappelle
00:46:07Dimanche de folie, 10h30
00:46:091h du matin, du direct non-stop
00:46:11Il y aura aussi les dernières étapes
00:46:13De la saison en biathlon
00:46:15Ca devrait bien se passer
00:46:17Il y aura les championnats de France de ping-pong
00:46:19Avec les frères Lebrun
00:46:21Et on espère qu'ils vont cartonner
00:46:23Et il y aura 5h de multiplex européen
00:46:25Un multiplex de folie
00:46:27Et puis il y aura après le DS
00:46:29Avec le débrief de France Croatie
00:46:31Ne vous inquiétez pas, ça va être grandiose
00:46:33Dans quelques instants, on va continuer
00:46:35De parler de l'équipe de France
00:46:37Mais aussi d'un sourire, c'est celui de Franck Ribéry
00:46:39Interview très intéressante dans le journal du jour
00:46:41Je vous la conseille
00:46:43Et nous aurons toutes les informations avec Romain
00:46:45A tout de suite
00:46:57L'équipe du soir continue
00:46:59Ils sont en pleine forme
00:47:01Ils sont encore en train de se prendre pour Didier Deschamps
00:47:03Et ils parlent de la compo
00:47:05On va parler d'un homme qui a dit adieu au bleu
00:47:07C'était avant la coupe du monde 2014
00:47:09Mais il a marqué l'histoire de l'équipe de France
00:47:11C'est une très bonne interview
00:47:13Dans le journal l'équipe de ce samedi
00:47:15C'est Franck Ribéry dans l'équipe du jour
00:47:17Il parle de sa carrière évidemment
00:47:19Il revient sur ses dernières années en Italie
00:47:21Il passe notamment ses diplômes actuellement en Italie
00:47:23Il parle évidemment du Bayern
00:47:25Là où il a vécu ses plus grandes émotions
00:47:27Là où il a également tout gagné
00:47:29Par rapport à ses envies d'entraîneur
00:47:31C'est une référence dans ma construction comme entraîneur
00:47:33Il parle de Zidane
00:47:35Il a passé les diplômes tranquillement
00:47:37Sans griller les étapes
00:47:39Il a pris des jeunes
00:47:41L'équipe de la Castilla du Real Madrid
00:47:43Et enfin une immense
00:47:45Et enfin
00:47:47Il est enfin un immense entraîneur
00:47:49Et on parle de Zizou
00:47:51Il a toujours été un exemple
00:47:53Et lui aussi il a bien fait les choses
00:47:55Pour redevenir grand sur le banc
00:47:57Il parle donc d'immenses joueurs
00:47:59Qui sont en train de devenir
00:48:01Des très très grands entraîneurs
00:48:03C'est le cas pour Zizou
00:48:05Et c'est en train de le devenir pour Xabi Alonso
00:48:07Qui fait un très bon travail au Bayern
00:48:09Alors suivre le parcours de Zinedine Zidane
00:48:11Est-ce le meilleur moyen pour réussir ?
00:48:13Quatre chroniqueurs ne sont pas d'accord
00:48:15C'est un super duel
00:48:17Oui !
00:48:19C'est le chemin qu'il faut suivre
00:48:21C'est le meilleur moyen pour
00:48:23Dossier Villayello
00:48:25Qui commence ?
00:48:27Très bien
00:48:29Ce n'est pas une autoroute pour la réussite
00:48:31Pour Maturana Aubragna
00:48:33Qui commence ?
00:48:35Vous avez l'air motivé
00:48:37David ou Ludo ?
00:48:39Ludo
00:48:41Ludo non, l'autoroute Zidane ce n'est pas une évidence
00:48:43C'est à vous
00:48:45Il y a cette espèce d'amitié
00:48:47Et de lien qui unit
00:48:49Franck Ribéry et Zinedine Zidane
00:48:51Et donc du coup il prend le modèle
00:48:53De son idole ultime
00:48:55Quand vous regardez les parcours de coach
00:48:57Honnêtement je vous mets au défi de dire que
00:48:59Le parcours de Zidane est le modèle à suivre
00:49:01Vous avez Laurent Blanc qui a pris tout de suite
00:49:03Les Girondins de Bordeaux, il a fait champion
00:49:05Et derrière il prend Paris
00:49:07Vous avez d'autres entraîneurs
00:49:09Jean Paz et des meilleurs
00:49:11Qui ont pris une équipe et qui ont fonctionné
00:49:13Il y a des gens qui ont été évolués
00:49:15Même si ça reste un moyen intéressant
00:49:17De connaître toutes les composantes
00:49:19C'est bien ce que je pensais
00:49:21Ludo n'a pas lu attentivement toute l'intégralité
00:49:23De l'interview de Franck Ribéry
00:49:25Qui précise une chose capitale dans cette interview
00:49:27Il dit j'ai besoin de cela, j'ai besoin de prendre mon temps
00:49:29Parce que je n'ai pas encore tous les acquis pour devenir entraîneur
00:49:31J'ai d'abord besoin de passer par les jeunes, par cette casa
00:49:33Parce qu'il y a des compétences que je n'ai pas encore
00:49:35Et j'ai besoin de les développer
00:49:37Je pense qu'effectivement il a raison
00:49:39A l'image de Zidane, Zidane qui avait refusé
00:49:41Le Castilla du côté du Real Madrid
00:49:43Il faut y aller pas à pas et acquérir toutes ces compétences
00:49:45Pierre ?
00:49:47Moi je voudrais séparer un peu le raisonnement de l'exemple
00:49:49Effectivement le raisonnement de se dire
00:49:51Comment se bat les jeunes
00:49:53Je deviens adjoint et je deviens coach
00:49:55C'est un bon raisonnement
00:49:57Après l'exemple il est très ambitieux
00:49:59C'est Zidane dans des conditions particulières
00:50:01Un statut particulier, une aura particulière
00:50:03Des joueurs particuliers, un cadre particulier
00:50:05C'est le Real Madrid
00:50:07Je ne suis pas sûr que Ribéry aujourd'hui
00:50:09Puisse imaginer la même chose
00:50:11Si on transpose vraiment à un autre club
00:50:13Ce qui serait par exemple le Bayern pour lui
00:50:15C'est fini !
00:50:17Après on ne dit pas qu'il va faire exactement la même chose
00:50:19On dit juste prendre l'exemple
00:50:21Quand on parle de Zidane on voit surtout la finalité
00:50:23Avec l'équipe du Real
00:50:25Avant il est passé par la Castilla
00:50:27Ensuite il était adjoint d'un très grand entraîneur
00:50:29Il s'est imprégné des choses
00:50:31Il a pris l'exemple
00:50:33Je pense qu'il faut qu'il s'inspire de ça
00:50:35Qu'il prenne son temps
00:50:37Il a prétendu qu'il voulait faire exactement la même chose
00:50:39En étant tout de suite avec une grosse équipe
00:50:41Vous avez 8 secondes
00:50:43Plus personne ne parle ?
