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00:00Je pense que lors de la présentation du rapport, la conseillère en charge de cette question est
00:12revenue largement sur les sujets et les griefs qui sont portés sur chaque parti politique. Il
00:16faut dire que cette évaluation a donné lieu à l'élaboration d'un procès verbal que chaque
00:21parti politique a reçu sur les manquements. Vous prenez par exemple l'UFR, l'UFDG, l'RPG,
00:28l'un des premiers points qu'elle leur a demandé, c'est la production des documents financiers de
00:33leur parti politique. Ça ne devrait pas donner lieu à un compte insu puisque ces parties sont
00:39censées clôturer un exercice financier, faire des rapports, certifier ses comptes par des cabinets
00:45agrémentés et les déposer à l'État. C'est ce qu'on demande à l'État aussi. Quand nous finissons
00:49l'exercice budgétaire, nous clôturons. Après, nos comptes sont évalués par l'accord des comptes,
00:54déposés et qui peuvent donner lieu à une autre évaluation par des audits, soit commandités
00:59directement par le pouvoir exécutif ou par des institutions financières. Mais on est obligé
01:03de faire un rapport d'activité et c'est à l'issue de toutes les vérifications possibles qu'on fait
01:08une loi de règlement pour dire que l'exercice est clôturé. Donc l'État est soumis à cet exercice-là.
01:13Si on demande à un parti de le faire alors que la loi à laquelle ce parti est soumis le prévoit,
01:19ça ne devrait pas donner lieu à un contentieux. Ça peut donner lieu à un retard, mais pas à un
01:24contentieux. Voilà l'intention de l'État. Le deuxième, c'est les congrès. Ce n'est pas le
01:28gouvernement qui a inscrit dans leur statut qu'il doit faire des congrès à l'upérieur. Certains de
01:34cinq ans, certains de sept ans, certains de deux ans. Ce n'est pas l'État qui a inscrit ça là-bas.
01:37L'État leur dit de se conformer à ce qu'ils ont écrit dans leur propre texte et c'est très
01:44important ça. Ça ne devrait pas donner lieu à un contentieux puisque les mécanismes de passage au
01:49congrès, ils les ont prévues. Les règles qui doivent être appliquées pour les congrès, ils les
01:54ont prévues eux-mêmes. Ce n'est pas l'État qui les demande et on ne demande pas à l'UFR de fonctionner
02:01suivant les règles de l'IFDG ou à l'IFDG de fonctionner suivant les statuts du RPG. Chaque
02:06parti, ils sont différents dans leur statut et on leur demande de se soumettre à ça. Ça ne doit
02:12pas donner lieu à un contentieux. En tout cas, c'est ce que nous nous pensons. C'est pour ça que
02:16ces délais sont octroyés pour permettre à chacun de se... et puis montrer aussi la bonne volonté de
02:22l'État pour dire que ce n'est pas dans la répression qu'on est. On est dans la pédagogie et c'est très
02:28important. Donc nous les invitons à s'inquiéter à ça parce que là ils ont 90 jours mais ils avaient
02:33déjà eu 90 autres jours qui avaient été octroyés. Ils n'ont rien fait. Ils n'ont rien fait du tout et
02:41là on les dit encore revenez, soyez plus coopératifs, vous avez encore 90 jours. Mais
02:46si à l'issue de ça ils ne le font pas, ils subiront la loi. Parce qu'on dit en l'opinion que nous
02:55sommes attentifs. Mais on ne peut pas être attentif en encourageant n'importe quoi. Et c'est très
03:01important que ces partis politiques apprennent ça. Les griefs sont énormes. Moi pour ce qui est de
03:09l'IFDG que je connais un peu plus, le congrès de l'IFDG, il y en a plusieurs. Quand vous êtes
03:14à l'échelle le plus bas, qui est le comité de base, les élections c'est tous les deux ans. Quand
03:23vous montez un peu plus au niveau des sections c'est tous les trois ans. Quand vous allez encore
