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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Céline Landreau et Vincent Parizot du 25 mars 2025.

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Transcription
00:00Vous réagissez à l'actualité, par exemple, vous êtes un certain nombre à vouloir donner votre point de vue sur le procès de Gérard Depardieu.
00:10On a Alice qui nous appelle de Valence. Bonjour Alice.
00:13Oui bonjour.
00:14En deux mots, on peut avoir votre opinion sur ce procès ?
00:18Clairement, pour moi une baffe ça aurait suffi.
00:22Ah ben voilà, vous allez nous expliquer un petit peu pourquoi une bonne baffe aurait pu en être permis d'éviter ce procès.
00:29Dans un instant on vous retrouve Alice.
00:31Et si on parle du procès de Gérard Depardieu, c'est que pour la première fois, il a pris la parole aujourd'hui à la Marceline Landron.
00:39Oui, Gérard Depardieu jugé pour agression sexuelle, des faits qui auraient eu lieu sur un tournage de 2021,
00:45et qui s'est défendu, qui assure qu'il n'est pas comme ça.
00:48Je ne vois pas pourquoi je m'amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins.
00:51Je ne suis pas un frotteur dans le métro.
00:53Il y a des vices que je ne connais pas.
00:55Je ne suis pas Émile Louis.
00:57Voilà les déclarations de l'acteur de 76 ans ce matin devant le tribunal correctionnel de Paris.
01:03Quatre personnes sont par ailleurs en garde à vue depuis ce matin dans l'enquête sur la mort du petit Émile.
01:09Ses grands-parents maternels et deux de leurs enfants majeurs.
01:12Ils sont entendus pour homicide volontaire et recel de cadavres.
01:16Émile qui avait deux ans et demi au moment de sa disparition.
01:19C'était le 8 juillet 2023 dans les Alpes de Haute-Provence.
01:22Alors qu'il était sous la surveillance de son grand-père, il y a un an presque jour pour jour,
01:27le crâne de l'enfant avait été découvert par une randonneuse.
01:31Et ses obsèques ont été célébrés il y a un mois et demi maintenant,
01:36sans que la lumière sur les causes de son décès n'ait pu être faite jusque là.
01:41Y a-t-il, y aura-t-il une grève à la SNCF pour les vacances de printemps ?
01:45Et les ponts de mai ? En tout cas Sudrail a déposé un préavis de grève
01:49concernant les week-ends allant du 17 avril au 2 juin prochain.
01:52Pas encore d'appel à la grève concrète à ce stade.
01:56On suivra évidemment ça tout au long des prochains jours et semaines.
02:00Le temps avec vous Péguy, on n'en est pas encore à savoir s'il fera beau ou pas pour les ponts de mai.
02:05Cette après-midi, en tout cas dans le sud du pays, c'est orageux.
02:13Oui, c'est vrai que ça se gâte avec des averses orageuses entre les Pyrénées, le Massif central,
02:18la Méditerranée, la Corse et les Alpes, localement du Grésil avec du vent, de la neige en montagne.
02:23Il n'y a que sur les Pyrénées orientales où là vous serez épargnés parce que vous conserverez des éclaircies.
02:28Plus au nord, entre la Gironde, la Vendée, le centre en allant vers la Bourgogne-Franche-Comté,
02:33là on a un temps souvent nuageux avec de timides éclaircies et quelques averses.
02:37Et un temps sec avec le retour des éclaircies, plus au nord encore,
02:40entre la Bretagne, l'Île-de-France et les Ardennes, le tout sous des températures qui restent douces,
02:44globalement comprises entre 13 et 18 degrés sur le pays, jusqu'à 20 près de la Méditerranée.
02:48Merci beaucoup, Peggy Broch.
02:57Et des sujets, il y en a ce midi pour réagir à cette menace de grève,
03:01ces préavis de grève des contrôleurs SNCF de Sudray pour les week-ends du 17 avril au 2 juin.
03:07De quoi bien nous gâcher les vacances d'avril et les ponts de mai.
03:12McDonald's qui veut implanter des McDo à moins de 20 minutes de chaque français.
03:18Evidemment, ça inquiète du monde.
03:20Les bistrots, les cafés, vous pourrez réagir évidemment aux 30 notices.
03:25Et puis les difficultés d'être parent, plus d'un parent sur deux estime qu'élever un enfant aujourd'hui, c'est difficile ou très difficile.
03:31Mais en attendant, c'est Gérard Depardieu qui vous mobilise, son procès.
03:35Et on vous retrouve, Alice, parce que vous nous disiez, en gros, une bonne baffe et on aurait évité tout ça, c'est ça ?
03:42En tout cas, dans le contexte qui paraît être celui qu'on nous a décrit, oui, en effet.
03:48En même temps, mettre une baffe à Gérard Depardieu...
03:51Oui, il faut avoir du cran quand même.
03:53Il faut certainement avoir du cran, mais visiblement, et si je ne me trompe pas, il y avait du monde pas si loin.
04:01On peut s'exprimer en disant fortement « non mais ça va pas » et « arrête ce que tu fais ».
04:07On entend souvent des femmes victimes d'agressions sexuelles ou autres qui disent « j'étais pétrifiée, sidérée, tétanisée ».
04:15Oui. On sait bien que M. Depardieu, c'est quelqu'un qui aime les femmes.
04:21On le sait tous, il est un peu lourd certainement.
04:25On dit rablaisien.
04:28Rablaisien, oui, manque de finesse, un peu grossier, mais pour autant...
04:33Bon, moi j'ai 63 ans, je suis d'une génération où on a un peu vécu ça et on savait remettre les gens à leur place.
04:40Mais sauf que si la loi n'a pas été respectée, évidemment jusque-là Gérard Depardieu est présumé innocent, on le rappelle.
04:47La limite, c'est la loi peut-être aujourd'hui, Alice, non ?
04:51La limite, c'est la loi, mais de toute façon, maintenant, on légifère sur tout.
04:59Je ne veux pas minimiser, il y a vraiment des sujets graves et on le sait très bien.
05:04Là, pour autant, M. Depardieu a manqué de tact et pour moi, c'est quelqu'un qui n'est pas un violeur.
05:12Mais d'ailleurs, il n'est pas jugé pour viol, c'est une agression sexuelle et visiblement, c'est des attouchements...
05:19C'est plus qu'un manque de tact, une agression sexuelle.
05:22C'est un manque de tact, il ne doit pas en retirer aucune fierté, j'en suis certaine.
05:30Pour autant, maintenant, il s'appelle M. Depardieu, il y a ça aussi, il ne faut pas l'occulter.
05:36Le fait qu'il s'appelle M. Depardieu, ça joue beaucoup, vous avez raison Alice.
05:41On entendait d'ailleurs un vrai débat tout à l'heure sur le répondeur RTL entre des auditeurs.
05:47C'est un immense acteur, il ne faut pas l'oublier et l'autre disant Depardieu ou pas, on s'en fiche.
05:53Ce n'est pas un saint, c'est sûr que faire les valseuses au temps où nous sommes maintenant, ce serait impossible.