00:50:45C'est bon
00:50:47Personnel merci
00:50:49Je ne sais pas si vous avez tout dit
00:50:51Ça manque d'arguments
00:50:59Président vous avez entendu
00:51:01D'un côté oui
00:51:03Le parcours de Zidane c'est un très bon exemple
00:51:05C'est celui qu'il faut suivre
00:51:07Il y en a plein d'autres qui peuvent être suivis
00:51:09Je vais pencher du côté de Ludo et Pierre
00:51:11Je suis assez d'accord
00:51:13Je comprends ce que tu veux dire
00:51:15C'est pour Franck Ribéry
00:51:17Mais ce n'était pas la question
00:51:19Est-ce le meilleur exemple pour réussir
00:51:21Je pense que c'était plus globalement
00:51:23On a eu plein d'exemples
00:51:25On a parlé de Deschamps
00:51:27Je pense à Patrick Vieira
00:51:29Thierry Henry
00:51:31Il y a eu plein d'entraîneurs qui ont eu des chemins assez différents
00:51:33Et qui ont réussi à arriver au sommet
00:51:35Il se sentait peut-être prêt
00:51:37L'argument que j'ai aimé aussi
00:51:39C'est le contexte
00:51:41Le Real Madrid a permis à Zidane de grandir
00:51:43De se former, de prendre son temps
00:51:45Et d'arriver en plus avec les joueurs qu'il avait
00:51:47Ça aurait été difficile de moins gagner
00:51:49Je pense que vous avez mon point large
00:51:51On va continuer d'en parler
00:51:53De Franck Ribéry
00:51:55Une interview que je vous conseille de lire
00:51:57Dans quelques instants
00:51:59On parlera également de George Foreman
00:52:01L'immense boxeur
00:52:03Lui qui nous a fait rêver
00:52:05D'un match héroïque en 1974
00:52:07Face à Mohamed Ali
00:52:09On en parlera avec notre Bible de la boxe
00:52:11Et Jean-Philippe Lustig qui viendra en plateau
00:52:13Pour rendre hommage à cet immense champion
00:52:15Qui s'est éteint à 75 ans
00:52:17On se retrouve dans quelques instants
00:52:19A tout de suite
00:52:31L'équipe du soir continue
00:52:33Et je peux vous dire que c'est compliqué
00:52:35Parfois dans la publicité
00:52:37Nous sommes ensemble avec
00:52:39David Aiello
00:52:41Mathieu Dosseville
00:52:43Pierre Maturana et la folie de Romain Aran
00:52:45Dans quelques minutes, ça sera votre moment
00:52:47Vous dites n'importe quoi
00:52:49Ça, ça mérite
00:52:51Ça, ça mérite
00:52:53Vraiment, c'est mérité
00:52:55Je vais vous expliquer la saison
00:52:57De son propre club qui est l'AS Monaco
00:52:59C'est l'interview de Franck Ribéry
00:53:01Une interview qui était passionnante
00:53:03Franck Ribéry qui dit effectivement
00:53:05Potentiellement aussi qu'il pourrait être
00:53:07Dans le staff des Bleus
00:53:09Alors, il ne s'avance pas
00:53:11Mais il y a la question de François Verdonnet
00:53:13Et il dit qu'il a une relation intéressante
00:53:15Avec Zidane
00:53:17Et que si Zidane venait à être sélectionneur des Bleus
00:53:19Ce qui est quand même la tendance
00:53:21Après 2026 et Zizou
00:53:23Ça pourrait être une bonne idée
00:53:25Est-ce que ça vous plairait aussi
00:53:27Vous avez 17 ans, vous êtes le futur ballon d'or
00:53:29Ribéry, au moins, il a galéré
00:53:31En plus, je pense qu'il a toujours eu
00:53:33Cette connexion avec les jeunes
00:53:35Qui est assez intéressante
00:53:37Qui pourrait peut-être manquer
00:53:39Zidane serait peut-être un petit peu au-dessus
00:53:41Dans le staff élargi
00:53:43C'est pour ça, à la fois
00:53:45Une sorte d'entraîneur des attaquants
00:53:47Plus ce côté lien avec le terrain
00:53:49Le gars qui fait passer des messages
00:53:51C'est pas délirant quand même
00:53:53On peut avoir des doutes
00:53:55Sur sa qualité tactique
00:53:57Là où on n'aura pas de doute
00:53:59C'est le côté relationnel
00:54:01On sait que Ribéry
00:54:03Il sait ce que c'est d'avoir galéré
00:54:05De pouvoir donner sa chance
00:54:07D'avoir un peu d'empathie
00:54:09De relationnel avec les joueurs
00:54:11Je pense que c'est là-dessus
00:54:13Je pense qu'il ne faut pas le réduire à ça
00:54:15C'est juste les certitudes
00:54:17Qu'on peut avoir
00:54:19C'est un joueur qui fait partie
00:54:21On sait qu'il y a des joueurs de foot
00:54:23Pour qui c'est presque un métier
00:54:25Lui c'est le vrai fan de foot
00:54:27Il a l'image aussi du bout en train
00:54:29C'est ce que voulait dire Mathieu
00:54:31C'est une erreur de le réduire
00:54:33Les certitudes qu'on peut avoir
00:54:35Au niveau des attentes
00:54:37On ne sait pas du tout
00:54:39Comment il est tactiquement
00:54:41C'est la philosophie de jeu
00:54:43Vous l'avez connu, vous avez joué avec lui
00:54:45Est-ce que vous le voyez entraîner ?
00:54:47Tout le monde vous disait
00:54:49C'est évident qu'il sera entraîneur
00:54:51Sur certains profils
00:54:53C'est sûr qu'il deviendra entraîneur
00:54:55Vieira, ce n'était pas une évidence
00:54:57Même Laurent Blanc
00:54:59Tout ultra passionné a une envie viscérale
00:55:01De transmettre
00:55:03Et ça se ressent chez Franck Ribéry
00:55:05Depuis qu'il a arrêté
00:55:07On le sent qu'il a envie d'être au contact
00:55:09Des clubs, des joueurs
00:55:11Tout dépendra du coach
00:55:13On ne peut pas le réduire à ça
00:55:15D'autant qu'on a une pléiade d'Elié
00:55:17Qui arrive, jeune joueur
00:55:19Il pourrait apporter
00:55:21Des conseils
00:55:23Lui, il est un des meilleurs
00:55:25Maintenant, quelle énergie
00:55:27Tu mets dans ton staff ?
00:55:29Ce côté énergique
00:55:31Tout le temps
00:55:33Hyperactif
00:55:35Il a 41 ans
00:55:37Est-ce que Zidane cherche un profil comme ça
00:55:39Dans son staff ?
