Mercredi 26 mars 2025, retrouvez Simon Fabre (Président & fondateur, Roseau Patrimoine), Damien Cléris (Directeur général, Natixis Interépargne), Régis Yancovici (Dirigeant et fondateur, Luxavie) et Gaétan Pierret (Journaliste, L'Agefi) dans SMART PATRIMOINE, une émission présentée par Nicolas Pagniez.
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00:00Bonjour à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine, Smart Patrimoine l'émission qui vous accompagne
00:12dans la gestion de vos finances personnelles mais l'émission qui décrypte également
00:15avec vous les enjeux et les actualités du secteur de la gestion de patrimoine, une
00:19émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur BeSmart4Change, sur les réseaux
00:23sociaux de BeSmart4Change et bien sûr vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes
00:27les plateformes de podcast. Au sommaire de cette édition, nous commencerons tout d'abord
00:31avec les clés de l'IMO, le rendez-vous dédié à l'investissement immobilier de Smart Patrimoine
00:35et en l'occurrence nous reviendrons sur la situation des SCI en matière d'investissement
00:40début 2025, les SCI qui sont parfois boudés par les investisseurs depuis quelques mois,
00:46nous ferons le point sur le sujet avec Gaëtan Pierret, journaliste à l'AGFI, ce sera la
00:50première partie de l'émission. Nous enchaînerons ensuite avec Enjeu Patrimoine, un enjeu patrimoine
00:55consacré au partage de la valeur en entreprise à l'occasion de la semaine du partage de
00:59la valeur qui se déroule actuellement, du 24 au 28 mars. Nous nous demanderons où
01:04est-ce que nous en sommes en matière de prise en main du sujet au sein des entreprises
01:08mais aussi de prise en main de son épargne salariale par les salariés, par les épargnants
01:13directement. Nous poserons la question à Damien Cléry, directeur général de Natixis
01:16Interépargne mais aussi à Simon Fabre, président et fondateur de Roseau Patrimoine et puis
01:21enfin dans la dernière partie de l'émission, dans l'œil de l'expert, nous reviendrons
01:24sur le cours de l'or et sur l'investissement dans l'or avec Régis Iancovici, fondateur
01:30et dirigeant de Luxavi.fr. Après les belles progressions que l'on a connues depuis quelques
01:34semaines et quelques mois sur l'or, que faire à l'heure actuelle ? Ce sera la question
01:38que nous poserons à Régis Iancovici, on se retrouve tout de suite sur le plateau de
01:42Smart Patrimoine.
01:43Et nous commençons tout de suite avec les clés de Limo, le rendez-vous dédié à l'investissement
01:50immobilier de Smart Patrimoine. Il y a quelques semaines, nous revenions sur la situation
01:54des SCPI avec Gaëtan Pierret, journaliste à l'AGFI. Aujourd'hui, nous allons faire
01:58un point spécifique sur les SCI. Bonjour Gaëtan Pierret.
02:02Bonjour Nicolas.
02:03Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine, vous êtes journaliste à l'AGFI, vous suivez
02:06notamment les sujets immobiliers, on avait fait le point sur les SCPI, on n'avait pas
02:10eu le temps d'aller regarder du côté des SCI et là on va regarder plus…
02:12Il y avait beaucoup de choses à dire.
02:13Et il y avait beaucoup de choses à dire, effectivement, du coup on a fait une émission
02:15dessus. Les SCI, on sent quand même que, alors vous allez nous donner les chiffres,
02:20en matière de collecte ou décollecte, en matière de performance également, mais
02:23on sent que c'est un peu les boudés du marché à l'heure actuelle par les épargnants,
02:28on a du mal, elles ont du mal à ré-attirer des investissements.