06:02Mais voilà, il faut se rappeler de ce temps-là où il y avait un peu plus de légèreté.
06:07C'était même un grand bol d'air quand ce film est arrivé.
06:12On a à peu près le mien âge, mais pour toute une génération, les valseuses, c'était un grand bol d'air.
06:16Est-ce qu'on pourrait refaire ça maintenant ? Il ne faut pas se poser des questions.
06:21Et dans les relations hommes-femmes, je pense que les relations sont biaisées maintenant.
06:28Ce n'est plus comment draguer, j'entends certains jeunes, c'est assez inquiétant.
06:33Inquiétant ?
06:35Oui, ils ne savent plus communiquer entre jeunes femmes.
06:40C'est-à-dire par exemple le fait de demander, d'attendre l'acquiescement de l'autre vous dit que ça complique les rapports ?
06:50Oui, c'est quelque chose de moins spontané, c'est la sensation que j'ai.
06:56C'est intéressant, on s'éloigne un peu du sujet, mais c'est intéressant.
06:59On va accueillir Nadine dans cette conversation. Alice, bonjour Nadine.
07:05Bonjour, bienvenue.
07:07Merci à vous de m'accueillir sur cette antenne.
07:10Je voulais réagir à Alice parce que M. Depardieu c'est un grand acteur pour moi, je le respecte en tant qu'acteur.
07:19Mais en tant qu'homme, j'entends votre autodétrice qui dit qu'il peut mettre la main aux fesses d'une femme.
07:29Vous avez dit un peu quand même d'avoir des mains baladeuses.
07:33Laissez-moi parler.
07:35Alice, vous allez lui répondre juste après.
07:39Que chacun s'exprime tranquillement.
07:41S'il vous plaît, merci.
07:43Vous avez dit qu'on peut mettre une main baladeuse, que ça n'a aucune conséquence.
07:49Je suis désolée.
07:51Je pense que pour ces deux femmes, oui, on n'est plus dans la même époque que ce qu'on a vécu parce que j'ai 64 ans.
07:57D'accord, ok.
07:59On acceptait peut-être une main baladeuse d'un homme.
08:01Maintenant, les femmes, il y a eu une mitou et elles respectent leur corps.
08:06Elles ne veulent pas être mises en proie avec des hommes qui ne les respectent pas.
08:12Voilà, on peut comprendre.
08:14Les temps ont changé.
08:16C'est intéressant de dire Nadine et Alice parce que vous avez le même âge.
08:19Voulez-vous nuancer, Alice, votre propos ?
08:21Je crois que vous ne disiez pas que nous n'en faisions.
08:23J'ai clairement dit que ce qu'il avait fait, c'était inacceptable.
08:28Et que quand on sait s'exprimer, on peut lui dire d'arrêter tout de suite.
08:33Et vous disiez...
08:35Je n'ai jamais dit que vas-y Gérard, tu peux continuer.
08:39Ce n'étaient pas du tout mes propos.
08:41Mais peut-être plus une claque qu'un procès, en fait.
08:43C'est ça, si on a entendu votre réflexion ?
08:46Les tribunaux sont suffisamment encombrés maintenant.
08:49Et il y a des vrais sujets qui devraient effectivement être traités par nos tribunaux.
08:55Pour ne pas les encombrer avec des affaires.
08:58Plus la 48 heures.
08:5948 heures pour un procès qui normalement, si ce n'était pas Gérard Depardieu, aurait duré...
09:05C'est ce que disait l'avocate d'une des plaignantes hier matin sur RTL.
09:08Ce serait 3-4 heures autrement.
09:09Tout à fait.
09:11Je n'ai pas donné d'aval à ces actes.
09:14Nadine.
09:15Je suis tout à fait d'accord avec vous sur la réaction de l'avocate d'une plaignante.
09:21Qui dit que ça ne se serait pas passé comme ça pour quelqu'un de lambda.
09:24Et moi, je vais vous dire un truc.
09:26Est-ce qu'une petite, je ne sais plus qui, dans les volets verts, peut donner une claque à Gérard Depardieu ?
09:34Décoratrice, ça paraît.
09:35Décoratrice.
09:36Elle va retrouver du boulot quand ?
09:38Expliquez-moi.
09:39Expliquez-moi.
09:41Parce que Gérard Depardieu, c'est quand même un dieu.
09:44Voilà.
09:45Et un dieu n'a pas tous les droits.
09:47Je suis désolée.
09:48Il n'a pas le droit de cuissage.
09:50On n'est plus à cette époque.
09:51Nadine.
09:52Merci.
09:53Expliquez-moi.
09:54Il y a eu mitou.
09:55Voilà.
09:56Oui, les temps ont changé.
09:57Nadine.
09:58Ça fait du bien, mais ça fait du mal aussi.
09:59Expliquez-moi.
10:00On comprend bien.
10:01Expliquez-moi.
10:02Oui, mais ça fait du mal à qui ? Pas aux femmes, aux hommes.
10:03Et bien tant mieux.
10:04Nadine.
10:05Écoutez, si vous voulez les castrer, de toute façon...
10:06Expliquez-moi.
10:07Non, je ne veux pas les castrer.
10:12C'est votre problème.
10:15C'est intéressant, cette discussion, mesdames.
10:18Parce que, voilà, en plus, vous êtes vraiment toutes les deux de la même génération.
10:22Je veux dire, vous avez un tout petit peu plus de 60 ans.
10:25Donc, vous avez vécu les années 70, les années 80, qui étaient des années de libération.
10:30Et on voit aujourd'hui quels regards différents vous portez sur l'évolution qu'a connue la société
10:37et le regard qu'on porte aujourd'hui sur les relations entre les hommes et les femmes.
10:40Je trouve ça très, très intéressant de vous entendre toutes les deux.
10:43Et si on entendait un homme, maintenant, peut-être ?
10:45Bonjour, François.
10:46Oui, bonjour.
10:47Vous venez d'entendre le débat entre Nadine et Alice.
10:50Quels regards vous portez, vous, sur cette affaire et son traitement ?
10:54Alors, moi, Gérard Depardieu, c'est une personne que j'ai appréciée au cinéma.
11:01Après, quand je l'entends dire, je ne suis pas comme ça, je ne touche pas les femmes...
11:08Non, c'est un fils de Depardieu, c'est une personne tactile.
11:11Vous l'avez constaté ?
11:13Je l'ai vécu, ne serait-ce que pendant le tournage du film de Claude Berry.
11:20J'ai vu, moi, je l'ai vu.
11:24Attendez, on va reprendre parce qu'on n'a pas bien entendu.
11:27Vous nous entendez, là, François ?
11:29Est-ce que vous êtes en ligne avec nous ?
11:31On a des difficultés de liaison.
11:34J'aimerais bien qu'on arrive à rétablir cette liaison.
11:36Pourquoi ?
11:37Parce que François, il est restaurateur et il va nous expliquer, effectivement,
11:42que lors du tournage de Germinal, le film de Claude Berry,
11:47il avait eu l'occasion d'accueillir dans son restaurant Gérard Depardieu
11:52et peut-être de constater un certain nombre de ses attitudes.