00:55:41Je n'en sais rien
00:55:43On connait Zidane
00:55:45Il aime bien les choses un peu plus
00:55:47Tu as des gens qui n'aiment pas contrebalancer
00:55:49Tu aimes bien avoir un peu plus de calme
00:55:51Donc ça va dépendre
00:55:53Mais je pense que Franck
00:55:55A une très belle ouverture
00:55:57Pour être adjoint
00:55:59Numéro 1
00:56:01Il y a ce rôle d'adjoint
00:56:03Qui pourrait apporter beaucoup
00:56:07Même si l'histoire s'est mal finie
00:56:09A l'image de ce qu'on vit aujourd'hui
00:56:11Avec Thierry Henry
00:56:13Il y a un wagon qu'il faut raccrocher
00:56:15Il mérite d'être exploité
00:56:17Parce que Franck, je pense qu'il a
00:56:19Enormément à donner encore à la France
00:56:21C'est bien de savoir aussi
00:56:23Reprendre ces anciens internationaux
00:56:25Qu'on voit
00:56:27Qui disparaissent parfois
00:56:31Thierry Henry l'avait fait
00:56:33Avec Gaël Fichy
00:56:35C'est super intéressant de savoir leur donner un rôle
00:56:37Dans l'équipe de France
00:56:39Je pense que tactiquement, il pourrait apporter des choses
00:56:41Même s'il est encore en formation
00:56:43Il a été joueur pendant 20 ans
00:56:45Il lui reste des choses
00:56:47Il pourra donner des conseils
00:56:49Il pourra aiguiller les attaquants
00:56:51Je pense que c'est une très bonne idée
00:56:53Le point pour Mathieu de Séville et David Aiello
00:56:55L'autoroute Zidane
00:56:57C'est l'autoroute qui fonctionne
00:56:59Il faut suivre Zizou
00:57:01Prenez les petits jeunes du Bayerne
00:57:03Franck, écoutez-nous
00:57:05Et vous allez monter
00:57:07Et vous serez le numéro 1
00:57:09Et compagnie
00:57:11K.O.U.14
00:57:13Vous avez bien lu l'interview
00:57:15J'essaye de faire mon travail
00:57:17C'est votre moment d'ailleurs
00:57:19C'est le moment de faire votre travail
00:57:21Avec le minimum d'infos mon cher Romain
00:57:23C'est votre moment
00:57:25Et Jeanne Monod
00:57:27Qui a été absolument exceptionnelle
00:57:29Elle a remporté la poursuite
00:57:31Et repris la tête du général en Biathlon
00:57:33On est les meilleurs
00:57:35Il faut que le monde entier le comprenne
00:57:37Et surtout ce dernier week-end de Biathlon
00:57:39C'est absolument dingue
00:57:41Hier Francis Capreuil s'avait creusé son avance
00:57:43En tête du classement de la Coupe du Monde
00:57:45Grâce à sa victoire sur le sprint
00:57:47Jean Monod devait réagir sur la poursuite
00:57:49Pour continuer à y croire
00:57:51La suite c'est Anne-Sophie Bernadie et Alexis Boeuf
00:57:53Qui vous la racontent
00:57:55Allez assurez le 5 sur 5
00:57:57Tu peux le faire Lou
00:57:59Tu peux ressortir devant
00:58:01C'est tout ce qu'on veut
00:58:09Quel bonheur de suivre Lou Jean Monod
00:58:11Quel bonheur de suivre Lou Jean Monod
00:58:13C'est trop bien ! Elle en a rêvé ! Elle l'a fait !
00:58:33Quel bonheur de suivre Lou Jean-Monod !
00:58:36Lou Jean-Monod remporte la 8ème victoire cette saison,
00:58:39peut-être au meilleur des moments, la plus importante.
00:58:41Lou Jean-Monod pourrait être en jaune demain sur la dernière course de l'hiver !
00:58:47Lou Jean-Monod reprend la tête du classement général avec 5 points d'avance sur Franziska Preuss.
00:58:535 points, c'est rien du tout, donc je vais faire simple.
00:58:56Il y a des conditions, etc.
00:58:57Mais en gros, Jean Monod, elle doit reterminer devant Franziska Preuss demain lors de la Mass Start
00:59:02pour être sacrée championne du monde.
00:59:04Enfin, gagner le classement général de la Coupe du Monde.
00:59:06Rendez-vous à 12h35 sur la chaîne L'Equipe.
00:59:08Il ne faut vraiment pas rater ça.
00:59:09Oui, on rappelle que ce sont les dernières étapes de la saison de Biathlon.
00:59:12Elles sont à suivre évidemment sur la chaîne L'Equipe.
00:59:15Vous étiez devant votre télé pour regarder Louis Jean-Monod aujourd'hui.
00:59:17Demain, Ludo, vous serez à nouveau branché devant la chaîne L'Equipe.
00:59:21Évidemment.
00:59:22Et je ne m'attendais pas à cette course-là parce que finalement la pression était plus...
00:59:26Au vu de ce qui s'était passé, elle avait 35 points d'avance.
00:59:30Donc c'était plus la pression sur Jean Monod.
00:59:33Néanmoins, sur la première session de tir, c'est sa concurrente qui s'est complètement liquéfiée.
00:59:38Elle a fait deux fautes au tir.
00:59:39Du coup, ça lui a donné un boulevard pour aller reprendre cette première place.
00:59:43Moi, je préfère être en position, avoir le dossard jaune pour la dernière course
00:59:50plutôt que d'être outsider et d'aller à nouveau chercher.
00:59:54En plus, sur les skis, elle est meilleure.
00:59:56Je me dis qu'elle a toutes les chances de remporter le Globe de Cristal.
01:00:00Ça serait énorme.
01:00:01On me dit dans l'oreillette que vous allez devenir consultant Biathlon.
01:00:04On vous préfère au Biathlon que sur le foot.
01:00:05Je fais une formation avec mes saoudes.
01:00:08Je suis prêt, je me prépare.
01:00:10Consultant Biathlon.
01:00:11Demain, Ludovic Aubragnac est retrouvé en plateau pour vous parler du Biathlon
01:00:15et un petit peu de foot aussi.
01:00:16Du cyclisme ?
01:00:17Absolument.
01:00:18C'était Milan-Sanremo.
01:00:19Je ne donne pas mon...
01:00:20Je ne sais pas.
01:00:21J'ai eu l'impression que vous me lanciez sans lire le lancement.
01:00:23Allez-y tout seul.
01:00:24Je voulais vous faire une passe décisive, mais visiblement, vous voulez y aller tout seul.
01:00:27Je ne vous fais pas confiance.
01:00:29Allez-vous.
01:00:31Faites une percée de 30 mètres et marquez votre but tout seul.
01:00:34Exactement.
01:00:35C'était Milan-Sanremo aujourd'hui, le premier des cinq monuments de la saison
01:00:39et le duel tant attendu entre Tadej Pogacar et Mathieu Van Der Poel a bien eu lieu.
01:00:43Le Slovene Pogacar a attaqué dans la Cipressa et dans le Poggio
01:00:47les deux dernières montées de la Classicissima.
01:00:49Mais Van Der Poel n'a jamais lâché et à l'arrivée,
01:00:52ils sont arrivés à trois pour le sprint avec Filippo Ganna qui était revenu.
01:00:55Et c'est Mathieu Van Der Poel en gris qui a lancé en premier.
01:00:58Et c'est Mathieu Van Der Poel qui s'est imposé.
01:01:00Scénario de rêve pour le petit-fils de Raymond Poulidor.
01:01:03On le rappelle, c'était lui le plus fort.
01:01:05Il remporte Milan-Sanremo pour la deuxième fois et il s'impose pour la septième fois
01:01:09sur un monument palmarès exceptionnel pour Mathieu Van Der Poel.
01:01:13Beaucoup d'émotions, Pierre ?
01:01:15A priori, oui.
01:01:19Je croyais que vous aimiez le vélo.
01:01:20Non, pas spécialement.
01:01:21C'est Mathieu qui aime le vélo, non ?
01:01:23Pas du tout.
01:01:24En tout cas, il a un bon prénom.