02:31Oui, c'est ça. En fait, on peut dire clairement que le marché la donne, il ne se passe pas
02:34grand-chose en ce moment sur les SCI, on voit que la collecte, ça ne reprend pas et quand
02:38on parle aux différents gérants, on sent vraiment qu'il y a une espèce de résignation
02:42en fait, en attendant de voir le marché se relancer. Alors, on ne sait pas vraiment par
02:46quel bout le prendre, qu'est-ce qui va débloquer ce marché, potentiellement les performances,
02:51à partir du moment où les performances vont repartir, sans doute les investisseurs vont
02:54revenir, mais c'est vrai que là on est un peu, exactement comme vous l'écriez, dans
02:57un cercle vicieux, on ne comprend pas trop par quel bout se prendre, quel bout prendre
03:00en fait ce sujet. Si on regarde au niveau de la collecte l'année dernière, c'est quasiment
03:04950 millions d'euros de pertes. D'accord. En un an. Donc de décollecte. De décollecte
03:08net, alors le chiffre exact est de 937, mais on peut arrondir parce que c'est quand même
03:11assez impressionnant. Il faut dire que la performance a été sacrément mauvaise, c'était
03:15moins 4,7. D'accord. Et le range est quand même assez important, la meilleure SCI a
03:18donné un peu plus de 9% et la moins bonne c'est moins 22%. D'accord. Donc pour des produits
03:23de capitalisation quand même ça fait un peu mal. Et comment on explique qu'on soit
03:29dans un cercle vicieux sur les SCI, qu'on connaît moins sur les SCPI au global, je
03:33veux dire, même si on sait effectivement qu'il y a différents marchés sur les SCPI,
03:36pourquoi est-ce que sur les SCI la situation est différente ? C'est vrai que c'est étonnant
03:39parce que les SCPI ont subi un petit sursaut de collecte dans le dernier trimestre 2024,
03:43ça j'avoue je ne saurais pas vraiment l'expliquer, pourquoi les SCPI, on sent les investisseurs
03:48commencent à revenir et pourquoi pas les SCI. Pour les SCI il y a plusieurs choses
03:52je pense qui expliquent qu'on est vraiment sur une bérésina encore en ce moment. D'accord,
03:56disons-le clairement. Franchement c'est vrai que là on sent vraiment que ça ne repart
04:00pas du tout, les assureurs ont encore le pied sur le frein, ils ne veulent pas relancer,
04:04en tout cas mettre beaucoup d'efforts dans la relance de la commercialisation au niveau
04:07des contrats d'assurance-vie et d'épargne-retraite. Pourquoi ? En fait déjà un, ils continuent
04:11à porter beaucoup d'immobilier dans leur bilan, ils ont dû rendre la liquidité massivement
04:16à leurs assurés, que ce soit sur les SCI mais aussi sur les SCPI, donc déjà il y
04:20a ce sujet-là, ils ne veulent pas se réexposer davantage à l'immobilier. Ensuite, les clients
04:25n'en veulent pas, tout simplement, on voit qu'on se prend moins 5% en un an, on n'a
04:28pas forcément envie de y retourner l'année d'après, donc les réseaux sont quand même
04:31un peu, ils ont été pas mal chahutés apparemment par les assurés, que ce soit même dans les
04:36réseaux bancaires, fin de distribution, tous les conseillers ont dû faire face à un mécontentement
04:40des clients, donc déjà pour les particuliers, c'est une niette, on n'y revient pas tout
04:43de suite. Du coup, c'est la même logique qui s'applique pour les investisseurs professionnels,
04:47on sait par exemple que les SCPI investissent très souvent dans les SCI, d'où le cercle
04:52vicieux aussi des SCPI, et là pour l'instant, tant que les performances ne repartent pas,
04:56les fonds ne vont pas y retourner en fait. Et pourtant on voit sur le marché des SCPI
05:01qu'on a eu une reprise en matière de collecte, effectivement en fin d'année dernière et
05:04même cette année, certaines SCPI qui tirent quand même leur épingle du jeu, est-ce
05:08qu'on pourrait se dire que ça va se transmettre progressivement aux SCI, recréer un cercle
05:13vertueux ? J'ai un peu un doute, parce que quand je parle aux gérants, aux sociétés
05:16de gestion, moi j'ai l'impression que les SCPI qui effectivement sont dans une bonne
05:19dynamique, elles vont plutôt chercher des actifs en direct plutôt que d'aller investir
05:22dans des SCI. Donc déjà cet argent qui venait des SCPI ou des autres fonds immobiliers,
05:27ne va pas naturellement, en tout cas pour l'instant je ne sens pas un transfert naturel
05:31vers les SCI. Après du côté des investisseurs, on peut se dire qu'à partir du moment où
05:35les performances vont repasser dans le positif, ça pourrait les intéresser, je parle des
05:39investisseurs particuliers, ça pourrait les intéresser. Donc le point de déblocage
05:43pour vous c'est la performance ? Je pense, mais pour ça, ça serait plus facile si les
05:47SCI avaient un peu d'argent pour aller profiter des nouvelles opportunités de marché, acheter
05:51des actifs ou prendre des participations dans d'autres fonds, pour pouvoir diluer un peu
05:56tout le parc qu'elles ont aujourd'hui et qui pèse en fait et qui est dans le rouge.