11:57Ce que je vous propose, c'est de marquer une petite pause.
12:00On va essayer de rappeler François.
12:02Si on y arrive, on le retrouve dans quelques secondes
12:04et sinon, on abordera avec vous un autre sujet.
12:07C'est McDonald's qui cherche à s'implanter toujours plus dans le pays.
12:11La promesse ? Qu'un Français puisse avoir son burger et ses frites
12:14à moins de 20 minutes de chez lui.
12:16A tout de suite.
12:1813h14
12:20Les auditeurs ont la parole
12:22avec Vincent Parizeau et Céline Landreau.
12:25Les auditeurs ont la parole
12:27Vincent Parizeau et Céline Landreau sur RTL.
12:30Je ne suis pas du tout d'accord pour l'implantation des McDonald's en France.
12:35Surtout pour le bien-être animal.
12:37On va élever des animaux en élevage intensif dans une souffrance extrême.
12:44Non, non, non, il faut qu'on arrête avec ça.
12:46Non, c'est non. Voilà mon avis.
12:48Non, c'est non. C'est clair et net.
12:50Vous l'avez compris, on a changé de sujet.
12:53On n'a pas réussi à récupérer François.
12:55Donc, on passe au McDo. Pourquoi ?
12:57Parce que McDonald's a dévoilé sa stratégie.
13:00Il faut qu'il y ait un McDo à moins de 20 minutes de chaque Français.
13:04Aujourd'hui, McDo, c'est déjà 1500 restos en France,
13:072 millions de commandes.
13:09Et évidemment, ça inquiète.
13:11Ça inquiète les bistrots, ça inquiète les cafés.
13:15Certains restaurants en milieu rural.
13:18Et vous, qu'est-ce que vous en dites ?
13:20Bonjour Rose.
13:21Oui, bonjour, je suis là.
13:23Eh bien, bienvenue Rose.
13:25Mais donc sur Sèvres, c'est ça ?
13:28Exactement.
13:29C'est où ?
13:30À la campagne.
13:31C'est à la campagne, c'est à 1 km de Vertoux et à 20 km de Nantes.
13:36Et à combien d'un McDo ?
13:38J'en ai 2 à 10-12 km.
13:41Et vous y allez souvent ?
13:43Non, pas vraiment.
13:45Je l'ai subi quand je garde ma voiture parce que ça sent la frite à n'importe quelle heure.
13:49Mais non, j'y suis allée une fois.
13:53C'était bon ?
13:54C'était formidable.
13:57C'était à la boule, mes enfants jouaient une pièce de théâtre magnifique, moins deux.
14:01Et avec mon mari, on s'est dit, on va casser une croûte vite fait au McDo d'à côté.
14:06Et j'ai découvert le goût de la viande trop cuite, froide et de la salade chaude.
14:10Ça valait le coup.
14:12On sent votre ironie.
14:14Non, mais le problème, moi j'ai rien contre.
14:18Les gens y vont.
14:20Et puis surtout, vous avez raison, c'est un restaurant familial.
14:24C'est-à-dire qu'on peut y aller avec les enfants.
14:27Les enfants vont aller dans la piscine à boules.
14:29Ils vont aller grimper sur les...
14:32Quand j'étais petit, on appelait ça les cages à seins.
14:34Je ne sais pas si ça s'appelle toujours comme ça.
14:36Les petits échafaudages ou autre.
14:39Et voilà.
14:41Les enfants adorent.
14:43On peut très bien aller casser une croûte de quelque chose de correct.
14:49Et puis après, aller jouer au parc avec les enfants.
14:52C'est vrai.
14:53Je ne sais pas pourquoi mon fils, il a réussi à atteindre ses 50 ans sans avoir connu le McDo.
14:59Par contre, un jour, on en parlait.
15:01Je lui ai dit, mais attendez, qui peut bouffer ces saloperies ?
15:03Et il m'a dit, moi, je vais t'emmener manger un vrai hamburger.
15:07Et c'est vrai que ce n'est pas pratique à manger, c'est certain.
15:10Mais ce n'est pas le même prix.
15:12Un vrai hamburger qu'on va trouver dans les restaurants à Paris.
15:15Il n'y a quasiment plus un restaurant qui ne propose pas un hamburger.
15:17Mais il faut compter au moins 12 euros.
15:20Même 12, 15.
15:22Le bon burger au McDo, vous êtes à peu près dans cette gamme de tarifs.
15:26Vous savez combien coûte ?
15:28Je vous ai parlé des restaurants ouvriers autour de chez moi.
15:31De tête, je ne sais pas, parce qu'on prend souvent l'apéro et une bière.
15:35Mais ça ne doit pas dépasser les 15 euros, je pense.
15:3715, 16 euros.
15:39Et on mange des produits frais.
15:42Vous mangez des produits frais.
15:44C'est formidable.
15:45Bon, c'est idiot.
15:46Je suis seule.
15:47Je n'ai plus vraiment envie de cuisiner.
15:50Quand j'ai envie de manger de la tête de veau, je vais à Médon-la-Table.
15:53C'est extraordinaire.
15:55C'est sûr qu'on est loin du resto.
15:58Pendant qu'on vous parle, Rose, on est en train de vérifier.
16:01Pour vous dire la vérité, on n'est pas des clients très fidèles de cette enseigne américaine.
16:05Moi, j'avais le sentiment que c'était plus si donné que ça, le McDonald's.
16:09Mais Vincent est en train de me reprendre à la volée.
16:11En disant qu'il y a quand même un écart.
16:14Du simple au triple, à peu près.
16:166 euros à McDo.
16:18Et 15, 16 euros ailleurs, on n'est pas loin.
16:22En tout cas, c'est beaucoup moins cher.
16:24Il faut prendre des frites, il faut prendre tout ça.
16:26C'est la formule avec la boisson.
16:30C'est combien la formule ?
16:32Vous avez l'illustration des journalistes qui parlent de choses qu'ils ne maîtrisent pas.
16:39On ne connaît pas le prix de la formule Big Mac.
16:43Je trouve formidable que vous ne connaissiez pas.
16:46On signe.
16:48Écoutez, peut-être que d'autres connaissent.
16:50On va voir.
16:52En tout cas, on a bien compris que vous, vous ne souhaitez pas particulièrement
16:56que des McDo se rapprochent de chez vous, même s'ils ne sont pas bien loin.
17:01Et surtout, vous nous dites d'aller dans les restos traditionnels.
17:04Et c'est vrai que par exemple, on a fait une émission formidable l'année dernière dans les routiers.
17:08Et on a mangé merveilleusement bien dans un routier pour vraiment pas cher.
17:15Mais c'est vrai que ce n'est pas forcément un endroit festif comme les enfants peuvent le rechercher.
17:22Arrivant de Paris, vous tordez un petit peu le nez.
17:25Vous êtes un petit peu snobinard.
17:27On ne connaît pas tout ça.