01:01:26C'est sûr que je constate.
01:01:27Je crois que c'est les deux.
01:01:28Il faut les voir.
01:01:29Mais c'était une course magnifique.
01:01:30Voilà.
01:01:31Tout à fait.
01:01:32Est-ce que je peux faire mon lancement ?
01:01:34Allez-y, je vous en prie.
01:01:35On va parler de tennis de table avec nos incroyables frères Lebrun.
01:01:39Vous le savez, ils ont conservé leur titre de champion de France de double en tennis
01:01:42de table et on s'est régalés.
01:01:44On s'est régalés, absolument.
01:01:45Ils ont tout simplement tenu leur rang, Félix Lebrun et Alexis Lebrun.
01:01:49C'était la finale attendue face à l'autre très bonne paire française.
01:01:52Parce qu'il n'y a pas que les Lebruns.
01:01:53Il y a aussi Esteban Dor et Florian Bourasso.
01:01:55Et ça, c'est la balle de match.
01:01:57Et vous voyez la joie des numéros un mondiaux en double.
01:02:01Alexis, l'aîné et Félix, le cadet.
01:02:04Et donc deuxième titre national consécutif pour eux.
01:02:07Ils étaient très attendus.
01:02:08Ils ont répondu présent.
01:02:09Et on s'est régalés en simple.
01:02:11Ce n'est pas fini.
01:02:12Dernière journée demain.
01:02:13C'est à suivre sur l'équipe live.
01:02:14Bien sûr.
01:02:15Félix, Alexis, on n'a pas bien suivi leur cours.
01:02:18La fusion n'a pas été bonne.
01:02:22Ça fait des personnages bizarres quand c'est pas bien fait.
01:02:26C'est tout de suite moins bien.
01:02:27Félix, Alexis, refaites-nous votre truc demain
01:02:29avec un titre et un titre de vie champion de France.
01:02:33Ça sera parfait.
01:02:34Du tennis, Hugo Imbert, il a gagné ou pas ?
01:02:36Il n'a pas gagné parce qu'il est tombé sur…
01:02:38Donc il a perdu.
01:02:39Exactement.
01:02:40Quelle déduction.
01:02:41Vous êtes forte.
01:02:42Vous êtes très forte.
01:02:43Effectivement, Hugo Imbert, il est tombé sur un os.
01:02:45C'est la pépite brésilienne Joao Fonseca
01:02:48qui est exceptionnelle et qui a un grand avenir.
01:02:50Et surtout un grand présent.
01:02:51Victoire 6-4, 6-3 du Brésilien
01:02:53qui a très largement dominé Hugo Imbert
01:02:55qui n'est pourtant pas n'importe qui sur le circuit.
01:02:59Aucune balle de break pour Hugo Imbert
01:03:01dans ce match complètement dominé.
01:03:03Et sale journée pour les Français
01:03:05lors de ce Masters 1000 de Miami
01:03:07puisque Mpechi Pericard et Alexandre Muller
01:03:10ont aussi été éliminés.
01:03:12Il reste Hugo Gaston, Arthur Fyss et Gaël Monfils en lice.
01:03:15Gaël.
01:03:17Comment ?
01:03:18Gaël qui a fait un super match hier encore.
01:03:20Gaël Monfils.
01:03:21Oui.
01:03:22Qui a sorti l'HK, qui est un bon joueur.
01:03:24Très bien.
01:03:25Du foot, on va en avoir évidemment encore demain.
01:03:28Hier c'était exceptionnel.
01:03:29On a eu un grand multiplex.
01:03:30Demain, rebelote.
01:03:31Exactement.
01:03:32Et là on va vous montrer les images de la soirée.
01:03:34Trois jolis buts qu'on a envie de vous montrer.
01:03:36On va vous demander lequel vous préférez.
01:03:37On commence avec le match entre Liechtenstein
01:03:39et la Macédoine du Nord.
01:03:41Une jolie reprise sur coup de pied arrêté
01:03:43sur ce corner en l'occurrence.
01:03:45Un petit peu acrobatique.
01:03:47C'est plutôt pas mal.
01:03:48C'est signé Mousselieu.
01:03:49Le deuxième but c'est l'action collective de la Norvège
01:03:51qui est conclue par Erling Haalande
01:03:53face à la Moldavie.
01:03:54Le deuxième but, c'est simple, efficace
01:03:56et ça fonctionne.
01:03:58Les Norvégiens qui se sont largement imposés
01:04:005 buts à 0 en Moldavie.
01:04:02Et regardez, là c'est Thiago Almada,
01:04:04le Lyonnais avec l'Argentine.
01:04:05Il a offert la victoire à l'Albi Céleste
01:04:08sur la pelouse de l'Uruguay
01:04:09lors des qualifications pour la Coupe du Monde 2026.
01:04:12Même Emiliano Martinez n'en revient pas.
01:04:15Pas vraiment de débat.
01:04:16Messieurs, madame, qu'est-ce que vous préférez comme but ?
01:04:18Thiago Almada.
01:04:19Pour le coup, magnifique.
01:04:21Ce but a été annulé, vous êtes au courant.
01:04:23Il y a une réserve qui a été déposée contre...
01:04:27Le crédit de la blague est à Ludo.
01:04:29C'est Nasser El-Ralaifi qui a demandé
01:04:32à l'adversaire de poser une retraite.
01:04:35Vous savez, vous m'avez fait très peur
01:04:36parce que ça peut arriver des fois,
01:04:37on regarde le résumé d'un match
01:04:38et on ne se rend pas compte
01:04:40que le but a été annulé.
01:04:42J'espère pour les Lyonnais qu'il en marchera
01:04:44quelques-uns comme ça d'ici à la fin de la saison
01:04:46parce qu'il est magnifique celui-ci.
01:04:48Tout le monde choisit le même ?
01:04:49Almada, parce qu'il y a un adversaire en face.
01:04:53Le but est magnifique.
01:04:55Le but est canon.
01:04:56On le revoit, parce qu'on a les droits,
01:04:58c'est exceptionnel.
01:04:59Regardez-moi cette petite merveille.
01:05:05Une victoire en Uruguay quand même.
01:05:06On dirait un but de Ludo.
01:05:10Argentine qui est largement leader
01:05:11de la zone Amérique du Sud
01:05:13pour les qualifications de la Coupe du Monde 2022.
01:05:16Tout à fait.
01:05:17Un grand moment, c'était absolument exceptionnel.
01:05:19On va passer à l'athlétisme.
01:05:20Très belle journée pour les Français au Mondiaux.
01:05:22Mais surtout, on va parler du sacre d'une grande dame.
01:05:25C'est Marie-Julie Bonin à la perche.
01:05:27C'était grand.
01:05:28C'est notre premier titre de championne du monde.
01:05:30Femme !
01:05:31Il y a Jean-Philippe Ustic qui va réjouir.
01:05:34Absolument, Marie-Julie Bonin,
01:05:35elle a fait d'une pierre quatre coups
01:05:37puisque c'est un premier titre mondial
01:05:39pour elle à la perche.
01:05:40Un premier titre mondial
01:05:41pour la perche féminine française.
01:05:43Une première médaille tricolore
01:05:45dans ces Mondiaux en salle à Nanquins.
01:05:47Et un record de France égalé.