05:59Donc ça serait bien si elles pouvaient avoir cette dynamique là. Mais comme elles n'ont
06:02pas cet élan, ça risque d'être très très long en fait. Pour elles, ça va être plus
06:06compliqué que les SCPI je pense. Mais qu'est-ce que ça veut dire pour les investisseurs particuliers
06:08une année comme celle-là sur les SCI ? Ça veut dire qu'on ne touche rien sur les investissements
06:12qu'on a pu réaliser ou en direct ou via une SCPI qui aurait investi en SCI ? Alors déjà,
06:17les conseillers que j'avais au téléphone me disent plutôt qu'ils ont essayé de faire
06:20sortir leurs clients dès que ça a commencé à passer dans le rouge, dès les premiers
06:24signaux d'alerte. Donc il y a eu l'affaire Capimo qui a traumatisé le marché. Alors
06:27c'est peut-être ça aussi que j'aurais pu dire, c'est que non seulement il y a les
06:30mauvais chiffres, mais il y a aussi l'affaire Capimo qui a traumatisé les investisseurs
06:33particuliers où d'un coup ils se sont dit, moi je peux perdre 20% en plusieurs fois et
06:38en plus ne pas pouvoir récupérer mon argent. Donc là déjà il y a eu des énormes inquiétudes
06:42qui se sont nées. Donc déjà pour les investisseurs, ceux qui ont pu prendre la tangente ont pris
06:45la tangente. Ceux qui sont maintenant dedans, potentiellement ils vont rester jusqu'à
06:49ce que le marché se reprenne. Logiquement si on est sur du tournon, ça devrait finir
06:53par se reprendre. Après c'est vrai qu'il y a toujours l'inquiétude de quand est-ce
06:56que le cycle va redevenir positif et vertueux. Quand est-ce que le cercle va redevenir vertueux
07:01parce que pour l'instant ce n'est pas le cas. En ce moment il y a un peu des inquiétudes
07:06sur la réglementation des CI. C'est ce que j'allais dire, quelle est CI demain en lien
07:10avec la réglementation ? Alors ça c'est une bonne question. Le sujet il est extrêmement
07:15long, très très long. Il est technique et en plus il est long. C'est quand j'ai sorti
07:20mon papier ? C'est en octobre dernier je crois, c'était au Monde Patrimonia. J'avais sorti
07:24un papier qui parlait des discussions, des réflexions qui sont en cours entre les autorités
07:28de marché, AMF, ACPR et même le Trésor et les sociétés de gestion, les assureurs,
07:33toute la place. En gros ce qu'il se passe c'est que les autorités ont fini par se rendre
07:37compte qu'il y avait un trou réglementaire au niveau des autres FIA. Alors là on rentre
07:40dans le détail. Là il faut que c'est explicité. Ça m'a pris du temps d'écrire cet article.
07:46Les sociétés civiles et immobilières elles rentrent dans la catégorie réglementaire
07:49de ce qu'on appelle les autres FIA, fonds d'investissement alternatif. Il existe deux
07:53catégories de FIA. Il y a les FIA par nature qui sont régies, définies par le code monétaire
07:58et financier et les autres FIA et considérées comme un autre FIA tout ce qui n'est pas
08:03un FIA ou de catégorie de fonds. Autrement dit c'est une catégorie fourre-tout. C'est
08:07un peu le pot pourri. Et les SI sont dedans. Et les SI sont dedans avec d'autres types
08:10de fonds. Un jour les autorités ont fini par se rendre compte bah tiens c'est un peu
08:13bizarre en fait cette catégorie un peu fourre-tout et pas vraiment très bien définie. Sauf
08:18que dans cette catégorie on retrouve des catégories de fonds non cotées. Or la loi
08:21d'industrie verte est rentrée en vigueur en octobre dernier et là ils se sont dit
08:24bah ça serait peut-être bien de faire quelque chose. Donc depuis au moins début 2024 il
08:27y a des discussions qui sont en place, des réflexions pour voir comment faire évoluer
08:30cette réglementation. Forcément les lobbies se sont mobilisés, les associations de place
08:34ont discuté avec les autorités pour leur dire attendez on va se calmer quand même
08:37parce que là on parle de vingtaines de milliards d'euros qui sont quand même en cours en gestion
08:42aujourd'hui. On ne peut pas tout sortir d'un coup sinon ça va être un risque systémique
08:46quoi. Les autorités apparemment sont en train d'accepter ça et de voir pour impacter
08:51les changements réglementaires uniquement sur les nouvelles FIA et non pas sur les
08:57autres FIA déjà existantes. C'est un peu technique je suis désolé.
09:01Non mais c'est très clair. Ce qui revient effectivement à se poser encore plus la question
09:04de à quoi ressemblera une FIA demain même si ça n'aurait pas d'impact sur les FIA
09:09existantes aujourd'hui. En fait de ce qu'on comprend les sujets qui
09:12sont en cours aujourd'hui d'un point de vue vraiment plus dans le détail c'est
09:16les sujets de liquidité, les sujets de dette. Donc c'est là dessus qu'on devrait avoir
09:19des évolutions. Après sur la liquidité les acteurs n'avaient pas attendu les autorités
09:25pour se parer de ça, pour s'occuper de ça. Il y a essentiellement des gates qui sont
09:29mis en place généralement sur les SCI et des poches de liquidité. Et ça ce sont des
09:33discussions que les sociétés de gestion ont avec les assureurs puisque ce sont les
09:36assureurs qui assurent une finale liquidité pour les assurer. Donc on peut se douter que
09:39les assureurs ont quand même pris leurs précautions et n'ont pas assuré des produits comme ça
09:44sans avoir des précautions au niveau de la liquidité.