03:27un peu plus au niveau des fédérations c'est tous les cinq ans. Et c'est ce qui donne lieu au congrès
03:32tous les cinq ans. Il se trouve que tout ça n'est pas observé depuis 2015. Alors que depuis 2015
03:40ce n'est pas le CNRD. C'est-à-dire que depuis 2015 à 2017 on a fait nos structures de base. 2018
03:50aussi, 2019 aussi, 2020 pour le congrès. Si on ne l'a pas fait, on nous donne le temps de le faire,
03:56mais faisons-le. Pourquoi on ne devrait pas pouvoir le faire alors que c'est nous qui avons écrit qu'on
04:01doit faire des congrès par période ? On aurait pu dire dans nos statuts qu'on n'avait pas de
04:04congrès. Si ça a obtenu l'agrément, mais personne n'allait nous demander de faire des congrès,
04:09parce qu'on nous demande de nous conformer. J'ai entendu ou j'ai lu une tribune d'un avocat célèbre
04:15que nous avons dans notre pays qui se posait la question sur l'intrusion de l'État dans le
04:20fonctionnement des congrès des partis politiques. J'étais étonné. Moi je vous invite à voir. Il n'y
04:29a pas d'espace. Même dans les associations comme l'Organisation guinéenne des droits de l'homme,
04:33qui est une ONG, si elle ne fonctionne pas suivant son règlement intérieur et ses statuts,
04:38l'État est en droit d'intervenir. C'est ça un agrément. Il n'y a pas une structure qui se
04:45forme, même dans les associations religieuses. S'il commence à faire des prêches qui perturbent
04:51les règles de fonctionnement auxquelles il doit être soumis, l'État est en droit d'intervenir.
04:55On intervient même pour nommer des imams. L'État intervient sur tous les aspects parce
05:00que c'est prévu en amont. Que cette interrogation vienne de nos avocats,
05:06on peut voir ça comme une manière de sémer la confusion, comme si c'était un appui d'autorité
05:12que l'État faisait. Mais comme ce sont des avocats, ils ont le crédit de la bonne compétence.
05:25Alors, ça peut aller jusqu'à la dissolution du parti. C'est-à-dire que la dissolution,
05:31on va les retirer leur agrément, simplement. Après, ça peut être des associations de fêtes,
05:37mais ils n'auront plus le droit d'agir en tant que partis politiques. Parce que c'est tout. Si
05:43un club de foot ne respecte pas les règles de la FIFA, on ne l'interdira pas de jouer dans son
05:48propre terrain, mais il ne pourrait plus participer à aucune compétition de la FIFA. C'est aussi
05:53simple que ça. Si vous voulez participer à des élections dans le pays en tant que partis
05:56politiques, vous vous soumettez aux règles du pays. Sinon, ce n'est pas possible. Donc,
06:02ça, s'ils ne respectent pas les règles et les exigences de l'organisation du territoire,
06:06ça peut aller jusqu'à la dissolution. La dissolution, c'est simplement un retrait de
06:10leur agrément. C'est tout. À partir de là, on considère que l'interformation politique n'existe
06:15plus pour l'État. Après, les membres peuvent se réunir pour faire autre chose, mais ils ne
06:20pourraient plus agir en tant qu'organisation politique. Et ce serait dommage, parce que ce
06:26serait une perte pour la Guinée, parce que c'est des formations politiques importantes. C'est pour
06:31ça qu'un appel est important envers les leaders qui, au lieu d'être les plus à l'écoute,
06:37sont devenus les plus radicaux. Et c'est dommage, parce que lorsque ce sont les radicaux qui sont
06:41à la tête, après, il n'y a plus d'intentions. Sinon, ce serait très bien, parce qu'il y a
06:45toujours des passerelles de dialogue entre l'administration du territoire et les partis
06:50politiques. Si pour des questions financières, on ne peut pas le faire, il y a toujours des
06:55possibilités de venir, dialoguer, pour essayer de trouver des espaces mieux aménagés pour faire.