01:05:49Elle a franchi 4m75.
01:05:51La même marque que Ninon Chapelle
01:05:53qui détenait le record de France jusqu'à maintenant.
01:05:55Elle s'est imposée au terme d'un concours assez particulier
01:05:57puisque ça a été interrompu pendant une demi-heure
01:05:59en raison des problèmes techniques
01:06:01au niveau de la barre.
01:06:02Et une autre belle performance tricolore,
01:06:04Willem Belosian, couloir 5 en bleu.
01:06:07Il a pris l'argent sur le 60m E
01:06:09derrière l'intouchable Grant Holloway.
01:06:11Premier podium mondial pour lui.
01:06:13Bravo évidemment Marie-Julie.
01:06:15C'est une reine.
01:06:16Et bravo également à Willem.
01:06:18On passe au rugby.
01:06:19Entrée en liste réussie pour l'équipe de France féminine
01:06:21dans le tournoi des 6 nations.
01:06:23Succès en Irlande, 27 à 15 Romains.
01:06:25Les françaises ont fait le travail très sérieusement.
01:06:27Elles étaient favorites de ce match
01:06:29pour leur entrée en liste dans le tournoi des 6 nations féminines.
01:06:31Trois essais inscrits par les tricolores
01:06:33dont celui-ci de Marine Ménager.
01:06:35C'est à la française, c'est collectif
01:06:37et c'est décousu en même temps.
01:06:39On adore. Succès 27 à 15 en tout cas
01:06:41pour les françaises.
01:06:43Normalement ça se jouera avec l'Angleterre
01:06:45pour le sacre dans le tournoi
01:06:47mais les anglaises sont quand même
01:06:49clairement favorites de la compétition.
01:06:51Elles restent sur six grands chelèmes d'affilée
01:06:53donc ça va être compliqué d'aller les chercher
01:06:55surtout que le match sera à Twickenham.
01:06:57Merci. On était confiant, on l'est nettement moins maintenant.
01:06:59Du rugby avec les garçons.
01:07:0119e journée de top 14.
01:07:03Toulon-Perpignan.
01:07:05Les Toulonnais avaient l'occasion de prendre la deuxième place à l'UBB.
01:07:07Est-ce qu'ils ont gagné ?
01:07:09Ils ont gagné. Donc ils n'ont pas perdu.
01:07:11Exactement. Bravo.
01:07:13Effectivement c'est fait pour le RCT
01:07:15les Toulonnais se sont imposés 40 à 19
01:07:17donc avec le bonus offensif
01:07:19et vous voyez ici le dernier essai du match
01:07:21qui assure le bonus. Il est signé Melvin Jaminet.
01:07:2325 points pour l'international français.
01:07:25Lui qui est mêlé à plein d'affaires
01:07:27extrasportives.
01:07:29Certaines dont il est responsable, d'autres non.
01:07:31On va dire en tout cas Toulon prend la deuxième place
01:07:33du championnat en attendant le choc entre
01:07:35Bordeaux-Bègle et le Stade Toulousain demain.
01:07:37On part en Chine avec le deuxième grand prix de la saison
01:07:39c'est de la Formule 1 et Lewis Hamilton
01:07:41qui retrouve le sourire car il a remporté
01:07:43la course sprint c'était ce matin.
01:07:45Le Britannique a lancé son aventure
01:07:47avec Ferrari après un premier week-end
01:07:49très compliqué. En Australie
01:07:51il était en pôle de cette course sprint
01:07:53donc ce matin. Il avait Max Verstappen
01:07:55Oscar Piastri et Charles Leclerc à ses trousses
01:07:57mais il a parfaitement géré
01:07:59et au final il n'a pas vraiment été inquiété
01:08:01et donc il signe une première grosse performance
01:08:03avec la Scuderia.
01:08:05Et puis juste après cette course sprint donc remportée
01:08:07par Lewis Hamilton, il y a eu les qualifications
01:08:09du grand prix de ce dimanche.
01:08:11Hamilton s'élancera en cinquième position
01:08:13c'est Oscar Piastri sur sa McLaren
01:08:15qui a signé la pôle et très belle performance
01:08:17du français Isaac Hadjar puisqu'il partira
01:08:19septième et ça fait plaisir pour lui
01:08:21puisque ça avait été très compliqué en Australie
01:08:23on se rappelle qu'il avait eu un accident
01:08:25lors du tour de formation, il était en larmes.
01:08:27Des belles images
01:08:29on y croit. Première victoire
01:08:31de Lewis Hamilton avec Ferrari après seulement
01:08:33deux grands prix. Maman en tout cas ça m'a
01:08:35redonné de l'intérêt pour la Formule 1 de le voir chez Ferrari
01:08:37et j'espère effectivement qu'il va rapidement gagner
01:08:39moi j'ai envie que ça marche
01:08:41j'ai envie qu'il écrive
01:08:43aussi une belle page
01:08:45de l'histoire de Ferrari.
01:08:47C'est un peu compliqué
01:08:49lui-même a prévenu qu'on avait peut-être
01:08:51sous-estimé le poids
01:08:53de changer comme ça d'écurie
01:08:55peut-être mais on a envie que ça marche
01:08:57il ne faut pas non plus s'emballer comme le dit Ludo
01:08:59je m'emballe, c'est du sport, je m'emballe
01:09:01alors vous Ludo, pas de victoire demain
01:09:03c'est trop précipité
01:09:05il part que cinquième je le rappelle
01:09:07si Ferrari
01:09:09est un peu plus inspiré qu'ils ne l'ont été
01:09:11sur le premier grand prix en termes de stratégie
01:09:13et comme ils le sont depuis
01:09:15plusieurs années maintenant, il a
01:09:17toutes ses chances. Là en termes de performance
01:09:19ils sont quand même un peu en dessous
01:09:21les McLaren qui sont vraiment
01:09:23bien, même s'ils ont loupé
01:09:25les qualités de pilotage
01:09:27et l'expérience, il y a eu quand même des réglages de fait
01:09:29et on les a vu un peu plus dominants donc ça va être
01:09:31plus compliqué en tout cas pour Ferrari
01:09:33J'annonce une victoire d'Hamilton demain
01:09:35je te suis
01:09:37et Leclerc deuxième
01:09:39on parie qu'il ne se passe pas ça
01:09:41allez parfait
01:09:43Aubin vous êtes là pour donner les informations
01:09:45pour faire des paris
01:09:47j'ai pas donné la somme
01:09:49d'argent, on réglera ça après
01:09:51ça fait beaucoup de cartons aujourd'hui
01:09:53il va être suspendu
01:09:55au prochain carton d'image
01:09:57une fête éternuée
01:09:59et on a une pensée pour Edith Jordan
01:10:01aussi qui était l'ancien patron
01:10:03de l'écurie Jordan qui est décédée cette semaine
01:10:05du judo
01:10:07absolument, pas de lancement cette fois
01:10:09ça vous fait rire
01:10:11il n'y a pas de problème
01:10:13pour son retour à la compétition
01:10:15Clarissac-Beignenou a pris la médaille de bronze lors du Grand Slam
01:10:17de Tbilisi en Géorgie
01:10:19un retour plutôt réussi
01:10:21comme d'autres cadres de l'équipe de France
01:10:23elle était alignée en Géorgie