09:47Très rapidement Gaëtan Pierret, est-ce qu'il y a un peu d'espoir quand même sur le marché des SCI là à la fin du premier trimestre 2025 ?
09:54Il faudra sûrement attendre le retour à meilleure fortune. Mais en tout cas on peut dire que pour les investisseurs qui sont déjà dans les fonds il faut attendre
09:59effectivement que le marché reparte. C'est du temps long, l'immobilier on le rappelle
10:02à chaque fois. Donc il faut prendre le temps, être patient, se tenir au cours des actualités
10:07mais prendre le temps également. Merci beaucoup Gaëtan Pierret, je rappelle que vous êtes journaliste à la Géphi.
10:11Merci d'être venu sur le plateau de soir. Avec plaisir et quant à nous on enchaîne tout de suite avec Enjeu Patrimoine.
10:18Et nous enchaînons à présent avec Enjeu Patrimoine. Nous allons nous demander ensemble comment prendre en main le sujet de l'épargne salariale
10:26selon deux axes. Côté entreprise évidemment mais aussi côté salarié et épargnant. Et pour en parler nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau
10:33de Smart Patrimoine deux experts du sujet. Nous avons le plaisir d'accueillir tout d'abord Damien Clérisse. Bonjour Damien Clérisse.
10:38Bonjour. Vous êtes directeur général de Natixis Interépargne et à vos côtés on a le plaisir d'accueillir également Simon Fabre. Bonjour Simon Fabre.
10:44Bonjour. Vous êtes président et fondateur de Roseau Patrimoine. Alors messieurs si on fait cette émission en ce moment c'est parce que se tient actuellement
10:51la semaine du partage de la valeur qui permet de remettre un petit peu le sujet sur le devant de la scène même s'il était quand même sur le devant de la scène
10:58depuis le début de l'année avec notamment l'entrée en vigueur de la loi partage de la valeur qui je le rappelle impose aux entreprises de 11 à 49 salariés
11:05de mettre en place au moins un dispositif de partage de la valeur. Damien Clérisse peut-être pour commencer. Première question. On est presque à fin mars 2025.
11:15Ça fait trois mois que cette obligation est entrée en vigueur. Est-ce que vous avez constaté une montée en puissance du sujet au sein des entreprises ou est-ce que
11:23de toute façon c'était déjà le cas avant même qu'on arrive au 1er janvier ? Alors quand on regarde aussi les résultats de l'épargne salariale en 2024 on voit en fait
11:31que le mouvement était déjà lancé puisque l'épargne salariale a fait une très belle année en 2024 avec près de 20 000 nouvelles entreprises qui ont mis en place
11:38des dispositifs de partage de valeur et clairement dans ces 20 000 nouvelles entreprises c'est très majoritairement des TPE et des PME qui sont concernés par cette loi.
11:46D'ailleurs ça s'est matérialisé aussi par 500 000 nouveaux salariés en France qui bénéficient de ces dispositifs. D'accord. On arrive à 12,8 millions de salariés
11:54soit plus de 50% des salariés en France. Donc ça se démocratise. Donc clairement ça se démocratise et on voit que ces dispositifs qui historiquement vous le savez
12:01étaient très concentrés sur les très grandes entreprises qui sont toutes équipées depuis longtemps, les ETI progressivement équipées à peu près à 70% et bien on voit que désormais
12:09les PME et les TPE mettent en place ce type de dispositifs. Et pour répondre à votre question, oui on voit une accélération depuis le début de l'année.
12:16Alors ça ne fait que 3 mois. Bien sûr. Mais on voit qu'un certain nombre d'entreprises d'une part s'étaient déjà préparées dès 2024 et avaient commencé à travailler voire à mettre en place
12:25ce type de dispositifs et on voit le nombre de demandes clairement des clients qui nous proviennent depuis le début de l'année en forte hausse.
12:31Au-delà de l'obligation réglementaire, pour quelles raisons une entreprise met en place un dispositif d'épargne salariale ou de partage de la valeur ?
12:39L'épargne salariale se développe fortement et a encore connu une très bonne année en 2024 principalement pour 4 facteurs. Premier facteur, le taux de chômage reste relativement bas en France
12:49ce qui veut dire que les entreprises ont des enjeux d'attractivité et de rétention de leur talent.
12:53Et ça c'est un facteur de rétention de talent l'épargne salariale ?
12:56C'est clairement un facteur de rétention de talent. On voit d'ailleurs quand on interroge les entreprises, on a réalisé une étude fin d'année dernière, on voit clairement que les entreprises sont satisfaites
13:06de la mise en place de ces dispositifs qui ont atteint leurs objectifs. On est à peu près à 82% des entreprises qui sont satisfaites et on voit que 87% de leurs salariés valorisent ces dispositifs
13:15et les trois quarts d'entre eux utilisent et investissent. Donc on voit que c'est vraiment une réalité et que ça leur permet clairement d'être compétitifs.