07:00Ça, c'est mieux que la défiance systématique.
07:08D'abord, les engagements du CNRD, personne ne dit qu'ils n'ont pas été respectés. C'est vrai
07:14qu'on a un glissement du calendrier, mais qui est inhérent à la volonté du CNRD. Nous,
07:19on a accepté de faire ça, mais on n'a fait que rallonger les délais. C'est les mêmes délais
07:22qu'on offre aux partis politiques en rallongeant les délais pour se mettre en conformité. Donc,
07:26on s'applique les mêmes règles qu'on les a appliquées. Si on avait systématiquement interdit
07:34le même jour et appliqué une sanction, ça aurait été incompris. Donc, on leur donne le temps de
07:39faire, donner du temps au CNRD de faire ces engagements. Donc, on les quitte.
07:50Alors, ce sont des choix. C'est vrai qu'on aurait pu au lendemain du 5 septembre décider
07:55que toutes les organisations sociales, politiques, culturelles du pays sont à plat et qu'il faudrait
08:00commencer. Bon, le CNRD a choisi de maintenir les organisations et de faire en sorte de les
08:06amener à un meilleur fonctionnement, à un meilleur comportement vis-à-vis des règles
08:12que nous voulons construire. Et ça, c'est très important. C'est un choix. La refondation,
08:17ce n'est pas faire table rase du passé. C'est d'améliorer le fonctionnement de ce que nous
08:22avons. C'est de faire en sorte. Sinon, c'est comme l'État. On aurait peut-être remis en cause
08:26le principe républicain de la nation, créé des conglomérats de territoires comme ça,
08:32dans une fédération autonome. Mais on maintient les piliers de ce qui fait notre pays aussi. Donc,
08:38les partis politiques en font partie. Et c'est très important. Les organisations syndicales,
08:43les organisations de sociétés civiles, on essaye de faire en sorte d'améliorer leur cadre de
08:49fonctionnement pour une bonne stabilité, une paix durable et une participation de tous au
08:57développement de ce pays. Voilà ce que nous voulons. C'est d'amener nos concitoyens à changer
09:01quelques comportements. Ce n'est pas tout, puisque tout n'est pas négatif. Les partis politiques ne
09:06sont pas négatifs. Il ne faut pas croire qu'ils ne font que des choses mauvaises dans ce pays. Non,
09:11ils contribuent à beaucoup de choses. Moi-même, j'en suis un acteur de partis politiques,
09:15donc ils font des bons produits. Mais on ne va pas les jeter pour ça. Par contre,
09:21il y a des choses qu'il faut améliorer. Lorsque vous voyez un parti politique depuis 50 ans à la
09:29même direction nationale, et c'est les mêmes partis qui, tous les matins, sont en train de
09:35demander au changement de ministre, de gouvernement, de président, il y a un problème. Eux-mêmes doivent
09:43accepter de changer. C'est très important. Dans ces derniers jours, j'ai eu une discussion avec un
09:51ami qui me dit pourquoi tel ou tel leader ne cède pas. La réponse, il me dit, c'est parce qu'ils
09:57sont aptes. Mais oui, ils sont aptes. Mais alors ? Au bout d'un moment, ils sont aptes. Mais sachant,
10:04j'ai dit Bawouni par exemple, il était apte quand il a cédé le parti et la place à Oduaye Mbamoumadou.
10:11Mais c'est parce qu'à ce moment-là, il a estimé qu'il y avait des paramètres qui étaient mieux
10:16pour le développement du parti que Bamoumadou portait, que lui. À un moment donné, il est arrivé
10:21dans notre parti, il estime à un moment donné. Ce n'est pas parce qu'il était inapte, non. Donc il y a
10:27des exemples ici, dans ce pays. Il faut faire en sorte que... Et puis le fait de céder une place ne
10:34vous met pas en dehors de la politique. Surtout dans un pays où on est en train d'adopter dans
10:40notre projet préconstitutionnel, on est en train de promouvoir les candidatures indépendantes.