17:29Et on me dit qu'il y a un resto ouvrier qui est bien comme tout à côté.
17:33C'était avant les McDo.
17:36Comment un resto ouvrier ?
17:38C'est vrai que je connaissais les routiers.
17:39Non, ça s'appelle resto ouvrier parce que ce n'est pas cher et ils servent des bons produits.
17:44Un saucisse purée, des choses comme ça.
17:46Non, non, non.
17:47Non, mieux que ça.
17:48C'est une échine de porc confite avec une purée de patate douce.
17:53De la très bonne andouillette.
17:56Non, c'est que des bons produits.
17:59Moi, je ne sais pas griller une viande à la poêle.
18:02Je sais au barbecue, mais pas à la poêle.
18:04Quand j'ai envie de manger une bonne pièce de viande, je vais au resto.
18:08En tout cas, pas au McDo.
18:10On l'a compris.
18:11Restez avec nous, Rose.
18:12On a Didier qui nous appelle de Chantilly.
18:15Bonjour Didier.
18:16Oui, bonjour.
18:17Vous m'entendez ?
18:18Je vous entends très bien.
18:19Alors, un McDo à moins de 20 minutes de chez vous, ça vous intéresse ?
18:22Absolument pas.
18:23Et pour trois raisons.
18:24C'est trois scandales, le McDo.
18:26Le premier scandale, c'est de la malbouffe.
18:28Malbouffe transformée, c'est riche en sucre.
18:30Est-ce que vous savez combien de morceaux de sucre représente un repas chez McDonald's ?
18:35Je ne sais pas, mais je sais que les diététiciens ne recommandent pas de multiplier le McDo dans la salle.
18:42C'est 20.
18:43C'est 20 morceaux de sucre.
18:45Généralement, les gens qui mangent au McDo, deux heures après, ils ont encore faim.
18:49Sans le coca, là, on parle…
18:51Non, je parle du menu, là.
18:54Je parle du menu.
18:55Il y a le tout.
18:56Des fois, on prend le coca, mais c'est 20 morceaux de sucre.
18:58Et donc, dans la malbouffe, en fait, dans le monde, ça tue 11 millions de personnes.
19:02C'est le premier scandale.
19:03Le deuxième scandale, il est financier.
19:06Vous savez combien coûte un menu McDonald's aux Etats-Unis par rapport, en fait, au menu vendu en France ?
19:12Alors, expliquez-nous.
19:13Ça nous intéresse parce qu'on n'arrive même pas à se mettre d'accord sur le prix des menus.
19:16C'est-à-dire que les prix ne sont pas les mêmes d'une ville à l'autre.
19:18Peut-être, mais quand vous avez un écart aussi important, vous pouvez vous poser des questions.
19:23Aux Etats-Unis, la valeur moyenne d'un menu McDonald's, c'est 4,50 euros.
19:28On est autour de 10 euros en France.
19:30En France, c'est 10 euros.
19:31C'est le double.
19:32Alors, il faudra nous expliquer pourquoi, en fait, la même nourriture…
19:36Alors, bien sûr, il y a les taxes, etc.
19:38On peut en parler.
19:39Mais derrière aller du simple au double sur un menu, je trouve que c'est un scandale financier.
19:44Et le troisième scandale, il est encore pire que les autres.
19:47C'est que McDonald's a été condamné en juin 2022 à payer une amende de 500 millions d'euros
19:54plus 720 millions de rattrapage au fisc.
19:57Tout ça parce qu'en fait, il envoyait les bénéfices de ses filiales au Luxembourg, à la maison mère.
20:04Comme beaucoup d'entreprises.
20:06Comme beaucoup d'entreprises multinationales.
20:08Alors, quand vous voyez tout ça et qu'on parle de gens qui trichent le fisc, etc.
20:14Quand on voit ces trois raisons, messieurs, mesdames, allez manger français.
20:19Ne mangez pas McDonald's parce que c'est une catastrophe.
20:23Est-ce que Céline est avec nous ?
20:28J'ai l'impression que non.
20:29Si, ça y est.
20:30J'ai l'impression qu'on est en train d'établir la ligne.
20:32Bonjour Céline.
20:33Oui, bonjour.
20:34Histoire de rétablir un petit peu le débat quand même.
20:36Parce que là, on a fait la fête à McDo.
20:38Et vous, j'ai l'impression que vous aimeriez bien avoir un McDo près de chez vous.
20:43Alors oui.
20:45Comme je disais, c'est un oui.
20:48Pourquoi ? Parce qu'en fait, avoir un McDo près de chez soi, tout le monde en rêve.
20:52J'habite en campagne.
20:54J'ai quatre enfants.
20:55Mes enfants adorent aller manger au McDo.
20:57J'allais très souvent au McDo il y a encore quelques temps.
21:02J'y allais quasiment toutes les semaines.
21:05Une fois par semaine.
21:06J'ai quatre enfants.
21:08Et c'est eux qui vous poussaient un peu à y aller ?
21:10Les menus enfants sont très accessibles en plus.
21:12Les menus enfants sont accessibles.
21:14Mais en fait, j'ai trois ados.
21:16Donc on va tirer sur les menus qui sont un peu plus chers.
21:19Aujourd'hui, quand je vais au McDo, j'ai un budget d'à peu près 60 à 70 euros
21:25pour avoir un menu pour tout le monde.
21:29Et pour vous aussi, pour cinq ?
21:31Voilà, pour six.
21:32Parce que du coup, il y a aussi le mari.
21:34Ah oui, il mange aussi le mari.
21:36Ça bouffe le mari.
21:38Et c'est exactement ça.
21:40Et du coup, ça c'était avant.
21:43Avant, j'allais très souvent au McDo.
21:45Aujourd'hui, les McDo déjà, on n'en a pas à proximité.
21:49Moi, je dois faire à peu près 25 minutes de route de chez moi jusqu'à mon premier McDo.
21:55Et en plus, je paye des tarifs qui sont quand même assez prohibitifs.
22:02Ça a augmenté.
22:03Ça a beaucoup augmenté.
22:04C'est ce que vous voulez nous dire, Céline.
22:05En fait, ce que je vous dis là, c'est que ça a énormément augmenté.
22:08Vous savez ce qu'on va faire, Céline ?
22:10Parce que c'est passionnant.
22:11Et puis, c'est pour une fois qu'on a un avis un petit peu différent.
22:15Je propose que vous restiez en ligne si vous ne partez pas au McDo avant 13h35.
22:21On va accueillir Jean-Alphonse Richard, faire une petite pause et vous reprendre dans un instant.
22:26Pardon, Céline, de vous couper, mais on va vous reprendre tout de suite.
22:29Vous allez au McDo, Jean-Alphonse ?
22:30J'y suis allé pendant des années.
22:32J'étais un grand fan, je connaissais tout.
22:34C'est fini.
22:35Parce que maintenant, vous ne mangez plus, vous préparez l'heure du crime.
22:38Vous rendez-vous à 14h.
22:39La bonne soupe de l'heure du crime.
22:41Aujourd'hui, je vais vous raconter une incroyable affaire.