13:21Ce qui veut dire que les entreprises qui n'en ont pas, à l'inverse, vont avoir des difficultés potentiellement ou vont se positionner de manière un petit peu négative par rapport à celles qui en bénéficient.
13:31Donc clairement, attractivité des talents. Le deuxième facteur, c'est qu'avant de partager de la valeur, il faut en créer et en 2024, les résultats des entreprises ont été en France assez bons.
13:42Troisième élément, et on en reparlera peut-être, les Français, à force d'avoir des réformes sur les retraites, ont aussi compris qu'il y avait un enjeu de se constituer un complément de retraite et ces dispositifs peuvent en servir.
13:53Et puis enfin, vous l'avez mentionné, c'est le cadre réglementaire qui incite de plus en plus d'entreprises à mettre en place ce type de dispositifs.
13:59Donc au-delà de ce cadre réglementaire, trois autres bonnes raisons de mettre en place un dispositif d'épargne salariale au sein de son entreprise.
14:05Simon Fabre, question assez ouverte parce que vous échangez avec des personnes qui prennent en main le sujet de leur épargne mais qui peuvent être entrepreneurs ou dirigeants d'entreprise.
14:17Quel est le premier sujet d'inquiétude que vous pouvez voir sur le sujet ou de questionnement ?
14:22Est-ce que c'est le dirigeant qui veut partager la valeur de son entreprise ou l'épargnant qui se pose des questions sur sa retraite ?
14:29En fonction du bénéficiaire ou de l'interlocuteur, on aura des questions différentes mais les deux questions aujourd'hui apparaissent.
14:38On voit de plus en plus de chefs d'entreprise, de petites entreprises et de moyennes entreprises, qui sont informés de ces dispositifs,
14:48qui savent qu'ils existent et qui savent que c'est un élément différenciant par rapport à des grandes entreprises.
14:55Il est donc nécessaire pour ces entreprises plus petites également d'y aller, de permettre à leurs salariés de comparer.
15:05Parce qu'aujourd'hui, il y a un accès à l'information. Ces dispositifs existent depuis bien longtemps.
15:09Mais depuis bien longtemps, un certain nombre de bénéficiaires salariés mettaient ça de côté, le laissaient vivre,
15:16parce qu'on était beaucoup sur des dispositifs collectifs dans un esprit de retraite.
15:22Donc on le laissait vivre et finalement, c'était un peu la bonne surprise pour le salarié au moment où il finissait par le dénouer
15:30ou éventuellement, quand il quittait l'entreprise, de temps en temps, il se rendait compte qu'il avait cet argent.
15:34Et ce n'est plus le cas aujourd'hui si vous en parlez au passé ?
15:36Aujourd'hui, les dirigeants savent qu'il y a cet aspect concurrentiel et les salariés savent que pour deux raisons.
15:43Soit ça existe ailleurs parce qu'ils ont plus de mobilité, qu'ils sont au courant que chez l'ancien employeur, j'avais ça.
15:50Soit notamment aussi grâce à votre travail et à notre intervention, je l'espère, l'information est beaucoup plus diffusée.
15:57Les lois sont renforcées, donc forcément il y a plus de communication, il y a plus d'informations.
16:03On fait aujourd'hui, en ce moment, vous l'avez précisé, la semaine de l'épargne salariale.
16:08Donc il y a tous ces éléments d'information où le salarié est au courant qu'il possède une option, investir ou pas.
16:17Et donc ensuite, qu'est-ce qu'il en fait ?
16:19Est-ce que ça change le comportement des salariés vis-à-vis de leur dispositif d'épargne salariale ?
16:22Ça les rend, je pense, effectivement beaucoup plus actifs. Ils comprennent mieux l'intérêt aussi.
16:28Et nous, notre rôle, et les conseillers financiers de manière générale qui intervenons une fois que le dispositif existe,
16:35c'est de leur montrer justement comment allouer aussi leur patrimoine.
16:41Forcément, on va soit avoir un objectif de retraite, soit des cas de déblocage potentiellement anticipés pour certains dispositifs,
16:49avec des cas qui ne sont pas forcément que la mort, il faut le souligner.
16:53L'idée, ce n'est pas de tout redétailler, mais c'est aussi pouvoir arbitrer son patrimoine et lui donner des horizons qui nous correspondent.
17:01On a récemment eu une incitation, un développement des lignes ISR-ESG dans l'épargne salariale.
17:09Donc c'est possible maintenant pour les salariés, grâce aux distributeurs, de dynamiser, de prendre vraiment en main cette gestion
17:18et donc d'allouer le reste du patrimoine en conséquence.
17:22Et c'est une obligation pour tous les professionnels comme moi de prendre ça dans leur bilan pour pouvoir justement faire les bons placements.