01:10:25on a vu Amandine Bouchard et Lucas Mretzé
01:10:27s'imposer hier
01:10:29et donc Clarissac-Beignenou que vous voyez ici
01:10:31exécuter son mouvement
01:10:33et donc obtenir la victoire
01:10:35en huitième de finale sur ce Waza Hari
01:10:37et bien elle s'est inclinée en demi-finale
01:10:39mais elle a quand même été chercher le bronze après
01:10:41et dans la même catégorie, chez les moins de 63 kilos
01:10:43une autre Française, Manon Dequetter
01:10:45a pris la médaille d'argent
01:10:47on va passer à l'équitation
01:10:49une Française a remporté le très prestigieux
01:10:51qui se déroule au Grand Palais à Paris
01:10:53elle s'appelle Jeanne Sadran
01:10:55vous en avez peut-être déjà entendu parler
01:10:57d'ailleurs le journal l'équipe lui a consacré
01:10:59cette semaine, elle a 23 ans
01:11:01c'est une cavalière très prometteuse
01:11:03elle est aussi la fille d'Olivier Sadran, l'ancien président de Toulouse
01:11:05elle a donc remporté l'épreuve majeure
01:11:07du jour au saut Hermès
01:11:09c'était au Grand Palais avec son cheval Dexter
01:11:11de Kerguelen, la ville de Paris
01:11:13qui réussit très bien à Jeanne Sadran puisqu'elle avait
01:11:15déjà gagné lors du Longines Paris
01:11:17FL Jumping et vous avez vu le papa
01:11:19Olivier Sadran qui était donc à Toulouse
01:11:21que l'on a connu pendant très longtemps au TFC
01:11:23et oui c'était le propriétaire du club
01:11:25et là Pierre dit chapeau
01:11:27c'est pas votre truc non plus l'équitation
01:11:29si si t'es un grand spécialiste
01:11:31non pas trop
01:11:35en tout cas bravo
01:11:37donc à Jeanne Sadran
01:11:39et on l'a dit, on a appris ce matin
01:11:41le décès d'une légende de la boxe
01:11:43Georges Foreman
01:11:45l'un des plus grands boxeurs de l'histoire
01:11:47l'un des plus grands poids lourds de l'histoire
01:11:49on le connait évidemment pour son
01:11:51fameux combat face à Mohamed Ali
01:11:53le Rumble in the Jungle
01:11:551974 à Kinshasa devant 100 000 personnes
01:11:57Georges Foreman c'est aussi
01:11:59le champion olympique de 1968
01:12:01c'est aussi le plus vieux champion du monde
01:12:03de l'histoire des lourds à 45 ans
01:12:05et donc il est décédé
01:12:07à l'âge de 76 ans, c'est sa famille qui l'a annoncé
01:12:09c'est une légende qui est partie
01:12:11et il y a une légende qui nous rejoint
01:12:13évidemment sur le plateau
01:12:15notre légende de la boxe, c'est Jean-Philippe Lustig
01:12:17merci beaucoup d'être avec nous
01:12:19vous êtes très occupé
01:12:21il y a la promotion de votre nouveau livre
01:12:23de la boxe, mais on était obligé de vous avoir
01:12:25parce qu'on voulait évidemment
01:12:27rendre hommage à Georges Foreman
01:12:29c'est une légende de son sport
01:12:31qui s'est éteinte, est-ce que vous pouvez nous dire
01:12:33un petit peu la place de Georges Foreman
01:12:35dans le panthéon du monde de la boxe
01:12:37colossal
01:12:39à l'image du physique qu'il avait
01:12:41mais 91, 100 kilos
01:12:43même s'il en faisait partie de sa carrière
01:12:45il en faisait 15 de plus
01:12:47c'est un parcours inouï, je pense
01:12:49qu'il est célèbre pour deux raisons
01:12:51ce combat historique
01:12:53devant bien sûr Ali
01:12:55le 30 octobre 1974
01:12:57monté par le dictateur Mobutu dans des conditions
01:12:59cambolesques, c'est un combat
01:13:01qui est génial, Rumble in the Jungle
01:13:03ça a marqué l'histoire parce que c'est Ali
01:13:05qui bat le phénomène qui était à l'époque le Tyson
01:13:07de son temps, il faut se rendre compte que Foreman
01:13:09entre 79 et 74
01:13:11c'est celui qui détruit tout le monde, qui terrorise tout le monde
01:13:13et qui atomise tout le monde
01:13:15donc c'est hallucinant et ça le rend célèbre
01:13:17parce qu'il perd, mais on pense que sa carrière va être terminée
01:13:19et il est doublement célèbre
01:13:21parce qu'il réussit l'exploit colossal
01:13:23j'insiste bien, après 10 ans d'interruption
01:13:25imaginez dans un sport quand vous arrêtez 10 ans
01:13:27de pratiquer ce sport haut niveau
01:13:29vous abandonnez la boxe et il revient
01:13:31pour être ensuite champion du monde à 45 ans
01:13:33donc c'est un boxeur, moi j'ai eu la chance de le rencontrer
01:13:35souvent, même de commenter sa deuxième partie de carrière
01:13:37pas à l'époque parce que j'étais trop jeune
01:13:39bien entendu, mais à la fin des années 87
01:13:41quand il revient, c'est un phénomène
01:13:43de force, de puissance
01:13:45et ce qui est admirable chez lui
01:13:47c'est qu'au début de sa carrière
01:13:49il n'est pas sympathique
01:13:51il a un côté un peu suffisant
01:13:53et au delà de ça
01:13:55par rapport à Ali, qui était très séduisant
01:13:57et qui jouait avec les médias, lui au contraire
01:13:59est brut de chez brut et il refuse tout contact
01:14:01et il ne se met jamais le public dans la poche
01:14:03et donc c'est un petit peu le boxeur
01:14:05qui est mal aimé, en revanche quand il revient
01:14:07à 40 ans
01:14:09et là il atteint un taux de notoriété exceptionnel
01:14:11il est adoré par tout le monde
01:14:13il va signer des contrats énormes
01:14:15avec les plus gros publicitaires
01:14:17on se souvient notamment de son fameux grill
01:14:19le barbecue
01:14:21et il devient multi
01:14:23il pèse des centaines de millions
01:14:25et il se met dans la poche tout le monde
01:14:27et il devient un consultant hors pair
01:14:29sur la chaîne HBO à l'époque
01:14:31grâce à la finesse de ses analyses
01:14:33à sa culture et puis également
01:14:35ce qu'il représentait, donc c'est unique
01:14:37c'est pour ça que je le disais au début
01:14:39colossal et on est triste
01:14:41quelque part c'est un géant
01:14:43vous avez parlé de ce retour
01:14:45spectaculaire, est-ce que vous pouvez rentrer dans les détails
01:14:47il a son premier titre en 76
01:14:49il aura à nouveau
01:14:51un titre en 94
01:14:53mais entre temps, lorsqu'il
01:14:55prend sa retraite de sportif
01:14:57il se tourne vers la religion
01:14:59donc c'est des histoires que les américains adorent
01:15:01alors, petit juste correctif
01:15:03il devient champion du monde en 73
01:15:05la première fois, après il est à nouveau champion du monde