10:47Ça veut dire que même si tu n'es pas à la tête d'un parti politique, si tu es encore le public et tout
10:53ça, tu peux concourir parce que les candidatures indépendantes sont en tout cas dans le projet de
10:59constitution inscrit. Donc c'est quelque chose d'important. Si tu disais que tu ne pouvais pas
11:04être candidat si ce principe exigeait que ce soit les partis qui présentent, tu allais dire,
11:08oui si je ne suis pas là, je suis exclu. Mais même si tu n'es pas à la tête d'un parti, tu peux être
11:13candidat. C'est quand même quelque chose d'important et qui devrait rassurer pour encourager
11:19ces changements au lieu que ce soit de la rigidité. Franchement il y a des partis, quand vous regardez
11:25la direction nationale, vous allez croire que c'est les compagnons de l'indépendance qui sont
11:31encore assis. C'est gênant. Non, je ne serai pas candidat, je l'avais déjà dit. Ni indépendant,
11:45ni par un parti politique. Moi mon candidat, c'est Mamadou Doumbia. Et là dessus, nous on est
11:50clair. J'espère qu'il entendra la voix que nous sommes en train de porter et que le président...
11:56Mais il a dit qu'il n'est pas candidat. Nous espérons qu'il va nous entendre et qu'il va
12:00porter cet espoir de beaucoup de nos concitoyens et c'est important. Nous travaillons pour ça et
12:06nous espérons qu'il est fier du résultat que nous donnons au pays et que c'est nous qui l'avons
12:11mis devant pour ce résultat obtenu et qu'il est fier aussi et qu'il écoute ce qui sort de
12:18l'opinion publique guénaine où la grande majorité des guénains sont quand même très contents des
12:23actions de la réfondation depuis le 5 septembre. Je pense qu'il entendra cette voix-là aussi,
12:29même s'il y a quelques voix dissonantes, ce qui est tout à fait normal. Mais j'espère que le
12:34chef de l'État entendra notre voix et qu'il va porter les couleurs de cette prochaine campagne.
12:39Bon alors, est-ce que je suis inquiet ? Non, je ne suis pas du tout inquiet par rapport à l'IFDG.
12:50Même si j'étais débouté dans la justice, ça ne m'inquiète pas. Ce ne serait pas une fin en soi,
12:57ce serait le début d'une chose. C'est le président Sarkozy qui disait que c'est dans l'épreuve qu'on
13:02se construit, souvent dans l'échec, ce n'est pas souvent dans la victoire qu'on bâtit quelque
13:06chose de solide. Il faut considérer cette parole. Non, non, moi cela ne m'inquiète pas. Par contre,
13:13cette situation m'inquiète pour le parti. L'IFDG, c'est une construction collégiale,
13:18ce n'est pas la volonté des noms. Depuis les fondations, c'est une construction collégiale,
13:24c'est pour cela que nous sommes organisés, de façon à ce que le pouvoir soit donné aux
13:29structures, aux instances et pas aux hommes. Nous avons enlevé toutes les possibilités au
13:36président de l'IFDG de nommer des gens. Par exemple, dans le parti, le président peut nommer
13:44cinq personnes qui sont dans son cabinet, dans le trésorier, le secrétaire général,
13:49son directeur de la communication. En tout cas, cinq personnes qu'il peut nommer. En dehors de
13:56cela, il ne peut nommer personne à l'IFDG. C'est cela, nos textes. Parce qu'au départ,
14:01rappelez-vous, il y avait le premier ministre Baori, il y avait Badiko, il y avait So Alpha,
14:08il y avait donc de grandes personnalités à la création. Personne ne voulait se faire dévorer
14:14par l'autre. Ils ont donc pensé à des structures où ce sont les instances qui ont le pouvoir y
14:20compris de désignation. Mais qu'est-ce qu'on constate aujourd'hui ? Chaque jour, vous voyez