17:30Damien Clérisse, vous constatez une montée en puissance de l'utilisation de ces dispositifs par les salariés eux-mêmes au-delà de la mise en place par les dirigeants ?
17:38Alors oui, on a évalué, en les interrogeant, qu'il y avait à peu près un quart d'entre eux qui font des arbitrages.
17:45Ils gèrent activement. Ces pourcentages sont en croissance.
17:49On voit également les versements volontaires qui sont en augmentation significative année après année.
17:55C'est de l'ordre de 12% en 2024 par rapport aux années précédentes.
17:57Donc tout ça, ce sont des bonnes nouvelles.
17:59Ça montre en effet que plus en plus, ils utilisent ces dispositifs comme le reste de leur support d'épargne.
18:04Néanmoins, ça reste une minorité.
18:06Donc on a encore un enjeu important de pédagogie financière, faire en sorte que les salariés comprennent bien leurs dispositifs
18:11et d'accompagnement pour qu'ils puissent en effet gérer de manière dynamique, tout au long de leur carrière, tout au long de leur vie, ces dispositifs d'épargne.
18:18Ça veut dire qu'on a des salariés qui ont des dispositifs d'épargne salariale,
18:21mais qui n'ont pas encore suffisamment pris la mesure de l'intérêt potentiellement de piloter cette épargne salariale
18:28et de ne pas simplement attendre la retraite, si je comprends bien.
18:30En fait, je pense que pour la plupart, ils ont très bien compris l'intérêt de verser sur ces dispositifs-là.
18:35Comme je le disais tout à l'heure, plus de trois quarts d'entre eux versent activement tous les ans.
18:39Donc ça, c'est très très bien compris.
18:41En revanche, je pense que ce qui n'est pas encore totalement intégré, c'est que ces supports aujourd'hui sont compétitifs, sont diversifiés,
18:47permettent justement d'allouer son épargne différemment en fonction de ses projets de vie, en fonction de son horizon de vie,
18:53permettent également de passer de son dispositif d'épargne salariale à son dispositif d'épargne retraite,
18:58qui clairement correspondent à des horizons différents.
19:00L'intérêt moyen terme, l'océan de long terme.
19:02Donc c'est cette gestion dynamique que l'on peut réaliser sur d'autres supports,
19:06que l'on peut tout à fait appliquer aujourd'hui à son dispositif d'épargne salariale.
19:09Simon Favre, question cash, mais que se posent à mon avis un certain nombre d'épargnants.
19:13Quel intérêt d'aller faire des arbitrages sur un dispositif d'épargne salariale,
19:18alors que justement on se dit « j'ai versé, je verse tous les ans, et puis j'en retirerai les fruits à la retraite,
19:23et justement je n'ai pas à m'en occuper ? »
19:25Alors quel intérêt ?
19:27Justement, laisser faire les autres c'est bien,
19:30mais quand on le fait soi-même, c'est la possibilité normalement d'améliorer la performance.
19:34Alors même si on est sur des horizons de vision moyen, voire très long terme,
19:40on peut se permettre d'accompagner avec plus de sérénité,
19:44les soubresauts, on en connaît quelques-uns là ces derniers jours,
19:48et donc justement de prendre des positions beaucoup plus sereines.
19:52Mais c'est aussi la possibilité à un moment,
19:54il y a des dispositifs d'épargne salariale qui sont à vision moyen terme,
19:58et c'est la possibilité progressivement de réallouer aussi son patrimoine sur d'autres actifs,
20:04de travailler peut-être d'autres aspects de son patrimoine,
20:08que ce soit de l'immobilier ou des fonds.
20:12Alors aujourd'hui évidemment, encore une fois,
20:14l'épargne salariale développe de plus en plus les supports sur lesquels il est possible d'investir,
20:20et fort heureusement, parce que pendant longtemps,
20:22c'est vrai que certains nombres de fonds ou de possibilités n'étaient pas forcément accessibles,
20:28donc aujourd'hui ils ont compris cette nécessité.
20:30Donc aujourd'hui il y a plus de possibilités aussi de faire d'arbitrage ?
20:33Beaucoup plus de possibilités d'action, de le prendre en main,
20:35de le rendre cohérent aussi avec les envies et les contraintes ou les opportunités.
20:42Je ne sais pas si c'est le bon mot, mais on voit qu'on traverse,
20:45il y a un grand débat sur l'orientation de l'épargne des Français en général
20:50avec le sujet qu'on connaît au niveau géopolitique.
20:53Forcément, le monde économique va être chamboulé aussi par ça.
20:57Et ça c'est des questions qu'on doit se poser même sur les sujets d'épargne salariale,
21:00aviser retraite, alors même que justement on est dans du temps très long,
21:04et là on commente, alors ça peut devenir du temps long ou du temps moyen,
21:08mais pour l'instant on est dans l'actualité.