01:15:07il est champion du monde, il est champion olympique 68
01:15:09il passe pro en 69, il est né en 49
01:15:11d'accord, il passe pro
01:15:13il détruit tout le monde, à chaque fois, c'est le Tyson
01:15:15j'insiste, à l'époque il gagnait entre 1 et 2 rounds
01:15:17il devient champion du monde, il va détruire
01:15:19le célèbre Joe Frazier
01:15:21la victime d'Ali, en 2 rounds
01:15:23il l'envoie 6 fois au tapis
01:15:25il y a même un chaos dément
01:15:27puisqu'un knockdown, il le soulève
01:15:29au menton, et là
01:15:31il fait un bond, c'est à dire que Frazier
01:15:33est décollé de terre, et donc il domine
01:15:35tout le monde pendant 5 ans
01:15:37il est battu, à la suite de cette
01:15:39défaite, pendant un an et demi, il ne boxe plus
01:15:41devant Ali
01:15:43il faut se mettre dans la tête de Foreman
01:15:45il a 25 ans, il est au sommet
01:15:47il est détruit, alors que personne ne pensait
01:15:49qu'Ali serait capable de le battre
01:15:51un Ali vieillissant, dans ce contexte là
01:15:53il porte en grâce, il a un sens tactique
01:15:55il entre dans sa tête
01:15:57et tout ce qu'il a mis en place, bref, Foreman est battu
01:15:59un an et demi, il remonte, c'est plus le même
01:16:01il a dit, j'ai été détruit
01:16:03il va encore boxer jusqu'en 77, donc 3 ans
01:16:05après cette défaite
01:16:07il est battu par Jimmy Young, à Porto Rico
01:16:09en mars 77
01:16:11il a quel âge ? 28 ans
01:16:13et là, il arrête la boxe
01:16:15il dit c'est fini, et il disparaît
01:16:17quand il est dans le vestiaire
01:16:19et qu'il décide, à ce moment là
01:16:21d'arrêter la boxe, il a une vision
01:16:23c'est ce qu'il raconte précisément
01:16:25lui donc, il vient des quartiers très pauvres
01:16:27de zones très dangereuses à Houston, dans le Texas
01:16:29il rencontre Dieu
01:16:31et il va devenir
01:16:33un preacher, un prêtre, au sein
01:16:35de sa communauté
01:16:37et là, il va donc être au milieu des siens
01:16:39il va monter à 140, 150 kilos
01:16:41il oublie la boxe, et il est au milieu
01:16:43de cette communauté là, à aider les jeunes
01:16:45c'est dingue, c'est plus fort qu'un roman, c'est l'histoire
01:16:47de Big George Foreman
01:16:49et en 87, moi à l'époque je suis à
01:16:51Canal, on avait reçu un coup de téléphone
01:16:53une petite anecdote que je raconte d'ailleurs dans Ring Story
01:16:55voilà, et on a un coup de téléphone
01:16:57d'un promoteur
01:16:59qui est à New York et qui nous annonce
01:17:01Foreman va revenir
01:17:03trois mois avant
01:17:05c'est une blague, même aux Etats-Unis
01:17:07personne n'y croit
01:17:09et le fait est qu'il va reboxer dans l'anonymat
01:17:11on est en mars 87, dix ans après
01:17:13son dernier combat, donc dans l'histoire du sport
01:17:15pourquoi dans l'anonymat alors que...
01:17:17parce que personne n'y croit
01:17:19il n'a pas boxé
01:17:21pendant dix ans il n'a pas boxé
01:17:23ça lui est venu en tête au mois de novembre
01:17:25cinq mois, il a dit si je remontais sur un ring
01:17:27il a expliqué qu'il avait besoin d'argent
01:17:29au sein de sa communauté religieuse
01:17:31et puis il voit la situation de la box
01:17:33il y a Tyson dans un coin de sa tête
01:17:35Tyson est au sommet en 87, il est un tout chef
01:17:37il se dit ça me rappelle des souvenirs
01:17:39et donc peut-être, mais il est le seul à y croire
01:17:41et nous on se dit
01:17:43bon on va comme diffuser, et on va
01:17:45diffuser ce match là, pas en direct, en mars
01:17:47dans une petite soirée qui était Atlantic City
01:17:49et il reprend comme cela
01:17:51jusqu'au sommet en 94
01:17:53mais entre temps, Holyfield
01:17:55vous connaissez tous Holyfield
01:17:57Holyfield va le rencontrer en 92 et il va le battre au point
01:17:59en 12 rounds seulement
01:18:01donc on y croit, c'est-à-dire que ça y est, il est lancé
01:18:03la force est là, parce que
01:18:05Bob Arum, qui est le célèbre promoteur
01:18:07me disait encore il y a quelques mois
01:18:09il était très proche de George Foreman, il disait toujours
01:18:11même à son âge, 75 ans, quand il frappe
01:18:13il vous fait encore mal
01:18:15ça veut dire que c'est une force de la nature, il avait perdu de la vitesse
01:18:17donc c'est un parcours unique
01:18:19dans l'histoire du sport
01:18:21et aux Etats-Unis, j'étais en contact aujourd'hui
01:18:23avec des confrères
01:18:25et aux Etats-Unis, le monde de la box
01:18:27c'est une énorme tristesse
01:18:29Trump s'est manifesté
01:18:31mais au-delà de la manifestation
01:18:33et de l'hommage terroriste de Trump
01:18:35c'est toute la presse, c'est toute l'histoire de l'Amérique
01:18:37parce que c'est le rêve américain
01:18:39il est champion olympique, champion du monde des polos
01:18:41la catégorie règne, il disparaît
01:18:43Dieu entre en lui, il disparaît
01:18:45c'est des histoires que les Américains adorent
01:18:47il est devenu richissime aussi parce que ça a été un businessman hors pair
01:18:49voilà
01:18:51le terme de colossal lui va bien
01:18:53et donc il est où dans le coeur des Américains, Jean-Philippe
01:18:55il est très très haut
01:18:57il est au-dessus de Frazier
01:18:59il y a Ali
01:19:01et je dirais Tyson et lui sont au même niveau
01:19:03et Holyfield juste en dessous
01:19:05mais Foreman avait une côte incroyable
01:19:07et Ali l'adorait
01:19:09il y a ce combat qu'il a perdu
01:19:11mais pourtant Ali a toujours eu des très jolis mots
01:19:13en parlant de Foreman
01:19:15il y avait une belle relation entre eux
01:19:17après ils étaient quand même très durs
01:19:19après les mots étaient très bons
01:19:21absolument
01:19:23c'était la manière qu'avait Ali
01:19:25qui était extraordinairement humain mais qui était
01:19:27extrêmement diabolique
01:19:29comme Frazier à Manille
01:19:31il utilise la télé et ça c'est extraordinaire
01:19:33c'est pour ça que c'est quelqu'un de novateur dans l'histoire du sport
01:19:35tout simplement pour en faire un spectacle
01:19:37et se dire je vais semer le trouble chez mon adversaire
01:19:39et pour cela donc
01:19:41je vais utiliser les métaphores, je vais l'agresser, je vais le faire douter
01:19:43le trash-talking, il y a 50 ans
01:19:45et Foreman a subi cela