22:44C'est une homonymie mortelle.
22:46Un Antoine Belmont qui était policier.
22:49Il a eu beaucoup d'ennemis.
22:51Il a été condamné pour avoir tué un jeune homme en 1992.
22:54Une bavure policière.
22:55Et puis, il y a un Antoine Belmont qui lui est relieur.
22:57C'était un tranquille quasi-retraité.
22:59Il a été abattu chez lui en 2003.
23:01Une méprise.
23:02Une erreur.
23:03Une vengeance qui frappe donc la mauvaise personne.
23:0622 ans après, la juge Nathalie Turquet au pôle des Colcailles vient de retrouver le tireur.
23:11C'est un célibataire solitaire.
23:13Son portrait est assez inquiétant.
23:17Obsessionnel.
23:18Obsessionnel.
23:19Et la visite de son domicile a fait froid dans le dos même à des policiers les plus chevronnés.
23:24Pourquoi ?
23:25Écoutez l'heure du crime.
23:27Je vous raconte tout.
23:28Je vous donne toute cette histoire qui est hallucinante et qui n'est pas terminée puisque l'enquête est toujours en cours.
23:34Homonyme Immortel, c'est dans l'heure du crime.
23:37À 14h.
23:38On a hâte.
23:39Dans un tout petit peu plus d'une demi-heure.
23:41Une courte pause et donc on vous retrouve au 30 de 10.
23:43On parle de McDo près de chez vous.
23:45Bonne idée, pas bonne idée.
23:47Céline dit bonne idée mais je crois qu'elle veut parler des tarifs.
23:50A tout de suite.
23:51Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 30 de 10.
23:5550 centimes la minute.
23:58RTL.
23:59Vous écoutez RTL midi, les auditeurs ont la parole.
24:01Un parent sur deux se sent aujourd'hui épuisé, dépassé.
24:05C'est le résultat d'une étude pour la Fondation Apprentie d'Auteuil.
24:08Et vous, est-ce que vous trouvez qu'il est plus difficile d'être parent aujourd'hui ?
24:13On attend vos témoignages.
24:14On revient dans 60 secondes.
24:1613h14.
24:18Les auditeurs ont la parole.
24:19Avec Vincent Parizeau et Céline Landreau.
24:23Les McDo à 20 minutes de chez nous.
24:25Mais je pense qu'il faudrait boycotter les McDo avec ce que monsieur Trump nous a dit
24:31sur notre pays et l'Europe dans sa généralité.
24:35Et plutôt favoriser les Kuiks qui eux sont belges européens.
24:41Bon ben voilà, c'est dit.
24:42On fait de la politique, de la géopolitique maintenant à travers McDonald's.
24:47Oui vous voulez dire Céline ?
24:48On a entendu ce message.
24:49C'est presque une réponse que je vous propose maintenant avec un autre répondeur, celui de Cécile.
24:53Allons-y.
24:54Franchement je ne comprends pas.
24:55Tout est français.
24:56Les salades sont françaises.
24:57La viande est française.
24:58Les pommes de terre sont françaises.
25:00Vous croyez que la nourriture arrive par drone de Los Angeles ?
25:03C'est incroyable.
25:04Je ne comprends pas tout ça.
25:05Bon.
25:06On a la raison d'ailleurs Céline.
25:08Parce qu'au moment des questions sur le boycott des produits américains,
25:12les spécialistes nous disaient attention, si vous boycottez McDo,
25:17en fait vous boycottez des produits français, fabriqués notamment par des entreprises françaises.
25:23Et RTL vous le révélait ce matin, McDo c'est 2000 emplois créés en France cette année.
25:27Cela dit Céline, on va vous garder encore pour quelques secondes.
25:30Vous nous avez bien expliqué que vous avez pendant des années fréquenté les McDo,
25:34que là vous y alliez avec votre mari qui mange bien, on l'a compris,
25:39mais aussi vos quatre enfants, ça faisait six,
25:41et que vous en aviez à peu près pour 70-80 euros en sortant.
25:4560-70 euros de panier on va dire pour six personnes.
25:50Avec le dessert, avec la petite glace ?
25:53Sans les glaces, sans les desserts.
25:56Quand je sors de McDo, le budget a quand même largement augmenté.
26:03Aujourd'hui je préfère emmener mes enfants soit à la boulangerie ou dans un bon restaurant,
26:09se faire un restaurant un peu moins souvent, vu le nombre, parce qu'on est quand même à six.
26:16Moi ce que je dis c'est que si McDo veut s'installer plus proche des gens,
26:21il doit vraiment revoir sa stratégie,
26:24parce qu'aujourd'hui j'ai pu observer par rapport au fait que je consomme McDo,
26:30une baisse de qualité, une augmentation massive du prix, vraiment.
26:36Et en fait il y a énormément de familles comme moi qui ne vont plus ou qui vont bien moins souvent,
26:43parce qu'on est quand même passé de une fois par semaine à une fois par mois,
26:47qui ne vont plus ou vont bien moins souvent au McDo au profit de...
26:52De restaurants plus traditionnels.
26:54Je vais vous dire Céline, ce que vous venez de dire, ça doit aller droit au cœur de Jean-Michel,
26:59qui nous appelle de la cité de la gastronomie, Lyon.
27:03Bonjour Jean-Michel.
27:04Bonjour Vincent, bonjour Céline, vous allez bien ?
27:06Ça va très bien, alors un restaurateur lyonnais, est-ce qu'il a peur de McDo ?
27:11Même pas peur, parce que ce n'est pas du tout la même clientèle que la nôtre.
27:16Mais vous avez entendu Céline qui disait,
27:18avant j'allais une fois par semaine chez McDo,
27:20et maintenant je vis une fois par mois et encore,
27:23et je préfère aller de temps en temps dans un restaurant dit traditionnel.
27:27Et le restaurant traditionnel, j'y vais toutes les semaines du coup.
27:31J'ai augmenté mon nombre de fois où je vais au resto traditionnel.
27:35Ça, ça doit vous faire plaisir Jean-Michel.
27:37Exactement, vous avez bien raison Céline,
27:39je vous invite à aller voir dans les restaurants routiers,
27:42vous allez manger par exemple pour 15 ou 16 euros un menu complet,
27:45avec l'entrée, le plat, le dessert, et même parfois le café.
27:49Mais vous savez Jean-Michel, je disais, c'est les enfants qui poussent souvent à aller au McDo.
27:55Je parlais de la piscine à boules, mais il y a aussi le...
27:58Comment ça s'appelle ?
27:59Le Happy Meal.
28:01Voilà, je pense que les restaurateurs...
28:03Le petit jouet ne sert même plus à rien, il part à la poubelle dans les 5 premières minutes.
28:08À part salir des voitures, c'est tout ce que ça fait en vrai.
28:11Jean-Michel ?
28:13Oui ? Dites-moi.
28:15Non, vous vouliez réagir.
28:17Oui, non, mais il faut vraiment apprendre aux gens à manger autrement.