21:10Si vous avez la possibilité de prendre de la performance tout de suite,
21:13c'est toujours mieux que d'avoir laissé passer le train.
21:15C'est l'avantage de ces dispositifs, c'est aussi les intérêts composés
21:20ou l'image de la boule de neige qui part du haut de la montagne
21:24et qui va descendre quand on est en bas de la montagne, c'est quand on veut récupérer.
21:27Et donc forcément, plus vous arrivez à la faire grossir rapidement,
21:30plus vous regagnez de l'argent dessus, et c'est pour ça que...
21:34Mais ça c'est plus un travail d'éducation financière qui doit être fait au niveau français,
21:39et on y travaille, c'est de se dire que laisser faire les choses, c'est pas mal,
21:44c'est déjà mieux que ne pas avoir investi, mais ensuite faire vivre son épargne,
21:48c'est encore mieux en l'orientant et en la rendant alignée
21:52avec éventuellement ses convictions quand on en a.
21:54Damien Cléry, si je comprends bien ce que nous dit Simon Fabre,
21:56l'épargne salariale est devenue un placement comme un autre pour les épargnants aujourd'hui,
22:00à traiter de la même manière que les autres placements qu'on peut avoir ?
22:03Alors oui, je pense qu'en effet du point de vue de l'épargnant, du point de vue du salarié,
22:07c'est une opportunité, c'est un support aux côtés d'autres supports dont l'épargnant peut bénéficier,
22:12c'est aussi un avantage puisque ces supports ont été mis en place par leur entreprise
22:16et à des tarifs qui ont été négociés par leur entreprise,
22:20donc ils bénéficient du collectif dans le niveau de frais également,
22:23donc ce sont des dispositifs qui sont performants.
22:25Et pour moi in fine, ce sont à la fois des opportunités pour les entreprises,
22:29parce que c'est l'occasion d'aligner les intérêts des actionnaires, des dirigeants, des salariés
22:33au service de la performance de l'entreprise,
22:35et c'est aussi une opportunité pour ces épargnants de se constituer une épargne au service de leur projet de vie.
22:39Merci à tous les deux, on finira là-dessus.
22:41Merci Damien Clérisse, directeur général de Natixis Inter-Épargne,
22:44merci Simon Fabre, président et fondateur de Roseau Patrimoine,
22:47merci d'être venu sur le plateau de Smart Patrimoine,
22:49et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans L'Œil de l'Expert.
22:56Et pour finir cette émission, L'Œil de l'Expert,
22:58où nous avons le plaisir de retrouver Régis Jankovici.
23:01Bonjour Régis Jankovici.
23:02Bonjour Nicolas, un plaisir partagé.
23:03Vous êtes fondateur et dirigeant de Luxavie.fr,
23:05on se voit un an à peu près après une émission qu'on avait consacrée au cours de l'or,
23:10et où vous nous disiez que vous étiez particulièrement positif sur le sujet.
23:14Un an après, on est à plus de 50% à peu près sur cet actif.
23:18C'est ça.
23:19Qu'en déduire et que prévoit ou en tout cas comment se positionner pour la suite Régis Jankovici ?
23:26Alors d'abord quelques chiffres pour un peu camper le sujet.
23:29Quand on en a parlé il y a un an, on était grosso modo autour de 2000 dollars l'once.
23:32Aujourd'hui on est un petit peu au-dessus de 3000.
23:35Donc c'est une hausse remarquable.
23:37On est déjà à plus de 14% à peu près depuis le début de l'année.
23:41Il y a un chiffre, alors on se souvient bien les 3000 c'est assez marquant.
23:44Il y a un chiffre que nos téléspectateurs peuvent entendre,
23:47c'est que depuis le début du siècle, c'est le placement le plus performant.
23:52C'est mieux que le Nasdaq, c'est mieux que le S&P 500,
23:55et ça revient à une performance annualisée à peu près, je vous fais l'arrondi, de 10%.
24:009,80% en vérité.
24:0110% annualisé depuis le 2000.
24:05Donc ceux qui ne croyaient pas à l'or se sont trompés depuis quelques temps.
24:11Et c'est vrai qu'on a eu cet excellent timing.
24:14On a développé, je dois reconnaître un certain nombre d'indicateurs
24:18qui nous ont incité il y a un an à venir ici et à dire qu'il fallait avoir de l'or.
24:23Aujourd'hui le message n'est pas foncièrement différent.
24:28Alors peut-être avant de nous donner votre position aujourd'hui,
24:31quels sont les moteurs de la hausse depuis un an, Régis Tionkovici ?
24:35Alors, ils ont un petit peu changé.
24:37Dans un premier temps, depuis un an, même deux ans,
24:41ça a été le comportement des banques centrales,
24:44le comportement des investisseurs chinois.
24:47On retrouve depuis le début de l'année des moteurs plus classiques,
24:50et c'est à mon avis ce qui me fait dire qu'on est dans la phase 2 de la hausse de l'or,
24:54qui sont la baisse des taux réels et la baisse du dollar.