01:19:47et donc ils n'ont pas se parlé
01:19:49par la suite bien entendu, il a été humilié, battu avant la limite
01:19:51en 1988, Foreman disparaît
01:19:53en revanche quand il revient en 1987
01:19:55son premier supporter c'est Ali
01:19:57et ils vont être super proches
01:19:59donc l'histoire est magnifique
01:20:01comme d'ailleurs Frazier mettra bien plus de temps
01:20:03à accepter l'amitié, la main tendue d'Ali
01:20:05parce qu'il n'avait pas la même
01:20:07finesse peut-être
01:20:09il était plus brut de chez brut
01:20:11Joe Frazier
01:20:13mais voilà
01:20:15dans le temple de la boxe
01:20:17il y a Ali pour les raisons que l'on connait
01:20:19juste en dessous
01:20:21vraiment Foreman pour tout ce qu'il représente
01:20:23cette histoire qui est incroyable
01:20:2568 champions olympiques, 94 champions du monde
01:20:27le plus vieux de l'histoire des poids lourds
01:20:29il aura une grosse place dans ton livre
01:20:31il l'a déjà là
01:20:33parce que je raconte le Ali Foreman
01:20:35je raconte le Foreman moureur de 1994
01:20:37à Las Vegas
01:20:39il faut savoir qu'à Las Vegas au MGM Grand
01:20:41donc j'y suis, c'est extraordinaire
01:20:43parce qu'il a revêtu son fameux short
01:20:45qu'il avait 20 ans avant
01:20:47il est le seul à y croire
01:20:49et Teddy Atlas
01:20:51l'entraîneur de Moureur avait très peur
01:20:53il a dit il est fort possible
01:20:55et au 8ème il mène Moureur
01:20:57mais il lui dit dans le coin
01:20:59fais attention à sa droite
01:21:01et il a peur Atlas
01:21:03et il l'apprend et il est au tapis
01:21:05et on voit les images
01:21:07quand Moureur va au tapis sur la droite
01:21:09on ne se relève pas, devant Foreman tout le monde reste
01:21:11c'est extraordinaire
01:21:13on adore
01:21:15j'ai l'impression
01:21:17qu'en 1974
01:21:19d'être en 1994
01:21:21c'est gentil
01:21:23je vous partage ma passion
01:21:25l'histoire en elle même
01:21:27est dingue
01:21:29c'est des choses assez incroyables
01:21:31on attend un film exceptionnel
01:21:33parce qu'on a eu Ali avec Will Smith
01:21:35on veut le Foreman avec je ne sais quel
01:21:37il y a déjà un biopic sur Foreman
01:21:39qui marque vraiment les esprits
01:21:41comme celui d'Ali avec Will Smith
01:21:43mais après il y a eu l'extraordinaire
01:21:45When We Were Kings
01:21:47de Leon Gass de 97
01:21:49qui est donc le documentaire primé aux Oscars
01:21:51et qui raconte l'histoire du combat
01:21:53puisque c'est dans le cadre d'un festival de musique
01:21:55et le documentaire est fabuleux
01:21:57il est extraordinaire
01:21:59et là ça explique beaucoup de choses
01:22:01comment le combat a été reporté
01:22:03comment Ali, Ali Boumaier, Ali Tuleux
01:22:05toute l'Afrique est derrière Ali
01:22:07parce que Ali a réussi l'exploit
01:22:09comme devant Frazier
01:22:11et que le vrai noir c'est moi
01:22:13en résumé, et que vous devez me supporter
01:22:15et m'aimer, ce qui est dingue
01:22:17ce qui est fabuleux
01:22:19mais il était moins engagé aussi politiquement
01:22:21peut-être qu'Ali, non ?
01:22:23Ali, personne n'est engagé comme lui
01:22:25en dehors d'un Karim Aboul-Jabbar
01:22:27ou d'autres, mais ils sont très peu
01:22:29à ce moment-là dans les années
01:22:31où Tommy Smith en 68 à Mexico
01:22:33mais ils sont très peu engagés
01:22:35lui, quand il monte sur le podium des Jeux de Mexico
01:22:37il a un petit drapeau américain
01:22:39c'est le champion olympique des poids lourds
01:22:41d'ailleurs c'est intéressant, Frazier, champion olympique en 64
01:22:434 ans avant, et Ali en 60, mais en 1000 lourds
01:22:45donc tous ces légendes ont tous été champions olympiques
01:22:47c'est pour ça qu'on a beaucoup espéré son Tony Hoka
01:22:51et donc, quand il monte sur le podium
01:22:53il a le petit drapeau
01:22:55et là, il est fier d'être américain
01:22:57et le public va l'aimer
01:22:59enfin le public va l'admirer
01:23:01mais il n'y a pas de lien fort 70-71
01:23:03parce qu'il y a Frazier, parce qu'il y a Ali
01:23:05il a du mal à prendre sa place
01:23:07c'est venu après, finalement
01:23:09cet amour du public
01:23:11presque comme Ali
01:23:13Ali en 96 à Atlanta, souvenez-vous
01:23:15lorsqu'il allume la flamme
01:23:17c'est une image que tout le monde a gardée
01:23:19mais jusqu'à là, Ali n'est pas l'icône aux Etats-Unis
01:23:21il était clivant, même
01:23:23et il l'est encore dans les années 80
01:23:25le fait qu'il soit malade et qu'il allume la flamme
01:23:27c'est très touchant
01:23:29c'est la même chose
01:23:31le format n'est pas super populaire
01:23:33ce que je disais au début de mon intervention
01:23:35en revanche, derrière son comeback
01:23:37et là, il est porté
01:23:39il y a une fusion qui se crée avec ce public américain
01:23:41et il devient cette légende
01:23:43c'est extraordinaire
01:23:45c'est une histoire magique
01:23:47c'est une histoire comme les américains adorent
01:23:49et comme le monde entier adore des comebacks
01:23:51merci beaucoup Jean-Philippe d'avoir été avec nous
01:23:53pour rendre hommage à cette légende du boxe
01:23:55qui s'est éteinte à 76 ans
01:23:57Georges Foreman est donc au paradis
01:23:59la une de ce dimanche
01:24:01il a sa place, Georges Foreman, sur la une du journal L'Équipe
01:24:03la une de ce dimanche, c'est Mathieu Van Der Poel
01:24:05qui est en une principale
01:24:07grâce à sa victoire sur Milan sans Rémo
01:24:09juste devant Philippe Ogana
01:24:11et Taday Pogacar
01:24:13en haut à gauche, sur le bandeau, un géant
01:24:15est mort, Georges Foreman, qui nous a quitté à l'âge de 76 ans
01:24:17merci beaucoup
01:24:19merci beaucoup Jean-Philippe d'avoir été avec nous
01:24:21on rappelle donc votre livre, le grand livre de la boxe
01:24:23avec évidemment une place pour Georges Foreman
01:24:25merci à tous d'avoir été à mes côtés
01:24:27demain, on le rappelle, une journée de dingue
01:24:2910h-31h du matin, que du direct
01:24:31et du live sur la chaîne L'Équipe
01:24:33avec du biathlon, avec évidemment du ping-pong
01:24:35tennis de table, mais aussi
01:24:37avec du football, le meilleur des nations européennes
01:24:39ça sera sur la chaîne L'Équipe
01:24:41bonne nuit à tous

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