28:22J'ai en face de moi un Américain qui me dit aussi que le McDo,
28:26et tout à l'heure vous avez un auditeur qui disait que le prix était le double en France de celui pratiqué aux Etats-Unis,
28:31mais ce qu'il oublie, c'est que la portion est deux fois moins importante aux Etats-Unis qu'en France.
28:35Ça explique la différence de prix.
28:37Ah, c'est des petits McDo aux Etats-Unis, alors qu'en général quand on va aux Etats-Unis dans un restaurant...
28:43À 4,50 euros, c'est...
28:45D'accord.
28:46Vous proposez des hamburgers, Jean-Michel, vous, dans votre restaurant ?
28:50On peut faire un hamburger paysan, c'est du foie gras avec plein de choses très bonnes à l'intérieur.
28:55Ah oui, c'est du burger haut de gamme.
28:57Exactement.
28:58Mais pas forcément plus cher.
29:00Il y a des choses vraiment très intéressantes à faire et à découvrir,
29:02et surtout apprendre aux gens...
29:05Ma clientèle est une clientèle différente, un peu plus âgée.
29:08Disons qu'il faut surtout apprendre aux gens à manger différemment et à manger mieux.
29:12Je ne pense pas que la référence McDo en soit une,
29:15et même s'il y a des petits jouets, des choses comme ça qui attirent énormément les enfants,
29:19ce n'est pas la solution.
29:20Le menu routier, les choses comme ça, vous allez voir...
29:23Ce serait facile d'aller dans un routier quand vous avez trois enfants...
29:27Pourquoi pas ?
29:29C'est moins cher d'aller au routier que d'aller au McDo, de toute façon.
29:33On est bien d'accord.
29:34Isabelle va conclure, je suis désolé de vous interrompre, Céline.
29:38Isabelle Tannancy.
29:40Oui, bonjour.
29:41Je voulais conclure parce que j'avais plein d'autres choses,
29:44mais moi c'est surtout la maltraitance animale, parlons-en,
29:47parce qu'avec ces élevages intensifs qui seront encore plus sollicités par les fast-food,
29:52la souffrance des animaux dans ces murs est totale.
29:55J'ai écrit à madame la ministre à ce sujet d'ailleurs.
29:58Il faut en parler surtout, il faut arrêter avec cette souffrance animale, voilà.
30:03Ça va être de la viande et de la poule vraiment dans des espaces réduits, réduits.
30:11Même si ça vient de France, vous voulez dire, c'est pas pour ça que l'élevage est vertueux ?
30:17Je peux répondir là-dessus ?
30:19Oui, allez-y Céline.
30:20Alors en fait, j'ai été dans un couvoir, je travaillais dans un couvoir qui dépend de LDC,
30:27qui fournit Burger King, McDo, les fermiers de loué,
30:32et madame a totalement raison.
30:34Je ramassais des cadavres.
30:35Je fais partie de L214 et je peux vous dire que ce qui se passe, il faut le dire,
30:41ça me fait souffrir parce que...
30:44Voilà, il faut voir.
30:45C'est dit, effectivement, c'est pas parce que c'est de la viande française,
30:48parce qu'ils insistent, c'est de la viande française que forcément l'élevage est vertueux.
30:51Mais évidemment, McDo n'est pas le seul responsable de la souffrance animale, là aussi.
30:54Merci pour tous ceux qui pensent comme nous, parce qu'on se sent un peu seuls des fois.
30:58Merci beaucoup Isabelle, merci Céline, merci Jean-Michel, merci à tous.
31:03Au revoir.
31:04Au revoir, à bientôt.
31:05Merci de votre fidélité RTL, on vous attend là très rapidement.
31:08Le prochain sujet qui vous intéresse, 3210.
31:11Parce que si c'est pas facile d'emmener ses enfants dans un routier, vous le disiez,
31:14c'est parfois difficile de les élever tout court, c'est en tout cas...
31:17On va parler d'élevage, encore d'élevage, mais cette fois, les élevages...
31:22Je vous laisse Momo.
31:23Oui, vous dites élever les enfants, c'est ça.
31:26Allez, à tout de suite, 3210.
31:42Lorsque j'entends des parents dire qu'aujourd'hui, ils n'ont pas le temps d'élever leurs enfants,
31:47je crois que la première question qu'ils devraient se poser, c'est de savoir pourquoi ils ont des enfants,
31:51et savoir ce qu'engage le fait d'avoir des enfants.
31:54Moi j'ai trois enfants, j'étais en profession libérale,
31:57j'ai toujours fait en sorte de pouvoir m'occuper de mes enfants,
32:00et bien évidemment, je passais après eux.
32:03Alors qu'aujourd'hui, je pense que les enfants sont cadets des soucis des parents.
32:09Ça, c'est intéressant.
32:10Peut-être qu'on va vous rappeler tout à l'heure, Vincent,
32:13parce qu'on parle souvent des enfants rois.
32:15Et là, j'ai l'impression que Vincent nous dit
32:17« Attention, est-ce qu'on n'est pas aussi dans la période des parents rois,
32:21qui ne veulent rien sacrifier à leur petit bonheur ou plaisir quotidien ? »
32:28En tout cas, ce qui est sûr, c'est que ce sondage, réalisé pour les apprentis de Theuil,
32:33nous montre que plus d'un parent sur deux estime que c'est difficile
32:38et estime même être en situation d'épuisement face à l'éducation des enfants.
32:43Bonjour Aldo.
32:44Oui, bonjour Estelle.
32:46C'est dur d'être un parent, hein ?
32:48C'est dur, ça a été dur, mais...
32:54Racontez-nous, vous, vous avez été papa solo, c'est ça ?
32:57Oui, papa solo, tout comme il peut y avoir des mamans solo.
33:02Et donc, je me suis retrouvé avec mes trois enfants,
33:07dont le plus grand à l'époque avait 5 ans de mémoire.
33:14Dans quel environnement ? À la ville ?
33:17À la ville, mais malgré la ville, malgré la ville.
33:23Bon, difficile, mais à l'instant, j'ai pas eu le temps de renoter,
33:28il y a eu Vincent qui a parlé, je crois,
33:30et qui disait qu'on est dans une phase où les parents n'en ont rien à foutre.
33:35Et à l'heure actuelle, je dirais, oui, il y a un délaissement,
33:40mais non pas un délaissement sociétal, mais un délaissement volontaire.
33:48Ils ont leur bien-être, leurs réseaux sociaux, leurs machins,
33:54et ce ne doit surtout pas être les enfants qui doivent les déranger.
34:01Et à vous entendre, vous avez du mal à comprendre ces choix-là ?
34:06Les choix actuels que les gens font, oui,
34:08parce que moi, mes choix d'époque ont été totalement différents,
34:13j'ai même donc perdu mon boulot pour eux.
34:16J'ai fait le choix de soit boulot, soit enfants.
34:20Je me suis dit, ça sera mes enfants.
34:24Et aucun regret là-dessus ?
34:27Ah non, aucun regret, parce que la génération n'est peut-être pas la même.