24:58D'ailleurs, en euros, ça fait bien moins qu'en dollars aujourd'hui.
25:02Donc c'est une hausse un peu plus classique.
25:05Je ne souscris pas à, lorsque j'entends un certain nombre de mes confrères dire
25:09« ça va tellement mal, c'est la géopolitique » et tout ça.
25:13Je ne signe pas ça.
25:15Ça n'est pas un argument selon vous ?
25:17Ça n'est pas le rôle de valeur refuge de l'or ?
25:19Je ne suis pas sûr que la géopolitique était pire il y a un an qu'aujourd'hui.
25:24Lorsque, le 14 avril 2024, l'Iran a bombardé Israël,
25:28on pouvait craindre vraiment l'embrasement généralisé du Moyen-Orient.
25:31L'or n'a pas bougé.
25:33Regardez les graphiques, j'ai regardé avant de venir.
25:35Et donc, je crois que la hausse plus récente de l'or
25:38tient à une prise de conscience des investisseurs,
25:41peut-être que tout le monde ne l'a pas encore en tête,
25:43c'est que l'incertitude Trump, sa politique,
25:46qui avait alimenté énormément d'espoir d'accélération de la croissance
25:51avec un risque inflationniste,
25:53aujourd'hui, les investisseurs prennent conscience
25:55que c'est un risque récessionniste
25:57qu'est en train d'implémenter Trump.
26:00Et donc, l'or monte parce qu'il s'attend,
26:04l'investisseur horrifère, à ce que la Fed baisse les taux
26:07pour compenser le risque récessionniste de Trump.
26:10Dans ce contexte et avec l'analyse que vous faites,
26:12ça veut dire qu'on n'est pas face à une progression
26:15en lien à des actualités récentes
26:18qui viendraient à retomber si jamais on retrouvait du calme,
26:20mais peut-être plus à une progression qui peut continuer encore ?
26:23Exactement. Moi, je crois qu'on est vraiment au début du cycle de baisse des taux.
26:26On a analysé sur 70 ans à quel moment l'or touchait un pic,
26:32parce que c'est vrai que ce qui est embêtant un peu avec le placement horrifère,
26:35c'est qu'il y a des phases de consolidation
26:37qui peuvent durer 5 à 20 ans.
26:38Donc, ça fait long pour un investisseur.
26:40Donc, on préfère sortir un peu avant ou au début de cette période-là.
26:45Et que quelques indicateurs qu'on regarde pour prendre des décisions sans émotions,
26:51sans se dire « Ouh là là, ça a monté, il faut que je vende », d'accord ?
26:54Bien sûr.
26:55Ça, on le laisse.
26:56Mais ça, c'est un comportement à avoir justement sur un investissement comme l'or,
26:59qui est un investissement long terme.
27:01Non, quel que soit l'investissement, il vaut mieux laisser les émotions de côté.
27:04D'accord.
27:05Alors, il y a deux choses. Il y a la stratégie et il y a la mise en œuvre de la stratégie.
27:07Des gens qui veulent prendre leur bénéfice sur l'or aujourd'hui, je ne vais pas leur dire non.
27:10Pourquoi pas ? Ils ont gagné 50% en un an, vous le rappeliez.
27:13C'est une saine gestion.
27:15Maintenant, structurellement, est-ce qu'il faut sortir l'or d'un portefeuille ?
27:17Certainement pas.
27:18Est-ce qu'il faut en acheter pour ceux qui n'en ont pas ?
27:20Je pense que oui.
27:21Et donc, ces indicateurs-là nous montrent que, un,
27:25les pics de l'or se font à la fin d'un cycle de baisse des taux.
27:29D'accord.
27:30Alors, ceux qui pensent que l'inflation repart et que la Fed va remonter ses taux,
27:34il faut qu'ils vendent l'or, effectivement, mais ce n'est pas notre scénario.
27:36D'accord.
27:37Et il y a un indicateur qui est la volatilité implicite de l'or,
27:40l'équivalent du VIX sur les actions.
27:42Et à chaque pic de hausse, il y a un pic de vol.
27:44Donc aujourd'hui, on n'a pas ces deux indicateurs parmi d'autres,
27:48mais ces deux indicateurs très importants, aucun des deux ne s'est allumé au rouge.
27:52Eh bien, donc, ça laisse entendre que potentiellement,
27:55on pourrait refaire une émission dans un an sur ce sujet précisément
27:58et voir où est-ce qu'on en est sur le sujet.
28:00Merci beaucoup en tout cas, Régis, pour nous avoir accompagné sur le plateau Smart Patrimoine.
28:03Je rappelle que vous êtes fondateur et dirigeant de luxavie.fr.
28:06Et quant à nous, je vous donne rendez-vous très prochainement sur Bsmart for Change.