14:24un acte du président de l'IFDG disant « j'ai nommé tel à tel endroit ». C'est très important. Le
14:31rapport qu'on a avec les textes que nous gouvernons préfigure aussi notre attitude quand on est dans
14:37d'autres responsabilités. Et c'est très dangereux. Ensuite, il y a des mécanismes de résolution des
14:44crises en interne. Lorsqu'ils ne sont pas activés, lorsqu'ils ne sont pas mis en fonctionnement,
14:49à ce moment-là, le parti s'expose à l'intrusion de la justice. C'est ce que nous visons. Et ça,
14:55ce n'est à l'avantage de personne. Il y a encore la possibilité de faire machine arrière,
14:59c'est-à-dire que la Direction nationale de l'IFDG prend sa responsabilité. La Direction
15:05nationale de l'IFDG, c'est 350 membres. Dans cette Direction nationale, on a enlevé 40 personnes
15:13qui exécutent les décisions de la Direction nationale. C'est ce qu'on appelle le conseil
15:17politique. Le conseil politique ne peut même pas convoquer un congrès. Le congrès de l'IFDG est
15:22convoqué par sa Direction nationale aux deux tiers, dans une assemblée plénière, avec un
15:27procès verbal. Mais c'est un vice-président qui envoie un communiqué « j'ai convoqué le congrès
15:33au 19. » Il y a un problème de compréhension des textes qui gouvernent le parti et de mise
15:38en exécution. Les 350 membres-là, même pas le courant, ne s'est réuni depuis 2015 jusqu'à
15:47aujourd'hui. C'est un problème de dysfonctionnement interne. Est-ce que cette gouvernance peut
15:51continuer ? Voilà ce qui nous révolte en tant que responsables et membres du parti, parce que
15:55nous voulons donner une nouvelle énergie. Une nouvelle énergie. Et c'est très important. C'est
16:00pour ça que nous sommes fondés de croire que nous pouvons faire mieux que ce qui gouverne
16:06aujourd'hui cette insurgition. La deuxième question c'était ? Que ce soit Ibrahim ou d'autres personnes,
16:21les discours de plus en plus violents sont souvent administrés à longueur de journée.
16:30Non pas contre tel ou tel individu, mais c'est souvent pour essayer de mettre le discrédit sur
16:37le pays. Moi j'ai écouté ce passage de notre frère sur France 24, mais je croyais qu'il parlait
16:47de notre pays. C'est à la fin, comme j'ai vu qu'il parlait de la Guinée, je me suis dit tiens,
16:50parce que tellement les propos, on aurait dit qu'on était en état de siège quotidien ici. Personne
16:59ne peut dire que le président n'est pas beau et on lui décapite le soir. Personne ne peut dire que
17:05le travail du gouvernement est mauvais et que le soir il se trouve en prison. Mais ce n'est pas
17:08la Guinée là. Ce n'est pas du tout ça. Et donc il est important de faire en sorte que chacun
17:15comprenne qu'avec les mots simples, on peut détruire une nation. Et que la nation sait
17:20qu'on a un commun et que chacun doit veiller à ça. Dans cette période où on essaie de repositionner
17:27notre pays et de remettre dans toute sa dimension le débat, le dialogue apesé, il faut que chacun
17:34fasse attention, qu'il soit intellectuel, activiste, homme politique. Chacun doit faire
17:40attention aux propos qu'il tient parce que cela peut détruire une nation en construction. Et
17:46nous les invitons à cela. Cela ne veut pas dire qu'ils doivent se taire lorsqu'ils estiment que
17:52la critique est nécessaire. Elle doit se dire. Mais la critique, c'est une chose. Le discrédit et
18:00la diffamation sont une autre. Nous devons faire la part des choses et c'est à ça que nous invitons
18:05nos collègues et nos concitoyens.
18:09On va prendre la dernière question.
18:11Monsieur le ministre de l'Intérieur, d'accord.
18:13Notamment sur la question concernant l'EPG.