34:34Mais à l'époque, remontons, je ne sais pas, il y a 15-20 ans en arrière,
34:39est-ce que vous auriez dit, est-ce que vous disiez,
34:44c'est trop dur, j'en peux plus, je suis épuisé ?
34:48J'ai eu ces sentiments d'épuisement, de fatigue,
34:55mais jamais, jamais, je n'ai lâché le morceau.
35:00Jamais. C'étaient mes enfants, je les assumais.
35:05Il y a eu des moments de galère, je dirais de déprime,
35:09peut-être de dire, comment je vais gérer ?
35:13Mais voilà, on a 24 heures de temps, il faut bien gérer ces 24 heures.
35:19Il ne faut surtout pas mettre ça sur le dos des enfants.
35:22Merci beaucoup Aldo, restez avec nous.
35:24Je voudrais qu'on accueille Anna dans cette conversation également.
35:26Bonjour Anna.
35:27Oui, bonjour.
35:29Après le papa solo, on a la maman solo.
35:31C'est ça, tout à fait.
35:33C'est le cas aujourd'hui.
35:35Oui, c'est ça, depuis 5 ans maintenant.
35:38Vous faites partie de ceux qui trouvent ça difficile, très difficile, ou pas du tout ?
35:43On va dire entre difficile et très difficile, c'est dépendant.
35:48Après, c'est vrai que quand on se retrouve toute seule en plus,
35:51pour ma part, le papa est complètement absent.
35:54Donc, quand on gère le quotidien, on travaille,
35:58en plus j'ai un poste à responsabilité,
36:01et qu'il faut s'adapter aux horaires du collège qui ne sont pas toujours faciles.
36:05On commence à 9h, on finit à 11h ou à 15h.
36:08Donc, dans ton travail, il faut jongler avec tout ça.
36:12Vous y arrivez, ça, par exemple, par rapport à votre travail,
36:15à obtenir la possibilité d'aller chercher votre fille
36:19à des horaires qui normalement ne le permettraient pas ?
36:23Alors, le collège a certains dispositifs qui permettent de faire rester l'enfant
36:27à faire ses devoirs au moins jusqu'à 17h, par exemple.
36:30Mais bon, il y a des jours où à 17h, je suis encore au travail,
36:33donc ma fille doit m'attendre.
36:35Ou alors, dans certains cas, quand ils sont disponibles,
36:38j'ai mes parents, éventuellement, qui prennent le relais pour aller la chercher.
36:42Mais après, il faut compter aussi sur les activités périscolaires.
36:47Ce qui est dur, Anna, vous parlez des activités périscolaires,
36:50j'imagine aussi des choses de week-end.
36:52Ce qui est dur, c'est que vous n'avez aucun moment pour vous-même ?
36:56C'est ça, tout à fait, puisque les activités périscolaires, c'est une chose,
37:00parce que le soir, il y a les devoirs, le quotidien.
37:03Le week-end, on a toujours, comme toutes les mamans et même les papas,
37:08les courses, les ménages, les obligations quotidiennes, on va dire.
37:12Et quand on est seul, on n'a pas, par exemple, l'enfant qui va chez le papa
37:16un week-end sur deux ou autre.
37:18On a zéro temps pour soi, donc on ne peut pas aller au sport,
37:23on ne peut pas forcément sortir le soir avec les copines.
37:27Vous avez l'impression de vous sacrifier, Anna ?
37:34C'est compliqué comme question.
37:36Je ne peux pas dire que je me sacrifie, parce que c'est pour ma fille,
37:39donc c'est ce qui est le plus important.
37:41Oui, mais on peut se sacrifier pour la bonne cause.
37:44Oui, tout à fait.
37:45Mais c'est vrai que, par exemple, je ne vois pas forcément
37:48l'avenir tout de suite pour moi, avant, par exemple, sa majorité
37:51et les études supérieures.
37:53Oui, vous dites que là, vous êtes dans un grand tunnel
37:56et vous voyez la lumière au bout.
38:00C'est dans six ans, si je calcule bien, par rapport à l'âge de votre fille, aujourd'hui.
38:05Même si on n'est pas malheureuse, on s'entend très bien.
38:08J'ai une fille qui est plutôt agréable et facile, donc voilà.
38:12Mais ce n'est pas tous les jours ça.
38:14Mais entre parenthèses, quoi.
38:16En tout cas, merci de votre témoignage, Anna.
38:19Dur, dur d'être un parent, on vous en parle aujourd'hui.
38:22On va retrouver Vincent, tiens, qui était tout à l'heure sur Le Répondeur,
38:25qui nous disait qu'aujourd'hui, les parents ne veulent pas trop lâcher
38:30sur leur petit bonheur et plaisir quotidien.
38:33Et puis, on aura Marie également en ligne.
38:35Vous êtes nombreux à vouloir intervenir sur ce sujet.
38:37A tout de suite. 32 minutes.
38:38Céline Landreau et Vincent Parizeau.
38:40Les auditeurs ont la parole sur RTL.
38:4413h-14h.
38:46Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau et Céline Landreau.
38:52Je suis une maman active.
38:54Mon conjoint travaille également.
38:55On n'a pas des horaires faciles.
38:56Et pourtant, on arrive à élever nos enfants.
39:00Tout se passe bien.
39:01Les enfants sont autonomes.
39:03On arrive à passer plein de bons moments avec eux.
39:05Et tout va bien.
39:10Voilà, petit clin d'œil, effectivement.
39:12Le bonheur en famille.
39:14Tiens, on a retrouvé Vincent.
39:16Enfin, on a retrouvé parce que tout à l'heure...
39:18Bonjour, Vincent.
39:19On vous a entendu sur Le Répondeur.
39:21Et effectivement, on a décidé de vous rappeler parce que c'était intéressant.
39:24Vous nous disiez, en gros, les parents d'aujourd'hui,
39:28ils ne veulent pas se faire bousculer dans leurs petites habitudes,
39:32leur petit confort, leur petit bonheur du quotidien.
39:35Oui, c'est un constat, je veux dire.
39:38Encore une fois, ce n'est pas un jugement.
39:40C'est un constat.
39:41On est dans une société aujourd'hui
39:43où on prime d'abord le plaisir personnel
39:48sans se poser peut-être la question primordiale
39:53de savoir pourquoi on a des enfants
39:55et ce que ça engage d'avoir des enfants.
39:57Après, on se retrouve dans une problématique de gestion.
40:00Mais cette gestion, si on l'organisait auparavant,
40:04on n'a plus à se poser la question.
40:06Ça se déroule normalement.
40:08J'ai entendu également le précédent...
40:11L'éditeur.
40:12Une personne qui disait, ben oui, on a des enfants.
40:15Écoutez, moi, j'ai eu trois enfants.
40:17Le dernier, j'allais dire, a eu des problèmes
40:20parce que c'est un très grand prématuré.
40:22Il est né, il faisait 700 grammes.
40:24Eh bien, j'ai vendu mon cabinet pour pouvoir m'en occuper.
40:28Et à 11h, 11h30 le soir, lorsque je finissais mon cabinet,
40:32eh bien, j'allais à l'hôpital le voir en neonate.