18:15On sait que vous êtes au niveau de la justice avec ce parti.
18:21Son prochain congrès est programmé pour le mois d'avril.
18:25Il ne peut pas finir.
18:27En attendant, le ministre sera le chef de la justice.
18:30Et on sait que le parti a 45 jours pour organiser le congrès et il ne peut pas le faire.
18:36Est-ce que si ce deadline expiré avec l'EPG n'est pas réussi à organiser son congrès,
18:42est-ce qu'il y aura un traitement différent ?
18:44Non, il n'y aura aucun traitement différent.
18:46Ils assureront la responsabilité de ce qui a devenu l'EPG.
18:50Ils ont des solutions.
18:53Ils ont des solutions.
18:55Reconnaître la forfaiture.
18:59Et c'est tout.
19:00Et on se retrouve autour de la table pour parler du congrès.
19:02En toute responsabilité.
19:04Sinon, la justice tranchera.
19:06J'ai entendu quelqu'un dire, mais si la justice te ramène, on va t'exclure encore.
19:10Oui, mais ça demande une procédure.
19:12Cette exclusion va encore prendre du temps parce qu'il faut un congrès pour exclure quelqu'un.
19:16L'EPG est organisé de façon à ce que personne ne peut exclure quelqu'un.
19:20Pour l'exclure, on peut faire une suspension temporaire d'un militant.
19:26Cette suspension temporaire peut aller jusqu'à deux ans.
19:29Et ça, c'est pris par la direction nationale.
19:31Donc les 350 se réunissent au minimum aux deux tiers.
19:35Et adoptent une résolution qui entraîne la suspension de la personne.
19:39Et c'est ça qui peut le priver de responsabilité.
19:43L'exclusion est du domaine exclusif du congrès.
19:46Donc s'ils veulent m'exclure encore de nouveau, on ira au congrès.
19:49Il faudra aller au congrès, dans tous les cas.
19:51Et comme ils savent ça, le plus simple,
19:54ils acceptent de se regarder en face et de dire que oui, on a abusé de notre autorité à un moment donné.
20:00Et qu'on devra vous dire cela pour une raison.
20:02On se retrouve, on parle.
20:03Moi, je n'ai pas demandé autre chose.
20:05J'ai dit allons à la compétition.
20:07Je n'ai pas dit lève-toi, je m'asseye.
20:10Je dis allons à la compétition.
20:11Pour quelqu'un qui est populaire,
20:14dans l'imaginaire de tout le monde, ça ne devrait pas souffrir.
20:17J'ai entendu même qu'il peut être candidat depuis l'étranger.
20:20Alors, qu'il soit candidat depuis l'étranger, on va voter.
20:23Allons voter.
20:25Le problème, c'est ça, la réalité.
20:27S'il sait qu'il peut être candidat depuis l'étranger,
20:30moi, je peux faire le déplacement pour faire le débat avec lui là-bas.
20:33S'il ne peut pas venir.
20:34Moi, je n'ai aucun problème.
20:36Moi, je peux aller là où il est.
20:38S'il ne peut pas venir.
20:40C'est sous l'arbitrage de la direction nationale.
20:42Donc, on accepte de se conformer aux règles.
20:45Mais s'il s'entêtait,
20:49le parti doit subir ce que tous les autres partis subissent.
20:52Il n'y aura aucun traitement différentiel.
20:54C'est très important.
20:56Et si ça conduit à la dissolution du parti,
20:58les responsables actuels seront condamnés par l'histoire.
21:01Parce que tout ce qui parle aujourd'hui au nom de l'UFDG,
21:04c'est des gens qu'on a accueillis en provenant du PUP.
21:08Personne ne les a fait le procès de ce qu'ils ont fait au PUP.
21:10On les a accueillis librement.
21:12Ils ont le droit de laisser ce parti en héritage,
21:14pas de concourir à sa destruction.
21:16Parce qu'ils l'ont reçu comme ça.
21:18Et c'est très important.