40:35Je veux dire, pour moi, ce n'est pas quelque chose d'exceptionnel.
40:39C'est normal.
40:41Et aujourd'hui, quand j'entends...
40:43C'est ce qui m'a fait bondir.
40:44Quand j'entends, oui, mais on n'a pas le temps d'aller faire du sport,
40:47d'aller voir les copains ou les copines...
40:49Oui, on avait une auditrice qui nous disait cela.
40:51Voilà, mais où va-t-on ?
40:53Alors, à ce moment-là, je pense qu'il vaut mieux faire le choix de ne pas en avoir.
40:57Et ça pose le problème aujourd'hui,
41:00comme on le retrouve dans beaucoup d'autres domaines,
41:02de savoir faire des choix.
41:04Choisir, c'est renoncer.
41:06Ça ne veut pas dire pour autant qu'on n'a pas une vie personnelle.
41:09Moi, j'ai une vie personnelle, j'ai des amis,
41:11tout se passe bien.
41:13Mais, par exemple, j'ai mon dernier qui a presque 19 ans,
41:17j'en ai 73.
41:19Eh bien, si vous voulez, je suis en sorte d'être là le soir.
41:22Lorsqu'il rentre, même s'il est grand...
41:25Pouvoir discuter, échanger...
41:28Après, il y a peut-être davantage d'injonctions
41:32qu'il n'y avait autrefois avec les réseaux sociaux,
41:35aussi peut-être envers les parents.
41:37C'est-à-dire qu'il faut proposer des milliards d'activités aux enfants,
41:41qu'il faut soi-même faire carrière,
41:43rester en forme, faire du sport...
41:45La course à l'enfant parfait...
41:48Mais restez avec nous, parce que vous,
41:50vous nous dites les parents un peu les parents rois.
41:52Et on a Laetitia,
41:54qui a, je pense, une vision un petit peu différente.
41:57Bonjour Laetitia.
41:59Est-ce que vous êtes en ligne, Laetitia ?
42:01Oui, je suis en ligne.
42:02Ah, bonjour, bienvenue.
42:04Vous, vous avez une autre lecture.
42:06Vous dites, si on a du mal,
42:09c'est parce qu'on les élève comme des enfants rois.
42:13Quand il y a un cadre, effectivement,
42:15je pense que c'est beaucoup plus simple
42:17quand ce n'est pas l'enfant qui choisit,
42:19sans non plus qu'on soit...
42:22Exemple, par exemple, chez vous, comment ça se passe, Laetitia ?
42:25Chez moi, ils ont entre 20 et 11 ans.
42:28Ils sont 4.
42:29Et quand les parents ont décidé quelque chose,
42:32ils n'ont pas à dire quoi que ce soit.
42:34On en discute ensemble, il n'y a pas de problème.
42:36Mais ce n'est pas eux qui décident.
42:39Si c'est l'heure de passer à table, on passe à table.
42:41Si c'est l'heure d'aller se doucher, on va se doucher.
42:43Il n'y a pas de...
42:45Attends, je n'ai pas fini.
42:48Oui, c'est ça.
42:49Ou, attends, je finis ma partie.
42:50Attends, j'arrive.
42:51Oui, ça, par contre, c'est compliqué à gérer.
42:54On parle des jeux vidéo.
42:56Oui.
42:57Mais sinon, moi, mes enfants,
43:01si on va dans une grande surface
43:02et qu'ils entendent un enfant faire une colère,
43:05mon deuxième m'a déjà dit
43:06que ça ne se serait pas passé comme ça chez nous
43:08parce que tu aurais laissé le caddie dans le rayon.
43:10On remonte en voiture et on rentre à la maison.
43:13Il y a peut-être aussi un petit peu de jalousie
43:15entre frères et sœurs, non ?
43:17Non, pas du tout, pas du tout.
43:18Non, non, non, pas du tout.
43:19Non, non, parce qu'en plus,
43:21fille unique, je fais attention à tout ça.
43:23Oui.
43:24Et non, non, jamais...
43:25Ah, non, non.
43:27Il y a un cadre, c'est comme
43:29bonjour, au revoir, merci, s'il te plaît, pardon.
43:32Il n'a pas envie de dire bonjour.
43:34Nous non plus, quand on est adulte,
43:35il y a des règles.
43:36Et du coup, ça facilite la tâche.
43:38C'est ce que vous voulez nous dire.
43:39C'est qu'un cadre un petit peu strict
43:41permet finalement de moins se fatiguer.
43:44Et de moins s'excuser.
43:46Moi, ils me regardent, ça suffit.
43:49Vous devez froncer de temps en temps.
43:51Je ne suis pas un bourreau, je tiens à prétendre.
43:54Ils vous regardent, ils ont compris.
43:56Marie nous a appelé aussi sur ce sujet.
43:59Marie, on vous écoute.
44:01Oui, bonjour.
44:03Moi, je suis complètement d'accord
44:04avec l'auditrice précédente.
44:06Laetitia.
44:07Avec Laetitia.
44:08Et moi, je tiens à ajouter qu'avec mon mari,
44:11on s'est toujours dit,
44:12si tu dis non, je dis non.
44:14Si tu dis oui, je dis oui,
44:16même si je ne suis pas d'accord.
44:17On en parle après entre nous,
44:18mais pas devant les enfants.
44:19Pas de contre-ordre.
44:20Il n'y a pas deux sons de cloche différents.
44:22Sinon, c'est une brèche,
44:23ils foncent dedans, les enfants.
44:24Oui, ça, c'est sûr.
44:25Et on ne s'en sort pas, en fait.
44:26Donc, toujours vraiment être d'accord
44:29et surtout se tenir à ce qu'on a dit.
44:31Mais vous comprenez aujourd'hui
44:32que plus d'un parent sur deux
44:35disent qu'il est au bord de la rupture,
44:38qu'il est en état d'épuisement.
44:39Oui, mais est-ce que c'est lié aux enfants ?
44:41Alors, il y a tout un tas de choses, effectivement,
44:44qui peuvent...
44:45Parce que nous, on travaille tous les deux.
44:47Après, c'est une question d'organisation.
44:49La vie, elle est réguée comme du papier à musique.
44:52Voilà, c'est une question d'organisation.
44:55En tout cas, c'était très, très intéressant
44:57d'avoir votre opinion, Marie,
44:59tout comme Laëtitia, Vincent, Aldo,
45:02qui se sont exprimés sur la difficulté d'être parents.
45:07Mais on les aime, nos enfants.
45:08D'ailleurs, on va les retrouver dans pas longtemps.
45:10Malgré tout cela, Jean-Alphonse,
45:14vous vous préparez à intervenir pour l'heure du crime ?
45:16Je suis prêt.
45:17Je suis dans les starting blocks
45:18avec aujourd'hui l'affaire Belmont,
45:20une mortelle homonymie.
45:22C'est quasiment tout de suite.
45:24Tous les jours, dès midi, prenez la parole sur RTL.
45:28Il est 13h.

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